Découvrir le charme millénaire de la magnifique province du Shanxi !

Le protagoniste de l’émission « À VÉLO VERS LA CHINE », le cycliste marocain Karim Mosta, arrivera bientôt dans le Shanxi. Avant son arrivée, suivez notre caméra pour découvrir le charme millénaire de cette magnifique province chinoise !

Le jeu vidéo chinois “Black Myth : Wukong” a explosé sur le plan mondial dès son lancement. L’équipe de développement du jeu a parcouru diverses provinces et villes chinoises et a recréé 36 sites historiques et pittoresques chinois dans le jeu en utilisant des technologies avancées, telles que le scan de scènes réelles. 27 lieux de prise de vue proviennent du Shanxi, province culturelle et historique majeure.




Découverte : Parc Ritan, un espace vert en plein Beijing accessible gratuitement à tous sans discrimination 

Situé au Nord de la rue de Ritan, dans le district de Chaoyang, précisément dans la zone de Jianguomen, le Parc Ritan est un lieu récréatif, l’un des plus prisés dans la capitale Beijing.

 

Cet espace qui est ouvert 24 heures sur 24 et dont l’accès est gratuit, est un magnifique cadre qui permet à tous les visiteurs de se détendre, de prendre de l’air, de se défouler, de pratiquer le sport sans restriction, notamment le tai-chi mais aussi la danse traditionnelle chinoise.

Si les uns y pratiquent le badminton, d’autres font du Yoga alors que d’autres encore font de la course, question d’être en forme physiquement. Cet espace vert d’une superficie de 200 millions de mètres carrés, contribue à l’air frais de la capitale Beijing offrant ainsi un paysage magnifique.

 

On y retrouve aussi des restaurants qui proposent un bon menu capable de satisfaire les attentes des visiteurs locaux et étrangers. Signalons que ce parc abritait initialement le Temple du Soleil. Il comprend à ce jour un immense jardin Yuxin qui s’étend sur plus de 3000 mètres carrés et un petit lac.

Derick Katola depuis Beijing, capitale de la Chine




CAF: Homologation du stade Frédéric Kibasa Maliba  

La Confédération africaine de football (Caf) a homologué le stade Kibasa Maliba (de la Kenya). La République démocratique du Congo compte désormais 3 stades qui sont le Martyrs à Kinshasa, le stade du TP Mazembe de Kamalondo et stade Kibasa Maliba (de la Kenya) dans la province de haut Katanga sud de la RD.Congo.




FECOFA: Siganture d’un contrat de sponsoring entre la LINAFOOT, Illicocash et Rawbank  

Signature d’un contrat de sponsoring du championnat de la ligue nationale de football (LINAFOOT), lundi, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo entre la fédération congolaise de football association (FECOFA), organe de tutelle et la société Bancaire Rawbank à travers son produit Illicocash. De ce contrat, il ressort que le naming du championnat sera désormais “Illicocash Linafoot ligue 1

“.




Le Maroc honoré au Caire pour ses efforts en matière de lutte contre la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre

Le Maroc a été honoré, dimanche au Caire, en reconnaissance de ses efforts visant à soutenir la coopération entre la Ligue des Etats arabes et l’Union européenne (UE) en matière de lutte contre le trafic et la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre dans les Etats membres de la Ligue.

Cet hommage a été également rendu à la Jordanie et aux Emirats Arabes Unis en marge de la tenue de la réunion marquant la clôture de la deuxième phase du projet de coopération entre les Etats arabes et l’UE sur “la lutte contre le trafic et la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre dans les Etats membres de la Ligue arabes”.

Cet hommage rendu au Maroc intervient en reconnaissance de ses efforts visant à soutenir cette coopération, en abritant les premiers programmes mis en œuvre au cours de la deuxième phase du projet de coopération entre les deux parties sur la “Lutte contre le trafic et la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre dans les États membres de la Ligue Arabes” et en accueillant le premier atelier de travail régional en 2022 à Tanger, ainsi que des sessions de formation nationales à Rabat.

Organisée par la direction du contrôle des armements et du désarmement – Secteur des affaires politiques de la Ligue Arabe, en coopération avec l’UE et les partenaires en charge de la mise en œuvre du projet notamment l’Interpol et l’Organisation mondiale des douanes, cette réunion de deux jours est le fruit de la coopération existante entre les deux parties, partant de leur conviction en l’importance de la coordination et de la conjugaison des efforts entre les organisations régionales et internationales pour mettre fin au trafic illicite des armes légères et de petit calibre.

Au cours de cette réunion, il a été également procédé à l’évaluation de la deuxième phase du projet de coopération et à l’examen des perspectives de coopération future entre les deux organisations dans le domaine de la lutte contre les armes de petite calibre et légères illicites.




Bénin : Célébration des 70 ans du sanctuaire marial Notre-Dame d’Arigbo de Dassa

Ce dimanche 18 août 2024, la 70e édition du pèlerinage national à la grotte Notre-Dame d’Arigbo de Dassa, Reine de la paix et de l’unité, s’est conclue avec une solennité particulière. Le sanctuaire est un lieu de pèlerinage incontournable pour les catholiques béninois. Inauguré le 11 février 1954 par Mgr Louis Pariso, de vénérée mémoire, il a vu défiler des générations de fidèles venus chercher réconfort et protection auprès de la Vierge Marie. Cette édition marquant le jubilé de platine du sanctuaire, a rassemblé des milliers de fidèles venus de tous les diocèses du Bénin et au-delà. Évêques, prêtres, religieux, religieuses et laïcs se sont unis dans une prière fervente sous la présidence de son Éminence le cardinal Jean-Claude Hollerich.

Le cardinal Hollerich a ouvert son homélie en remerciant l’assemblée pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé. Se définissant lui-même comme un « pèlerin », il a exprimé sa joie d’être témoin de la dévotion des fidèles du Bénin pour Jésus et sa mère, la Vierge Marie. « Quelle chance pour moi d’être ici en pèlerin et d’être témoin de votre dévotion pour Jésus et sa maman Marie », a-t-il déclaré. Il a ensuite médité sur la figure de Marie, la mère de Jésus, soulignant son rôle fondamental dans la vie de chaque croyant. Il a rappelé que Marie est celle qui nous donne la vie, qui prend soin de nous et qui nous guide, tout en nous exhortant à la vérité. S’appuyant sur l’épisode de Jésus au Temple de Jérusalem, il a illustré la sollicitude maternelle de Marie, tout en mettant en avant son importance dans l’unité de l’Église. « La maman est celle qui tient la famille ensemble. Avec maman Marie, prions pour l’unité et la paix », a-t-il exhorté.

Un plaidoyer pour la justice et l’unité

Insistant sur la justice, un thème central de son homélie, le prélat luxembourgeois a rappelé que la justice de Dieu est une justice d’amour, qui exige que chaque être humain soit traité avec dignité et respect. Il a dénoncé les inégalités économiques, sociales et écologiques, appelant à une répartition plus équitable des richesses et à une solidarité intergénérationnelle. « Dieu ne veut pas qu’il y ait des continents riches et des continents pauvres. Cette différence ne vient pas de Dieu mais de l’égoïsme de nos cœurs. Cette différence est le fruit du péché », a-t-il affirmé avec force, appelant à un monde plus équitable. Plus loin, le cardinal a exhorté les fidèles à être des artisans de paix et d’unité, non seulement dans leurs familles et leurs communautés, mais aussi dans la société en général.

Il a souligné que la prière et l’action sont les deux faces d’une même médaille, rappelant les paroles de saint Ignace : « Soyez des contemplatifs dans l’action. » « La prière n’est pas une formule magique qui nous permet de nous croiser les bras en attendant que Dieu fasse un miracle », a-t-il averti, incitant à un engagement actif pour la justice et la paix. L’homélie s’est achevée sur un appel vibrant de son Éminence Jean-Claude Hollerich à l’unité et à la solidarité, non seulement dans leurs familles et leurs communautés, mais aussi dans la société en général. « Soyons des apôtres d’amour et de justice et ne craignons pas d’élever notre voix pour une justice entre riches et pauvres. Une justice écologique, intergénérationnelle.

Une justice entre le Sud et le Nord global », a-t-il encouragé. Une affluence exceptionnelle Le sanctuaire a vu affluer une foule immense de pèlerins, fidèles à ce rendez-vous annuel. Venus de toutes les régions du Bénin et même d’au-delà, les pèlerins ont bravé la chaleur et les longues heures de route pour se recueillir devant la Vierge Marie, Notre-Dame d’Arigbo. « Cela fait 20 ans que je viens ici chaque année, et je ne pouvais pas manquer cette célébration spéciale », confie Jeanne Alossoukpo, une pélerine parmi tant d’autres. Pour Josiane Adandé, une autre participante, le fruit de ce rendez-vous avec la Vierge de Dassa est inconditionnel. « Je suis venue ici le jeudi soir avec une canne mais je rentre aujourd’hui sans tenir cette canne, ni solliciter l’aide de quelqu’un. J’ai déjà marché 100 m et je marcherai jusqu’à ma voiture et pour toujours. J’ai foi ! », témoigne-t-elle. Les pèlerins ont ainsi participé avec une grande ferveur aux diverses activités spirituelles organisées tout au long de ce pèlerinage débuté le 16 août, au lendemain de la fête de l’Assomption.

Chacun portait dans son cœur des intentions personnelles, familiales ou communautaires, confiées à la Vierge Marie avec une foi renouvelée. Rappelons que le 17 août, une communication spéciale a été tenue, centrée sur le thème de cette édition : « Avec Marie, prions pour l’unité de la paix. » Ce thème, en résonance avec les préoccupations actuelles, a permis aux participants de méditer sur l’importance de la paix et de l’unité, non seulement au sein de l’Église, mais aussi dans la société béninoise et au-delà. Les échanges ont souligné le rôle de la Vierge Marie comme intercesseur puissant pour la paix et l’unité dans le monde. En somme, ce 70e anniversaire du Sanctuaire marial Notre-Dame d’Arigbo de Dassa restera gravé dans les mémoires comme un moment de grâce, de réflexion profonde et d’engagement renouvelé envers la paix, la justice et l’unité. Les pèlerins quittent ainsi Dassa avec une mission claire : être des apôtres de paix et de justice, guidés par l’exemple de Marie, la mère de l’Église.




Cinq leviers pour mobiliser les capitaux privés en faveur de la lutte contre le changement climatique

Le monde s’éloigne dangereusement de la trajectoire nécessaire pour ralentir le changement climatique. Les pays en développement et les marchés émergents seront particulièrement exposés à la hausse des températures, alors même qu’ils sont les moins bien équipés pour faire face à ses conséquences.

On estime que ces pays auront besoin de 2 800 milliards de dollars par an d’ici 2030 pour opérer leur transition vers une économie sobre en carbone et protéger leurs populations des effets du changement climatique. Or, les flux mondiaux de financements climatiques s’élèvent aujourd’hui à 1 300 milliards de dollars par an, dont une infime partie seulement est dirigée vers les économies émergentes.

Les budgets publics étant déjà mis à rude épreuve, le secteur privé devra jouer un rôle de plus en plus important pour combler ces besoins, en apportant jusqu’à 80 % des financements nécessaires. À l’heure actuelle, pourtant, un grand nombre d’investisseurs institutionnels, de banques et de gestionnaires de portefeuille — qui gèrent globalement environ 400 000 milliards de dollars d’actifs — hésitent encore à s’engager sur les marchés émergents en raison des risques réels ou perçus qui leur sont associés et du manque de projets en mesure d’attirer des capitaux. Aujourd’hui, les investissements climatiques dans les marchés émergents ne représentent qu’un cinquième des besoins estimés.

L’Afrique, notamment, qui est la région du monde la plus vulnérable au climat (a), ne reçoit que 2 % des investissements mondiaux dans les énergies propres. Selon les projections, le déficit de financements pour faire face à la crise climatique devrait y atteindre 2 500 milliards de dollars (a). En cause, l’absence de réglementations appropriées et de transparence, la disponibilité insuffisante de projets « bancables » et des risques d’investissement trop élevés.

Ces défis ne sont pourtant pas insurmontables. Les banques multilatérales de développement et les institutions de financement du développement peuvent travailler main dans la main avec les gouvernements afin de créer un environnement plus propice à l’investissement privé qui contribuera à impulser la transition écologique, créer des emplois et soutenir les économies.

Voici au moins cinq leviers pour mobiliser des capitaux vers des investissements dans l’action climatique :

Élaborer des normes pour donner confiance aux investisseurs et se prémunir contre l’écoblanchiment. Parallèlement à l’amélioration des réglementations nationales, les normes internationales peuvent aussi aider à booster les investissements. Par exemple, les Principes applicables aux obligations vertes (a) — des lignes directrices désormais largement suivies pour les processus d’émission et de déclaration se rapportant à ces nouveaux instruments financiers — ont contribué à faire naître un marché de près de 1 000 milliards de dollars de capitaux canalisés vers le développement des énergies renouvelables, des infrastructures vertes ou d’une agro-industrie durable. Ces orientations stratégiques, conjuguées au renforcement des capacités et à des investissements qui démontrent et ouvrent le champ des possibles, sont autant d’éléments qui contribuent à accélérer l’essor de nouveaux marchés. En deux ans seulement, les lignes directrices de la Société financière internationale (IFC) pour la finance bleue ont ainsi permis de débloquer 1,5 milliard de dollars de prêts et d’émissions obligataires en faveur de la réduction de la pollution marine et de la santé des océans, tout en suscitant une demande croissante pour ce type d’instrument financier.

Constituer un vivier de projets climatiques de long terme pour créer de nouveaux marchés. Les banques multilatérales de développement et les institutions de financement du développement doivent collaborer avec les autorités nationales afin de faciliter l’injection de capitaux privés dans les marchés émergents. Ensemble, elles peuvent identifier les entraves à l’entrée et promouvoir des réformes qui encouragent les investisseurs soucieux du climat et qui donnent un prix au carbone. Elles doivent également soutenir ceux qui prennent les devants et accompagner la préparation des projets de démonstration. Par exemple, le travail d’IFC auprès de compagnies des eaux, sous la forme de services de conseil, de produits d’investissement et de partages de connaissances, a favorisé un approvisionnement plus résilient au profit de 60 millions de personnes dans les économies en développement. Cet engagement ouvre aussi de nouvelles perspectives pour de futurs investissements commerciaux dans le secteur de l’eau.

Partager des données pour réduire les risques perçus par les investisseurs. Afin de gérer les risques et prendre des décisions éclairées, les investisseurs ont besoin de données sur les taux de défaut et de recouvrement des investissements. Pour pallier le manque d’informations fiables, le Consortium GEMs sur les risques des marchés émergents vient de publier pour la première fois des statistiques historiques complètes sur les taux de défaut et de recouvrement concernant les prêts privés, souverains et infra-étatiques dans les pays en développement. IFC a également fourni une analyse détaillée (a) des taux de défaut de son portefeuille de prêts aux entreprises. Ces statistiques tendent à montrer que les investissements du secteur privé dans les marchés émergents ne sont pas aussi risqués qu’on le croit généralement. La diffusion de ce type d’informations est essentielle pour mobiliser des investissements privés dans les marchés émergents, et vient répondre à l’une des principales recommandations du G20 en la matière.

Rendre les investissements climatiques dans les marchés émergents plus abordables et moins risqués. Les financements mixtes, qui reposent sur des contributions de faible montant apportées par des donateurs ou des fonds concessionnels, peuvent notamment contribuer à atteindre cet objectif en permettant de réduire le coût des projets de démonstration initiaux et d’atténuer les risques tout en mobilisant des financements commerciaux pour le développement. L’expérience d’IFC dans ce domaine montre que chaque dollar de financement concessionnel génère non seulement 7 dollars d’investissements supplémentaires, mais contribue également à la création de marchés dans de multiples secteurs. Dans le domaine de l’écoconstruction, par exemple, IFC est parvenue à mobiliser, à partir de 100 millions de dollars provenant de donateurs, pas moins de 80 milliards de dollars d’investissements dans 100 pays. Alors qu’il est particulièrement difficile d’attirer des financements privés vers les pays les plus pauvres, des outils tels que le Guichet de promotion du secteur privé de l’IDA facilitent ces investissements. Ce dispositif permet à IFC, à l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) et aux co-investisseurs d’entreprendre des projets présentant des risques plus élevés et de réduire le coût d’investissements climatiques qui n’auraient pas été possibles autrement.

Concevoir des plateformes innovantes pour les investisseurs privés. Des mécanismes d’investissement personnalisés peuvent aider les investisseurs institutionnels à trouver l’équilibre risque-rendement recherché et orienter en même temps des capitaux vers le développement d’une économie sobre en carbone. Ils peuvent également permettre aux investisseurs internationaux de diversifier leur exposition à de nouveaux marchés à mesure qu’ils évoluent, mûrissent et gagnent en confiance. Par exemple, au cours de la dernière décennie, la plateforme de syndication d’IFC a levé plus de 16 milliards de dollars auprès d’investisseurs institutionnels et d’assureurs-crédit. Sa plateforme One Planet, mise en place dans le cadre du Programme de portefeuille de prêts conjoints (MCPP), a par ailleurs levé et engagé 2,5 milliards de dollars à ce jour — il s’agit du premier portefeuille mondial de prêts dans des marchés émergents aligné sur l’accord de Paris.

Pour mobiliser des investissements privés dans les marchés émergents, les gouvernements nationaux, les institutions de financement du développement et les investisseurs privés devront unir leurs forces, aux côtés des pays donateurs et des organisations philanthropiques, afin d’accélérer la transition vers une croissance résiliente et sobre en carbone. L’enjeu en vaut bien la peine : il y va du développement d’une économie mondiale florissante et inclusive sur une planète vivable.




Angola-Rdc: ANAPEX et AIPEX unis pour booster les échanges commerciaux

Une délégation de l’ANAPEX, conduite par son Directeur général adjoint, le Professeur Henry Gerendawele Ngbase, a séjourné à Luanda à la mi-août 2024 dans le cadre d’une mission de partage d’expériences avec l’Agence Angolaise de Promotion des Investissements Privés et des Exportations, AIPEX.

Présentant ses civilités à l’ambassadeur plénipotentiaire de la RDC en Angola, M. Kalala Mayiba, le DGA de l’Agence a saisi cette occasion pour lui expliquer les raisons de cette première visite officielle de l’ANAPEX. L’ambassadeur Kalala Mayiba a fait part de sa ferme volonté de voir les deux pays être connectés. Aux yeux de l’ambassadeur, les deux agences sœurs constituent des outils essentiels dans l’amélioration des échanges commerciaux entre l’Angola et la RDC.

Au cours de la même séance de travail, la délégation de l’ANAPEX a rencontré les représentants de DP WORLD et de l’association des jeunes entrepreneurs angolais qui ont émis le vœu d’être connectés aux entrepreneurs congolais en vue d’explorer les opportunités d’affaires.




La guerre contre l’inflation mondiale n’est pas encore gagnée, mais la victoire est proche

Les banques centrales ont obtenu des progrès substantiels dans la lutte contre l’inflation. En juillet 2022, le taux d’inflation médian dans le monde était de 9,4 %, soit le plus élevé depuis 2008, mais le mois dernier, il était tombé à 2,9 %. Cette baisse de l’inflation est générale, elle est désormais inférieure à son niveau de juillet 2022 dans 90 % des pays.

Pourtant, la guerre n’est pas encore gagnée. L’inflation mondiale est supérieure de 0,7 point de pourcentage au taux antérieur à la pandémie de COVID-19, début 2020. En juillet 2022, elle excédait les fourchettes cibles dans tous les pays dont les banques centrales fixent des objectifs d’inflation. La proportion est aujourd’hui beaucoup plus faible, mais l’inflation dépasse toujours les fourchettes cibles dans plus de 40 % de ces pays.

En résumé, les banques centrales des grandes économies pourraient avoir de bonnes raisons de commencer à baisser leurs taux d’intérêt dans les mois à venir. Il est peu probable toutefois qu’elles réduisent fortement leurs taux directeurs tant qu’elles ne seront pas convaincues que le niveau d’inflation est nettement en passe de revenir vers les fourchettes cibles. Par conséquent, la politique monétaire restera restrictive, ce qui signifie que les marchés émergents et les économies en développement (EMDE) risquent de subir un resserrement des conditions de crédit à l’échelle mondiale pendant un certain temps.

Par ailleurs, les possibles perturbations des chaînes d’approvisionnement et des marchés mondiaux de l’énergie pourraient prolonger le dilemme de nombreuses banques centrales : ramener l’inflation dans les fourchettes cibles, mais aussi ménager un atterrissage en douceur.

Ralentissement de la désinflation

Depuis le pic atteint en 2022, l’inflation a reculé à l’échelle mondiale, se rapprochant des objectifs des banques centrales dans de nombreuses économies avancées et dans les EMDE. L’effondrement des cours des matières premières, qui ont chuté de près de 40 % entre mi-2022 et mi-2023, a contribué pour plus de 2 points de pourcentage à la réduction globale (a) de l’inflation mondiale entre 2022 et 2023. Depuis le début de l’année, les prix des produits de base sont restés dans une fourchette assez large, ce qui a limité la pression désinflationniste. Parallèlement, la hausse des prix des services aux consommateurs est restée obstinément forte cette année dans les économies avancées, même si de récentes études ont montré que l’inflation globale diminuait un petit peu plus vite dans certaines grandes économies.

La dynamique de l’inflation a connu des variations significatives dans les régions des EMDE. L’Europe et l’Asie centrale ont enregistré à la fois la plus forte hausse de l’inflation et son plus fort recul. La plupart des pays de la région ont été fortement exposés à l’invasion de l’Ukraine par la Russie et aux pressions qui en ont résulté sur les prix des denrées alimentaires et de l’énergie. En revanche, l’inflation est restée faible et stable dans la région Asie de l’Est et Pacifique, où les subventions ont atténué l’impact de la baisse des cours mondiaux des produits de base et où les capacités excédentaires ont persisté.

Note : a. Le graphique montre l’inflation médiane des prix à la consommation en glissement annuel, hors alimentation et énergie. L’échantillon porte sur 31 économies avancées et 46 EMDE. Dernières données disponibles : juin 2024. b. L’IPC désigne l’indice des prix à la consommation. Le graphique montre l’inflation médiane en glissement annuel par région. L’échantillon comprend 108 économies des régions Asie de l’Est et Pacifique (EAP), Europe et Asie centrale (ECA), Amérique latine et Caraïbes (LAC), Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Asie du Sud (SAR) et Afrique subsaharienne (SSA). Dernières données disponibles : juin 2024.

L’inflation devrait reculer et atteindre les cibles des banques centrales en 2026

L’inflation devrait continuer à baisser, passant de 4,9 % en moyenne en 2023 à 3,5 % en 2024, avant de revenir à des niveaux globalement conformes aux objectifs d’inflation moyenne des pays en 2025-26. De même, les enquêtes sur les anticipations d’inflation laissent supposer une désinflation mondiale progressive au cours des deux prochaines années.

L’inflation sous-jacente devrait faiblir à mesure que la demande de services ralentira, ce qui atténuera la hausse des prix des services au moment même où la désinflation des biens sera la plus marquée. La baisse de la demande de services devrait également contribuer à modérer la hausse des salaires, en particulier dans les économies avancées. Les perturbations de l’approvisionnement devraient elles aussi continuer à s’estomper. Enfin, le niveau élevé des taux directeurs réels dans les grandes économies devrait contenir les composantes de la demande sensibles aux taux d’intérêt.

Note : a. Taux médians d’inflation annualisés sur trois mois par composante ; moyennes calculées sur les mois des premier et deuxième semestres de 2023, et en cumul pour 2024. L’échantillon comprend 36 économies avancées et 101 EMDE. b. Projections de l’inflation des prix à la consommation pondérée par le PIB, basées sur des modèles utilisant le modèle économique mondial d’Oxford Economics. L’échantillon porte sur 65 pays, dont 31 EMDE. Hors Argentine et Venezuela. Les fourchettes de confiance sont issues de Consensus Economics.

Tensions géopolitiques et autres risques inflationnistes

Les tensions géopolitiques pourraient créer des chocs inflationnistes (a), soit en faisant grimper les cours du pétrole, soit en perturbant la logistique ou la production au sens large. Bien que l’impact sur l’inflation mondiale du conflit au Moyen-Orient ait été limité jusqu’à présent, une escalade pourrait entraîner une forte hausse des prix du pétrole, étant donné que la région assure près de 30 % de la production pétrolière mondiale (a).

Quand les prix du pétrole augmentent de 10 %, l’inflation mondiale bondit en général de 0,35 point de pourcentage (a) en l’espace d’un an. En cas d’effets de second tour importants sur les salaires et les coûts de production en général (a) ou si les anticipations d’inflation sont plus élevées, de fortes hausses des prix de l’énergie pourraient également faire grimper l’inflation sous-jacente.

Les conflits en cours ont déjà désorganisé les routes maritimes et provoqué une forte augmentation des coûts de fret. La montée des mesures protectionnistes affecte les réseaux commerciaux, en particulier les chaînes d’approvisionnement mondiales, et risque d’augmenter les coûts de production. Bien que leur impact sur la hausse des prix à la consommation ait été limité jusqu’ici, la persistance de coûts de transport et de production élevés pourrait aussi inciter les producteurs à les répercuter sur les consommateurs.

Ces risques d’augmentation des prix surviennent à un moment où l’inflation reste supérieure aux objectifs dans plus de 40 % des pays, mais avec des variations importantes selon les niveaux de revenu. Dans les économies avancées, où les banques centrales ont généralement mis plus de temps à réagir à la poussée inflationniste, près de 50 % des pays affichaient encore une inflation supérieure aux objectifs à la fin du mois de juin. En revanche, des progrès plus importants ont été réalisés dans les EMDE, où l’inflation demeure supérieure aux objectifs dans un peu moins de 40 % de ces économies.

 

Note : a. Les lignes pointillées bleues indiquent les prévisions de référence de l’inflation mondiale des prix à la consommation pondérée par le PIB, exprimées en moyenne annuelle. Les lignes orange et rouge représentent les résultats en cas de perturbations modérées et plus graves de l’approvisionnement en pétrole liées au conflit, survenant à la mi-2024. Projections pondérées du PIB basées sur des modèles utilisant le modèle économique mondial d’Oxford Economics. b. Le graphique montre la proportion d’EMDE où l’inflation est supérieure à la cible. L’échantillon comprend 31 EMDE et 31 économies avancées. Dernières données disponibles : juin 2024.

De la lumière au bout du tunnel ?

Plusieurs facteurs sont désormais en place pour faire baisser l’inflation mondiale au cours des prochains mois. Cependant, compte tenu de l’expérience des deux dernières années, une chose est presque certaine : le processus de désinflation mondiale réservera quelques surprises.

Les banques centrales de la plupart des économies avancées sont désormais favorables à un assouplissement de leur politique monétaire. Cependant, la baisse de leurs taux sera mesurée, car elles attendent une plus grande modération des prix des services, qui évoluent lentement. Par ailleurs, elles doivent se garder une marge de manœuvre au cas où les risques inflationnistes se concrétiseraient. Pour les économies émergentes et en développement, dont beaucoup continueront d’être en butte à des conditions de crédit mondiales difficiles, les politiques monétaires et budgétaires doivent rester suffisamment souples pour s’adapter à de possibles chocs associés au processus de désinflation. Le monde est peut-être en passe de gagner la bataille contre l’inflation, mais il est trop tôt pour crier victoire.




Vivement un coup de balai (André-Alain Atundu Liongo)

Afin d’exécuter convenablement le plan d’action du Gouvernement tel qu’avalisé par l’Assemblée Nationale, la Première Ministre devrait, en tant que Cheffe de Gouvernement, disposer d’un capital financier frais, susceptible d’accompagner le Gouvernement dans l’exécution annuelle de son budget pour atteindre les objectifs déterminés sur la feuille de route et les tâches d’administration courante.

A cet effet, force lui est de capturer et de disponibiliser toutes les recettes récoltées, d’éliminer ou tout au moins de réduire, de façon significative, les niches de coulage et de dépenses non conformes.

Au regard des scandales financiers comme la construction du Centre Financier International, des actes de corruption, des détournements, des révélations de l’IGF et des actions judiciaires consécutives l’opinion nationale et la population congolaise, fortement émues, sont en droit de se pencher et de s’interroger sur l’état réel des finances de la République.

Ce à quoi elles s’adonnent, à cœur joie, à travers les journalistes d’investigations et autres lanceurs d’alerte.

En tout état de cause, la tâche prioritaire de la Cheffe de Gouvernement devrait consister à chercher à voir clair dans l’embrouillamini financier, délibérément entretenu, pour déterminer avec plus ou moins d’exactitude les disponibles du Gouvernement, de toute évidence, camouflés et sous-estimés.

Dans cet ordre d’idées, il importe de rétablir l’orthodoxie en matière de gestion.

Notamment, la Transparence en tant que paravent contre les pratiques d’opacité et de confusion dans la présentation des données.

En effet, le fait et l’obligation de devoir communiquer à des responsables nommément désignés soit pour information, soit pour avis conforme, soit pour compétence et accord, diminuent, de façon notoire, le risque et la tentation des pratiques insolites et de n’agir qu’à sa guise.

En second lieu, devrait s’appliquer, sans faille ni concession, le respect rigoureux de la procédure pour consolider la transparence.

L’observance méticuleuse de la procédure garantit le cheminement correct et sans faille du processus de gestion et décourage, les pratiques frauduleuses à tous les niveaux.

D’autres dispositions d’accompagnement, apparemment banales, devraient compléter avantageusement ce dispositif comme le respect des délais d’exécution, une réglementation rigoureuse en matière de circulation et de déplacement tant du point de vue de la fréquence que de la composition des délégations et d’accompagnateurs, de la composition des cabinets des ministres.

Pour améliorer, de façon générale, la cagnotte gouvernementale, toutes les niches de coulage et de dépenses non prévues doivent être bouchées : comme les réceptions somptueuses.

De même, doivent être sécurisées la capture et la disponibilité des recettes perçues.

Somme toute, cette démarche fondamentale de la Première Ministre a pour objectif majeur et finalité ultime de gaspiller moins malgré les ressources accrues de l’Etat pour mieux dépenser afin d’améliorer, de façon notable, la gestion de la chose publique et de diminuer le train de vie de l’Etat.

Pour mener à bonne fin et réussir cette opération délicate et complexe, la Première Ministre devrait, selon les cas, donner un vigoureux coup de balai dans la fourmilière des dépenses.

 

Fait à Kinshasa, le 26/08/2024