RDC: Jean-Pierre Tshimanga n’a jamais créé aucune structure concurrente à l’ONPA (mise au point)

La direction générale de l’Office national de pêche et aquaculture ONPA dément formellement l’information selon laquelle l’actuel ministre de pêche et élevage aurait créé une structure parallèle au sein de son ministère dénommée “service national de développement de la pêche et aquaculture” SENADEPA.

Ce démenti a été fait par par le directeur général de l’ONPA, Épicure Bohi.

Selon lui, Jean-Pierre Tshimanga Buana ne s’est jamais opposé à l’ordonnance présidentielle portant création de l’Office national de pêche et aquaculture en mettant en place une structure parallèle.

À en croire Bohi Épicure, toutes les allégations distillées sur les réseaux sociaux ne visent qu’à discréditer le ministre et à entraver les efforts qu’il a entrepris depuis son arrivée à la tête de ce ministère stratégique.

Il explique que le Service National de Développement de la pêche et aquaculture (SENADEPA), créé par le ministre Paluku Kisaka Yereyere à travers son arrêté ministériel de 2018 n’est pas l’œuvre du ministre actuel comme cela se raconte sur la toile par ce qu’il qualifie de “mauvaises langues”.

«En guise de réponse aux déclarations contenues dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le Service national de pêche et aquaculture (SENADEPA) n’est pas une œuvre de l’actuel ministre de Pêche et élevage, Jean-Pierre Tshimanga Buana. Ce service existe depuis plus de 6 ans, et l’Office national de pêche et aquaculture (ONPA) existe également depuis deux ans tandis que l’actuel ministre n’est là qu’à peine un mois et trois semaines. Contrairement à tout ce qui se dit, c’est depuis l’avènement de son excellence Jean-Pierre Tshimanga Buana à la tête du ministère de pêche et élevage que l’ONPA, qui est un établissement public de ce ministère est mis au cœur des débats. L’actuel ministre collabore avec le Conseil d’administration et le Comité de gestion de l’ONPA et sollicite l’implication de ses collègues du Budget et de l’Urbanisme pour obtenir des moyens nécessaires pour le fonctionnement de l’ONPA et un Bureau pour l’abriter », a déclaré le DG de l’ONPA.

Le directeur général de l’ONPA martèle sur le fait que l’actuel ministre de pêche et élevage Jean-Pierre Tshimanga Buana est une bénédiction pour l’Office national de pêche et aquaculture car, pour le peu de temps à la tête du ministère de pêche et élevage, il a mené déjà des efforts comme responsable du secteur pour mettre fin à la problématique de confusion des tâches entre l’Office national de pêche et aquaculture ONPA et le service national de développement de pêche et aquaculture (SENADEPA).

Face à ce que d’aucuns qualifient de machination, le cabinet du ministre de Pêche et élevage met en garde l’auteur de la vidéo distillée sur les réseaux sociaux et l’invite à la retirer faute de quoi il se réserve de recourir à toutes les voies légales.

Loup solitaire




Nord-Kivu: Reprise des combats entre les M23-RDF et les Wazalendo à Nyamilimadans le Rutshuru

Les combats ont repris ce dimanche 4 août dans la matinée entre les rebelles du M23 et les membres du groupe d’autodéfense pour la patrie, les Wazalendo, dans l’agglomération de Nyamilima, dans le territoire de Rutshuru.

Déjà le samedi 03 août, la coalition M23-RDF-AFC prend le controle de plusieurs villages dans le territoire de Rutshuru sans affrontements.

 

Parmi ces villages, figurent notamment Ngwenda, Nyabanira, Kasave, Kiseguro, Katwiguru et Kisharo, situés entre 15 et 30 km de la cité de Kiwanja, sur la route Kiwanja-Ishasha.

 

L’occupation de ces villages se réalise pendant que les FARDC observent encore la trêve humanitaire décrétée par les États Unis.

 

Loup solitaire




Sénat : L’élection du bureau définitif aura finalement lieu le samedi 10 août prochain 

Le bureau provisoire du Sénat a publié le calendrier réaménagé de l’élection du bureau définitif de la chambre haute du parlement Congolais.

Dans un communiqué publié le samedi 03 août, le secrétaire rapporteur du Senat renseigne que l’élection et l’installation du nouveau bureau aura lieu le samedi 10 août prochain.

 

Ceci fait suite à la réunion d’harmonisation pour la répartition des postes qui avait eu lieu samedi entre la majorité et l’opposition.

 

Ainsi, le dépôt des candidatures est prévu du lundi 5 au mardi 6 aout alors que l’examen des candidatures et la publication de la liste provisoire des candidats sont programmés pour le mercredi 7 août.

 

La publication définitive des listes des candidats est fixée au jeudi 8 août tandis quea campagne électorale interviendra le vendredi 9 août.

 

Loup solitaire




RPDC-FR: l’échange de Messages Moscou-Pyongyang

KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC située au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité et sa vie mais aussi la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

vient de recevoir un Message de consolation de la part de Vladimir Vladimirovitch POUTINE, Président de la Fédération de Russie (FR) relatif aux graves dégâts causés par l’inondation et la pluie torrentielle (25.000 m3/s ou plus de 500 mm/j, NDLR) dans plusieurs régions de la RPDC.

Le Message de Moscou a été transmis, ce 3 août au soir, au Ministère des Affaires Etrangères de la RPDC par le biais de l’Ambassade de la FR à Pyongyang (Capitale de la RPDC et source de la Civilisation Taedong-gang de 5.000 ans avec son 1er Etat Co-Joson ou Corée antique, NDLR) pour être, immédiatement, rapporté à la Direction Suprême de la RPDC. A propos de l’apparition des dégâts de l’inondation dans la région Nord-Ouest de la RPDC, V.V. POUTINE a exprimé:

  • sa consolation sincère et son soutien à KIM JONG UN et au Peuple de la RPDC
  • sa volonté d’offrir, au plus tôt, une assistance humanitariste pour la réparation des dégâts.

KIM JONG UN en a témoigné sa profonde reconnaissance à V.V. POUTINE et à son Gouvernement, au nom du Gouvernement de la RPDC, du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR) et du Peuple de la RPDC, ainsi qu’en son nom propre. Exprimant sa gratitude, il a fait remarquer:

  • Je peux ressentir, suffisamment, un sentiment particulier de mon ami authentique dans la pire situation. Je reçois, de tout mon cœur, les consolations sincères des plus chers amis. Actuellement, notre Etat a pris les mesures (la direction de KIM JONG UN sur place 28/07-02/08/2024, NDLR) nécessaires pour dissiper, rapidement, les dégâts de l’inondation. Les travaux de relèvement s’effectueront suivant le plan déjà établi (la Décision du Bureau Politique -BP- du 8ème Comité Central du PTC «Pour réparer, au plus tôt, les dégâts dus à l’inondation dans les Provinces Nord-Phyongan et Jagang» adoptée dans la 22ème session 29-30/07/2024 élargie extraordinaire du BP sur le terrain, NDLR). En cas de l’aide inévitable, nous demanderons une aide à nos amis les plus sincères, à Moscou.
  • Notre Peuple doit être fort ému et encouragé du Message de consolation du Président V.V. POUTINE en éprouvant qu’il a un ami on ne peut plus intime à ses côtés: j’en témoigne, une fois de plus, ma profonde reconnaissance au nom du Gouvernement et du Peuple de la RPDC.




Algérie: le régime autorise un sit-in de solidarité avec le Polisario, mais interdit toute manifestation de soutien à la Palestine

Au lendemain de la mort du chef politique du Hamas, tué mercredi dernier à Téhéran, le régime d’Alger s’est retrouvé en état de panique maximale, craignant des manifestations spontanées en soutien à la Palestine, bien que celles-ci sont strictement interdites par une junte qui s’autoproclame héraut de la cause palestinienne. Comble du mépris pour les sentiments des Algériens, dont les regards sont rivés sur Gaza, le régime d’Alger a rameuté, le jeudi 1er août, quelques dizaines de personnes pour simuler un sit-in de solidarité avec les séparatistes du Polisario, suite à la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France.

Certains médias relevant directement du régime algérien ont fait état de la tenue, le jeudi 1er août, d’un sit-in devant l’«ambassade» du Polisario à Alger. On apprend ainsi que «des organisations et associations de la société civile ont organisé, jeudi, un sit-in de solidarité avec le peuple sahraoui… en protestation contre le soutien de la France au plan d’autonomie marocain comme seule base de règlement du conflit du Sahara» dans le cadre de la souveraineté marocaine.

Bien évidemment, c’est l’anonymat total qui a entouré l’identité desdites «organisations et associations de la société civile». Pas le moindre nom de l’une ces entités, ni de leurs dirigeants ou membres venus protester contre la décision du gouvernement français auprès du soi-disant représentant du Polisario à Alger. L’ambassade de France à Alger et ses nombreuses dépendances disséminées à travers la capitale algérienne ont donc été épargnées de ce brouhaha futile, destiné non pas à rabrouer le gouvernement français, mais seulement à la consommation locale.

En effet, l’on se demande pourquoi le régime algérien a toujours refusé d’autoriser des marches ou des rassemblements de soutien à la Palestine, au moment où il organise lui-même un sit-in de solidarité avec le Polisario. D’autant que depuis 2007, et la présentation du plan marocain d’autonomie, les soutiens à cette initiative n’ont cessé de se multiplier, et jamais un sit-in de protestation n’a été organisé à Alger avant celui de jeudi dernier.

Pour ne citer que les plus retentissants et récents soutiens à la marocanité du Sahara, pourquoi un tel sit-in n’a pas été organisé après la décision américaine de décembre 2020, ou celle de l’Espagne en 2022? Pourquoi maintenant?

Simplement parce que le régime algérien sait très bien que ce qu’il appelle «la cause sahraouie» n’intéresse pas les Algériens, en dépit d’une propagande forcenée et d’un formatage quotidien, alors que la cause palestinienne attire spontanément la foule. Or, c’est cette foule que craint le régime, la soupçonnant de vouloir réveiller le Hirak.

L’autorisation de ce sit-in en faveur du Polisario et l’interdiction de manifestations pour la Palestine montrent de façon claire l’échec du régime à établir un parallèle entre la «cause sahraouie», qui reste sa principale préoccupation, et la Palestine, qu’il utilise comme propagande pour légitimer son pouvoir plus que jamais contesté par les Algériens.

Ce qui est certain, c’est que les «organisations de la société civile algérienne» qui ont tenu un sit-in de soutien au Polisario n’ont pas eu besoin d’autorisation pour ce faire, mais ont été enrôlées pour servir de figurantes dans une théâtralisation visant à diaboliser la France, accusée à l’occasion de «tentatives de porter atteinte à la stabilité de la région».

Or, face à ce nouveau coup de Jarnac que vient de lui asséner la France, à la suite de sa décision historique de reconnaître la marocanité du Sahara, le régime algérien a réagi en dilapidant le peu de crédit diplomatique qui lui restait encore.

Pour la quatrième fois depuis 2020, il commet la même bêtise diplomatique en rappelant son ambassadeur en France, alors qu’il sait parfaitement que cette «sanction» a toujours été improductive et n’a jamais fait revenir Paris sur les décisions et prises de positons qui fâchent à Alger. Qu’il s’agisse de la fiction diffusée par Arte en mai 2020 sur les crimes et la corruption des généraux algériens, des propos d’Emmanuel Macron en octobre 2021 sur l’inexistence d’une nation algérienne, de l’exfiltration vers la France de la journaliste franco-algérienne Amira Bouraoui, ou de la reconnaissance ce 30 juillet de la marocanité du Sahara, le régime d’Alger a toujours fini par faire revenir son ambassadeur à Paris sans la moindre contrepartie. À part sa propre humiliation.

Par Mohammed Ould Boah




CULTE DOMINICAL AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH /DIMANCHE 4 AOUT 2024




Julien Paluku déterminé à doter l’OCC de 6 laboratoires ultramodernes certifiés    

Dans deux ans, l’Office Congolais de Contrôle (OCC) doit se doter de 6 laboratoires ultramodernes certifiés. Et ce, dans l’objectif de promouvoir la compétitivité des produits congolais sur le marché international, annonce faite ce vendredi à Kinshasa par le ministre du Commerce Extérieur après avoir visité les laboratoires de microbiologie, des produits agroalimentaires, des produits agricoles, des produits pharmaceutiques et chimiques installés dans la capitale congolaise.

Julien Paluku Kahongya avec à ses côtés le Directeur général a eu droit aux explications techniques et a salué la rigueur des techniciens de l’OCC pour faire respecter la qualité, la quantité et la conformité des produits qui sortent et entrent en République Démocratique du Congo.

« J’ai fait une visite ce matin, d’abord pour prendre contact avec l’OCC qui est un organisme très important pour la République, parce que comme vous le savez, le ministère du Commerce extérieur a comme attribution le contrôle de la qualité, de la quantité, de la conformité aux normes de tout ce qui entre, comme de tout ce qui sort. On ne peut pas le faire sans visiter le laboratoire qui assure ce travail. Voilà pourquoi j’ai commencé par la Direction générale pour finir par ce laboratoire », a indiqué Julien Paluku à l’issue de cette visite.

Et d’ajouter, je suis heureux qu’il y a des spécialistes dans le laboratoire et que l’un de nos laboratoires est déjà affecté sur le plan international. Ils m’ont rappelé qu’il y a deux exigences importantes auxquelles ils sont soumis. Il s’agit de l’impartialité et de la confidentialité. Nous avons convenu de multiplier le nombre des laboratoires pour nous rassurer que tous les produits qui sortent ici respectent les normes internationales. Il y a l’œil de l’Etat pour nous rassurer que les produits que nous consommons ou que nous exportons ne sont pas impropres à la consommation.

Peu avant, le ministre s’est rendu à la Direction générale où il a échangé avec le Directeur général de l’OCC, Étienne Tshimanga Mutombo entouré de ses Directeurs, et cela, avant de s’entretenir avec tous les agents très mobilisés pour l’écouter.

Au menu de ces rencontres, l’encouragement des agents et cadres pour le travail abattu, l’augmentation de la production de l’OCC en maximisant les recettes, le paiement des salaires avant le 25 de chaque mois et la mise en contribution d’un management pour accélérer l’installation des laboratoires ultramodernes certifiés à travers le pays mais aussi la problématique des retraités tout insistant que les biens de l’Etat ne doivent plus être considérés comme des sans maître.




La Première Ministre boucle son séjour Boyomais sur une note d’espoir et de résolution 

La Première ministre Judith Suminwa est rentrée à Kinshasa, vendredi 2 août 2024, dans la soirée, après un séjour à Kisangani. La Cheffe du Gouvernement avait effectué le déplacement du chef-lieu de la Province de la Tshopo afin de représenter le Président de la République aux activités commémoratives du génocide congolais pour des gains économiques (GENOCOST).

1ère étape : Visite du mémoriel des victimes de la guerre de six jours

Au nom du Chef de l’Etat, le numéro un du Gouvernement y a inauguré le site mémoriel aménagé en mémoire des victimes de la guerre de 6 jours à Kisangani. Ce cimetière érigé, dans la commune de Makiso, par le FONAREV comprend trois stèles dédiées aux différentes victimes qu’a connues la ville à la suite des affrontements entre les armées rwandaise et ougandaises, une fosse commune où reposent 8 membres d’une même famille, la famille Otshudi, tous tués au même moment après l’explosion d’une bombe, lors desdits affrontements, ainsi que 93 croix représentant l’année du début de la commission de graves atrocités liées aux conflits et aux crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité sur le sol congolais.

En proie à l’émotion, le visage marqué par les conséquences de la barbarie humaine, la Première Ministre s’est recueillie en ce lieu de mémoire chargé de souvenirs les plus cruels, sous les airs de l’hymne aux morts exécuté par la Garde républicaine. Par la même occasion, au nom du Président de la République et de toute la Nation, elle a rendu un hommage mérité à tous ces compatriotes victimes des conflits armés fomentés et menés par les pays voisins sur fond des intérêts économiques.

Au cimetière de 6 jours, la Première Ministre a également pu rencontrer une victime, et c’est la seule rescapée de la famille Otshudi. L’ayant longuement étreinte, la Cheffe du Gouvernement l’a rassurée qu’elles ne seront plus jamais seules.

2ème étape : la cérémonie officielle à la Mairie de Kisangani

A la Mairie de Kisangani, lieu choisi pour la cérémonie officielle du GENOCOST, la patronne l’exécutif national, accompagnée de plusieurs membres du Gouvernement et de plusieurs invités dont les membres de la communauté internationale, a rencontré d’autres victimes qui ont raconté à l’assistance les récits de différents drames qu’ils ont connus à la suite de l’agression rwando-ougandaise. Des enfants qui se sont retrouvés amputés ; des filles mineures violées et utilisées comme esclaves sexuelles ; des familles victimes d’exécutions sommaires. Des récits dont la charge émotionnelle a plongé toute l’assistance dans l’émoi.

Reconnaissance du GENOCOST et création d’un Tribunal pénal international pour la RDC

Après les témoignages des victimes, place aux discours officiels qui se sont transformés en véritables plaidoyers. Successivement le Directeur Général du Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV), Kevin Ngunga, le Coordonnateur de la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes (CIAVAR), François Kakese et la ministre des Droits humains, Chantal Chambu ont mené un plaidoyer en faveur de la reconnaissance du génocide congolais sur le plan international, voire de l’intégration du GENOCOST dans le système éducatif congolais.

Prenant la parole à son tour, la Première ministre Judith Suminwa a lancé un appel pour la création d’un Tribunal pénal international pour la RDC au regard de graves violations du droit humanitaire et des droits de l’homme. Pour le numéro un du Gouvernement, “la réparation ne suffit pas.” Il faut, en plus, mettre effectivement en place les autres mécanismes de justice transitionnelle, tels que prônés par le Président de la République, notamment les poursuites judiciaires et les garanties de non répétition.

Le message d’espoir de la Première ministre

Mais, pour la Première Ministre, le GENOCOST c’est aussi l’occasion de lancer un appel à la solidarité de toute la nation ainsi que d’exprimer la détermination de son Gouvernement à ne rien oublier et surtout à ne rien abandonner. “Nous ne sommes pas des pleurnichards. Il s’agit d’un devoir de mémoire. Nous n’abandonnerons pas. Nous allons continuer à lutter pour la paix pour que notre population puisse à jamais profiter de nos richesses. Et pour cela, soyons tous solidaires. Vive la RDC”, a-t-elle écrit sur un tableau après sa visite du village expo construit pour la circonstance.

3è étape : Visite des services publics provinciaux

Soucieuse des conditions de vie des Boyomais, la Cheffe du Gouvernement a visité quelques services publics de la Province de la Tshopo, après les activités commémoratives du GENOCOST ; et ce en compagnie de quelques députés nationaux et provinciaux, des membres du gouvernement et du Gouverneur de Province. D’abord, elle s’est rendue au barrage hydroélectrique de la Tshopo où une usine de captage d’eau est installée afin de produire l’électricité pour la population de Kisangani et des environs. Cette centrale provinciale ayant une capacité de 19 mégawatts, n’en produit à ce jour que 3. A ce sujet, la Première Ministre a demandé au Ministre des Ressources hydrauliques et au Directeur Général de la Société nationale d’électricité (SNEL) de lui présenter un plan d’actions en vue de trouver rapidement un début de solution, étant donné que les alternatives de financement existent.

Ensuite, la Cheffe du Gouvernement a visité la Direction provinciale de l’Agence congolaise des grands travaux (ACGT). Il y est installé une usine de production des maisons préfabriquées, dont les premières productions remontent à l’année 2018. Mais, depuis plus rien. La Première Ministre a, néanmoins, pu visiter une maison témoin préfabriquée sur place, sur base des panneaux produits à base de sel de polystyrène. Une technologie appelée SCHNELL HOME devant apporter des avantages certains en termes de durabilité des matériaux, facilité et rapidité de construction et à moindre coût. En effet, le coût de construction par la technologie Schnell représente le 1/3 du coût de construction par la méthode traditionnelle (briques, bétons …). Et la durée de construction, environ le 1/5 de temps par rapport à la méthode traditionnelle. Plusieurs autres avantages, selon le Directeur provincial de l’ACGT, Patrick Luyeye, sont la garantie de sécurité, le risque d’incendie amoindri, pas de risque sismique ni de fissures. Ce dernier en a profité pour faire un plaidoyer en direction du numéro un du Gouvernement afin qu’une solution en termes de partenariat public-privé (PPP) soit trouvée. La Première Ministre a promis d’examiner rapidement la situation, étant donné que le Ministre des Infrastructures et Travaux publics avait déjà proposé un plan dans le même sens.

Il faut rappeler que les questions relatives à l’accès aux services sociaux de base constituent l’un des engagements majeurs compris dans le discours d’investiture du Président de la République, prononcé le 20 janvier, et qui forment le contrat qu’il a conclu avec le peuple congolais pour son second mandat. La Première Ministre en a fait le 4ème pilier du Programme d’actions de son Gouvernement (PAG 2024-2028) où sont prévues des actions pour relever les défis relatifs à l’électricité et au logement entre autres.

A la fin de son séjour à Kisangani, la Cheffe du Gouvernement est revenue sur la question du GENOCOST pour affirmer que son Gouvernement va se battre pour qu’on ne connaisse plus des crimes graves contre les populations congolaises de la part des pays étrangers, y compris entre les communautés.

Notons qu’au-delà de Kisangani, les activités commémoratives du GENOCOST se sont déroulées simultanément dans plusieurs autres parties du pays avec la participation des autres membres du Gouvernement dépêchés pour la circonstance.




Paris 2024 : L’Égypte en demi-finale

C’est historique ! Quelques heures après le Maroc, l’Egypte s’est également qualifiée pour la demi-finale du Tournoi Olympique de Football masculin, Paris 2024, aux dépens du Paraguay.

Le temps réglementaire n’a pas suffi pour départager les deux équipes. Menés 1-0 à vingt minutes grâce à une réalisation du capitaine de l’Albirroja Diego Gómez, les Pharaons ont trouvé les ressources pour réagir et égaliser à la 88e minute sur une tête aux six mètres de l’inévitable Ibrahim Adel, le meilleur joueur de la Coupe d’Afrique des Nations U-23 CAF TotalEnergies 2023.

Après la prolongation, les deux équipes se sont livrées dans une séance de tirs au but fatidique.t. À cet exercice, les hommes de Rogério Micale n’ont laissé aucune chance aux Sud-Américains.

L’Égypte rencontrera la France, lundi en demi-finale.




Paris 2024 : Le Maroc dans le dernier carré

Les Lions de l’Atlas se rapprochent d’une médaille olympique. Ce vendredi, au Parc des Princes, les coéquipiers d’Achraf Hakimi ont étrillé les États-Unis 4-0 en quart de finale du Tournoi Olympique de Football masculin.

Cette victoire ouvre la voie à une demi-finale alléchante pour le Maroc contre l’Espagne à Marseille.

Dès le coup d’envoi, les Marocains dominent les débats. À l’assaut, les Marocains siègent dans le camp américain et poussent leurs adversaires à commettre des erreurs à l’image de cette faute dans la surface qui offre un penalty aux Lion de l’Atlas.

Soufiane Rahimi se présente et ne tremble pas. L’attaquant d’Al Ain marque son cinquième but dans le tournoi et occupe désormais la tête des meilleurs buteurs.

Les Marocains font le jeu. L’aisance du trio maghrébin au milieu de terrain déroute les Américains. Abde Ezzalzouli, et Amir Richardson se créent de nombreuses occasions, mais c’est Ilias Akhomach qui trouve la mire.

Sept minutes plus tard, Achraf Hakimi, dans son jardin du Parc des Princes s’illustre en réalisant une sublime percée individuelle avant de trouver la lucarne depuis l’extérieur de la surface.

À l’approche de la fin du match, le Maroc continue de presser et ses efforts sont récompensés par un second penalty dans les arrêts de jeu.

El Mehdi Maouhoub s’est chargé de transformer le penalty, mettant ainsi un point final à une soirée mémorable pour le football marocain. 4-0 score finale. Les Marocains redescenderont dans l’arène lundi à Marseille face à l

’Espagne.