Mpox : La province du Kwilu enregistre déjà 31 cas et 13 décès

Le comité de crise institué pour la lutte contre la variole des singes, Mpox, dans la province du Kwilu a tenu sa toute première réunion du comité provincial ce lundi 26 Août 2024. Après avoir fait le point sur cette épidémie dans cette province, il a été indiqué que depuis le début de cette année, au total, 34 cas ont été déjà enregistrés contre 13 décès.

Cette réunion a été présidée par Madame Marie Thérèse Manesa, gouverneur intérimaire.

 

Plusieurs recommandations ont été formulées pour barrer la route à la progression de cette maladie. Il s’agit notamment, de la mise sur pieds des commissions, la mobilisation locale des fonds ainsi que la tenue régulière des réunions ordinaires et extra ordinaires.

Le chef de la division provinciale de la santé, le Docteur Jean Paul Metela qui a fait l’économie de cette réunion, invite la population à observer également des mesures pouvant aider à se protéger contre cette épidémie mortelle.

 

 

 

 

Mboshi




Nord-Kivu : La société civile de Béni invite la justice à accélérer le dossier des auteurs de l’insécurité

Les services de sécurité ont récemment mis la main à des centaines personnes présumées auteurs des cas des cambriolages, tueries et viols dans la ville de Béni. Ces jeunes pour la plupart opéraient avec des armes blanches et des armes à feu.

Ces arrestations sont saluées par la coordination urbaine de la société civile forces vives de la ville de Béni.

 

Maître Pépin Kavotha, président de cette structure s’interroge sur l’évolution de la procédure au niveau de la justice militaire et civile, car aucun signe pour l’issue heureuse de ce dossier.

 

Cet acteur de la société civile pense que la justice devrait accélérer la procédure pour que les audiences publiques soient organisés, où les coupables seront punis sévèrement.

 

“Nous saluons le travail abattu par les services de sécurité, mais depuis leurs attestations aucune évolution de la procédure au niveau de la justice. Il est vrai dans cette matière là, en principe, il aurait fallu des audiences en flagrance soient organisées. Il y’a parmi eux, quelques jeunes Wazalendo auteurs de la mort d’un militant de la Véranda Mutsanga. Les nouvelles recrues accusés dans le dossier de vol, viol et assassinat au quartier Mambango mais aussi les braqueurs d’un shop à Mabolio ainsi que ceux qui seraient impliqués dans l’assassinat d’un agent de gardiennage à Ndindi.

Face à tous ces dossiers, nous demandons l’implication de la justice dans l’accélération de la procédure. Si les audiences ne sont pas tenues, nous craignons la suite qui sera en défaveur des victimes ” indique-t-il.

 

Toutefois, Maître Pépin Kavotha pense que si ces criminels ne sont pas punis, celà risquerait de laisser le couloir à d’autres criminels, d’intensifier leurs bavures sur la population.

 

Notons que plus de 6 personnes ont été tuées dans la ville de Béni par les hommes porteurs d’armes vêtus en tenue civile et militaire, à moins d’un mois. A celà s’ajoute d’importantes sommes d’argent volées.

 

 

 

Alain Wayire / Beni




TICAD : la crédibilité de l’Afrique face au parasitage du polisario 

À Tokyo, l’Algérie a infiltré frauduleusement le Polisario à la réunion préparatoire de la TICAD en abusant de la naïveté du pays hôte. Un incident qui aurait pu être évité. Décryptage.

“Bande de voyous, des mercenaires”, s’est insurgé l’ambassadeur du Maroc à l’Union Africaine, Mohamed Arrouchi, contre les membres de la délégation algérienne, qui s’est livrée pitoyablement à une mascarade lors de la réunion préparatoire de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD). Tenue du 23 au 25 août dans la capitale japonaise, cette réunion ministérielle a aussitôt dégénéré en scandale comme l’Algérie en a habitué le grand public lors des forums internationaux. À force de vouloir imposer la présence du Polisario dont personne ne veut, et contre le gré du pays hôte, les diplomates algériens ont poussé la mesquinerie à son paroxysme.

Ce fut un drôle de spectacle, ou plutôt une pièce de théâtre de piètre qualité artistique. Exclu du Sommet afro-nippon, le Polisario devait, aux yeux des Algériens, siéger parmi les participants par tous les moyens, y compris la supercherie. La délégation algérienne s’est enhardie à faire entrer un représentant du front séparatiste par un faux passeport diplomatique. Ce dernier a pu ensuite pénétrer au sein de la salle de réunion avec un badge algérien. Puis, il a tranquillement pris place dans la salle de réunion à l’abri des regards.

À peine s’est-il assis sur sa chaise qu’il a sorti discrètement de sa valise une pancarte portant le nom de la pseudo “république sahraouie”. Celle-ci paraît stylistiquement différente de celles du reste des délégations africaines, preuve incontestable de sa falsification.

L’air hagard et embarrassé, le pseudo-diplomate polisarien s’est pris en flagrant délit en se faisant filmer par la délégation du Royaume qui a aussitôt réagi en dévoilant cette machination maladroitement ourdie. Un des représentants marocains a tenté légitimement d’enlever la pancarte avant de se faire agresser par un haut responsable algérien, qui s’est avéré être le Directeur de l’Afrique au sein du ministère des Affaires étrangères. Ce dernier, à l’apparence corpulente et à la chevelure rasée, s’est jeté sur lui avant de le mettre par terre dans une scène surréaliste.

Le Japon victime de sa naïveté !

Pour sa part, la présidence japonaise a immédiatement désavoué le Polisario en rappelant qu’il n’est pas le bienvenu dans une réunion à laquelle sont conviés seulement les Etats reconnus par les Nations Unies. Le ministre délégué aux Affaires étrangères, Fukazawa Yoichi, qui intervenait en séance plénière, a précisé que l’intrusion du Polisario “ne change en rien la position du Japon”.

La réaction japonaise, aux allures d’une mise au point, a le mérite de la clarté et contredit la propagande algérienne qui s’est efforcée à illustrer ostensiblement la présence du Polisario pour vendre une victoire factice à son opinion interne.

Tokyo reste constant dans ses positions sur la question du Sahara, telles que définies dans les déclarations officielles de sa diplomatie. Lors de la dernière visite du ministre marocain des Affaires étrangères, où il s’est entretenu avec son homologue, Yoko Kamikawa, la diplomatie japonaise a salué les efforts du Royaume pour résoudre le conflit, en se référant au plan d’autonomie proposé en 2007. Bien que le Japon soit lucide et qu’il déclare haut et fort que le Polisario est persona non grata, l’Algérie s’obstine à contrarier le pays hôte. Ce scénario rappelle le fiasco de la 8ème édition de la TICAD, qui s’est tenue en Tunisie. La présence du front, arrangée par l’Algérie en complicité avec la présidence tunisienne, a visiblement gêné le Japon qui avait déclaré ne pas reconnaître le front séparatiste et regretté le retrait du Maroc.

L’entrée par effraction du Polisario, orchestrée par l’Algérie, semble embarrasser le Japon qui, pourtant, pèche par passivité ou naïveté en laissant faire. Force est de constater qu’on n’entend pas parler de ce genre d’incidents malencontreux dans le reste des Sommets de coopération de l’Afrique avec d’autres puissances telles que la Russie, la Chine ou la République de Corée. La réponse est évidente.

Si l’Algérie s’abstient de manigancer pour faire entrer le front séparatiste dans ces pays, c’est parce qu’ils veillent dès le début à lui barrer l’entrée en faisant clairement savoir qu’il n’est ni invité ni le bienvenu.

Comment les Coréens ont évité le traquenard algérien

En témoigne la réussite du Sommet Corée-Afrique qui s’est tenu tout récemment à Séoul en juin dernier. Consciente du degré de nuisance et de l’enfantillage de l’Algérie, la République de Corée a dès le début évité qu’elle soit mise devant le fait accompli en excluant d’emblée le Polisario. “Nous n’avons pas sous-estimé la possibilité que nous ferions face à ce genre de problèmes, raison pour laquelle nous avons veillé à interdire la participation du Polisario de la façon la plus formelle”, confie un diplomate coréen sous couvert d’anonymat. Rappelons que les invitations ont été adressées individuellement par la diplomatie coréenne aux 54 Etats participants et non pas à l’Union Africaine. Dans ce cas de figure, et avec une mise en garde exprimée aussi clairement par le pays hôte, ni l’Algérie ni le Polisario n’avaient aucune marge de manœuvre pour oser faire quoi que ce soit.

Même la Russie, un pays théoriquement allié de l’Algérie, n’a pas permis la présence du Polisario pendant le Sommet Russie-Afrique. Moscou a pris soin de convier uniquement les pays avec lesquels il a des relations diplomatiques. Quand l’hôte est strictement ferme, les invités SE tiennent sages.

Il en va de la crédibilité de l’Afrique face à ses partenaires internationaux

Par ailleurs, les tentatives d’intrusion par la force du Polisario aux Sommets internationaux de l’Union Africaine deviennent de plus en plus un sérieux souci. L’UA est plus que jamais appelée à se saisir de ce problème pour y mettre fin, plaide, pour sa part, Mohammed Maelaïnin, diplomate et ancien ambassadeur du Royaume, qui connaît minutieusement le dossier du Sahara. “La venue d’un personnage camouflant dans une sacoche une pancarte avec un nom de non membre de l’ONU, porteur d’un badge en tant que membre de la délégation algérienne et posant devant lui le nom d’une république qui n’existe que dans le désert algérien, tout ceci invite l’Union Africaine à prendre les mesures qui s’imposent, car, enfreindre à la décision d’interdiction de participation aux réunions de l’Organisation africaine avec d’autres États est une atteinte flagrante aux règles diplomatiques et à l’honneur de l’Union Africaine”, écrit-il dans une tribune envoyée à “L’Opinion”. Aux yeux du diplomate, l’Algérie qui a utilisé ses badges pour faire pénétrer en catimini un non membre de la TICAD est le principal responsable de cet incident flagrant et mérite de fortes sanctions de l’UA. “Cette demande de sanctions devrait être engagée au plutôt par le Maroc et ses nombreux amis”, conclut-il.

En réalité, les turpitudes de l’Algérie et son comportement aussi puéril que mafieux, ne sont pas si surprenants puisque la fraude a toujours été la marque de fabrique de sa diplomatie qui, de tout temps, a promu la thèse séparatiste en Afrique à coups de conspiration de coulisses et de pots-de-vin. Mais, maintenant, cette délinquance diplomatique n’est plus une stratégie gagnante au moment où le contexte international est beaucoup favorable au Maroc. La bataille de l’opinion internationale est quasiment gagnée par le Royaume qui enchaîne les victoires et accumule les reconnaissances de sa souveraineté sur son Sahara alors que l’Algérie ne fait que sombrer davantage dans le discrédit par ses tentatives désespérées de sauver les vestiges de la thèse séparatiste de son fils adoptif.

À force d’encaisser les revers et les chocs des reconnaissances internationales enchaînées de la marocanité du Sahara, les Algériens semblent agir par désespoir. C’est la seule explication plausible à l’attitude irrationnelle de l’Algérie à Tokyo. Le plus frappant, c’est que les diplomates algériens ne s’en rendent pas compte.

Rédigé par Anass Machloukh




Félix Tshisekedi attendu en Chine pour participer au 9ème Forum sur la Coopération Chine-Afrique

Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est attendu dans les prochains jours en Chine pour participer au 9ème Forum sur la Coopération Chine-Afrique (FOCAC). Cet événement, qui se déroulera du 4 au 6 septembre 2024 à Pékin, réunira de nombreux Chefs d’État autour de diverses questions de coopération. Un entretien stratégique entre le Président congolais et son homologue chinois, Xi Jinping, est également prévu, marquant un moment clé de cette rencontre.

La visite de l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Populaire de Chine en RDC, Zhao Bin, auprès de la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner, ce lundi, constituait une ultime mise au point sur l’organisation de ce sommet qui place la RDC à l’honneur.

Après plusieurs réunions de travail entre les experts des ministères chinois et congolais ainsi que les différents services sectoriels, les deux parties se sont accordées sur tous les aspects de cette rencontre, réaffirmant une volonté commune de renforcer les projets de développement économique au-delà du cadre du FOCAC.

« Nos deux parties ont réaffirmé la volonté de pousser ce bon élan de développement entre le ministère ainsi que les autres services sectoriels congolais et la partie chinoise. Notre souhait est que ce voyage du Président congolais en Chine soit couronné de plein succès…

La Chine est le partenaire commercial le plus important du Congo qui est le premier pays destinataire des investissements chinois en Afrique … les échanges commerciaux entre les deux pays sont mille fois plus élevés qu’en 2000, date de la première édition du Forum Chine-Afrique », a souligné le diplomate chinois.

Le FOCAC a pris une véritable ampleur en 2006, suite au lancement du Fonds de développement Chine-Afrique. Compte tenu des enjeux actuels, la RDC pourrait rester le principal bénéficiaire de ce fonds sur le continent africain, comme elle l’a été ces dernières années.




OMS-Afrique: Denis Sassou N’Guesso honoré pour son engagement en matière de santé

« Son excellence Denis Sassou N’Guesso est sans contexte un lauréat très méritant de ce prix décerné par l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.)» Ainsi s’est exprimé la directrice régionale sortante de cette institution des nations Unies en remettant cette distinction au chef de l’Etat congolais, à l’ouverture de la 74 ème session du comité régional de l’OMS , ce 26 août 2024, à Brazzaville.

Placées sous le thème « Un monde mobilisé pour la santé, la santé pour tous. », les assises de la 74 session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique ont été ouvertes par le président Denis Sassou N’Guesso, en présence du directeur général et de la directrice sortante de l’OMS ainsi que des ministres de la santé de 47 pays membres du continent.

L’engagement de Sassou N’Guesso salué par l’OMS

Peu avant l’ouverture de cette session, le chef de l’Etat congolais a été honoré par l’OMS. C’est la directrice régionale sortante de cette organisation qui lui a décerné ce prix. Donnant la quintessence de cette distinction, Mme Moeti Matschidiso a évoqué l’engagement et le combat de Denis Sassou N’Guesso en matière de santé au niveau national et continental.

Pour elle « Le chef de l’Etat congolais a porté une contribution notable à la promotion de la santé en Afrique en général et au Congo en particulier. Il a perpétué la tradition d’accueil du bureau régional de l’OMS à Brazzaville et a soutenu le travail de l’OMS dans l’ensemble dans la région. »

Poursuivant son argumentaire, la directrice sortante de l’OMS a souligné que, Denis Sassou N’Guesso a été avant-garde dans les efforts visant à accompagner les progrès de la couverture sanitaire universelle. « Son excellence a toujours été le champion de la santé de la mère et de l’enfant et des investissements nationaux en vue de la réduction de la mortalité maternelle. » a-t-elle renchéri.

Outre son combat contre les médicaments contrefaits au niveau national et international, Mme Moeti Matschidiso a salué également le leadership de Sassou N’Guesso dans la préservation de la biodiversité dont les preuves sont palpables. « Son excellence Denis Sassou N’Guesso est sans contexte un lauréat très méritant de ce prix décerné par l’OMS. » a expliqué la directrice sortante.

Profitant de l’occasion, Mme Moeti Matschidiso a, au cours de son allocution d’accueil, sollicité l’implication du chef de l’Etat congolais pour mener un plaidoyer auprès des partenaires internationaux afin que des ressources soient mises à la disposition des pays africains pour atténuer les effets du changement climatique qui impactent négativement sur la santé.

La directrice régionale sortant a épinglé aussi quelques actions à l’actif de Denis Sassou N’Guesso. Elle a noté la gratuité des soins pour les personnes vivant avec le VIH sida, la tuberculose et l’augmentation de 50% de la contribution du Congo à L’OMS Afrique.

Le leadership de Denis Sassou N’Guesso en matière de santé a été également salué par le directeur général de l’OMS. Il notamment parlé du renforcement du système de santé au Congo, de l’amélioration de la capacité du personnel, de la baisse de la mortalité maternelle et infantile. « L’OMS est fière de vous accompagner dans cette aventure. » A déclaré le Docteur Tedros Adhanom Ghebreyejus.

Plaidoyer pour une riposte urgente et efficace

Ouvrant les travaux de la 74 ème session du comité régional de l’OMS Afrique, Denis Sassou N’Guesso a réitéré ses félicitations au directeur général de l’OMS sur sa vision axée sur le « Triple milliards » ainsi que l’accompagnement dédié à l’Afrique pour atteindre les objectifs de l’agenda 2063 de l’Union Africaine.

Pour la période 2024-2027 le chef de l’Etat congolais a dégagé quelques axes stratégiques au sujet de la coopération entre le Congo et l’OMS. Il s’agit notamment de soutenir les soins de santé prioritaires à travers la vitalisation des districts sanitaires. Sur cette lancée, Denis Sassou N’Guesso a appelé à une coalition en faveur de l’initiative visant à instituer « la journée internationale des soins de santé primaires » lancée par le Congo à Genève en mai 2024 à Genève lors de l’Assemblée mondiale de la santé.

Pour lui, les pathologies hydriques et les phénomènes naturels qui s’accélèrent sous l’effet du dérèglement climatique appellent à une prise de conscience. D’où la nécessité de faire preuve de vigilance accrue pour une surveillance épidémiologique et une riposte urgente et efficace.

A noter que, la 74ème session du comité régionale de l’OMS a pour enjeux de tirer les leçons de toutes épidémies et catastrophes connues, d’intégrer les défis de la santé aux changements climatiques et de réanimer avec plus de conditions et détermination les enjeux de la couverture universelle et les soins de santé primaires, a déclaré le ministre de la santé du Congo, Gilbert Mokoki, dans son mot de bienvenue.

Par Roch Bouka/correspondant de la Rtga World au Congo




Interdiction d’entrée en Rdc de la farine de maïs en provenance de la Zambie : Le Gouvernement met à contribution les services œuvrant aux frontières et les experts des ministères sectoriels 

Le Gouvernement de la République veut à tout prix faire respecter les mesures interdisant l’entrée sur le territoire national des 8 marques de la farine contaminée à l’aflatoxine en Zambie, notamment Pembe Roller Meal Number Three Meal , Africa Milling, Roller Meal and Breakfast, Farm Supet Dog Meal, Continental Milling, Shabco Milling, Girad Milling, Busu Milling et Star Milling y compris l’interdiction de leur consommation , commercialisation et distribution.

C’est dans ce sens que les experts des Ministères concernés dont agriculture, Pêche et Élevage, Economie Nationale, Santé Publique et Commerce Extérieur, mais aussi les représentants de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), de la Police Nationale Congolaise, de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et de l’Association des consommateurs des produits vivriers , tous membres de la Commission Sanitaire et Phytosanitaires (SPS) se sont réunis ce lundi au tour du Secrétaire général au Commerce Extérieur, Jules Muilu Mbo, Président de cette structure.

Il a été décidé à l’issue de cette réunion stratégique que l’Office Congolais de Contrôle (OCC) va procéder au prélèvement des échantillons de farine de maïs au niveau des marchés et entrepôts dans l’espace Grand Katanga pour se rassurer davantage, et ce, avec la mise à contribution d’un laboratoire certifié basé dans le Haut-Katanga.

Également de nouvelles stratégies pour renforcer le contrôle au niveau des frontières et pour mettre fin au phénomène Bilanga au niveau de Kasumbalesa et ailleurs seront soumises au Gouvernement dans les heures qui suivent a fait entendre le Secrétaire général au Commerce Extérieur, Jules Muilu Mbo.

Rappelons que le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya réitère encore une fois son appel au respect de la réglementation sur la circulation des marchandises et invite la population congolaise à bannir la fraude sous toutes ses formes afin de préserver la nation des drames qui en découlent.




Ligue des Champions : La masterclass des Young Africans

Les Young Africans de Tanzanie ont brillamment vaincu le Vital’O du Burundi sur le score de 6 buts à 0, samedi, lors du match retour du tour préliminaire de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, offrant ainsi une démonstration de leur talent footballistique continental.

Cette écrasante victoire à Dar es Salaam a abouti à un score de 10-0, représentant la plus large marge de victoire enregistrée au cours des 14 rencontres précédentes.

Clatous Chama, le milieu de terrain de l’équipe zambienne, s’est distingué comme le maître d’œuvre de la défaite de Vital’O, grâce à un but et à quatre passes décisives, dans un match où il a brillé de mille feux.

C’est dès la 14e minute que les ennuis ont débuté pour Vital’O, lorsque l’Ivoirien Pacome Zouzoua a marqué un penalty, alors que l’équipe évoluait déjà en infériorité numérique. Par la suite, des buts de Clement Mzize, Chama et du Zimbabwéen Prince Dube ont été inscrits, avant que Vital’O ne se retrouve à jouer à neuf, à la suite d’un second carton rouge. Les Young Africans ont alors profité de cette situation pour creuser l’écart avec des buts du Burkinabé Stephane Aziz Ki et de Yahya Mudathir.

Cette écrasante victoire annonce une confrontation passionnante en Afrique de l’Est pour le finale des qualifications, alors que les Young Africans s’apprêtent à défier la Banque Commerciale d’Éthiopie. L’équipe éthiopienne a décroché sa place malgré un match nul 1-1 à domicile contre les Ougandais de Villa, avec un score total de 3 buts à 2. Pendant ce temps, les anciens champions africains du Raja Casablanca du Maroc ont démontré leur force avec une victoire écrasante de 5 buts à 0 contre l’AS Garde Nationale du Niger.

Le Raja a remporté le match retour avec un score de 5 buts à 1, grâce à des réalisations de Mohamed Zrida, Nawfal Zarhouni, Mohamed Boulacsout, Adam Ennafati et Saber Bougrine, consolidant ainsi leur avantage de 2-1 du match aller.

Pendant ce temps, dans un match à suspense, le Stade d’Abidjan de Côte d’Ivoire a éliminé Teungueth FC du Sénégal aux tirs au but.




Ligue des Champions Féminine / CECAFA : CBE contre Kenya Police Bullets en finale

La finale de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024 pour la CECAFA vient de dévoiler son affiche : le Commercial Bank of Ethiopia recevra jeudi le Kenya Police Bullets dans ce qui promet d’être une rencontre mémorable.

Après avoir remarquablement triomphé lors des demi-finales, les deux formations se disputeront le titre de champion de la CECAFA et une participation à la Ligue des Champions Féminine de la CAF.

Pendant la demi-finale de ce lundi, les Éthiopiennes du CBE ont dû faire face à des adversaires coriaces, les Kawempe Muslim Ladies. Alors que la pause approchait, Mesay Temesgen a offert l’ouverture du score au Commercial Bank of Ethiopia.

Au retour des vestiaires, les Ougandaises font preuve d’une détermination renouvelée, qui est récompensée à la 58e minute lorsque Shadia Nairye inscrit un but, rétablissant l’égalité entre les deux formations.

À ce moment-là, les deux formations enchaînent les offensives jusqu’à ce qu’Emebet Asfaw inscrive le but de la victoire, permettant aux Éthiopiennes de l’emporter. À noter qu’il s’agit de la troisième finale CECAFA du Commercial Bank of Ethiopia après celle de 2021 et de 2023.

Dans l’autre match du jour, le Kenya Police Bullets a décroché une victoire acharnée face aux Simba Queens. À l’heure de jeu, Lucy Jira a été brillamment servie sur son flanc gauche et a transpercé les filets de la gardienne tanzanienne d’une frappe imparable.

Cependant, la réponse des championnes du CECAFA en 2022 ne s’est pas fait attendre. Dix minutes après l’ouverture du score, Vivian Aquino remet les deux équipes à égalité avant de donner l’avantage aux Queens.




RDC : L’Internationale Socialiste exprime son soutien indéfectible à Félix Tshisekedi

Une délégation de l’Internationale Socialiste conduite par Saleh Kedzabo, Vice-Président, Président du Comité Afrique et Premier Ministre Honoraire du Tchad a été reçue à la cité de l’Union Africaine à Kinshasa, par le président congolais Félix Tshisekedi ce lundi 26 août 2024.

Cette délégation qui séjourne dans la capitale congolaise depuis quelques jours déjà, est venue témoigner le soutien de l’International Socialiste au Chef de l’État Congolais.

Madame Chantal Kambwiwa, Coordonnatrice du Secrétariat Général de l’IS et Augustin Kabuya Vice-Président de l’Internationale Socialiste faisaient aussi partie de cette délégation.

 

Bien avant celà, la même délégation a pris part le samedi dernier à Buma, dans la commune de la N’sele, à la célébration du 60 ans d’existence du Parti Lumumbiste Unifié, Palu, que dirige Maître Didier Mazenga Mukanzu.

 

 

 

Mboshi




Après l’incident du weekend : La Rdc et la France d’accord pour poursuivre les bonnes relations de travail et d’amitié 

Mme Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre d’Etat, ministre aux Affaires Etrangères, Coopération internationale et Francophonie a eu des discussions franches et positives pour de meilleures perspectives avec l’Ambassadeur de la République française en Rdc.

Au cours de cet entretien, ce lundi matin, avec l’Ambassadeur de la République française en RDC, Bruno Aubert, il s’est agi, une fois de plus, d’une rencontre axée sur des questions d’intérêt commun entre la RDC, premier pays francophone d’Afrique, et la France, avec laquelle elle entretient des relations de courtoisie et d’amitié.

Les relations bilatérales entre les deux pays sont axées sur plusieurs domaines de coopération, notamment sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Cet intérêt a été souligné récemment par l’arrivée de l’Envoyé spécial français dans la région des Grands Lacs.

C’était également l’occasion d’évoquer l’incident survenu dans une résidence diplomatique le weekend dernier. Suite à cet incident, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie a immédiatement publié un communiqué officiel condamnant ces actes de violence à l’encontre d’un diplomate français, et exprimant ses profonds regrets. Ces actes portent atteinte aux conventions internationales qui protègent les membres du corps diplomatique.

En présence du Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, Jacquemain Shabani, Thérèse Kayikwamba Wagner a assuré le diplomate que des mesures appropriées étaient prises pour éviter que de tels malentendus ne se reproduisent. Elle a souligné l’importance que la République Démocratique du Congo accorde aux relations bilatérales avec la France, relations qui existent depuis plusieurs années.

Apaisé par cet échange qu’il a jugé très positif, Bruno Aubert affirme que la coopération entre la RDC et la France, qui couvre plusieurs axes importants et diversifiés, doit être préservée à tout prix.

« C’était en définitive un entretien très positif, en ligne directe avec la qualité des relations qui lient nos deux pays, encore plus depuis ces dernières années où nous avons eu la visite du Président Macron à Kinshasa et celle du Président Tshisekedi à Paris en moins de deux ans, donc nous travaillons sur des sujets de coopération importants et il n’est pas admissible qu’un incident de cette nature vienne entacher ou troubler nos bonnes relations de travail et d’amitié. »