Guerre à l’est : Le gouvernement appelé à installer de centres psychiatriques dans les camps de déplacés 

Le gouvernement congolais et les organisations humanitaires sont vivement encouragés à prendre des mesures concrètes pour garantir une prise en charge psychologique adéquate des victimes de la guerre dans les camps de déplacés du Kivu.

Un appel pressant lancé par le psychologue Justin Cikuru, mettant en lumière l’importance cruciale de la santé mentale en période de conflit.

 

Les conséquences psychologiques dévastatrices de la guerre

 

Dès le début du conflit dans la région du Kivu, de nombreux civils ont été contraints de fuir leurs foyers pour trouver refuge dans des camps de déplacés surpeuplés et insalubres.

 

Face à la violence, aux atrocités et à la perte de leurs proches, ces personnes sont confrontées à des traumatismes profonds qui affectent leur santé mentale de manière significative.

 

Pour Justin Cikuru, psychologue de renom spécialisé dans les traumatismes de guerre, il est impératif que des centres psychiatriques soient mis en place dans et autour des camps de déplacés.

 

Ces structures permettraient d’offrir un soutien psychologique essentiel aux victimes, en les aidant à surmonter leurs troubles mentaux et à retrouver un équilibre émotionnel.

 

Un appel à l’action pour les autorités et les organisations humanitaires

 

Face à l’ampleur des besoins en santé mentale dans les camps de déplacés du Kivu, Justin Cikuru en appelle au gouvernement congolais et aux partenaires humanitaires pour prendre des mesures concrètes.

 

Il souligne l’urgence d’investir dans la formation de professionnels de la santé mentale et dans la mise en place de programmes de soutien psychologique adaptés à la réalité du terrain.

 

En définitive, l’appel du psychologue Justin Cikuru résonne comme un cri d’alarme dans un contexte où la santé mentale des victimes de la guerre est souvent reléguée au second plan.

 

Garantir une prise en charge psychologique efficace dans les camps de déplacés du Kivu est plus que jamais une priorité humanitaire, afin de permettre aux survivants de retrouver un semblant de paix intérieure malgré les épreuves qu’ils ont endurées.

 

EUGIDE ABALAWI NDABELNZE




LA GRANDE FETE DES JUIFS 2EME EDITION / MARDI 20 AOUT 2024 AVEC LE PAST. FRANCOIS MUTOMBO VH




Béni: Un militaire comparaît devant le tribunal pour violation de consigne et l’ivresse publique 

Il s’est ouvert ce lundi 19 août 2024 à Béni, une audience en flagrance contre un militaire et chauffeur de camion marque Kamaz. Ce soldat de deuxième classe a renversé un véhicule militaire en début de soirée de dimanche 18 aout 2024 causant ainsi des blessures à 27 éléments des Fardc, en provenance des champs des tirs sur le tronçon routier Beni-mavivi. Le tribunal militaire garnison de Beni le poursuit pour violation des consignes suite à l’excès de vitesse et l’ivresse au volant.

 

Après instruction du dossier couplé à l’audition du prévenu et de certains renseignants ce jour, la remise a été fixée pour le mercredi 21 août prochain. Maître Fabrice Mulwhali, défenseur du prévenu Kabeya Siméon précise que cette remise de deux jours soit du lundi au mercredi, permettra à la défense du prévenu de réunir tout les moyens nécessaires afin de pouvoir plaider en faveur de son client.

 

A titre de rappel, dans le début de la soirée du dimanche 18 août 2024, un véhicule militaire en provenance de champ de tirs a connu un accident à hauteur de Ngadi sur l’axe routier Beni-Mavivi, causant la blessure aux 27 militaires.

 

 

 

Alain Wayire depuis Beni




Haute cour militaire de la RDC: Un Général accusé pour les tortures sur un avocat

Une plainte a été déposée ce lundi 19 août 2024 à l’Auditorat général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à Kinshasa contre un Général militaire, accusé de tortures infligées à un avocat, dont la vidéo a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, selon une annonce du bâtonnier de l’ordre du barreau de Lomami.

« Nous avons officiellement porté la dénonciation auprès de l’Auditeur général, et une procédure a été ouverte. L’avocat, en tant que défenseur des plus faibles, y compris des militaires, des ministres et même du Chef de l’État, a été traité de manière indigne par un général des FARDC. Ce dernier est allé jusqu’à tirer une balle alors que l’avocat avait déjà été sévèrement malmené », a déclaré Me Maurice Kanyama.

Le bâtonnier a lancé un appel à tous les avocats des différentes provinces, les exhortant à se mobiliser en solidarité avec leur confrère.

« Il ne s’agit pas seulement d’un avocat agressé, mais de l’intégrité de notre profession qui est en péril. J’encourage mes confrères à se rassembler et à déposer des mémorandums de protestation auprès des autorités locales », a-t-il ajouté.

Me Kanyama a également exprimé son espoir de voir la justice faire son travail sans parti pris. « Nous avons rempli notre devoir en déposant cette plainte et nous enverrons une copie à toutes les autorités compétentes pour les encourager à agir afin de restaurer la dignité de l’avocat et de la justice dans notre pays. »

Il a en outre invité Me Kabuende, l’avocat victime de cette agression, à se présenter devant la justice pour fournir toutes les déclarations nécessaires et à consulter un médecin pour documenter les séquelles physiques des tortures subies.

« Nous demandons à notre confrère Kabuende de coopérer avec la justice et de suivre les procédures médicales afin de constituer un dossier complet sur les tortures qu’il a endurées », a-t-il précisé.

La vidéo, devenue virale, montre les gardes d’un Général des FARDC en train de molester violemment un avocat sur ordre direct de ce haut gradé, qui a également tiré plusieurs balles en l’air.

 

JL Makoyi




Ligue des Champions Féminine / CECAFA : Le carton des Simba Queens, Kawempe Muslim bat le PVP

Les rencontres du tournoi CECAFA se déroulent en vue de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024. Lundi, les Simba Queens ont remporté leur match contre les Forces Armées de Djibouti sur un score de 5-0. Asha Rashid, auteure d’un triplé, a grandement contribué à ce succès, de même qu’Elisabeth Wambui et Jentrix Shikangwa.

Toujours dans le Groupe B, les Kawempe Muslim Ladies ont battu le PVP Buyenzi 2-0. Les Ougandaises se sont remises au talent d’Agnes Nabukenya, auteure d’un doublé. Mardi, les équipes du Groupe A redescendant dans l’arène du Stade Abebe Bikila d’Adida-Abeba.

Les régionales de l’étape, les Éthiopienne de Commercial Bank of Ethiopia affronteront le Yei Joint FC puis le Kenya Police Bullet et Rayon Sport croiseront le fer.




Ligue des Champions Féminine / COSAFA : Herentals Queens et UWC en demi-finale

Les Herentals Queens et de l’Université de Western Cape se sont qualifiées pour les demi-finales du tournoi de qualification COSAFA en vue de la Ligue des Champions Féminine de la CAF.

La rencontre a tourné à l’avantage des joueuses sud-africaines qui ont battu les Herentals Queens sur le score de 2-1. Noxolo Cesane a inscrit le premier but à la 46e minute suite à une belle phase de jeu dans la surface. Bongeka Gamede a ensuite porté le score à 2-0 à la 60e minute en reprenant un ballon renvoyé par le montant.

Malgré leur détermination, les Herentals Queens ont réduit le score à 2-1 grâce à Alice Moyo à la 82e minute. Les universitaires se sont qualifiés pour la phase éliminatoire en tant que leaders du groupe B avec six points, à égalité avec les Herentals Queens, qui terminent deuxièmes. Conformément au règlement, les deux premiers de chaque groupe se qualifient pour les demi-finales.

Dans l’autre rencontre de la poule, le FC Ongos a créé la sensation. Les Namibiennes, qui n’avaient pas remporté leurs deux premiers matchs, ont vaincu les championnes 2022, les Green Buffaloes de Zambie, sur le score de 2-1, empêchant ainsi leur qualification pour les demi-finales.

Beverly Uueziua a ouvert le score pour l’équipe namibienne à la 24ème minute, puis Twelikondjele Amukoto a doublé la mise 15 minutes plus tard. Bien que la remplaçante Vanessa Chikupila ait réduit l’écart pour l’équipe zambienne, Ongos a su préserver l’avantage jusqu’au coup de sifflet final.

Mardi, nous connaîtrons les équipes issues du Groupe B qui ont réussi à se qualifier pour les demi-finales de la compétition. Les Young Buffaloes défieront l’UD Lichinga à 12h00, pendant que les Gaborone United Ladies du Botswana s’affronteront à l’Ascent Academy à 15h00.

Résultats de la journée

Groupe A

FC Ongos Ladies 2-0 Green Buffaloes

Buts : Uueziua 24′, Amukoto 39’pour le FC Ongos Ladies

Joueuse du Match : Beverly Uueziua- FC Ongos (Namibie)

University of Western Cape 2-1 Herentals Queens

Buts : esane 46′, Gamede 60′ pour l’UWC et Moyo 82′ pour les Herentals Queens

Joueuse du Match : Bongeka Gamede (University of Western Cape – A

frique du Sud)




Pour éradiquer la faim, nous devons faire plus pour renforcer la résilience des pays fragiles et en conflit

L’éradication de la faim est un défi mondial urgent. Pourtant, après quinze années de turbulences, il se pourrait bien que nous soyons en train d’échouer. Des données officielles récentes sur les progrès accomplis dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) montrent que l’ODD 2 « Faim zéro » s’éloigne de plus en plus. Après des années de progrès, la situation a commencé à se détériorer en 2014, lorsque le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde a augmenté. En 2022, plus de 250 millions de personnes étaient confrontées à une crise alimentaire, la majorité d’entre elles vivant dans des pays en situation de fragilité et de conflit (FCS). Selon le World Food Security Outlook (WFSO) (a) de la Banque mondiale, cette tendance devrait se poursuivre jusqu’en 2030, et les disparités entre pays de différents niveaux de revenu devraient également se creuser au cours de cette période.

La base de données WFSO (a) utilise des techniques d’apprentissage automatique de pointe pour combler les lacunes des données et fournir une image complète et actualisée de l’insécurité alimentaire mondiale. En produisant de nouvelles informations sur la manière dont les pays basculent dans l’insécurité alimentaire, elle contribue aux efforts mondiaux de lutte contre la faim. Cette initiative est particulièrement utile dans le cas des pays touchés par la fragilité, les conflits et la violence (FCV), dont les données officielles sont en général rares et incomplètes (a), ce qui nuit aux efforts mondiaux de lutte contre l’insécurité alimentaire. En comblant ces lacunes, la base de données WFSO apporte un éclairage nouveau sur les tendances de l’insécurité alimentaire dans les pays les plus vulnérables.

Qu’avons-nous appris jusqu’à présent ?

L’insécurité alimentaire grave a fortement progressé dans les pays FCS au cours des 15 dernières années

Comme on le voit dans le graphique ci-dessus, au tournant du XXIe siècle et jusqu’en 2007, le niveau et la courbe de l’insécurité alimentaire dans les pays actuellement en situation de fragilité et de conflit étaient similaires à ceux des autres pays éligibles au soutien de l’Association internationale de développement (IDA). Cependant, une série de chocs a accru l’insécurité alimentaire dans les premiers, dont ils ne se sont pas remis.

Depuis la crise alimentaire mondiale de 2007 (a), une série de chocs mondiaux a précipité un plus grand nombre d’habitants de pays FCS dans une situation d’insécurité alimentaire grave : on est passé d’environ 109 millions de personnes en 2008 à 267 millions en 2022, selon les estimations. Si l’on n’agit pas, ce chiffre devrait dépasser les 287 millions d’ici à 2030.

Dans les pays FCS, une proportion croissante de la population souffre de la faim

Le problème ne s’aggrave pas seulement en termes absolus. Aujourd’hui, dans les pays FCS, une personne sur quatre environ est en situation d’insécurité alimentaire grave. Par comparaison, c’est le cas d’une personne sur cinq dans l’ensemble des pays éligibles aux ressources de l’IDA (y compris les pays FCS) et d’environ une personne sur huit au niveau mondial. Cette tendance devrait se poursuivre jusqu’en 2030, à moins que les efforts de lutte contre la faim ne s’intensifient de manière significative.

L’accumulation des chocs freine et complique le rétablissement des pays FCS

Le double fardeau des chocs climatiques et des conflits violents amplifie l’insécurité alimentaire existante dans de nombreux pays FCS. Les chocs mondiaux, comme la crise de la COVID-19 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, aggravent encore ces difficultés, rendant la sortie de la crise alimentaire plus lente et plus difficile dans ces pays.

Si certains signes indiquent que les chiffres de la sécurité alimentaire se stabilisent désormais au niveau mondial, la part de la population vivant dans l’insécurité alimentaire dans les pays FCS devrait continuer à augmenter. En effet, la faim dans le monde se concentre de plus en plus dans ces pays. Si les tendances actuelles se poursuivent, d’ici à 2030, environ un tiers de la population mondiale souffrant de la faim se trouvera dans des pays touchés par la fragilité, les conflits et la violence, contre une personne sur sept en 2007.

Ce manque de résilience et la lenteur du rétablissement dans les pays FCS ont de profondes répercussions sur l’état de l’insécurité alimentaire dans le monde : aujourd’hui, la faim est de plus en plus étroitement liée à la fragilité et aux conflits.

Remettre l’ODD 2 sur les rails et éradiquer la faim dans le monde

Pour résoudre le problème de la faim dans le monde, il est essentiel d’en comprendre les caractéristiques et de savoir où les problèmes sont les plus aigus. Si nous voulons remettre l’ODD 2 sur les rails et éradiquer la faim dans le monde, nous devons de toute urgence intensifier les interventions visant à lutter contre l’insécurité alimentaire. Ces interventions doivent être ciblées et adaptées au contexte de chaque pays. Et, comme le montre la base de données WFSO, il s’agit de plus en plus de se concentrer sur les pays FCS.

Face à la manifestation de chocs alimentaires, climatiques et sécuritaires inextricablement liés, il faut anticiper la prochaine crise et renforcer la résilience dans les régions les plus vulnérables du monde. Pour ce faire, la Banque mondiale améliore la rapidité et la flexibilité de ses financements. Au début de l’année, nous avons renforcé notre panoplie d’outils pour la préparation et la réponse aux crises. Nous permettons ainsi aux pays de réaffecter sans délai les fonds de la Banque non utilisés dans le but de répondre aux besoins urgents nés d’une situation de crise, tout en leur proposant un soutien plus souple afin de les aider à accroître leurs sources de financement en prévision de crises futures. Nous aidons également les pays à surveiller la sécurité alimentaire(a) à l’aide d’outils plus rapides et fondés sur des données (a) et à renforcer leur préparation et leur résilience face à un environnement mondial de plus en plus instable grâce à nos plans de préparation aux crises de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

S’attaquer aux situations d’urgence alimentaire peut également contribuer à prévenir les conflits. Tout programme de sécurité alimentaire doit absolument accorder une attention particulière à la promotion de la paix et à la prévention des conflits.




La Première ministre agrée l’engagement de la Grande-Bretagne pour un nouveau partenariat diplomatique et économique

Vers un nouveau partenariat diplomatique et économique entre la République démocratique du Congo et la Grande-Bretagne. Ce lundi 19 août à la Primature, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience Lord Ray Collins of Highbury, Ministre britannique des Affaires Etrangères pour l’Afrique et sa délégation.

Le ministre britannique a évoqué la perspective du nouveau partenariat avec la République démocratique du Congo. La Grande-Bretagne s’engage à apporter son accompagnement à travers ses différents services en vue de la croissance économique en RDC. Ce nouveau partenariat vise à renforcer le commerce entre les deux pays.

“Nos échanges ont essentiellement porté sur un nouveau partenariat basé sur le développement diplomatique et économique. Ce partenariat est basé sur la croissance économique. Le nouveau gouvernement du Royaume-Uni est engagé à fournir ses différents services dans le contexte de la croissance économique. La croissance économique proviendra du commerce qui est basée sur les échanges pour développer le paysage économique en RDC”, a fait savoir Lord Ray Collins of Highbury.

La Grande-Bretagne veut également accompagner la RDC dans la transformation de ses produits issus de l’industrie extractive en perspective de favoriser la création de plus d’emplois. Ce qui cadre avec le premier Pilier du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG 2024-2028).

“Cet accompagnement n’est pas seulement dans l’industrie extractive. Le Royaume-Uni veut se rassurer que ce qui a été extrait est transformé parce que nous voulons qu’il y ait plus d’emplois en RDC, un pays avec un grand potentiel des jeunes. Le Royaume-Uni est déterminé à s’intéresser à l’Afrique entière dans le domaine de la coopération”, a dit le ministre britannique.

Ce nouveau partenariat entre la RDC et la Grande-Bretagne sera matérialisé de façon formelle dans un avenir bien proche.

Notons que ce nouveau partenariat est envisagé alors que le nouveau Premier Ministre britannique Keir Starmer a annoncé l’abandon du plan visant à expulser vers le Rwanda des demandeurs d’asile et migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni. Ce deal avec le Rwanda qui devrait rapporter au pays de Paul Kagame au moins un demi-milliard de livres pour prendre en charge les demandeurs d’asile sur son territoire, a été déclaré « mort et enterré ».