Cercle fermé des administrations de sécurité sociale en Afrique Charles Mudiay positionne la CNSS en pole position

Sous le leadership de Charles Mudiay Kazadi, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) se positionne en pole position des administrations de sécurité sociale du continent. Et depuis l’organisation de dernières journées Portes ouvertes de juillet dernier, l’AISS est séduite parce qu’elle vient d’adresser une note de félicitations à son Directeur général Charles Mudiay Kazadi.
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) de la République Démocratique du Congo de nouveau à l’honneur. Elle a été reconnue pour ses contributions remarquables à la sécurité sociale, tant au niveau national qu’à travers le continent africain.


L’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS) fait des éloges à la CNSS pour son rôle proactif dans la promotion et l’amélioration des pratiques de sécurité sociale.
Dans une lettre adressée à M. Charles Mudiay Kazadi, Directeur général de la CNSS, Marcelo Abi-Ramia Caetano, Secrétaire général de l’AISS, a exprimé sa totale satisfaction en ce qui concerne les initiatives innovantes entreprises par la CNSS.
La lettre s’appesantit sur l’organisation récente de « journées Portes ouvertes » par la CNSS, un événement qui a réussi à mobiliser les assurés sociaux, les partenaires et le grand public.
Cette initiative, comme l’a si bien souligné l’AISS, sert de modèle pour montrer comment les administrations de sécurité sociale peuvent renforcer leurs relations avec leurs mandants, bâtir une plus grande confiance, et encourager une culture de sensibilisation à la sécurité sociale parmi la population.
Disons que les journées portes ouvertes ont non seulement permis aux assurés de mieux comprendre les services et avantages qui leur sont offerts, mais elles ont aussi permis à la CNSS de démontrer son engagement envers l’excellence dans la prestation des services.


L’événement a également été marqué par la participation active du Bureau de liaison pour l’Afrique centrale de l’AISS (BLAISAC), qui a profité de cette plateforme pour présenter la mission, les lignes directrices et les activités de l’AISS, soulignant au passage son rôle vital dans la région.
L’AISS a exprimé son intention de donner plus de visibilité à cette initiative via ses réseaux de communication, mettant ainsi en lumière l’importance des efforts déployés par la CNSS. Cette reconnaissance de l’AISS témoigne du leadership de la CNSS sous la direction de M. Charles Mudiay Kazadi et du dévouement de son équipe.
La CNSS continue d’être un pionnier en matière d’innovations en sécurité sociale en Afrique, établissant une norme élevée pour les autres nations. L’impact positif de ces initiatives sur le bien-être des populations congolaises est indéniable, et la CNSS reste déterminée à faire progresser la cause de la sécurité sociale en RDC et au-delà.
Alors que la CNSS se tourne vers l’avenir, sa collaboration avec des organismes internationaux tels que l’AISS sera importante pour renforcer davantage les cadres de sécurité sociale dans la région, assurant ainsi à un plus grand nombre de personnes de bénéficier d’une protection sociale complète.


Cette reconnaissance par l’AISS renforce non seulement le rôle de la CNS, en tant que leader dans le secteur de la sécurité sociale, mais aussi l’encourage de continuer à poursuivre l’excellence au service du peuple congolais.

Le Quotidien




Kongo Central : un incendie consume des grumes entassées au port de Matadi

Un important incendie a consumé, jeudi 15 août 2024, une partie de grumes exploitées dans le port de Matadi, l’un de plus grands ports de la République Démocratique du Congo, situé au Kongo Central.

Des sources expliquent que cet incendie a réduit en cendre une partie de ces grumes qui ont été entassés dans un parc. Médard Nsimba, directeur des ports maritimes de la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP), ex-Onatra, a fait savoir que « l’origine de cet incendie demeure inconnue, et que les équipements ont été mis en place conjointement par cette entreprise publique, ainsi que les sociétés d’exploitation en place, pour réduire l’impact de l’incendie ».

Signalons qu’il y a quelques jours passés, les installations du Port de Matadi a aussi connu un incendie dont des sources ont suspecté d’origine criminelle.




Baisse des prix des produits agricoles dans la province de Maï-Ndombe

A Maï-Ndombe, les prix des produits agricoles ont baissé sensiblement à Bolia dans la province du Mai-Ndombe, situé au Sud-ouest de la République Démocratique du Congo. Un sac de manioc est passé de 50.000fc à 30.000fc et le prix d’un seau de maïs est passé de 5000fc à 3500fc, selon le chef de secteur de Bolia interrogé par l’ACP.

« Nous avons, constaté, sur le marché la baisse du prix d’un sac de manioc qui se négociait à 50 000fc vient de baisser à 30 000fc, tandis que le prix d’un seau de maïs est passé de 5000fc à 3500fc, à Bolia », a déclaré, Nsongi Mabruti, chef de secteur de Bolia. Selon lui, « cette baisse du prix de ces produits agricoles, a permis à la population, en particulier les ménages à faibles revenus, d’avoir un meilleur accès aux denrées alimentaires et autres biens essentiels, dans l’espoir de réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans le secteur », rapporte notre source.

Il a, par ailleurs, salué le combat que mène actuellement le gouvernement provincial de Maï-Ndombe, dans la contribution de la vie sociale de cette population, en la rendant capable de pouvoir s’approvisionner moyennant un faible coût des produits alimentaires, fait-on observ

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Rentrée scolaires : 500 USd exigés pour chaque enseignant

Les enseignants congolais retiennent encore souffle en attendant les retombées des travaux de la Commission paritaire entre le Gouvernement et l’intersyndical des enseignants qui se tiennent à Bibwa, dans la partie Est de la Capitale.

En effet, les représentants des enseignants dans ces travaux ne jurent que le paiement de plus ou moins 500 dollars américains pour chaque enseignant.

C’est ainsi que le Vice-Premier de la Fonction publique, Modernisation de l’Administration et Rénovation du Service Public, Jean-Pierre Lihau, ainsi que son collègue, la Ministre d’Etat en charge de l’Education Nationale et Nouvelle citoyenneté, Raissa Malu, ont, chacun donné les assurances pour que les travaux de la Commission paritaire puisse aboutir aux préparatifs d’une « rentrée scolaire 2024-2025 apaisée ».

Les travaux se poursuivent encore en commissions, informent des sources sur place.

 

 




Un atelier de plaidoyer pour l’amélioration des services d’état civil congolais

«  Renforcer les liens entre les systèmes d’enregistrement des faits d’état civil et les statistiques de l’état civil et les systèmes d’identité juridique par la transition numérique au service d’une inclusion plus forte », telle est la thématique de la 7e édition de la Journée africaine de l’état civil, exploité le mardi 13 aout 2024 lors d’un atelier de plaidoyer, organisé par le Ministère congolais de l’Intérieur avec l’appui du bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) à Kinshasa, au Salon bleu de l’Hôtel du Gouvernement.

Cet atelier d’une importance capitale, a révélé qu’à moins de 6 années de la date butoir de l’atteinte des Objectifs de développement du durable (Odd), la République démocratique du Congo présente malheureusement un profil bas de 40 % seulement du taux actuel d’enregistrement des naissances. Ce qui doit interpeller les décideurs à prendre cette question de développement au sérieux.

Ce taux, a fait savoir la cheffe de la Protection de l’Enfant au bureau de l’UNICEF à Kinshasa, Madame Ramatou Touré, rappelle justement l’urgence de mettre un programme spécial, accéléré en vue de l’enregistrement universel des naissances, des mariages et des décès.

« Cette journée nous permet de faire le plaidoyer auprès de décideurs sur l’urgence de mettre en place un système d’Etat civil fiable et sécurisé en vue d’atteindre effectivement 100% d’enregistrement des naissances et 80% d’enregistrement de taux de décès conformément aux Objectifs du Développement Durable ( ODD) de 2030 », a-t-elle déclaré. C’était avant de plaider pour la mise en place d’un programme spécial, accéléré en vue de l’enregistrement universel des naissances, des mariages et des décès.

Outre la mise en place de ce programme, l’UNICEF a plaidé pour la modernisation des services d’état civil, qui au regard des enjeux actuels, passera obligatoirement par l’informatisation. C’est ce qu’a émis la Cheffe la cheffe de la Protection de l’Enfant. C’était en ces termes : « Ce thème nous invite à accorder une attention particulière à l’impérieuse nécessité d’aller vers la modernisation des systèmes de l’état civil en Afrique en prenant en compte l’informatisation des services, la digitalisation des procédures et la numérisation des actes d’Etat civil. Le tout accompagné d’une simplification nécessaire des procédures ». Soulignons que cette numérisation offre une opportunité unique d’améliorer l’accessibilité et la fiabilité des enregistrements sans oublier l’importance de la production des données statistiques de routine surtout d’état civil.

Prenant la parole à son tour, le secrétaire général au Ministère congolais de l’Intérieur, a reconnu que le pays a pris du retard pour organiser son service d’état civil et d’identifier sa population. Cependant, il espère que la République démocratique du Congo pourra se rattraper à travers la promulgation par le chef de l’état, de l’ordonnance loi n 23-010 du 13 mars 2023 portant code du numérique, qui selon ses dires, apportera tant soit peu une solution partielle en attendant que le Comité technique de coordination nationale et de suivi des activités de l’état civil propose des textes d’application et de mutualisation des services. Parce que pour relever ce défi et permettre au pays d’atteindre les Odd 16. 9 qui visent à fournir d’ici à 2030 une identité juridique à tous à travers l’enregistrement des naissances (…), il faut un engagement politique respecté. Mais en attendant d’y arriver, le secrétaire général Jean-Rigobert Tshimanga a exhorté l’assistance à ceci ; « Chers compatriotes, distingués participants, enregistrer la naissance de votre enfant à l’éta civil, enregistrer le mariage ou le décès constitue un geste d’amour pour assurer la protection et la sécurité de nous tous ainsi que celle des membres de la famille. Tâche noble à laquelle s’adonne le gouvernement de la République à travers mon ministère et les autres services publics impliqués dans le processus de l’enregistrement à l’état civil et d’identification de la population. Je vous convie donc, à vous engager quant à ce, et comprendre l’importance de ce services à travers la vie de nous-même et de toutes nos familles ».

Plusieurs de ses collègues secrétaires généraux des ministères de la Justice, Santé, Numérique, et directeurs généraux ainsi que les membres de différents cabinets des ministères avaient aussi pris part à cette activité.

Prince Yassa

 




74 lauréats bénéficient de la bourse « Excellentia »

74 lauréats ont bénéficié de la bourse « Excellentia » de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi. C’était le mercredi 14 aout lors d’une cérémonie de remise, organisée dans le cadre de la 5ème édition du programme « Excellentia » au Palais du peuple en présence du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi et de la distinguée Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi.

« Très chers lauréats, vous êtes 74 aujourd’hui. Je vous félicite d’avoir été les meilleurs. Car, combien d’autres n’auraient-ils pas souhaité bénéficier de cette bourse ? Ce que vous représentez est à mes yeux, le symbole des grands espoirs. Des belles promesses et des belles espérances pour notre pays. Vous êtes les plus beaux visages de la République. Nous comptons beaucoup sur vous. Bravo pour votre persévérance, votre assiduité, votre détermination et votre audace. C’est sans doute encore cette même audace qui vous guidera, qui doit guider vos choix et vos pas. Je fais le pari de voir chacun de vous progresser et aller de l’avant (…) Vous êtes désormais les ambassadeurs d’une jeunesse congolaise ambitieuse, résolue à bâtir un avenir meilleur pour notre pays. Vous incarnez l’espoir et le potentiel infini de notre nation », s’était exprimée la première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi à l’endroit des boursiers, avant de les exhorter en ces termes: « Chers boursier, alors que vous vous apprêtez à poursuivre vos études ici ou à l’étranger, n’oubliez jamais que vous portez en vous l’espoir de toute la nation. Vous avez la responsabilité de réussir et de contribuer au développement de notre pays, de mettre à profit les connaissances et les compétences que vous acquerrez pour le bien de tous».

Crée en 2019, le programme «  Excellentia », continue lentement mais sûrement son chemin à la grande satisfaction des lauréats mais aussi des parents, qui depuis, ne prient que pour la pérennisation de ce programme qui a pour domaines d’interventions : l’éducation, la santé, la lutte contre les violences basées sur le genre, et l’autonomisation.

Et donc, cinq ans après, le programme «  Excellentia » est devenu ce rendez-vous régulier où l’éducation comme cerveau du développement occupe une place de choix. C’est ce qu’a dit sa présidente en ces termes : «  Cinq ans plus tard, le programme Excellentia n’a cessé de mettre en avant plan le rôle combien important de l’éducation dans la transformation de la jeunesse congolaise. Ce rendez-vous est devenu régulier et s’est accentué progressivement en faisant participer à cette grande aventure humaine des enfants issus de tous les quatre coins du pays et des horizons divers. Je suis donc fière de constater l’impact significatif qu’il y a eu jusqu’ici à travers tout le pays. Comme vous le savez, l’éducation demeure le socle sur lequel chaque enfant peut bâtir ses rêves les plus fous. C’est aussi pour cette raison que je me suis engagée sans relâche pour que chaque enfant puisse bénéficier de même chance de réussite dans la poursuite de sa formation ».

S’exprimant à son tour, le coordonnateur de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, Monsieur Joël Makubikwa, a rappelé les conditions pour pouvoir bénéficier de la bourse « Excellentia ». Il faut avoir réussi à l’examen d’État avec au moins 85% et au moins 70% au test de sélection qu’organise la Fondation Denise Nyakeru. Les bénéficiaires sont pris en charge pendant un cursus universitaire de 5 ans.

A ce jour, le Programme « Excellentia » compte 313 boursiers dont 5 étudient aux États-Unis, 65 en France, 38 au Maroc et 205 en RDC.

Rappelons que «  La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi » est une organisation sans but lucratif créée par la distinguée première dame pour matérialiser sa vision qui est celle de pouvoir contribuer à une société congolaise dynamique où la femme sera libre, forte et valorisée, et apportera un regard innovent autour des valeurs du travail, éthique, de patience ainsi que de persévérance.

Prince Yassa




Près d’un demi-milliard d’enfants subissent au moins deux fois plus de journées extrêmement chaudes que leurs grands-parents, selon l’UNICEF

Dans huit pays, parmi lesquels le Mali, le Niger, le Sénégal, le Soudan et le Soudan du Sud, les enfants sont confrontés à des températures supérieures à 35 degrés Celsius / 95 degrés Fahrenheit plus de la moitié de l’année.

D’après une nouvelle analyse de l’UNICEF, 466 millions d’enfants, soit un enfant sur cinq, vivent dans des endroits enregistrant au moins deux fois plus de journées extrêmement chaudes par an qu’il y a à peine 60 ans.

En s’appuyant sur une comparaison de la moyenne des températures dans les années 1960 et de celle pour la période 2020-2024, l’analyse lance un sérieux avertissement sur la rapidité et l’échelle auxquelles se multiplient les journées extrêmement chaudes, définies comme des jours où les températures dépassent 35 degrés Celsius / 95 degrés Fahrenheit.

Près d’un demi-milliard d’enfants sont concernés à travers le monde, et bon nombre d’entre eux sont privés des infrastructures et des services permettant d’y faire face. « Les jours d’été les plus chauds sont devenus la norme », observe la Directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell. « Les épisodes de chaleur extrême se généralisent et menacent la santé, le bien-être et les activités quotidiennes des enfants ».

L’analyse a par ailleurs examiné des données de niveau national ayant révélé que, dans 16 pays, les enfants subissent désormais plus d’un mois de journées extrêmement chaudes supplémentaires par rapport à il y a 60 ans. Au Soudan du Sud, par exemple, elles sont passées de 110 par an dans les années 1960 à 165 au cours de la décennie actuelle. Au Paraguay, elles ont presque doublé, passant de 36 à 71 par an.

Toujours selon l’analyse, à l’échelle mondiale, les enfants d’Afrique de l’Ouest et centrale sont les plus exposés aux journées de chaleur extrême, et connaissent l’augmentation la plus importante de ces dernières au fil du temps. Aujourd’hui, 123 millions d’enfants, soit 39 % des enfants de la région, endurent des températures supérieures à 35 degrés Celsius pendant plus d’un tiers de l’année en moyenne, soit pendant au moins 95 jours. On dénombre jusqu’à 212 jours par an de chaleur extrême au Mali, 202 au Niger, 198 au Sénégal et 195 au Soudan. En Amérique latine et dans les Caraïbes, près de 48 millions d’enfants vivent dans des endroits où le nombre de journées extrêmement chaudes par an a plus que doublé.

Le stress thermique exercé sur le corps par l’exposition à la chaleur extrême fait peser des menaces sans égales sur la santé et le bien-être des enfants et des femmes enceintes, en particulier lorsqu’aucune solution pour se rafraîchir n’est disponible. Des liens ont été établis entre le stress thermique et certaines complications durant la grossesse, telles que des maladies chroniques gestationnelles ou des effets indésirables à l’accouchement, notamment la mortinaissance, l’insuffisance pondérale ou la prématurité. Des niveaux excessifs de stress thermique contribuent également à la malnutrition et aux maladies non transmissibles chez les enfants, en particulier celles liées à la chaleur. Les enfants sont aussi plus vulnérables aux maladies infectieuses qui se propagent sous de fortes températures, à l’instar du paludisme et de la dengue. Par ailleurs, des données probantes indiquent que le stress thermique affecte le développement neurologique, la santé mentale et le bien-être.

Les effets de la chaleur extrême sont d’autant plus préoccupants lorsque les épisodes s’étendent sur des périodes prolongées. Outre le fait que ces épisodes sont en augmentation dans tous les pays du monde, l’analyse montre que les enfants sont également exposés à des vagues de chaleur plus intenses, plus longues et plus fréquentes.

Plus de la moitié des enfants à travers 100 pays subissent aujourd’hui deux fois plus de vagues de chaleur qu’il y a 60 ans, notamment aux États-Unis, où ils sont 36 millions et 5,7 millions à être exposés respectivement à deux fois et à trois fois plus de vagues de chaleur qu’auparavant.

Les répercussions des aléas liés au climat sur la santé des enfants sont démultipliées par la façon dont ces mêmes aléas affectent la sécurité et la contamination alimentaires et hydriques, dégradent les infrastructures, interrompent les services – notamment éducatifs – destinés aux enfants, et provoquent des déplacements. Les vulnérabilités sous-jacentes des enfants et les inégalités auxquelles ces derniers sont confrontés en raison de leur statut socioéconomique, de leur genre, de leur situation géographique, de leurs conditions de santé et de leur contexte national influent par ailleurs sur la sévérité de ces répercussions.

Au cours des prochains mois, tous les États parties à l’Accord de Paris devront présenter leurs nouveaux plans nationaux d’action climatique, autrement désignés par l’expression « contributions déterminées au niveau national » (CDN 3.0). Ces plans orienteront l’action climatique des dix prochaines années. Ils représentent l’occasion de définir des solutions concrètes à échéance fixe, afin de réaliser les objectifs de l’Accord de Paris. À ce titre, l’UNICEF exhorte les dirigeants, les gouvernements et le secteur privé à mettre en œuvre de toute urgence des interventions climatiques audacieuses, qui garantissent le respect du droit de chaque enfant à un environnement propre, sain et durable, en s’employant à : RÉDUIRE d’urgence leurs émissions et respecter leurs obligations prises au titre d’accords internationaux ambitieux sur la durabilité et les changements climatiques, en vue de juguler l’augmentation des températures. PROTÉGER la vie, la santé et le bien-être des enfants, ainsi que la résilience de leurs communautés, notamment en adaptant les services sociaux essentiels aux effets des changements climatiques, des catastrophes plus fréquentes et de la dégradation de l’environnement. Par exemple, tous les agents de santé pourraient être formés à la détection et au traitement du stress thermique, et les installations sanitaires et éducatives pourraient être conçues dans une optique de résilience face à la chaleur extrême.

DOTER chaque enfant, tout au long de sa vie, des possibilités de développement, de l’éducation et des compétences qui lui permettront de défendre la cause environnementale.

« Les enfants ne réagissent pas à la hausse du thermomètre comme de petits adultes », explique Catherine Russell. « Leur corps est bien plus vulnérable à la chaleur extrême. Leur température augmente plus vite, et ils ont besoin de plus de temps pour se rafraîchir. La chaleur extrême est particulièrement risquée pour les bébés, dont la fréquence cardiaque est plus élevée. Le réchauffement climatique est donc encore plus alarmant pour les enfants ».

« Les gouvernements doivent agir pour endiguer cette hausse des températures, et l’occasion qui se présente actuellement est sans pareille. À l’heure où ils élaborent leurs plans nationaux d’action climatique, et où ils ont la possibilité de prendre les mesures qui s’imposent, ils ne doivent pas perdre de vue l’héritage qu’ils laisseront aux enfants d’aujourd’hui et aux générations futures et doivent tendre leurs efforts vers le monde de demain ».

Prince Yassa.




Jacquemain Shabani s’active pour la protection et promotion des droits des peuples autochtones

Le Vice-Premier Ministre Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani Lukoo a lancé officiellement ce jeudi 15 août au centre culturel Boboto à Kinshasa, l’atelier de présentation et d’harmonisation des outils de vulgarisation de la loi Numéro 22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones.

Bientôt la mise en œuvre effective de la loi portant protection et promotion des droits des peuples autochtones en RDC.

Face à cette communauté réunie, le VPM Shabani a transmis le vœu du chef de l’État Félix Tshisekedi qui accorde une importance capitale aux peuples autochtones. Aussi, il a exhorté les parties prenantes à cet atelier de travailler en toute responsabilité afin que cette loi joue pleinement son rôle au bénéfice des peuples autochtones Pygmées vivant en République Démocratique du Congo.

Pour sa part, le représentant des peuples autochtones a premièrement remercié le VPM Shabani pour sa présence à ces assises avant de plaider pour une étroite collaboration entre le ministère de tutelle, les réseaux des organisations civiles des peuples autochtones pouvant aboutir au bien-être des peuples autochtones longtemps marginalisés.

Un autre plaidoyer de cette communauté émis, c’est aussi la mise en place d’un cadre de concertation multi-acteurs composé des partenaires techniques et financiers.

La cérémonie s’est clôturée par la remise des outils de la mise en œuvre de cette loi au vice-premier ministre de l’intérieur.

Bernetel Makambo




Présentation du rapport RIF 2024: Bodom Matungulu remet le prestigieux prix du « Soldat des infrastructures » à quelques nominés 

Au cours d’une cérémonie dans un hôtel de la place, M. Bodom Matungulu, président du Think Tank Rdc Stratégie a présenté le mercredi dernier le rapport final de la 2ème édition de Rdc Infrastructures Forum (RIF 2024), qui reprend les conclusions et propositions émanant des échanges riches et constructifs entre les différentes parties prenantes sur le crucial sujet des infrastructures en Rdc.

A l’occasion, il a aussi remis le prestigieux prix du « Soldat des infrastructures » à quelques nominés (experts locaux et internationaux, des décideurs politiques, des entreprises privées et des acteurs de la société civile) qui se sont distingués par leur engagement exceptionnel dans le secteur des infrastructures et contribuent de manière significative à l’avancement des projets d’infrastructures en Rdc.

En présence du Directeur de cabinet du chef de l’Etat, Antony Nkinzo Kamole, tout a commencé par le mot de bienvenu de Mme Eunice Mbala du Think Tank Rdc Stratégie, qui a précisé que pour les secteurs stratégiques qui constituent le cheval de bataille et fondations sur lesquels, l’on s’appuie pour l’édifice de l’émergence de la Rdc, sont au nombre de quatre. Il s’agit du capital humain, des infrastructures économiques de base, de la bonne Gouvernance, les réformes institutionnelles et le climat des affaires ; et l’Environnement, les ressources naturelles et énergétiques.

« De manière régulière, le Think-Tank rassemble des personnalités influentes des domaines politique, économique, scientifique et de la société civile pour débattre de diverses thématiques. Ces échanges constituent la matière première pour la rédaction de notes d’opinion et stratégiques, qui cristallisent le point de vue du Think-Tank sur les sujets abordés », dit-elle, avant d’ajouter que tous les pays du monde, la RDC y compris ne peuvent pas se développer sans un accès approprie aux infrastructures en quantité suffisante et de bonne qualité.

Intervenant à son tour, M. Matungulu pense que les recommandations sont une réponse aux défis complexes que doit relever la Rdc. C’est ainsi qu’il souhaite vulgariser les facteurs de succès pour faire de la Rdc un pays émergent à l’horizon 2050.

Ce rapport de 112 pages qui est une opinion de Rdc Stratégie, contient trois parties. La gouvernance (à travers le renforcement du cadre juridique) ; le financement (nécessité de changer de paradigme en matière de mobilisation des ressources) et la dernière partie opérationnelle (à travers une vision et des actions).

Abordant la 2ème partie de cette cérémonie qui concernait le RIF AWARD 2024, Bodom Matungulu a expliqué comment sa structure a décidé, pour cette année 2024, d’innover en décernant le prix du Soldat des infrastructures. « Nous considérons le contexte. Notre pays fait face à une guerre injuste. Mais nous faisons aussi face à une guerre économique avec la bataille des infrastructures, donc des défis à relever », note-t-il.

C’est dans ce sens que des trophées ont été remis à quelques nominés qui se sont distingués par leur engagement exceptionnel dans le secteur des infrastructures et contribuent de manière significative à l’avancement des projets d’infrastructures en RDC.

Soulignons par ailleurs que le Secrétaire général, représentant le Vice-Premier ministre, ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, ainsi que le Directeur de cabinet du ministre des Ressources hydrauliques et électricité se sont aussi exprimés pour saluer et féliciter M. Bodom Matungulu, le Président de la Rdc Stratégie pour cette initiative louable.

Soulignons que la 2éme édition de Rdc Infrastructure Forum (RIF 2024) s’est déroulée du 18 au 20 Juin 2024 et qui a rassemblé de nombreux experts locaux et internationaux, des décideurs politiques, des entreprises privées et des acteurs de la société civile avec comme objectif principal de définir des stratégies afin d’accélérer la mise en œuvre et la réalisation des projets infrastructures en RDC.

Le Quotidien




Rentrée de septembre: La Première Ministre s’attaque aux défis d’insécurité, de mobilité et d’insalubrité à Kinshasa

La Première Ministre Judith Suminwa veut que Kinshasa redevienne une ville où il fait beau vivre. La Cheffe du Gouvernement a eu une séance de travail, ce mercredi 14 août 2024, avec plusieurs ministres sectoriels, ainsi que le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, sur les différents maux qui détériorent la qualité de la vie dans la capitale.

Au cours des échanges, il a été question de passer en revue les différents secteurs à problème, entre autres la sécurité, le transport, la mobilité urbaine, les infrastructures routières ainsi que l’assainissement.

Après avoir posé le diagnostic d’une situation peu reluisante, la Première Ministre a décidé que le Gouvernement central vienne en appui à la capitale, siège des institutions, considérée comme le miroir de la république.

« Elle a été interpellée sur le fait que les Kinois vivent des moments particulièrement difficiles. Voilà pourquoi elle a tenu à ce que les solutions idoines soient prises. Des solutions qui feront bientôt l’objet d’une communication particulière », a précisé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur Jacquemin Shabani.

Pour le patron de la territoriale, ces mesures permettront également d’assurer une rentrée scolaire dans les bonnes conditions, d’une part, et de prévenir les dégâts que pourrait causer le retour de la saison des pluies, d’autre part.

S’agissant de la sécurité des Kinois, il a été évoqué l’urgence de renforcer les capacités opérationnelles de la police à Kinshasa, puis dans le reste du pays ensuite.

Invité à cette réunion, le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa a loué l’initiative de la Première Ministre, qui a décidé de voler au secours de son gouvernement provincial afin de juguler les maux qui rongent la capitale. « Bientôt ces problèmes trouveront solution pour soulager les habitants de la capitale », s’est félicité Daniel Bumba, au sortir de la réunion.

Parlant de l’insalubrité qui caractérise sa ville, le Gouverneur se veut optimiste. « Ce sont des questions qui nécessitent des réflexions approfondies afin de mettre dans les oubliettes les problèmes d’insalubrité. Dans peu de temps, la population va voir ce changement », a-t-il assuré.

La Première Ministre qui tient à l’aménagement des villes, a inscrit cette question au troisième pilier de son Programme d’actions. Pour la Cheffe du Gouvernement, la modernisation des infrastructures de transport et l’aménagement du territoire jouent un rôle essentiel dans la stimulation de la croissance économique, l’amélioration de la qualité de vie et la promotion du développement durable.

Ont pris part à cette séance autour de la patronne de l’Exécutif central le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières ; le Vice-premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement ; le Vice-premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants ; le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale ; le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics ; le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières ; le Ministre de l’Urbanisme et Habitat ; le Ministre du Tourisme ; le Vice-ministre du Budget et le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa.

Le Quotidien