Justice : 527 détenus de la prison de Makala ont été libérés ce samedi

Le ministre de la Justice et garde des sceaux Constant Mutamba a poursuivi ce samedi l’opération de désengorgement de la prison de Makala.

Au total, 527 détenus ont quitté ce jour cette maison carcérale bénéficiant d’une mesure de libération conditionnelle.

” Fini la récréation, le remplissage des prisons par règlement des comptes, parce qu’un couple s’est disputé, parce que vous vous disputez une femme. C’est fini. Nous allons désengorger systématiquement ” a dit Constant Mutamba.

Il a par la même occasion doté cette maison carcérale de 2000 matelas.

” Nous en avons commandé 7000. Plus question de dormir à même le sol ”

D’autres prisonniers seront libérés samedi prochain, annonce Constant Mutamba.

Loup solitaire




Beni : 10 morts dans une double attaque des ADF

Des combattants ADF/MTM ont mené une double attaque dans les villages Mukoni et Baeki situés dans le secteur de Beni-Mbau dans le territoire de Beni.

Selon la société civile forces vives de Mamove, les faits ont eu lieu dans la nuit du vendredi à ce samedi 10 août 2024. Kinos Katuo, son président dresse un bilan provisoire de 10 civils tués et un autre blessé ainsi que des maisons d’habitation incendiées.

Cet acteur de la société civile déplore le silence des forces de sécurité dans la région pour mettre fin à cette situation qui a trop duré.

Le président de la société civile forces vives de Mamove Kinos Katuo plaide pour des opérations militaires conjointes FARDC-UPDF dans la zone où les terroristes ADF auraient érigé un bastion entre les villages de Mabuo et Manyama.

Il décourage ceux qui continuent à collaborer avec les groupes armés négatifs afin d’espérer au retour de la paix et la sécurité.

 

Alain Wayire/ Beni




Beni: lancement de la campagne de renforcement de la défection au mouvement ADF/MTM 

“Comment encourager la défection des combattants et des captures des ADF/MTM ?” C’est l’intitulé de la campagne lancée dans la ville de Beni par la coordination urbaine de la société civile forces vives en collaboration avec Ukweli défection commutée U.D.C.

 

Cette activité a été lancée par le maire intérimaire de Beni, le Commissaire Supérieur Kidicho Bonganda Théo-david, en présence de plusieurs couches sociales.

 

Cette campagne qui intervient après la défection des centaines congolais et d’autres de suite des activités menées par les forces armées de la République Démocratique du Congo et celles de l’Ouganda engagées dans l’opération Usuja.

 

Maître Pépin Kavota, président de la société civile forces vives de Beni soutient que l’objectif de cette campagne vise à encourager et à accueillir les citoyens congolais enrôlés de force ou volontairement au sein du mouvement terroriste ADF/MTM qui continue à endeuiller la population dans le Grand Nord.

 

Prenant part à l’activité, le porte-parole des opérations militaires Sokola 1 Grand Nord, le Lieutenant-colonel Mak Hazukay pense que cette campagne va permettre d’encourager les combattants ADF qui sont dans la brousse de se désolidariser avec leurs leaders pour rejoindre la nation congolaise.

 

Après avoir appris les explications sur le bien fondé de la campagne, les participants ont promis de s’approprier cette initiative.

 

Il sied de signaler que suite à l’insécurité orchestrée par les combattants ADF/MTM plusieurs personnes ont été tuées au côté des dégâts matériels déplorés.

 

Alain Wayire/ Beni




Nord-Kivu : Interdiction formelle d’achat et vente des fournitures scolaires dans des écoles privées et publiques 

Le gouvernement provincial du Nord-Kivu interdit la vente des fournitures scolaires dans des établissements d’enseignement publics que privés. C’est la conseillère du gouverneur militaire chargée de l’éducation Prisca Kamala qui l’a fait savoir au cours d’un point de presse animé le vendredi 9 août à Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu.

 

Elle demande aussi aux chefs d’établissements qui ont déjà perçu quelques sommes allant dans ce sens de procéder à la restitution de cet argent le plutôt possible avant de subir la rigueur de la loi.

 

“ceux qui ont déjà perçu les frais de confirmation ou réinscription ou ceux qui vendent les uniformes et autres fournitures scolaires d’arrêter ou de remettre cet argent aux parents, il y a pas des exigences de demander aux parents qu’ils puissent acheter des journaux de classe à l’école, même chose pour les écoles privées, ces écoles fonctionnent sous la tutelle du gouvernement et là je vois le ministère de l’éducation et nouvelle citoyenneté qui interdit la vente des objets classiques. Donc les parents sont libres d’aller se procurer les uniformes au marché. Et nous disons aux parents qu’aucun enfant ne sera chassé parce qu’il ne porte pas l’uniforme ayant la mention de son école.”

 

Et d’ajouter : ”qu’il est interdit de chasser l’enfant à cause de frais scolaires, donc l’enfant quand il va à l’école c’est pour étudier mais sil y’a une chose à régler entre l’école et les parents ça n’est doit pas impliqué l’enfant, il doit échangé avec les parents que de chasser l’enfant” a-t-elle fait savoir.

 

Notons que la décision a été prise à moins de trois semaines de la rentrée scolaire édition 2024-2025 en République Démocratique du Congo.

 

Alain Wayire/Beni




Moïse Katumbi : “Le président Hayatou était un homme généreux, chaleureux et dévoué”

Le football africain est en deuil à la suite du décès d’un immense dirigeant, le Dr Issa Hayatou. Né le 9 août 1946 à Garoua et mort le 8 août 2024 à Paris, Issa Hayatou était un footballeur puis dirigeant de football camerounais. Il a été président de la CAF de 1988 à mars 2017 et président par intérim de la FIFA d’octobre 2015 à février 2016, à la suite de la suspension de Sepp Blatter.

Le Chairman Moïse Katumbi, qui a reçu l’ancien président de la CAF à Lubumbashi à l’occasion de plusieurs finales des compétitions interclubs, a adressé ses sincères condoléances à sa famille biologique et à celle du football africain.




Exclusif. Vives tensions entre Alger et Moscou à cause des opérations des services secrets ukrainiens au nord du Mali 

C’est inédit et historique. Les relations algéro-russes traversent depuis plusieurs semaines une période de turbulence qui n’a jamais été constatée auparavant dans l’histoire. des relations bilatérales de ces deux pays qui se sont toujours considérés, et ce bien avant l’indépendance de l’Algérie, comme des alliés traditionnels et solidement attachés l’un à l’autre. Entre Moscou et Alger, la lune de miel a cédé sa place au départ à la méfiance et aujourd’hui à l’incompréhension, voire la colère notamment du côté russe. Selon nos sources, les canaux de coopération sécuritaire et militaire utilisés par les autorités russes pour leurs échanges et coopération avec le régime algérien ont transmis aux dirigeants algériens leurs vives protestations contre leur absence d’échanges de renseignements et le manque de réactivité en matière d’information au sujet du déploiement des agents des services secrets ukrainiens au Nord du Mali auprès des groupes armés des rebelles de l’Azawad, les touaregs indépendantistes en guerre contre le régime de transition à Bamako au Mali soutenu et parrainé par Moscou.

Les autorités russes ont reproché ouvertement à leurs homologues algériens d’avoir manqué à leur devoir de coopération avec les services secrets russes et de surveillance d’une région située tout près des frontières algériennes et investie par des groupuscules des services ukrainiens dépêchés par Kiev pour porter assistance aux forces rebelles des mouvements armés alliés pour la défense de l’Azawad. Les autorités russes soupçonnent même l’Algérie d’avoir autorisé, sous pression américaine, l’ouverture de son ciel pour les avions acheminant une brigade des agents paramilitaires des services ukrainiens jusqu’au nord du Mali notamment au niveau de certaines localités situées tout juste près des frontières algériennes. D’après nos sources, la colère de Moscou a pris des proportions plus graves à la suite de la déroute de toute une unité des combattants de la fameuse milice Wagner à la fin du mois de juillet dernier.

Pour rappel, le 20 juillet, une colonne de plus de 20 véhicules comprenant plus de 80 mercenaires russes et des hommes de Forces armées maliennes (FAMa) est partie de Kidal, la « capitale » du septentrion malien. Sur la route, le 23 juillet, la colonne aurait été arrêtée par un engin explosif improvisé, dans une vallée desséchée. Deux jours plus tard, une bataille s’engage, à 25 kilomètres de Tin Zaouatine, une localité collée aux frontières algériennes, avec les combattants du Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA), une organisation qui fédère plusieurs mouvements armés indépendantistes touareg. Cette bataille a tourné en défaveur des troupes maliennes et des paramilitaires russes de Wagner. Le bilan des pertes est lourd et aurait dépassé les 80 morts du côté russe. L’une des pires défaites russes depuis la création des milices de Wagner depuis 2014.

Cit par les quotidiens britanniques le Guardian et le Times, Andrii Yusov, le porte-parole du GUR, le service de renseignement militaire de l’Ukraine, avait déclaré que «les rebelles ont reçu les informations nécessaires, et pas seulement des informations, qui ont permis de mener à bien une opération militaire contre les criminels de guerre russes». Une déclaration qui a démontré l’implication des GUR dans les opérations des forces armées de l’Azawad. Le 4 août dernier, le Mali a rompu ses relations avec l’Ukraine et une vaste opération sera en préparation en partenariat avec la Russie pour donner une riposte ferme aux groupes armés de l’Azawad dont la majorité des dirigeants sont proches ou entretiennent des relations d’amitié ainsi qu’une certaine allégeance à l’égard d’Alger. C’est dans ce contexte explosif que les relations algéro-russes connaissent des tensions vives en raison du rôle très douteux joué par le régime algérien auprès de l’armement et du renforcement des capacités de défense des rebelles touaregs.




Message de félicitations de S.M. le Roi aux membres de l’équipe nationale, médaillée de Bronze aux JO 2024

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé, jeudi, un message de félicitations aux membres de la sélection nationale de football après avoir remporté la médaille de Bronze du tournoi masculin comptant pour les Jeux Olympiques (Paris-2024).

Dans ce message, S.M. le Roi exprime aux membres de l’équipe nationale Ses chaleureuses félicitations pour avoir décroché la médaille de Bronze lors des Jeux Olympiques 2024 à Paris.

Historique ! Pour la première fois, la sélection nationale olympique décroche la médaille de bronze, dans le tournoi de football masculin, aux Jeux olympiques, Paris 2024. Jeudi 8 août, au Stade de La Beaujoire à Nantes, les hommes de Tarik Sektioui n’ont fait qu’une bouchée de l’Egypte, terrassée (6-0).

“Nous ne pouvons, devant cet exploit olympique, le premier du genre pour le football marocain, que saluer votre belle prestation tout au long de ce prestigieux tournoi, l’esprit élevé de compétitivité dont vous avez fait montre ainsi que votre patriotisme sincère qui s’est manifesté à travers votre ferme détermination à confirmer la place privilégiée et de choix qu’occupe désormais le football marocain sur les plans continental et international”, écrit le Souverain dans ce message. Réitérant Ses sincères félicitations aux membres de la sélection nationale et à tous ceux ayant contribué à la réalisation de cet honorable exploit, S.M. le Roi souhaite aux membres de l’équipe marocaine davantage de distinction et plein de succès dans leur parcours sportif prometteur, les assurant de Sa Haute sollicitude et bienveill

ance.




Dépassement des prévisions de recettes par les régies financières en juillet 2024 : Une retombée positive de la patrouille financière

Les efforts d’encadrement menés par l’Inspection Générale des Finances (IGF) au sein des entreprises et établissements publics de la République démocratique du Congo continuent de porter leurs fruits. Ces missions ont permis d’inculquer aux gestionnaires des finances publiques de bonnes pratiques de gestion, comme en témoigne le taux d’exécution des prévisions de recettes en juillet 2024.

Selon un communiqué du ministère des Finances publié ce vendredi, les régies financières ont mobilisé près de 2 936,6 milliards de francs congolais (CDF) au cours du mois de juillet, dépassant ainsi les prévisions de 2 872,3 milliards CDF. Le taux d’exécution atteint 102%.

En termes de réalisation des prévisions, la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires et Domaniales (DGRAD) se positionne en tête avec 447,4 milliards CDF de recettes, dépassant les prévisions de 418,3 milliards CDF (107% du taux d’exécution). La Direction Générale des Impôts (DGI) arrive en deuxième position avec 1 962,3 milliards CDF contre des prévisions de 1 931 milliards CDF (103% du taux d’exécution). La Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) a également contribué en mobilisant 526,8 milliards CDF, atteignant 97% des prévisions de 540,9 milliards CDF.

Ces performances économiques sont le fruit d’un effort soutenu de mobilisation des recettes par les régies financières, renforcé par l’implémentation de la bonne gouvernance à travers la patrouille financière. Bien que cette dernière soit désormais terminée dans les entreprises et établissements publics de l’État, elle a instauré des mécanismes favorisant l’orthodoxie financière chez les mandataires publics.

Didier Mbongomingi




« On ne peut pas condamner les spéculations dans une économie de libre échange et de libre concurrence »

Dans une réunion de Conjoncture économique présidée par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, le Gouvernement veut sanctionner les opérateurs économiques qui s’illustrent dans la spéculation du Franc congolais. Pour un économiste interrogé à cet effet par Le Quotidien, on ne peut pas condamner les spéculations dans une économie de libre échange et de libre concurrence.

La spéculation est une activité économique normale qui découle de l’anticipation. Commencer à condamner les spéculateurs serait antiéconomique et risque de causer un effet boule de neige. Il y a un moyen de gérer les spéculations. Mais on ne peut pas condamner les spéculations dans une économie de libre échange et de libre concurrence. La spéculation est d’ailleurs une expertise en bourse. L’Etat n’est pas un policier mais un régulateur du marché monétaire où se joue la loi de l’offre et de la demande. L’offre de monnaie doit être = à la demande de monnaie dans l’économie. Le déséquilibre provient de l’un ou de l’autre paramètre. Un spéculateur n’est qu’un agent qui pense que d’ici demain ou dans une semaine, un des éléments va bouger et il anticipe son comportement.

Par exemple, le trop de détournements poussent les gens à changer leur comportement économique ou le fait de ne pas avoir son salaire à la banque au jour voulu peut aussi pousser les gens à anticiper leur comportement. Alors dans quelle mesure un homme qui anticipe pour ne pas tomber dans le manque de ce qu’il veut, il doit être condamné ? Pourtant, il y a de mesures économiques à prendre pour lutter contre la spéculation et la dépréciation du taux de change et non de menacer les spéculateurs qui ne sont que dans leurs droits légitimes. Or les premiers qui dérangent le marché monétaire sont les politiciens avec le paiement hors circuit bancaire. Ils ne sont pas bancarisés. C’est à cela que devrait s’attaquer le Gouvernement au lieu de faire diversion. C’est ce que Matata Mapon a appelé les fuites et coulages des recettes. Comment voulez-vous que cela change quand on dépense de l’argent en devises en plus pour des rencontres politiques, des négociations politiques de positionnement et non pour les investissements économiques productifs ? C’est à cela qu’il faut s’attaquer. L’orientation monétaire de l’argent public !

Aussi, les voitures remplies d’argent dans les coins de Gombe ayant besoin de devises au plus vite…. C’est à cela qu’il faut s’attaquer et non à une activité économique normale qui est la spéculation. Et ces entreprises qui déversent de francs congolais pour avoir besoin de devises n’ appartiennent pas au petit peuple sinon !




L’IGF/RDC : Un modèle de détermination et de pertinence pour le développement

Le 15 février 2023, l’Inspection Générale des Finances (IGF) de la République démocratique du Congo (RDC) a publié un rapport sur le contrat entre la RDC et la société chinoise Sicomines, portant sur les minerais en échange d’infrastructures. Dans ce rapport, l’IGF a réclamé la réparation des préjudices et un rééquilibrage des gains, considérant le projet comme favorable à la Chine et défavorable à la RDC.

La Sicomines et l’Ambassade de Chine ont rejeté ce rapport, le qualifiant de dénué de valeur constructive. Elles ont publié des communiqués critiques en réponse.

Cependant, l’IGF/RDC, soutenue par le Président Félix Tshisekedi, a maintenu la pression sur Sicomines. En avril 2023, des négociations ont été ouvertes entre la Chine et la RDC concernant ce contrat.

En janvier 2024, un accord a été trouvé : Sicomines versera 7 milliards de dollars à la RDC pour la construction d’infrastructures routières. Ce modèle de détermination et de pertinence, porté par Jules Alingete, offre à la RDC une opportunité de développement inestimable. D’ici 5 ans, toutes les provinces bénéficieront de routes viables.

Déjà, la ville de Kinshasa a profité des rocades, et la route Kalamba-Mbuji est en cours de construction. La route Mbujimayi-Muene Ditu-Kamina/Haut Lomami-Nguba/Lualaba, longue de 980 km, est également en chantier. De plus, la route de Nkamba (60 km) dans le Kongo Central est en phase d’asphaltage, tout comme la route Bukavu-Kamanyola-Uvira.

Ce modèle de patriotisme et de détermination ouvre de nouvelles perspectives pour la RDC, contribuant à son essor économique et à l’amélioration des infrastructures essentielles.

Didier Mbongomingi