Pour une issue viable et durable à la guerre du Rwanda contre la RDC (André-Alain Atundu) 

Dans le monde d’aujourd’hui, devenu forcément multipolaire et à plusieurs paradigmes, il n’existe aucun Etat ou groupe d’Etat qui peut se targuer d’être l’unique gendarme ou arbitre suprême en cas de crise régionale ou internationale. Il s’en suit donc qu’en dernière analyse, chaque Etat ne doit compter que sur ses propres ressources de défense, compte tenu des exigences géo-environnementales. Toute prétention d’intervention autoritaire de la part d’un Etat n’est, dès lors, que gesticulation ou prestidigitation destinée à impressionner les Etats faibles sans apporter une solution définitive et viable au conflit.

Principes de base

1. On fait la guerre avec détermination, pas avec compassion ou par complaisance. Ces dernières sont un facteur de démobilisation ;

2. Les Services de Renseignement et d’intelligence doivent garder et sauvegarder un contact et un dialogue permanents avec les services ennemis. Ne jamais rompre complètement les liens ;

3. Il faut se déterminer et agir en fonction des réalités et faits qu’on ne peut pas modifier ou influencer : contre les faits, les arguments ne valent rien ;

4. Il faut se mettre à la place de l’ennemi pour savoir s’il vous comprend ou s’il est capable de vous comprendre : objet, objectifs, motivations ;

5. Les négociations doivent porter sur les véritables enjeux et intérêts (politiques, économiques, stratégiques, leaderships ou conjoncturels) et non sur les apparences qui sont souvent trompeuses.

Il faut être sur la même longueur d’onde pour négocier efficacement.

6. Inventorier les intérêts vitaux et existentiels que l’on ne peut ni abandonner ni sacrifier ou céder ;

7. Inventorier et étudier les contreparties réciproques ;

8. Garder un secret absolu sur les contacts, les lieux, les acteurs et l’objet des contacts ou négociations entre services.

9. Il faut savoir être généreux dans la victoire et humble dans la défaite.

La victoire ne garantit pas nécessairement l’avenir des relations, tout comme l’échec ne le condamne pas indubitablement. Les vaincus d’hier peuvent devenir les grandes puissances de demain ;

10. Il ne faut jamais humilier l’adversaire ou accepter une humiliation de sa part ;

11. Il faut apprécier le rôle des contacts et des intermédiaires en fonction des objectifs et de la finalité de l’action ;

12. Il faut ménager l’avenir, surtout pas l’injurier : JAMAIS et TOUJOURS sont à proscrire puisqu’ils pourraient introduire le venin de doute sur la sincérité des débats. Tout passe, rien n’est définitif.

13. Il ne faut jamais sous-estimer son ennemi.

Objectif des contacts

1. Moyen de mettre fin à l’exploitation illicite et frauduleuse des minerais sur le sol congolais ;

2. Evaluer les conséquences en cas de poursuite et les avantages en cas d’entente sur un modus vivendi ;

3. Sanctuariser les sites d’exploitation par la RDC ;

4. Etudier et déterminer les avantages communs et comparatifs ;

5. Concevoir et se mettre d’accord sur les termes et les objectifs d’entente ;

6. Projeter les étapes et les objectifs pour une solution crédible et acceptable ;

Constat

1. Les USA ménagent et soutiennent le Rwanda dont le leadership est considéré comme ferme et efficace en termes de résolution et de réalisation.

Jamais, dans les circonstances actuelles, les USA ne vont favoriser la RDC à écraser le Rwanda étant donné que la RDC ne réunit pas actuellement les conditions pour exercer, sur la région, son leadership naturel et son rôle géostratégique de gendarme ;

2. Pour les mêmes raisons, l’UE ne peut annuler, sans autre forme de procès, la signature du MOU avec le Rwanda sur les matières stratégiques inexistantes au Rwanda et dont l’origine congolaise ne fait l’ombre d’aucun doute ;

3. Le soutien occidental à Kagame justifie une certaine raideur politique du Rwanda vis-à-vis de la RDC ;

4. Considérer le principe de sanction contre le Rwanda comme un paramètre de bonne foi qui doit déterminer la position et l’attitude de la RDC vis-à-vis des Etats de l’UE pris individuellement.

Données de terrain

1. La persistance voire la recrudescence de l’exploitation illicite des minerais par le Rwanda avec la complicité des Etats de l’UE au profit des multinationales occidentales ;

2. L’incapacité de la RDC à sanctuariser les sites d’exploitations et de sécuriser le commerce des minerais stratégiques;

3. Le sentiment d’abandon des populations déplacées suite à l’absence d’une politique efficace et de mécanisme d’intégration et de réinsertion sociale ;

4. Une situation d’urgence sanitaire non déclarée au bénéfice des populations déplacées ;

5. Résultat peu probant et mitigé de la stratégie défensive dans les zones sous le régime d’Etat de siège ;

6. La présence des groupes armés divers créés et soutenus par les leaders de la contrée et présents dans les institutions de la République ;

7. L’incidence négative de détournement des millions de dollars, de l’inaction et de l’impunité avec des répercussions contreproductives sur l’opinion pour l’image de la RDC et du Président TSHISEKEDI ;

8. Présence massive des troupes rwandaises en RDC, confirmée dans le rapport de l’ONU, affublée de quelques congolais de service pour’’congoliser’’ la présence et les actions des troupes rwandaises en se prétendant Dirigeant de la rébellion pour atténuer, sinon éliminer l’hostilité des populations congolaises. Le cas le plus emblématique et l’opération la mieux réussie sont l’instrumentalisation de NAANGA lors de la prise d’une localité par les troupes rwandaises opérant sous le nom de code « M23 » ;

9. Le statu quo sur le terrain avec une pression croissante et constante des troupes rwandaises sur les positions défendues par les FARDC ;

10. Communication chaotique de la situation sur le théâtre des opérations de la part, aussi bien des soldats de rang que de tout venant, avec comme résultat la démoralisation des troupes combattantes et des populations des zones d’occupation.

11. Ni le Gouvernement ni l’Union Sacrée n’ont aucune communication de guerre pour encadrer et motiver les populations congolaises en ce moment de dure épreuve

Conclusion

Les services congolais, sous la direction du Président TSHISEKEDI, doivent entamer, sans délai, le processus fastidieux et malaisé de contact avec les services Rwandais pour raison d’Etat en position de force ou de montée en puissance, mais dans le secret absolu et loin du continent.

La puissance de la RDC tient à 4 choses :

1. Une économie forte et diversifiée sous la direction des congolais ;

2. Une force armée dissuasive, débarrassée des traitres ou des infiltrés et capable d’infliger un revers militaire retentissant au Rwanda ;

3. Les recherches scientifiques ad hoc pour réduire la dépendance technologique dans tous les domaines et forcer le respect de nos partenaires ;

4. Une administration performante et sans tracasseries ;

5. La neutralisation des traitres et autres infiltrés.

Ces cinq éléments permettront à la RDC d’accéder au leadership régional et au statut de Puissance, soutenue par une Justice opérante dans l’objectif de rétablir la confiance des citoyens et des partenaires.

Concernant la situation au front et pour ne pas démoraliser les troupes combattantes, le Chef de l’Etat, en tant que Commandant Suprême, doit prendre certaines mesures drastiques comme :

1. La création d’un ministère de la Guerre, différent de celui de la Défense Nationale. Chacun étant doté d’un budget propre conforme à ses exigences ;

2. La formation spécifique d’un corps expéditionnaire d’élite pour renforcer et remplacer les troupes et le commandement actuel ;

3. Une enquête de loyauté rigoureuse et un audit éthique pour tout le corps expéditionnaire sans exception, c’est-à-dire du commandement aux hommes de troupe ;

4. Châtiment sévère et exemplaire pour tous les cas de défaillance dans les zones opérationnelles ;

5. Réglementation exceptionnelle pour les communications des faits de guerre : toutes communications doit avoir le quitus du Commandant des opérations.

La démarche pour une solution viable et durable à la crise RDC-RWANDA doit se jouer sur plusieurs tableaux. Outre les hauts faits d’arme sur le front militaire, la diplomatie secrète doit avoir pour acteurs, de part et d’autre, les services secrets congolais et rwandais : la diplomatie officielle doit prendre le relai en temps opportun, enfin une rencontre au sommet entre les deux Présidents doit couronner toute la démarche.

La diplomatie secrète, notamment à travers les contacts entre les services congolais et rwandais, doit avoir pour objectif de mettre les 2 Chefs d’Etat sur la même longueur d’onde, c’est-à-dire s’assurer qu’ils cherchent tous la conclusion d’un accord équitable dans le même état d’esprit.

Ce serait tragique de confondre le sens profond des efforts diplomatiques du Président TSHISEKEDI avec une certaine impossibilité à comprendre la volonté de domination du Président KAGAME sur la RDC : grossière erreur ; pendant que l’un s’investit sur le soft power, l’autre sur le hard power ; l’un cherche un accord et l’autre la victoire.

La création d’un ministère de la Guerre, différent du ministère de la Défense Nationale, pourrait utilement contribuer à déceler, sinon à contrecarrer, ce dessein de mauvaise foi.

Dans ce cas de figure, la réal politique en tant que simple gestion des rapports de force ne fait pas bon ménage avec une politique réaliste fondée sur la recherche d’une stabilité politique sur la base de la notion de légitimité de la vocation régionale voire africaine de la RDC, acceptée par les deux Pays à travers les prises de position et les initiatives politico-diplomatiques des Président KAGAME et TSHISEKEDI.

Sinon le Président TSHISEKEDI n’aura d’autre choix que faire la guerre puisqu’il est des principes comme l’intégrité territoriale, qu’il ne faut sacrifier même au prix de la paix, pour ne pas introduire un élément de précarité structurelle, génératrice, sans aucun doute, des conflits futurs entre les deux Pays.

Car dans ce cas, le risque et la menace ne sont plus seulement politiques ou militaires mais plutôt existentiels.

Dans ce contexte, la crédibilité de la diplomatie ‘‘TSHISEKEDIENNE’’ repose sur sa capacité à relier tous les problèmes inhérents dans les tractations, à savoir attitude ambigüe des USA et des Nations Unies, les deux MOU signés par l’Union Européenne avec Kinshasa d’une part, et Kigali d’autre part ; l’assistance d’un milliard des USD promise à Kigali par la Corée du Sud et l’accord de défense signé avec la Pologne.

En tout état de cause, la démarche diplomatique, pour être crédible et espérer d’aboutir à bonne fin, doit impliquer l’usage de la force selon les vœux profonds et publiquement exprimés par la population concernée.

Le tout doit être enveloppé par une communication politique adéquate différente des comptes rendus institutionnels.

Durant toutes les tractations secrètes entre services, l’armée ne doit pas baisser la pression sur le théâtre des opérations, car l’évolution de la situation militaire est un élément déterminant dans l’issue et dans la bonne fin de cette opération clandestine.

La diplomatie seule ne peut suffire à renverser l’équilibre des forces sur le théâtre des opérations.

Mettre fin, de façon crédible et durable, à la guerre annexionniste que mène le régime du Président KAGAME du Rwanda contre la RDC et les contrées du KIVU s’avère aujourd’hui une nécessité impérieuse en tant qu’impératif de développement et de démocratie.

Il est, en effet, impensable sinon irréalisable d’entreprendre des actions de développement conformément au programme du Gouvernement et d’organiser les élections ou tout autre exercice démocratique dans une contrée ou, par suite des opérations de guerre, l’Etat ne peut ni exercer son autorité ni assurer l’ordre public et la paix.

Alors que paradoxalement, cette guerre a favorisé au Rwanda une économie de croissance. Voire les statistiques des exportations des matières stratégiques appuyées par les M.O.U signé avec l’U.E.

Mettre fin à cette guerre immorale est aussi la volonté unanime du Peuple congolais rangé derrière son Chef.

La situation sécuritaire dans les contrées du Nord et Sud Kivu et en Ituri ainsi qu’une certaine nonchalance de nos troupes sur le théâtre des opérations doivent profondément nous préoccuper en tant que citoyen congolais ou tout simplement en tant que citoyen du Monde sur notre avenir immédiat.

En effet, en examinant l’étiologie des coups d’Etat au Mali depuis ATT, au Niger et au Burkina Faso, il apparait que cette brutale suspension des institutions par l’instauration d’un régime d’exception et non conforme, tire son origine profonde d’un sentiment d’humiliation, de frustration ou d’abandon de l’Armée qui se sent, dès lors, investie d’une mission messianique de salut qu’elle s’empresse d’en présenter les grandes lignes dans la foulée.

Il faudrait donc considérer avec circonspection la multi surdité ou la somnolence de la grande muette.

Est-ce le calme avant ou après la tempête, ce silence annonce-t-il une bourrasque dans le cas d’espèce ?

Dans cet ordre d’idées, le présent document se veut une piste de solution à même d’aboutir à une paix viable et durable.

 

Fait à Kinshasa, le 24/07/2024

Bureau d’Etudes Stratégique

« BEST »




Prophète, un nouveau statut social ! (André-Alain Atundu Liongo)

Je suis chrétien catholique de l’Eglise romaine, c’est-à-dire de l’Eglise des Cardinaux MALULA, ETSHOU, MOSENGWO et AMBONGO.

Je saisis cette occasion pour saluer l’inspiration divine de Jean XXIII et du Concile de Vatican II d’avoir proclamé l’équivalence de toutes les Eglises dans la quête du salut de l’âme et de Dieu.

Ainsi, fut mis fin à la guerre entre les différentes religions pour donner naissance et lieu à un nouveau comportement religieux connu sous le vocable « ŒCUMENISME ».

Si aujourd’hui, réunir dans une même séance de prière Catholiques, Protestants, Musulmans et autres Eglises chrétiennes est un fait banal, tel n’a pas toujours été le cas jusqu’à un passé pas si lointain.

Tous mes respects donc à tous ceux qui consacrent leurs vies à Dieu pour le salut des Ames.

Dans son désir insatiable de scruter et de maitriser l’avenir c’est-à-dire la part de l’éternité qu’il croit à sa portée, l’Homme a fait un périple alambiqué et malaisé, passant de l’art divinatoire, à l’oracle et à la prophétie.

D’où la naissance de la classe de prophète jouissant d’un statut social particulier et à laquelle une frange de croyants accordent foi et confiance aveugle pour des solutions aux problèmes individuels, voire personnels. Il n’est pas nécessaire d’être particulièrement doué pour constater que toutes ces prophéties proclamées avec autorité ex cathedra ne se réalisent pas.

En faisant une critique historique ou tout simplement une lecture analytique de la Bible, il s’avère que la prophétie est une inspiration divine contraignante, au-delà de la connaissance et de la volonté de celui qui porte une mission essentiellement prémonitoire et de mise en garde.

A l’instar de Jean-Baptiste, le prophète prêche dans le désert alors que ses contemporains sont obnubilés par les délices du moment, au lieu d’être attentifs à l’admonition divine.

Quoiqu’il en soit, le héraut d’une prophétie n’a aucune emprise sur les évènements pour précipiter, retarder ou empêcher la survenance de l’objet de l’avertissement divin.

Telle est la nature authentique et profonde de la prophétie biblique, alors que les prophètes actuels prédisent et programment des miracles avec la prétention d’avoir la force de changer le cours des choses pour empêcher à l’admonition divine de s’accomplir.

Une telle attitude est une distorsion théologique et une imposture par lesquelles ils s’arrogent indument le droit de commander le Saint Esprit dans un sens ou dans un autre, pour une chose ou une autre, selon leur bon vouloir.

Car des simples vecteurs et hérauts, ces prophètes se proclament, sans humilité, auteurs de ces prophéties avec capacité de modifier le message prophétique de Dieu.

Une telle attitude est une aberration.

En effet, connue, inconnue, méconnue ou ignorée, la prophétie se réalise quand même.

Que ces prophètes statutaires prédisent à quelqu’un de devenir Ministre, Président ou d’avoir un enfant, n’arrivera que ce qui est dans la volonté et le dessein de Dieu.

Il n’est donc pas possible de se transformer proprio motu de héraut en maitre des horloges.

Toute religion doit, bien entendu, œuvrer pour le salut des âmes selon le plan de Dieu, au lieu de s’évertuer à garantir quelques bienfaits terrestres qui n’entrent pas, nécessairement et de ce fait, dans le dessein de Dieu.

Bref, les Hommes de Dieu ne sont pas des oracles mais des serviteurs de la volonté de Dieu.

Le prophète est un élu de Dieu. Il ne peut y avoir une multitude ni dans une période ni dans un Pays. Dans toutes les façons, comme disent les écritures saintes « MULTI VOCATI, PAUCI ELECTI » Beaucoup sontappelés, peu sont élus.




Epidémie de Mpox au Sud-Kivu : La DPS outille les prestataires de la santé sur la prise en charge des malades 

Dans la province du Sud-Kivu, l’épidémie de Mpox continue de faire des ravages. Face à cette situation alarmante, la Division provinciale de la Santé (DPS) a décidé de prendre les choses en main en organisant une série de formations pour les prestataires de santé.

L’objectif de ces sessions de formation est de renforcer la prise en charge des malades souffrant de la maladie de Mpox, selon le Dr Justin Bengheya, épidémiologiste en charge des urgences Mpox à la DPS.

Une épidémie qui prend de l’ampleur

Depuis le début de l’année 2024, la province du Sud-Kivu a enregistré un total de 4 779 cas de Mpox dans 29 zones de santé sur les 34 que compte la province.

Face à cette situation préoccupante, la DPS a identifié cinq zones de santé prioritaires en raison du nombre élevé de cas enregistrés.

Il s’agit de Miti-Murhesa avec 1 117 cas, Nyangezi-Kamanyola avec 976 cas, Kamituga avec 875 cas, Uvira avec 643 cas et Kimbi-Lulenge avec 275 cas, selon les données de la DPS Sud-Kivu.

Le renforcement des capacités des prestataires de santé

Pour faire face à cette épidémie qui ne cesse de s’étendre, la DPS Sud-Kivu a décidé de prendre des mesures fortes en organisant des formations pour les prestataires de santé.

Ces formations visent à renforcer les compétences des professionnels de la santé dans la prise en charge des patients atteints de Mpox. Les différents piliers de la prise en charge ont été abordés lors de ces sessions de formation, permettant ainsi aux prestataires de santé d’être mieux outillés pour faire face à l’épidémie.

Une mobilisation générale pour lutter contre le Mpox

Face à l’ampleur de l’épidémie de Mpox dans la province du Sud-Kivu, une mobilisation générale est nécessaire pour endiguer la propagation de la maladie. La DPS Sud-Kivu appelle à la mobilisation de tous pour lutter contre le Mpox et protéger la population de la province.

Il est essentiel que chacun prenne ses responsabilités et adopte les gestes barrières et les mesures de protection recommandées par les autorités sanitaires pour éviter la propagation de l’épidémie.

Une lutte collective contre le Mpox

Face à l’épidémie de Mpox qui sévit dans la province du Sud-Kivu, il est crucial que chacun s’engage dans la lutte contre la maladie. La prise en charge des patients et la sensibilisation de la population sont des éléments clés dans la lutte contre le Mpox.

La DPS Sud-Kivu continuera de déployer des efforts pour contrôler l’épidémie et protéger la santé des habitants de la province. Il est important que la population reste vigilante et respecte les consignes des autorités sanitaires pour limiter la propagation du Mpox et protéger la santé de tous.

Eugide Abalawi




Bukavu : Tensions autour de la gestion des déchets au marché de Nyawera à Ibanda

La commune d’Ibanda et les cadres de base du marché de Nyawera sont en désaccord sur la gestion des déchets, les premiers soupçonnant les autorités communales d’avoir cédé une partie du marché à un privé. Une situation qui ne cesse de créer des tensions et de diviser la communauté locale.

Les cadres de base accusent la commune d’Ibanda

Depuis plusieurs semaines, les cadres de base du marché de Nyawera à Ibanda expriment leur mécontentement face à la gestion des déchets dans cet endroit autrefois utilisé comme dépotoir public.

Selon eux, les autorités communales auraient conclu un accord avec un particulier dans le cadre d’un partenariat public-privé, cédant ainsi une partie du marché à ce dernier.

Les autorités communales se défendent

Face à ces accusations, les autorités de la commune d’Ibanda se défendent et affirment que ces allégations sont infondées.

Selon elles, le marché de Nyawera a été réaménagé dans le cadre d’un projet de modernisation des infrastructures, notamment la gestion des déchets.

Les autorités soutiennent que le but est d’améliorer les conditions de travail des commerçants et des clients, tout en respectant l’environnement.

Le conseil communal tente une médiation

Afin de désamorcer la crise et de trouver une solution satisfaisante pour toutes les parties, le conseil communal d’Ibanda a tenté en vain une médiation entre les cadres de base du marché et les autorités communales. Malheureusement, les discussions n’ont pas abouti à un accord et les tensions persistent.

L’appel à une solution concertée

Face à l’impasse, le conseiller communal d’Ibanda David Lupande en appelle à une solution concertée entre l’Exécutif communal, la société civile, le comité local de développement et le gestionnaire du marché de Nyawera.

Il estime qu’il est crucial de trouver un compromis qui permette de répondre aux préoccupations de toutes les parties et de garantir une gestion efficace des déchets au marché de Nyawera.

En attendant une résolution du conflit, la situation reste tendue au marché de Nyawera à Ibanda. Les divergences persistent entre les cadres de base et les autorités communales, laissant planer un climat de méfiance et d’incertitude sur l’avenir de la gestion des déchets dans cette localité. Une issue rapide et concertée semble être indispensable pour apaiser les tensions et trouver une solution durable à ce différend.

Eugide Abalawi




Ce jeudi au Sud-Kivu : Les enseignants se prononcent sur la reprise ou non des cours

Le jeudi 29 août prochain, les enseignants du Sud-Kivu devront prendre une décision cruciale quant à la reprise des cours fixée au 02 septembre 2024.

Sous la pression de leur syndicat, ils devront débattre des points discutés lors des pourparlers entre le banc syndical des enseignants de la RDC et le gouvernement central.

Une décision collective

Les enseignants du Sud-Kivu se réuniront lors d’une assemblée générale pour statuer sur la reprise des cours.

Cette décision, cruciale pour l’avenir de l’éducation dans la région, sera prise de manière collective, sous l’égide du syndicat des enseignants catholiques Synecath.

Les enjeux des pourparlers de Bibwa à Kinshasa

Lors des pourparlers à Kinshasa, le banc syndical des enseignants de la RDC a discuté avec le gouvernement central de points essentiels, parmi lesquels la carrière et le statut de l’enseignant.

Ces discussions ont été décisives pour l’avenir de la profession enseignante dans le pays.

La décision de reprendre ou non les cours le 02 septembre prochain aura des conséquences majeures sur la vie des enseignants du Sud-Kivu, mais aussi sur celle des élèves.

Il s’agit d’un choix crucial qui engagera l’avenir de l’éducation dans la région.

En définitive, la décision des enseignants du Sud-Kivu quant à la reprise des cours le 02 septembre prochain dépendra de leur réunion du jeudi 29 août.

Leur délibération reflètera l’importance des enjeux soulevés lors des pourparlers de Bibwa à Kinshasa, et dessinera les contours de l’avenir de la profession enseignante dans la région.

Eugide Abalawi




Barricades sur la route nationale n°2 : La colère des manifestants de Bukavu et Walungu

Les organisations de la société civile, les associations des motards et conducteurs des véhicules de transport en commun, résolvent de barricader chaque jour de 7h à 17h, la route nationale n°2 Bukavu-Walungu-Mwenga.
Les manifestants veulent obtenir des autorités la garantie et l’achèvement des travaux d’asphaltage lancés depuis décembre 2023.
Les habitants de la région de Bukavu, Walungu et Mwenga en RDC sont excédés par l’état déplorable de la route nationale n°2 qui relie ces différentes localités.
Malgré le lancement des travaux d’asphaltage en décembre 2023, les habitants constatent avec amertume que rien n’a été fait pour améliorer la situation.
Face à cette situation, les organisations de la société civile, les associations de motards et les conducteurs des véhicules de transport en commun ont décidé de passer à l’action en barricadant la route chaque jour de 7h à 17h.
Des barricades pour faire entendre leur voix
Hier lundi 26 août, des barricades ont été placées à plusieurs endroits stratégiques, notamment à l’Istm et Ciriri dans la ville de Bukavu, ainsi qu’à Tubimbi, Cagombe, Bideka et Cidodombo dans le territoire de Walungu.
Cette action vise à attirer l’attention des autorités sur l’urgence de la situation et à obtenir des garanties quant à la poursuite et l’achèvement des travaux de réfection de la route nationale n°2.
Une colère légitime
Le président de la société civile forces vives de Walungu, Christian Ziganira Mwambali, met en garde les autorités en prévenant que si rien n’est fait dans l’immédiat, les actions citoyennes d’envergure vont se poursuivre.
Les habitants de la région sont excédés par l’état de la route qui impacte directement leur quotidien et entrave le développement économique de la région. Ils ne peuvent plus tolérer l’inaction des autorités et exigent des réponses concrètes et rapides.
Une mobilisation sans précédent
La mobilisation des habitants de Bukavu, Walungu et Mwenga ne faiblit pas, malgré les difficultés et les risques encourus.
Les manifestants sont déterminés à faire entendre leur voix et à obtenir des résultats concrets.
Les barricades sur la route nationale n°2 sont le symbole de leur résistance et de leur détermination à obtenir justice et dignité.
Face à la colère grandissante des habitants de la région de Bukavu, Walungu et Mwenga, les autorités se retrouvent désormais face à un ultimatum.
Les barricades sur la route nationale n°2 ne sont que le début d’une mobilisation citoyenne sans précédent.
Les forces vives de la société civile et les conducteurs de la région sont prêts à tout pour obtenir des garanties et des actions concrètes de la part des autorités. L’heure est à l’urgence et à la solidarité pour enfin voir la route nationale n°2 rénovée et sécurisée.
Eugide Abalawi