Afrique : Le ministre congolais de l’intégration régionale Didier Mazenga a pris part au conseil des ministres de la SADC à Zimbabwe

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) travaille avec la Banque Africaine de développement (Bad) pour identifier les options de mise en œuvre d’un mécanisme pour financer les programmes régionaux.

S’exprimant lors de la réunion du Conseil des ministres de la SADC qui s’est ouverte mardi à Harare, la capitale du Zimbabwe, le secrétaire exécutif de l’organisation régionale, Elias Magosi, a déclaré que la Bad aide la SADC à formuler des recommandations sur les meilleures options pour lever des ressources pour le Fonds de développement régional (FRD).

« Avec le soutien de la Banque africaine de développement (BAD), nous avons élaboré un document de discussion sur le Fonds de développement régional », a affirmé M. Magosi.

Selon lui, les responsables ministériels des questions financières et d’investissement dans les 16 États membres de la SADC devraient convoquer une session dédiée, pour délibérer sur le document de discussion et « fournir des propositions concrètes pour mener à bien cette mission ».

Prenant plusieurs fois la parole à ces assises, Me Didier Mazenga Mukanzu, Ministre Congolais de l’Intégration Régionale a porté haut la voix de la République Démocratique du Congo en défendant ses intérêts auprès de la sous-région.

 

Jonsard Mikanda




Devant Mme Roxane De Bilderling : Me Guy Loando détaille les projets ambitieux en cours de développement

Le Ministre d’État, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Me Guy Loando, a eu l’honneur de recevoir en visite de courtoisie Madame Roxane De Bilderling, Ambassadrice de Belgique en République Démocratique du Congo, accompagnée de M. Stanley Mathys, Adjoint au Chef de Coopération à l’Ambassade de Belgique.

Au cours de cette rencontre, le Ministre a exposé à Mme l’Ambassadrice les priorités de son nouveau mandat à la tête du Ministère de l’Aménagement du Territoire. Il a détaillé les projets ambitieux en cours de développement, tout en mettant en lumière les réalisations accomplies dans son secteur. Ces efforts s’inscrivent dans la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi et sont menés sous la direction de la Première Ministre Madame Judith Suminwa, avec un souci constant de servir au mieux la population congolaise.

Mme Roxane De Bilderling a exprimé son soutien aux initiatives du Ministre et a exploré les opportunités de renforcer le partenariat entre la République Démocratique du Congo et la Belgique.

Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, avec un accent particulier sur le développement durable et l’aménagement du territoire.




Sénat RDC : Le bureau définitif désormais au grand complet 

La chambre haute du parlement a désormais son bureau définitif, où les membres ont été élus le lundi 12 Août 2024.

Jean Michel Sama Lukonde a été élu président du sénat. Kalala Wa Kalala José a été choisi par ses paires comme 1er Vice-Président.

Le poste du 2e vice-Président a été occupé par Modeste Bahati Lukwebo. Nefertiti Ngudianza Kisula a été élue rapporteur. Et le

Rapporteur adjoint c’est l’opposant Jean Claude Baende, membre de la plateforme de Constant Mutamba.

Questeur Taupin Kabongo Mukengeshayi et Questeur adjoint, Pascal Omana. Ainsi se clôture les travaux de la session extraordinaire convoquée au sénat.

 

Mboshi




Kinshasa : la police se félicite pour l’ordre maintenu le lundi sur l’ensemble de la capitale 

Autrefois théâtre des affrontements entre les pro et les anti-Kabuya, secrétaire général de l’UDPS-Tshisekedi, le Hall du Palais du peuple et ses environs ont été hautement sécurisés lundi 12 août par les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) lors des élections des membres du bureau définitif de la chambre haute du parlement qui se sont déroulées sans le moindre incident.

 

Satisfait du résultat, le chef de la police ville de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba félicite ses hommes pour avoir imposé la paix et la quiétude durant les élections sénatoriales et la visite de travail à Kinshasa du Président angolais Joao Lourenço.

 

Après s’être rassuré de la sécurité au Palais du peuple, Blaise Kilimbalimba n’a pas lâché prise contre l’incivisme routier. Sur les différentes artères de la capitale, il a mis des dispositifs sécuritaires importants pour faire respecter la loi.

 

La police de Kinshasa sous la houlette du commissaire divisionnaire adjoint se professionnalise peu à peu. Blaise Kilimbalimba déploie tous les efforts nécessaires pour éradiquer l’insécurité qui bat son plein dans l’ex Léopoldville.

 

 

OSK




Interclubs CAF 2024-25 : L’action reprend de plus belle ce vendredi

Le coup d’envoi de la saison 2024/25 des compétitions interclubs de la CAF sera donné ce vendredi 16 août ; ce qui marque ainsi le début officiel de la course vers la suprématie continentale.

La Ligue des Champions CAF TotalEnergies et la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies, qui ont connu un dénouement heureux la saison dernière, reviennent sur le devant de la scène avec des tours préliminaires dès ce weekend.
Les rencontres aller se dérouleront du 16 au 18 août, tandis que les matchs retour sont prévus du 23 au 25 août 2024.
Le deuxième tour préliminaire se jouera du 13 au 15 septembre pour la manche aller et du 20 au 22 septembre pour la manche retour, ce qui permettra de finaliser le processus du tirage au sort des phases de groupe.
Les 12 meilleures équipes du classement CAF, parmi lesquelles le champion en titre de la Ligue des Champions Al Ahly (Égypte) et le finaliste de la dernière édition Espérance (Tunisie), sont exonérées du premier tour éliminatoire. Ce même système s’applique à la Coupe de la Confédération, où douze clubs participants, dont le tenant du titre Zamalek, sont dispensés du premier tour.
Malgré le fait que les deux compétitions n’en soient qu’à leurs prémices, les passionnés de football africain peuvent s’attendre à des rencontres de haut niveau. Les clubs de tout le continent mettront tout en œuvre pour se qualifier pour le deuxième tour, et finalement pour la phase de groupes des deux compétitions respectives.
Parmi les rencontres captivantes en Ligue des Champions CAF TotalEnergies, il faut noter l’affrontement entre les Young Africans, champions en titre de Tanzanie, et le Vital’O FC du Burundi.
Les Egyptiens de Pyramids FC, qui ont connu une saison exceptionnelle l’année précédente, seront face au JKU SC de Zanzibar, tandis que les Sud-Africains d’Orlando Pirates FC, rencontreront Disciples FC de Madagascar.
Dans le cadre de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies, les Zambiens de Zesco United affronteront les Zimbabwéens de Dynamos FC, une rencontre qui s’annonce captivante et pleine de suspense.
Le club marocain de l’UTS affronte le club ivoirien du RS Abidjan, tandis que le club ghanéen du Nsoatreman FC reçoit le club tchadien du TP Elect Sport.
Les fans sont conviés à prendre part aux discussions en temps réel sur les plateformes numériques de la CAF en utilisant les hashtags #TotalEnergiesCAFCL et #TotalEnergiesCAFCC.




Secteur pétrolier : « On ne peut pas appliquer la vérité des prix, mais diminuer le manque à gagner »

Devant la presse, le professeur Daniel Mukoko a reconnu qu’on ne peut pas appliquer la vérité des prix dans ce contexte. « Ce que nous faisons, c’est de diminuer le manque à gagner. Diminuer cet écart entre le prix vrai et le prix à la pompe. Stabiliser le taux de change, c’est stabiliser les prix des produits pétroliers. Nous allons travailler sur les prix moyens frontières pour avoir une certaine maitrise de cet élément externe. Nous avons une feuille de route pour diminuer le manque à gagner de 15 millions de dollars le mois », explique-t-il.

Ainsi, le gouvernement ne dit pas que ces mesures constituent une solution définitive.

Au sujet du taux directeur de la Banque centrale du Congo (BCC) qui est aujourd’hui à 25%, Daniel Mukoko explique que la Bcc est une banque et entant que tel, elle prête à un taux mère. Mais dans le cas précis, la Bcc joue le rôle de régulation de la liquidité. C’est un essuie-glace pour que le chauffeur ait la bonne visibilité.

« Quand l’Etat paye dans le compte de quelqu’un, vous pouvez avoir le niveau de liquidités excédentaires qui ont tendance à aller sur le marché de change. La Bcc doit venir retirer cette partie de la liquidité pour que notre économie fonctionne normalement. Et ce, en vendant les Bons Bcc. Et c’est ce taux directeur qui va s’appliquer en ce moment-là. Si le taux d’inflation est supérieur au taux d’inflation, il ne va pas acheter. La Bcc est restée prudente pour garder le taux directeur à ce prix-là. Mais elle a relevé le niveau des réserves obligatoires », note-t-il.

Pour l’Est du pays, le VPM à l’économie nationale précise que les mesures prises vont s’appliquer à toutes nos frontières. « Il y a des travaux en cours pour les opérateurs économiques opérant sous état de siège. Il s’agira des allègements fiscaux ou parafiscaux », souligne-t-il.




« Le Gouvernement a opté de soulager le panier de la ménagère que de maintenir les prélèvements » 

Dans un jeu de questions-réponses avec la presse, Daniel Mukoko informe qu’une réunion est prévue cette semaine entre les ministères de la Justice et l’Economie pour voir ce que prévoir notre arsenal juridique et ceci sera appliqué de manière la plus sévère. Et pour les opérateurs économiques étrangers, il n’est pas interdit que certains soient expulsés du territoire national.

« Un opérateurs économiques doit se prémunir des risques de change, mais il ne doit pas être l’acteur de l’instabilité sur le marché », tranche-t-il. Très souvent, la Bcc dit qu’elle a des devises, mais les banques ne viennent pas acheter, parce qu’elles en ont entre elles. Il a aussi dénoncé qu’il y a des miniers qui exigent un taux de change préférentiels et ce sont ces pratiques là que nous condamnons.

Daniel Mukoko a souligné qu’en Rdc, nous avons 2 fronts : le front sécuritaire et le pouvoir d’achat. « Relisez l’allocution de Fatshi du 30 juin. Il parle de la situation de l’Est et reconnaît que la situation de nos ménages n’est pas aisée. Le gouvernement a agi comme le chirurgien. Nous savons comment ça va nous coûter. Il y a une loi rectificative de finances publiques et cette dépense fiscale sera prise en compte. Entre maintenir ces recettes et soulager le panier de la ménagère, le choix est clair. On a démantelé une partie de la fiscalité et de la parafiscalité. Ces décisions seront complétées par d’autres. La seconde phase sera la lutte contre le commerce triangulaire. Nous sommes conscients que ces décisions vont coûter de l’argent.

Au sujet des barrières et des tracasseries, Mukoko pointe du doigt des gens qui travaillent en réseaux et ce sont des problèmes qui sont connus des administrateurs des territoires, autant les éléments de l’armée et de la police seront radiés, autant les autorités et les ministres seront tenus responsables. « Le jour où il y aura clameur publique, ces tracasseries prendront fin. Si vous envoyer les agents en mission, rassurez-vous qu’ils ont les moyens de subsistance », interpelle-t-il, avant de souligner que ces tracasseries diminuer la force de l’Etat. Faisons des tracasseries une cause nationale.




Suppressions de certains prélèvements : Des établissements publics obligés de faire des efforts internes

« Mesures contre la vie chère en République Démocratique du Congo », c’est le thème central d’un Briefing Spécial organisé ce lundi 12 août 2024 à 17h30 dans la salle de la Presse RTNC3 par ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe avec comme intervenant, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba.

Dans ses propos luminaires, il est revenu sur les mesures gouvernementales pour tenter de trouver solution face à la vie chère. A l’en croire, lorsqu’un sac de riz est venu au marché à Kinshasa, il coûte ce que l’importateur aura dépensé. Et c’est ici qu’il a révélé qu’il y a une longue série de prélèvements qui affectent le prix d’un bien importé vendu à Kinshasa. Il a cité notamment les prélèvements effectués par le Fonds pour la promotion de l’industrie (Fpi), l’Office congolais de contrôle (Occ), l’Office congolais de fret multimodal (Ogefrem), les Lignes maritimes congolaises (LMC), l’Office congolais de transport (Onatra), etc.

Il y a aussi d’autres prélèvements qui ne sont pas dans les documents. C’est le cas du Seguce, la DGM, …A la fin, le prix de ce sac de riz a été multiplié. Enfin, il y a le transport. « Et l’opérateur économique mettra sa marge bénéficiaire. Et là, on a déjà multiplié le prix de ce sac par deux. Ces montants vont financer ces établissements publics », dit-il.

Et de poursuivre, le gouvernement dit, je vais diminuer ceci, enlever mes 50%, supprimer tous les autres prélèvements. Le souhait, c’est de voir le prix de revient diminuer et par ricochet, le prix de vente. Mais tout ceci a un coût. Le gouvernement demandera aux établissements publics qui vivaient de ces redevances, de faire des efforts internes. Ici, le gouvernement a privilégié l’intérêt général pour donner le pouvoir d’achat aux ménages. Ceci va entrer en action sous la forme d’un décret.

« Maintenant que nous parlons, il y a des sacs de riz qui sont entrés bien avant et qui ont payés les prix complets. Nous nous mettrons d’accord pour voir comment les mesures du gouvernement vont produire les effets. Il faut certifier les stocks sur Procès-verbal pour établir une ligne de démarcation entre le stock ancien et nouveau », précise Daniel Mukoko.

Nous n’allons pas nous arrêter là, mentionne-t-il, tout en ajoutant que nous allons vérifier que les diminutions qui sont attendues ne sont pas capturées par les importateurs. Il y aura des réductions de 20 et de 25%. Nous allons nous rassurer que les baisses de prix attendus contribuent aux ménages seuls. Ceux qui essayeront de garder par devers eux une portion de ces baisses, se verront infligés des sanctions.

 

 




Pour éviter la pénurie : Le Gouvernement pense déjà à l’économie du maïs

Faut-il utiliser les réserves internationales de change pour investir dans le structurel ? A cette question, le professeur Daniel Mukoko est d’avis qu’il faut travailler sur le structurel. « Loin de nous l’idée de dire que ces mesures viennent résoudre tous les problèmes », dit-il. Il a expliqué que 70% des ménages congolais ont du mal à accéder au panier alimentaire à la base de la farine de manioc. Il s’agit d’une vraie crise et cela justifie pourquoi le chef de l’État revient sur la question du pouvoir d’achat.

« Nous n’avons touché qu’aux biens alimentaires avec pour intention d’avoir un impact immédiat. On doit travailler sur le structurel. On va mettre l’argent dans la campagne agricole et on a déjà identifié les produits : le maïs, manioc, soja, … Mais il faudra commencer par les semences », pense-t-il.

Le Gouvernement décide de réfléchi en termes de l’économie du maïs. 70% de ménages ont du mal à acheter le panier alimentaire de base. Le gouvernement a anticipé pour éviter que le prix du maïs dans le Grand Kasaï ne connaisse un grand accroissement. « Nous travaillons avec des privés qui ont manifesté de l’intérêt d’investir dans l’économie du maïs. Le maïs doit se conserver et vous devez avoir des minoteries », insiste-t-il.

Au sujet de la réserve internationale de change, il faut dire que c’est une épargne. C’est ce que vous gardez en cas de choc. Ça représente 4 mois d’importation, soit 6 milliards de dollars Us. Avec ce que nous avons, nous pouvons tenir 4 mois. C’est la première fois qu’on atteint ce chiffre. Aujourd’hui on est à 6 milliards et cela rassure. Il y a assez de moyens pour faire face aux chocs. Les miniers ne sont pas éligibles au remboursement de manque à gagner, martèle-t-il. Ici, l’Etat se discipline et veut discipliner ses démembrements.




Pour la réussite des mesures gouvernementales : Daniel Mukoko sollicite l’accompagnement de la population

Pour le professeur Daniel Mukoko, la meilleure façon de mettre fin à la tracasserie, c’est de solliciter l’appropriation par les congolais de ces mesures. Cette semaine, annonce-t-il, la Première ministre va présider une réunion, car ces barrières sont tenues par les agents des services de sécurité (l’armée, la police). Autant le gouvernement va prendre des sanctions énergiques, autant la population ne doit pas se laisser faire. Car ces petits paiements aux différentes barrières finissent par se répercuter sur le prix de vente des produits.

Et Mukoko de se demander, comment expliquer qu’un grand distributeur communique à ses agents un taux bien au-delà de la fourchette du taux interbancaire ou parallèle ? C’est là qu’il spécule. Et il va gagner doublement : sur le bien qu’il vend et sur le change. Ce taux n’a rien avoir avec celui pratiqué sur le marché de change. C’est ce comportement que nous allons sanctionner de façon vigoureuse. « Nous pensons que les importateurs avec leurs complices que sont les grands bureaux de change et les banques devraient arrêter de spéculer et d’anticiper la dégradation du Franc congolais. Sinon, le Gouvernement s’acquitte de ses obligations en payant les salaires dans le mois, sans oublier les rétrocessions, tout en continuant à financer l’effort de guerre.