Publication de bulletin de santé de Tshisekedi: Erreur de communication ou devoir de transparence ?

C’est la ville de Kisangani dans la province de la Tshopo qui a été choisie par les autorités de la République démocratique du Congo pour abriter les cérémonies relatives à la commémoration de Genocost. Le choix de cette ville n’est pas un fait de hasard, car c’est là où plusieurs congolais ont été tués à la suite des affrontements en pleine ville des armées ougandaises et rwandaises, toutes venues à la rescousse des mouvements politico- militaires, à savoir le Mouvement de libération du Congo et le Rassemblement congolais pour la démocratie combattaient contre le régime de Laurent Désiré Kabila en l’an 2000 dans la guerre dite de 6 jours.

C’est à ce titre qu’un mémorial a été érigé dans cette ville pour honorer la mémoire des victimes de ces atrocités. Et pour marquer d’une pierre blanche cette cérémonie cette année où la République démocratique du Congo est victime de l’agression rwandaise, le Président de la République avait prévu de faire le déplacement de la ville de Kisangani. Et faisant d’une pierre deux coups, Félix Tshisekedi devrait aussi procéder à l’inauguration de l’aéroport international de Bangoka dont les travaux de la réhabilitation modernisation avaient déjà pris fin.

Malheureusement, c’est à la veille de cette commémoration qu’un communiqué de la cellule de communication de la Présidence de la République a annoncé l’indisponibilité de Félix Tshisekedi de faire le déplacement de Kisangani comme prévu. Et pour cause, son état de santé ne le lui permet pas. «  Le chef de l’Etat séjourne actuellement en Belgique pour un suivi médical préalablement programmé pour soigner une hernie discale qui était jusqu’à son déplacement pris en charge par des équipes médicales à l’hôpital militaire du camp Tshatshi »,  peut-on lire dans ce communiqué de la cellule de communication de la Présidence de la République.

Une première dans l’histoire de la RDC, car jamais la population n’a été mise au courant au moindre détail sur l’état de santé de son Président de la République. De Kasa-Vubu à Joseph Kabila, aucune fois les détails sur la santé du Président de la République n’ont été portés à l’intention de sa population. Toujours dans le même communiqué, il est mentionné que le chef de l’Etat se rendra à Kisangani, après son retour au pays pour inaugurer une série d’ouvrage récemment achevés, notamment l’aéroport de Bangoka, marquant ainsi sa détermination continue pour le développement et le progrès de la RDC.

Il s’agit d’une communication qui est venue couper court aux folles rumeurs devenues persistante sur l’état de santé du Chef de l’Etat. Plusieurs sources annonçaient que Félix Tshisekedi n’est pas au point pour bien exercer ses fonctions et qu’il se trouvait déjà à l’étranger pour des soins appropriés et cela lui demanderait un long moment de repos médical pour se remettre au travail. Et des supputations sont allées dans tous les sens dans l’opinion publique. Le fait que la cellule de communication ait été claire en informant la population congolaise sur non seulement l’état de santé de chef de l’État, mais surtout la nature de sa maladie est à ce jour au centre d’un débat toujours dans l’opinion publique.

Les uns estiment que le service de communication de la présidence a joué à la transparence au lieu de laisser les supputations mensongères aller dans tous les sens au risque d’induire la population en erreur. Voilà pourquoi il était temps d’agir et d’apaiser la population et de balayer d’un revers de la main ces allégations qualifiées de mensongères. Par contre, une autre opinion estime qu’il s’agit là de l’amateurisme dans le chef de la cellule de communication de Président de la République car communiquer au monde les détails sur le bulletin de santé du « Chef » c’est l’exposer au public et à ces détracteurs.

Et surtout que si cela peut avoir un impact sur la suite de son mandat à la tête du pays. Le contexte dans lequel cette communication a été faite est très mal choisi car le pays est en pleine agression rwandaise et celle communication peut prêter le flanc aux agresseurs. Aussi, le chef de l’Etat est à l’aube de son deuxième quinquennat à la tête du pays. De quoi à faire paniquer la population. Dans un sens ou dans un autre, l’état de santé d’un Président de la République, d’un Roi, d’un Empereur etc… a toujours constitué une question hautement sensible et communiquer là-dessus nécessite de tact pour ne pas alerter ou paniquer la population. Surtout il faut tenir compte de l’opportunité, de la nécessité et de son urgence pour se prononcer là-dessus.

 

RSK




Élection du bureau définitif : L’Union sacrée de la nation prend en otage le Sénat 

La chambre haute du Parlement est elle rattrapée par le syndrome de la chambre sœur dans sa quête de l’élection de son bureau définitif ? La question vaut son pesant d’or au regard de la situation qui prévaut au Sénat qui a du mal à épuiser les points inscrits à l’ordre du jour de sa session extraordinaire ouverte depuis le mois de mai dernier. En effet, alors que la phase décisive était déjà amorcée après avoir épuisé les points relatifs à la validation des pouvoirs et l’élaboration et l’adoption de son règlement intérieur déclarée conforme à la Constitution en dépit de certains articles à élaguer ou amender, et voilà le Sénat bloqué au dernier point de son ordre du jour.

Il s’agit de l’élection et l’installation de son bureau définitif. A peine rendu public, le calendrier réaménagé de l’élection du bureau définitif du Sénat vient d’être renvoyé à une date ultérieure. Un communiqué publié le 31 juillet 2024 dans la soirée par le bureau provisoire par le truchement de son Secrétaire-rapporteur Ivan Kazadi a surpris plus d’un. Dans ce communiqué, ce dernier qui rappelle l’article 26 alinéa 4 de règlement intérieur de leur chambre, indique que les candidatures aux différents postes au bureau définitif sont présentées suivant la répartition des postes attribués à chaque famille politique qui compose le Sénat.

Et ayant constaté qu’aucune famille politique ne lui a fait rapport de la répartition des responsabilités suivant le quota des uns et des autres, rapport qui devait lui parvenir 48 heures avant le dépôt des candidatures, le bureau provisoire s’est vu dans l’incapacité d’exécuter son calendrier électoral, quoi que réaménagé. D’où le report sine die de ce scrutin. Toutefois, le bureau provisoire « invite les sénateurs et leurs familles politiques à dégager le consensus autour de la répartition des postes à attribuer à chaque famille politique dans l’urgence pour permettre au processus déjà enclenchée d’aboutir à l’installation du bureau définitif dans un bref délai.

«  A lire le communiqué de bureau provisoire du Sénat, on comprend clairement qu’il s’agit d’un blocage dont l’auteur est l’Union sacrée de la nation. Car du côté de l’opposition, aucun problème ne se pose. Sur les 7 postes du bureau définitif, un seul poste revient à l’opposition, celui de rapporteur adjoint. Et ici, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, regroupement politique majoritaire au Sénat avait déjà jeté son dévolu au sénateur Salomon Kalonda Della pour occuper ce poste quand bien même qu’un autre sénateur Jean-Claude Bande s’est aussi porté candidat à ce poste.

A l’Union sacrée de la nation, les violons sont loin de s’accorder pour son ticket au bureau. L’attitude de l’Udps et ses mosaïques de vouloir occuper 3 postes sur les 6 qui reviennent à l’Union sacrée de la nation est mal perçue par les autres sociétaires. Et surtout que le parti politique d’Augustin Kabuya et ses mosaïques veulent occuper coûte que coûte le perchoir du Sénat. Ce que refusent les ressortissants de l’espace Grand Katanga qui s’en tiennent à la promesse du chef de l’Etat de leur octroyer la présidence du Sénat. Et le candidat idéal pour eux, c’est le sénateur Jean-Michel Sama Lukonde, ancien Premier ministre.

De l’autre côté, les ressortissants du Grand Équateur veulent aussi à tout prix occuper la Présidence du Sénat. Ceci au nom du respect de la géopolitique qui a déjà servi les Swahiliphones avec Vital Kamerhe, les Ne Kongo avec Judith Suminwa, les Luba avec Félix Tshisekedi. Donc c’est le tour des « Ngala » d’occuper ce prestigieux poste du Sénat. Il est donc impérieux que l’Union sacrée de la nation ne continue plus à donner à l’opinion nationale une mauvaise image de vouloir toujours prendre le pays en otage lorsqu’il s’agit de la répartition des postes ou de partage du gâteau. L’intérêt du peuple pour qui ses sociétaires prétendent travailler doit être au dessus des intérêts partisans. N’est ce pas que Félix Tshisekedi a toujours dit : Le salut du peuple, c’est la loi suprême ? La mauvaise expérience vécue à l’Assemblée nationale dans le processus de l’élection et l’installation de son bureau définitif devra être évitée. La session extraordinaire du Sénat a trop duré et il est temps de la clôturer et passer aux choses sérieuses.

RSK




Jacquemain Shabani mobilise pour la célébration du Genocost

En marge de la commémoration de la journée du “Genocost” ce 02 aout, le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, en séjour à Kisangani, chef-lieu de la province de Tshopo, a pris langue avec les conseillers communaux. Ces derniers qui ont profité de l’occasion pour faire un plaidoyer au VPM Shabani sur les problèmes liés à leurs conditions de travail depuis leur élection à cette 3ème législature. Ils ont également fait savoir au patron de la sécurité nationale, le manque de collaboration entre eux, les bourgmestres et l’Assemblée provinciale.

Un dialogue pour régler les conflits interethniques

Les députés provinciaux pour leur part ont évoqué plusieurs problèmes notamment sur le plan sécuritaire qui constituent un frein pour le développement de la province de la Tshopo. Ils ont par la suite formulé une demande sur la tenue d’un dialogue urgent pour régler les problèmes de délimitation des limites avec les provinces voisines, une situation qui doit être parmi les causes des conflits inter ethniques.

Même problème, et souhaits du côté du collectif des administrateurs des territoires de la province cher à Paulin Lendongolia. Ces derniers ont rassuré leur mobilisation tout azimut à la commémoration du Genocost le 02 août prochain.

Jacquemain Shabani qui a pris en compte toutes ces désidératas, promet des solutions graduelles. Il les a invités à la mobilisation pour réussite de la journée du génocide économique.

Rencontre avec les chefs coutumiers

Toujours dans le cadre de ce séjour, les conflits interethniques ont été au centre de l’échange entre le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières et le collectif des chefs coutumiers de la Province de la Tshopo.

Prenant la parole à tour de rôle, les gardiens des terres et de coutumes ont donné des explications claires sur les vraies causes du conflit Mbole et Lengola.

Si pour certains la vente illégale des terres, est à la base de cette guerre interethnique, pour d’autres, c’est le conflit foncier et la délimitation des provinces depuis l’avènement du démembrement qui sont des vraies causes qui opposent ces 2 ethnies voisines.

Ils ont révélé au Vice-Premier Ministre l’existence des 2 administrations parallèles dans certains territoires et chefferies sans oublier l’insécurité du pouvoir ancestral causée par l’influence des politiques.

Pour régler ces problèmes, ces dirigeants des entités coutumières ont sollicité l’implication de l’autorité gestionnaire des affaires coutumières au sein du gouvernement Suminwa, à la convocation d’un dialogue en vue d’une cohabitation pacifique entre les 7 territoires, 18 chefferies et 53 secteurs de la Tshopo.

Le VPM leur a rassuré de l’implication du chef de l’Etat pour la restauration de la paix et de l’instauration de l’autorité de l’Etat dans ce coin de la République Démocratique du Congo.

Le patron de la sécurité les a appelés à une cohabitation de pacifique, en attendant le dialogue.

Bernetel

Makambo




Enfin Bumba dévoile ses dix ministres

Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa a dévoilé, dans un arrêté, les noms des membres de son équipe gouvernementale. Ils sont au total 10 dont une femme. Cette équipe doit encore être investie par l’Assemblée provinciale avant d’entrer officiellement en fonction.

Fin juin, le premier gouvernement Bumba, composé de 10 ministres provinciaux et 10 commissaires généraux, avait été recalé par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur qui tient au respect des textes réglementaires quant à ce.

Ci-dessous, l’intégralité de la liste :

1. Ministre des Finances et Économie : Madame Yvette TEMBO KULEMFUKA

2. Ministre des Infrastructures et Travaux publics: Monsieur Alain TSHILUNGU

3. Ministre de l’intérieur, Sécurité, Justice et Affaires coutumières: Monsieur Thierry TSHITENGA KABUYA

4. Ministre du Plan, Budget, Emploi et Tourisme: Monsieur Jésus-Noël SHEKE WA DOMENE

5. Ministre de l’Environnement, Propreté Publique et Embellissement de la Ville: Monsieur Léon MULUMBA MWANA NSHIYA

6. Ministre des Transports et Mobilité Urbaine: Monsieur Bab AMISSO YOKA

7. Ministre de l’Éducation et Citoyenneté: Monsieur Jeannot CANON LAROSE

8. Ministre de Partenariat Public-Privé, Commerce, Petites et Moyennes Entreprises: Monsieur Fiston LUKWEBO MUSENGO

9. Ministre des Mines, Hydrocarbures et Portefeuille: Monsieur Jackson MPUNGA TSHIMAKINDA

10. Ministre de la Santé, Hygiène et Prévention: Monsieur Patricien GONGO ABAKAZI

Bernetel Makambo




Commémoration du Genecost: La Rdc se souvient de ses morts

La République démocratique du Congo rend hommage, ce vendredi 2 août, aux millions de Congolais victimes d’atrocités liées aux conflits armés. La Première Ministre Judith Suminwa est arrivée cet après-midi à Kisangani dans la Province de la Tshopo pour la commémoration de cette journée nationale du génocide congolais pour des gains économiques (GENOCOST).

La Cheffe du Gouvernement va représenter le Président de la République à la cérémonie officielle qui va se dérouler sur plusieurs sites à Kisangani.

La Première Ministre qui prend toute la mesure du sort des victimes des violences sexuelles et des autres crimes contre la paix et l’humanité, a inscrit dans le programme d’actions de son Gouvernement (PAG) un certain nombre d’actions y relatives. Dans son pilier 2, ce programme prévoit entre autres les actions de consolidation des mécanismes de justice transitionnelle, notamment les poursuites judiciaires contre les auteurs de ces crimes, la mémoire, la réconciliation et la réparation.

Bien au-delà de Kisangani, c’est toute la nation qui est mobilisée pour cette commémoration du GENOCOST. Dans chaque province et dans la diaspora, les Congolais vont rendre hommage à ces millions de concitoyens atrocement tués et massacrés par les armées ougandaises et rwandaises qui se battaient sur le sol congolais.

Le Gouvernement a, d’ailleurs, pris un train de mesures à observer à travers la république, notamment : l’organisation des activités commémoratives dans toutes les provinces, la mise en berne du drapeau congolais du 1er au 2 août, l’observation d’une attitude de deuil ainsi que l’organisation des cultes œcuméniques à travers le pays.

Le Gouvernement congolais s’inscrit implacablement dans le travail de mémoire afin que tous ces morts ne soient jamais oubliés. Cette mémorialisation est considérée comme l’un des leviers de la reconstruction de l’État-nation à travers notamment la fabrique identitaire d’un idéal national et d’une conscience historique.

En effet, depuis plusieurs décennies des pays voisins, dont le Rwanda principalement, sont à l’origine d’importants conflits sur le territoire congolais, au cours desquels des populations civiles, entre autres les femmes et les enfants font systématiquement l’objet de graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme, à travers des massacres et viols à grande échelle, des exécutions sommaires et assassinats ciblés ; le tout dans le silence assourdissant de la communauté internationale.

C’est au regard de l’ampleur de ces crimes, qu’une journée nationale de commémoration du GENOCOST a été instituée par la loi n°22/065 du 26 décembre 2022, en hommage aux victimes et aux personnes qui leur ont rendu secours et assistance. Des victimes que la nation congolaise n’est pas près d’oublier.

Le Quotidien




Une base de la «  Force du Progrès «  neutralisée à Ngaliema 

C’est depuis l’avènement de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) au pouvoir qu’une de ses structures fait parler d’elle. Il s’agit de «  Force du Progrès », cette structure qui regroupe les jeunes de cette formation politique qui sont implantés dans presque tous les quartiers des communes de Kinshasa voire et des villes des autres provinces qui se veut «  le gardien tu temple ». Ils sont visibles dans les parlements debout de ce parti politique où ces jeunes passent leurs journées pour s’échanger les nouvelles du parti et de la marche du pays.

Cependant, leur comportement a plusieurs fois été décrié par plus d’une personne à cause des abus qu’ils commettent. Parfois ils se substituent à l’Etat en dictant leurs lois au vu et au su des forces de l’ordre impuissantes de les empêcher. Ils sont tellement intolérants si bien qu’ils n’acceptent pas les opinions contraires à la gouvernance du pays par le régime Tshisekedi. Au quartier Gramalic à Binza Ozone dans la commune de Ngaliema, la force du progrès fait sa loi au quotidien. « Dès que vous osez critiquer le régime en place, vous êtes interpellé et passer à tabac.

Dans cette base du quartier Gramalic, il y a même un amigo où des personnes qui sont interpellées sont parfois mises au niouf sans aucune forme de procès. Et le tout se passe sous l’œil impuissant d’un sous commissariat de la Police nationale qui se trouve à environs 100 mètre de là. L’opposant Franck Diongo qui habite ce quartier en a payéle prix de ces jeunes combattants de l’UDPS pour avoir critiqué Félix Tshisekedi. Il a été pourchassé jusqu’à son lieu de retranchement dans une église protestante et a été contraint de demander publiquement pardon à Félix Tshisekedi. Les images ont été balancées dans les réseaux sociaux ».

Quand la Police nationale congolaise décide de restaurer l’autorité de l’Etat

Face à toutes les dénonciations faites sur le comportement des membres de la force du Progrès, la Police nationale congolaise s’est vue dans l’obligation d’agir pour restaurer l’autorité de l’État. Ainsi, les évènements malheureux survenus le mercredi dans la commune de la Gombe avec le déguerpissement cavalière dans un immeuble et le raid contre la résidence de l’ancien Président de la République, œuvre de la force du progrès, auront été la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Ainsi, sous le commandement du chef de la police de Kinshasa, une opération a été menée dans la nuit de mercredi à jeudi à la base de la force du progrès située au quartier Gramalic à Binza Ozone dans la commune de Ngaliema. La moisson aura été abondante : 92 personnes interpellées dont 15 femmes, 7 bébés placés sous la protection de la police. Le chef de gang surnommé «  Anti balle »  arrêté, un lot important des machettes et autres armes blanches ainsi qu’un drone saisi.

Ce raid opéré par la Police nationale congolaise a été saluée par la population de ce quartier, victime des bévues de ces jeunes combattants. La police a été invitée à démanteler et à neutraliser toutes les bases de la force du progrès disséminée sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa. Ceci pour permettre à la population de vaquer librement à ses occupations surtout aux abords où sont implantés les quartiers généraux de la force du progrès.

 

RSK




Commémoration du « Génocost » à Kisangani, Muyaya : « Nous ne voulons plus jamais que ce type d’événements se reproduisent en Rdc »

Le Ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement Patrick Muyaya, la Ministre des Droits Humains Chantal Chambu Mwavita et le Directeur général a.i. du Fonds National de Réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) Kevin Ngunga Makiedi, ont co-animé ce jeudi 1er août à la Place de la Mairie à Kisangani dans la province de la Tshopo un briefing presse autour de la deuxième célébration de la Journée nationale du génocide congolais pour des gains économiques, « Génocost » prévue ce vendredi 2 août 2024.

Dans son mot introductif, Chantal Chambu a de prime abord rappelé la valeur de chaque vie humaine qui mérite d’être protégée, évoquant dans la foulée la loi numéro 22/065 du 26 décembre 2022 qui fixe les principes relatifs à la protection et à la réparation des victimes des violences liées aux conflits des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’homme.

Face aux violences et massacres des milliers de congolais, la ministre des Droits humains a appelé à la mobilisation derrière les FARDC.

“Genocost est ce cri de ralliement pour mobiliser tous les congolais à la cause nationale face à toutes les violences, aux massacres, au déplacement des milliers de compatriotes errant çà et là au gré des balles qui crépitent à longueur de journées mais sans ressources, ayant perdu leurs terres sans espoir de les récupérer. Mais c’est avec l’espoir de garder l’assurance, le retour à la paix et à l’intégrité territoriale tant prônée par le Chef de l’État. Nous devons nous mobiliser. Il y a aujourd’hui 12 millions, demain ça pourrait être nous. Nous devons nous mobiliser derrière nos forces armées. Nous devons leur faire confiance pour qu’ils puissent aller de l’avant et avoir la force et le courage de nous défendre comme des vaillants parce qu’elles travaillent jours et nuits et vous savez dans quelles conditions”, a-t-elle dit.

Prenant la parole à son tour, le Directeur général a.i. du Fonds National de Réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité Kevin Ngunga Makiedi a premièrement rappelé les missions du Fonarev, établissement public qui, seulement identifie les victimes, les aide à avoir accès à la justice, mais aussi leur octroie des réparations.

“L’institution d’une journée d’hommages aux victimes est une forme de réparation, parce que ça rentre dans le cadre des mesures de satisfaction. On essaie de réparer la mémoire collective”, a-t-il souligné.

Le Ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement Patrick Muyaya a martelé sur la symbolique d’une commémoration pour combattre les violences.

“Nous voulons toute cette symbolique parce que nous ne voulons plus jamais que ce type d’événements se reproduisent en République démocratique du Congo”, a-t-il dit.

En marge de cette deuxième commémoration ce vendredi 2 août à Kisangani, est prévu un recueillement au cimetière de la guerre de six jours. Ensuite la cérémonie officielle à la Place de la Mairie ponctuée des discours des officiels et des témoignages des victimes.

Le Quotidien




Coopération Sino-Africaine : la ville de Beijing plus que prête à accueillir le sommet du FOCAC 2024

La capitale de la Chine vibre déjà au rythme de la tenue du Forum sur la Coopération Sino-Africaine qui se tiendra du mercredi 4 au vendredi 6 Septembre.

 

Des bandeaux sur lesquels on peut lire “Ensemble pour un avenir meilleur” sont très sur les autoroutes, rues et ruelles de Beijing. Ceci montre l’importance qu’accorde la Chine à sa coopération avec l’Afrique.

 

De nombreux Chefs d’États Africains et des membres des gouvernements nationaux continuent d’arriver à Beijing afin de prendre part active à ces assises qui revêtent une importance particulière pour le développement du continent noir.

 

Le président de la République démocratique du Congo qui séjourne déjà à Béijing depuis le dimanche 01 Septembre, a été reçu ce lundi par son homologue Xi Jinping. Félix Tshisekedi conduit une forte délégation composée des ministres et chefs d’entreprises qui vont profiter de cette opportunité afin de multiplier les contacts avec les consortiums Chinois pour ensuite les inviter à investir en RDC.

 

Signalons que le Forum sur la coopération sino-africaine, FOCAC 2024 va se tenir sous le thème :”Unir nos forces pour faire progresser la modernisation et construire une communauté de destin sino-africaine de haut niveau”.

 

Ce sommet propose des conférences visant à mener des consultations sur un pied d’égalité, à approfondir la connaissance mutuelle, à élargir les domaines de coopération, à renforcer l’amitié et à promouvoir la collaboration.

 

Cette 9è édition édition sera co-présidée par le président Chinois Xi Jinping et le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.

 

Derick Katola, depuis Beijing capi

tale de la Chine

 

 

 

 

 




Julien Paluku promet de proposer la réforme du système SYDONIA

Pour bien lutter contre la fausse dénomination et la sous-évaluation des marchandises qui constituent un grand manque à gagner à l’Etat et à l’Office Congolais de Contrôle (OCC), le ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya va proposer au Gouvernement la réforme du système SYDONIA en le rendant indépendant et l’intégration de l’OCC dans l’évaluation des marchandises.

C’est l’essentiel de la réunion technique sur l’état de lieu de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) présidée ce mercredi à Kinshasa par le ministre du Commerce Extérieur ; réunion à laquelle ont pris part la Directeur général et les Directeurs Provinciaux de cet établissement public qui ont la mission de contrôler la qualité, la quantité et la conformité des marchandises qui sortent et entrent en République Démocratique du Congo.

C’était l’occasion pour Julien Paluku Kahongya d’appeler le comité de gestion, les Directeurs Provinciaux et les agents d’être performants pour maximiser la production de l’OCC, mais aussi de peaufiner des stratégies pour que l’OCC puisse se lancer dans la construction des laboratoires ultra-modernes certifiés, objectif promouvoir la compétitivité des produits congolais sur le marché international.

Également le social des agents a été évoqué au cours cette rencontre.




Affaire Mobondo: Laurent Batumona victime d’une cabale de la part de ses détracteurs

Une vidéo virale sur les réseaux sociaux accuse injustement Laurent Batumona, autorité morale du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), d’être impliqué dans l’affaire Mobondo dans le territoire de Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe. Cependant, il est important de noter que Laurent Batumona et son parti politique, le MSC, sont alliés à l’UDPS et proches du Président Félix Antoine Tshisekedi depuis plusieurs années. Malgré cela, des officines politiciennes mal intentionnées cherchent à ternir la réputation de ce valeureux Congolais en propageant des allégations mensongères et diffamatoires.

Laurent Batumona réaffirme son soutien indéfectible au Président de la République, Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi. De plus, il convient de souligner que Laurent Batumona exploite paisiblement sa ferme située au plateau de Bateke à Dumi, au village Talangayi, depuis 1983. Cette ferme, située à l’entrée de la localité de Dumi, à 20 km de la nationale n°1 en direction de l’ex-espace Grand Bandundu est un lieu où il cultive des arachides, du manioc et de la patate douce. Il y élève également du bétail (250 bovins, des chèvres et des porcs) et pratique la pisciculture. De plus, il a érigé un lac artificiel et un centre hospitalier.

Il est essentiel de mettre en lumière ces faits pour rétablir la vérité et protéger la réputation d’un homme engagé pour la paix et le développement de la République.

Didier Mbongomingi