Lors de la remise et reprise : Sama Lukonde s’engage à redorer l’image du Sénat 

Après leur brillante élection le lundi 12 août 2024, le tout nouveau président du Sénat, l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde, et tous les membres du Bureau définitif sont effectivement entrés en fonction, ce jeudi 15 août 2024. Une entrée en fonction marquée par la cérémonie de remise et reprise intervenue entre le Bureau provisoire et le Bureau définitif. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des hauts fonctionnaires du Sénat, des collaborateurs des membres du Bureau définitif, des membres des cabinets du Bureau provisoire et de plusieurs invités.

La lecture du procès-verbal de la remise et reprise par le directeur de cabinet du président du Bureau provisoire, a été suivie de sa signature par les deux présidents, puis de la passation des parapheurs et l’installation du nouveau président dans son siège.

Dans son mot de circonstance, le président du Bureau provisoire a remercié le Chef de l’État pour son soutien indéfectible. Il a salué le travail accompli par le Bureau provisoire qui s’est achevé par l’élection et l’installation du Bureau définitif. L’honorable Pascal Kinduelo a reconnu publiquement que le Sénat de la République démocratique du Congo est aujourd’hui dans les bonnes mains, avec à sa tête le président Jean-Michel Sama Lukonde.

Le nouveau président du Bureau définitif a, pour sa part, rendu un vibrant hommage au Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, pour ses orientations et son soutien et l’a rassuré de sa loyauté indéfectible. Il a remercié le Bureau provisoire pour la franche collaboration dans le travail accompli.

L’honorable président du Sénat n’a pas non plus manqué de remercier tous ses collègues Sénateurs qui ont porté leur choix sur les membres du Bureau définitif et les a rassurés de son engagement à ne pas décevoir leurs attentes.

Pour Sama Lukonde, l’élection de son Bureau a suscité beaucoup d’espoir au niveau du Sénat. Il a pour ce faire exhorté les uns et les autres à ne ménager aucun effort pour améliorer les conditions de travail. Il a invité les honorables Sénateurs à travailler à l’unisson afin de porter la Chambre haute à la hauteur de son image.

“J’invite donc tous les honorables sénateurs et le personnel des Cabinets ainsi que les agents et cadres de l’Administration, à travailler, tous d’arrache-pied, sans répit et à l’unisson, aux fins de porter notre Chambre à la hauteur de la dignité de son image, pour l’intérêt supérieur de la nation”, a-t-il déclaré.

Signalons que l’élection du Bureau définitif du Sénat, le lundi 12 août 2024, a marqué la clôture de la session extraordinaire, renvoyant en même temps les Sénateurs en vacances parlementaires. Ce n’est que le 15 septembre prochain que le Sénat siégera de nouveau pour la session budgétaire de septembre 2024.

Outre le perchoir occupé par le président Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, le Bureau definitif du Sénat est composé comme suit : 1er Vice président : José Kalala; 2ème vice-président : Bahati Lukwebo; Rapporteur : Ngudianza Néfertiti; Rapporteur adjoint : Jean-Claude Baende; Questeur: Sylvain Mukengeshayi Kabongo; Questeur adjoint : Pascal Omana Bitika.




UDPS : Augustin Kabuya lance des consultations pour recomposer les membres de la CDP 

Le torchon brûle au sein de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS-Tshisekedi, parti présidentiel depuis un certain temps

Les militants sont divisés. Les uns sont alignés derrière Augustin Kabuya, secrétaire général déchu par ses paires, d’autres sont dans le camp de ceux qu’on qualifient des frondeurs.

Loin de baisser la garde, Augustin Kabuya, faisant également office du président intérimaire du parti, va procéder à partir de ce vendredi 16 Août, aux consultations avec les différents organes de l’Udps, pour recomposer désormais, l’équipe de la convention Démocratique du parti, qui l’a déchu à travers une session organisée dernièrement à Kinshasa. Dans un communiqué publié le mercredi, Augustin Kabuya, qui se reconnaître encore secrétaire général du parti UDPS-Tshisekedi, a invité même les représentants du parti en province de participer à ces consultations.

Pour lui, il sera question des entretiens en vue de mettre en place une équipe pour désigner les cinq personnalités par province conformément à l’article 30 des statuts du parti.

Il faut rappeler que Kabuya n’est pas en odeur de sainteté avec plusieurs cadres et haut cadres de l’Udps, qui l’accuse de la megestion du parti, du clientélisme et autres.

Reste à savoir si ces consultations qui se feront au siège du parti auront quel impact. Déjà là, l’opinion assistera au combat au corps à corps entre les deux camps. Certains observateurs avertis en appellent à l’arbitrage du chef de l’État Félix Tshisekedi pour trouver un compromis à l’amiable.

 

 

 

Mboshi




Délivrance de la carte d’identité nationale : Bathyli Samba tord le cou à l’intox et au malentendu

Le projet de délivrance de la carte d’identité vise à renforcer l’identité nationale des Congolais et à faciliter l’accès aux services publics. Cette nouvelle carte, dotée de dispositifs de sécurité avancés, devrait permettre de lutter contre la fraude et d’améliorer l’administration des services administratifs. Pourtant, le projet est combattu par diverses forces obscures, aussi locales qu’étrangères.

Approché par Econews, Samba Bathily, son promoteur, dénonce les accusations portées contre ce projet, qualifiées de mensongères et de malintentionnées. Selon lui, certains acteurs politiques et sociaux tentent délibérément de semer le doute sur l’intégrité des processus de délivrance. « Il ne s’agit pas d’un projet destiné à asservir le peuple, mais de garantir une visibilité et une reconnaissance de son identité », a-t-il déclaré. Décryptage.

Alors que le Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI, a exprimé son indignation, lors de la cinquième réunion du Conseil des Ministres du vendredi 12 juillet 2024, concernant l’arrêt de l’opération de délivrance de la carte d’identité par l’Office national de l’identification (ONIP) — une opération qu’il avait déjà lancée grâce au concours technique et financier des partenaires AFRITECH et IDEMIA — il a également instruit le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité de lui faire un rapport sans complaisance sur ce dossier et de prendre toutes les dispositions nécessaires.

Pourtant, de sérieux indices prouvent que ce projet est malheureusement combattu par une campagne de diabolisation dont le but est de le faire échouer en semant le doute et la confusion au sein de l’opinion congolaise, notamment par la non-délivrance de la carte d’identité.

Face à cette mauvaise campagne de dénigrement, orchestrée par des concurrents qui ont raté ce marché et qui sont appuyés par certains cadres de l’administration et certains médias locaux, se défend le Directeur général d’AFRITECH RDC.

En effet, ce dernier avait, dans deux interview exclusives accordée d’une part, à la Radio Top Congo FM, et l’autre, aux chaînes RTNC et Univers TV, alerté sur la cabale montée par un site d’actualité congolais, ayant servi de catalyseur à l’Agence Bloomberg et autres médias, pour discréditer sa société AFRITECH RDC et son partenaire IDEMIA.

Pour Samba Bathily, la fausse enquête, récemment publiée par Bloomberg, affirmant que ce projet coûterait 1,2 milliard USD, ne le surprend pas. En tant que visionnaire et leader informé, il avait déjà prédit cet article réalisé par un média congolais et relayé à l’international par Bloomberg, il y a près de deux mois.

Une campagne de sape en trois phases

Des indices probants corroborent la thèse selon laquelle la stratégie de ces détracteurs, déployée en trois phases (nationale, internationale francophone et internationale anglophone), a débuté par une campagne orchestrée sur le plan national.

La phase 1 consistait à ternir la réputation de Samba Bathily et à discréditer les sociétés AFRITECH et IDEMIA en intoxiquant l’opinion publique nationale et les décideurs. Ces colporteurs insinuaient qu’AFRITECH/RDC n’avait pas les moyens financiers pour mener à bien ses projets, en se basant sur le capital social de 2.000 USD déclaré lors de la création de l’entreprise en RDC. Ces critiques, issues soit de néophytes en création et finance d’entreprise, soit de personnes mal intentionnées, ignoraient que le capital social n’a rien à voir avec la capacité d’une entreprise à lever des fonds considérables pour ses projets. Par exemple, AFRITECH et IDEMIA ont créé une joint-venture au Mali il y a près de dix ans, avec un capital de 10 millions de francs CFA, équivalent à 15.000 USD. Cela n’a pas empêché la société de réaliser des investissements et de générer un chiffre d’affaires de plusieurs centaines de millions de dollars.

Les mêmes critiques ont également inventé une prétendue faillite d’IDEMIA, en se basant sur la sortie d’un fonds de capital-risque américain après sept ans d’investissement, conformément aux règles en vigueur des sociétés de capital-risque – les initiés savent la procédure d’exit au bout des sept années – tout en omettant de mentionner les actionnaires de poids d’IDEMIA, tels que la Banque Publique d’Investissement (BPI) et la Caisse des Dépôts et Consignations en France, deux structures étatiques, qui garantissent la solidité de la société.

En phase 2, la campagne s’est étendue à la presse internationale francophone, visant à faire pression sur IDEMIA et les financiers qui avaient initialement accepté d’accompagner le projet, afin de les inciter à se retirer.

Enfin, en phase 3, la campagne a continué dans la presse internationale anglophone, menée par Bloomberg, avec pour objectif de faire pression sur les actionnaires américains d’IDEMIA, notamment un important fonds américain. En homme avisé, BATHILY avait prévu avec précision cette manœuvre.

1,2 Milliards Usd: Mauvaise interprétation du chiffre fait à dessein pour scandaliser et énerver les Congolais

Une partie de la presse congolaise et internationale, sans doute complice et instrumentalisée, a récemment affirmé que le coût proposé du projet avait atteint 1,2 milliards USD, soit plus de trois fois le coût initial.

Cette déclaration est, selon Samba BATHILY, non seulement trompeuse, mais elle ignore délibérément les détails essentiels du projet.

Pour preuve, le promoteur de ce projet, dûment validé par l’Etat congolais, affirme que le coût réel du projet, dans sa première phase, s’élève à 697 millions USD et non à 1,2 milliards. Dans ce montant, plus de 300 millions sont dédiés au système de base de données, aux équipements et services associés, ainsi qu’à la délivrance de 70 millions de cartes d’identité de type Lasink – et ceci est comparable à l’estimation initiale de l’ONIP qui ne concernait que la partie fichier général de la population et la carte d’identité.

Désireux de prouver que ses détracteurs sont totalement dans le faux et dans le populisme, le Directeur général d’AFRITECH RDC cite l’exemple de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) qui a enrôlé 43 millions de personnes pour un montant de 254 millions de dollars US, soit environ six (6) USD par personne enrôlée.

L’autre composante du projet, soit environ 397 millions USD, est allouée à la logistique, aux opérations d’enrôlement de plus de 100 millions de personnes, aux bâtiments et infrastructures diverses, ainsi qu’aux services et à la formation, soit 3,9 dollars par personne enrôlée.

Jugez-en vous-même en tenant compte des précisions citées plus haut.

AFRITECH mieux offrant que son principal concurrent

Contrairement à son principal concurrent (Ndlr : Veridos), qui s’est retrouvé en sprint final avant la décision définitive en octobre 2023 et qui se contentait de proposer uniquement du matériel d’identification et de production de cartes pour 730 millions USD, AFRITECH RDC a intégré, dans son offre de 697 millions USD, la construction du nouveau siège de l’ONIP, de Centres d’identification dans les 24 communes de Kinshasa ainsi que de deux Data Centers de type Tier III et leurs systèmes de sauvegarde capables de stocker les données de plus de 250 millions de personnes, en prévision du doublement de la population d’ici 2050.

Dans la deuxième phase du projet, il était prévu, après deux ans, sur financement privé, la construction et l’équipement des Centres d’identification, ainsi que leurs opérations dans les 145 territoires et dans 66 représentations diplomatiques de la RDC dans le monde. Cela prouvait l’expérience et l’engagement d’AFRITECH RDC dans ladite phase.

Sans oublier qu’il est prévu d’attribuer un Numéro d’identifiant unique national (NIN) à chaque Congolais dès la naissance. Ce qui nécessite d’être le plus proche possible de la population.

Des études confirment qu’environ 1.400 Centres d’identification sont nécessaires pour assurer un maillage complet du pays. C’est pourquoi le plan proposé par AFRITECH tient compte de cette exigence.

Bien plus, le process prévoit qu’AFRITECH peut également s’appuyer sur son expérience, ayant déjà participé à la mise en place de quatre data centers en Afrique, de 45 centres de services et l’installation de plus 20 000 Km de fibre optique. Ces infrastructures garantiront que les données personnelles des Congolais soient stockées et traitées au Congo, avec trois redondances au niveau des données, de l’énergie, la connectivité internet, préservant ainsi la souveraineté numérique du pays.

À titre d’exemple, les données d’un habitant de Lubumbashi seront stockées à Lubumbashi, puis répliquées dans le data center principal à Kinshasa, lequel est lui-même dupliqué dans une sauvegarde, donc sur trois sites distincts.

Avec toutes ces données, AFRITECH RDC met au défi toute entité de produire ce type de carte imprimée au laser, ineffaçable et garantie dix ans, ainsi que les infrastructures et équipements associés, à un coût inférieur au sien. Il est prêt à parier gros si quelqu’un parvenait à proposer un coût inférieur pour ce projet.

En outre, l’opérateur soutient que la carte qui va être délivrée, par sa société et son partenaire, aux Congolais, est le même type de carte utilisée aux États-Unis dans la plupart des États comme permis de conduire qui font également office de cartes d’identité, au coût unitaire de 20 USD.

Pour information, comparativement aux tarifs appliqués en Afrique subsaharienne, la carte d’identité coûte 10 USD à la population en Côte d’Ivoire, 15 USD au Cameroun et environ 20 USD au Ghana.

En revanche, pour le projet congolais, l’État Congolais a fourni un effort pour alléger la charge de la population par voie de subvention. Ainsi, si l’on enlève les autres couts liés à l’enrôlement, la logistique et les infrastructures, le projet reviendrait à 300 millions USD ; ce qui est équivaut à 4,20 dollars par carte, avec des fonctionnalités supérieures aux pays cités en amont. Car, commencer en retard sur ce type de projet permet également de bénéficier des dernières technologies en la matière.

C’est dire que le projet de carte d’Identité de la RDC sera le plus avancé du continent. En effet, la carte produite par AFRITECH et IDEMIA est non seulement une carte imprimée au laser, donc infalsifiable et capable de survivre plus de dix ans sans s’effacer, mais aussi c’est une carte contenant une puce intégrée, c’est-à-dire un QR Code et d’autres éléments de sécurité.

Appel au débat avec les vrais experts

Pour mettre fin à cette campagne de déstabilisation menée par ses pourfendeurs, le DG Samba BATHILY appelle à un débat objectif avec l’ensemble des spécialistes concernés afin d’éclairer l’opinion publique.

« Qu’on nous amène les experts en face et je serai heureux qu’on appelle tous ces gens et qu’on se mette à table, devant les plus hautes autorités et que chacun amène ses arguments. On ne peut pas s’asseoir dans des bureaux climatisés puis inventer des chiffres », recommande-t-il pour faire avancer le processus.

Non sans raison, d’ailleurs. Car, selon lui, ni la concurrence, ni les journalistes impliqués, ni les fonctionnaires alignés sur les intérêts de ces groupes n’ont pu fournir, à ce jour, la moindre preuve tangible pour soutenir leurs allégations de surfacturation.

« Toutes les opérations relatives à la carte d’identité, jusqu’à ce jour, ont été intégralement financées par chacun des partenaires, AFRITECH RDC et IDEMIA, pour la partie qui la concerne. Aucun fonds provenant du Trésor public n’a été utilisé à date », confirme Samba BATHILY, en prenant à témoin l’ensemble des institutions financières impliquées dans ce projet.

Et de déplorer : « Après le lancement initial qui a permis de délivrer des cartes aux principales autorités du pays, et après la pause électorale en mars 2024, un lot de matériel a été reçu, comprenant des kits d’enrôlement, des récépissés, des cartes vierges, des formulaires d’identification et des tentes. Alors que les préparatifs pour le lancement de l’enrôlement massif pour l’obtention des cartes d’identité dans les quatre communes pilotes sur les 24 de Kinshasa étaient en cours après une série de formations à. Paris et à Kinshasa, des forces obscures sont intervenues pour bloquer l’opération, insinuant via les réseaux sociaux que le ‘propriétaire’ des machines était reparti en France avec celles-ci, alors qu’à ce jour, aucune machine n’a bougé. ».

Fausses allégations de séquestration des avoirs de la BCC et sur le partage des dividendes

S’agissant de l’allégation de séquestration des avoirs de la Banque Centrale du Congo comme garantie, Samba BATHILY ne fait pas dans la dentelle : « En aucun moment, on n’a parlé de garantie dans le contrat. Ce que dit le contrat c’est le paiement à l’article 24 relatif à l’engagement ferme de l’autorité contractante qui stipule : ‘Le Gouvernement de la République démocratique du Congo à travers l’Autorité contractante prend l’engagement de payer régulièrement le remboursement consenti au titulaire au titre du présent contrat. Cet engagement consiste à solliciter durant cinq (05) ans et à chaque exercice budgétaire, le crédit devant servir au paiement du loyer annuel conformément aux modalités retenues dans le présent contrat’ ».

En ce qui concerne l’accusation de partage des revenus à 60-40 % au détriment de l’État congolais, Samba BATHILY précise qu’« il n’a jamais été question de cela et que cela ne figure nulle part dans le contrat ». Ce partage, soutient-il, intervient dans la deuxième phase du projet, cinq ans plus tard, car le partenaire privé apporte 100 % du financement.

Il renvoie les néophytes à l’article 23 du contrat, qui répartit les recettes réalisées de la manière suivante : « 1/3 à l’État, 1/3 pour rembourser l’investissement et couvrir les opérations (Capex et Opex), et 1/3 pour le partenaire privé ».

Il s’agit, rappelle-t-il, d’« un projet win-win, à l’image de projets similaires réalisés depuis près de dix ans par AFRITECH et IDEMIA en Afrique de l’Ouest. Ainsi, AFRITECH et IDEMIA n’inventent rien de nouveau ».

Détermination à achever le projet

Malgré les attaques continues et les tentatives de sabotage par des forces bien connues des milieux des affaires et administratives, AFRITECH et son partenaire se disent bien déterminés à mener à bien ce projet essentiel pour le développement de la République Démocratique du Congo.

« Ces manœuvres ne sont qu’une ultime tentative désespérée de ceux qui ont perdu ce marché et cherchent à tout prix à en empêcher la réussite, même au prix de saper l’autorité et les efforts du gouvernement congolais sans oublier que ces articles programmés en cascade salissent, par ricochet, l’image du pays », notent AFRITECH et son partenaire.

Il est important de noter que parmi toutes ces sociétés concurrentes qui ont soumis des lettres d’intention, aucune n’a travaillé sur un projet d’une envergure comparable à celui-ci qui concerne plus de 100 millions de personnes.

C’est dire que le gouvernement congolais a fait son choix en pleine connaissance de cause.

Ce qui suscite les interrogations d’un observateur : « C’est à se demander : à qui profite ces manœuvres bien orchestrées ? Est-ce ceux qui ont perdu le marché avec leurs amis ? Est-ce à l’opposition ou aux ennemies de la RDC ? Le temps nous le dira, et comme le dise les américains : ‘’wait and see’’ ». A lui de conclure : « Tout cela est fait dans le but de détruire l’idéal panafricain que défend le Président congolais et de saper les efforts de développement de la RDC ».

Il convient de rappeler que le contrat a été signé en octobre 2023. La première carte pilote a été remise au Président de la République le 30 juin 2023. En décembre de la même année, le Chef de l’État a inauguré le premier centre d’identification, qui devait servir de modèle pour les 235 autres centres prévus dans le contrat. Certaines autorités, y compris quelques patrons des organes de presse, ont également reçu leur carte d’identité. Le chronogramme prévoyait un enrôlement massif à partir de juin 2024 dans quatre communes de Kinshasa. Mais, hélas, un blocage est survenu.

Le Gouvernement, par l’intermédiaire du Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur et Sécurité, souhaite lever ce blocage le plus rapide possible afin que chaque Congolais puisse obtenir sa carte d’identité délivrée par l’ONIP, avec l’accompagnement d’AFRITECH et IDEMIA.

Le texte est d’Econews, mais le titre du Journal Le Quotidien




Réponse du berger à la bergère: Augustin Kabuya nomme à la CDP

Demis de ses fonctions le week-end dernier par certains membres de la Commission d’identification des membres de la Convention Démocratique du Parti (CDP), le Secrétaire général de l’UDPS, vient de décider de circuiter ses pourfendeurs. Augustin Kabuya vient, en effet, de nommer les animateurs de la CDP et les membres du Bureau de la Commission d’identification.

Selon une récente correspondance de l’UDPS/ Tshisekedi, signée le 13 août par le même Augustin Kabuya. La liste de nominations porte une dizaine de noms de nouveaux promus. On y retrouve le nom d’Afani Idrissa Mangala, l’ancien Gouverneurs du Maniema qui a retiré récemment sa candidature de la Présidence du Sénat. La veille, qu’Augustin Kabuya avait signé une décision portant création de la Commission d’Identification des membres de la Convention Démocratique de l’UDPS.

Que va répondre l’autre camp face à cette nomination qui risque de faire imploser le climat déjà délétère. « Wait and see », disent les Anglais. Car, a estimé un membre de la réunion de Fatima sous couvert de l’anonymat, « ils ne vont pas se laisser faire ».




KIM IL SUNG et la Libération Nationale

Ce 15 août, la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité et sa vie et sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR)

célèbre le 79ème anniversaire de la Libération de la Patrie. La Lutte (1925-1945) révolutionnaire antijaponaise entreprise sous la direction de KIM IL SUNG occupe une place brillante dans l’histoire de la lutte anti-impérialiste de libération nationale à titre de résistance du Peuple entier et de Guerre sacrée patriotique.

Grâce aux nombreuses tactiques ingénieuses créées par KIM IL SUNG à l’époque de la Lutte (1930-1945) armée contre le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne – sa plus voisine géographique – et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR), le Peuple de la RPDC a su abattre l’impérialisme japonais et réaliser l’historique œuvre de Libération de la Patrie, victoire historique et fruit de la noble idée de KIM IL SUNG en matière de grande union nationale.

  1. Guerre sacrée antijaponaise

Au début, KIM IL SUNG a jeté les assises idéologiques et théoriques susceptibles d’engager toutes les forces patriotiques antijaponaises dans la lutte sacrée pour la Libération de la Patrie. Suivant les principes stratégiques et tactiques de la Révolution coréenne précisés par KIM IL SUNG lors de plusieurs réunions, surtout l’historique réunion (30/06-02/07/1930) à Kalun, ont été:

  • menées les entreprises visant à regrouper de larges masses populaires dans les organisations de différentes formes et à les conscientiser
  • raffermies la base de masse de la Révolution coréenne et la pierre angulaire pour la résistance du Peuple entier.

La puissance de celle-ci a été mise en valeur, avant tout, dans la défense des zones de Guérilla (créée en 1932, NDLR) effectuée, avec acharnement, au début de la Lutte armée antijaponaise. Sur tous les champs de bataille pour la défense des zones de Guérilla, dont celle (début 1933 – février 1934) de Xiaowangqing, tout le monde s’est engagé, l’arme dans sa main, dans la guerre contre l’ennemi. Ses nombreux faits d’armes ont été enregistrés dans l’histoire de la résistance du Peuple entier.

Au temps des préparatifs de l’ultime combat pour la Libération de la Patrie, KIM IL SUNG a présenté la Ligne en 3 points et le mot d’ordre «Canalisons toutes les forces pour la victoire finale dans la grande Guerre contre le Japon!», invitant tout le Peuple à s’engager dans la lutte sacrée. Dans toutes les régions du Pays, ont été mises sur pied plus de 120 organisations d’insurrection armée appelées à entreprendre différentes formes.

Le 9 août 1945, KIM IL SUNG a donné son Ordre de se lancer dans l’offensive globale pour la Libération du Pays. Par la progression impérieuse de l’Armée Révolutionnaire Populaire de Corée (ARPC: Guérilla Antijaponaise au début, NDLR) et les opérations des organisations d’insurrection armée dans tout le Pays, la Corée (ou Joson ou Pays du «matin calme ou frais avec le soleil brillant», désignée sous le nom des «fleuves et montagnes brodés dans la soie» ou de la «Nation orientale du décorum», et fière de sa Civilisation de 5.000 ans dont plusieurs étaient voués à l’invasion par les Pays étrangers comme les USA, le Japon et la ROK, etc., tous convoiteux de la qualité et la quantité respectives des ressources humaines et naturelles, de la spécificité géopolitique et du paysage éblouissant du terrain, NDLR) a accédé à son indépendance, le 15 août 1945.

  1. Tactiques de guérilla ingénieuses
  • En 1935 (décembre), une Unité de l’ARPC qui opérait dans la région du District Emu s’enfonça dans une forêt épaisse sur Ordre de KIM IL SUNG. Mis au courant de ce déplacement, l’ennemi y envoya une «troupe punitive» d’urgence. Informé, KIM IL SUNG dit aux commandants de l’Unité: «Nous combattrons, cette fois-ci, dans un endroit inimaginable pour l’ennemi. Nous déboucherons, audacieusement, dans une région de basses collines pour y anéantir ce dernier en usant de la tactique de leurre et d’embuscade.» Ainsi, un groupe de diversion de l’ARPC attira l’ennemi dans le secteur de l’embuscade. L’ennemi qui ne s’attendait pas au combat sur une colline tomba dans le piège et subit de lourdes pertes. D’où la «Tactique Filet».
  • En 1938 (un jour du printemps), KIM IL SUNG fit avertir l’ennemi que l’ARPC allait attaquer Liudaogou, ce qui déclencha un grand tumulte à celui-ci. L’ennemi demanda les renforts et resserra sa garde nuit et jour. Toutefois, l’ARPC ne fit pas son apparition. Quand il relâchait sa vigilance, KIM IL SUNG lui envoya un nouvel avis du même genre. L’ennemi passa, encore, quelques nuits blanches. Mais cette fois aussi, il n’aperçut pas les Guérilleros. Fort épuisé, il se relâcha, disant que les Partisans n’envoyaient que les avis faux, et renvoya les renforts. C’est alors que KIM IL SUNG donna son Ordre d’attaque. Les combattants de l’ARPC écrasèrent, en clin d’œil, l’ennemi qui était rompu de fatigue, remportant la brillante victoire.
  1. «Libérons notre Pays, quitte à le payer ou non de notre vie!»

Une fois arrivé sur les lieux empreints de la Lutte armée antijaponaise, on peut voir un grand nombre d’inscriptions gravées sur les arbres ou les rochers par les Partisans de la Guerre contre les Japonais. Parmi elles, figure aussi le mot d’ordre «Libérons notre Pays, quitte à le payer ou non de notre vie!» découvert il y a plusieurs dizaines d’années dans l’Arrondissement Yonsa de la Province Nord-Hamkyong. Cela traduisait l’esprit révolutionnaire indomptable et le noble patriotisme que les Guérilleros considéraient comme leur foi:

  • Ceux-ci, fermement convaincus que celui privé de son Pays ne vaut pas mieux qu’un cadavre vivant, s’engageaient dans la lutte sanglante pour libérer leur Pays occupé par le Japon et combattaient avec courage, n’hésitant pas à donner leur jeunesse et leur vie.
  • Ce qu’ils s’imaginaient comme leur foi, au moment suprême de leur vie sur l’échafaud ennemi ou en déclarant à haute voix, même privés de la vue dans la prison ennemie, voir venir le triomphe de la Révolution, c’était l’image du Peuple qui mènerait une vie heureuse dans le Pays libéré sous la direction de KIM IL SUNG.

A travers ledit mot d’ordre, les Citoyens de la RPDC se déterminent dans leur volonté de se consacrer, entièrement, pour la richesse, la puissance et la prospérité de leur Patrie, fort animés de l’esprit révolutionnaire indéfectible dont faisaient preuve les Aînés de la Révolution antijaponaise. Ces mots d’ordre, témoin de la Résistance antijaponaise sans précédent, font l’objet de la conservation spéciale comme trésors précieux de la Révolution coréenne.