Ligue des Champions Féminine : Le retour du TP Mazembe

Les Congolaises du TP Mazembe se sont qualifiées pour la phase finale de la Ligue des Champions Féminine de la CAF, deux ans après leur première participation en 2022.

Cependant, l’équipe entraînée par Lamia Boumehdi a vécu une fin de match stressante contre la Lekié Football Filles.

Leaders du tournoi avant leur dernier match, les Corbelles n’avaient pas le droit à la défaite pour assurer leur place dans la plus grande compétition interclubs réservée aux équipes féminines.

Face à la pression exercée par les Camerounaises, les Lushoises commettent des erreurs et sont sanctionnées juste après la mi-temps. Lors de la 47e minute, Adrienne Mekuko détecte une brèche, offrant à son équipe l’opportunité de prendre les devants.

À ce stade crucial, ce sont les Camerounaises qui se qualifient provisoirement. Néanmoins, Esther Dikisha, comme à son habitude, s’illustre dans les moments décisifs en enchaînant une frappe enroulée qui s’immisce parfaitement dans le coin supérieur du but adverse, ramenant les deux équipes à égalité et propulsant le TPM en tête de ce tournoi.

Le résultat est désormais figé : les Congolaises, triomphantes devant leur public, représenteront l’UNIFFAC lors de la phase finale de la Ligue des Champions Féminine de la CAF. Dans l’autre affrontement du jour, l’Atlético de Malabo a remporté sa première victoire 3 buts à 2 contre la CSM Diables Noirs.




Ligue des Champions Féminine : Les Edo Queens participeront aux phases finales  

Vendredi, les Edo Queens du Nigeria se sont imposées 3 buts à 0 face à l’Ainonvi FC du Bénin en finale UFOA B de la Ligue des Champions féminine de la CAF.

Grâce à une performance impressionnante en première mi-temps, marquée par trois buts, les footballeuses nigérianes ont décroché leur ticket pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF qui aura lieu cette année au Stade de la Paix de Bouaké. Suliat Abideen a marqué le premier but pour les Edo Queens juste avant la mi-temps, grâce à leur domination initiale du milieu de terrain, ce qui leur a permis de déstabiliser la défense béninoise.

À la 59e minute, Emem Essien, l’une des joueuses les plus en vue du tournoi, a marqué un but pour les Edo Queens, creusant l’écart à 2 buts. Grâce à son exceptionnel effort en solo, Essien a réussi à éliminer facilement la gardienne béninoise, Alassane Sauratou, en s’approchant d’elle, exhibant ainsi sa compétence et son self-control.

C’est à la 76e minute que la victoire a été assurée : Elizabeth Ukandu de l’Ainonvi FC a inopinément marqué un but contre son camp, accablée par l’offensive infatigable des Edo Queens.

L’Ainonvi FC a eu plusieurs opportunités de marquer, mais la défense inébranlable des Edo Queens a tenu bon, ne concédant aucun but et préservant ainsi un score de 0-0.

Grâce à cette victoire, les Edo Queens prennent la place des Ampem Darkoa Ladies du Ghana en tant que championnes de l’UFOA B et seront les représentantes de la région à la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024. Elles tenteront de maintenir leur remarquable dynamique au niveau continental.




Le TPM hérite les Red Arrows

La nouvelle saison africaine du TPM va démarrer à Lusaka en Zambie. L’adversaire du second tour de la Ligue des Champions de la CAF a été révélé ce samedi 24 août, au terme de la double confrontation entre Red Arrows et Nyasa Big Bullets du Malawi.

La mise a été raflée par le club zambien qui a remporté le match retour (2-0) à domicile. Nyasa quitte la compétition, malgré sa victoire (2-1) à l’aller et ses espoirs de recroiser les Corbeaux se sont envolés.

Demi-finaliste de la dernière édition, le TPM veut faire mieux cette saison. Le club “noir et blanc” de Lubumbashi retrouve un adversaire zambien, quatre ans après le duel remporté face à Zesco United (victoire en aller et retour des Corbeaux : 1-2 le 7 décembre 2019 à Lusaka et 3-1 le 1er février 2020 à Lubumbashi).

Match aller le samedi 14 septembre au Heroes Stadium de Lusaka. La confrontation retour aura lieu une semaine après, le 21 septembre 2024 au Stade TPM de Lubumbashi. Un double duel pour une place en phase de groupes.




TPM/Filles : Triomphe et la qualification

Elles l’ont fait! Les Dames du TPM ont validé leur ticket pour la phase de la Ligue des Champions Feminine au terme d’un dernier match du tournoi UNIFFAC de tous les suspenses. Les Corbeaux ont arraché le point du match nul face à Lekié Football Filles du Cameroun (1-1), au Stade des Martyrs de Kinshasa ce vendredi 23 août 2024.

Obligées de l’emporter pour rafler la mise, les Camerounaises ont surpris au retour des vestiaires avec le but de Adrienne Mekuko (47ème). Piquées au vif et survoltées, Merveille Kanjinga et ses coéquipières vont assiéger le but adverse. La récompense finit par arriver à la 74ème minute quand Esther DIKISHA égalisait. Un gros soulagement!

Dans le temps additionnel, Merveille KANJINGA pensait donner la victoire à Mazembe, mais son but était annulé pour hors-jeu.

Le bonheur était déjà garanti pour le FCF Mazembe qui remporte la Coupe de l’UNIFFAC pour la deuxième fois – après celle de 2022 – et se qualifie pour le tournoi final prévu avant la fin de l’année 2024. Chapeau les filles!




« Voix pour l’amitié » Un hymne à la coopération sino-africaine

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

En prélude à la 9e édition du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) qui se déroulera du 4 au 6 septembre 2024 à Beijing en Chine, CGTN Français a proposé un programme culturel de 90 minutes dénommé « Voix pour l’amitié ». Co-animée par Coco Xu, Rocco Nkanga et Karim Badolo, l’émission s’est articulée autour de trois chapitres qui magnifient les liens antiques et solides entre la Chine et l’Afrique. La culture apparaît comme un support essentiel qui consolide l’amitié entre les peuples africains et chinois. Des artistes professionnels et amateurs, chinois et africains, ont répondu présents à travers des chansons et des prestations magnifiques à ce programme culturel.
De tout temps, la culture a toujours bâti de solides ponts entre les peuples à travers le monde. Dans la coopération entre la Chine et l’Afrique, la culture a su, en dépit de la distance géographique, unir les peuples des deux parties. Quoi de plus normal qu’une émission culturelle pour magnifier l’amitié solide entre l’Afrique et la Chine ! « Voix pour l’amitié » est un programme culturel et musical proposé spécialement par CGTN Français dans le cadre de la 9e édition du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) qui aura lieu du 4 au 6 septembre 2024 à Beijing en Chine. Structurée autour de trois chapitres, « Rêves partagés – Hisser les voiles des idéaux » « Prospérité commune – Peindre une fresque de civilisation » et « Succès mutuel – Chanter l’hymne de l’amitié », l’émission a distillé des ondes positives qui chantent les liens amicaux et fraternels entre la Chine et l’Afrique.
C’est par la chanson, « La plus jolie des harmonies », une création originale de CGTN Français que le décor du programme a été planté. Plus qu’une chanson, c’est un symbole fort de l’amitié sino-africaine, un pont solide qui brise les frontières et unit étroitement les deux peuples. « La plus jolie des harmonies » exprime la compréhension mutuelle, la tolérance dans un contexte social diversifié, et cette quête commune d’une vie meilleure.

Le mot clé du premier chapitre « Rêves partagés – Hisser les voiles des idéaux », est le rêve. En effet, la réalisation de la modernisation est au cœur du rêve chinois et du rêve africain. Le rêve évoque également l’aspiration profonde des deux parties à coopérer harmonieusement. Il exprime la volonté de progresser ensemble dans la solidarité et la complémentarité pour affronter les défis communs. Malgré la distance géographique, la Chine et l’Afrique sont étroitement liées par un rêve commun : celui d’une quête commune de bonheur et de prospérité. A ce titre, trois chansons, interprétées par le groupe « La Ceinture et la Route » composé de jeunes originaires de quatre pays africains, le Maroc, le Libéria, le Zimbabwe et la Tanzanie, ont ouvert ce chapitre. Les membres du groupe sont des étudiants à l’Université de l’aéronautique de Nanchang dans la province du Jiangxi. Leurs chansons célèbrent la grandeur de la Chine et la beauté de l’Afrique. Pour le représentant des artistes de « la Ceinture et la Route », Mohammed El Bachi, le groupe a été fondé en 2014 en Chine. Le choix de ce nom fait référence à l’Initiative « La Ceinture et la Route » (ICR) avancée par la Chine et dont l’objectif est d’accroître la connectivité entre les pays du monde. Un monde uni est un monde qui dialogue avec toutes ses composantes et la connectivité est un levier capital pour rapprocher davantage les peuples d’Afrique et de Chine. Les trois titres « Nouveau départ », « Coexistence enrichissante », « À la découverte de la Chine », racontent des histoires intéressantes entre la Chine et l’Afrique et soulignent cette soif de découverte de l’autre pour avancer ensemble dans la compréhension mutuelle.

Hommage aux femmes africaines
Les femmes sont des actrices importantes de la consolidation de l’amitié sino-africaine. « Voix pour l’amitié » a de ce fait rendu un vibrant hommage aux femmes africaines à travers Jigeen Ni, un groupe de femmes artistes sénégalaises. Créé en 2018, Jigeen Ni loue la bravoure des femmes africaines pour leur engagement au service du développement socioéconomique. Mères, épouses, travailleuses, artistes, hauts cadres, les femmes prennent part à toutes les initiatives qui participent au bien-être de tous. Pour Jigeen Ni, l’engagement des femmes mérite d’être valorisé.
Du Sénégal, « Voix pour l’amitié » a voyagé au Tchad pour retrouver Nicolas qui a travaillé aux côtés de ses collègues chinois dans une atmosphère chaleureuse et amicale dans une entreprise chinoise. Cette expérience l’a profondément marqué et renforcé son admiration pour la coopération entre la Chine et l’Afrique. Très touché par l’amitié sino-africaine, il a voulu exprimer sa gratitude et ses émotions à travers sa passion pour le rap. Accompagné de ses amis, Nicolas a interprété sa chanson « Rêves communs » en style rap, une véritable ode à l’amitié entre la Chine et l’Afrique.
Après le Tchad, c’est en Namibie que s’est répandue « Voix pour l’amitié ». Des employés d’une entreprise chinoise CGN basée dans ce pays ont merveilleusement exécuté leur titre « Sur la route du rêve commun ». A travers un paysage qui mêle le désert, la mer et la savane, les artistes namibiens ont proposé un beau voyage à travers la Namibie.
« Prospérité commune »
Le deuxième chapitre « Prospérité commune – Peindre une fresque de civilisation » a mis en lumière la richesse des civilisations chinoise et africaine. Les peuples des deux parties approfondissent constamment leur compréhension mutuelle à travers des échanges et des dialogues constructifs. Ce partage culturel permet de tisser des liens profonds et durables entre les deux continents. Ces deux civilisations s’enrichissent mutuellement, prospèrent ensemble et mettent en lumière la richesse de la diversité. Elles démontrent qu’en dépit des différences géographiques et historiques, l’art et la culture peuvent unir les peuples dans une belle harmonie. Dans cet épisode, le kung-fu, l’une des formes d’art martial les plus anciennes de Chine, né il y a plus de 1 500 ans, a été présenté. Cette discipline a voyagé au-delà des frontières pour être adoptée dans divers endroits, y compris l’Afrique. Moumini Coulibaly, un étudiant malien en Chine et féru du kung-fu, est venu parler de sa passion. Pour lui, cet art martial est plus qu’un sport. C’est toute une philosophie de vie qui inculque aux adeptes la maîtrise de soi et une certaine de discipline de vie. Pour Moumini, le kung-fu est très bien pratiqué dans son pays, le Mali, et constitue un véritable facteur d’intégration pour la jeunesse.

Le dialogue culturel entre la Chine et l’Afrique est bel et bien réel et se vérifie au quotidien. Par exemple, le djembé, un instrument de percussion, très populaire en Afrique, a été adopté par des Chinois qui en ont fait un passe-temps extraordinaire. Deux fois par semaine, des amateurs du djembé se retrouvent à Houhai, un célèbre quartier culturel de Beijing, et offrent des prestations qui font résonner l’Afrique.
Dans le même registre de célébration des civilisations de Chine et d’Afrique, « Voix pour l’amitié », a donné la parole à Xie Yanshen, un artiste chinois qui a vécu de nombreuses années en Afrique. Bien plus qu’un simple artiste, M. Xie est un grand collectionneur de l’art africain, un passionné qui a consacré sa vie à préserver et à partager la beauté de l’Afrique avec le monde. Il a non seulement créé un musée d’art africain en Chine, mais a aussi généreusement fait don de milliers de pièces de sa collection personnelle au Musée national de Chine depuis 2007. Aux dires de Xie Yanshen, l’art africain a inspiré le monde entier et est d’une richesse insoupçonnée. Selon lui, des musiques comme le jazz ou le blues sont d’origine africaine.
Le voyage culturel et musical s’est poursuivi en République centrafricaine où Gervais Lakosso met en valeur la musique traditionnelle des pygmées. Cette musique est inscrite sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. A travers son titre « Mélodie partagée » qui intègre les chants polyphoniques des pygmées Aka, Gervais Lakosso met en exergue la richesse des sonorités antiques de l’Afrique.
Cette séquence s’est achevée avec le journaliste burundais Innocent Ndayizigiye et ses amis qui ont composé un titre intitulé « Chanson amitié sino-africaine », rythmé par les célèbres tambours du Burundi.
Solidarité, sincérité et respect mutuel
Le troisième chapitre « Succès mutuel – Chanter l’hymne de l’amitié », s’est véritablement appesanti sur l’amitié. Relation choisie et voulue, l’amitié est un lien précieux qui peut unir des hommes d’horizons divers. Au-delà des individus, l’amitié peut s’étendre à des nations, notamment celle qui lie la Chine et l’Afrique. Profondément enracinée, l’amitié sino-africaine a pour socle la solidarité, la sincérité et le respect mutuel. Pour célébrer cette amitié, des influences culturelles et musicales ont été convoquées dans cet épisode. Des musiciens ont joué avec virtuosité des instruments chinois et occidentaux. Ils ont littéralement transporté les téléspectateurs dans un melting-pot musical inédit.

Un clin d’œil a été fait à des instruments musicaux comme l’erhu, le gaohu, deux sortes de violon chinois, le zhongruan, le luth chinois, le guqin (le plus ancien instrument chinois), le violoncelle et la harpe dans cet épisode. Par exemple, le guqin est un instrument mythique qui a traversé plusieurs générations en Chine. Il a été longtemps un instrument réservé aux lettrés et aux sages de la Chine ancienne. Il a un son doux et méditatif parfait pour les moments d’évasion.
La Compagnie Babingui Tambour du Congo-Brazzaville s’est également invitée dans cette partie avec une chorégraphie dénommée « La terre en fête ». C’est un spectacle qui a mêlé sons de tambours, rap et danses. A travers une performance « Rythmes d’Amitié », des percussionnistes venus du Rwanda et de l’Ouganda ont rendu hommage à la force de l’amitié et à l’échange culturel entre les peuples d’Afrique et de Chine.
La jeunesse est une force incontournable dans la promotion de l’amitié sino-africaine. Yao Modeste Douhadji-Combey, étudiant togolais à l’Université du Sichuan en Chine, a bien compris cela. Il a proposé en exclusivité son titre « Demain sera Nous » dans un rythme afrobeat. Dans sa jeune carrière, il a déjà glané quelques succès avec son titre « Take it easy ». L’optimisme et l’espoir sont les thèmes qui l’inspirent dans l’écriture de ses chansons.
L’esprit d’initiative de la jeunesse s’exprime également dans l’appropriation des technologies comme l’intelligence artificielle. Notre consœur Coco s’est rendue dans la belle ville de Chongqing, à l’Université des études internationales du Sichuan, où elle s’est entretenue avec trois étudiantes originaires du Togo. Très studieuses, elles s’adonnent également à la création artistique. Grâce aux prouesses de l’IA, elles arrivent à interpréter merveilleusement des chansons chinoises. Avec leur titre, « La force de la jeunesse », elles ont offert une belle prestation bien rythmée.
De Chongqing, « Voix de l’amitié » est allée à Tianjin, non loin de Beijing, pour rencontrer Lino, un jeune artiste originaire de Madagascar. Tianjin a fait l’objet d’une chanson coécrite par un professeur italien et un étudiant chinois. Dans notre programme, cette chanson est interprétée par un enseignant, Lyno et ses camarades de l’Université des études internationales de Tianjin. « Un endroit appelé Tianjin » chante la beauté de cette ville et son caractère cosmopolite.

Le programme a pris fin avec la prestation de la Troupe des arts du spectacle de la radiodiffusion chinoise et d’autres passionnés de la musique. Dans une atmosphère festive, la chanson « Voix pour l’amitié » a réaffirmé les vertus de l’amitié si chères à la Chine et à l’Afrique.




60 ans d’existence du Palu : Didier Mazenga prêche la cohésion pour consolider le parti d’Antoine Gizenga 

Célébration populaire ce samedi 24 août 2024, à Buma dans la commune de la N’sele à Kinshasa, de la 60 ème année d’existence du Parti Lumumbiste Unifié, Palu, du patriarche feu Antoine Gizenga. Cette fête de haute en couleur a connu la participation de plusieurs invités de marque et des délégations venues de partout. Le secrétaire général et chef du parti Didier Mazenga Mukanzu a placé cette activité sous le signe de la cohésion, pour refonder le Palu afin de se placer en bonne position pour les échéances électorales à venir.

Buma, considéré désormais comme fief et la nouvelle Jérusalem du Parti Lumumbiste Unifié, Palu, a servi de cadre à la grande manifestation ce samedi à l’occasion de la célébration du 60 ème anniversaire de ce tout premier parti congolais et deuxième en Afrique, créé par Antoine Gizenga en 1964.

Les délégations venues des différentes provinces et de l’étranger, des militantes et militants du Palu ainsi que d’autres invités de marque, tous ont été dans une immense joie de partager ce moment inoubliable et historique de ce vieux parti politique de la sociale démocratie, ou parti de gauche. Dans son mot, le secrétaire général et chef du parti, maître Didier Mazenga Mukanzu a rendu d’abord un vibrant hommage au vénérable Antoine Gizenga, qui s’est battu en donnant de sa vie pour servir le peuple congolais en leur legant ce cadre. Il a félicité le parcours non seulement de son fondateur, mais du parti lui même qui a fait ses preuves pour instaurer et cimenter la démocratie en République Démocratique du Congo. En outre, il a appelé tous les camarades qui se fils politiques et idéologiques d’Antoine Gizenga de retourner à la maison pour bâtir et faire renaître de ses cendres, le palu de Gizenga.

Par la même occasion, il a invité tous les camarades du parti à travailler dur pour redynamiser le Palu afin de se ranger en ordre de bataille lors des prochaines élections. S’agissant de la construction du mausolée du patriarche Gizenga, Maître Didier Mazenga Mukanzu a annoncé qu’une entreprise Chinoise est déjà à pied d’œuvre pour la matérialisation de ce projet.

Sous le contrôle de Madame Anne Marie Mbuba Gizenga, la veuve d’Antoine Gizenga, cette célébration à Buma a connu la participation musicale de Werrason avec son groupe Maison mère. Et Parmi les invités, on a noté la présence de l’ancien premier ministre Tchadien, les députés nationaux, à l’occurrence Lambert Mende, le secrétaire général de l’Udps Augustin Kabuya et plusieurs autres personnalités qui ont fait le déplacement de Buma, pour partager ensemble avec les militants du Palu cette grande fête.

 

 

Jonsard MIKANDA