Découvrir des sports matinaux prisés par les Chinois

Quel est le secret pour les personnes âgées chinoises de se maintenir en forme ? Découvrons-le dans le parc Ritan à Beijing, où Sabrina Massima, journaliste de Gabon 24, et sa consœur Marie Wu de CGTN Français, se sont entraînées avec des gens qui se réjouissent de leurs vies colorées après la retraite.




Une plongée authentique et enrichissante dans la culture chinoise millénaire

Le Hanfu est bien plus qu’un simple vêtement, c’est un symbole vivant de la riche histoire et de la culture millénaire de la Chine. Remontant à l’époque des dynasties anciennes, le Hanfu a traversé les âges tout en conservant son authenticité et sa beauté unique. Aujourd’hui, Sabrina Massima, journaliste de Gabon 24, et Marie Wu, journaliste de CGTN Français, portent le Hanfu et se promènent dans le parc Beihai. Une immersion totale dans la culture ancienne.




Initiative des « Partenaires Africains » pour renforcer davantage la coopération médiatique sino-africaine

À l’occasion du Sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine à

Beijing, le China Media Group et les médias africains partenaires ont

élaboré conjointement un nouveau plan pour la coopération médiatique

sino-africaine. Les membres du mécanisme de coopération médiatique «

Partenaires Africains » sont parvenus à un large consensus concernant la

nécessité de tirer davantage parti du rôle des médias et de promouvoir

une communauté sino-africaine avec un avenir partagé « de vérité, de

résultats réels, d’affinité et de bonne foi ». Le China Media Group, ainsi

que les grands médias de nombreux pays africains, ont publié

conjointement l’initiative des « Partenaires Africains » pour renforcer

davantage la coopération médiatique sino-africaine comme suit :

1. Construire ensemble un partenariat médiatique sino-africain de haute qualité, unir les confrères des médias chinois et africains par

des actions concrètes et élargir continuellement le cercle des amis

des « Partenaires Africains ». Tous les médias, groupes de réflexion et

autres institutions engagés dans le renforcement de la coopération

tous azimuts entre la Chine et l’Afrique sont invités à rejoindre le

mécanisme du « Partenaires Africains » et à exploiter pleinement sa

capacité afin de promouvoir le développement continu des relations

sino-africaines basées sur les notions « de vérité, de résultats réels,

d’affinité et de bonne foi ».

2. Insister sur le fait d’être un moteur du développement sino-africain,

un témoin de l’amitié sino-africaine et un promoteur des échanges

sino-africains. Il est également nécessaire de se défaire des

ingérences extérieures et de faire entendre objectivement et équitablement la voix des pays du Sud, y compris du grand nombre de

pays en développement d’Afrique, afin que le monde puisse mieux

comprendre l’Afrique et en apprendre davantage sur la Chine.

3. Explorer continuellement de nouveaux modèles de coopération

pratique entre les médias chinois et africains. Grâce à des activités

médiatiques conjointes, à la co-création et au partage de contenus, à l’innovation technologique, à la recherche et au développement, à la

formation et aux échanges de personnel, à l’expansion et à la modernisation industrielles et d’autres moyens, les médias chinois et africains pourront mieux jouer leur rôle et promouvoir l’apprentissage mutuel entre les civilisations chinoise et africaine, promouvoir les échanges entre les peuples entre la Chine et l’Afrique

et construire conjointement une communauté de destin

Chine-Afrique haut niveau.




La note de conjoncture note une stabilité du taux de change tant à l’officiel qu’au parallèle  

Compte tenu des facteurs de risque externe et interne, la note de conjoncture de la semaine du 02 au 09 août 2024 recommande la poursuite de l’orientation restrictive de la politique monétaire, afin de réduire progressivement les pressions sur la demande des devises ; poursuite d’une politique budgétaire rigoureuse et saine, permettant la constitution et l’accumulation des marges de trésorerie ; mise en place des mesures visant à encourager la demande de la monnaie nationale ; coordination des politiques budgétaires et monétaires ; mise en œuvre des actions de politiques sectorielles visant à diversifier l’économie, à réduire la dépendance aux matières premières et aux importations, tout en favorisant une croissance économique durable et inclusive.

Abordant la question du développement de la conjoncture économique en Rdc et perspectives, la note de conjoncture économique en bref, de la semaine du 02 au 09 août 2024 renseigne que l’orientation restrictive des politiques économiques continue de jouer un rôle essentiel et déterminant dans la consolidation et le maintien de la stabilité des prix intérieurs.

Cette stabilité des prix, renseigne notre source, est cruciale pour le développement économique, car elle devrait favoriser les investissements, stimuler la consommation et assurer une croissance économique durable.

Au sujet de la croissance économique et de l’inflation, ce document de la Banque centrale du Congo (BCC) renseigne que les prévisions indiquent que l’économie de la Rdc devrait maintenir une croissance ferme (4,7%) et supérieure à la moyenne de l’Afrique Subsaharienne (3, 7%).

Sur le marché des biens et services, au cours de la première semaine du mois d’août 2024, l’inflation hebdomadaire est ressortie à 0, 186% contre 0, 178% la semaine précédente, portant le cumul annuel à 8, 85%.

En glissement annuel et en annualisé, l’inflation s’est établi respectivement à 15, 29% et 14, 78% contre une réalisation de 23, 8% à la fin décembre 2023 et une prévision de 11, 3% à fin décembre 2024.

En fonction « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » représente la principale contribution à l’inflation observée cette semaine avec 0,11 point de pourcentage, soit une contribution de 59,70%. Elle est suivie par la fonction « Transport » qui contribue à la hauteur de 0,02%, représentant 8,83%. La fonction « Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles » affiche une contribution de 0,02 point correspondant à 8,64%.

Il nous revient que selon le tableau de suivi de la situation financière de l’Etat produit par la BCC, au 08 août 2024, les recettes de l’Etat se sont chiffrées à 294,7 milliards de CDF et les dépenses à 552,6 milliards.

Du côté du taux de change, il est noté une stabilité du taux de change dans les deux segments du marché. La monnaie nationale s’est apprécié de 0,3% en rythme hebdomadaire, sur le marché officiel, et s’est dépréciée de 0,6% au parallèle. Au 09 août 2024, le dollar américain s’est échangé à 2.841,3 CDF et à 2.871,3 CDF, respectivement à l’indicatif et au parallèle.

Facteurs explicatifs de l’évolution de la conjoncture intérieure

Au niveau intérieur, la note de conjoncture renseigne qu’aux six premiers mois de 2024, l’économie a fait preuve d’une résilience notable. « Cette tendance est soutenue par l’expansion du commerce international. En effet, les pays développés ont enregistré une croissance robuste, portée à la fois par la consommation et l’investissement, tandis que les pays émergents et en développement ont connu des évolutions économiques variées », indique ce document.

Sur le plan des produits de base, il a été noté ce qui suit :

Le prix du baril du pétrole s’est situé à 78,36 USD, enregistrant une baisse de 2,44% en rythme hebdomadaire. Rapproché à la situation de décembre 2023, ce cours affiche un accroissement de 0,63%.

Le cours du cuivre a enregistré une baisse de 3,57%, se fixant à 8.802,00 USD la tonne. Comparé à son niveau à fin décembre 2023, ce prix indique une hausse de 3,18%.

Le prix du cobalt a augmenté de 8,51%, en rythme hebdomadaire, s’établissant à 28.137,51 USD la tonne. Comparé à décembre 2023, ce prix renseigne une baisse de 14,08%.

Les prix du riz et du maïs ont enregistré des baisses respectives de 1,76% et 0,15%, se situant à 333,55 USD et 147,02 USD. Rapprochés à fin décembre 2023, ces cours ont baissé de 13,92% et 14,53%.

Au niveau domestique, signalons que la bonne coordination des politiques budgétaires et monétaires s’inscrivant dans une optique restrictive. C’est dans ce cadre que le Comité de politique monétaire (CPM) en date du 08 août 2024 a décidé du relèvement du coefficient de la Réserve obligatoire sur les dépôts à vue en monnaie nationale, lequel est passé de 10% à 12%.

Facteurs de risque et recommandations

Au plan externe, les facteurs de risque sont entre autres, la recrudescence des tensions géopolitiques, la persistance des tensions commerciales entre la Chine et certains pays occidentaux et les effets du changement climatique.

Au plan interne, les facteurs de risque sont : la guerre dans la partie Est du pays et ses effets sur les finances publiques et l’économie ; le changement climatique et ses conséquences sur la production agricole ; la persistance des déficits importants des comptes des services et des revenus primaires de la balance des paiements.




Découverte : « Mes premières heures à Beijing (Pékin), capitale de la Chine »

Après plus de 12 heures de vol, nous voici finalement arrivés à l’aéroport international de la capitale Beijing (Pékin), capitale de la République Populaire de Chine. Il était donc 17h13 (heure de Pékin), soit 10h13 (heure de Kinshasa) lorsque le Boeing A350-900 de la compagnie Ethiopian Airlines finissait ses manœuvres d’atterrissage. Ouf! Enfin!

Un sentiment de soulagement et de réjouissance m’a animé en voyant que tout s’était bien passé depuis Kinshasa où nous avions quitté le jeudi 15 Août à 13h25 (heure de Kinshasa) pour au finish arrivé à Pékin le vendredi 16 août pour une mission de service.

À l’extérieur de l’avion, c’est un climat doux (23°C) qui nous a accueilli. Pas de quoi m’inquiéter moi qui vient d’une zone tropicale.

Accompagné des autres passagers, nous avions pris la direction de l’immigration pour des formalités administratives. Bien avant, nos empreintes nous ont été exigées par les premiers agents de l’aéroport et qui nous ont donné par la suite, le code wifi pouvant nous permettre d’accéder à nos réseaux sociaux dans les installations aéroportuaires. Il faut le dire, les Chinois ont été accueillants.

L’aéroport international de Beijing, mais quelle pure merveille !

Entre un espace grandiose, des équipements sophistiqués, des trains sans conducteurs, des escalators par-ci par-là et la qualité des services sans oublier la gentillesse des agents aéroportuaires, difficile de retenir son souffle.

Accueil par le CIPCC

Une jolie demoiselle, souriante et répondant au nom de “Mélina” (son nom Français puisqu’elle a un nom Chinois) nous attendait à la sortie de l’aéroport avec son un indicatif en main. Avec son français qui nous donnait l’air d’être à Kinshasa, Malina nous avait fait monter dans un bus jusqu’à notre appartement situé à 1h de route de l’aéroport international de la capitale Beijing.

Beijing une ville verte!

Tout autour de l’autoroute et des autres voies, des arbres sont bien présents constituant une zone boisée admirable est bien entretenue dans le but de lutter contre le réchauffement climatique alors qu’à Kinshasa, il n’existe presque plus d’arbres au centre-ville même dans les autres communes. Pathétique !

Ici, les immeubles nouvellement bâtis cohabitent avec ces arbres qui dégagent l’air frais loin des stéréotypes existantes du côté du camp occidental qui accuse la Chine de violer les règles environnementales dans son élan de développement.

Après 1heure de route, nous voici dans notre quartier général situé à…..un beau cadre qui n’a rien à envier des hôtels “5 étoiles de Kinshasa”. Le Congo-Kinshasa a encore du chemin à parcourir.

Enfin, une bonne douche pour chasser la fatigue, un bon repas, et puis…. un super sommeil.

À la prochaine épisode….

Derick Katola depuis Beijing (Pékin), capitale de la Chine




Barque USN, c’est comment ?

Les flots arrivent de toute part. Les vents sont violents, es vagues épaisses. Si les bateliers et autres mécanos n’y prennent garde, le navire va chavirer avec tous ses occupants. Et ce sera vers le fond des eaux profondes que le navire va échouer.

Cette emphase s’accommode bien au train de vie et des us qui minent désormais l’Union Sacrée de la Nation (USN), la Majorité au pouvoir. Du pouvoir politique, économique et social de la République Démocratique Congo. Un regroupement qui traverse des vagues dues à la gestion catastrophique de ses propres ambitions. Sans qu’une force extérieure ne vienne le faire persifler.

 

Ainsi, d’elle-même, cette Union Sacrée brandit désormais l’autre facette de l’Iceberg dont une partie est déjà en état de liquéfaction. Pour autant qu’il se raconte assez souvent que certain de ses membres n’y ont pas adhéré par conviction ou par idéologie politique. Mais pour leurs propres intérêts économique et financier. Après la formation du gouvernement, puis l’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale, les coutelas de certaines formations politiques, déjà aiguisés en sourdine, les revoici sortis de leurs tanières, fous de rage et tirant à bout portant sur leur propre édifice. Ils y sortent pour l’ultime bataille. Au nombre, le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba et Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Chapwe qui ne décolèrent plus.

 

Face à ce qu’ils considèrent comme injustices, intolérances et pièges tendus contre eux, ils ont compris que les tares qu’ils décrient leur donne raison. Ils sont les dindons de la farce de leurs alliés. Ils citent notamment l’UDPS de « flouer et de dribbler ses alliés ». Le verre déjà plein, risque de se renverser après les élections des membres du bureau définitif du Sénat. Le MLC ne cache pas sa rage. Il la fait savoir à travers Daniel Mbau, secrétaire national en charge des questions juridiques et des droits de l’homme du MLC. Juriste, l’homme sait et mesure la portée de ses mots quand il parle. Ce n’est pas n’importe qui. « Nous réalisons que l’UDPS n’a ni d’égards à l’alliance ni à l’amitié, moins encore la fraternité. Le MLC, en dépit des humiliations, a fait preuve de constance ; de loyauté, de sincérité et voire d’humilité béate ; après ce vaste complot ourdi du Sénat doublé des tâtonnements libératifs, le MLC devra, dans les jours qui suivent, à mon avis, tirer les conséquences de sa participation au sein de l’USN ». Vous avez bien lu : « Tirer les conséquences » ?

 

L’autre verve oratoire provient du parti politique Ensemble. Quand Olivier Kamitatu ouvre sa bouche et envoie ses piques, c’est l’intello qui doit bien interpréter sa pensée. Pas n’importe qui. Ses propos sont repris dans les médias parus hier à Kinshasa. Délibérément ? Difficile de répondre à cette question. Mais au moins, l’on sait qu’il ne voulait pas rater cette occasion pour dénoncer la défenestration de leur poulain, Salomon Idi ; qui a perdu face à Kalumba Mwana Ngongo au poste de rapporteur adjoint du Sénat. L’unique poste réservé à l’Opposition. Là aussi, Olivier Kamitatu voit le spectre de l’UDPS. Ses coups sentent comme une massue : « « le rejet délibéré du candidat représentant le seul parti de l’Opposition du bureau du Sénat, anéanti toute illusion d’inclusivité et de réconciliation ; ce geste illustre à quel point la démocratie congolaise est devenue une caricature grotesque, révélant la vraie nature d’un régime corrompu, aveuglé par le tribalisme, le népotisme et un mépris flagrant des lois et des engagements », selon Olivier Kamitatu cité par notre consœur La Référence en sa manchette du jeudi 15 août.

 

A lire les deux déclarations (si authenticité en existe), il apparait que le risque est réel. Si les « choses se passent comme elles se passent maintenant », avec cette politique d’autruche, les jours ne sont-ils pas comptés pour l’USN. Le navire ne va-t-il bientôt chavirer ?

 

Nous ne sommes pas devin, Le Quotidien étant un journal d’analyses et d’informations.

 

Willy Kilapi




Commerce extérieur: La Rdc déterminée à protéger sa production locale 

La décision des autorités zambiennes portant fermeture unilatérale de ses frontières avec la République Démocratique du Congo, à la suite d’une décision de la RDC de d’interdire l’importation de certains produits vers la Zambie, a produit un effet boomerang. Si bien qu’une rencontre s’est tenue à Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga, entre les Gouvernements congolais et zambien afin d’en déceler les conséquences.

En effet, la décision zambienne fait suite à la réciprocité des mesures prises par les autorités congolaises qui avaient interdit, en début de semaine, l’importation des boissons gazeuses ainsi que de certains produits de construction dont les carreaux, les faïences, le ciment gris ; etc.

Cette réciprocité a produit des effets économiques néfastes en RDC, notamment dans les milieux du Patronat congolais réuni au sein de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et des consommateurs congolais. Face à cette situation, le gouvernement a été mis au pas. Qui, dans ses prérogatives d’assurer le bien-être collectif de ses administrés, a approché l’Exécutif zambien pour en savoir un peu plus ; pour en décortiquer les mobiles réels de sa décision jugée unilatérale à Kinshasa.

Mesures de sauvegarde

Ainsi, au cours du briefing de presse-restitution co-animé, dans la soirée du mercredi 13 août par le Ministre de Commerce Extérieur, Julien Paluku, et son collègue de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, les pendules ont été remises à l’heure. Il était question pour les deux membres du Gouvernement d’expliquer à la population congolaise, à travers la presse triée sur le volet, du mobile réel qui a d’abord conduit le gouvernement congolais à prendre des mesures sur l’interdiction d’importation vers la Zambie de certains produits.

« L’idée principale derrière la décision de la RDC était la protection de la production locale à cause de certaines pratiques jugées illicites de la part des autorités zambiennes ainsi que certains pays voisins qui commercent avec la RDC », a soutenu Pour Julien Paluku, Ministre du Commerce extérieur.

 

Mesures de sauvegarde

Pour ce ministre, les autorités congolaises se sont basées sur les dispositions de l’Accord de l’Organisation Mondiale de Commerce (OMC) qui prévoient « les mesures de sauvegarde pour protéger sa production locale lorsqu’elle est menacée », a-t-il prévenu.

L’occasion était donnée à Julien Paluku de fustiger quelques pratiques illicites dont la RDC était victime dans le Commerce International. Il s’agit d’abord du transbordement des marchandises ou le fractionnement des marchandises. « Cette pratique consiste en ce qu’une marchandise destinée par exemple à la RDC, en quittant un pays X, avant d’arriver à destination qui est la RDC, les pays de transit procèdent à l’ouverture de ces marchandises pour que la RDC bénéficie de régime transfrontalier au profit des États de transit qui gagnent plus que la RDC », a affirmé le ministre de Commerce Extérieur. La conséquence directe est que le pays perd jusqu’à 5 milliards de dollars par an à cause de cette pratique. Il y a aussi la pratique du « dumping ».

Cette pratique consiste à ce que le pays vend des produits à des prix artificiellement bas sur le marché de l’autre pays. En d’autres termes, a mieux expliqué le ministre, cette pratique consiste à vendre une marchandise sur le marché étranger à un prix inférieur à celui pratiqué sur le marché intérieur, parfois même à vil prix. L’Etat subventionne par exemple injustement les produits de l’agriculture pour faire baisser le coût de production.

« Ce sont toutes ces raisons qui ont poussé la RDC à prendre des mesures de protection de sa production. Malheureusement, cela été mal perçu par la Zambie qui a constaté que la RDC a mis des pratiques qui consistent à venir prendre ses devises », a déploré le Ministre de Commerce Extérieur. « En représailles, la Zambie a pris des mesures disproportionnées en violant l’Accord commercial qui la lie à la RDC. Suivant cet accord, il est stipulé que lorsqu’un État prend des mesures de sauvegarde, le pays signataires de l’Accord doit saisir soit par écrit, soit diplomatiquement l’Etat voisin. Et dans les 39 jours, les deux États doivent se rencontrer pour discuter sur la question. C’est ce qui justifie la rencontre de Lubumbashi », a précisé Julien Paluku. A l’issue des discussions, a-t-il révélé, un compromis a été trouvé entre les deux États jusqu’à ce que la Zambie ait rouvert ses frontières.

Quid de l’organisation de l’AGOA en 2025 en RDC  ?

Julien Paluku a profité de ce briefing spécial pour rappeler à l’assistance dela manière dont la République Démocratique du Congo a obtenu l’organisation de prochain Agoa sur son territoire alors que d’autres pays tels que Rwanda avait aussi cette ambition.

Ainsi, l’avantage de cette politique américaine dans le commerce international est une façon de pousser les États africains de booster leurs économies. Pour obtenir l’organisation de cette rencontre commerciale en RDC, la délégation congolaise conduite par Julien Paluku a décliné son argumentaire sur plusieurs points.

Il s’agit notamment du fait que l’Afrique Centrale ne l’a organisée qu’ne seule fois alors que d’autres parties du continent noir l’ont fait plus d’une fois. Aussi, la RDC s’est engagée à prendre en charge toute l’organisation de cette rencontre. Ce qui lui a été accordée. Ainsi, l’organisation en juillet 2025 de de l’AGOA sera une première dans l’histoire de la République Démocratique du Congo.

RSK




Note de conjoncture en bref (Semaine du 02 au 09 mai 2024)




Projet-145 Territoires: La 4ème composante sur le Géo référencement bientôt lancé

La 4ème composante de développement local des 145 territoires, celle portant sur le Géo référencement devient une nécessité et une urgence. C’est le vice-Premier Ministre en charge du Plan, Guillain Nyembo, qui l’a souligné mardi à Kinshasa lors de la 3ème réunion du Comité Opérationnel National (CONA).

 

Guilain Nyembo qui présidait ces assises, a insisté sur l’urgence qu’il revêt de procéder au lancement de ce programme qui porte sur la 4ème composante du Programme de développement local des 145 Territoires, celle portant sur le « géo référencement ».

 

Selon le vice-Premier Ministre en charge du Plan, « cet outil numérique se veut d’un apport capital dans la réalisation des objectifs du PDL 145-T, car il permettra un suivi-évaluation efficace ainsi qu’un contrôle efficient aussi bien dans la mise en œuvre dudit programme que des projets d’investissements futurs liés à la République. La fluidité des données que fournira cet outil », a-t-il dit, « permettra à toutes les structures du cadre institutionnel du programme et à tous les ministères sectoriels de suivre, pratiquement en temps réel, l’évolution de l’exécution du PDL 145-T », a ajouté le Vice-Premier Ministre.

 

La 3ème réunion du Comité opérationnel national (CONA) du PDL-145 T a consisté mardi 13 août, à réfléchir sur la manière de bien mener le PDL 145 territoires en consacrant les énergies à la concrétisation de tous les volets alignés dans les différentes composantes prévues dans la première édition.

 

En effet, pour Guilain Nyembo, le Programme de développement local des 145 Territoires, (PDL 145-T), « est un programme qui, outre le fait de s’arrimer sur le Plan National Stratégique de Développement(PNSD), se place en droite ligne des sept (7) piliers consacrés par le programme gouvernemental chargé de matérialiser, pour les cinq prochaines années, la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ».

 

Il a indiqué, à cette même occasion, que l’ordre du jour retenu pour la 3ème session du Comité opérationnel national permettra de mener des réflexions visant notamment à accélérer la mise en œuvre du premier volet relatif à la construction des écoles, des centres de santé et des bâtiments administratifs, afin d’éviter les coûts supplémentaires pouvant découler des retards de financement. Il sera également question de voir dans quelle mesure le lancement du volet route du PDL 145-T pourrait être lancé.

 

Changement de paradigme

 

« Ce volet réduira le coût logistique exorbitant du PDL-145 T induit par le différentiel de transport des matériaux et équipements. Ces routes seront également très utiles au projet de diversification de l’économie. D’où la nécessité de proposer une feuille de route à suivre pour le lancement des autres composantes et volets du programme avec promptitude », a-t-on indiqué.

 

Notons que le PDL 145 T a pour vocation finale le changement du paradigme transcendant pour l’heure les milieux ruraux sur l’ensemble de 145 territoires, et par conséquent, celui de l’économie nationale, précise-t-on.

 

Il est un donc un Programme de Développement des 145 Territoires (PDL-145T), issu de l’initiative politique de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo et vise à lutter contre la pauvreté, les inégalités et à promouvoir le développement dans les 145 territoires du pays. Le programme se concentre sur quatre composantes principales : l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services de base dans les zones rurales, la promotion du développement des économies locales, le renforcement des capacités de gestion du développement local et la mise en place d’un système de suivi géo-référencé pour évaluer en temps réel les progrès du Programme PDL-145T.

 

Evalué à 1.665 milliard de dollars américains, le PDL-145T est principalement assuré par le Gouvernement congolais, avec une contribution partielle des allocations des Droits de Tirage Spéciaux. Sa mise en œuvre est supervisée par trois Agences d’Exécution : le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Bureau Central de Coordination (BCeCo) et la Cellule d’Exécution des Financements en faveur des États Fragiles (CFEF), rappelle-t-on.

 

Bien que des progrès aient été réalisés dans la mobilisation des fonds et la planification des infrastructures, certains défis persistent, notamment le financement incomplet du programme, l’accessibilité difficile à certains sites, les délais dans les procédures de passation des marchés publics et des poches d’insécurité dans certains territoires.

 

Willy KILAPI




Monkeypox en Rdc: Plus de peur que de mal !

Plus de peur que de mal. La phrase n’est pas exagérée vue l’ampleur de cette nouvelle pandémie.

C’est ce qu’on peut retenir du briefing spécial dont le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel Roger Kamba Mulamba, a pris part, hier jeudi 15 août, à côté du ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe. Le thème central de ce rendez-vous avec la presse était centré autour de : «Riposte structurée contre le Monkeypox en République Démocratique du Congo».

En effet, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré le Monkeypox comme urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) au titre du Règlement sanitaire international (2005) (RSI). Une façon de lancer un appel en vue de la mutualisation des efforts pour combattre ce virus. La RDC n’est pas totalement dans le box, frappée seulement dans certaines de ses provinces. Mais, il faut renforcer certaines mesures d’hygiène via le lavage des mains, la distanciation physique, la décontamination de véhicules, bateaux/embarquements et autres moyens de transport.

Déjà prévenue

L’alerte sanitaire de l’OMS était déjà là. A son plus haut niveau, face à la résurgence des cas de variole du singe (ou mpox ou Monkeypox) en Afrique. En RDC, il sied de rappeler que le Monkeypox humain a été d’abord confirmé en 1970. Durant les années 1980, l’OMS avait appuyé la surveillance active des maladies.

Après l’arrêt du programme de surveillance active des maladies en 1986, peu de maladies humaines ont été signalées. Dans le milieu des années 1990, des éclosions des maladies humaines ont été signalées à nouveau. Après l’an 2000, un système de surveillance plus objective du Monkeypox humain a été rétabli. Un rapport sur 760 laboratoires avait confirmé des cas de 2005 à 2007, se concentrant principalement sur le district de Sankuru.

« A ce jour, en RDC », explique le ministre, « 15 sur les 26 provinces sont touchées par cette variole, quatre parmi elles battent le record. Il s’agit notamment de la province de l’Equateur avec 5356 cas suspects, 485 cas confirmés, 9% testing et 298 décès.

En deuxième lieu, le Sud Kivu avec 2213 cas suspects, 913 cas confirmés, 41% et 17 décès. En troisième position, le Sankuru avec 1158 cas suspects, 54 cas confirmés, 5% testing et 49 décès. Dans le top, 4 nous avons aussi le Sud Ubangi avec 1069 cas suspects, 216 cas confirmés, 20% et 29 décès », précise le ministre de la Santé Publique.

Respect de gestes barrières

Face à cette résurgence, le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale recommande le respect de gestes barrières, notamment le lavage des mains, la distanciation physique, la décontamination de véhicules, bateaux/embarquements et autres moyens de transport.

Trois axes d’intervention

En termes d’intervention, trois axes constituent une priorité.

Premièrement, la sensibilisation pour prévenir les contaminations, limiter la propagation, impliquer tout le monde dans la lutte.

Deuxièmement, la prévention sanitaire qui passe par la vaccination. « Le pays a besoin d’à peu près 3,5 millions de doses de vaccins. Parce que nous estimons que si nous vaccinons un peu plus de 2,5 millions personnes dans notre pays, on pourrait stopper la maladie », a déclaré le ministre Samuel Roger Kamba Mulamba.

Troisièmement, la coordination notamment par la mise en place de groupes de travail, le suivi de surveillance de l’épidémiologie, renforcer l’impact de la riposte, maintenir le contrôle, activer l’unité nationale de communication en santé.

Des mesures à prendre ?

Le ministre Kamba a expliqué que toutes les maladies virales s’arrêtent toujours grâce à la vaccination. « Le Mankeypox que nous avons est une variante. Les générations antérieures vaccinées contre la variole humaine étaient protégées et ces générations ont disparues. La vaccination n’est pas la seule solution. Mais il faut insister sur la prévention », dit-il.

C’est ainsi qu’au niveau de l’Afrique, on a décidé de communiquer là-dessus pour que tout le monde se mobilise. Le vaccin ne résout pas tous les problèmes. Il y a d’autres mesures que l’on doit prendre. On aura un seul centre de Communication au niveau du ministère de la Santé, a-t-il révélé

A ce jour, il existe trois façons de combattre Monkeypox. Il s’agit de l’information. Ce sont des mesures d’hygiène à prendre. Le contentement grâce à l’isolement et la vaccination, et la prise en charge.

« Il y a peu de virus pour lesquels on a des médicaments. On n’a pas un traitement spécifique. En améliorant la prise en charge générale, on arrive à soigner beaucoup de gens », affirme le ministre de la Santé.

Soleil Kanda