COMMUNIQUÉ OFFICIEL N°01/020/DGI/DG/CO/CK/2024




Tshisekedi, Kabila, Cenco et… cohésion nationale : isolement en marche ?

6 août 2024. Encore en convalescence car sorti d’une épreuve médicale, Félix Tshisekedi, à Bruxelles, fait face à Christian Lusakweno et Baudoin Amba Wetshy, deux journalistes professionnels. En réponse à la préoccupation exprimée pour la cohésion nationale, il révèle l’échange qu’il a eu avec les Évêques membres de la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo) représentant l’Eglise catholique romaine en République Démocratique du Congo. Ces derniers l’ont rencontré notamment à cet effet…

Félix Tshisekedi répond à la CENCO

Félix Tshisekedi déclare sa disponibilité à favoriser cette cohésion tout en s’interrogeant cependant sur celle des interlocuteurs. Selon ses propres termes : « Martin Fayulu n’a jamais reconnu les résultats de dernières élections. Comment est-ce qu’il acceptera ma main tendue ? Moïse Katumbi était prêt à faire la même chose. Mais grâce, évidemment, à la pression des siens, il a accepté qu’ils rentrent dans les institutions tout en restant, lui-même, borderline. Joseph Kabila, n’en parlons pas. Il a carrément boycotté les élections et prépare une insurrection parce que l’AFC, c’est lui”.

C’est si direct, si franc que toute repartie s’éteint côté intervieweurs. Par contre, côté intéressés (Fayulu, Katumbi et Kabila) elle est vive soit par eux-mêmes, soit par leurs collaborateurs.

De quoi rappeler le dernier précédent, car l’histoire du Congo depuis l’indépendance est celle des audiences que la Cenco sollicite des chefs de l’État lorsque des crises majeures surgissent. Entre 1990 et 2024, c’est devenu un modus operandi.

Joseph Kabila répond à la CENCO

26 janvier 2018. Joseph Kabila, Palais de la Nation, face aux professionnels des médias congolais et étrangers, réagit à la même préoccupation sur la : cohésion nationale. Cette fois-là, après le refus de l’opposition de participer au Dialogue de la Cité de l’Union africaine sous la facilitation d’Edem Kodjo. Il révèleTshisekedi, Kabila, Cenco et… cohésion nationale : isolement en marche ?

6 août 2024. Encore en convalescence car sorti d’une épreuve médicale, Félix Tshisekedi, à Bruxelles, fait face à Christian Lusakweno et Baudoin Amba Wetshy, deux journalistes professionnels. En réponse à la préoccupation exprimée pour la cohésion nationale, il révèle l’échange qu’il a eu avec les Évêques membres de la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo) représentant l’Eglise catholique romaine en République Démocratique du Congo. Ces derniers l’ont rencontré notamment à cet effet…

Félix Tshisekedi répond à la CENCO

Félix Tshisekedi déclare sa disponibilité à favoriser cette cohésion tout en s’interrogeant cependant sur celle des interlocuteurs. Selon ses propres termes : « Martin Fayulu n’a jamais reconnu les résultats de dernières élections. Comment est-ce qu’il acceptera ma main tendue ? Moïse Katumbi était prêt à faire la même chose. Mais grâce, évidemment, à la pression des siens, il a accepté qu’ils rentrent dans les institutions tout en restant, lui-même, borderline. Joseph Kabila, n’en parlons pas. Il a carrément boycotté les élections et prépare une insurrection parce que l’AFC, c’est lui”.

C’est si direct, si franc que toute repartie s’éteint côté intervieweurs. Par contre, côté intéressés (Fayulu, Katumbi et Kabila) elle est vive soit par eux-mêmes, soit par leurs collaborateurs.

De quoi rappeler le dernier précédent, car l’histoire du Congo depuis l’indépendance est celle des audiences que la Cenco sollicite des chefs de l’État lorsque des crises majeures surgissent. Entre 1990 et 2024, c’est devenu un modus operandi.

Joseph Kabila répond à la CENCO

26 janvier 2018. Joseph Kabila, Palais de la Nation, face aux professionnels des médias congolais et étrangers, réagit à la même préoccupation sur la : cohésion nationale. Cette fois-là, après le refus de l’opposition de participer au Dialogue de la Cité de l’Union africaine sous la facilitation d’Edem Kodjo. l révèle l’échange qu’il a eu deux ans plus tôt avec la même Cenco. Voici sa réponse : “Au mois de décembre 2016, le président de la Cenco et son vice-président étaient venus me voir pour me dire : Monsieur le Président, nous pensons que l’Accord signé au niveau de la Cité de l’Union africaine, c’est un bon accord, mais il reste encore une frange de l’Opposition. Est-ce que vous ne pouvez pas accepter que nous puissions faire un travail pour (…) ramener cette partie de l’Opposition à adhérer à cet accord, et comme ça nous aurons un accord complet ? J’avais dit : merci, je pense que c’est une bonne chose, une très bonne idée d’ailleurs. Vous avez le feu vert, mais il ne faut pas oublier qu’on n’a plus beaucoup de temps”.

Pas du tout bon signe

En comparant ces deux réponses distantes de six ans et demi (janvier 2018-août 2024), on est face à deux approches contradictoires.

Autant le second (JKK) permet aux membres de la Cenco d’entreprendre la mission de bons offices auprès de l’opposition pilotée par l’Udps (d’où les négociations du Centre interdiocésain ayant débouché sur l’Accord global et inclusif à la base des élections de décembre 2018 remportée par Félix Tshisekedi), autant le premier (Fatshi) ne permet pas à la même Cenco de rééditer l’exploit de 2016 !

L’a-t-il fait exprès ? Peut-être pas.

N’empêche que le résultat est le rejet de toute possibilité de dialogue.

6 jours après cette interview, les effets collatéraux se sont manifestés dans la composition du Sénat le lundi 12 août 2024. L’unique poste réservé à l’Opposition (rapporteur adjoint) a échappé au candidat d’Ensemble de Moïse Katumbi, le sénateur Salomon Kalonda, en faveur du candidat Jean-Claude Baende pourtant de l’Union sacrée de la nation !

Ainsi, excluant toute possibilité de dialogue avec l’Opposition armée et l’Opposition politique, Félix Tshisekedi, qui déclare avec raison de ne pouvoir négocier avec le criminel Paul Kagame, croit plutôt dans le Processus de Luanda.

Or, ce processus ne croit pas dans une solution armée…

Du Conseil de sécurité de l’Onu au Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine, de la Cirgl à la Cééac, de la Sadc à l’Eac, de Washington à Beijing, de Londres à Tokyo, de Paris à Pretoria, de Moscou à Dubaï, de New Delhi à Brasilia, le langage est unique dans le chef des décideurs impliqués dans la crise à l’Est : il faut absolument une solution politique.

Sur ces entrefaites, le Processus de Nairobi impliquant les groupes armés congolais est au point mort, laissant les 252 groupes armés écumant l’Est opérer librement.

Resterait-il dans le schéma de la guerre totale avec le Rwanda ?

Maintenant que les deux chambres peuvent siéger valablement et se prononcer légalement sur le déclenchement d’une guerre ” à la moindre escarmouche”, rien n’indique dans le chef des parlementaires Usn majoritaires à l’Assemblée nationale et au Sénat un soutien à cette voie.

Au final, Félix Tshisekedi est en train de fermer des portes à toute personne ou toute initiative avec qui ou avec quoi il est en désaccord réel ou supposé, au point d’en arriver à isoler même l’Udps et l’Usn, sinon de s’en isoler lui-même…

Vous qui avez la possibilité de l’approcher, dites-lui que ce n’est bon signe pour personne !

A commencer par lui-même…

PROCHAINEMENT : Qu’en est-il de ces messages “subliminaux” de Félix Tshisekedi à l’Udps : Force du Progrès, Augustin Kabuya, Nicolas Kazadi, Sama Lukonde !

Omer Nsongo die Lema




Affaires foncières: Devant les responsables du Nord-Kivu, Sud-Kivu et l’ex province Orientale, Acacia Bandubola insite sur le respect de la loi en la matière 

Les Conservateurs des titres immobiliers et les chefs de division du cadastre des provinces du Nord Kivu, Sud Kivu, Ituri, Haut-Uélé, Bas-Uélé et la Tshopo ont été reçus par la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo ce Mardi 13 août 2024 au Salon Rouge de l’immeuble du Gouvernement dans la commune de la Gombe.

Prenant la parole, le Secrétaire Général aux affaires foncières, Gérard Mugangu a remercié la Minetat pour cette initiative louable, celle d’échanger et d’écouter ses administrés.

 

En appliquant la vision du président de la République FATSHI sur l’assainissement dans le secteur fincier en RDC et la politique du Gouvernement que dirige la première Ministre JST, devant ces cadre la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a demandé une minute de silence pour le CTI de Kalemie décédé récemment.

La patronne des affaires foncières, dans son exposé, a déclaré qu’elle avait 5 objectifs à savoir : l’assainissement du secteur foncier, la maximisation des recettes, la réduction des conflits fonciers, l’amélioration de la gouvernance foncière et redorer l’image de l’administration foncière dans la communauté.

 

Pour atteindre ces objectifs, Acacia Bandubola Mbongo a rappelé l’éthique professionnelle et la lutte contre les anti valeurs dans le secteur foncier.

 

Elle a insisté sur la compétence, le respect de la loi foncière. Le CTI et le CDC qui ne vont pas respecter la loi seront sévèrement sanctionnés.

 

Elle a martelé sur l’article 181 de la loi foncière qui donne au Ministre des affaires foncières le pouvoir d’appliquer la politique de l’État en matière d’affection et de distribution des terres.

 

En ce qui concerne l’article 183 de la loi foncière toujours, les gouverneurs de provinces peuvent déléguer ses pouvoirs aux conservateurs des titres immobiliers pour les terres rurales de moins de dix hectares et les terres urbaines de moins de cinquante hectares.

 

Acacia Bandubola Mbongo a dénoncé le comportement de certains gouverneurs de provinces qui ne respectent pas les articles cités ci-haut.

 

 

Les Conservateurs des titres immobiliers et les chefs de division du cadastre de ses provinces sont appelés à s’abstenir de la corruption, la concussion, le détournement des biens et de derniers publics, le favoritisme, le népotisme, le trafic d’influence, l’ordonnancement ou la perception des droits des sommes qui ne sont dues ou excédent ce qui est dû, l’établissement ou l’usage de faux documents, solliciter un cadeau ou tout autre avantage en nature ou en espèces.

 

Les Conservateurs des titres immobiliers et les chefs de division du cadastre de leurs côtés, ont déclaré que, c’est “une nouvelle ère qui vient de commencer aux affaires foncières, et ont promis de mettre en œuvre toutes les directives de Madame la Ministre d’Etat.

Rappelons que, dans deux mois déjà, la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a déjà reçu les CTI et CDC des provinces de Kinshasa, espace du Grand Katanga, Grand Bandundu, Kongo Central, Nord Kivu, Sud Kivu, Ituri, Haut Uélé, Bas Uélé et la Tshopo. Dans les prochains jours, elle va recevoir ceux de l’espace Grand Kasaï, Mongala, Équateur, Nord Ubangi, Sud Ubangi, Tshuapa et Maniema.

 

Jonsard Mikanda




Butembo : un auxiliaire de la justice assassiné par des bandits armés  

La société civile noyau communal de Boulengera en ville de Butembo, condamne avec véhémence l’assassinat ciblé contre Maître Flavier Kambale, survenu à son domicile dans la nuit de lundi 12 août au quartier Kalemire.

Dans une déclaration faite ce mardi, cette structure pense que cette énième cas d’assassinat devrait interpeller les autorités compétentes sur la dégradation de la situation sécuritaire dans cette ville commerciale afin de peaufiner des stratégies conséquentes.

 

Les forces vives de la place exigent ainsi l’ouverture des enquêtes sérieuses pour dénicher les auteurs de ce crime pour qu’ils répondent de leur forfait.

 

Rappelons que la ville de Butembo fait face à une criminalité urbaine depuis un bon moment.

 

 

 

 

 

Alain Wayire / Beni




Nord-Kivu : Six (6 ) collaborateurs du M23 et 4 combattants ADF présentés devant la presse à Beni

Les services de sécurité et de défense ont mis la main sur deux réseaux des collaborateurs et recruteurs de rebelles du M23/ AFC et les combattants ADF.

Selon le lieutenant colonel Mak Hazukay, porte-parole des opérations 1 grand Nord qui a procédé à leur présentation, la première bande était soupçonnée de planifier la prise de Beni et Butembo dans la province du Nord-Kivu par le M23.

“Cette bande était entretenue par Monsieur Kambale Amani, premier suppléant d’un candidat malheureux à la députation nationale. Il a été arrêté à Béni en pleine opération de recrutement d’autres personnes pour rejoindre le M23/AFC. Parmi eux, figurent l’ancien maire adjoint de la ville de Butembo, du nom Kambale Tsiko Patrick et Mbusa Sivulyamwenge, cadre du parti politique de l’Union sacrée”, a indiqué le porte-parole de l’armée à Béni.

La deuxième bande est constituée de 4 combattants ADF de la nationalité étrangère, qui s’occupaient des opérations au sein du mouvement MTM / ISCAP dans la région de Béni.

“Ces gens ici, sont auteurs de plusieurs massacres de la population à l’ouest d’Oïcha et Mamove en territoire de Beni. Ils ont été arrêtés pendant qu’ils voulaient s’infiltrer dans la ville pour cordonner les opérations de la pose des bombes dans la ville”, ajoute-t-il.

Notons que la cérémonie de présentation s’est déroulée au bureau du centre de coordination des opérations CCO/Beni situé au quartier Mabakanga, dans la commune de commune Rwenzori.

 

Alain Wayire / Beni




Sud-Kivu : PPI documente 26 cas de violations et abus contre les DDH, journalistes et médias

L’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) basé à Bukavu dans la province du Sud-Kivu, a recensé 26 nouveaux cas d’attaques contre les défenseurs des droits humains et les journalistes en République Démocratique du Congo au cours du mois de juillet 2024, soulignant une montée inquiétante de la violence et des abus à leur encontre.

Des journalistes pris pour cible

Trois journalistes de la province du Sud-Kivu ont été arrêtés à Baraka sur ordre du général autoproclamé William Yakotumba, tandis qu’un autre fait face à des poursuites judiciaires dans le territoire de Kabare. À Bukavu, un journaliste caricaturiste a été retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses à Kamembe, au Rwanda.

Menaces pesantes sur les défenseurs des droits humains

Le domicile d’une défenseure des droits humains a été vandalisé par des jeunes à Kamanyola, tandis qu’un autre se retrouve sous la menace de mort d’un groupe armé se réclamant Wazalendo à Kaziba.

Ces attaques répétées mettent en lumière le climat de peur et d’insécurité dans lequel évoluent les défenseurs des droits humains en RDC.

Diminution relative des cas en juillet

Bien que la situation reste alarmante, le nombre de cas recensés en juillet par le PPI marque une légère diminution par rapport au mois précédent, avec 36 cas enregistrés en juin.

Cependant, cela ne doit pas occulter la gravité et la persistance des attaques contre ceux qui défendent les droits fondamentaux et la liberté d’expression en RDC.

Répression à Kinshasa

La capitale congolaise n’échappe pas à cette répression, avec cinq journalistes interpellés par des éléments se réclamant des services de renseignement alors qu’ils tentaient d’obtenir une interview avec l’administratrice du stade de Kinshasa.

Ces arrestations arbitraires soulignent la volonté des autorités de museler toute voix critique et de contrôler l’information.

En somme, les chiffres alarmants recensés par le PPI pour le mois de juillet soulignent la nécessité de renforcer la protection des défenseurs des droits humains et des professionnels des médias en RDC.

Face à cette escalade de la violence et des abus, il est crucial que les autorités prennent des mesures concrètes pour garantir la liberté d’expression et la sécurité de ceux qui œuvrent pour la promotion des droits fondamentaux dans le pays.

Eugide Abalawi Ndabelnze




Vision de Felix Tshisekedi sur la sous-traitance: Harmonie entre Miguel Kashal et la Fondation Katangaise

C’est une rencontre de haute facture qui a été organisée dans la capitale du cuivre, sous le chapiteau du Grand Hôtel Karavia, par la Fondation Katangaise. Cette ONG avait comme invité de marque, Miguel Kashal Katemb, Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Sous-Taitance dans le secteur privé (ARSP).

Sous un chapiteau archicomble, des participants différentes catégories dont des chefs coutumiers venus de tous les 4 coins de l’espace Grand Katanga, des entrepreneurs, des associations des jeunes et des membres de la Fondation Katangaise ont répondu présents.

Plusieurs orateurs se sont succédés à la tribune en commençant par le président de la Fondation, Dieudonné Banga Mukose.

C’est lui qui a lu le mot d’ouverture en plantant le décor de la journée scientifique organisée en vue de comprendre le fonctionnement de l’ARSP et d’expliquer la Loi sur la sous-traitance auprès des membres de la communauté Katangaise, en sus de garantir des échanges utiles autour des appels d’offres des marchés ainsi que la signature des contrats entre les entreprises principales et les sous-traitants.

Dans leurs différents mots de circonstance, la Société civile et plusieurs membres qui la composent, dont le chef coutumier Sakundundu, sont revenus sur les difficultés rencontrées par les autochtones dans l’acquisition des marchés de la sous-traitance, les mauvais traitements organisés par les entreprises principales à l’encontre des entrepreneurs locaux et la pauvreté ambiante dans les milieux reculés où sont installées ces grandes firmes minières. Celles-ci exploitent des milliers des tonnes de cuivre et cobalt.

S’approprier du contenu

Dans une ambiance, ponctuée par des pas des danses et chants des groupes folkloriques de différents peuples autochtones du Grand Katanga, la parole a été donnée au Directeur général de l’ARSP pour rencontrer les préoccupations soulevées au cours de la rencontre. Celles-ci résument les points contenus dans le mémo déposé au mois de juillet dernier à la direction provinciale de l’ARSP/Haut-Katanga.

En réponse auxdites préoccupations, le Directeur général Miguel Kashal Katemb a invité les uns et les autres à une appropriation du contenu de la Loi portant principes applicables à la Sous-Traitance dans le secteur privé et surtout à intégrer le monde de l’entrepreneuriat qui comprend plusieurs réalités.

« Il faut d’abord que vous puissiez soumissionner aux différents appels d’offres qui sont lancés par les sociétés principales afin de réunir les critères d’éligibilité à l’exécution des marchés », a déclaré le DG de l’AARSP.

L’Arsp n’a pas de marché à distribuer aux gens

Au cours de cette rencontre, le DG de l’ARSP a été plus que clair lorsqu’il a martelé qu’il n’a pas de marché à distribuer aux gens. « Les marchés appartiennent aux entreprises principales. Mais nous veillons juste au respect des règles en la matière. Nous y allons progressivement en tenant compte de l’expertise afin d’éviter des effets néfastes comme ceux de la Zaïrianisation. Nous avons fait une année et 9 mois à la tête de l’ARSP, mais nous avons réalisé des choses qui n’ont jamais existé depuis l’époque de l’indépendance jusqu’à ce jour et ce, grâce à l’appui d’un grand nationaliste qui est à la tête de ce pays, en la personne de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Nous avons vulgarisé la Loi sur la sous-traitance, nous avons organisé le contrôle et aujourd’hui nous sommes à l’étape des appels d’offres des marchés », dit-il.

Et Miguel Kashal a conclu en ces termes : « de la même manière que nous avons permis à tous les Congolais de bénéficier de la Loi sur la sous-traitance, nous allons travailler avec la Fondation Katangaise sous format des commissions et cadres de concertation afin d’aider les uns et les autres à obtenir aussi des marchés et à comprendre les règles de la sous-traitance ».

Convaincus des réponses apportées par le numéro 1 de l’ARSP, les chefs coutumiers ont béni l’honorable Miguel Kashal à travers une brève cérémonie traditionnelle afin de permettre aux ancêtres de l’accompagner dans cette noble mission. Celle-ci consiste à concrétiser la vision du Chef de l’Etat pour l’émergence de la vraie classe moyenne congolaise.

Le Quotidien




Élu 2ème vice- président du Sénat: Bahati Lukwebo, un serviteur dévoué et responsable au service du Sénat 

Ancien président de la chambre basse du parlement pour la législature 2018- 2023, le sénateur Modeste Bahati Lukwebo reste membre du bureau. Cette fois -ci, il va désormais présider aux destinées de la 2ème vice-présidence de cette chambre du parlement après sa brillante élection le lundi 12 août 2024 avec 64 voix sur 91 votants. Au cours de ce scrutin, l’Autorité morale du regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés avait battu son challenger Eustache Muhanzi dont la candidature a été portée par AA-UNC et AVK-2018. Et pourtant, il était le seul candidat désigné pour le ticket de l’union sacrée de la nation à ce poste. Deux facteurs majeurs sont à mettre dans l’actif de l’élection du sénateur Modeste Bahati Lukwebo. Il s’agit de sa vision sur le rôle à jouer au bureau du Sénat en tant que 2ème vice-président et de son bilan élogieux à la tête du Sénat au cours de la troisième législature de la troisième république. Cela a été dévoilé dans son discours de campagne, peu avant le début du vote.

Un candidat dévoué et responsable au service du Sénat

Conscient du rôle dévolu au deuxième vice-président du Sénat dans le suivi contrôle parlementaire qu’il veut productif sur le plan qualitatif et quantitatif et dans l’amélioration des conditions sociales des sénateurs, Modeste Bahati Lukwebo savait déjà ce qui devra l’attendre dans l’accomplissement de ses taches. C’est dans cet optique que Modeste Bahati Lukwebo compte redynamiser les relations avec la Cour des comptes et le Conseil économique et social, sans oublier contribuer à la cohésion et à l’unité au sein de leur institution pour rayonner davantage.

Aussi, Sénat sous la deuxième vice –présidence de Modeste Bahati Lukwebo veut œuvrer pour le retour de la paix en République démocratique du Congo, dans ses parties Est et Ouest ainsi que dans d’autres coins de la République en proie à l’insécurité , suivant le vœu du Président de la République Félix Tshisekedi pour qui le pays va se développer dans la sécurité et la concorde nationale en faisant de lui une grande puissance au cœur de l’Afrique. Dans son discours de campagne, le sénateur Modeste Bahati Lukwebo a déclaré, au cours de son mandat, d’accorder une attention particulière à certains faits tels que la persistance du niveau élevé de chômage et de pauvreté au pays, la disparité des salariés entre les agents et fonctionnaires de l’État , les inégalités croissantes entre les provinces , l’amenuisement de pouvoir d’achat de la population, etc… .

Un bilan très élogieux à la tête du Sénat

Pour solliciter le suffrage de ses collègues sénateurs, Modeste Bahati a saisi cette occasion pour brosser le bilan de sa gestion de cette institution au perchoir. Il s’agit des réalisations sur le plan de contrôle parlementaire, production législative, diplomatie parlementaire, cadre de concertation entre le sénat et les assemblées provinciales ainsi que l’amélioration des conditions de travail du personnel administratif de son institution.

Sur le plan de la diplomatie parlementaire, sous le leadership de Modeste Bahati Lukwebo, le Sénat a participé à plusieurs conférences internationales et activités interparlementaires à travers le monde et a porté plus haut la voix de la RDC sur différents sujets inscrits à l’agenda international. Dans le secteur de la production législative, Modeste Bahati Lukwebo a été initiateur de la proposition des lois portant principes fondamentaux de l’agriculture . Le Sénat a pu contribuer à l’accroissement substantiel des recettes de l’Etat dans le budget de l’État ,grâce au contrôle parlementaire auprès des services de l’Etat et des régies financières. Il y a aussi établissement d’un lien entre le Senat et les assemblées provinciales à travers un cadre de concertation permanente. L’objectif étant d’améliorer la gouvernance des entités territoriales décentralisées. En sa qualité de défenseur des droits de la femme, Modeste Bahati a milité pour plus de représentativité de la femme au bureau sous sa commande. C’est ainsi que le « Bureau Bahati » a été constitué de trois femmes sur les 7 membres. Somme toute avec ce bilan élogieux , voter pour le sénateur Modeste Bahati Lukwebo à la deuxième Vice – présidence du Sénat n’était qu’un choix judicieux.

RSK




Une Diplomatie de guerre comme planche de salut (André Alain Atundu)

Depuis son avènement, le Président Tshisekedi a pratiqué, avec détermination et espoir, une Diplomatie de paix, avec la conviction de mettre fin, par ce biais, à la guerre par un accord global de coexistence pacifique avec le Rwanda.

Dans ce cadre, Il a eu à effectuer autant de déplacements que nécessaire pour rencontrer toutes les personnalités et toutes les personnes présentant un intérêt et intéressées dans la recherche d’une solution viable et durable à la crise déclenchée par le Rwanda, aujourd’hui exacerbée par la présence, en terre congolaise, des troupes rwandaises opérant sous les noms de code M23 et AFC pour berner l’opinion et surprendre la bonne foi des gens de bonne volonté.

De toute évidence, la Diplomatie de Paix a atteint un résultat nec plus ultra en l’occurrence au point que, depuis un certain temps, de plus en plus d’observateurs et de congolais avisés se demandent si le moment n’est pas venu de passer à la vitesse supérieure en actionnant à fonds toutes les machines de guerre.

S’il est vrai que la Diplomatie de Paix a pu obtenir des résultats remarquables comme la reconnaissance et la condamnation de l’agression du Congo par le Rwanda, dont, à dire d’experts de l’ONU, le nombre avoisine 4000 militaires, il est indéniable que la Diplomatie/n’a pas atteint une telle efficacité au point d’entrainer, de façon unanime, des sanctions dissuasives contre le Rwanda et contre tous ceux qui soutiennent le Président Kagame dans cette aventure immorale.

Par conséquent, l’efficacité des rencontres entre la partie congolaise et la partie rwandaise devrait, désormais passer, non seulement par la quête inlassable de soutiens en armes, en équipements et en données opérationnelles, mais aussi par une rétorsion contre tous les Etats qui encouragent le

Président Kagame dans cette guerre immonde, illégitime et sans fondement.

Pour une action efficace et crédible, la Diplomatie de guerre implique et exige des résultats opérationnels probants. Car, plus grande sera sur le Rwanda la pression sur le champ de bataille, plus le Président Kagame prendra en considération les propos du Président Tshisekedi.

De ce point de vue, ceux qui ont conseillé au Président Tshisekedi de recevoir la délégation polonaise, pour quelque motif que ce soit, ont commis une erreur stratégique et une faute professionnelle par manque de vision et de perspective, dès lorsqu’il est de notoriété que la Pologne a signé avec le Rwanda un accord bilatéral de défense et, bien plus grave, la Pologne a fourni au Rwanda un système de brouillage qui met en danger les paisibles passagers des vols réguliers au Congo.

La RDC ne peut banaliser cet acte de guerre caractérisé. Bien au contraire en représailles, la RDC aurait dû réduire le niveau de contact avec la Pologne au rang de Directeur d’Europe, sans possibilité de rencontrer ni la Ministre des Affaires Etrangères, ni évidemment le Président de la République.

Dans la foulée, l’Ambassadeur de la RDC à Varsovie devrait être rappelé jusqu’à ce que le Gouvernement polonais fasse amende honorable en dénonçant et en annulant cet accord abject.

La RDC n’a aucune raison plausible d’avaler de telle couleuvre sans réagir.

Pour Kinshasa, l’équation est simple : encouragement, tout soutien au Rwanda dans cette guerre annexionniste de prédation doit entraîner, ipso facto, une réponse ferme et vigoureuse pour acte de guerre.

La réception de la délégation polonaise par le Président Tshisekedi envoie à la population congolaise un signal inapproprié, à la fois ambigu et turbide. Or, le Gouvernement ne peut gagner une guerre contre le Rwanda sans l’adhésion et l’appui de la population congolaise.

Dans cet ordre d’idées, la diplomatie de guerre apparaît comme une planche de salut pour sortir la RDC et le Président de la République de la raillerie infamante des ennemis de la République et des fossoyeurs de la Nation congolaise.

Des actes de guerre de représailles sont la seule réponse crédible aux yeux de l’opinion congolaise pour espérer reconstruire l’unité et la cohésion autour des initiatives diplomatiques du Chef de l’Etat.

En clair, le Président Tshisekedi doit transformer son bâton de pèlerin en gourdin.

Car, c’est seulement lorsque le Président Kagame aura senti la senteur de nos aisselles, comme le dit vulgairement l’adage, qu’il sera pressé et forcé de revenir à des meilleurs sentiments pour éviter à son Peuple, à son Pays, et à Lui-même, des dommages traumatisants. Par conséquent, la nature et les objectifs des différentes rencontres, sous l’égide des organisations régionales ou de l’ONU, doivent fondamentalement évoluer et changer.

Au lieu de courir derrière la signature improbable d’un Accord de Paix aléatoire et foncièrement précaire à cause de la mauvaise foi manifeste de l’interlocuteur rwandais, le Président Tshisekedi aurait tout à gagner à parcourir désormais le monde à la recherche des moyens de guerre performants

et efficace, pour mener à bonne fin des opérations d’envergure destinées à chasser, du territoire congolais, des envahisseurs et des pilleurs dûment épinglés dans le rapport de l’ONU.

En tout état de cause, toutes les rencontres ultérieures avec les Dirigeants rwandais doivent être ravalées au rang de simples échanges de convenance entre Etat voisins.

Dans tous les cas de figure, il ne pourrait s’agir ni de pourparlers, ni de négociation en vue d’un Accord, étant donné que tout a déjà été consigné dans différents instruments juridiques en cours de validité.

Le léopard congolais doit s’ébrouer pour avertir qu’il est prêt à attaquer tout intrus introduit frauduleusement dans son territoire pour s’en prendre à ses biens et à sa famille.

Il est temps que la toge cède la place aux armes, comme le dit Victor Hugo, il est temps que le flot monte, assez de honte.




Élection du bureau définitif du Sénat: Les raisons de la défaite de Salomon Kalonda au poste de rapporteur adjoint 

La Chambre haute du Parlement s’est dotée finalement de son bureau définitif le lundi 12 août 2024, à l’issue d’une longue plénière de près d’une demie journée. Il est dirigée par Jean-Michel Sama Lukonde, ancien Premier ministre qui a battu à plate couture le doyen , Jonas Munkamba, 94 ans qui a refusé de retirer sa candidature au profit de son challenger désigné candidat de l’Union Sacrée de la Nation.

Un élection et installation du bureau définitif du Sénat qui a mis fin à sa session extraordinaire ouverte depuis le 14 mai dernier au Palais du peuple.

Cependant , si ce scrutin était facile pour certains postes dont le présidence , la 1ère vice-président présidence, il n’en était pas le cas pour d’autres postes dont celui de rapporteur et rapporteur adjoint. En effet , au poste de rapporteur où Justin Kalumba et Néfertiti Ngudianza étaient contraints d’aller au second tour, car aucun d’entre eux n’a obtenu la majorité absolue, en toute sportivité et quoique ayant obtenu plus de voix que son challenger, Justin Kalumba, ancien ministre des Transports et Voies de communication et candidat porté par le regroupement politique AACPG de Pius Muabilu s’est retiré de la course au profit de Néfertiti Ngudianza. Tandis que c’est le poste de rapporteur adjoint où « les romains s’empoignèrent ».

Cet unique poste réservé à l’opposition parlementaire avait mise aux prises Salomon Kalonda , candidat de Ensemble pour la République, un proche de Moïse Katumbi avec Jean-Claude Baende , candidat malheureux à la présidentielle de 2023 et ancien gouverneur de la province de l’Équateur.

Alors que le pronostic était en faveur de ce proche de Moïse Katumbi pour occuper ce poste en rééditant l’exploit de l’Assemblée nationale où Dominique Munongo, une autre sociétaire de Ensemble pour la République avait battu Constant Mutamba, aujourd’hui ministre d’État à la Justice au poste de rapporteur adjoint de la chambre basse du parlement, les choses ont mal tourné. Au terme de ce scrutin, Jean-Claude Baende a été élu rapporteur adjoint du Senat avec 52 voix contre 43 voix pour Salomon Kalonda. Un vote semi- serré qui aura été une douche froide pour ce bras droit de Moïse Katumbi qui a vu ses ambitions stoppées nette pour s’occuper des rapports des vacances parlementaires des sénateurs, selon les attributions dévolues à ce poste.

Du coup, plusieurs observateurs se sont posés la question de savoir ce qui justifie l’échec de Salomon Kalonda à ce scrutin.

A en croire certaines sources mieux informées, la débâcle de Salomon Kalonda aura été une sanction de la Majorité parlementaire. Le voir à ce poste serait une confrontation ou une opposition permanente avec d’autres membres du bureau. Bras droit de Moïse Katumbi, l’un des opposants farouches au régime Tshisekedi, le sénateur Salomon Kalonda n’était donc pas le bienvenu au bureau du Sénat. Voilà pourquoi, la majorité parlementaire n’a pas voulu prendre ce risque de voter pour une personne qui pourrait déstabiliser le bureau en faisant fuiter les informations auprès de « son chef ».

Bien plus, Salomon Kalonda était jeté en prison pour des faits dont la justice n’a pas pu démontrer sa culpabilité d’être en contact avec la rébellion de M23 avant qu’il ne bénéficie de la liberté provisoire pour se faire soigner.

Donc, son comportement au bureau du Sénat était, selon certains caciques de l’Union Sacrée, à redouter. Voilà pourquoi, la majorité parlementaire n’a pas voulu cautionner sa candidature et optant pour Jean-Claude Baende, le moindre mal qui ne ferait aucun mal au bureau.

RSK