Lutte contre le VIH/SIDA: La Directrice régionale de l’ONUSIDA se réjouit des progrès accomplis en Afrique de l’Ouest et du Centre

La Directrice régionale du Programme commun des Nations sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) s’est réjoui hier des efforts accomplis dans la lutte contre cette pandémie au niveau de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, tel qu’indiqués dans le dernier Rapport de l’ONUSIDA, lancé hier au niveau régional à Dakar, capitale de la République du Sénégal en présence de plusieurs partenaires et diplomates.

«  L’urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », tel est l’intitulé du Rapport. Selon Madame Berthilde Gahongayire, il y a une dizaine d’années, la couverture en matière de traitement était seulement de 45 % aujourd’hui, tandis qu’aujourd’hui elle est 72%. « Il y a eu beaucoup d’avancées qui ont été réalisées dans la riposte au VIH/SIDA. Cependant, nous avons encore beaucoup d’efforts à fournir si nous prétendons mettre fin au VIH/SIDA en 2030 entant que problème santé publique. Nous avons encore des efforts à fournir. Et c’est justement pour cela que rapport mondial est intitulé l’Urgence aujourd’hui, le SIDA à la croisée des chemins », a souligné la Directrice régionale de l’ONUSIDA Madame Berthilde Gahongayire, dont le document interpelle et oblige à tous les acteurs à s’impliquer davantage.

Aussi renseigne le rapport, le nombre des nouvelles infections en Afrique de l’Ouest et du Centre a diminué de 46% entre 2010 et 2023. Néanmoins, il reste élevé chez les populations clés, les adolescents et les jeunes femmes. En effet, a expliqué la Directrice régionale, en 2023 les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 25 ans représentaient 19 % de toutes les nouvelles infections à VIH dans la région. Dans cette catégorie d’âge, en 2022, 8 nouvelles infections sur 10 concernent les jeunes filles et 2 sur 10 les jeunes garçons. «  Ainsi, dans notre région, nous avons aussi fait d’énormes progrès surtout dans le traitement et le nombre des adultes de 15 et plus reçoivent le traitement contre VIH/SIDA. Aujourd’hui 81% des personnes vivant avec le VIH/SIDA connaissent leur statut. 76% de ces personnes reçoivent un traitement antirétroviral et 70 % ont une charge virale supprimée. Donc, elles ne peuvent plus transmettre le VIH/SIDA », s’est-elle réjouie

La RDC et le Burundi, parmi les bons élèves

Poursuivant son allocution, la Directrice régionale de l’ONUSIDA a fait savoir qu’en dépit de tout, la République démocratique du Congo et son voisin, le Burundi, figurent parmi les bons élèves. Ces deux pays sont sur le point d’atteindre les 3 objectifs 95%, 95%, 95% de dépistage et de traitement parmi les populations adultes. Ce qui doit réjouir les Gouvernements de ces pays mais en même temps les amener à intensifier d’efforts pour l’atteinte du 3 objectif de ces 95% relatif à la suppression à la charge virale.

Un autre progrès réalisé, c’est celui sur la diminution de nombre de décès lié au VIH/SIDA. A cet effet, le bureau régional de l’ONUSIDA indique qu’entre 2010 et 2023, le nombre des décès liés au SIDA a diminué de 55% dans la région.

Cependant, si la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre a enregistré une diminution en décès lié à cette pandémie, soulignons que la lutte contre le VIH pédiatrique reste quand-même un problème absolument important dans la région. Parce que, selon le rapport de cette année, seulement 35 % des enfants vivant avec le VIH/SIDA recevaient un traitement en 2023. « De plus, la région abrite 20% des femmes enceintes vivant avec le VIH dans le monde mais plus de la moitié d’entre elles ne reçoivent pas le traitement antirétroviral. En termes de discrimination et stigmatisation, des efforts sont en cours dans plusieurs pays pour mettre en œuvre des réformes juridiques pour lutter contre la discrimination et la stigmatisation à l’égard des populations vivant clés », a-t-elle fait savoir. C’était avant de déplorer le fait que l’âge du consentement de dépistage au VIH pour les enfants est toujours limité dans la région. Ca exige encore le consentement des parents ou du tuteur pour le dépistage des jeunes de moins 18 ans.

Pour la Directrice régionale, ceci est une entrave qui fait que la riposte au VIH n’avance pas aussi si vite.

Les ressources domestiques encore un problème

« Bien que globalement, les ressources allouées au VIH ont diminué dans notre région, on peut se féliciter d’une augmentation de 10% des ressources totales de lutte contre le VIH/SIDA en 2023 principalement dans l’augmentation des ressources internationales, parce que malheureusement les ressources domestiques ont diminué de 3% en 2023. Nous sommes bien loin de 15 % que nos Chefs d’Etats ont signés à Abuja qu’ils vont donner 15% de leur budget à la santé y compris le VIH/SIDA », a déclaré la Directrice régionale d’un ton monté à l’endroit des Gouvernements.

Soulignons que l’ONUSIDA a proposé une nouvelle approche pour garantir la viabilité de la riposte au VIH/SIDA. Cette approche holistique selon Madame Berthilde Gahongayire couvre cinq domaines de durabilité notamment ; le leadership et l’engagement politique, les lois et les politiques habilitantes, le financement durable et équitable, les services et solutions VIH fondés sur la science efficaces, efforts et impacts et les systèmes construits pour fournir les résultats.

« En résumé, nous avons progressé en termes de baisse des nouvelles infections sauf chez les adolescentes. Nous avons progressé dans l’accès au traitement mais très peu pour les enfants de 0 à 14 ans. Le nombre de décès à VIH a diminué, les ressources internationales alloués au VIH ont augmenté malheureusement les ressources allouées par les pays ont diminué. Ce qui fait aussi reculer la pérennisation des actions dans la riposte… Nous avons intitulé ce rapport Urgence du moment, le VIH à la croisée des chemins », parce que nous pensons qu’une combinaison d’engagement politique fort, d’expertises techniques et de mobilisation communautaire est nécessaire pour poursuivre des progrès vers la prévention de la transmission verticale du VIH. Si nous intensifions la prévention, si nous travaillons à éliminer les inégalités entre les sexes et si nous mettons à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH alors nous serons sur le bon chemin pour mettre fin au VIH/SIDA d’ici à 2030 entant que problème de santé publique », a-t-elle préconisé.

Rappelons que le lancement de ce Rapport au niveau international avait eu lieu le lundi 22 juillet à Munich en Allemagne.

Prince Yassa




Le Quotidien, un Devin 

Vous et nous, Nous à la rédaction de Le Quotidien, venons d’apprendre que, par la bouche de son ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, la République Démocratique du Congo veut voir la Communauté internationale prendre des décisions ciblées,   et directes contre les véritables commanditaires de ses agresseurs avérés. U

Ainsi, la RDC, ses populations et toute sa Nation sont sur les dents : quelles hautes autorités rwandaises et ougandaises dont Paul Kagame et Yoweri Museveni soient directement sanctionnées, en sus des menus fretins du genre Nangaa et d’autres aventuriers rebelles qui s’amusent à tuer des paisibles citoyens dans leurs propres pays. Une position qui rejoint celle de votre Journal qui avait vu juste, loin, en projetant ce qui arriverait par la suite, après que Kinshasa politique n’ait pas bien saisi la portée de la politique d’autruche pratiquée par la Communauté internationale. Mais que Le Quotidien avait épinglé, presque deux semaines plutôt.

En effet, dans son édition du vendredi 12 juillet 2024, Le Quotidien éditait ceci en titre de son éditorial : « Les condamnation, et après ? ». Votre journal se limitait à des conjectures sur l’attitude de cette même Communauté internationale après que les Experts du Système des Nations Unies aient, carte sur table, brandi un Rapport clair et net sur les velléités belliqueuses qu’orchestrent les président rwandais et ougandais sur le sol congolais. Le Journal précisait notamment, nous citons « lors de sa 49ème session, le Conseil de sécurité des Nations Unies a pris une résolution condamnant le Rwanda et l’Ouganda pour leur rôle avéré et leur soutien aux rebelles du M23 qui sont entrain de vassaliser la partie Est de la République Démocratique du Congo. Cette condamnation intervient deux jours après le Rapport des experts de l’ONU mandatés par le même Conseil de sécurité des Nations Unies. D’aucuns auront salué cette condamnation. Oui, certes. Mais cependant, une question me taraude l’esprit : à quoi aura servi cette condamnation si les Nations Unies ne prennent pas à cœur le désastre, les tueries et le génocide qui s’opèrent sur le territoire congolais par des armées étrangères sur le territoire congolais ? Une anguille sous roche que les Congolais s’en souviendront aussi longtemps qu’aura duré cette agression, soutenue aussi par des lobbies d’intérêts économico-financiers » ; fin de citation.

Ainsi, dès lors que le Conseil de Sécurité des Nations Unies, les Etats Unis et l’Union européenne ne se limitent qu’à des condamnations et de sanctions verbales contre certaines personnalités des mouvements rebelles, sans cibler personnellement Kagame et Museveni de façon urgente, draconienne et coercitive, les vrais agresseurs de la République Démocratique du Congo, il ne faut pas un dessin pour comprendre qu’ils cacheraient bien des joujoux dans son placard qu’ils ne veulent pas brandir au peuple congolais.

 

Sanctionner Nangaa et autres, certes. C’est bon. Demander le retrait de leurs troupes du territoire congolais sur papier, allons-y. Mais ne pas directement sanctionner Kagame et Museveni en les citant nommément et ne pas les proscrire sur la liste des « réseaux », c’est rejoindre Le Quotidien qui l’avait prédit à travers un adage. Qui avait aussi rappelé à Kinshasa Politique que « lorsque le crocodile te montre ses longues dents dans le marécage, il faut s’empresser de gagner le rivage ».

 

Aujourd’hui que le communiqué du Gouvernement rejoint notre Journal, il faut le proclamer, sans peur d’être contredit : Le Quotidien est un Devin.

J’ai dit !

 

Willy Kilapi




L’élection du bureau définitif de Sénat fixée au 3 août prochain 

Après que la Cour constitutionnelle ait déclaré son projet de règlement intérieur conforme à la Constitution moyennant des réserves émises pour certains articles qui doivent être soit modifiés soit retirés, le Sénat amorce le dernier virage pour clôturer sa session extraordinaire ouverte depuis le 14 mai dernier. Ceci après avoir rempli ses missions constitutionnelles à savoir, la validation des pouvoirs et l’élaboration de projet de règlement intérieur. La dernière étape est l’élection de son bureau définitif. En effet, la plénière de week-end dernier a procédé à la mise en place d’une commission ad hoc chargée de l’examen de la conformité des candidatures aux critères fixés. La date du 3 août a été retenue comme celle de l’élection et l’installation du bureau définitif de la chambre haute du Parlement. Bien avant ce scrutin, il y a des étapes à suivre.

Le tout commence par le dépôt des candidatures qui intervient le 29 juillet prochain. Un jour après, soit le 30 juillet 2024 c’est sera l’examen des candidatures réceptionnées et affichage des candidatures retenues. Ceux dont leurs candidatures ne seront pas retenus pour une raison ou une autre, auront un jour, soit le 31 juillet pour déposer leur recours à la commission ad hoc. Quant à la campagne électorale, elle aura lieu le 2 août en séance plénière au Palais du peuple. Et le 2 août, ca sera la grande messe électorale toujours au Palais du peuple à l’issue de laquelle le bureau définitif du Sénat sera installé.

Place aux tractations politiques pour le ticket au bureau

La publication du calendrier électoral pour le bureau définitif du Sénat a laissé la voie aux tractations dans les Etats-majors des partis et regroupements politiques. A l’opposition, le parti majoritaire à savoir Ensemble pour République de Moïse Katumbi veut, comme à l’Assemblée nationale, occuper le seul poste leur attribué au bureau. Il s’agit de poste de rapporteur adjoint. Ainsi, on parle de Christine Mwando alors que d’autres sources parlent de Salomon Idi Kalonda, le bras droit de l’ancien gouverneur de l’ex-Grand Katanga, arrêté dernièrement à la prison centrale de Kinshasa au lendemain d’une manifestation de l’opposition contre la Centrale électorale.

A la majorité mieux à l’Union sacrée de la nation, le ticket du bureau n’est pas encore rendu public. Des ambitions des uns et des autres sont exprimées çà et là. Déjà le perchoir est disputé entre le Grand Katanga et le Grand Équateur, question d’un rééquilibrage géopolitique des institutions quant à leurs animateurs. Des candidatures telles que celles de Modeste Bahati Lukwebo, Sama Lukonde, Carole Agito, Jean Bamanisa, Taupin Mukengeshay, Justin Kalumba, Françoise Bemba, Pascal Kinduelo, Paul Bofili, etc…sont annoncées dans la toile. Comme à l’Assemblée nationale, il ne sera pas surpris de voir les candidatures uniques à chaque poste réservé à la majorité. A défaut d’un compromis entre les «  Équatoriens » et les « Katangais », le poste du président du Sénat va enregistrer plus d’une candidature et à la plénière de les départager.

RSK

  1. document.getElementById( "ak_js_1" ).setAttribute( "value", ( new Date() ).getTime() );




Au delà des sanctions contre le M23 et l’AFC: La Rdc veut des sanctions supplémentaires des USA et l’UE contre les dirigeants rwandais

La semaine passée aura été un cauchemar pour la coalition Alliance Fleuve Congo – M23 accusée de déstabilisation de la partie Est de la République démocratique du Congo. En effet, des sanctions ciblées contre certains de leurs dirigeants ont été prises par les Etats Unis d’Amérique et l’Union européenne. Premier à se prononcer, c’étaient les États-Unis d’Amérique qui ont sanctionné Corneille Nangaa et son mouvement Alliance Fleuve Congo.

Le bureau de contrôle des avoirs étrangers du département de trésor américain considère le mouvement rebelle de Nangaa comme une coalition de groupes rebelles qui cherche à déstabiliser le Gouvernement de la République démocratique du Congo et qui est à l’origine de l’instabilité politique, des conflits violents et de déplacements de civils. Outre l’ancien président de la commission électorale nationale indépendante, les USA sanctionnent aussi Bertrand Bisimwa, leader de M23, une rébellion déjà sous les sanctions américaines depuis 10 ans. Il en est de même pour Charles Sematama, ancien officier de l’armée congolaise qui a fait défection depuis janvier 2020 à Walikale au Nord Kivu avant de se rendre au Sud Kivu où il est actuellement à la tête de la milice Twirwaneho , un groupe allié à l’AFC.

Comme il n y a pas un sans deux, après les Américains, est venu le tour l’Union européenne à renforcer le clou. Encore lui, Corneille Nangaa a été la cible de l’organisation européenne qui accuse d’apporter un soutien au groupe armé M23-AFC qui maintient le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC. Il s’agit notamment par la formation d’une alliance et en travaillant en étroite collaboration le M23. Pour l’Union Européenne, ce mouvement est responsable de maintien de conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité de la RDC.

Kinshasa veut que les USA et l’UE aillent plus loin

En réaction aux sanctions des USA et de l’UE, le Gouvernement congolais a, dans une déclaration pris note des sanctions infligées contre certaines entités et des personnes impliquées dans l’insécurité et l’instabilité de sa partie Est. Pour le Gouvernement congolais, ces sanctions s’inscrivent dans une dynamique de lutte contre l’impunité des auteurs des crimes internationaux contre sa population et son territoire national tels que détaillée dans le dernier rapport des experts des nations unies. « Le Gouvernement de la République souligne l’importance de sanctions ciblées supplémentaires contre les dirigeants du Rwanda impliqués dans la chaîne de commandement supervisant la campagne de déstabilisation dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Ces sanctions sont indispensables pour mettre un terme aux violations graves du droit international qui perdurent dans un contexte de tolérance internationale et d’impunité, et pour favoriser un environnement propice à des solutions durables dans les conflits récurrents de la région des Grands Lacs », peut- on lire dans un communiqué signé par le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya, porte- parole du Gouvernement.

RSK




L’approvisionnement en électricité en Rdc, un défi à relever selon le réseau Mwangaza

Le secteur de l’électricité en République démocratique du Congo peine à décoller. C’est l’essentiel du rapport de l’étude diagnostique menée dans le domaine de l’électricité par le réseau Mwangaza publiée ce vendredi 26 juillet 2024 à Kinshasa.

Ce rapport qui est un résultat d’une étude réalisée entre 2021 et 2022, a été mené dans six provinces, à savoir Kinshasa, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Haut-Katanga, Lualaba et Kassaï Central.

Durant ce grand travaille qui s’était étalé pendant une période des deux ans, plusieurs faiblesses et insuffisances ont été constatées par le réseau qui note que la RDC dispose d’importantes ressources énergétiques mais moins de 20% de ses 80 millions d’habitants ont accès à l’électricité. Une statistique qui mérite une profonde réflexion pour relever ce grand défi qui est l’un des leviers du développement du grand Congo.

Invité à prendre parole à cette présentation du rapport, Emmanuel Musuyu, Secrétaire exécutif de la Coalition des organisations de la société civile pour le suivi de réforme et de l’action publique s’est penché sur les différents défis à relever dans le secteur de l’électricité en RDC qui restent encore énormes.

S’exprimant à cet effet, l’intervenant a soulevé la rareté des données fiables et actualisées sur le secteur de l’électricité y compris l’insuffisance et lacune du cadre légal d’une part, et la non maîtrise des cadres légaux et règlementaires. Il a aussi évoqué la problématique de la faible collaboration entre les institutions du secteur de l’électricité due à l’ignorance de la responsabilité des uns et des autres sans oublier le faible mécanisme de promotion des investissements dans le secteur de l’électricité.

Dans son exposé, le dossier lié à la vétusté et l’absence de maintenance conséquente des dispositifs de production a été aussi souligné. C’était avant d’aborder également la faible maîtrise de la dynamique de la transition énergétique conduisant à l’absence d’une perspective d’électricité prenant en compte tous les enjeux liés à cette transition.

Prenant la parole à son tour, Me Erick Kasongo, Directeur exécutif du Centre congolais pour le droit du développement durable a présenté les conclusions et recommandations de cette étude qui vise pleinement l’accès à l’électricité pour toute la population congolaise qui reste un besoin réel et urgent jusqu’à présent.

Le réseau estime qu’il est important que des actions soient entreprises à différents niveaux pour régler le problème de l’électricité en RDC. Cette organisation de la société civile appelle à la création d’une banque des données fiables sur la demande énergétique en province dans tous les secteurs.

Parmi ses recommandations, le Réseau Mwangaza plaide à même temps pour la création d’une banque des données fiables sur la demande énergétique en province dans tous les secteurs. La vulgarisation des textes relatifs au secteur de l’électricité qui s’avère urgente et nécessaire dans les provinces et ETD. Et il demande également l’amélioration de climat des affaires en allégeant la hauteur des taxes envers les privés initiateurs des projets d’électricité pour ne pas étouffer les initiatives des privés et d’autres investissement dans le secteur énergétique et d’accélérer l’électrification en faveur de la population afin de réduire toute pression sur les forêts qui demeurent source de protection mondiale face aux enjeux liés au changement climatique.

Après cette présentation un panel a été organisé avec 3 intervenants, tous experts dans le domaine d’électricité à l’occurrence le professeur Ndaye , Al kitenge et Damien Twambilangana, directeur général adjoint à Anser : Agence Nationale de l’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain. Les 3 ont tour à tour passé en revue les problèmes qui minent le secteur avant de se soumettre à quelques questions des participants.

Le réseau a donc pris rendez-vous pour le mois d’août prochain ou un grand forum sur 10 ans de la libéralisation du secteur d’électricité en RDC sera organisé.

OK




Léonnie Kandolo échange avec des représentants du système des Nations Unies en RDC

Dans un contexte où les enjeux liés à l’égalité des genres, à la sécurité et au développement social sont plus pressants que jamais, la nouvelle Ministre du Genre, Familles et Enfants, Léonnie Kandolo a récemment tenu une réunion de prise de contact avec des représentants du système des Nations Unies. Cette rencontre, marquée par des échanges constructifs, avait pour objectif de féliciter la ministre pour sa nomination et d’intérioriser sa vision au regard des défis majeurs auxquels le pays est confronté.

Au cœur des discussions, plusieurs thématiques transversales ont été abordées, notamment l’agenda 13-25 sur les Femmes, Paix et Sécurité, ainsi que l’agenda 22-50 qui se concentre sur les Jeunes, Paix et Sécurité. Bruno Lemarquis, Représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies, a souligné l’importance de ces initiatives, qui visent à renforcer la participation des femmes dans les processus politiques et de paix, et à promouvoir le leadership féminin dans toutes les sphères de la vie publique.
La ministre a également mis en lumière la situation humanitaire alarmante à l’Est de la RDC, où des millions de personnes déplacées font face à des violences basées sur le genre et à des violences sexuelles. Les échanges ont permis d’identifier non seulement les réponses nécessaires pour soutenir les victimes, mais aussi les mesures préventives à mettre en place. L’application stricte de la loi a été soulignée comme un impératif pour résoudre ces problématiques.
Cette réunion a également révélé le potentiel d’une collaboration renforcée entre le ministère et diverses agences des Nations Unies, telles qu’ONU Femmes, l’UNFPA, l’UNICEF et la section genre de la MONUSCO. Le genre étant une thématique transversale, il est crucial que ces agences travaillent main dans la main avec le ministère pour réaliser des avancées significatives.
En conclusion, cette première rencontre entre la ministre du Genre, Famille et Enfants et les représentants des Nations Unies marque un tournant prometteur pour l’égalité des genres en RDC.
La vision alignée de la ministre avec celle des Agences onusiennes ouvre la voie à des initiatives concrètes qui pourraient transformer le paysage socio-politique du pays et améliorer les conditions de vie des femmes et des enfants.
Bernetel Makambo




Barnabé Muakadi primé meilleur mandataire public

Dans la salle de réunion de la Direction Générale des Impôts (DGI), le Directeur Général, Barnabé Muakadi Muamba, a été honoré en tant que meilleur mandataire public. Cette distinction lui a été attribuée par l’ASBL Bravo X à l’occasion de sa 13ème édition en reconnaissance de sa gestion exemplaire et de sa capacité à dépasser les assignations de la DGI. La remise du trophée a été effectuée par le coordonnateur de l’ASBL, Farouk Mahumbala.


Cet événement a vu la participation de la haute direction de la DGI ainsi que de ses cadres et agents.
Lors de son allocution, le Directeur Général Barnabé Muakadi Muamba a exprimé sa gratitude envers le coordonnateur de l’ASBL Bravo X et le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dont la vision de la bonne gouvernance a permis à la DGI d’atteindre des résultats remarquables. Il a également remercié l’ensemble du personnel de la DGI pour leur engagement et les a exhortés à continuer de travailler afin de dépasser les performances actuelles.


Barnabé Muakadi a rappelé le rôle crucial de la DGI dans la mobilisation des ressources permettant à l’État de mener à bien ses politiques. Il a également appelé l’État à mettre la DGI dans des conditions optimales pour maximiser davantage les recettes publiques.


Alex Tutukala Kibambe




Visite en Chine d’une mission de jeunes dirigeants de partis politiques africains

Le 24 juillet, une mission d’études de jeunes dirigeants des partis politiques des pays d’Afrique s’est rendue dans la province du Hunan, dans le centre de la Chine, pour assister au 7e Forum des peuples Chine-Afrique et au 7e Forum des jeunes dirigeants Chine-Afrique, qui sont des activités complémentaires institutionnalisées du Forum sur la coopération sino-africaine.




3E SESSION PLÉNIÈRE Les impressions de témoins africains

Le 24 juillet, un briefing sur la troisième session plénière du 20e Comité central du PCC s’est déroulé dans la ville de Changsha, dans la province du Hunan. De nombreux invités venus de plusieurs pays africains y ont participé. Nous avons recueilli certaines impressions.




Stade des Martyrs…Où sont les apôtres véritables disciples de Jésus-Christ ? (Belhar Mbuyi)

“Or, un jeune homme nommé Eutychus, qui était assis sur la fenêtre, s’endormit profondément pendant le long discours de Paul; entraîné par le sommeil, il tomba du troisième étage en bas, et il fut relevé mort.

Mais Paul, étant descendu, se pencha sur lui et le prit dans ses bras, en disant: Ne vous troublez pas, car son âme est en lui.

Le jeune homme fut ramené vivant, et ce fut le sujet d’une grande consolation”. Actes des apôtres, 20 : 9-12.

Mais pourquoi les apôtres de chez nous, ils amènent des gens dans un stade, et quand certains meurent de chute et d’étouffement, ils sont incapables de les ressusciter, ils empochent seulement leur butin et s’en vont acheter des vaseline ?