Assemblée nationale: Jacques Djoli sollicité pour l’accompagnement de RAD

Le Rapporteur de l’Assemblée nationale, Jacques Djoli a reçu, mardi 13 Août 2024, dans son cabinet de travail, une délégation de la Réserve Armée de la Défense, “RAD”. Selon cette délégation, l’objectif de cette rencontre était, d’abord, de faire découvrir cette structure au Bureau de l’Assemblée nationale, et ensuite, de solliciter, via le Professeur Jacques Djoli l’accompagnement de la Chambre basse du Parlement.

“Il faut des textes et un budget pour le fonctionnement de la RAD. C’est ce qui justifie cette rencontre de la délégation de la RAD avec le Porte-parole de la Chambre basse de l’Assemblée nationale”, a fait savoir Me Achille Kaoinga, conseiller juridique de la “RAD”

 

*Satisfaction*

Les hôtes de Jacques Djoli sont rentrés très satisfaits de la garantie obtenue auprès de leur interlocuteur, qui maîtrise bien toutes les questions liées à la RAD.

 

Pour rappel, la RAD est une structure qui a vu le jour, consécutivement au vote, il y a peu, par l’Assemblée nationale, de la loi sur la Réserve de l’Armée, pour faire face à l’insécurité grandissante qui prévaut dans la partie orientale de la RDC, causée notamment par la guerre d’agression rwandaise sous couvert du M23.

 

Le Quotidien




Recherche de la paix au Nord Kivu: Des autorités traditionnelles de l’espace Kasaï chez Cirimwami

Des autorités traditionnelles de l’espace Kasaï ont sollicité, lundi 12 aout, leur implication dans la recherche de la paix dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Ils ont exprimé cette intention à l’issue de leurs entretiens qu’ils ont eus à Goma avec le général-major Peter Cirimwami, gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu.

Le chef de cette délégation, le grand chef Lembalemba Kele Katwa, de Kabeya Kamuanga, au Kasaï-Oriental a exhorté les autorités de la province d’approcher les chefs coutumiers pour qu’ils puissent aussi voir ce qu’ils peuvent faire à leur niveau, spirituellement. La priorité aujourd’hui, c’est l’insécurité qui bat record dans l’Est. On peut gagner la guerre par négociation, par les armes et coutumièrement nous pouvons aussi contribuer à gagner cette guerre, parce que c’est le problème de la terre », a fait savoir Lembalemba Kele.

Ce chef coutumier a estimé que le problème de défense des terres de la partie Orientale devra concerner tout Congolais car, a-t-il prévenu, « ce sont nos terres qui sont enviées et qui sont entrain de partir. Vous ne pouvez pas vous contenter et dire que non, moi je suis à Kabeya Kamwanga ; ce qui se passe à l’Est ne me concerne pas, non ».

Il sied de rappeler que cette délégation des chefs coutumiers kasaïens revenaient du Sud-Kivu où ils ont pris part aux obsèques du Mwami Désiré Kabare. C’est au chemin de retour qu’ils ont approché le gouverneur militaire du Nord-Kivu pour s’informer des derniers développements concernant la situation dans cette partie du pays en proie à des atrocités de tout genre.

Willy K.




Ville de Goma: Les FARDC dans la traque de faux Wazalendo 

Les FARDC a décidé d’organiser la traque de faux volontaires pour la défense de la patrie dits « Wazalendo ». A l’issue d’une réunion présidée par le gouverneur du Nord-Kivu, lundi 12 août à Goma, l’Armée congolaise attribue de nombreux cas de tueries et autres vandalismes enregistrés ces derniers temps à Goma à de présumés faux Wazalendo.

Le porte-parole militaire du gouverneur de la province du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, affirme qu’une traque est planifiée contre ces personnes qui créent l’insécurité dans cette province.

« A l’issue de cette rencontre, il s’est dégagé un constat amer : celui des actes de vandalisme et de tueries perpétrés par de faux volontaires pour la défense de la patrie dit Wazalendo, à l’endroit de la population. Afin de lever tout malentendu et de séparer les vrais de faux Wazalendo, il a été décidé ce qui suit : les vrais volontaires pour la défense de la patrie (Wazalendo) doivent rejoindre les FARDC sur les lignes des fronts et les faux Wazalendo, seront traqués et en cas de force majeure, ils seront mis à la disposition de la justice militaire », a résumé le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko.

C’est dans cette optique le gouvernement provincial, avec l’appui du Gouvernement central, dit s’engager à poursuivre la prise en charge de vrais Wazalendo qui respectent les droits de l’homme et le droit international humanitaire, affirme le général-major Peter Cirimwami, gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu.

Willy K.

 




Enregistrement à l’état civil: Les professionnels des médias sensibilisés

Plusieurs professionnels des Médias des différents organes de presse, membres du Réseau des Journalistes Amis de l’Enfants » (Rjae) ont été sensibilisés sur l’importance de l’ « Enregistrement des naissances à l’Etat civil ».

C’était le vendredi dernier dans le cadre de la célébration de la «  Journée africaine de l’Etat civil », commémorée sous le thème: « « Renforcer les liens entre le système d’enregistrement des faits d’état civil, des statistiques y afférentes et le système d’identité juridique grâce à la transformation numérique du service ». Elle a été organisée par le Ministère de l’Intérieur avec l’appui du bureau pays du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF).

S’exprimant à cet effet, le Spécialiste Protection de l’enfant au bureau de cette agence des Nations Unies à Kinshasa, a fait savoir que la République démocratique du Congo connait un taux faible d’enregistrement des naissances à l’Etat civil.

« Il ressort, en ce qui concerne la République démocratique du Congo, un besoin du renforcement de communication sur la sensibilisation pour relever le taux d’enregistrement de naissance qui est de 40 % vers un taux meilleur d’atteindre les Objectifs de développement durable », a plaidé Massamba Diouf. Il a exhorté l’assistance à s’approprier de cette problématique afin de renverser la tendance.

Ainsi, a-t-il martelé, le renforcement de la communication est une nécessité pour cela. Cette activité tombe à pic, et pourra révolutionner les choses en amenant les professionnels à faire de l’enregistrement des naissances à l’Etat civil, une des priorités dans leurs différentes productions.

 

« Nous sommes très heureux pour cette activité qui nous a donné l’opportunité d’échanger sur plusieurs thématiques, notamment l’enregistrement des naissances en République Démocratique du Congo et en Afrique (…) La Rdc fournit des efforts… Cependant, il y a des défis à relever en la matière, par exemple, en ce qui concerne la collaboration entre les différents services de l’Etat et autres », a fait savoir ce fonctionnaire de l’UNICEF à Kinshasa.

Prenant à son tour la parole, le Chef de Division au Ministère de l’Intérieur et point focal national à l’Etat civil, M. Belly, a édifié les participants sur la prise en charge des opérations d’enregistrement, d’identification de la population par l’Etat, mais aussi sur le soutien financier et technique pour la production, notamment le registre et autres documents importants ainsi que le lien qui existe entre l’enregistrement à l’état civil et l’identification de la population ou l’identité juridique.

Des thématiques très capitales. Ce qui fait qu’il est difficile de parler de l’enregistrement des naissances à l’Etat civil sans évoquer la problématique de l’identification des populations. C’est ce qui a justifié la présence de l’Office national de l’Identification de la population (ONIP).

Selon son experte juriste Mme Chantal Lukadi, le fichier général de la population (FGP) est très important. Elle l’a démontré en ces termes: « Le système de l’Etat civil ne peut pas marcher seul sans le Fgp et vice-versa. Ce sont les faits de l’Etat civil qui alimentent le Fgp, notamment les nouvelles naissances, les décès, les mariages. Une fois qu’il y a mariage, naissance ou décès, on enregistre à la commune et on délivre une attestation de décès ou un acte de naissance avant de faire le rapport à l’Onip pour l’enregistrement dans le Fgp (…) Le Fichier général de la population est une référence unique pour l’identification des individus, une source unique des données utilisées pour la production de tous les titres et documents sécurisés (…) L’enregistrement à l’état civil concerne tout Congolais vivant sur le territoire national, tout étranger vivant sur le territoire national, tout Congolais vivant à l’étranger ».

En plus des professionnels des médias, plusieurs délégués des ministères, à savoir de l’Intérieur, de la Santé publique, de l’Institut national des statistiques, de l’ONIP avaient pris part à cette belle journée très édifiante au regard de la thématique.

Prince Yassa




En perspective des élections prévues du 26 au 30 aout prochains: Ibrahima Socé Fall promet une OMS pour l’Afrique plus opérationnelle, compétente…

« Santé pour tous et tous pour la santé », tel est le programme du Sénégalais, Ibrahima Socé Fall, candidat au poste de Directeur régional de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) pour l’Afrique, dévoilé lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN).

Selon ce candidat, « Santé pour tous et tous pour la santé », est un programme régional pour promouvoir et protéger la santé, et fournir des soins de santé de qualité pour libérer la prospérité de l’Afrique.

«  Mon objectif est d’optimiser les approches et les partenariats existants tout en encourageant l’innovation afin de susciter des transformations positives dans le domaine de la santé mondiale….Nous avons passé trop de temps à être des consommateurs des décisions au niveau mondial », a déclaré ce candidat. C’était avant de dévoiler ses ambitions et visions de rendre l’OMS plus opérationnelle, compétente et crédible, à travers son programme très ambitieux.

Cinq priorités stratégiques constituent ce programme, qui selon lui, va apporter du changement.

La première consiste à renforcer les systèmes de santé pour assurer des soins de qualité à travers le continent. La deuxième vise apporter l’amélioration de la préparation, la prévention et la réponse aux pandémies et autres urgences sanitaires et crises humanitaires. La troisième stratégie consiste accélérer la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile ainsi que l’élimination et l’éradication des maladies transmissibles à fort impact. La quatrième vise la sensibilisation aux maladies non transmissibles et à la santé mentale. Enfin, la dernière concerne les données sanitaires pour assurer une bonne planification.

Un programme qui s’ouvre à tous et devra être soutenu par tous. Il bénéficie selon son auteur d’importantes opportunités de prospérité pour assurer la santé pour tous et par tous.

A travers ce programme, le Docteur Ibrahima Socé Fall s’est donné pour mission d’appuyer les Etats membres de la région pour fournir de manière cohérente des soins de santé complets et de qualité à tous les citoyens afin de favoriser le bien-être et la prospérité.

A cet effet, il estime que ceci est possible. Car, à l’en croire, les deux premières décennies du 21è siècle ont été marquées par des progrès sans précédent dans les secteurs de la santé et socio-économique à travers le continent.

Et donc, il est possible pour le continent des relever les défis en prenant en mains son destin avec des financements locaux plus accrus et l’appui extérieurs.

Une riche expérience à capitaliser

Très confiant en sa forte et riche expérience dans le domaine de la santé internationale, le candidat Ibrahima Socé Fall part favori de cette élection après avoir occupé plusieurs postes de leadership tant au niveau régional qu’international.

« Ce qui me distingue des autres candidats, c’est ma capacité à travailler dans des situations d’urgence tout en abordant des questions de développement. Chaque fois qu’il y a eu de gros problèmes en Afrique, l’Oms a fait appel à moi », a-t-il indiqué avec toute humilité.

Titulaire d’un doctorat (Phd) en Épidémiologie et santé international, Dr Socé Fall a fréquenté plusieurs grandes écoles africaines, européennes et américaines, et a occupé plusieurs postes au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il compte remplacer Matshidiso Rebecca Moetis, à la tête de l’OMS pour l’Afrique.

Rappelons que l’élection du Directeur régional de l’Organisation mondiale pour la Santé (OMS) pour l’Afrique est prévue du 26 au 30 aout prochains à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

Prince Yassa.




Gilbert Kabanda lance le Forum du génie scientifique congolais

Après la réussite du conclave du génie scientifique congolais en août 2023, le ministre de la recherche scientifique et innovation technologique, Gilbert Kabanda Kurhenga a procédé, ce mardi 13 2024 dans la salle des banquets du Palais du Peuple, au lancement officiel du forum national du génie scientifique congolais. Rendez-vous qui met en commun de très nombreuses têtes pensantes du monde scientifique congolais.

 

Évalués dès le démarrage à plus ou moins 300 génies, et ce chiffre va aller crescendo selon les estimations jusqu’à 500 participants. Ils sont chercheurs, inventeurs et innovateurs venus des quatre coins du pays et de l’étranger.

 

Le ministre de la recherche scientifique et innovation technologique a donné le coup d’envoi du Forum dont les assises vont durer jusqu’au 29 août en cours. Devant les chercheurs, inventeurs et innovateurs, Dr professeur Gilbert Kabanda Kurhenga devant ses pairs rassemblés, a eu les mots justes et forts pour expliquer le bienfondé de ce forum qui ouvre ses portes d’abord par un pré-forum, avant de motiver suffisamment les génies scientifiques à ne pas souffrir d’aucun complexe par rapport à ceux d’autres continents ou races déjà en avance sur plusieurs registres scientifiques. Selon ses propres termes, ils n’ont pas seuls le monopole en cerveaux créateurs. Le patron de la recherche scientifique au Congo a été on ne peut plus clair, et dans son esprit les génies scientifiques congolais sont en capacité de monter en puissance dans leurs œuvres au profit du développement du Congo dans tous les domaines.

 

Devant la presse, le ministre Kabanda s’est appesanti sur certains autres détails importants.

 

« Il s’agit d’une foire où vous allez exhiber devant la nation et devant le monde vos résultats de recherche, vos inventions et vos innovations qui sont faites pour développer la République. Convainquez-vous, ayez, intériorisez en vous que la République, sur le plan socioéconomique, dépend de chacun de vous, intériorisez-le », a déclaré le ministre Gilbert Kabanda.

 

Gilbert Kabanda a exprimé sa satisfaction devant ceux qu’il considère comme des successeurs légitimes et légaux de génies belges.

 

“Je suis heureux qu’au premier jour, il y ait à peu près 300 qui sont venus et je suis sûr que parmi vous, il y en a qui sont déjà suffisamment avancés avec leurs recherches pour pouvoir nous produire des prototypes de vos inventions, innovations. Prototypes qui seront, dans la deuxième partie du forum, exposés comme nous l’avons fait l’année passée, et qui seront visités par le président de la République, la Première ministre et les membres du gouvernement pour qu’ils constatent que les scientifiques de toutes les disciplines sont prêts à accompagner le gouvernement dans le développement du pays, la réalisation du programme du gouvernement et dans ce que nous chantons dans notre hymne national, dans la construction d’un pays plus beau qu’avant”, a-t-il ajouté.

 

Et de poursuivre : “maintenant, nous sommes, vous êtes conscients que nous pouvons, vous pouvez rivaliser avec ceux-là parce qu’ils ont un même cerveau que nous (…). Ce qui nous a manqué, c’était deux choses : la première, c’est le nombre, la masse critique. En 1960, on avait très peu de cerveaux congolais qui étaient suffisamment instruits dans les différentes disciplines scientifiques pour pouvoir commencer à rivaliser avec les Belges. Le deuxième manque et c’est l’interpellation que je vous fais, c’est la conviction que nous pouvons aussi faire comme les autres. Et c’est essentiellement sur ce dernier point que j’insiste auprès de vous, de ma hiérarchie. Bon nombre d’entre nous, la communauté nationale, sommes convaincus que la domination scientifique et technologique est un monopole que nous ne pouvons pas encore rivaliser, concurrencer. Je dis : ‘non’, et j’imagine que vous aussi êtes dans cet état d’esprit ; que vous pouvez rivaliser les Occidentaux, les Chinois, les Indiens, dans vos domaines respectifs. Mais le deuxième manque, c’est ce que je suis en train de mettre en place, c’est l’encadrement politique avec tout ce qui en découle. Mon rôle donc en tant que ministre, politique, est de mettre en place cet élément là qui manquait pour que les cerveaux congolais commencent à s’exprimer, créer, inventer et donc à construire le pays comme l’ont fait les autres cerveaux dans les pays que j’ai cités”, a dit le patron de la Recherche scientifique et innovation technologique.

 

Bernetel Makambo