Via Nicolas Kazadi, l’Etat de droit, c’est aussi préserver la présomption d’innocence !

Reportage vidéo sur son arrivée à l’aéroport de Mbuji-Mayi par vol régulier CAA en provenance de Kinshasa, accueil chaleureux par une foule portant les signes distinctifs Udps à la sortie des installations aéroportuaires, triomphe à son arrivée à Miabi (sa circonscription électorale) : Nicolas Kazadi, accompagné de son épouse, a pris ses vacances parlementaires depuis le 20 août 2024, quasiment 25 jours avant l’ouverture de la session parlementaire ordinaire de septembre à décembre.

Dégâts discréditants, dévalorisant le pays

Les observateurs avertis n’en sont pas surpris. Deux signaux, ou plutôt trois, ont été perçus clairement :

– le retour de l’intéressé au pays pendant qu’on le supposait parti pour longtemps, sinon pour de bon à l’étranger ;

– le coup de colère du Chef de l’Etat dans son interview du 6 août dernier contre les pratiques consistant à porter gratuitement atteinte à la dignité humaine et

– la liberté provisoire accordée à l’ex-ministre du Développement rural Rubota fêté en famille chez lui et dont la vidéo a été rapidement mise en ligne !

Un analyste s’est lancé le défi de voir le procureur général près la Cour de cassation ouvrir une information judiciaire à charge du député national Nicolas Kazadi.

Coup dur surtout pour ceux des communicateurs de la Tshisekedie ayant «massacré» l’ex-argentier national des mois durant. Autant ils ont vite fait de l’«enterrer» vivant, autant vont-ils le «déterrer» non mort !

Combien sont-ils cependant, les Congolais jusque-là «massacrés» de la même manière, voire plus, et à ne pas jouir de la «grâce présidentielle», simplement parce qu’on ne leur a pas reconnu le droit à la présomption d’innocence !

Certains ont fait le choix de quitter le pays, d’autres y sont restés et ont connu diverses fortunes. Soit ils ont fait la prison en prévenus ou en condamnés, soit ont perdu l’emploi. Même si les plus chanceux sont revenus aux affaires, il n’en reste pas moins que la «déculpabilisation» ne leur a pas restitué la dignité !

Et cette saleté – n’ayons pas peur du mot – est à la base de plusieurs dégâts infligés au pays.

Il n’est pas bon d’être en conflit avec les Tshisekedi

Puisque la vérité doit être dite, on ne connaît pas, en dehors de l’Udps, parti politique en RDC à détenir le titre de «champion du monde toutes catégories» en matière de diabolisation. Chantre de l’Etat de droit, ce parti n’a pas au pays son pareil dans ce domaine, si bien que Joseph Kasa-Vubu et Patrice-Emery Lumumba vivants en auraient eu pour leurs comptes.

Il est établi que depuis le 24 avril 1990 – date symbole de la libéralisation politique (fin du Mpr Parti-Etat) – il n’est jamais bon d’être en conflit avec les Tshisekedi (père, mère, enfants, surtout ceux qui sont en politique).

Hier, c’était avec Étienne Tshisekedi. Mobutu, Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila n’avaient eu droit à aucune compassion. Ils se faisaient arroser copieusement. Des mensongers grossiers passaient pour paroles d’évangile. Même les compagnons du Sphinx n’étaient pas épargnés. On a vu comment Dikonda, Ngalula, Lihau, Kibassa, Birindwa, Kyungu, Phongo, Bazinga, Moleka, Kengo, Nguz, Iléo, Diangienda, Etsou, Marini, Monsengwo, etc. avaient été vilipendés…

Aujourd’hui, c’est avec Félix Tshisekedi. Même modus operandi. Seuls ceux que Fatshi a dû récupérer de justesse de la machine à diaboliser et à broyer de l’Udps ont (eu) la vie sauve. Cas de Vital Kamerhe et de Nicolas Kazadi. Mais à quel prix ?

Pas après coup

Ce qui est en train de se passer actuellement au sein de l’Udps est la conséquence logique du “déni de l’Etat de droit”, concept qui, pour ce parti, permet qu’on puisse accuser quelqu’un d’un délit – n’importe lequel – sans en produire la preuve.

Pourtant, tout le monde le sait : la preuve, ça ne se cherche pas où ça ne construit pas après coup. Elle se montre au moment où on rend publique l’accusation.

Malheureusement, la com’ de l’Udps est et reste fondée sur un stratagème criminel : accuser et exiger de l’accusé les preuves de son innocence !

On ne fait pas attention aux effets collatéraux. L’affaire Nicolas Kazadi en est l’illustration. Pendant qu’on la perçoit dans sa dimension financière, on ne réalise pas qu’elle impacte le climat des affaires, les investissements, les différents programmes du Gouvernement et même le dispositif sécuritaire.

Et pendant qu’on s’extasie ou on s’égosille pour les sommes colossales «détournées», les investisseurs qui s’apprêtent à venir hésitent, les programmes comme le PDL-145 T sont freinés et la peur du lendemain gagne du terrain au point d’affecter la sécurité nationale.

On imagine les effets d’une accusation de grande envergure !

Ne suivez pas mon regard…

D’où l’injure facile, le mensonge aisé

Pour atterrir, la piste doit être débarrassée de tout objet susceptible de provoquer des accidents.

Pour autant qu’il soit alors dans la logique de la Justice qui élève une Nation, Constant Mutamba, ministre d’Etat en charge de la Justice et Sceaux, sait ce qu’il doit faire : rappeler aux Congolais le devoir de préservation de l’innocence des citoyens. C’est à l’article 17 de la Constitution ainsi libellé : «Toute personne accusée d’une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie par un jugement définitif».

Dans la culture kinoise, l’annonce d’une accusation est présentée en culpabilité. Malheureusement, des communicateurs confirment leur allégeance à tel camp ou à tel autre en présentant la culpabilité en fait avéré sans d’ailleurs que cela n’interpelle l’organe en charge de la régulation. En l’occurrence le Csac.

A l’Udps particulièrement – puisse le leadership de ce parti ne pas y trouver un harcèlement – cette notion n’a jamais été enseignée. D’où l’injure facile, le mensonge aisé, oubliant que les deux actes sont des infractions du droit commun.

Avec la prise de position du Président de la République dans son interview du 6 août 2024 (il n’aurait jamais dû l’accorder), Constant Mutamba a le feu vert : frapper toute personne physique ou morale qui se rend coupable d’accusation sans preuve. Même en utilisant le conditionnel !

Le Congo en a trop souffert.

Omer Nsongo die Lema




60 ans d’existence du Palu : Didier Mazenga appelle à l’unité et à la cohésion

Créé le 22 août 1964 par le patriarche Antoine Gizenga, le Parti Lumumbiste Unifié (Palu) a totalisé 60 ans de son existence ce jeudi 22 août 2024. Pour commémorer cette grande date qui couronne le sens du nationalisme qu’incarnait la personne d’Antoine Gizenga, fidèle disciple du premier Premier ministre de la RDC Patrice Emery Lumumba.

Une soirée scientifique et culturelle qui avait pour thème : « l’unité et la cohésion » était organisée à Béatrice hôtel de la Gombe ou militants, cadres du Palu et quelques personnalités politiques étaient invités pour prendre part à cette cérémonie qui a rendu hommage à la lutte de cette figure emblématique de la politique congolaise, de la genèse du parti Lumumbiste Unifié, de son leader et de son combat.

Discours et témoignages retraçant les parcours élogieux ont de ce nationaliste ont été faits par quelques personnalités politiques, scientifiques et héritiers du combat de celui qui est considéré comme l’héritier directement du combat de Patrice Emery Lumumba.

Prenant la parole en premier pour lancer les activités commémoratives de 60 ans de Palu, Didier Mazenga Makanzu, Secrétaire général chef du parti a tenu à appeler à l’unité et la cohésion du parti.

« Je suis conscient qu’il n’est pas facile de succéder à ce grand homme politique très charismatique, un leader d’un grand parti et surcroît l’un des pères fondateurs de la nation congolaise, je cite le vénéré et immortel Patriarche Antoine Gizenga. C’est donc pour moi une responsabilité et non un privilège de présider à la destinée de ce grand et historique parti. J’ai la forte conviction avec l’aide du Seigneur et militants et militantes aucun effort ne sera ménagé pour donner les meilleurs de nous-même afin de matérialiser le rêve des pères fondateurs du parti et de celui du bien-être de la population congolaise. En ce qui concerne l’unité du parti à ce jour, de je note avec satisfaction que cet appel à l’unité et la cohésion lancé à tous les militants ayant quitté le parti et à ceux qui se sont découragés pour une raison ou une autre a été bel et bien entendu, car plusieurs entre eux retournent déjà au parti », a souligné Didier Mazenga Makanzu.

Invité aussi parmi les intervenants de cette soirée, Lambert Mende Omalanga, président du parti la Convention des Congolais Unis a également évoqué le bon souvenir et aussi les affinités qui les avaient liés avec le patriarche Antoine Gizenga et surtout la vision que ce grand homme avait pour le Congo.

« Le vœu le plus ardent de Gizenga le plus profond était que les nouvelles générations puissent tirer les enseignements utiles aux épreuves ainsi imposées à leurs pays pour faire échec à ce paradigme suranné. Je nous invite tous à faire honneur à Patrice Emery Lumumba et à Antoine Gizenga en retenant simplement cette leçon qu’ils ont léguée », a ajouté Lambert Mende Omalanga.

Pour sa part, le professeur Ndaywel è Nziem Isidore et Me Thomas Luwaka dans leurs interventions ont retracé le parcours de ce grand ténor politique de la RDC, sa lutte ainsi que la vision qu’il avait pour le Congo en passant par sa naissance, son parcours académique, sa vie professionnelle à carrière glorieuse politique. Cependant, l’ancien ministre sous Kabila, le père et historien Didier Mumengi fils du collaborateur direct d’Antoine Gizenga a aussi abordé le souvenir et cette coïncidence qui lie son père à Antoine Gizenga et Mzee Laurent Désiré Kabila.

A noter que cette manifestation est un lancement d’une série d’activités commémoratives de ces 60 années du grand parti le Palu qui va se clôturer à Buma en résidence officielle du patriarche Antoine Gizenga, le samedi 24 Août 2024 où une grande cérémonie sera organisée quant à ce.




Hausse du prix du carburant en RDC: Le MCID monte au créneau et propose une piste de solution

Le problème de la hausse du carburant en RDC préoccupe au plus haut niveau le Mouvement politico-littéraire MCID. Celui-ci vient de proposer un certain nombre des mesures au gouvernement congolais pour stabiliser le prix de ce produit jugé de première nécessité.

Le mouvement des congolais initiés pour le développement (MCID) recommande au gouvernement congolais de réguler et de publier une nouvelle structure des prix de carburant sur toute l’étendue du territoire national, cela pour éviter que chaque opérateur des produits ne fixe le prix selon sa gourmandise au détriment du bien-être collectif.

C’est ce qu’a fait savoir ce mouvement politico-littéraire au cours d’une conférence de presse tenue dans la ville de Goma au centre d’accueil Bakanja. Selon Gladis Kingombe Matabishi, chef de file du MCID, le gouvernement devrait inséré le carburant sur la liste des produits de première nécessité car selon lui c’est une denrée consommée de façon permanente par la population congolaise.

Il précise que si cela est fait, le prix du carburant aura une incidence réelle sur le pouvoir d’achat des congolais. Le MCID demande aussi que le gouvernement congolais revoit à la basse jusqu’à 5% la TVA sur les produits pétroliers en RDC, particulièrement le carburant, plus spécifiquement l’essence et le gasoil.

Aussi, ce mouvement estime que le gouvernement congolais devrait fixer deux structures des prix celle des miniers, les industriels et une autre pour la population pour équilibrer tant soit peu le pouvoir d’achat du peuple congolais. Il est à noter que la hausse du prix de carburant en République démocratique du Congo a de l’impact négatif par le transport sur la vie quotidienne des populations au pays. Dans plusieurs provinces, le coup du transport en commun a été revu à la hausse suite à ce que les opérations pétroliers qualifient de carence de ce produit.

Dans le Conseil des ministres du 09 août dernier, le ministre de l’économie nationale a présenté au Conseil 9 produits importés qualifiés de première nécessité classés parmi les mesures urgentes contre la vie chère au pays en vue de réponde favorablement aux problèmes des congolais. Le carburant n’a pas été pris en compte, pourtant son impact sur la vie de la population n’est plus à démontrer




Office des routes/Nord-Kivu: Un laboratoire de nouvelle génération abandonné par le pouvoir public

Nous avons mené des études guidées par le chef d’antenne du laboratoire national des travaux publics (LNTP) de la direction provinciale de l’Office des routes au Nord-Kivu qui font état des multiples problèmes et indifférences au profit des autres sociétés de construction qui poussent comme des champignons dans la province du Nord-Kivu.

L’acquisition des matériels des nouvelles générations datées du 2022 pour les interventions et l’encadrement des jeunes étudiants, chercheurs et autres experts avec la prospection des gîtes, identification et choix des matériaux, conception ainsi que le dimensionnement des chaussées ainsi que les mesures de comportement des ouvrages in situ permet à cet organe technique du Gouvernement congolais de répondre aux multiples défis dans le domaine de la construction.

En dehors de l’intervention, figurent également la production industrielle pour la construction, la mécanique des sols et la fondation pour les études de fondations des barrages, des bâtiments, pylônes et ouvrages souterrains ainsi que la promotion des données technologiques et géotechniques.

A cela s’ajoute les investigations, le conseil, le contrôle de qualité des matériaux, le contrôle de mise en oeuvre,la conception et la promotion des nouvelles technologiques ainsi que l’aménagement du territoire pour appuyer les efforts de développement des infrastructures de base dans le domaine de génie civil à savoir les routes, les bâtiments, ouvrages d’arts et tant d’autres.

Avec toute cette expérience, curieusement ce laboratoire national des travaux publics antenne de Goma qui demeure un passage obligé pour les entreprises de construction tant privées que publiques semble être défavorisée par les autorités locales au détriment des privées pourtant les arrêtés du ministre d’état en charge des transports et voie de communication ainsi que celui en charge de l’urbanisme et habitat instruisent toutes les entreprises de passer par le laboratoire de travaux publics pour ce qui est de la construction des bâtiments, routes et autres ouvrages afin de prévenir tous les dégâts liés à la non maîtrise des normes de génie civile.

Dans ce même chapitre, un immeuble de quatre niveau s’est écroulé de lui même au quartier Birere vers l’église CIFMC causant ainsi des pertes en vies humaines et autres dégâts matériels suite au non respects des normes architecturales que fournie le laboratoire des travaux publics de l’Office des routes qui dispose des matériels de nouvelles génération.

Au cours d’une visite guidée par les ingénieurs qualifiés, le chef d’antenne du laboratoire national des travaux publics (LNTP) à Goma a sollicité l’implication de l’autorité provinciale pour que cet arrêté soit vulgarisé et surtout respecté par toutes les entreprises de construction et même les particuliers désireux de construire et que chaque permis de construire doit être livré après une descente sur terrain de l’équipe du laboratoire national des travaux publics pour se rassurer réellement si toutes les conditions sont réunies.

Soulignons que c’est depuis 1971 que le LNTP est devenue une direction de l’Office des routes au sein du quel il joue particulièrement important des projets routiers. Il dispose d’une forte expérience dans les études géotechniques et il a participé aux études des grands projets de construction dans la partie Est du pays dont l’étude sur la centrale hydroélectrique Ruzizi 3 au Sud-Kivu et la centrale hydroélectrique de Taliya Nord et Ivunga à Butembo , la modernisation des aéroports internationaux de Goma et Bunia, la construction des voiries de Goma, Bukavu et Bunia, les études des bâtiments de Goma, Bukavu, Kindu, Bunia et Kalemie, les routes en terre dans la province du Maniema.

En conclusion, il faut ajouter que le LNTP a travaillé avec plusieurs organisations tant nationales qu’international es dont mercycorps, handicap International, Pam, Union européenne, Monusco, China first, Synohydro, Alphamin, Ssafricas, et tant d’autres avec des ramifications avec d’autres laboratoire de la région entre-autres ceux du Burundi, du Rwanda et de l’Ouganda.

Marty Dacruz Olemba




Mesures contre la vie chère: Mukoko associe le réseau des droits des consommateurs

Quelques trois jours après avoir reçu les gros importateurs, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie, Daniel Mukoko Samba, a réuni en son Cabinet de travail, les Organisations du droit des Consommateurs, jeudi 22 août 2024. Les échanges ont porté sur les mesures prises contre la vie chère en République Démocratique du Congo. Le pacte est bel et bien scellé. Un autre du genre, après celui des gros importateurs

Au cours de cette rencontre qui s’est déroulée dans la plus grande convivialité avec le Réseau intégré des Organisations des droits des consommateurs, Daniel Mukoko Samba a d’abord rappelé à ses hôtes que cette réunion d’échanges vise à transmettre les instructions formelles du Chef de l’Etat, Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, transmises au cours du Conseil des Ministres du 9 août 2024 à la Cité de l’UA.

 

Insuffler pour la suppression

 

Mukoko Samba a insisté que « ces mesures entrent dans le cadre du second palier contenu dans le Programme quinquennal de son Excellence Monsieur le Président de la République qui a insufflé au Gouvernement de procéder à la suppression de certaines taxes, suivie des mesures drastiques pour lutter contre la vie chère et qui visent neuf produits suivants qui gangrènent le social ». Il s’agit notamment de la viande, la volaille, le poisson frais, le poisson salé, le lait en poudre, le riz, le maïs, l’huile végétale et le sucre.

« Cette démarche relève de la détermination et du souci du Chef de l’Etat, de voir le pouvoir d’achat des Congolais s’améliorer de façon soutenue. Sa détermination insufflée au Gouvernement est de mener ce grand combat de lutte contre la vie chère. Ces mesures ne sont pas celle de Mukoko mais plutôt une décision du Chef de l’Etat au Gouvernement. C’est notre première démarche. Bien entendu que nous allons aussi nous atteler à procéder à la formalisation du secteur informelle et au redressement du secteur productif local. Ce sont les trois piliers du combat que le Gouvernement va mener. Mais aujourd’hui nous nous sommes réunis pour vous présenter le premier volet de ce combat : la lutte contre le vie chère. C’est pourquoi cette réunion n’est ni la première, ni la dernière », a précisé le V.P.M à l’Economie Nationale.

Il a, en outre, rassuré que le Gouvernement en général et son Cabinet se tiennent aux côtés de ces Organisations du droit des Consommateurs pour leur accompagnement son.

« Nos portes vous sont grandement ouvertes. N’hésitez pas à nous contacter pour ce partenariat, pour ce combat que nous sommes appelés à mener ensemble. Vous avez le soutien du Gouvernement et de mon Ministère, partant, de l’Administration de l’Economie nationale toute entière », a rassuré Daniel Mukoko Samba.

 

Alléger la bourse des congolais

 

M. Derick Tshibamba, Coordonnateur du Réseau Intégré des Organisations des Consommateurs s’est félicité, pour sa part, de cette rencontre. Il a remercié le Chef de l’Etat pour sa vision. Il a, en outre, insisté que le Réseau qu’il dirige a chaleureusement accueilli ces mesures. C’est dans ce cadre que les Organisation ont rédigé au niveau du Réseau un projet, un plan de communication et de vulgarisation afin que la Nation congolaise, « les Associations congolaises aient connaissance qu’il y a des mesures favorables pour alléger tant soit peu la bourse du Congolais », dit-il.

A la question de savoir comment ils ont accueilli la communication de Daniel Mukoko Samba, le Coordonnateur du Réseau Intégré des Organisations des Consommateurs a précisé que le Réseau a reçu des réponses positives du Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Economie. « Nous allons mettre sur pieds un cadre de collaboration pour régler ce partenariat en interne d’abord, comme partout ailleurs où les structures de consommateurs sont soutenues et subventionnées par le Gouvernement. La réunion de cette journée nous a donc permis de remettre ce partenariat sur les rail », a précisé M. Derick Tshibamba.

D’autres intervenants sont revenus sur la parafiscalité qui porte sur la suppression de tous les droits, taxes et redevances. Ici, cela concerne des taxes sur le maïs et la farine de maïs. Pour les autres produits, il s’agit d’un total de 24 actes au total dont certains sont totalement supprimés, d’autres réduits de 5%, 25% et 50%.

A côté ce cette note, il y a des mesures portant sur la régulation du marché intérieur, la surveillance et le contrôle des prix. Il y a enfin les mesures légales, réglementaires et de police qui prévoient la suppression des barrières illicites qui impactent sur les prix des biens de première nécessité, ainsi que l’imposition des sanctions aux personnes qui sont à la base de la création de ces barrières et la révision de l’Arrêté ministériel portant mesure d’exécution de la Loi organique relative à la liberté des prix et à la concurrence ; spécialement en matière des prix ; la révision de l’Ordonnance-loi fixant la nomenclature des droits, taxes et redevances du pouvoir central, et la mise en place d’une perception unique de toutes les taxes.

Au nombre de ces Associations qui ont pris part à cette rencontre, l’on peut citer ADDL, LICOCO ; ADCC, LICOC ; SPC CONGOLAID ; ED CONGO ; RECO ; DIC ; ANADECO, LICO-PRESSE, MNCL et UC CONGO, ISC CONGO KINSHASA et ASCOVI.

Ces associations ont remercié le Patron de l’Economie, Mukoko Samba, qui avait à ses côté le Secrétaire général à l’Economie Nationale, Célestin Twite Yamwembo. Le Sg à l’Economie Nationale a rassuré les délégués de ces Associations de l’appui de l’Administration de l’Economie.

Willy Kilapi




A Kalemie dans la province de Tanganyika: Fermeture momentanée » de l’aéroport national de Kahinda Kalemie

Le gouvernement provincial du Tanganyika a pris mardi la mesure de fermeture « momentanée » de trafic aérien sur la piste d’atterrissage de l’aéroport national de Kahinda, dans la ville de Kalemie (Sud-est de la République démocratique du Congo), de source officielle.

Le gouvernement provincial du Tanganyika porte à la connaissance de la population, de la fermeture momentanée de l’aéroport national de Kahinda à dater de ce mardi 20 à jeudi 22 août pour les travaux sur la piste d’atterrissage », a déclaré Joseph Barnabé Kantala, ministre provincial de l’Environnement, transports et voies de communication, nouvelles technologies de l’information et de la communication du Tanganyika, qui a lu mardi soir ce message dans l’enceinte du gouvernorat.

« Le Gouvernement provincial du Tanganyika tient à rassurer la population qu’il suit de près l’évolution des travaux, afin de permettre la reprise du trafic aérien dans le délai prévu », a dit le porte-parole du gouvernement », informe-t-on.

W.K.




Face à la menace qui guette le pays Denis Mukwege favorable à un dialogue sous la médiation de l’Eglise Catholique

Dans une conférence de presse tenue hier jeudi 22 août 2024 à Kinshasa, les responsables de l’Alliancem des Congolais pour la Refondation de la Nation, cette plate- forme qui a porté la candidature du prix Nobel de la paix à la dernière présidentielle, se sont appesantis sur la situation sécuritaire de la République démocratique du Congo , particulièrement dans la partie Orientale.

En effet, depuis la publication des résultats de la présidentielle du 20 décembre 2023 qui ont donné pour vainqueur Félix Tshisekedi, Denis Mukwege, candidat malheureux à ce scrutin, n’a plus donné de la voix. Politique. Il était retourné à l’hôpital de Panzi au Sud-Kivu où il poursuit la prise en charge des victimes des violences sexuelles. Huit mois après, ce gynécologue congolais dont la renommée a traversé les frontières nationales, a décidé de rompre le silence et prendre position sur la situation que traverse le pays sous la gouvernance de Felix Tshisekedi.
Tableau sombre
Dans une déclaration intitulé : «  Rien n’est tard pour améliorer ou pour faire mieux »,  cette plate- forme a dressé un tableau sombre de la situation politique, économique, sociale et sécuritaire du pays.
Sur le plan sécuritaire par exemple, l’ACRN note que malgré l’état de siège instauré dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, deux provinces en proie à des groupes armés locaux et étrangers, la population continue à payer le lourd tribut de l’insécurité comme il en est le cas de la situation sociale qui se dégrade au jour le jour.
«  Cinq ans depuis l’instauration de l’état de siège dans l’Est de la République, la situation sécuritaire du pays ne fait que se détériorer, avec l’avènement des rebelles du M23 et la présence des ADF NALU dans le Nord-Kivu, à Beni, Butembo, et en Ituri, sans oublier l’insécurité à l’Ouest avec le phénomène Mobondo dans le Maï-Ndombe et le Kwilu.
« Sur le plan social, le gouvernement, qui vante sa croissance du budget national, n’a pas d’impact réel sur les conditions sociales de la population. Il assiste impuissant à la dégradation sociale, à la corruption, au détournement des fonds publics et à l’enrichissement illicite des dirigeants, qui ne reculent devant rien, ni personne, même pas devant Dieu, pour s’en mettre plein les poches, au grand dam du slogan « Le Peuple d’abord », a déclaré, Maître Jean-Bosco Mambo Katunda, vice-président de l’ACRN.
Conformément au plan de paix porté par Denis Mukwege lors des dernières élections pour sortir le pays de cycle infernal de l’insécurité et prenant en témoin le Président de la République lors de sa sortie médiatique au cours d’une interview accordée à le radio Top Congo, l’ACRN appelle à la convocation d’un dialogue national sous la médiation des évêques de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO).
« Les pères Evêques, à qui le Président Tshisekedi a fait allusion lors de son passage à la Radio Top-Congo à Bruxelles, n’ont-ils pas vu que ce temps était enfin arrivé ? Le fait que ce temps soit arrivé, suffit-il pour un dialogue salvateur pour le pays ? Peut-être que cela soit possible à condition que : la sincérité, le sérieux, l’honnêteté, le patriotisme, le sens élevé de l’intérêt général et l’amour de l’autre puissent caractériser la classe politique congolaise. C’est pourquoi, face à la menace existentielle de notre pays, nous appelons nos pères spirituels à n’aménager aucun effort pour réunir leurs filles et fils afin de sauver le pays en péril », a souligné Jean-Bosco Mambo Katunda, vice-président de l’ACRN.
Le regroupement politique ACRN estime qu’il est désormais temps de privilégier l’intérêt supérieur de la nation au détriment des intérêts individuels. « Le Professeur Docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la Paix, disait dans son plan de paix : Il viendra un jour où les responsables politiques congolais mettront fin à leurs guéguerres politiciennes pour coaliser leurs forces dans l’intérêt général et le salut de la patrie ; parce qu’ils auront unanimement pris conscience que cette longue guerre, qui chaque jour brise des vies, détruit des villages entiers, cause à la population civile des souffrances insensées et déshumanise l’Est du pays, en conduisant le Congo de Lumumba et de Kimbangu vers sa fin en tant que peuple, en tant que Nation et en tant que patrie. Le temps d’une telle rencontre n’est-il pas arrivé ? », s’est-il interrogé dans la déclaration.
Cet appel au dialogue lancé par Denis Mukwege, intervient après celui de Lamuka de Martin Fayulu qui ne cesse de tirer la sonnette d’alarme au sujet de ce qu’il qualifie de la déliquescence de l’Etat face à la misère de la population.

RSK




L’Ong WINS privilégie la femme pour l’éradication des MTN

L’organisation sociale sans but lucratif «  WINS » estime que la femme doit être privilégiée ou encore placée au centre de la communauté pour une solution durable contre toutes les Maladies tropicales négligées (MTN) en Afrique.

Selon sa présidente, le professeur Epée  Emilienne, qui intervenait le mercredi 21 aout lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), sous le thème : «  La Contribution de la WINS dans la lutte contre les Maladies tropicales négligées  en Afrique », WINS veut contribuer à la diminution des souffrances liées aux MTN mais en passant par les femmes.

« …. Nous ne voulons pas seulement nous occuper des femmes. Nous voulons contribuer à la diminution des souffrances liées aux MTN mais en passant par les femmes. C’est-à-dire (…) une unité Genre au niveau de la communauté, nous permettra de nous occuper des femmes et des hommes mais en impactant les femmes. Ce sont les femmes qui seront à l’origine. Nous voulons que les femmes arrivent à comprendre sur ce qui se passe et qu’elles puissent prendre des décisions et qu’elles prennent le devant…. C’est pour cela que la première activité pour laquelle WINS s’attèle est d’avoir une cartographie holistique  et dynamique des communautés afin de savoir ce qui se passe au sein de la communauté et voir comment attaquer le problème… », a-t-elle indiqué à l’assistance virtuelle constituée d’une quarantaine de journalistes des divers pays.

S’agissant justement de cette première activité, un atelier est en préparation. Il devra choisir de façon aléatoire mais conséquente  les communautés par lesquelles le travail devra commencer. Parce qu’a souligné, le professeur Epee Emilienne : «  le financement ne va pas être indéfini ».

L’Ong WINS  qui est née il y a de cela quatre mois, soit le 7 avril 2024 dernier, a compris que dans la communauté les défis sont nombreux, et que l’Etat seul ne saura pas les relever. D’où, il faut une conjugaison d’efforts. Le gouvernement, la société civile ainsi que les partenaires afin de booster la riposte contre ces maux, qui entravent l’émergence de la communauté.

«  (…) très souvent le gouvernement ne peut tout faire. Il faut aller vers la société civile pour une transversalité et multidisciplinalité vers la lutte contre les MTN », a-t-elle suggéré. C’était avant d’insister sur le fait que l’engagement communautaire devrait prendre en compte les  femmes qui sont proches des malades…

Soulignons que  WINS est une initiative pionnière visant à capitaliser sur l’expertise multidisciplinaire et transversale des femmes qui sont reconnues dans leurs domaines d’expertise. Elle inclut entre autres les médecins,  les chercheurs,  les enseignants, les anthropologues et surtout les spécialistes de la communication et du marketing de gestion.

«  En rassemblant ces femmes de divers horizons et en utilisant cette démarche collaboratrice et inclusive, WINS vise à catalyser les solutions innovatrices et efficaces pour contribuer à alléger les souffrances dans un monde sans MTN d’ici 2030 afin que personne ne soit laissée en arrière ou mise de côté surtout pas la femme. Notre vision est de contribuer à la réduction de la souffrance causée par les MTN en ciblant spécifiquement la participation de la femme », a précisé la présidente de l’Ong WINS, dont le slogan est : «  Femme engagée contre les Maladies Tropicales Négligées, santé équitable, solutions novatrices ».

WINS vise à résoudre le gap et les défis au niveau communautaire quant à la lutte contre les MTN. Une motivation qui va de pair avec la nouvelle feuille de route de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui soutient  l’élimination et l’éradication de ces maladies tropicales négligées.

L’Ong WINS est partenaire à Speak Up Africa, qui est elle aussi partenaire au Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN).

Prince Yassa




Epidemie de Mpox en Rdc: Le Sud-Kivu explose avec 900 cas  

Dans la province du Sud-Kivu, l’une des provinces les plus touchées de la République démocratique du Congo, située à l’est du pays, le nombre de cas est passé de 700 à 900, selon le rapport reçu de la zone de santé de Nyangezi.

L’épicentre de cette maladie reste la cité de Kamanyola dans le territoire de Walungu. Pendant ce temps la ville Kinshasa a déjà enregistré 25 cas confirmés sur un total de 119 cas notifiés dont deux décès, depuis le début de la maladie.

«  La République Démocratique du Congo a besoin d’environ 3 500 000 doses pour la vaccination. Grâce à la Belgique, le pays recevra 215 000 doses. Le Japon, quant à lui, enverra environ 3 millions de doses, bien qu’il en ait lui-même besoin, compte tenu du coût qu’elles représentent. Trois millions de doses de ce vaccin représentent six cents millions de dollars », avait déclaré le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba lors d’un point de presse tenu dans son cabinet de travail.

Outre ces vaccins, le ministre congolais de la Santé publique avait fait savoir que le Plan national de la riposte contre cette épidémie est prêt et présent déjà de résultats rassurants.

Soulignons que le gouvernement a déjà décaissé 49 millions de dollars américains pour financer ce Plan, qui prend en charge toutes les étapes de la riposte sans compter la vaccination. A savoir : les opérations de déploiement, de prise en charge, de surveillance, ainsi que les activités de laboratoire.

Prince Yassa




La Chine est prête à coopérer avec la Russie dans les domaines émergents, selon le PM chinois

Le Premier ministre chinois Li Qiang a déclaré mercredi à Moscou que la Chine était prête à coopérer avec la Russie dans les domaines émergents tout en consolidant leur coopération dans les domaines traditionnels.

Il a fait ces remarques lors de sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine au Kremlin, après avoir coprésidé la 29e réunion régulière entre les chefs de gouvernement chinois et russe en compagnie du Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine.

M. Li a transmis les salutations les plus cordiales et les meilleurs vœux du président chinois Xi Jinping au président Poutine. Il a rappelé que les deux chefs d’Etat s’étaient rencontrés deux fois cette année, et avaient saisi l’occasion historique que représente le 75e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques Chine-Russie pour définir un nouveau programme directeur et insuffler une forte dynamique à l’approfondissement de leurs relations bilatérales et de leur coopération.

Un développement stable des relations sino-russes sert non seulement les intérêts fondamentaux des deux pays et des deux peuples, mais contribue également à la paix, à la stabilité et à la prospérité régionales et mondiales, a affirmé M. Li, exprimant la volonté de la Chine de travailler de concert avec la Russie pour mettre en œuvre l’important consensus de vues atteint par les deux chefs d’Etat, maintenir une solide dynamique de développement dans leurs relations bilatérales, élargir leur coopération mutuellement profitable dans tous les domaines et obtenir davantage de résultats concrets.

Il a souligné que le cycle actuel de révolutions scientifiques et technologiques et de transformations industrielles était en train de se renforcer, ce qui présente de vastes opportunités de développement. La Chine est prête à donner encore plus d’importance au rôle de l’innovation scientifique, technologique et industrielle dans le développement de sa coopération bilatérale avec la Russie, et ce afin de continuer à cultiver de nouveaux points de croissance économique, a-t-il ajouté.

Les deux parties doivent continuer à approfondir leurs échanges et leur coopération dans les domaines de la culture, du tourisme, de l’éducation, de la jeunesse et des relations infranationales afin de promouvoir la compréhension mutuelle entre les deux peuples et de perpétuer l’amitié sino-russe de génération en génération, a affirmé M. Li.

Dans un contexte de changements mondiaux accélérés et sans précédent depuis un siècle, la Chine est prête à travailler avec la Russie pour renforcer la coordination multilatérale, approfondir la confiance mutuelle et la coopération avec les pays en développement, promouvoir résolument un monde multipolaire et la mondialisation économique, et mieux sauvegarder ses droits et intérêts légitimes et les normes fondamentales régissant les relations internationales.

Vladimir Poutine a demandé à M. Li de transmettre ses salutations les plus cordiales et ses meilleurs vœux au président Xi Jinping. Cette année marque le 75e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Russie et la Chine, et constitue donc une année mémorable dans l’histoire du développement des relations bilatérales, a-t-il affirmé.

Rappelant que les chefs de gouvernement russe et chinois avaient tenu leur réunion annuelle ce matin, et avaient eu des échanges approfondis sur l’économie, le commerce, la coopération humaine et culturelle et signé une série de documents de coopération, le président russe a déclaré que cette réunion constituait une mise en œuvre efficace de l’important consensus de vues atteint par lui et le président Xi, et qu’elle avait produit des résultats fructueux.

La Russie est prête à renforcer sa coopération mutuellement profitable avec la Chine, à élargir leurs échanges humains et culturels et à intensifier la communication et la coordination au sein des BRICS et dans d’autres mécanismes multilatéraux, et ce afin de favoriser un meilleur développement du partenariat stratégique global de coordination Russie-Chine pour la nouvelle ère, a ajouté Vladimir Poutine.