Le parlement japonais pour le renforcement de la coopération avec l’Assemblée nationale 

Dans le cadre de la diplomatie parlementaire, le Parlement Japonais a diligenté une mission en République Démocratique du Congo(RDC),pour échanger avec les Parlementaires Congolais et les Autorités politiques autour du renforcement de la coopération entre le Japon et la RDC.

Conduite par l’Honorable MAKIHARA et l’Ambassadeur du Japon en RDC Hidetoshi OGAWA, la délégation des Parlementaires Japonnais a échangé ce mardi 6 Août 2024 avec les membres du bureau de l’Assemblée Nationale Congolaise conduit par le Président Vital Kamerhe.

Leurs échanges ont tourné autour du renforcement de la coopération parlementaire et diplomatique entre la RDC et le Japon.

Cette demarche s’incrit dans le cadre de la préparation de la TICAD 9 qui se tiendra à Yokohama au Japon du 20 au 22 août 2025. Une Conférence Internationale de haut niveau sur le développement de l’Afrique qui mettra autour d’une même table les Pays Africains, les Nations Unies, le PNUD, la commission de l’Union Africaine et la Banque Mondiale ainsi que la Société Civile et le secteur privé pour discuter autour des defis du développement afin de contribuer efficacement au développement de l’Afrique.

Le parlementaire Japonais ont émis le souhait de travailler étroitement avec leurs homologues Congolais pour renforcer le soutien du Gouvernement Japonais notamment dans le secteur de la Police, dans le domaine de la santé à travers le renforcement des capacités du personnel de la santé maternelle,ainsi que dans l’amélioration de l’aménagement de la ville de Kinshasa.

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a salué cette initiative du Parlement Japonais. Il a précisé que la République Démocratique du Congo a beaucoup à apprendre de l’expertise Japonaise dans plusieurs domaines de la vie humaine . Il a aussi insisté sur le besoin de la RDC en matière d’infrastructures routières, un secteur dans lequel le Japon a déjà fait ses preuves en RDC.

Le Président de chambre basse du Parlement a suggéré la mise en place d’un groupe d’amitié entre le Japon et la RDC afin d’avoir un cadre de concertation permanent entre le parlementaires Japonais et Congolais à travers une diplomatie parlementaire agissante qui renforcera la coopération entre le deux états.

À cette demande, les parlementaires Japonnais se sont engagés à faire un lobbying auprès des Autorités Japonaises afin de voir en quelle mesure matérialiser cette idée salutaire du Président de l’Assemblée Nationale.

Il a cependant demandé à l’Ambassadeur du Japon en République Démocratique du Congo d’echanger avec la Vice-Premier Ministre, Ministre des affaires étrangères pour examiner les conclusions de la dernière visite du Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO au Japon en Août 2019. Ceci pourra permettre de faire l’état de lieu de la coopération entre les deux Pays avant la participation du Président de la République Démocratique du Congo à la TICAD9 l’année prochaine.

Il faut noter que au cours de cette réunion, le Président de l’Assemblée Nationale était assisté par le Rapporteur Jacques Djoli, la Questeur Chimène Polipoli et la Questeur Adjointe Grâce Neema.




RDC : Le comité de gestion de l’Unisic désavoué 

La délégation syndicale de l’Université des Sciences de l’Information et de la Communication a tenu une assemblée générale extraordinaire ce mardi 06 août 2024 à Kinshasa, réunissant les membres scientifiques, administratifs, techniques et ouvriers de cette institution, au sujet du refus de l’actuel comité de gestion de répondre aux préoccupations du personnel contenues dans les résolutions de l’Assemblée générale extraordinaire du 19 juin 2024.

 

Dans un communiqué, la délégation syndicale rapporte que le comité de gestion dirigé par le Professeur Kambayi Bwatshia est réputé démissionnaire à dater de ce mardi 6 août 2024.

 

Elle indique également que le Personnel de l’UNISIC accorde 24 heures au comité de gestion pour libérer les bureaux de cet Alma mater au risque d’une grève générale du personnel.

 

 

 

Mboshi




Bureau définitif du sénat : Ivan Kazadi dépose sa candidature au poste de rapporteur 

L’opération de dépôt des candidatures pour l’élection du Bureau définitif du Sénat s’est clôturée ce mardi 06 Août. Six (6) candidatures ont été enregistrées aujourd’hui, dont celle de rapporteur du Bureau d’âge. Ivan Kazadi Kakonde a postulé au même poste de rapporteur de la Chambre haute du Parlement.

Se présentant comme le candidat de la jeunesse, Ivan Kazadi Kakonde promet de contribuer au rayonnement du Sénat, en y apportant notamment son énergie.

 

«J’ai répondu à l’appel d’une grande partie de la jeunesse congolaise qui s’identifie à moi, à l’appel de mes collègues sénateurs qui m’ont vu à l’œuvre. C’est pour cela que je suis venu présenter ma candidature au poste de rapporteur au Bureau définitif», a-t-il déclaré.

 

Et d’ajouter : « Moi je vais apporter de l’énergie, de la rigueur, de la crédibilité et de l’importance au Sénat».

 

Au total, 20 candidatures ont été enregistrées pour les différents postes.

 

 

 

Mboshi




6ème session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’Etats et de gouvernement de la commission DU Golfe de Guinée: La Rdc va présider la commission du Golfe de Guinée pour l’exercice 2024-2025 au mois d’octobre prochain après la République du Ghana

La République du Ghana a accueilli le 06 Août 2024, la Sixième Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Commission du Golfe de Guinée, sous le thème : ” Construire une région du Golfe de Guinée sûre, sécurisée et prospère pour un développement durable “, session au cours de laquelle le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été représenté par le ministre de l’Intégration Régionale, Didier Mazenga Mukanzu.

La Session a été précédée des réunions du Conseil des ministres et du Comité d’experts, au Centre international de conférences d’Accra (AICC) du 03 au 05 août 2024.

La Session a ensuite examiné et adopté le travail du Conseil des ministres de la Commission du Golfe de Guinée et a proposé des mesures pour renforcer son objectif général de la coopération entre les États de la Région du Golfe de Guinée et de la transformation de la sous-région en une zone de paix, de sécurité et de développement durable, notamment : l’élargissement de la composition de la Commission du Golfe de Guinée pour y inclure les dix-neuf États côtiers de la Région. Ce qui pourrait avoir un impact sur la revitalisation de cette Commission ; L’exécution du budget 2023, le plan d’actions et les propositions du budget 2024 ;

la nomination d’un directeur financier de la Commission au mois d’octobre prochain qui proviendrait de la République Démocratique du Congo ; l’élection de la RDC à la présidence de la Commission du Golfe de Guinée pour l’exercice 2024-2025 à la prochaine session d’octobre ; la présentation par la République Gabonaise du Mémorandum d’Entente sur le Forum des services de renseignement et de sécurité des États membres de la Commission du Golfe de Guinée (FORSEG).

Me Didier Mazenga Mukanzu, ministre congolais de la Coopération Régionale et représentant du président Félix Tshisekedi Tshilombo à ces assises a précisé que la Commission du Golfe de Guinée constitue un cadre de concertation entre les pays du Golfe de Guinée pour la coopération, la sécurisation, le développement, la prévention, la gestion et la résolution des conflits pouvant naître de la délimitation des frontières et de l’exploitation économique, commerciale des ressources naturelles à l’intérieur des limites territoriales, notamment dans les Zones Economiques Exclusives (ZEE) des Etats qui se chevauchent.

Soulignons que la Commission du Golfe de Guinée compte à ce jour neuf membres dont l’Angola, le Congo, le Gabon, le Ghana, le Nigéria, la République de Sao Tomé-et-Principe, la République démocratique du Congo, le Cameroun et la Guinée équatoriale.




Nord-Kivu : 7 morts dans un accident routier à Lubero 

Il s’agissait d’un camion de marque Fuso avec à son bord des commerçants en provenance du marché de Masereka dans le territoire de Lubero et qui dirigeait vers la ville de Beni, qui a connu un accident tard dans la nuit du lundi à ce mardi 06 août 2024.

 

Les sources locales qui livrent la nouvelle, soutiennent que ce véhicule avec des passagers et marchandises dont des sacs de pomme de terre, oignons et poirraux s’est renversé dans une vallée à Kaghenderyo.

 

Elles dressent un bilan provisoire d’au moins sept (7) dont un technicien à la radio Grâce FM répondant au nom de Junior Kabuya et plusieurs blessés.

 

Ces mêmes sources indiquent que le mauvais état de ce tronçon routier serait à la base de ce drame.

 

Notons que les corps sans vie ont été retirés du lieu du drame en attendant d’autres programmes d’inhumation.

 

Alain Wayire/Beni




RDC : Les avantages endogènes et exogènes irréfutables de la convention SICOMINES (Tribune)

En République démocratique du Congo (RDC), après sa révision, le débat sur le contrat minier chinois demeure d’actualité. Si la majorité de congolais a salué cette révision qui a abouti à la signature de l’avenant numéro 5, certains restent critiques à l’égard de la convention, malgré les réajustements apportés dans les négociations notamment pour ce qui est de l’enveloppe destinée aux projets d’infrastructures qui est passée de 3 à 7 milliards de dollars américains. Les plus radicaux vont jusqu’à proposer la résiliation de la convention. Ce, sans penser aux conséquences que pourrait subir le pays si pareil scénario se produisait.

Pour comprendre l’importance du contrat Sicomines, il convient de remonter dans le passé et scruter le contexte dans lequel il a été signé, qu’a-t-il apporté comme contribution au développement économique de la RDC depuis le début de sa mise en œuvre jusqu’à ce jour. Mais aussi ce qu’il va apporter dans les années avenir.

 

Résoudre le problème d’insuffisance des ressources financières internes pour la mise en œuvre des projets de développement

 

En 2006, la RDC, alors dirigée par le président Joseph Kabila, se lance sur la voie de la reconstruction avec le programme de gouvernement appelé “5 chantiers”. Cependant, le pays qui sort de la guerre fait face à une situation d’insuffisance de ressources financières internes pour mettre en œuvre cet ambitieux programme. Dans cette situation de crise économique, la RDC ne pouvait plus contracter de prêts même auprès des partenaires dits traditionnels dont le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale.

 

Durant cette période, la RDC était également considérée sur le plan international comme une destination à haut risque pour les investissements étrangers. Aucun pays au monde ne voulait venir investir au Congo-Kinshasa. Après s’être tournées vers les européens et les américains sans succès, les autorités congolaises vont décider de contacter les chinois pour espérer trouver des financements pour les projets de développement. C’est ainsi que, le 22 avril 2008, le Gouvernement congolais va signer une Convention de Collaboration avec le Groupement d’entreprises chinoises représenté par les Entreprises CREC et Sinohydro.

 

L’objectif pour la RDC était de trouver des ressources financières nécessaires à la réalisation des projets d’infrastructures nationales et à la modernisation du pays. Pour le Groupement d’entreprises chinoises, par contre, le besoin était d’investir dans le domaine de métaux non ferreux sur le territoire de la RDC. Ainsi, la RDC s’est engagée à céder les droits et titres miniers couvrant les gisements miniers de Dikuluwe et Mashamba, à Kolwezi, détenus par la Gécamines, à la joint-venture Sicomines créée dans le cadre de la Convention de coopération. De son côté, le GEC s’est engagé à mobiliser et à mettre en place le financement pour la construction des infrastructures en RDC et à financer le développement des concessions minières : c’est le second volet de la Convention.

 

Les risques pris par les investisseurs chinois

 

A cette époque, faut-il le souligner, les entreprises chinoises ont pris le risque de venir investir là où tout le monde ne voulait pas investir. Car, les deux carrières minières cédées par la Gécamines à la jointe-venture Sicomines étaient couvertes d’eau. Il fallait vider cette eau pour procéder à l’exploitation minière. Un exercice qui a coûté un énorme investissement. La zone d’exploitation était également sans électricité. Aussi, les entreprises chinoises ont accepté de financer les projets d’infrastructures avant même de produire la première tonne de cuivre. En effet, les premières infrastructures ont été lancées au lendemain de la signature de la Convention, alors que la production minière a démarré en 2015, soit huit ans après.

 

Des nombreux projets d’infrastructures réalisées et une contribution dans le social

 

En ce qui concerne ces projets d’infrastructures en RDC, plus d’un milliard de dollars américains ont été affectés par la Sicomines dans le cadre du programme Sino-Congolais. Ainsi, au moins 43 projets d’infrastructures ont été réalisés à ce jour sur toute l’étendue du pays comprenant la capitale Kinshasa et de différentes provinces telles que : Haut-Katanga, Lualaba, Nord-Kivu, Tshopo et Sud-Kivu. La Sicomines a financé la construction de plus 480 Km de routes, parmi lesquelles le Boulevard du 30 juin, l’Avenue du Tourisme et le Boulevard Triomphal à Kinshasa, la route Nzolana, le tronçon routier Lubumbashi-Kasomeno sur la RN5, le tronçon routier Beni-Luna sur la RN4, la réhabilitation de la voirie de Kolwezi ainsi que plus de 100 000 mètres carrés de bâtiments et ouvrages, à savoir l’Hôpital du Cinquantenaire, l’Esplanade du Palais du Peuple à Kinshasa.

On note également la construction des stades de football à Kalemie, Bunia, Goma et Bukavu (en cours de construction) ; l’acquisition d’une unité de production des préfabriqués pour le volet habitat, l’acquisition des groupes électrogènes pour accroître le taux de desserte en électricité de certains chefs-lieux des provinces et l’acquisition des poteaux solaires pour l’éclairage public de certains chefs-lieux des territoires. D’autres travaux d’infrastructures sont en cours de construction et d’autres vont suivre.

 

A ceux-là s’ajoutent les réalisations dans le cadre de l’exécution du cahier des charges en faveur des communautés locales, les actions sociales menées à travers toute la RDC. Mais aussi la contribution dans le domaine de l’emploi avec la création de 7 300 emplois locaux, dont plus de 2 100 employés travaillent à la Sicomines S.A., et 5 200 employés travaillent dans les entreprises sous-traitantes.

 

Construction d’une mine écologique

 

Dans la perspective de créer une marque minière internationale en RDC, la Sicomines S.A. a construit une mine écologique avec un investissement de plus de 69 millions USD pour la protection de l’environnement, dont plus de 3 millions USD aété investis dans l’exploitation minière ; plus de 56 millions dans la section de concentration et plus de 9 millions d’investissement pour les mesures de protection environnementale. Ensuite, pour combler le déficit d’énergie de notre pays, la Sicomines S.A. a investi 656 millions USD pour la construction de la « centrale hydroélectrique de Busanga », devenant ainsi la seule société minière en RDC à financer une centrale hydraulique dont l’électricité bénéficiera non seulement à la production minière mais aussi à la population congolaise.

 

La RDC de nouveau fréquentable sur les plans économique et financier

 

En dehors de ces réalisations, il sied de noter que ce Projet de Coopération a entraîné d’autres effets positifs en faveur de la RDC. Sur le plan international, l’opinion et les partenaires traditionnels se sont rendus compte que la RDC redevenait un pays fréquentable sur le plan économique et financier, un partenaire crédible avec lequel on peut négocier. Bien plus, la RDC se trouve, du coup, dans une meilleure posture qui lui permet d’obtenir plus et mieux dans des conditions autrement plus avantageuses.

 

Dans le domaine minier, la Convention de Collaboration, ayant été à la base de la révisitation des contrats miniers, a permis à l’Etat Congolais d’améliorer tant soit peu la position des entreprises minières nationales dans les différents partenariats signés avec les entreprises étrangères. Cette amélioration peut être appréhendé de travers le réajustement à la hausse tant du taux de participation au capital de différentes joint-ventures que de la valeur du ‘pas de porte à la tonne de cuivre, sans que ces joint-ventures atteignent les conditions offertes par la Sicomines Sarl d la Gécamines.

 

Les conséquences d’une éventuelle résiliation du contrat

 

Avec tous les éléments énumérés ci-haut en termes de contribution du contrat minier chinois au développement économique de la RDC, la résiliation dudit contrat pourrait être un coup dur pour la RDC qui devra chercher un autre moyen pour financer les projets d’infrastructures. Car, le projet Sicomines est le seul projet de joint-venture qui contribue au financement des projets d’infrastructures en RDC. Une résiliation du contrat pourrait donc entraîner l’arrêt des tous les travaux d’infrastructures qui sont en cours d’exécution et ainsi freiner l’élan de développement économique qu’a pris le pays à travers la Convention.




Commerce extérieur : la RDC obtient l’organisation du forum AGOA 2025

La République démocratique du Congo a obtenu l’organisation prochaine de la 22ème édition du Forum de coopération commerciale et économique entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne (Forum AGOA) à Kinshasa. Ces assises se tiendront en 2025. La stratégie mise en place par la Première Ministre Judith Suminwa a permis à la RDC de rafler l’organisation de cette grand-messe du commerce extérieur à Kinshasa face à 3 pays africains, à savoir le Nigéria, l’Île-Maurice et le Rwanda.

C’est ce qu’a fait savoir Julien Paluku, Ministre ministre du Commerce extérieur, après sa participation à la 21ème édition du Forum AGOA tenue du 24 au 26 juillet à Washington DC au États-Unis d’Amérique à l’issue de l’audience lui accordée par la Première Ministre, le lundi 05 août 2024.

Selon Julien Paluku, la lettre de la Première Ministre adressée à tous les participants du Forum AGOA définissant les éléments clés qui fondent la demande de la RDC, a été l’élément déclencheur de cette victoire.

“La RDC a participé au Forum AGOA avec une demande expresse, celle d’organiser la 22e édition ici à Kinshasa. Ce qui a été obtenu grâce au plaidoyer fait par Mme la Première Ministre en adressant une lettre à tous les participants pour montrer l’intention de la RDC d’organiser le prochain Forum AGOA. Les opportunités qu’offrent la RDC ont pu attirer l’attention de tous les participants”, a-t-il expliqué.

Cette 22ème édition, à l’en croire, va permettre aux partenaires américains et congolais d’établir un cadre de collaboration dans les secteurs définis dans la stratégie nationale AGOA qui énumère 21 filières du secteur agricole et 5 filières du secteur minier.

Il a, par ailleurs, rappelé le voeu de la Première Ministre qui tient à ce que l’organisation de ce forum à Kinshasa soit une réussite. “Et que tous les américains et les partenaires découvrent que la RDC est l’une des meilleures destinations au monde”, a-t-il martelé.

L’importance de l’intégration de la RDC à l’AGOA

La RDC a réintégré l’AGOA en décembre 2020, après dix ans de suspension. Ce retour était le fruit des avancées démocratiques et de beaucoup d’autres efforts fournis sur le plan économique.

Julien Paluku a laissé entendre que la réintégration de la RDC dans le système AGOA a permis au pays de faire passer son volume d’échanges avec les États-Unis de 600 millions à 3 milliards USD.

“Je rappelle que lorsque nous étions admis entre 2000 et 2010, nos échanges sont passés de quelques millions USD à 600 millions USD l’an. Notre retrait de l’AGOA, fin 2010, a fait retomber nos échanges jusqu’à 32 millions USD. Voilà pourquoi notre réintégration en 2020 va nous permettre de passer de 600 millions à 3 milliards USD comme volume des échanges entre la RDC et les États-Unis. Ce qui va renforcer notre balance commerciale, c’est-à-dire la différence entre les importations et les exportations”, a dit Julien Paluku.

Le Ministre du commerce extérieur a promis d’organiser, sur instruction de la Première Ministre, une séance de restitution avec tous les partenaires de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et tous les autres intéressés pour rappeler l’importance des échanges commerciaux dans le cadre de l’AGOA. L’objectif est de faire de la RDC un pays plus exportateur qu’importateur des biens.

Kinshasa dispose des capacités pour accueillir le Forum AGOA ?

Julien Paluku a rassuré sur les capacités de Kinshasa a accueillir un forum international. Il a, en outre, rappelé la nécessité pour la RDC de vendre son image positivement.

“Kinshasa a plus de 5 hôtels 5 étoiles avec la capacité de plus de 1000 chambres VIP. Nous avons un aéroport qui accueille 10 compagnies aériennes. Nous avons des espaces touristiques comme le fleuve Congo. Nous comptons faire visiter certains participants nos provinces touristiques pour que finalement l’image de la RDC cesse d’être un pays où personne ne peut arriver ou non fréquentable. On doit donner l’image d’un pays qui offre des solutions à la planète à travers l’immensité des ressources dont elle dispose”, a-t-il conclu.

Notons que la loi AGOA a été promulguée en 2000 par l’ancien Président des États-Unis, Bill Clinton. Elle accorde une taxation préférentielle à des milliers de productions de l’Afrique subsaharienne exportées vers les USA. L’objectif étant de permettre aux pays bénéficiaires d’accroître leurs économies respectives afin qu’ils puissent affronter les défis de la mondialisation et parvenir à une stabilité politique et économique




Drame humanitaire dans l’Est de la RDC : La Première Ministre pour le renforcement de l’assistance aux 7 millions de déplacés

La Première Ministre Judith SUMINWA a reçu en audience le lundi 05 août 2024 une forte délégation de l’Organisation Internationale de Migration (OIM), conduite par sa Directrice générale, Amy POPE.

Cette rencontre était élargie du côté gouvernemental à la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères, au Ministre de la Santé et au Vice-Ministre de l’Intérieur. La partie onusienne était représentée par Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident et Coordonnateur des opérations humanitaires en RDC.

Au cours de ces échanges, les discussions ont porté sur la crise humanitaire et des impacts des conflits sur les communautés très vulnérables dans l’Est de la Republique démocratique du Congo.

A ce sujet, la Directrice générale de cette organisation des Nations Unies a peint un tableau sombre.

En ce moment la situation des déplacés est très grave et nécessite des solutions urgentes.

“Il y a plus de 7 millions des personnes déplacées et au fait la réponse n’est pas suffisante. Nous avons discuté de comment nous pouvons augmenter les réponses humanitaires au conflit pour soutenir les personnes assez vulnérables. L’OIM apporte déjà un soutien psycho-social aux personnes qui sont impactées par la guerre”, a-t-elle indiqué.

Pour sa part, la Cheffe de l’Exécutif national a salué le partenariat étroit qui existe entre les autorités congolaises et l’OIM pour la protection des déplacés internes dans le pays. Elle a, en outre, souligné la nécessité de renforcer les moyens matériels pour faire face aux drames humains auxquels la population de ce coin est confrontée au quotidien.

Pour rappel, la Première Ministre Judith Suminwa avait effectué en juin dernier une mission dans l’Est de la RDC. A l’étape de Goma, elle avait rendu visite aux personnes déplacées dans le Camp Mugunga.

Sur place, Judith Suminwa avait déploré les conditions de vie de ses compatriotes et avait promis de trouver une solution définitive à la situation.




Le Togo s’imprègne du fonctionnement du guichet unique du commerce extérieur de la Rdc

Le programme performant du guichet unique du Commerce Extérieur de la République Démocratique du Congo attire désormais le Togo qui vient de dépêcher à Kinshasa Talime Abe, Directeur Général du Commerce à la tête d’une équipe d’experts.

Ce mardi au cabinet du Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya cette délégation a été reçue par Benezeth Musafiri Kyakakala, Directeur de Cabinet entouré des quelques techniciens du Ministère.

Au menu, faire bénéficier le Togo de l’expérience de la RDC en matière de guichet unique du Commerce Extérieur et du programme de vérification de conformité des produits mais aussi renforcer les échanges commerciaux entre ces deux pays .

A cette occasion, le Directeur Général du Commerce de Togo a déclaré que son pays va consolider le commerce de ses pagnes appréciés sur le marché congolais.

Au nom du Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya son Directeur de Cabinet a salué cette coopération qui va renforcer les relations commerciales et économiques entre Kinshasa et Lomé.

Signalons que les experts vont se rendre dès ce mercredi au guichet unique du Commerce Extérieur et à l’Office Congolais de Contrôle (OCC).

 

 

 

 




Élection bureau définitif du Sénat : Eustache Muhanzi a déposé sa candidature au poste de 2e vice-président

Candidat au poste de 2e vice-président du Sénat sous le label du regroupement A-VK2018, le sénateur Eustache Muhanzi Mubembe, élu de la Province du Sud-Kivu, veut amener sa contribution au rayonnement de la chambre haute du Parlement.

Reconnu comme un Homme de rigueur et respectueux des principes, partisan de la paix et de justice mais surtout plus comme une personnalité politique qui prône l’excellence, Eustache MUHANZI MUBEMBE, en conformité avec son slogan de campagne « C’est Possible, faisons-le », rassure qu’une fois élu, il apportera en synergie avec l’ensemble du Bureau une dynamique éthique nouvelle au service du peuple, digne de cette chambre haute dite des “Sages”.

 

Membre du Gouvernement lors du premier Mandat de Félix Tshisekedi, Eustache Muhanzi a successivement été Ministre d’État Ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, ensuite Ministre d’État, Ministre de l’Entrepreneuriat et des Petites et moyennes entreprises et enfin Ministre d’État, Ministre de la Décentralisation et des Réformes Institutionnelles. Lors de son passage à la tête de ces portefeuilles, Eustache MUHANZI MUBEMBE a laissé des empreintes indélébiles qui ont permis à beaucoup d’observateurs de le classer parmi les meilleurs Ministres du Premier quinquennat du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

 

Loup solitaire