Julien Paluku explique pourquoi la Rdc a interdit l’importation de certains produits venant de la Zambie

Le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe et son collègue du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya, ont co-animé ce mercredi 14 août 2024, un Briefing Spécial dans la salle de la Presse RTNC3. C’était autour du thème central : «Mesures de protection de la production locale : opportunité, enjeux et perspectives».

Julien Paluku a expliqué les raisons qui ont poussé la Rdc à interdire l’importation de certains produits venant de la Zambie. Il faut retenir que l’accord de l’OMC définit par exemple la manière dont les marchandises peuvent entrer dans un pays, la manière dont un pays sauvegarde sa production lorsqu’il sent qu’il est menacé.

Le gouvernement tient à la protection de la production locale et d’autant plus que certaines pratiques utilisées par les pays voisins, privent au pays de beaucoup de ses recettes.

Quelques cas illustratifs

Julien Paluku a cité quelques-unes de ces pratiques :

1) le phénomène de fractionnement de marchandises

Ici, les Etats voisins de la Rdc pratiquent le transbordement de marchandises, c’est-à-dire, les conteneurs quittent un point X avec comme destination finale la RDC. Mais seulement avant d’arriver en RDC, ils arrivent dans ces pays voisins qui ouvrent ces contraires et font en sorte que ces marchandises arrivent en RDC bénéficiant du régime transfrontalier, soit par moto, trottinette, les personnes vivant avec handicap. Conséquences, les pays qui ont ouvert ces conteneurs bénéficient de taxes, alors que la Rdc perd énormément de recettes

“Nous perdons jusqu’ à 5 milliards USD à cause du phénomène de transbordement”, a déploré Julien Paluku.

2) le phénomène de Dumping

Qui consiste à ce qu’une firme étrangère vend des produits à des prix artificiellement bas sur le marché voisin. Cela se produit parfois lorsque certains pays subventionnent injustement des produits ou que des entreprises ont produit en excès et vendent leurs produits à prix réduits sur d’autres marchés.

3) subvention de l’Etat : l’Etat subventionne l’agriculture pour baisser le coût de vie de la population locale, mais seulement ils prennent ces marchandises et les renvoient en RDC à un prix hors toute concurrence.

“Toutes ces raisons nous ont poussé à prendre de mesures de sauvegarde lorsque nous avons constaté que la production intérieure était menacée”, a expliqué Julien Paluku.

Et Julien Paluku de préciser que : “lorsque nous avons pris ces mesures de restriction, il y avait de conteneurs qui étaient déjà sur la mer, à eux on a accordé 30 jours de moratoire pour vérifier. Cela pour éviter de voir certains produits être placés sur cette liste de restriction”.

Le ministre du Commerce extérieur est également revenu sur l’organisation de l’AGOA en RDC en 2025.

D’après lui, l’AGOA est une politique américaine qui permet aux pays subsahariens d’exporter aux USA. Le principal avantage est de commercer avec les USA; c’est aussi une façon de pousser les pays africains à booster leurs économies.

“Nous y sommes allés avec l’ambition de décrocher l’organisation de l’AGOA en RDC. Nous avons décliné notre argumentaire en plusieurs points notamment le fait que l’Afrique centrale n’avait organisé ces assises qu’une seule fois; la RDC est un pays francophone; les arguments liés à la lettre de la Première ministre de prendre en charge toute l’organisation de ces assises ; L’aéroport international de Ndjili a une capacité d’accueil avec 11 compagnies; Nous avons des hôtels qui peuvent contenir les invités “, a expliqué Julien Paluku.

Toujours à ce sujet, il a annoncé que la presse sera mise à contribution dans l’organisation. Aussi, 62 produits de la RDC ont été listés pour l’AGOA et un accord de 21 filières agricoles et 25 minières ont été signés avec les USA.




Officiel: le Tchad ouvre un consulat général à Dakhla, au cœur du Sahara marocain

Ce mercredi 14 août, la République du Tchad a inauguré officiellement son consulat général à Dakhla. Cette ouverture est la traduction sur le terrain d’un engagement pris dès septembre 2022.

C’est fait. La République du Tchad vient de s’ajouter aux pays frères du Royaume du Maroc ayant décidé d’ouvrir des consulats dans les provinces du Sud. L’initiative a été actée ce mercredi 14 août 2024, N’Djamena ayant officiellement inauguré son consulat général à Dakhla.

La cérémonie a été présidée, côté marocain, par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et côté tchadien par Abderaman Koulamallah, ministre d’État et ministre des Affaires étrangères. La décision du Tchad coïncide avec la célébration du 45ème anniversaire de la récupération de Oued Eddahab.

La mesure se veut une concrétisation d’un engagement pris il y a longtemps. On s’en souvient, la République du Tchad avait informé le mercredi 7 septembre 2022, à travers une note verbale, les autorités marocaines de sa décision d’ouvrir une telle représentation diplomatique dans les provinces du Sud.

«Cette décision s’inscrit dans le cadre des relations fraternelles entre Sa Majesté le Roi Mohammed VI -Que Dieu L’assiste- et Son Excellence Mahamat Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad», lisait-on à l’époque dans un communiqué officiel.

La décision de ce pays africain frère confirme et traduit la qualité des liens bilatéraux, par son soutien à la souveraineté du Royaume sur son Sahara, à son intégrité territoriale et à son unité nationale.

Un total de 29 consulats au Sahara, 17 à Dakhla

L’ouverture du consulat général du Tchad à Dakhla intervient dans le cadre de la visite qu’effectue au Maroc le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, des Tchadiens de l’étranger et de la Coopération internationale, Porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah.

Avec cette ouverture de la République du Tchad, le nombre de consulats dans les provinces du Sud a été porté à 29, dont 17 à Dakhla.

A la clef, la République du Tchad a réitéré sa «position constante en faveur de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son territoire, y compris la région du Sahara». Le même Communiqué conjoint a «réaffirmé l’appui du Tchad au Plan d’autonomie sous souveraineté marocaine, présenté par le Royaume en 2007, comme seule base pour une solution crédible et réaliste pour la résolution de ce différend régional» et «salué les efforts des Nations Unies en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution réaliste, pratique et durable au différend autour du Sahara».

La 2ème Commission mixte maroco-tchadienne à Dakhla

Cette rencontre a été l’occasion de procéder à la signature de plusieurs accords, portant notamment sur la non-double imposition, la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, la coopération technique dans le domaine de l’Aviation Civile, la coopération dans le domaine des forêts, ainsi que sur la reconnaissance réciproque des permis de conduire. Par ailleurs, les deux ministres se sont mis d’accord sur la tenue de la 2ème Session de la Commission mixte de Coopération maroco-tchadienne au premier semestre de 2025, à Dakhla.

Par Tarik Qattab




Quatre mois après son accident : Le Maestro Kalaba chez le Chairman

Les liens sont très forts entre le Chairman Moïse Katumbi et ses joueurs, Ils dépassent souvent la sphère sportive, au point de devenir intenses avec un côté filial. Miraculeusement guéri suite à un accident de route en avril dernier, Rainford Kalaba a rendu une visite surprise au président Moïse, ce mardi 13 août 2024, dans sa résidence privée de Lofoï à Lubumbashi.

Ces retrouvailles étaient aussi souriantes et reconnaissantes. Rainford Kalaba est à nouveau bien sur ses deux jambes. “Je suis bien vivant et en bonne forme. Je suis venu rendre visite au Boss en signe de reconnaissance pour ce qu’il a fait. Il était venu me voir à l’hôpital après l’accident. Je l’ai toujours considéré comme un père, il me donne beaucoup de conseils. Je suis venu lui dire merci et que Dieu le protège “, a dit le Maestro.

L’ancien capitaine a passé sa licence C de la CAF et il n’est pas exclu de le voir prendre certaines responsabilités dans l’encadrement des jeunes des académies gérées par le TPM.

Victime d’un grave accident de la route le 13 avril dernier en Zambie, l’ancien capitaine du TP Mazembe a été pris en charge grâce à l’intervention du Président Moïse Katumbi. D’ailleurs, il s’était rendu à son chevet le 25 avril 2024.

Content de te voir en bonne santé, Maestro, Gloire au Seigneur !




Adjudications des Obligations du Trésor du 13 août 2024 

Les soumissions ont atteint 139,1 millions de dollars au prix de 100%, sur un montant total de 50 millions de dollars annoncé au taux d’intérêt de 9%, soit un taux de couverture de 278,2 %.

Le ministère des Finances remercie les banques commerciales pour leur participation active à cette opération. Il est d’avis que «ces résultats traduisent, non seulement la confiance renouvelée du système bancaire vis-à-vis du Gouvernement, mais également la bonne tenue des finances publiques consécutive aux politiques d’ajustement budgétaire actuellement mises en œuvre dans le but de garantir notamment la stabilité du cadre macro-économique».




Fily Traore prolonge avec les Corbeaux

Le TPM est heureux d’annoncer la prolongation du contrat de Fily Traore chez les Corbeaux. Le buteur malien a étendu son bail de deux saisons supplémentaires, il est donc désormais lié au club jusqu’au 30 juin 2027.

Fily Traore s’est relevé la saison dernière comme atout offensif des Corbeaux avec au passage 24 buts en Ligue 1. Arrivé au club en 2020 pour un contrat de 5 saisons soit jusqu’au 30 mai 2025, Fily Traore a tardé à révéler son potentiel au sein de l’effectif des Corbeaux. Prêté au CS Don Bosco l’année suivante, très vite il dévoile sur le terrain toutes ses qualités de buteur. Il revient en 2022 chez les Corbeaux et ses prestations sont pleines de promesses et la saison dernière, le Malien va s’imposer progressivement en attaque.

En signant pour deux saisons de plus, le TPM et Fily Traore consolident leur relation jusqu’au 30 juin 2027. Un geste de confiance mutuelle pour l’avenir du joueur autour des objectifs du club.




Moïse Katumbi constitue une Commission chargée de préparer la Convention de son parti

«En tant que démocrate engagé Moïse Katumbi vient de constituer une Commission chargée de préparer la convention de son parti.

Cet événement marquera une occasion privilégiée de dresser un bilan des succès et des échecs du parti, d’analyser les résultats électoraux à tous les niveaux, y compris les récentes élections au Bureau de l’Assemblée et du Sénat, et d’en tirer tous les enseignements.

La convention favorisera un débat démocratique et ouvert sur les enjeux fondamentaux, permettra l’adoption de résolutions pertinentes et stimulera des discussions sur l’orientation future du parti.

De plus, elle sera l’occasion d’élire ou de réélire les dirigeants clés, tels que le Président, le Secrétaire Général et les membres du Comité Exécutif, assurant ainsi une direction cohérente et un leadership fort.

Face aux grands défis auxquels est confrontée la Nation, aspire à demeurer un modèle d’organisation et d’action.

Rassembler, mobiliser, élargir la base et convaincre la majorité des Congolais de s’engager pour une RDC apaisée, plus juste et solidaire, capable d’offrir à tout le monde la chance d’une vie meilleure et digne, demeure notre objectif.

Il nous faut pour cela retrouver confiance en nous-mêmes, en nos capacités, en notre génie, et dans les valeurs héritées de nos ancêtres, pour assurer le véritable sursaut national et construire un autre Congo !»

(Olivier Kamitatu)




Sud-Kivu : Le gouvernement provincial et l’Assemblée provinciale réitèrent leurs engagements à travailler en synergie pour l’émergence de la province 

Il s’est tenue la toute première réunion inter institutionnelle entre l’Exécutif Provincial et l’Organe délibérant du Sud-Kivu, ce mercredi 14 Août 2024 dans la salle des plénières de l’assemblée provinciale. Durant deux heures, les animateurs de ces deux institutions ont passé en revue l’évolution du programme gouvernemental présenté par le Gouverneur de Province, le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki, en échangeant sur les conditions des vies et la prise en charge des députés provinciaux, des fonctionnaires administratifs de l’assemblée provinciale et ceux du Gouvernement provincial.

Le Gouverneur de Province a vivement remercié le Président de l’assemblée provinciale pour cette initiative louable de convoquer cette première réunion inter institutionnelle qui vient renforcer les relations entre les deux institutions. Le patron de l’exécutif provincial a sollicité l’appui de l’organe délibérant dans la réussite de diverses réformes mises en place dans le secteur minier et économique en Province, ceci avant de présenter les multiples projets en cours d’exécution par son Gouvernement, notamment l’installation des lampadaires sur l’étendue de la Province et la réhabilitation des routes en moins de 100 jours conformément au projet de société présenté lors des élections des Gouverneurs.

Le Chef de l’Exécutif Provincial a fait savoir à l’assemblée provinciale que depuis son installation à la tête de la Province, la population constate avec satisfaction l’evolution de plusieurs chantiers routiers sur la RN2 tronçon Evarie-Kigulube, le pavage de plusieurs avenues dans la ville de Bukavu, l’asphaltage du Quartier Muhumba, et plus de 15km sur la RN5 après l’ajout du tronçon Nyatende-Toyota, ceci avant d’annoncer le lancement des travaux de réhabilitation de plusieurs ponts sur la RN5 axe Kamanyola-Uvira afin de se ranger derrière la vision du Président de la République Felix Tshisekedi qui fait de la réhabilitation des routes son cheval de bataille dans le désenclavement et la réunification du pays.

 

L’autorité Provinciale n’a pas oublié de rappeller les réformes mises en place dans le secteur minier en Province, des réformes justement qui appellent les opérateurs miniers au respect du code minier congolais afin que les minerais du Sud-Kivu profitent à sa population.

À ces réformes minières s’ajoutent celles entreprises dans la Direction Provinciale de Mobilisation et Encadrement des Recettes DPMER en sigle, afin que cette régie provinciale mobilise des recettes capables de doter la Province les moyens de sa politique.

 

Le Président de l’assemblée provinciale l’honorable Feston Kabeza, a félicité le Gouverneur de Province pour le respect de son programme gouvernemental et ses efforts constatés par tous dans le développement de la Province.

Il a également assuré la population de très bonnes relations qui règnent entre l’assemblée provinciale et l’Exécutif Provincial afin que les deux institutions travaillent main dans la main pour l’émergence de la Province ceci avant d’ajouter que les démons de la déstabilisation des institutions ne passeront jamais par son organe délibérant.

 

Mboshi




Les bien tenir à l’œil !

Lutter contre la vie chère, tel est le credo du nouveau locataire du 5ème niveau de l’Immeuble Intelligent. Notamment au Ministère de l’Economie Nationale. Son animateur, le professeur Daniel Mukoko Samba, pense mettre le turbo pour remettre l’atmosphère économique de la RDC au pas. Celle de l’opérateur économique que du consommateur. Mais, à une seule condition ?

C’est là que Gouvernement, opérateurs économiques et consommateurs, chacun dans sa sphère, doit jouer sa partition et son franc-jeu devant les mesures quantitatives et qualitatives que le Cabinet Mukoko Samba vient de prendre pour lutter contre la vie chère en RDC ; pour avoir une certaine maitrise du cadre économique pour qu’en définitive, il se répercute sur la population et la soulager dans son vécu quotidien.

Signe prémonitoire ? La réponse est dans l’affirmative. Car, en circuitant certains bonzes de l’administration publique qui se comportent en roitelets dans les affections qui sont les leurs, Mukoko Samba a mis son doigt dans l’œil des administrateurs des territoires, de certains éléments de l’Armée et de la Police Nationale Congolaise affectés aux frontières et aux différentes barrières. Et aux différents services de l’Etat. Ceux-là qui, par leurs actes, posent des actes contraires aux Lois qui régissent le secteur de l’Economie nationale. Ils sont tenus à l’œil. « Ces épines économiques et sociales sont connues des administrateurs des territoires, autant que les éléments de l’Armée et de la Police seront radiés, autant les Autorités et les Ministres seront tenus responsables ».

Dans l’administration publique, une longue série de prélèvements affecte le prix d’un bien importé et vendu à Kinshasa particulièrement et en RDC en général. De lui-même, Mukoko Samba cite dans son briefing spécial de lundi 12 août, les prélèvements effectués par le Fonds pour la Promotion de l’Industrie (FPI), l’Office Congolais de Contrôle (OCC), l’Office Congolais de Fret Multimodal (OGEFREM), les Lignes Maritimes Congolaises (LMC), l’Office Congolais de Transport (ONATRA). Foi de Mukoko Samba !

Comme le crédo du Patron de l’Economie se résume en une trilogie, il ne tire pas la couverture du côté du Gouvernement dont il fait partie. Bien au contraire, il égrène un certain nombre de train de mesures que l’Exécutif national met sur le rail. Salutaires, certes oui. Mais il faut un suivi rigoureux. Il est prévu, assure-t-il, une réunion entre le Ministère de l’Economie Nationale et celui de la Justice pour examiner les dispositions de l’Arsenal juridique concernant ces genres de comportements. « Les mesures prévues seront appliquées de la manière la plus sévère », prévient Mukoko d’un ton ferme.

Comme pour l’Administration économique et pour le Gouvernement, de son côté, la populace appartenant à la Plèbe doit observer tout comportement de l’administration économique et du Gouvernement, le Gouvernement dont il fait partie. « Le jour où il y aura clameur publique, ces tracasseries prendront fin. Si vous envoyez les agents en mission, rassurez-vous qu’ils ont les moyens de subsistance ». La sanction ne tardera pas en cas de tâtonnements. En un comme en mille mots, la clameur publique sera au rendez-vous pour rendre au Gouvernement la pièce de sa monnaie. Car la plèbe en a assez de voir son social s’effriter chaque jour qui passe. « Trop c’est trop », fulmine-t-elle en sourdine.

Vient enfin les opérateurs économiques qui marchandent la vie de plus de 100 millions d’habitants. Nationaux et expatriés. Mukoko Samba ne leur fait pas la dentelle. Ils seront, eux aussi, sanctionnés en cas de fraude économique manifeste. Tous seront dans le même panier. « Il n’est pas exclu que certains d’entre eux soient expulsés du territoire national, s’ils sont impliqués dans des pratiques qui nuisent aux ménages congolais. L’Etat doit assumer son rôle. Un opérateur économique doit se prémunir contre les risques de change, mais il ne doit pas créer de l’instabilité sur le marché des changes ».

Ainsi, tout le monde est tenu à l’œil.

Willy Kilapi




RPDC: «L’aggravation de la crise de sécurité des 3 Pays peut-elle être considérée comme succès?»

Voici un commentaire (13/08/2024) de la KCNA (ou Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréenne) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité et sa vie et sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR):

Récemment (05/08/2024):

  • le Secrétaire (Antony BLINKEN; 1962- ) d’Etat
  • le Secrétaire (Lloyd AUSTIN; 1953- ) à la Défense Nationale
  • le Conseiller (Jacob Jeremiah SULLIVAN; 1976- ) à la Sécurité Nationale de la Maison-Blanche

des USA, qui constituent les chefs de la diplomatie et de la sécurité de l’Administration Joseph Robinette BIDEN (1942- ), ont inséré ensemble, à leur presse (Washington Post; le quotidien de la Capitale des USA, NDLR), un article dans lequel ils ont défini la soi-disant menace nucléaire de notre RPDC comme un défi grave à la sécurité de la Région Indo-Pacifique et qualifié le renforcement de la coopération trilatérale de sécurité entre:

  • les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR)
  • le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne – sa plus voisine géographique – et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR)
  • la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner; DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner la RPDC comme ennemi principal, NDLR)

contre notre RPDC comme un «succès» remarquable dans l’application de la politique extérieure de leur Gouvernement. Comme la Communauté internationale le reconnaît:

  • les USA nous ont poussés à l’acquisition du potentiel nucléaire
  • ce sont, toujours, les Administrations US successives qui nous ont amenés à renforcer la force de dissuasion nucléaire.

Personne ne va rester comme spectateur passif en face d’un cambrioleur qui pénètre dans sa maison avec un couteau. Plus les USA continuent leurs manœuvres d’étouffement contre notre RPDC, plus nous renforçons, d’un rythme accéléré, notre force absolue comme réflexe conditionné, et la menace que nos ennemis éprouvent pour leur sécurité s’accroît autant. C’est une loi déjà établie.

En définitive, en s’obstinant dans leur politique d’hostilités à l’égard de notre RPDC, les USA ont eu, pour effet, non pas l’atténuation de leur «crise de sécurité» et de leur «préoccupation de sécurité», mais une aggravation considérable de celles-ci.

En outre, le renforcement de la coopération trilatérale de sécurité dont les USA se vantent n’a pas rapporté des bénéfices à leurs 2 Pays suivistes, Japon et ROK; au contraire, les populations de ces 2 derniers sont condamnées à servir de chair à canon d’une guerre nucléaire. De surcroît, l’élargissement irraisonnable du système de bloc militaire basé sur le nucléaire sous la houlette des USA, consistant à détruire l’équilibre de la force dans la Région, ne suscite que la puissante contre-mesure des Etats souverains, possesseurs d’armes nucléaires.

Notre force évoluera en permanence et la puissante capacité des forces armées de notre RPDC ne connaîtra jamais ses limites.

Les USA en ruine ou en déclin devraient toujours retenir cette vérité: la paix de notre Pays est la source de leur tranquillité.




Projet-145 Territoires: La 4ème composante sur le Géo référencement bientôt lancé

La 4ème composante de développement local des 145 territoires, celle portant sur le Géo référencement devient une nécessité et une urgence. C’est le vice-Premier Ministre en charge du Plan, Guillain Nyembo, qui l’a souligné mardi à Kinshasa lors de la 3ème réunion du Comité Opérationnel National (CONA).

 

Guilain Nyembo qui présidait ces assises, a insisté sur l’urgence qu’il revêt de procéder au lancement de ce programme qui porte sur la 4ème composante du Programme de développement local des 145 Territoires, celle portant sur le « géo référencement ».

 

Selon le vice-Premier Ministre en charge du Plan, « cet outil numérique se veut d’un apport capital dans la réalisation des objectifs du PDL 145-T, car il permettra un suivi-évaluation efficace ainsi qu’un contrôle efficient aussi bien dans la mise en œuvre dudit programme que des projets d’investissements futurs liés à la République. La fluidité des données que fournira cet outil », a-t-il dit, « permettra à toutes les structures du cadre institutionnel du programme et à tous les ministères sectoriels de suivre, pratiquement en temps réel, l’évolution de l’exécution du PDL 145-T », a ajouté le Vice-Premier Ministre.

 

La 3ème réunion du Comité opérationnel national (CONA) du PDL-145 T a consisté mardi 13 août, à réfléchir sur la manière de bien mener le PDL 145 territoires en consacrant les énergies à la concrétisation de tous les volets alignés dans les différentes composantes prévues dans la première édition.

 

En effet, pour Guilain Nyembo, le Programme de développement local des 145 Territoires, (PDL 145-T), « est un programme qui, outre le fait de s’arrimer sur le Plan National Stratégique de Développement(PNSD), se place en droite ligne des sept (7) piliers consacrés par le programme gouvernemental chargé de matérialiser, pour les cinq prochaines années, la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ».

 

Il a indiqué, à cette même occasion, que l’ordre du jour retenu pour la 3ème session du Comité opérationnel national permettra de mener des réflexions visant notamment à accélérer la mise en œuvre du premier volet relatif à la construction des écoles, des centres de santé et des bâtiments administratifs, afin d’éviter les coûts supplémentaires pouvant découler des retards de financement. Il sera également question de voir dans quelle mesure le lancement du volet route du PDL 145-T pourrait être lancé.

 

Changement de paradigme

« Ce volet réduira le coût logistique exorbitant du PDL-145 T induit par le différentiel de transport des matériaux et équipements. Ces routes seront également très utiles au projet de diversification de l’économie. D’où la nécessité de proposer une feuille de route à suivre pour le lancement des autres composantes et volets du programme avec promptitude », a-t-on indiqué.

 

Notons que le PDL 145 T a pour vocation finale le changement du paradigme transcendant pour l’heure les milieux ruraux sur l’ensemble de 145 territoires, et par conséquent, celui de l’économie nationale, précise-t-on.

 

Il est un donc un Programme de Développement des 145 Territoires (PDL-145T), issu de l’initiative politique de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo et vise à lutter contre la pauvreté, les inégalités et à promouvoir le développement dans les 145 territoires du pays. Le programme se concentre sur quatre composantes principales : l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services de base dans les zones rurales, la promotion du développement des économies locales, le renforcement des capacités de gestion du développement local et la mise en place d’un système de suivi géo-référencé pour évaluer en temps réel les progrès du Programme PDL-145T.

 

Evalué à 1.665 milliard de dollars américains, le PDL-145T est principalement assuré par le Gouvernement congolais, avec une contribution partielle des allocations des Droits de Tirage Spéciaux. Sa mise en œuvre est supervisée par trois Agences d’Exécution : le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Bureau Central de Coordination (BCeCo) et la Cellule d’Exécution des Financements en faveur des États Fragiles (CFEF), rappelle-t-on.

 

Bien que des progrès aient été réalisés dans la mobilisation des fonds et la planification des infrastructures, certains défis persistent, notamment le financement incomplet du programme, l’accessibilité difficile à certains sites, les délais dans les procédures de passation des marchés publics et des poches d’insécurité dans certains territoires.

 

Willy KILAPI