Condamnation des pro-Nangaa et membres de la Force du progrès à la peine de mort: L’Ue craint le recul de l’état de droit

La justice militaire en République Démocratique du Congo (RDC) a condamné 26 individus à la peine de mort le 8 août pour « crime de guerre », « participation à un mouvement insurrectionnel » et « trahison ». Le même jour, le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe a condamné à mort 6 membres de la Force du progrès, un groupe affilié au parti Union pour la Démocratie et le Progrès Social, pour entre autres « association de malfaiteurs » et « tentative de meurtre ».
Dans une déclaration de la porte-parole sur les condamnations de la peine de mort, l’UE rappelle son attachement à la nécessité de garantir le droit à un procès équitable et au respect des droits des accusés, en ligne avec les obligations de droit international auxquels la RDC a souscrit.
« L’UE rappelle également sa totale opposition à la peine de mort, en toutes circonstances. La peine de mort est incompatible avec le droit inaliénable à la vie et elle est cruelle, inhumaine et dégradante. Elle représente la dénégation ultime de la dignité humaine, échoue à l’heure de dissuader les actes criminels et rend les erreurs judiciaires irréversibles. Nous l’avons fermement exprimé en ces termes avec tous les interlocuteurs appropriés en RDC, y compris récemment lors d’entretiens avec différents membres du Gouvernement et hauts fonctionnaires à Kinshasa », indique-t-elle.
L’UE exprime ses vives craintes face à ce recul de l’état de droit, notamment si des exécutions venaient à être effectuées dans un pays qui avait jusqu’à présent choisi de maintenir un moratoire sur la peine capitale. 




Kasaï: Un député National baptisé “représentant de Luebo” par les chefs coutumiers

Le député le mieux élu du territoire de Luebo, fait la ronde de plusieurs villages de sa circonscription électorale dans chaque secteur pour remercier ses électeurs. Il s’agit du député national Olivier Tombe Tombe accompagné par Anaclet Benyi Bambu député provincial élu de la même circonscription électorale. Objectif , remercier ses bases qui lui ont fait confiance en le votant au niveau national. En cette période des vacances parlementaires, le député mettra son temps à profit pour écouter les désidératas de ses électeurs.

“Je suis ici pour vous dire grandement merci de votre soutien pour m’avoir élu massivement comme député national. Je suis très reconnaissant et promet d’être toujours le même Tombe que vous avez connu, depuis des années”, a déclaré l’élu de Luebo.

Des jeunes, hommes et femmes, tous étaient derrière leur fils pour les uns et frères pour les autres, pour lui témoigner leur soutien.

Le député national Olivier Tombe ne s’est pas rendu mains vides. Il a apporté plusieurs cadeaux, notamment des
Kits complets des équipements sportifs aux différents clubs de football et à la chorale Kimbanguiste. Et aux vulnérables, quelques vivres et non vivres leur avaient été remis.

Partout où il est passé, à NdjokoMpunda, Lukuaya, Bena Biyombo et à Tshibundu, le député national Olivier Tombe a reçu officiellement un baptême sincère des chefs coutumiers de plusieurs secteurs du territoire de Tshikapa, qui lui ont intronisé comme le valable représentant de ce territoire longtemps mal représenté.

“Nous t’avons choisi comme un véritable représentant de notre territoire de Luebo. Tu as notre soutien, la personne qui va tenter par n’importe quel moyen te détruire, t’attaquer, … sera officiellement déclaré ennemi de tout Luebo. Et nos ancêtres lui donneront la mort”, ont déclaré à l’unanimité déclaré les chefs coutumiers du coin.

Dans le carnet des activités de l’honorable Tombe, il est prévu plusieurs autres activités dans le Luebo cité, les groupements et villages de son territoire bénéficieront encore d’autres dons des valeurs.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Poste au sein du Bureau définitif du Sénat: je m’abstiens (Sénateur Prof Faustin Luanga)

Cher (e) s ami (e) s,
Beaucoup ont sollicité de savoir pourquoi j’ai décidé de m’abstenir à briguer un poste au sein du Bureau définitif du Sénat malgré mon “bon profil et mes considérables atouts”. Cette note est une tentative de réponse et clarification.
La politique en République Démocratique du Congo (RDC) est un défi de taille, un labyrinthe où les enjeux sont souvent obscurs et les motivations parfois cachées. En tant que citoyen engagé, j’ai acquis au fil des années des compétences, une expertise et une expérience, avérées et éprouvées, qui pourraient sembler idéales pour occuper un poste au sein du Bureau définitif du Sénat. Pourtant, malgré ces atouts indéniables, j’ai choisi pour cette fois ci de m’abstenir. Ce choix, loin d’être un acte de désengagement, est une réflexion profonde sur l’état de notre politique et sur l’impact que nous pouvons réellement avoir sur notre société.
Les méandres de la politique congolaise sont parsemés d’embûches et de complexités qui transcendent les simples rivalités partisanes. En effet, le mal qui ronge notre pays est profondément ancré dans des mauvaises pratiques qui semblent immuables. Ce constat peut décourager plus d’un, mais il est crucial de ne pas se résigner à l’inaction. En tant qu’élite, notre rôle ne se limiterait pas seulement à occuper des postes de pouvoir, mais à incarner un changement positif dans plusieurs domaines et secteurs d’activités de la vie nationale. En choisissant de m’abstenir, je veux affirmer que la véritable force réside dans notre capacité à questionner les systèmes en place et à envisager des alternatives constructives.
Je crois fermement qu’il nous faut une “masse critique” pour espérer renverser la tendance actuelle. Cette masse critique, constituée de citoyens informés et engagés, est essentielle pour impulser une émergence durable de notre pays. Il ne suffit pas d’avoir les compétences pour occuper un poste au Sénat ou ailleurs; il faut également une vision claire et un engagement sincère envers le bien commun. C’est en unissant nos voix et nos efforts que nous pourrons réellement changer les choses, plutôt qu’en nous dispersant dans des luttes de pouvoir.
Je viens de la Province du Maniema, dans le “Grand Kivu”. Comment peut on concevoir et paraître sérieux quand cinq sénateurs originaires de la province, dont un de l’opposition, peuvent rêver d’occuper 5 de 7 postes disponibles au Bureau définitif du Sénat? Le Sud-Kivu fait de même avec ses deux candidats au poste du deuxième vice-président du Sénat; et je peux énumérer tant d’autres cas pour d’autres provinces. Tout ceci n’est ni crédible ni sérieux. Étant presque tous (il n’y a que 4 Sénateurs d’opposition au Sénat) membres de l’Union Sacrée de la Nation (la Majorité), n’y a-t-il pas vraiment moyen de se coordonner et de ne proposer que ceux ou celles qui auraient le maximum de qualités et expériences pour se faire élire? Personnellement, en m’abstenant j’ai préféré ne pas ajouter de la confusion sur du désordre structurel et structuré.
Mon engagement envers ma province et mon pays demeure intact. Je continue de faire de mon mieux pour contribuer à une dynamique positive, que ce soit à travers des initiatives locales, des actions communautaires ou en soutenant des projets visant à améliorer les conditions de vie de mes concitoyens. Il est impératif de rappeler que le changement ne provient pas uniquement des institutions, mais également de la volonté collective de la population à s’impliquer dans les affaires publiques.
En conclusion, mon choix de m’abstenir de postuler à un poste au sein du Bureau définitif du Sénat est une décision réfléchie, ancrée dans la réalité complexe de la politique en RDC. Il ne s’agit pas d’un désengagement, mais d’une volonté de promouvoir une approche alternative qui privilégie l’engagement collectif plutôt que la quête de pouvoir individuel. La route vers une émergence durable est semée d’embûches, mais avec une masse critique et un engagement sincère de chacun, nous pouvons espérer voir surgir un nouvel horizon pour notre pays.
Nous sommes certes témoins d’un chaos grandissant, et il est vrai que cela peut sembler désespérant. Cependant, sommes-nous réellement aussi démunis ? Il est souvent dit que c’est dans les ténèbres les plus profondes que les étoiles brillent le plus intensément. Et il est indéniable que, malgré cette obscurité croissante, nous avons individuellement mais surtout collectivement la capacité d’aider à faire émerger ces étoiles. Au-delà des compétences et de l’expertise, c’est la passion et la détermination qui façonneront l’avenir de la RDC. Gloire au travail. AGISSONS! FAISONS DES BONS CHOIX !
Salut chez vous.




Kongo Central : Le Gouverneur Grâce Bilolo s’investit pour rétablir le courant électrique à Boma et au Bas fleuve

Le Gouverneur de la province du Kongo Central, Grâce Bilolo est allé se rendre compte de l’état d’avancement des travaux qui consistent à arranger le pylône de la Snel pour rétablir l’électricité dans la ville de Boma et le territoire du Bas fleuve. A son arrivée, sur place, le chef de l’exécutif provincial a reçu les informations nécessaires qui ont provoqué cette situation. Il a également reçu les assurances des techniciens sur l’aboutissement heureux de la réparation.

“Nous sommes confiants qu’au vue des informations reçues dans la forêt du village Monzi que le courant sera rétabli ce vendredi. Et le gouverneur de province est venu en appui aux agents de la Snel avec des moyens conséquents pour leur permettre de finir les travaux dans le délai”, rapporte l’un des conseillers du Gouverneur Grâce Bilolo.

Rappelons que c’est depuis déjà 5 jours que la ville de Boma et tout le territoire du Bas fleuve sont dans le noir, après l’écroulement d’un pylône de la société nationale de l’électricité dans le territoire de Seke Banza.

Cette situation a préoccupé le premier citoyen Né Kongo, voilà qui justifie son déplacement de Matadi à Seke Banza.

Mboshi




Enseignement Supérieur et Universitaire: Le recteur de l’Unisic ordonne le descellement des bureaux et la reprise effective des activités académiques

La situation des activités à l’Université des Sciences de l’Information et de la Communication (Unisic), a connu un état de malaise avec une grève déclenchée contre le comité de gestion.

C’est ce jeudi que le recteur de cette institution a ordonné le descellement immédiat de tous les bureaux des membres du comité de gestion, dans un communiqué.

« J’ordonne le descellement immédiat de tous les bureaux des membres du comité de gestion et appelle tous les étudiants et l’ensemble du personnel de l’Université à reprendre immédiatement leurs activités et à ne pas tolérer la perturbation de l’année académique en cours», a écrit le professeur émérite, Jean Kambayi Bwatshia.

Et d’ajouter , “C’est avec stupéfaction que le comité de gestion de l’Unisic (ex-Ifasic), a appris par les medias interposés, une déclaration fantaisiste d’une bande organisée d’inciviques agissant prétendument au nom de l’Assemblée générale du corps académique, scientifique, administratif, technique et ouvrier de l’Unisic, qui s’en est suivi dans la nuit de mardi 6 août 2024 d’un scellement des bureaux des membres du Comité de gestion, les empêchant ainsi tout accès à leurs bureaux et au barricade de l’entrée principale de l’Université et des auditoires empêchant les étudiants et l’ensemble du personnel de l’Université de vaquer paisiblement à leurs occupations ».

Considérant ces actes de banditisme et de gangstérisme en milieu universitaire, le recteur de l’Unisic a décidé de saisir les autorités policières et judiciaires afin de mettre ses auteurs hors d’état de nuire.

En attendant les décisions judiciaires et policières en cours, il a également décidé de convoquer une réunion du comité de gestion ce vendredi 9 août 2024 au sein de cette alma mater, afin de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris disciplinaires.

Cette décision intervient quelques heures plus tard, après la déclaration des étudiants de cet alma mater ce même jeudi.

« Nous, étudiants de l’Unisic, en notre qualité des représentants de la coordination estudiantine, demandons instamment la reprise des cours dans un délai de 24 heures. Car les étudiants ont déjà payé les frais d’études comme exigé par le comité de gestion au début de l’année en cours », a-t-on lu.

Selon le document, la suspension des cours entraîne un retard considérable dans la formation, compromet la préparation aux examens et réduit les chances de réussite des étudiants.

JL Makoyi




RDC : Bientôt, un mandat d’arrêt international contre Corneille Naanga

Après le verdict de la cour militaire
contre l’ancien président de la Ceni en fuite, le gouvernement veut aller plus loin en utilisant tout le moyen pour que le président de l’Alliance Fleuve Congo puisse être appréhendé et purgé sa peine. Réagissant après la sentence de la cour, le ministre d’État en charge de la justice Constant Mutamba a déclaré que la RDC va lancer dans le prochain jour un mandat d’arrêt contre Naanga et tous les pays qui coopèrent avec la RDC sur le plan judiciaire seront saisi quant à ce.

‹‹Nous allons veuiller à l’application stricte de toutes les peines qui ont été arrêtées par la cour militaire. C’est-à-dire que pour ceux qui trouvent en cavale en fuite, en l’occurrence Monsieur Corneille Naanga et ses collaborateurs, nous allons lancer le mandat d’arrêt international pour pouvoir les appréhender. Nous allons coopérer avec certains pays avec lesquels nous sommes en coopération judiciaire afin que partout où ils se trouveront puisque désormais condamnés de justice, ils seront appréhendés, extradés immédiatement en RDC afin de purger leurs peines ›› a souligné le ministre de la justice.

Concernant la confiscation des biens, Constant Mutamba a souligné que la justice va veiller à ce que tous les biens soient confisqués conformément aux arrêts rendus et que celà soient mis désormais dans le patrimoine de l’état.

Pour rappel, Corneille Nangaa avait annoncé, en décembre 2023, depuis Nairobi (Kenya), la création d’un mouvement politico-militaire, l’Alliance Fleuve Congo (AFC), incluant le M23. Et il a été condamné, lui et ses complices par défaut à la peine de mort, par la cour militaire de Kinshasa Gombe.

Osk




Soutien du président Denis Kambayi à la lutte contre la corruption menée par l’Inspection Générale des Finances

L’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete, a reçu l’honorable Denis Kambayi le vendredi 9 août à l’IGF. Cette visite témoigne du soutien du Président du « Grand Kasaï » à la lutte contre la corruption et le détournement des fonds publics, une mission que l’IGF poursuit depuis quatre ans.
Denis Kambayi a souligné l’importance d’encourager Jules Alingete dans ses efforts, afin qu’il se sente soutenu par l’ensemble des Congolais. « C’est dans l’intérêt de la République que j’ai pris ce rendez-vous », a déclaré Kambayi à la presse.
Lors de cette rencontre, l’hôte de Jules Alingete s’est également informé sur le rapport de l’IGF concernant la gestion des infrastructures dans les régions du Grand Kasaï et du Grand Katanga. Il a exprimé son inquiétude quant à ce qu’il qualifie de « signes de détournement » au sein du Bureau du Sénat. L’IGF enquête actuellement sur l’utilisation des fonds alloués au Bureau du Sénat pour les mois de mars, avril et mai.
La lutte contre la corruption menée par l’IGF suscite désormais l’intérêt de tous les Congolais soucieux du patriotisme. Les visites d’encouragement et de soutien se multiplient envers ce service de contrôle supérieur des finances publiques.
Didier Mbongomingi




COMMUNIQUES AUDIENCES 08 AOUT 2024: L’AGRESSION DE LA RDC PAR LE RWANDA AU CENTRE DE TOUS LES REGARDS

Thérèse Kayikwamba Wagner a adressé, ce jeudi 08 Août, un message d’alerte au Corps Diplomatique au sujet de la violation du cessez-le-feu et de l’espace aérien congolais. Mais avant cette grande rencontre avec la centaine d’Ambassadeurs et Représentants d’Organisations internationales accrédités en RDC, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Coopération internationale et Francophonie ainsi que la Vice-Ministre ont accordé quelques audiences.
Elle a reçu, en premier, l’Envoyé spécial de la République de Zambie. Enoch Kavindele était porteur d’un message spécial du Chef d’Etat zambien à son homologue congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Pour le diplomate qui était à la tête d’une délégation d’observateurs lors des élections de Novembre 2023, il est important pour nos deux pays voisins de garder des relations bilatérales franches et de qualité. La Zambie se dit pleinement concernée par l’agression de la RDC par le Rwanda qu’elle condamne fermement. Le contenu de la lettre adressée au Président de la République n’a pas été dévoilé mais l’on sait d’ores et déjà que la situation de l’Est de la RDC sera au centre des discussions de la prochaine rencontre de la SADC qui se tiendra à Harare, capitale du Zimbabwe.
« En tant que voisin de la RDC, nous nous sentons directement concernés par l’agression de la RDC qui fera l’objet de nos discussions à la prochaine réunion de la SADC qui se tiendra à Harare au Zimbabwe », a-t-il souligné.

Cette série d’audiences a également été une occasion de renforcer les relations entre Kinshasa et Brazzaville à travers la visite de l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Congo à la Cheffe de la Diplomatie congolaise.


La République Démocratique du Congo et sa République sœur du Congo voisin demeurent deux nations dont les sorts sont liés. Elles ne peuvent donc souffrir d’aucune ambiguïté, au regard de leur amitié légendaire et leur promiscuité.
Sylvestre Cyprien Mamina a tenu à balayer, une bonne fois pour toutes, le doute sur de pseudo rapprochements entre Paul Kagame, cerveau moteur de l’agression dans l’Est de la RDC, et Denis Sassou Nguesso. Le Chef de l’Etat congolais et Patriarche de la région et de la sous-région reste une personne ressource et un allié incontestable de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« Le Président de la RDC est souvent à Oyo et c’est un atout pour permettre au Président Sassou de se mettre au milieu du village pour une résolution pacifique de la crise dans l’Est de la RDC, au-delà de la médiation faite par l’Angola », a souligné le Diplomate congolais.
Le Congo Brazzaville a toujours été un soutien pour la RDC, même pendant la période cruciale des élections de 2023.
Le Représentant Résident de ONU Femmes en RDC, agence des Nations Unies en charge de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, a, lui, été reçu par la Vice-Ministre Gracia Yamba Kazadi.
Adama Moussa qui a rappelé le mandat de ONU Femmes en ce qui concerne l’accompagnement des Etats membres relatif à la représentativité de la femme, s’est dit heureux des progrès de la RDC dans le domaine.
« Nous avons été honorés par rapport aux engagements que le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a pris pour la représentativité des femmes et nous constatons avec plaisir aujourd’hui que nous avons environ 31% de femmes au sein du gouvernement. Nous avons été dépêché par notre Directive exécutive pour transmettre ses vives félicitations à chacune des femmes ministres. »
Il s’est agi de la présentation du mandat de l’ONU en RDC et de discuter des voies et moyens pour améliorer davantage le quota des femmes au sein des institutions, un plan d’action qui requiert la collaboration du Gouvernement de la RDC pour être efficace. Ce programme englobe aussi la prise en charge intégrale des femmes, souvent sujettes à diverses violences, afin de rendre leurs voix audible dans tous les processus de négociation et de paix.

 




RDC: Selon le BCNUDH, plus de 2.350 cas de violations et atteintes aux droits de l’homme ont été commis du 1er janvier au 30 juin 2024

Dans le cadre de son mandat, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) en République Démocratique du Congo assure un suivi étroit de la situation des droits de l’homme et procède à des analyses des tendances y relatives dans le pays. Ces tendances sont régulièrement partagées avec les autorités afin qu’elles prennent les actions nécessaires, y compris traduire en justice les auteurs présumés des violations des droits de l’homme documentées.

 

Au cours du 1er semestre 2024, la Section de la protection de l’enfant de la MONUSCO a documenté et vérifié 2,196 violations graves affectant des enfants dans le cadre du conflit armé en République Démocratique du Congo, ce qui représente une augmentation de 197% par rapport au semestre précédent (238). L’augmentation du nombre de violations graves vérifiées au mois de juin est en partie due à une mission d’engagement menée en Ituri, qui a abouti à la libération volontaire de plus de 300 enfants des groupes armés non étatiques.

De janvier à juin 2024, le BCNUDH a poursuivi son appui technique aux autorités judiciaires nationales ainsi que le renforcement de leurs capacités. Deux missions d’équipes conjointes d’enquête ont été conduites dans la province du Sud-Kivu et cinq audiences foraines organisées dont deux dans la province du Sud Kivu, une au Nord-Kivu, une au Lualaba et une dans la province du Kasaï. Des mesures de protection judiciaire ont également été mises en place pour 194 victimes et témoins, dont 97 femmes et une fille pour les JIT et pour au moins 174 victimes et témoins dont quatre filles et deux garçons pour les audiences foraines.

Durant le premier semestre de 2024, 238 personnes (234 hommes, deux femmes, un garçon et une personne dont l’âge n’est pas connu) sont décédées en détention soit une augmentation de 22% en comparaison avec l’année précédente (195). La province du Nord-Kivu a enregistré la majorité des décès en détention (88), suivi du Kwilu (62), du Tanganyika (40), du Kasaï-Central (13), de l’Ituri (10), du Haut-Katanga et du Kongo-Central (sept chacune), du Sud-Kivu (six), de Kinshasa (deux), du Haut-Lomami, du Lomami et du Kasaï (une chacune). La surpopulation carcérale et les mauvaises conditions de détention sont les principales causes de ces décès. Les mauvaises conditions de détention affectent la santé des détenus qui développent des maladies hydriques et respiratoires comme la tuberculose, la diarrhée et l’hépatite. A cela s’ajoutent l’insuffisance alimentaire et l’accès inadéquat aux soins de santé. Pour des raisons de sécurité, le BCNUDH a suspendu le monitoring physique au Centre pénitentiaire et de rééducation de Makala à Kinshasa.

12.La situation des droits de l’homme en lien avec l’espace civique est restée préoccupante au cours de la période en revue. Au cours de cette période, le BCNUDH a documenté au moins 84 cas de violations et atteintes aux droits de l’homme en lien avec l’espace civique. Ce qui constitue une diminution de 4% par rapport à la même période en 2023 (88 cas) et de 25% par rapport au semestre précédent (104 cas). Cette diminution s’explique entre autres par la fin du processus électoral qui avait conduit au rétrécissement de l’espace civique.

 

Pendant ce semestre, le BCNUDH a continué à soutenir les autorités nationales dans le cadre des activités visant à améliorer la situation des droits de l’homme. Au moins 123 activités ont été organisées sur l’étendue du territoire national avec la participation d’au moins 4.769 personnes (3.445 hommes et 1.324 femmes).

 

 

 

 

 

 

 

Mboshi




Constitution du fichier général de la population : la CENI accélère la mutualisation avec l’ONIP

Dans le cadre de la constitution du fichier général de la population congolaise, le Directeur général de l’Office National de l’identification de la Population (ONIP), monsieur Richard Ilunga a échangé ce vendredi 09 août au siège de la CENI avec le deuxième Vice-président, Didi Manara.

Les échanges entre les deux institutions ont porté sur la relance de la mutualisation des stratégies en vue de l’identification, de la constitution du fichier général de la population et de la délivrance des cartes d’identité aux congolaises et aux congolais.

Représentant personnel de Son Excellence Denis Kadima, Président de la CENI, le deuxième Vice-président de la CENI a rappelé à la délégation de l’ONIP, le protocole d’accord signé e. Juin 2023.

Intervenant à son tour, le DG de L’ONIP a salué l’expertise de la CENI.

Ces échanges ont eu lieu en présence du Secrétaire Exécutif National et du Directeur de Cabinet de la CENI .

Du côté de l’ONIP, la délégation a été constituée de Mme Directeur général adjoint et de quelques experts.