Nord-Kivu : 5000 dollars emportés dans une scène de braquage dans la ville de Beni ce dimanche.

5 mille dollars américains, c’est la somme emportée ce dimanche 4 août 2024 dans un shop au cours d’une scène de braquage opérée au quartier Mabolio, en pleine ville de Beni au Nord-Kivu.

Les braqueurs déterminés à réussir le coup, sont descendus sur le lieu tirant plusieurs balles en l’air pour donner de la panique et la peur aux personnes qui s’y trouvaient àfin d’avoir l’accès libre dans cette maison commerciale et récupérer le butin avec toute facilité.

 

Adolphe Bonyoma, le responsable de ce shop, explique qu’aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée. Un autre importante somme en francs congolais non comptabilisée a été aussi volé par des assaillants.

 

« C’est autour de 16 heures passée que cet incident a eu lieu . Deux hommes appartenant aux braqueurs ont déjà arrêtés et celui qui porte le sac d’argent est toujours en cavale. La population a réussie a mettre la main sur les malfrats qui ont été récupérés par les forces de l’ordre . Plus de 10 balles ont été tirées par ces hommes non autrement identifié jusque là un agent a été touché à la main, il est pris en charge dans une structure de la place pour des soins appropriés », explique Adolphe Bonyoma.

 

Arrivée sur place, la police nationale congolaise a débuté avec les enquêtes pour retrouver les membres de cette bande toujours introuvables et récupérer si possible la bagatelle somme d’argent emportée.

 

Osk




Nord-Kivu : un journaliste assassiné par les inconnus dans la ville de Butembo 

Ghislain Kasonia, journaliste à la radio Upendo Kivu Butembo a été assassiné par balles au quartier Congo Ya sika dans la commune vulamba en ville de Butembo, dans la province du Nord-Kivu.

Selon les premières informations , le fait a eu lieu dans la nuit du samedi au dimanche 04 août 2024 alors qu’il revenait de son lieu du service.

Cette nouvelle est certifiée par le député provincial Bienvenu Lutsumbi, ancien directeur de cette radio qui précise que le corps du journaliste Ghislain Kasonia a été retrouvé le matin du dimanche au Stade Moris à Furu.

 

Cet élu condamne cette perte et exige des enquêtes sérieuses afin que la lumière soit faite.

 

Face à cette situation qui prend d’ampleur du jour le jour, et au regard des instruments juridiques qui consacrent la sacralité de la vie humaine, la société civile forces vives noyau de la commune Vulamba, appelle l’autorité Urbaine, en tant que président du conseil de sécurité, à s’impliquer non seulement pour la restauration de l’autorité de l’État dans cette municipalité mais également pour la protection des citoyens qui sont ses administrés.

 

Pour rappel, en date du 03 août 2024 soit 3 jours avant, Marie- Jeanne KATSUVA SIRYASI âgée de 75 ans, habitant en cellule Kikwangwa, au quartier Congo ya Sika fut assassinée par étranglement. Les auteurs de cet acte criminel et répréhensible par la loi congolaise, restent jusqu’alors non identifiés.

 

 

Alain Wayire/Beni




Kasaï Oriental : Deux militaires FARDC tués par leur collègue à l’aéroport de Mbuji-Mayi

Deux militaires FARDC ont été tués par leur collègue ce lundi matin à l’aéroport de Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï Oriental, apprend-t-on de l’Agence Congolaise de presse.

 

Ces hommes en uniforme proviennent de Likasi au Haut-Katanga, d’où ils avaient convoyé une cargaison d’explosifs vers Mbuji-Mayi.

 

La cause de ce double meurtre n’est pas connu, a déclaré Romain Tshinyama Kabongo, commandant de l’aéroport de Mbuji-Mayi et directeur provincial de la RVA au Kasaï Oriental.

 

L’auteur présumé de cet acte a été maîtrisé par des militaires envoyés en renfort alors qu’il tentait de s’enfuir.

 

“Le fugitif retrouvé, a refusé d’optempérer aux ordres des officiers de la 21ème région militaire pour lâcher son arme, se montrant toujours prêt à tirer. Ainsi, il a été abattu lui aussi», a rapporté un officier sur place.

 

Loup solitaire




Du Concret et du réel

Peu avant de s’envoler pour la Belgique poursuivre ses soins médicaux, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a enjoint, vendredi 26 juillet lors de la réunion du Conseil des ministres, tenue à la Cite de l’Union africaine, à Kinshasa, sa flotte gouvernementale à redynamiser les services des inspecteurs économiques pour faire face à la hausse de prix des biens sur le marché. Où il est observé une surchauffe qui met en péril le panier de la ménagère déjà en fonte.

 

Dans son prêche, le Number One congolais sous-entendait qu’une fois ses instructions observées, ces agents économiques devront identifier et traquer tous les délinquants et froufrous affameurs du peuple congolais qui manipulent à leur guise et s’amusent à surchauffer les prix des denrées alimentaires sur le marché.Ne voulant pas faire de moitié et en vue de s’assurer de l’application stricte de ladite instruction, Félix Tshisekedi a instruit le Vice-Premier ministre et Ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, de se charger de l’exécution et de l’effectivité de ces mesures.

 

Donner des instructions, certes bien et beau. Le Vice-Premier Ministre Mukoko Samba peut bien faire exécuter cette instruction du Président de la République, c’est bien beau aussi. Mais tant que des inspecteurs auront à se détourner de la mission leur confié, le panier de la ménagère ne fera que se vider et se fondre davantage ; tous les ingrédients étant déjà réunis pour voir le panier de la ménagère pressé comme un citron chaque jour qui passe avec la hausse vertigineuse des prix ; accompagnée de tous les corolaires funestes.

 

En effet, il est de notoriété publique que souvent, lorsqu’il s’agit d’une mission de contrôle et de vérification des prix auprès des opérateurs économiques et autres marchands de biens et services, certains inspecteurs n’hésitent pas à se faire graisser les pattes et à monter les enchères inouïes en vue de ramener des conclusions tronquées et fantaisistes auprès de leur autorité de tutelle. Pourtant, en édictant cette mesure à travers son représentant chargé de l’Economie, Mukoko Samba, l’autorité du pays aura édicté des mesures concrètes qui visent à endiguer la hausse de prix sur le marché et juguler la crise qui affecte le pouvoir d’achats des nombreuses familles.

 

Pour parer à toute éventualité et mettre fin aux tares décriées, malheureusement orchestrées par certains agents instruits de descendre sur terrain, Mukoko Samba devrait d’abord s’armer de courage et d’audace pour dire droit dans les yeux à ces inspecteurs, qu’ils se doivent de maîtriser ce dont ils sont instruits. Il s’agit notamment de faire le suivi de la conformité et de la cohérence des renseignements économiques fournis par les opérateurs économiques, à travers les états financiers. Cela conformément aux textes légaux et réglementaires en matière économique, commerciale et industrielle. Pas plus !

 

Car, nulle part, il est prévu que ce service s’apparente aux crocodiles et caïmans chargés de collecter des prébendes pour, au final, clochardiser les mamans, nos mamans et autres acheteurs qui font des va et vient au marché ou dans différents lieux d’approvisionnement des biens de consommation de première nécessité et de services.

 

Ainsi instruit par Félix Tshisekedi, la population, pluspréoccupée, par son vécu quotidien, ne veut vivre que du concert. Du vrai. Du réel. Du frais et du juste. Pas des longs, d’interminables français et promesses qui n’auront comme effets que l’appauvrir davantage et enrichir certains vampires économiques.

 

Nous sommes donc à ce stade-là.

 

Willy K.




L’UNICEF plaide pour le renforcement du suivi de l’application des mesures légales adoptées pour protéger l’allaitement maternel

Intervenant le mardi lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) sur le thème : «  L’allaitement maternel et premiers aliments : Pour une bonne nutrition  des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre »,  le conseiller régional en nutrition au bureau du Fonds Nations unies pour l’Enfance (UNICEF), a plaidé pour  le renforcement du suivi de l’application des mesures légales adoptées pour protéger l’allaitement maternel.

Selon le Docteur Siméon Nanama, l’Afrique de l’Ouest et du Centre enregistre un taux d’allaitement exclusif de 37% bien en deçà de la moyenne mondiale qui est de 50%. Ceci doit interpeller les Etats de la région à relever ce défi, parce que le lait maternel est unique. « L’OMS recommande que dans son alimentation, un enfant doit avoir au moins cinq groupes d’aliments sur les huit qui existent. Et dans notre région, il n’y a que 18 % des enfants de moins de quatre mois qui ont accès à ces groupes d’aliments. Les 34 % ont accès à seulement deux groupes d’aliments : le lait maternel et les bouillies de céréales. On a 40% dont l’alimentation est composée de trois groupes d’aliments auxquels il manque soit un ou deux groupes pour atteindre les cinq recommandés. Le lait maternel est le premier et meilleur aliment pour le nourrisson mais bien plus encore, il est le premier vaccin. Il rend l’enfant plus fort. Le lait maternel est aussi amour et réconfort, car il fournit une alimentation idéale, favorise un développement cognitif et physique optimal et réduit le risque de maladies mortelles comme la diarrhée et les infections respiratoires du nourrisson pendant les six premiers mois », a indiqué le Conseiller en nutrition au bureau régional du Fonds Nations unies pour l’Enfance (UNICEF).
Pour une meilleure santé du nourrisson, il estime qu’il est important d’apprendre aux mamans des gestes basiques tels que comment tenir la tête du nouveau-né pour allaiter, pourquoi allaiter exclusivement au sein jusqu’à six mois, comment introduire la nourriture de façon progressive et diversifiée avec des produits locaux, sains et abordables jusqu’aux deux ans des enfants, à se départir des fausses informations sur les réseaux sociaux qui remettent en cause la qualité du lait maternel…
Poursuivant son intervention, le Docteur Siméon Nanama, a appelé les Gouvernements africains à appliquer leurs propres décisions relatives à  la promesse faite de placer 4% de leur budget à la disposition des programmes de nutrition et de sécurité alimentaire. A l’heure actuelle, cette promesse n’est pas encore réalisée, alors que sa réalisation permettrait d’améliorer les pratiques liées à l’allaitement maternel pour le développement et les chances de survie de l’enfant dans cette région, qui est fragile avec un taux très bas d’enfants allaités exclusivement au lait maternel.
Des actions à capitaliser
Afin de promouvoir l’allaitement maternel dans la région, le bureau régional de l’UNICEF a dit son Conseiller régional, avait initié plusieurs activités dont «  Plus fort avec le lait maternel uniquement » dans le seul but d’accompagner les pays dans la protection de l’allaitement maternel. C’était en 2019.
« C’était une initiative lancée suite à une analyse des données qui a relevé que la plupart des enfants qui ne sont pas exclusivement allaités dans notre région, ne sont pas allaités du fait que les mères donnent de l’eau. Il y a aussi d’autres choses comme le miel, les décoctions (…) le principal problème, c’est l’eau, et que si on arrive à éliminer l’eau dans l’alimentation des enfants de moins de six moins, la plupart des pays de la région pourraient porter le taux d’allaitement exclusive à plus de 50 % qui est la cible établie par l’OMS et progresser vers la cible des ODD », a émis le Docteur Siméon Nanama.
A l’en croire, il y a dix pays seulement qui se sont appropriés de cette campagne et le changement est visible. «  Il y a des changements assez importants, une cadence à la hausse du taux d’allaitement maternel et aussi le nombre de pays qui ont déjà atteint la cible de 50%. Aujourd’hui, nous sommes à dix pays sur les 24 qui sont à un niveau d’allaitement maternel exclusif », s’est-il réjoui.
Cependant, le grand défi reste au niveau pays de capitaliser cette campagne évidemment pour ceux qui s’en sont déjà appropriée. Et pour le reste de se rattraper.
Précisons que le Bureau régional de l’UNICEF regroupe 24 pays qui s’étendent de la République démocratique du Congo à la Mauritanie avec un focus sur les enfants de moins de cinq ans.
Ce webinaire s’est tenu dans le cadre de la célébration de la  « Semaine mondiale de l’allaitement maternel » (SMAM), qui se tient du 1er au 7 août, de chaque année.
Plusieurs professionnels des médias, membres du REMAPSEN ont pris part à cette activité, qui est l’une des principales activités de cette structure des médias consistant à faire parler un spécialiste sur une problématique donnée. Les sujets abordés lors de cette rencontre avec les journalistes ne concernent que la santé et l’environnement, qui les domaines d’interventions du REMAPSEN.
Prince Yassa




Affaire GLM sous la bannière des Forces du Progrès : Une attaque planifiée d’avance 

C’est ce lundi que reprend le procès en flagrance au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe dans l’affaire qui oppose le Ministère public à 65 membres de la structure de base de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, dénommée «  Force du Progrès ». Il est reproché à ces jeunes « combattants de l’UDPS » des actes de vandalisme, de pillage, tentative de déguerpissement à l’immeuble Kamuleta Inter et l’attaque contre la résidence de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, dans la commune de la Gombe à Kinshasa. Ouverte le vendredi dernier à la place des évolués, la première audience était consacrée à l’identification des prévenus.

Seuls 22 des 65 prévenus arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi dernier par la Police nationale sous le commandement du commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, chef de la police, ville de Kinshasa, à leur base située au quartier Gramalic à Binza ozone dans la commune de Ngaliema ont été identifiés à cause de l’insuffisance de la lumière à l’endroit où ce procès se tenait. Parmi les personnes arrêtées figure leur chef de bande, Ngandu wa Ngandu Kennedy alias anti balle. Malgré la demande de la liberté provisoire de ses clients, la Cour a refusé de leur accorder à cause de l’incertitude de leurs adresses. La quasi-totalité des prévenus ont donné l’adresse de leur siège au quartier Gramalic comme étant l’adresse de leurs résidences. Voilà pourquoi, il a été décidé de les maintenir en détention.

Une attaque bien planifiée quelques jours avant

Juste après leur interpellation, les membres de la force du Progrès ont réfuté les allégations selon lesquelles ils ont lancé le raid contre la résidence de couple Kabila. Selon eux, ils étaient de passage en provenance de l’immeuble Kamuleta Inter où seraient logées des personnes soupçonnées d’être de connivence avec les terroristes du M23 et la Police les a dispersés. Et en retour, ils ont réagi à ce qu’ils ont qualifié de la provocation des forces de l’ordre.

Cependant, le Secrétaire général de l’Udps, Augustin Kabuya avait démenti les allégations selon lesquelles ces jeunes combattants étaient membres de son parti politique dans un communiqué publié quelques heures après leur interpellation. Par ailleurs, dans une vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux, le chef de bande Ngandu wa Ngandu alias Anti balles, assis confortablement dans son bureau, avait déjà prévenu l’opinion d’une éventuelle attaque de la résidence de couple Kabila.

Dans cette vidéo de 2 minutes 18 secondes, Anti balles s’adresse aux autorités en ce terme : «  Nous n’avons jamais été d’accord que les militants du PPRD dont certains de leurs membres se rallient chaque jour au M23 et habitent à l’immeuble GLM car si nous souffrons aujourd’hui, c’est à cause de leur chef le Rwandais Kabila. Vous allez apprendre qu’un jour nous les avions délogés de là. Nous avons constaté que Christian Malanga avait recouru à certains d’entre eux pour tenter de renverser le pouvoir au Palais de la nation.

Là où ils sont logés constitue une insécurité pour le chef de l’Etat. Cette base reviendra à la Force du progrès ; je vous préviens déjà. Nous viendrons l’occuper et advienne que pourra même s’il y aura des gens qui vont mourir là. L’opposant n’habite pas le centre ville, l’opposant n’habite pas là où se peaufinent diverses stratégies du pouvoir. Nous n’avons jamais été d’accord de les voir s’y installer en plaçant les effigies de Kabila partout. Nous allons les déloger là bas ».

Aux yeux de l’opinion, il s’agit d’un message qui dit tout sur l’assaut de la semaine passée à la résidence GLM qui n’était pas un fait de hasard mais bien préparé. Il ne restait qu’une occasion se présenta pour l’exécuter.

Les menaces contre le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba

L’arrestation des membres de la Force du progrès de l’Udps a été sévèrement critiquée par certains cadres de ce parti parmi lesquels Me Joël Kitenge, Communicateur du parti et avocat conseil de ceux qui sont arrêtés. Dans une vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux, cet avocat d’un ton menaçant, s’en prend au chef de la Police de Kinshasa. « Nous vous mettons en garde. Ça c’est l’UDPS et je parle en pesant mes mots. Cette vidéo va vous parvenir. Si tu peux prouver qui es- tu, tu peux aussi organiser mon arrestation. Et je doute fort si tu oses le faire tu resteras même pendant deux jours le chef de la police de Kinshasa et je donne ma main à couper pour ça (…). La force du Progrès n’est pas l’UDPS. Quand un chef de la Police s’attaque au symbole de l’UDPS, nous trouvera sur son chemin », a menacé Me Joël Kitenge.

Un autre groupe au sein de l’Udps accuse Augustin Kabuya, l’ex-Première dame Olive Lembe Kabila et le chef de la Police de Kinshasa de vouloir liquider le parti politique à travers la force du Progrès, accusations que rejette l’Asbl Initiative Plus de Mme Olive Lembe Kabila qui séjourne actuellement à Lubumbas

hi.

RSK




Après moults tergiversations: L’élection du Bureau définitif au 9 août

Renvoyée à une date ultérieure faute de compromis entre les familles politiques, l’élection et de l’installation du bureau définitif de Sénat aura finalement lieu en date du 8 août prochain. Ainsi a annoncé le bureau provisoire que préside le doyen d’âge Pascal Kinduelo. C’est le résultat du compromis trouvé le week-end dernier à l’issue d’une réunion convoquée à l’intention des familles politiques en présence à la chambre haute du parlement concernant l’harmonisation des postes au bureau définitif.

Ainsi, les postes de président, premier vice-président, deuxième vice-président, rapporteur questeur et questeur adjoint reviendront à la majorité et l’opposition ne se contentera que du poste de rapporteur adjoint comme il en est le cas à l’Assemblée nationale.

Déjà dès ce lundi 5 août, débute le dépôt des candidatures pour être clôturé le mardi 6 août 2024. Tandis que le vendredi 9 août prochain sera consacrée à la campagne électorale qui consistera à l’audition des messages des candidats en séance plénière.

Cependant, au niveau de l’Union sacrée de la nation, les violons ne sont pas encore pour la désignation de son ticket au bureau définitif de la chambre haute du parlement. Les deux jours consacrés au dépôt des candidatures seront certainement mis à profit pour l’harmonisation des vues au sein de la famille politique qui soutient Félix Tshisekedi.

RSK.




Commémoration de Genocost: J.P Bemba le plus grand absent

La République Démocratique du Congo s’est souvenue le 2 août dernier des ses 12 millions des morts massacrés les 30 dernières années sur son territoire à la suite des conflits armés dans sa partie Est. Ceci à travers «  Le Genocost », entendre par là, Génocide congolaise à des fins économiques.

A cet effet, plusieurs activités ont été organisées dans toutes les provinces sur instruction de la Première ministre Judith Suminwa. La plus grande cérémonie a été organisée dans la ville martyre de Kisangani dans la province de la Tshopo. Le choix de cette ville n’est pas sans raison au regard de son histoire sombre vécue en l’an 2000 où entre le 5 et le 10 juin 2000, deux armées étrangères se sont affrontées en pleine ville. Le bilan de ces affrontements était lourd, environs 1000 morts et 3000 blessés.

C’est à juste titre que plusieurs officiels congolais dont les membres du Gouvernement à la tête desquels se trouvait la Première ministre, Judith Suminwa, représentante personnelle du Chef de l’Etat, ont fait le déplacement de la « ville martyre » non pas seulement pour honorer la mémoire de toutes ces victimes, mais aussi témoigner de leur solidarité envers les rescapés de cette tragédie et tous les crimes commis par les groupes armés nationaux et étrangers sur toute l’étendue du territoire national.

Une façon de dire à toutes ces victimes qu’elles ne sont pas « seules » comme l’indique bien la devise du Fonds national de réparation des victimes des conflits en RDC (Fonarev). Cependant, alors que l’on avait aperçu une fourchette importante des membres presséants du Gouvernement à Kisangani comme à Kinshasa et en province prendre part à cette commémoration, un d’entre eux était invisible partout. Il s’agit de Vice–Premier ministre et ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Jean-Pierre Bemba Gombo.

Même si la raison de son absence n’a pas été portée à la connaissance du public, l’on croit savoir que cela est dû au passé de celui qu’on appelle affectueusement «  Bayi moto » en sa qualité d’ancien chef de guerre et chef d’un ancien mouvement politico-militaire à savoir le Mouvement de Libération du Congo (MLC).

Ainsi, il est difficile de parler des crimes des conflits armés en RDC sans parler de Jean-Pierre Bemba Gombo. L’armée de Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba était très active dans la province de la Grande Orientale si bien que plusieurs exactions contre la population civile notamment les actes de cannibalisme à Bafuasende et le recrutement des enfants civiles étaient mis sur son dos.

Dans la ville de la Tshopo où l’armée ougandaise qui s’était affrontée avec celle du Rwanda en l’an2000, sa présence sur le sol congolais était à l’invitation de l’ALC de Jean-Pierre Bemba dont elle était l’alliée principale alors que le Rwanda soutenait le RCD-KML de Mbusa Nyamuisi. Donc tous ces massacres perpétrés pendant la guerre dite de six jours sont à placer dans l’  «actif » de Jean-Pierre Bemba et son mouvement politico-militaire. Quoi de plus normal que l’homme dont la conscience est chargée soit absent dans une telle commémoration pour ne pas être interpellé en public.

Des critiques de Olivier Kamitatu et Kudura Kasongo

Et l’absence de Jean Pierre Bemba à la commémoration de Genocost n’a pas laissé indifférente certaines personnalités congolaises de l’opposition. D’abord son ancien sociétaire, Olivier Kamitatu devenu l’un des bras droit de Moïse Katumbi s’est moqué de lui dans son compte X. «  Au jeu des devinettes : Il dit chanter l’hymne national, servir une seule patrie, prévenir les tentatives de Genocost : l’absence remarquée de Jean Pierre Bemba à Kisangani deshackets de changer les résultats des élections, mais redoute des rendre à Kisangani pour honorer la mémoire des victimes de guerre de 6 jours. Qui suis-je ? ». Peut-on lire dans le compte de Olivier Kamitatu.

Une façon de rendre la pareille à Jean-Pierre Bemba pour ses attaques verbales contre Moïse Katumbi lors de la campagne électorale pour la présidentielle de 2023. Une autre réaction est venue de Kudura Kasongo, ancien porte-parole de Joseph Kabila. «  Qu’a-t-on fait des criminels dont Jean-Pierre Bemba qui, dans un pays normal, ne pouvait plus occuper une fonction officielle », a écrit Kudura Kasongo dans son compte X. De toutes ces critiques, aucune réaction du parti politique de Jean-Pierre Bemba n’a été enregistrée.

RSK




Impossible d’être à la fois Tshisekediste et pro-Force du Progrès !

Impossible de l’être et saluer les saletés du fameux “Dinosaure” ou se reconnaître dans les menaces de Joël Kitenge à l’endroit du chef de la police provinciale Blaise Kilimbalimba

Des vidéos de «Force du Progrès» comme s’il en pleuvait ! Des menaces à l’égard des acteurs institutionnels et non institutionnels comme s’il en pleuvait également ! Depuis le 31 juillet 2024, «Force du Progrès» est en pleine démonstration de sa force, allant jusqu’à défier l’Autorité établie incarnée par Félix Tshisekedi. Très mauvais signal au regard de l’article 6 de la loi régissant les partis politiques…

Un Léviathan qu’il ne sait plus contrôler

Branche ou pas de l’Udps, «Force du Progrès» devient un danger réel pour le parti présidentiel et sa plateforme (Union sacrée de la nation), tout comme pour le reste de la communauté, notamment les Congolaises et les étrangères résidant au pays.

A l’analyse de ses faits et gestes actuels, rien n’indique dans son chef la moindre connaissance des dispositions légales qui régissent les partis politiques. Il y a pourtant violation délibérée de la Constitution et de la loi régissant les partis politiques.

Pour la Constitution, les 4 premiers alinéas de l’article 6 sont les suivants : «Le pluralisme politique est reconnu en République Démocratique du Congo. Tout Congolais jouissant de ses droits civils et politiques a le droit de créer un parti politique ou de s’affilier à un parti de son choix. Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs. Les partis politiques sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d’unité et de souveraineté nationales».

Pour la Loi n° 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques, l’article 3 dispose : «Les partis politiques se créent, s’organisent et exercent leurs activités librement sur toute l’étendue du territoire national dans le respect de la constitution, des lois et règlements de la République ainsi que de l’ordre public et des bonnes mœurs. Ils sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d’unité et de souveraineté nationales».

L’énoncé de son article 6 est : «Sous peine de dissolution, toute activité à caractère militaire, paramilitaire ou assimilée, sous quelque forme que ce soit, est strictement interdite aux partis politiques».

Or, par ses actes inciviques, «Force du Progrès» tombe sous le coup de l’article 190 de la Constitution selon lequel «Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, paramilitaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée».

Bref, à ce stade, on peut dire de l’Udps qu’il a créé un Léviathan qu’il ne sait plus contrôler.

Comment, du reste, y parviendrait-il lorsqu’Augustin Kabuya, dans son communiqué du 31 juillet dernier en réaction aux incidents qui venait de se produire, a signé en qualité de «président a.i.», fonction qui n’existe pas dans les statuts en vigueur du parti.

Des violences physiques…

Depuis avril 1990, chaque fois que des incidents se produisent au cours des activités engageant l’Udps (manifestations publiques principalement), son leadership brandit rapidement l’argument «non-violence».

On l’a vu le 15 décembre 2023 avec le saccage de la résidence de Franck Diongo et des installations de la paroisse CBCO dans la cité des Anciens Combattants, commune de Ngaliema, aux environs de Gramalic. L’expédition punitive avait été menée par «Force du Progrès» ayant squatté depuis plusieurs années une propriété privée à la hauteur de l’arrêt dit Upeko.

Augustin Kabuya avait surpris l’opinion en niant tout lien entre l’Udps et cette organisation. «Je tiens à préciser que l’UDPS n’a pas cette structure en son sein. Chercher à nous faire porter le chapeau, c’est malhonnête. La force du progrès n’est pas une structure de l’UDPS qui n’entretient pas une milice pour régler les comptes à des adversaires politiques», avait-il déclaré le 17 décembre.

Lors des manifestations de protestation organisées en février 2024 contre les missions diplomatiques et la Monusco, les premiers indices ont impliqué «Force du Progrès». A l’époque VPM en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, l’Udps Peter Kazadi a contredit Augustin Kabuya en déclarant le 14 février 2024 de cette structure : «Elle est bien structurée et a des dirigeants qui l’engagent».

Les incidents du mercredi 31 juillet dernier survenus en période de perturbations au sein du parti présidentiel ont obligé Augustin Kabuya à se dédire.

Cependant, pour son malheur, les éléments de «Force du Progrès» affirment dans les vidéos qu’ils mettent eux-mêmes en ligne être auteurs des actes des violences physiques perpétrés !

…Aux violences verbales

Le problème avec les responsables de l’Udps est généralement de vouloir circonscrire les violences dans l’aspect physique (voies de fait, casse etc.) alors qu’il y a aussi les violences verbales.

Depuis 1990 – année de proclamation de la libéralisation politique que l’Udps considère comme son œuvre – jamais parti politique dans ce pays n’a l’injure et le mépris aussi faciles que celui managé par la famille Tshisekedi.

Au cours de ces 34 dernières années, personne ne sera épargnée.

-Parmi les acteurs politiques : Mobutu, Nguz, Kengo, Iléo, Ngalula, Gizenga, Lihau, Kibassa, Birindwa, Kyungu, Kabila Mzee, Kabila Joseph, Bemba, Kamerhe, Fayulu, Katumbi, Mukwege.

-Parmi les acteurs religieux : J. Diangienda, Etsou, Marini, Monsengwo, Ambongo, Nshole, et désormais Muteba.

-Parmi les pays étrangers : Congo-Brazzaville, Angola, Tanzanie, Zimbabwe, Kenya, Rwanda, Ouganda, RCA, États-Unis, France, Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne, Pologne…

-Parmi les institutions communautaires : Onu, Union européenne, Union africaine, CEEAC, EAC et même SADC…

Tout le monde est mauvais, tout le monde est méchant, tout le monde est jaloux…

Aujourd’hui, même en étant au Pouvoir, c’est-à-dire en étant en devoir de se comporter de façon digne, l’Udps se révèle incapable de sanctionner ceux de ses communicateurs réputés impolis. Cas du fameux «Dinosaure» et, maintenant, hélas ! de Joël Kitenge.

C’est à croire qu’il ne se trouve au sein de l’Udps ni de la famille biologique des Tshisekedi aucun homme, aucune femme, aucun religieux, aucune religieuse, aucun journaliste, aucun activiste des Droits de l’homme, aucun beau-père ni belle-sœur, moins encore un enfant pour les ramener à la raison.

Un incident de parcours

Or, Félix Tshisekedi est censé le savoir : tous les faits et gestes des leaders politiques ayant pignon sur rue sont sous surveillance. Tout est sélectionné, tout est traité. Les ambassades et même les corresponds de presse des médias accrédités au pays font ce travail de façon méticuleuse.

L’Udps y a mauvaise presse, et cela du fait d’un leadership peut être trop tolérant à l’égard de ses «faucons» qui, probablement, ont perçu différemment les incidents du mercredi 31 juillet 2024.

Il n’est toutefois pas exclu que des téléphones, des tweets x.com, des mails aient été adressés à qui de droit, et que la neutralisation de «Force du Progrès» et la mise en accusation de ses «Blé Goudé» opérées en deux temps trois mouvements soient la réponse donnée. Car, les partenaires extérieurs n’ont pas oublié, eux, que les manifestants de février dernier de la première heure n’ont pas été ceux de la deuxième heure.

Quand on connaît toutes ces subtilités et qu’on se proclame tshisekediste, on ne peut pas prendre fait et cause pour une «Force du Progrès» se comportant en milice. A moins de n’avoir rien compris au sens de la dénomination Union pour la Démocratie, fondement du Progrès Social. Ce qui fait dire à d’aucuns – et ils n’ont pas tort – que l’Udps est juste un incident de parcours !

Normalement, avec tous ces déchaînements d’éléments négatifs au même moment, son leadership devrait en appeler à un congrès extraordinaire…

Omer Nsongo die Lema




Célébration du Genocost à Kisangani: Aziza Munana appelle les Congolais à un éveil des consciences 

La République démocratique du Congo a célébré le 2 août 2024 le Génocide congolais pour des gains économiques. Présidée par la première ministre Judith Suminwa, qui a représenté le président de la République empêché, la cérémonie officielle s’est tenue à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, en présence de plusieurs autres membres du gouvernement.

Les séquences de la commémoration du Genocost à Kisangani ont vu la ministre des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale Aziza Munana, être ovationnée par les Tshopolais pour le travail abattu depuis sa prise de fonctions.

N’hésitant pas d’appeler à son passage la population à une prise de conscience pour que ces massacres cessent et que justice soit faite, Aziza Munana, a exprimé profondément sa compassion à l’adresse des victimes de ces atrocités macabres.

Visite des Divisions des affaires sociales et actions humanitaires

En marge de la célébration du Genocost, la ministre Aziza Munana a introduit une nouvelle approche dans la gestion des affaires sociales de la province de la Tshopo.

C’est une première fois depuis plus de 30 ans qu’un ministre national visite la Division provinciale des Affaires sociales.

Aziza Munana a saisi l’occasion d’échanger avec le chef de Division qui a voulu via ce ministère, faire passer son message au chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi. Elle a aussi accordé une oreille attentive aux cadres et agents de la Division et Inspection provinciale des Affaires sociales de la Tshopo, un moment d’échanges, d’écoute et de propositions des pistes de solutions.

Après la division des Affaires sociales, Direction division actions humanitaires, où Aziza Munana a prêté son écoute au chef de Division avant que les cadres et agents ne transforment leur discussion en arbre à palabres.

Toutes les doléances des uns et des autres ont été exposées devant la ministre qui promet toute son implication pour des solutions idoines.

Bernetel Makambo