Les étudiants de l’UNIKIS sensibilisés à la campagne d’éveil patriotique « Tout pour la patrie »

Durant près de trois heures, quatre membres du Gouvernement Suminwa ont vivement présenté cette suite de la campagne « Bendele Ekweya Te » aux étudiants de diverses institutions d’enseignement supérieur et universitaire de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
A la tribune, il y avait Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, Safi Sombo, ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Noëlla Ayenaganagato, ministre de la Jeunesse et Éveil patriotique et Samy Adubango, vice-ministre de la Défense nationale et Anciens combattants. Chacun selon son portefeuille a expliqué à l’auditoire le bien-fondé de cette campagne citoyenne qui consiste à renforcer la confiance et le soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) pour la récupération et la sécurisation des frontières.
« Nous avons sensibilisé les étudiants, parce que c’est une affaire qui nous concerne tous. Car, c’est d’abord le pays. Ce n’est pas qu’une question qui est liée au Président de la République individuellement ou à son gouvernement, c’est une question qui nous lie tous, et dans une ville qui a été victime par la guerre. Aujourd’hui, il est important que nous puissions soutenir notre armée dans ses efforts de relance, parce qu’elle doit être en mesure de nous sécuriser, mais aussi de défendre l’unité nationale. Et dans ce travail, chacun a son rôle, y compris vous les médias », a expliqué le Ministre de Communication et Médias.
Et d’ajouter :
« Nous tous, nous pouvons nous engager (…) La conférence de ce matin à l’UNIKIS avait pour strict objectif de parler aux jeunes, de leur communiquer la nécessité pour eux de se lever et de comprendre les enjeux du pays. Mais aussi de jouer un rôle pour qu’ils soient dans la défense de la patrie. Nous sommes plutôt satisfaits de la réceptivité des jeunes de la Tshopo, mais aussi des échanges que nous avons eus. Nous pensons que c’est la première d’une longue série ».


Durant cet échange convivial et enrichissant, le ministre de la Communication et Médias a rappelé aux Congolais qu’ils étaient à Kisangani dans le cadre d’une grosse délégation gouvernementale pour communier avec la population de Kisangani, mais aussi de la Tshopo et de la grande Province Orientale autour du Genocost, le génocide congolais pour des raisons économiques. « Hier, nous avons eu cette puissante cérémonie où nous avons entendu des témoignages, mais aussi l’engagement réitéré du Président de la République à la fois pour réparer les personnes qui ont été blessés par cette aventure meurtrière mais aussi l’engagement de continuer les efforts pour la sauvegarde de la patrie », a annoncé Patrick Muyaya.
L’armée n’est pas réservée aux abrutis
Pour le Général Sylvain Ekenge, les FARDC sont constituées des intellectuels.
« Les militaires que vous voyez, celui qui est en train de filmer, a étudié ici et continue à étudier ici. Il prépare son doctorat ici même à l’Université de Kisangani. C’est pour vous dire que l’armée n’est pas une organisation des gens qui ne réfléchissent pas. Ce n’est pas réservé aux abrutis, mais c’est une armée des intellectuels. Même celui qui vous parle est passé par l’université. Et ils sont nombreux ici à Kisangani, les généraux que vous voyez sont passés par l’université. Aujourd’hui, la guerre n’est pas que l’affaire des militaires, mais l’affaire de tous », a-t-il dit.
S’agissant de la viralité des fausses informations en plusieurs formats sur les réseaux sociaux, le ministre Muyaya invite les jeunes à ne plus se laisser emporter par les ennemis de la République Démocratique du Congo en partageant des vidéos et autres contenus qui discréditent les Fardc.
« Je dois vous dire que la République démocratique du Congo, depuis 1885, c’est un pays qui est convoité, c’est un pays qui est combattu. Léopold II a tué 10 millions de Congolais pour prendre le caoutchouc et construire la Belgique. Depuis 1960, on a toujours attaqué le Congo pour prendre ce qui appartient aux congolais. Mais jamais les Congolais n’ont baissé les bras. C’est pour ça que nous avons encore un pays entier. C’est d’abord la défense de son territoire. Et même ceux qui sont là aujourd’hui, ils sont en train d’essayer, mais arriveront-ils ? Ils n’y arriveront pas parce que vous et nous, nous sommes présents », a indiqué le ministre Muyaya aux étudiants.
Prenant de nouveau la parole, le Porte-parole national des FARDC, le général Sylvain Ekenge a déclaré ceci : «  L’armée n’a pas de choix. Elle doit accomplir sa mission régalienne celle de défendre l’intégrité territoriale et les frontières du pays, et celle de ramener la guerre d’où elle est venue. Et l’armée doit le faire. L’armée est en train de prendre des dispositions qui s’imposent pour renforcer la posture de guerre. Et aujourd’hui, c’est que vous avez attendu, vous ne l’attendrez plus. Parce que l’armée est en posture de gagner la guerre. Et elle ne gagnera qu’avec vous et avec la population congolaise ».
Le Quotidien




Julien Paluku va doter l’OCC de 6 laboratoires ultramodernes certifiés

Dans deux ans, l’Office Congolais de Contrôle (OCC) doit se doter de 6 laboratoires ultramodernes certifiés. Et ce, dans l’objectif de promouvoir la compétitivité des produits congolais sur le marché international, annonce faite ce vendredi à Kinshasa par le ministre du Commerce Extérieur après avoir visité les laboratoires de microbiologie, des produits agroalimentaires, des produits agricoles,des produits pharmaceutiques et chimiques installés dans la capitale congolaise.

Julien Paluku Kahongya avec à ses côtés le Directeur général, a eu droit aux explications techniques et a salué la rigueur des techniciens de l’OCC pour faire respecter la qualité, la quantité et la conformité des produits qui sortent et entrent en République Démocratique du Congo.

« J’ai fait une visite ce matin, d’abord pour prendre contact avec l’OCC qui est un organisme très important pour la République, parce que comme vous le savez, le ministère du Commerce extérieur a comme attribution le contrôle de la qualité, de la quantité, de la conformité aux normes de tout ce qui entre, comme de tout ce qui sort. On ne peut pas le faire sans visiter le laboratoire qui assure ce travail. Voilà pourquoi j’ai commencé par la Direction générale pour finir par ce laboratoire », a indiqué Julien Paluku à l’issue de cette visite.

Et d’ajouter : «  Je suis heureux qu’il y a des spécialistes dans le laboratoire et que l’un de nos laboratoires est déjà affecté sur le plan international. Ils m’ont rappelé qu’il y a deux exigences importantes auxquelles ils sont soumis. Il s’agit de l’impartialité et de la confidentialité. Nous avons convenu de multiplier le nombre des laboratoires pour nous rassurer que tous les produits qui sortent ici respectent les normes internationales. Il y a l’œil de l’Etat pour nous rassurer que les produits que nous consommons ou que nous exportons ne sont pas impropres à la consommation ».

Peu avant, le ministre s’est rendu à la Direction générale où il a échangé avec le Directeur général de l’OCC, Étienne Tshimanga Mutombo entouré de ses Directeurs, et cela, avant de s’entretenir avec tous les agents très mobilisés pour l’écouter.

Au menu de ces rencontres, l’encouragement des agents et cadres pour le travail abattu, l’augmentation de la production de l’OCC en maximisant les recettes, le paiement des salaires avant le 25 de chaque mois et la mise en contribution d’un management pour accélérer l’installation des laboratoires ultramodernes certifiés à travers le pays mais aussi la problématique des retraités tout insistant que les biens de l’Etat ne doivent plus être considérés comme des sans maître.

Le Quotidien




Le CNC demande aux autorités de dénoncer régulièrement le génocide congolais dans leurs différents déplacements

A l’occasion de la commémoration ce vendredi 02 Août 2024 du GENOCOST, le Congrès National Congolais (CNC) parti cher au Leader Majeur, l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala se réjouit de la mobilisation de tous les Congolais autour du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour faire de cette tragédie une véritable cause nationale. A cet effet, le CNC présente ses sincères condoléances au Président de République, à la population congolaise en général et celle de la Province de la Tshopo en particulier.

Dans un message de condoléances adressé au président de la République, le CNC à travers le Secrétaire National en charge de la communication et Médias, Porte-parole, Celé Kanangila Beya, demande par ailleurs aux autorités de dénoncer régulièrement et ostentoirement le génocide congolais dans leurs différents déplacements à l’intérieur tout comme à l’extérieur du pays pour faire de la date du 02 Août, une véritable journée de la solidarité nationale.

Tout en demandant l’érection d’un monument en mémoire de victimes, le parti de Pius Muabilu en appelle au soutien indéfectible aux forces armées de la République Démocratique du Congo dans leur mission de sécuriser le Pays et exhorte le gouvernement à prendre une batterie de mesures pour éviter la répétition de pareille tragédie en RDC.

Le Quotidien




Magouille au Foner : Un protocole d’accord de 500 millions de dollars dévoilé

L’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete Key, a dénoncé le Directeur Général du Foner, l’ex-ministre des Finances, et le ministre de l’ITP pour un protocole d’accord controversé de 500 millions de dollars avec la BGFI Bank. Ce protocole, signé sans autorisation ni justification, concerne des travaux de construction de routes.

Dans une correspondance adressée au DG du Foner, Alingete a souligné : « Devant l’importance de ce montant et le montage financier y relatif, eu égard à la nature juridique des ressources de Foner qui sont un compte d’affectation spéciale du Budget du pouvoir central et à l’objet du Foner dont le champ d’intervention exclut les travaux de construction et de réhabilitation des routes, l’Inspection Générale des Finances tient à examiner les contours de cette opération pour s’assurer de sa légalité, sa régularité, son opportunité et son impact sur les ressources du Foner pré affectées au financement de l’entretien routier. »

Alingete a également exigé « toute affaire cessante, ledit protocole d’accord et procès-verbal du Conseil d’Administration du Foner ayant identifié et approuvé le projet d’infrastructures visé par ce financement avec l’approbation de la tutelle, la liste desdits projets approuvés, l’autorisation préalable de la tutelle pour cet emprunt, les garanties fournies à cette banque prêteuse, le budget 2019 du Foner prévoyant cet emprunt, les textes vous autorisant à vous engager sur les ressources de l’État pré affectées et au-delà de votre capacité de mobilisation annuelle, les moyens de remboursement dont vous disposez et le soubassement du lien avec la banque UBA dans le cadre de ce dossier. »

Didier Mbongomingi




Une année pour un serviteur discret mais efficace

Professeur des Universités et Doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) Jean-Louis Esambo est naturellement un adepte de l’Ecole de Jean Baptiste. A l’approche de l’arrivée de Jésus, Jean Baptiste a clairement annoncé qu’il n’était pas digne de délier la courroie de sa sandale.

Les méthodes de travail du Conseiller Spécial sont très proches de cette idéologie. Très effacé de la scène publique, il est resté distant des caméras et des photos, dans le seul souci de faire émerger les idées du Chef de l’État. S’il faut compter le nombre de fois qu’il est apparu sur les écrans des Télévisions ne dépasse pas le nombre de 5 sur 365 jours ; et c’est notamment :

– Lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York;

– lors de la cérémonie d’investiture et de la Prestation des serments du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi au Stade des martyrs à Kinshasa ;

– lors de l’Accueil du Président gabonais à la présidence de la République ; et

– lors du conseil de sécurité à l’issue du coup d’État manqué.

Il sied de préciser que, cette attitude a été maintenue à l’égard des exploitants miniers. Il n’a ni centimètre, ni mètre ni non plus un seul carré minier. On dit de lui qu’il n’est pas complaisant vis à vis des indo-pakistanais et chinois. C’est ce qui explique une campagne accentuée de lutte contre la corruption dans les institutions du pays.

Le Conseiller Spécial du Chef de l’État en matière de Sécurité Jean-Louis Esambo arrive au pouvoir dans un contexte particulièrement difficile où la Communauté Internationale, certaines puissances internationales ainsi que des multinationales avec des puissants moyens médiatiques ont préparé l’opinion publique nationale et internationale à accepter la situation du chao conçu et préparé pour discréditer le président de la République.

Félix Tshisekedi, avait pourtant mobilisé toutes les ressources nécessaires pour l’organisation des élections réussies de décembre 2023 afin de doter des institutions, des animateurs crédibles issus de la volonté du peuple souverain. Ce travail est sapé tous les jours dans des réseaux sociaux et certains médias traditionnels financés et appuyés par des multinationales ; entre-temps, la guerre d’agression dans la partie Orientale du pays est présentée par les mêmes médias comme un fait national. C’est tout le contraire des rapports des experts des Nations unies sur “la guerre d’exploitation économique”.

Du moment où, trop des flèches sont tirés sur le Président de la République, dans le seul but d’anéantir ses efforts à développer le Congo et ramener totalement la paix particulièrement dans l’est du pays, la tâche du Conseiller Spécial du Chef de l’État en matière de sécurité restera immense et ardue

Grâce à ses atouts majeurs (Intelligence, Discrétion, Sagesse et Probité morale), Jean-Louis Esambo a su contourner stratégiquement certaines situations socio-politiques et sécuritaires au bénéfice de la paix.

Les fruits sont multiples mais retenons à titre indicatif que, le plus grand résultat reste l’organisation réussie des élections municipales, législatives et surtout présidentielle, pour une fois, non contestée par les opposants. L’Ingénierie Politique et Electorale de Jean- Louis est admirable pour avoir réussi à impliquer les forces politiques et sociales de l’opposition à rejoindre le processus électoral et de participer, par la suite, aux institutions issues des élections.

Le deuxième grand résultat est l’organisation réussie de la prestation de serment du chef de l’État.

Jean-Louis Esambo restera donc un Conseiller Spécial flic et stratège.

La troisième réalisation est la tenue régulière des réunions de la Communauté du Renseignement dont il assure la coordination et rend régulièrement compte au Président de la République et Chef de l’État.

Un an de travail dans le silence avec les résultats palpables. L’homme a toujours la confiance de son chef.

Louis David Kenda/Cp




« L’urgence d’aujourd’hui – Le SIDA à la croisée des chemins », le nouveau rapport de l’ONUSIDA

La directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima,  a lancé le rapport mondial actualisé sur le sida 2024, ce lundi 22 juillet 2024, sous le titre  « l’urgence d’aujourd’hui – Le SIDA à la croisée des chemins ». Ce rapport révèle que le nombre de nouvelles infections par le VIH ne diminue pas assez rapidement au niveau mondial et que les dirigeants mondiaux peuvent tenir leur promesse de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030. Le lancement a eu lieu  à Munich en Allemagne, lors de la 25e conférence internationale sur le Sida avec l’espoir d’éradiquer la maladie d’ici 2030.

« L’urgence d’aujourd’hui –Le sida à la croisée des chemins », tel est le titre de nouveau rapport mondial actualisé sur le sida 2024 lancé par l’Onusida.  On comprend que la riposte au VIH est à la croisée des chemins. Le monde doit faire des choix afin de lutter efficacement contre le sida.  La fin de cette maladie dans le monde dépend de la voie empruntée par les dirigeants. La voie à suivre pour mettre fin au sida n’est pas un mystère. Il s’agit d’un choix politique et financier. Certains sont réticents à l’idée de fournir les ressources nécessaires pour mettre fin au sida. Mais, comme le montre le rapport, le coût de la non-fin du SIDA serait exponentiellement plus élevé. D’aucuns pourraient souhaiter se désengager de la lutte contre le VIH parce que la fin est désormais à portée de main. Mais, comme l’indique ce rapport, nous ne pouvons  pas mettre fin partiellement à une pandémie. Les dirigeants ne peuvent mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique qu’en le vainquant partout, pour tous. Certains laissent entendre que les investissements et les réformes visant à mettre fin au sida empêcheraient de relever d’autres défis. Mais, comme le montre le rapport, les actions nécessaires pour mettre fin au sida contribueront à faire progresser la réalisation de tous les objectifs de développement durable, à faire en sorte que les pays soient prêts à surmonter les pandémies de l’avenir et à garantir un monde plus sûr et plus juste pour tous.

L’obligation de tenir les promesses

Les dirigeants mondiaux, indique le rapport,  peuvent tenir leur promesse de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030 et, ce faisant, éviter des millions de décès liés au sida, prévenir des millions de nouvelles infections par le VIH et faire en sorte que les quelque 40 millions de personnes vivant avec le VIH aient une vie saine et bien remplie. Grâce à des études de cas percutantes et à de nouvelles données, le rapport montre comment certains pays sont déjà sur la bonne voie et comment tous les pays peuvent s’y engager. De façon globale, en 2024, le monde n’est toujours pas sur la bonne voie, les inégalités alimentant la pandémie  de VIH ne sont pas suffisamment prises en compte.

En matière de  prévention, le rapport note une absence de progrès,  le nombre de nouvelles infections par le VIH ne diminue pas assez rapidement au niveau mondial et que dans trois régions du monde, le nombre d’infections par le VIH est en hausse. Il montre que près d’un quart des personnes vivant avec le VIH ne reçoivent pas de traitement essentiel à leur survie, et que, par conséquent, une personne meurt de causes liées au sida toutes les minutes. Nous savons ce qui favorise la réussite. Les progrès contre le VIH ont été les plus importants dans les pays qui ont investi comme il se doit dans leur riposte et qui ont réformé leurs politiques pour permettre aux personnes d’accéder aux services dont elles ont besoin.

Pour accélérer la fin du sida en tant que menace pour la santé publique et pour garantir que les services et les systèmes soient en place pour répondre aux besoins des millions de personnes vivant avec le VIH pendant les décennies à venir, les ressources doivent être à la fois suffisantes et durables. La mise en place d’un environnement juridique facilitant l’accès à des services efficaces, équitables et centrés sur la personne – notamment en supprimant les lois pénalisantes et en s’attaquant à la discrimination – est essentielle pour faire avancer et pérenniser les progrès en matière de prévention et de traitement. Nous savons aussi ce qui fait obstacle au succès. Les progrès sont mis en péril par l’effritement de la solidarité entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci. Lorsque l’engagement politique en faveur du financement intégral et des droits de l’homme est mis en péril, les progrès de la lutte contre le VIH le sont également.

Le financement, encore un obstacle

Un déficit de financement croissant freine la riposte au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire, la marge de manœuvre budgétaire étant encore plus réduite en raison de la crise de la dette. La récente montée en puissance des politiques anti-droits, anti-genre et anti-démocratie suscite des craintes justifiées parmi les personnes issues de communautés marginalisées qui ont le plus besoin de services de prévention, de dépistage, de traitement et de soins du VIH, ainsi que parmi les travailleurs héroïques de première ligne qui les fournissent.

Les progrès technologiques, en particulier dans le développement d’options de traitement et de prévention à longue durée d’action, peuvent protéger la santé de toutes les personnes vivant avec le VIH ou exposées au risque d’infection, mais seulement si ces technologies sont partagées avec tous les pays à revenu faible et intermédiaire et si elles sont produites à grande échelle par de multiples fabricants dans le monde entier. Actuellement, les détenteurs de brevets n’ouvrent pas l’accès suffisamment largement pour permettre cette percée.

« On me demande parfois si je suis optimiste en ce qui concerne la riposte au VIH, parce que les progrès que nous avons accomplis montrent la voie à suivre pour mettre fin au sida, ou si je suis pessimiste, parce que les restrictions en matière de ressources et de droits mettent les progrès en péril. La réponse est que je ne suis ni optimiste ni pessimiste – je suis une activiste, parce que le succès dépend de la capacité à s’adapter au moment présent, à reconnaître l’urgence de l’instant présent. Nous pouvons mettre fin au sida, mais seulement si les dirigeants choisissent la bonne voie dès maintenant. Nous, les citoyennes et citoyens, veillerons à ce qu’ils le fassent », a conclu la directrice exécutive lors du lancement du rapport.

 

Prince Yassa, depuis Dakar




RDC : 7 mois impayés, les Conseillers communaux augmentent la pression et exigent la régularisation de leur situation, malgré l’ultimatum de 7 jours donné au gouvernement 

Malgré toutes les  organisées pour revendiquer l’organisation des élections des bourgmestres et le payement de leur salaire, les conseillers communaux ne voient aucun changement allant de le sens de répondre à leur desiderata. Sept mois après leur installation, la situation des élus communaux reste inchangée.

 

“Nous avons tellement usé de la patience au point que nous n’en pouvons plus”, lâche un conseiller communal.

 

Et d’ajouter : “Nous avons commencé le travail et totalisons à ce jour, 7 mois sans que nul ne puisse s’occuper de notre condition: pas de frais de fonctionnement ni d’installation, pas de rémunération, pas de primes, les moyens de transport pour se rendre au travail et personne ne s’en occupe…

En un mot, nous nous sentons abandonnés”, a-t-il poursuivi.

 

A l’unanimité, ces élus des communes haussent le ton pour exiger au gouvernement congolais de prendre en compte toutes leurs revendications afin de créer une paix sociale.

 

“Nous sommes abandonnés à notre triste sort par le gouvernement qui voit ses intérêts ailleurs. Une situation aggravée par le fait que les bourgmestres des communes avec lesquels nous travaillons se sentent en marge de leur infortune pour ne pas s’impliquer dans notre dossier, eux qui sont les survivants du mandat passé et qui attendent de céder leurs places aux bourgmestres qui seront élus. Mais cependant les dites élections se trouvent mises en veilleuse par la volonté de la Commission électorale nationale indépendante, pour manque des moyens financiers, selon le président de la Ceni.

Dans l’entretemps, nous les conseillers communaux, sommes sont victimes de l’amateurisme de la Centrale électorale qui prive ainsi aux bourgmestres élus qui plaideraient notre cause dès lors que c’est une cause commune”, déclarent ces conseillers communaux.

 

A les entendre parler, l’on sent le désespoir de ces élus, qui les a poussés à toquer à toutes les portes possibles sans que la solution ne soit trouvée à leur problème.

 

Il vous souviendra que le dernier acte en date est le mémo par lequel, ils donnent un ultimatum de 7 jours au gouvernement pour décanter leur situation.

Beaucoup d’entre-eux, rappelle le mémo, ont abandonné leurs boulots pour incompatibilité, mais ils se retrouvent payés en monnaie de singe par le gouvernement de leur pays.

Comme à chaque fois que l’occasion s’offre à eux, ils ont également profité de leur mémo pour réclamer l’organisation des élections des bourgmestres et de leurs adjoints, par la CENI. Logiquement, il faut finir le processus électoral en installant tous les élus possible, du sommet à la base.

 

 

 

Mboshi




Kongo Central : La ville de Boma et plusieurs autres agglomérations dans le noir à cause d’une panne d’un pylône 

La ville portuaire de Boma, située dans la province du Kongo Central et d’autres agglomérations se trouvent dans le noir depuis le dimanche 04 Août. Et pour cause, une panne d’un pylône appartenant à la société nationale de l’électricité, Snel. Dès sources surplace renseignent que le dit pylône s’est plié dans la forêt entre Kinzau-Mvuete et Lungavasa, district du Bas fleuve. Information confirmée par le centre de distribution de la Snel Bas-fleuve qui saisi en même temps son aimable clientèle quand à ce.

“…suite au défaut enregistré sur le pylône 152 de la ligne 132KV qui venait de se plier, une absence en fourniture énergétique est observée”, a lire dans le communiqué signé par M. Henry Phanzu, Chef de distribution.

On signale que cet incident s’est produit après la chute d’un arbre coupé par les villageois.

 

Mboshi