« Journée mondiale de la Population » L’UNFPA et le Gouvernement conviennent sur la nécessité de disposer des données fiables et inclusives…

«  Exploiter le pouvoir des données inclusives pour un avenir résilient et équitable pour tous ».  Tel est le thème de la commémoration de la Journée mondiale de la «  Population », édition 2024, dévoilé hier lors de la célébration de cette journée, qui a coïncidé avec la publication du Rapport sur l’état de la population.

Ce  thème, a dit le représentant du bureau du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en République démocratique du Congo,  appelle à réfléchir au rôle indispensable des données inclusives dans la construction d’un avenir résilient et juste pour tous.

« Dans un monde d’incertitude et de changement, notre chemin vers un avenir pacifique et prospère est éclairé par le pouvoir des solutions fondées sur des données probants et l’utilisation stratégique de données fiables et inclusives », a déclaré le représentant de l’UNFPA en Rdc, Monsieur Mady Biaye.

 

S’appuyant sur ce Rapport sur l’état de la population 2024, lancé par la Directrice exécutive de l’UNFPA à Abuja en  avril de cette année, le numéro de l’UNFPA en Rdc a fait savoir que ce document démontre des progrès dans la lutte contre les besoins non satisfaits en matière de planification familiale, la prévention des décès maternels et l’élimination de la violence basée sur le genre, y compris les pratiques néfastes telles que les mutilations génitales féminines et le mariage précoce des enfants, précoce et forcé.

A l’en croire, une grande partie de ces progrès a été alimentée par la disponibilité accrue des données et des outils d’analyse sophistique qui ont permis une meilleure planification, un suivi efficace et une mise en œuvre d’intervention ciblées.

«  Cette approche axée sur les données a conduit à des  réalisations importantes. Cependant, il est essentiel de reconnaitre que ces progrès n’ont pas été uniformes dans toutes les communautés. Nos  conclusion révèlent que les populations les plus marginalisées et les plus vulnérables sont toujours laissées pour compte et que les disparités dans l’accès aux soins de santé se creusent à l’intérieur des pays et entre eux. Et donc, si les outils de collecte et d’analyse des données ont considérablement progressé, ces avancées ont également mis en évidence des lacunes critiques en matière d’information et des risques », a-t-il souligné.

Disons le, la République démocratique du Congo a connu un grand retard dans la production des données, et il faut une volonté politique afin de relever ce défi par l’organisation du deuxième recensement  après celui de 1984. C’est ce qu’a affirmé le représentant de l’UNFPA. Il l’a dit en ces termes :  «  En République démocratique du Congo, notre retard à produire des données complètes et actualisées par le biais du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) et d’autres exercices de production de données et d’analyse thématique a tellement alourdi la mesure des progrès réalisés que des données obsolètes sont utilisées pour évaluer nos progrès vers l’atteinte des Objectifs de développement durable (Odd) ( …) ». Alors que le « RGPH est la seule source de données permettant de fournir des informations géographiques fiables, complètes, actualisées et désagrégées, notamment sur l’âge, le sexe, le lieu de résidence, les conditions de vie, le logement et la taille de la population….. ».

Face à ce grand défi, le représentant de l’UNFA a assuré le Gouvernement congolais son aide et celle de tout le système des Nations unies à exploiter le pouvoir des données inclusives pour construire des systèmes et des sociétés résilients.

De manière claire, le thème exploité cette année, a dit le professeur José Mungandu, de la faculté de  science de la population et du développement à l’Université de Kinshasa, met l’accent sur les données. Ceci, dit-il : «  qu’on ne peut pas planifier,  on ne peut pas assurer un avenir résilient  sans données.  Les données sont à la fois le baromètre, mais sont aussi les balises pour toute action publique ».

 

Très conscient mais beaucoup optimiste à relever les défis notamment dans l’organisation de ce deuxième recensement, le ministre d’Etat, ministre du Plan, de la programmation de la politique de développement économique et social, Monsieur Guylain Nyembo Mbwinzia, a dit que ce deuxième recensement attendu dotera le pays  des données inclusives et faciliteront l’identification  des différents groupes sociaux répertoriés au sein de la société…

Enfin, le ministre d’Etat, ministre du Plan, de la programmation de la politique de développement économique et social, exhorte tous les acteurs qui œuvrent dans le domaine de la population et du développement  de contribuer aux initiatives de  collecte et d’utilisation des données, et de travailler ensemble  un avenir résilient et équitable pour tous.

Prince Yassa




Réduction de la facture énergétique sur le lac Kivu: Les leviers pour la transformation du gaz activés

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a échangé, ce mardi 27 août à la Primature, avec M. Paul Hinks, Directeur général de la société Myhydro, accompagné de sa délégation. Au cours de cette audience, deux points essentiels étaient au centre des discussions. Il s’agit notamment du projet de conversion du gaz du lac Kivu en électricité et du projet d’installation des micro barrages hydroélectriques dans trente-trois sites répertoriés à travers la République démocratique du Congo.

Face à la menace toxique du dioxyde de carbone présent dans les profondeurs du lac Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo, le Gouvernement veut lancer un vaste chantier d’exploitation du gaz pour la production d’électricité.

“Nous avons discuté premièrement sur le projet de conversion du gaz au lac Kivu en électricité. C’est pour fournir l’électricité au Nord-Kivu, Sud-Kivu et éventuellement en Ituri. Ce projet va consister à extraire le gaz pour le convertir en électricité. Nous sommes venus pour régler certaines questions de nature administrative avec la Cheffe du Gouvernement. Nous pensons que les questions qui étaient pendantes vont être résolues le plus rapidement possible. Si tel est le cas, dans les 3 mois à venir, nous allons initier les différentes étapes pour l’exploitation”, a expliqué Paul Hinks, Directeur général de la société Myhydro.

L’extraction régulière du gaz du lac Kivu va permettre à la RDC de diminuer les risques qui pèsent sur ce cœur d’eau.

En effet, le fond du lac Kivu contient d’importantes quantités de gaz toxiques qui, en cas de tremblement de terre ou d’éruption volcanique, risque de s’en échapper. Un danger justement redouté lors de l’éruption du Nyiragongo en mai dernier 2022.

Paul HINKS estime que l’exploitation de ce gaz va favoriser les investissements dans l’Est de la RDC.

“Les avantages que la population va tirer de ce projet sont énormes. La desserte en électricité dans cette partie du pays est très basse. Si nous parvenons à l’augmenter à travers ce projet, cela bénéficiera aux populations. Nous allons donner un appui social très important en permettant aux investisseurs de s’installer dans cette partie du pays. Nous comptons sur le soutien entier du Gouvernement pour matérialiser ce projet. Ça va favoriser plusieurs opportunités à la population, aux hommes d’affaires et aux industries”, a-t-il laissé entendre.

En outre, le Gouvernement envisage lutter contre la fracture énergétique grâce à ses ressources hydrologiques. Un autre projet d’installation des trente-trois microbarrages hydroélectriques est développé avec la société MYHYDRO.

“Le deuxième projet discuté au cours de notre audience concerne les projets d’hydroélectricité que nous comptons développer en RDC. Nous avons un accord avec les autorités congolaises pour installer les microbarrages hydroélectriques dans 33 sites répertoriés. Le premier dossier qui va être traité se fera sur la rivière Lubi à Kabeya Kamwanga”, a dit Paul Hinks.

Le Directeur général de la société Myhydro a, par ailleurs, salué la nouvelle législation du secteur énergétique mise en place en RDC, permettant d’investir dans la production d’électricité partant de la génération vers la distribution. En effet le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG 2024-2028) prévoit, à son sixième pilier une gestion durable et responsable de l’écosystème face aux changements climatiques. Et l’une des actions préconisées à ce sujet est d’utiliser les technologies intelligentes pour optimiser la gestion de l’eau et de l’électricité.

Signalons que le Ministre des Hydrocarbures, Aimé Sakombi Molendo et celui des Ressources hydrauliques et de l’électricité, Teddy Lwamba ont pris part à cette réunion.

Le Quotidien




Procès « Coup d’état manqué>> La peine de mort requise contre plusieurs prévenus 

Le procès sur les 51 prévenus à la tête desquels se trouvait Christian Malanga, tué lors de raids au Palais de la nation, poursuivi pour tentative de coup d’état dans la nuit du 18 au 19 mai dernier en République Démocratique du Congo qui se déroule au Tribunal militaire, garnison de Kinshasa siégeant en chambre foraine à la prison militaire de Ndolo tend lentement mais sûrement vers sa fin. L’audience d’hier mardi 27 août 2024 était consacrée à la poursuite de la plaidoirie des parties concernées par ce procès.

Après la partie civile, les avocats de la défense et de la République, c’était le tour du Ministère public pour son réquisitoire. L’organe de la loi a dans son réquisitoire exigé la peine de mort contre une dizaine des prévenus accusés notamment d’infractions d’attentat et de terrorisme, association des malfaiteurs dans cette affaire dont le but était de renverser le régime en place et d’attaquer la résidence de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale.

Dans ce réquisitoire, le Ministère public a requis la peine de mort pour tous les prévenus sauf Faustin Egwake, Alain Tikimo, René Mbayo, Bienvenu Mavungu pour ne citer que ceux-là à la peine capitale pour attentat. Tandis que d’autres sont condamnés, selon le réquisitoire de l’organe de la loi, à la peine capitale pour terrorisme, attentat et meurtre sauf Jean Jacques Wondo, Bienvenu Mavungu, Faustin Egwake, Ephraim Mungangu, Maguy Mata, Ange Luyindula, Judith Mukeba, René Kunda et Adolphe Mbayo.

Et la peine de mort a été requise pour tous les prévenus pour association des malfaiteurs excepté le prévenu Alain Tikimo. Quant à Youssouf Ezangi, Marcel Malanga, Tyler Thompson, Zalman Pollum Benjamin, Nkele Mbuela Rufin, Albert Malanda Vangila, une peine de 20 ans leur a été requise pour détention illégale d’armes de guerre. Aussi, le Ministère public a également demandé la confiscation des véhicules et des éléments ayant servi à la commission de l’infraction et que soient brûlés les drapeaux de leur mouvement « New Zaïre ».

Dans son exposé, l’Auditeur militaire a soutenu que les prévenus étaient constitués en une bande organisée avec comme membre de l’équipe d’attaque Youssouf Ezangi qui avait pris le pouvoir à la mort de Christian Malanga, Marcel Malanga qui était coordinateur des opérations, Tyler Christian Thomson, Zalman Pollum Benjamin, Nkele Mbuela Rufin. Toujours selon le Ministère public, ces prévenus ont été en possession des armes de guerre AK47, sans avoir reçu l’autorisation. Il a aussi soutenu que les responsables de l’auberge « Chez Momo » auraient financé les actes terroristes en donnant des logements aux assaillants, en les nourrissant et en leur fournissant un lieu de réunion.

Plaidoiries des parties civiles et de la République

La République Démocratique du Congo a été la première partie civile à prendre la parole. Soutenant qu’elle aurait subi des dommages moraux et matériels, puisque c’est le sommet même de l’État qui était attaqué. De ce fait, elle a sollicité un montant de 250 millions de dollars américains de dommages-intérêts. Le Tribunal a également reçu les demandes de Mme Stephie Elonga, veuve de Kevin Tamba et ses enfants qui ont sollicité 20 millions de dollars de dommages-intérêts. Constitués également en parties civiles, Ephraïm Mugangu, Maguy Mata et plusieurs autres personnes ont aussi sollicité la condamnation de Marcel Malanga et de ses amis aux dommages-intérêts.

Plusieurs autres parties civiles ont également demandé réparation, comme par exemple Faustin Egwake, Kadima Franck et Kalala Ilunga, ami du défunt Kevin Tamba. Certaines parties civiles font également partie des prévenus. Elles entendent obtenir la condamnation de leurs co-prévenus aux dommages-intérêts ou encore celle de la République, pour des tortures qu’auraient exercées les agents de l’ordre durant leurs détentions.

RSK




Vivement un coup de balai (André-Alain Atundu Liongo)

Afin d’exécuter convenablement le plan d’action du Gouvernement tel qu’avalisé par l’Assemblée Nationale, la Première Ministre devrait, en tant que Cheffe de Gouvernement, disposer d’un capital financier frais, susceptible d’accompagner le Gouvernement dans l’exécution annuelle de son budget pour atteindre les objectifs déterminés sur la feuille de route et les tâches d’administration courante.

A cet effet, force lui est de capturer et de disponibiliser toutes les recettes récoltées, d’éliminer ou tout au moins de réduire, de façon significative, les niches de coulage et de dépenses non conformes.

Au regard des scandales financiers comme la construction du Centre Financier International, des actes de corruption, des détournements, des révélations de l’IGF et des actions judiciaires consécutives l’opinion nationale et la population congolaise, fortement émues, sont en droit de se pencher et de s’interroger sur l’état réel des finances de la République.

Ce à quoi elles s’adonnent, à cœur joie, à travers les journalistes d’investigations et autres lanceurs d’alerte.

En tout état de cause, la tâche prioritaire de la Cheffe de Gouvernement devrait consister à chercher à voir clair dans l’embrouillamini financier, délibérément entretenu, pour déterminer avec plus ou moins d’exactitude les disponibles du Gouvernement, de toute évidence, camouflés et sous-estimés.

Dans cet ordre d’idées, il importe de rétablir l’orthodoxie en matière de gestion.

Notamment, la Transparence en tant que paravent contre les pratiques d’opacité et de confusion dans la présentation des données.

En effet, le fait et l’obligation de devoir communiquer à des responsables nommément désignés soit pour information, soit pour avis conforme, soit pour compétence et accord, diminuent, de façon notoire, le risque et la tentation des pratiques insolites et de n’agir qu’à sa guise.

En second lieu, devrait s’appliquer, sans faille ni concession, le respect rigoureux de la procédure pour consolider la transparence.

L’observance méticuleuse de la procédure garantit le cheminement correct et sans faille du processus de gestion et décourage, les pratiques frauduleuses à tous les niveaux.

D’autres dispositions d’accompagnement, apparemment banales, devraient compléter avantageusement ce dispositif comme le respect des délais d’exécution, une réglementation rigoureuse en matière de circulation et de déplacement tant du point de vue de la fréquence que de la composition des délégations et d’accompagnateurs, de la composition des cabinets des ministres.

Pour améliorer, de façon générale, la cagnotte gouvernementale, toutes les niches de coulage et de dépenses non prévues doivent être bouchées : comme les réceptions somptueuses.

De même, doivent être sécurisées la capture et la disponibilité des recettes perçues.

Somme toute, cette démarche fondamentale de la Première Ministre a pour objectif majeur et finalité ultime de gaspiller moins malgré les ressources accrues de l’Etat pour mieux dépenser afin d’améliorer, de façon notable, la gestion de la chose publique et de diminuer le train de vie de l’Etat.

Pour mener à bonne fin et réussir cette opération délicate et complexe, la Première Ministre devrait, selon les cas, donner un vigoureux coup de balai dans la fourmilière des dépenses.

 

Fait à Kinshasa, le 26/08/2024




Kinshasa : Au total, 212 cas suspects enregistrés, 31 cas confirmés et 2 décès dus à l’épidémie Mpox

La Ville de Kinshasa n’est pas épargnée par cette épidémie de la variole des singes, Mpox. La capitale congolaise compte à ces jours, 212 cas suspects, 31 cas confirmés et 2 décès déjà enregistrés dus à l’épidémie Mpox.

Selon le Docteur Praticien Gongo, ministre provincial de la Santé de Kinshasa qui livre cette information, fait savoir que la ville capitale a été déclarée urgence sanitaire internationale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

Et de poursuivre, “auparavant, on comptait 111 cas suspects, 21 cas confirmés et 2 décès”.

 

Et parmi les 11 zones de santé qui sont touchées, il ya entre autre, N’sele avec 3, limete 12, Kokolo 2, Kinshasa 1, Mont-Ngafula 1, Barumbu 4, Kasa-Vubu 4, Ngiri-Ngiri 1, Kintambo 1, Biyela 1, Kikimi 1

 

 

Mboshi




Nord-Kivu : 8 militaires condamnés à mort par le tribunal militaire de garnison de Goma pour meurtre.

Poursuivis pour les infractions de l’extorsion, meurtre et dissipation des munitions de guerre, 8 militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, dont 4 de l’unité de la Garde Républicaine et 4 autres de l’unité de la Police Militaire ont été condamnés à la peine de mort, tard dans la soirée du mardi 27 aout par le tribunal militaire de la garnison de Goma siégeant à l’audience foraine dans le territoire de Nyragongo à Munigi.

Ces hommes en uniforme ont été traduits en justice en date du 24 août 2024 en procédure de flagrance par l’auditeur militaire intérimaire de garnison de Goma, le capitaine Djembi Mondondo Michel. Il s’agit de : l’adjudant de 1er classe Sindika Mwandeni, sergent major Ngoyi Kabeya, sergent major Ntumba Tshibangu Frédéric, soldat de 1er classe Tshilonda Mwana Héritier, soldat de 1er classe Kabulo Balebule Junior, le caporal Beya Ndombi, caporal Ntumba Kalombo et Ntumba Bahikwamba Augustin un soldat de 2em classe.

Pour rappel, ces militaires avaient donné la mort à deux civils dans le village Buhombo en groupement Munigi dans le territoire de Nyragongo au Nord-Kivu.

 

 

Osk