Assemblée Nationale : Le Prof Tshilumbayi échange avec les étudiants boursiers de Konrad Adenauer

Le premier Vice-Président de l’Assemblée Nationale, le professeur Isaac J.C Tshilumbayi a échangé ce Vendredi 23 Août 2024 avec une forte délégation d’étudiants Allemands et Congolais, boursiers de la Fondation Allemande KONRAD ADENAUER STIFTUNG qui prennent part depuis le mardi dernier à une conférence d’échange d’expériences et d’intégration entre les deux pays. Conférence qui se déroule en la salle de banquet du palais du peuple.

Cette rencontre fut l’occasion pour le professeur Isaac J.C Tshilumbayi de présenter à ces jeunes chercheurs la Composition et le fonctionnement du Parlement Congolais.

Il est bicaméral, composé de l’Assemblée Nationale qui compte 500 élus du peuple et du Sénat qui dispose de 108 sénateurs. Les bureaux des deux chambres, leurs missions, rôles et attributions des députés et sénateurs ont été passés au peigne-fin par l’honorable premier Vice-Président de la chambre basse.

L’ accueil et la présentation par la deuxième personnalité de l’Assemblée Nationale, le professeur Tshilumbayi suivie des explications bien fournies ont réjoui ses visiteurs du jour.

Le Chef de la délégation Carl Christian Dreyer n’a pas gardé sa langue dans la poche, il a tenu à l’exprimer.

De son côté l’étudiant Congolais Simon Mputu, étudiant Congolais vivant en Allemagne est satisfait des échanges et mixage des cultures tel qu’il en témoigne.

C’est dans une ambiance de convivialité que se sont clôturés ces échanges au Cabinet du 1er Vice-Président de l’Assemblée Nationale.

Cette fusion d’étudiants est habituelle à la Fondation KONRAD ADENAUER STIFTUNG et rentre dans le cadre de ses missions primordiales, a révélé son représentant résident Jakob Kerstan.




Devant la presse : Le vice-ministre Chinois des Affaires présente la situation du FOCAC 2024

Le Vice-Ministre des Affaires étrangères de la Chine, Chen Xiaodong, a tenu une conférence de presse ce vendredi 23 Aout à Beijing.

Il a été question au cours de cet échange avec les journalistes Chinois et internationaux, de présenter la situation du Forum sur la coopération sino-africaine qui aura lieu du 4 au 6 Septembre 2024 dans la Capitale Chinoise, sous le thème : “Unir nos forces pour faire progresser la modernisation et construire une communauté de destin sino-africaine de haut niveau”.

Cette rencontre de haut niveau vise à renforcer les liens sino-africains dans la poursuite de la modernisation et d’un avenir commun, a déclaré le Vice-Ministre des Affaires étrangères Chen Xiaodong.

“Grâce à un engagement du président Xi Jinping et des dirigeants Africains, la Chine et l’Afrique axent l’amitié et la coopération, travaillent à construire le FOCAC et à la mise en œuvre des acquis afin de réaliser un développement… des relations Sino-africaines”, a-t-il fait savoir.

 

État de lieu de la coopération sino-africaine

 

S’exprimant sur l’état d’avancement des relations sino-africaines, le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Chen Xiaodong, a annoncé que dix programmes de coopération, huit initiatives majeures et neuf programmes ont été lancés par la Chine pour favoriser la coopération sino-africaine.

“La Chine est le plus grand pays en développement à investir en Afrique et demeure le premier partenaire commercial de l’Afrique depuis 15 ans consécutifs. Cela révèle la grande résilience et la vitalité de la coopération sino-africaine”, s’est réjoui Chen Xiaodong.

 

La coordination stratégique Sino-africaine est plus poussée

 

Selon ce diplomate, le président chinois reste déterminé à renforcer  la solidarité et la coopération avec l’Afrique quels que soient les aléas internationaux.

“Nos deux parties poursuivent toujours les 5 principes de la coexistence pacifique, approfondir la confiance politique mutuelle et se soutiennent mutuellement et toujours sur les questions d’intérêts vitaux et aux préoccupations majeures” explique-t-il.

Et d’ajouter : “Nous estimons tous qu’il faut bâtir un monde multi polaire, égal et ordonné, et une motivation économique bénéfique pour tous et inclusive”.

Le bloc Sino-africain travaille ensemble, selon le vice-ministre Chinois des Affaires étrangères, à concrétiser les trois initiatives mondiales, préserver la paix et la justice internationale, perfectionner la gouvernance.

 

Les échanges humains et culturels

 

La Chine se dit fière de constater que les échanges humains et culturels s’agrandissent davantage chaque jour entre les peuples Chinois et Africains qui ont une affinité naturelle.

“Ces dernières années, les échanges entre les peuples sont intenses. Nous avons organisé de différentes activités exemplaires comme le festival de la jeunesse Chine-Afrique, le projet d’étude conjoint, le dialogue de civilisation, le dialogue de dirigeants futurs…”, note le Vice-Ministre des Affaires étrangères de la Chine, Chen Xiaodong.

Le FOCAC 2024 sera donc une occasion pour que les différentes parties prenantes au processus de modernisation à la Chinoise, puissent dégager d’amples consensus pour relever les défis mondiaux, de partager les opportunités de développement.

 

Derick Katola depuis Beijing (Pékin), capitale de la Chine




Coopération : “La Chine est le pays en développement qui investit le plus en Afrique” (Chen Xiaodong)

Répondant à une question sur les investissements Chinois en Afrique, notamment dans les domaines qui ne sont pas liés aux infrastructures, comme la formation, la vice-ministre des Affaires étrangères de la Chine a rassuré que son pays est le plus grand investisseur en Afrique parmi les pays en développement.

 

Il a indiqué que la République Populaire de Chine attache une grande importance, notamment dans le domaine de la formation.

“C’est un point fort de la coopération Sino-africaine. Chaque conférence du FOCAC annoncera des mesures en la matière. Dans les plans d’actions que nous allons publier lors du FOCAC, il y aura des contenus qui seront axés sur des mesures les échanges humains et la formation”, a laissé entendre le vice-ministre Chen Xiaodong.

Le numéro 2 de la diplomatie Chinoise est aussi revenu sur la question liée aux restrictions relatives au COVID-19. Il a de ce fait, renseigné que toutes les mesures arrêtées pour lutter contre la propagation de cette pandémie ont été levées non seulement envers l’Afrique, mais aussi envers le reste du monde.

 

Ceci a permis d’accroître selon Chen Xiaodong, de multiplier les échanges internationaux entre la Chine et les pays étrangers durant cette année.

 

Derick Katola depuis Beijing (Pékin), capitale de la Chine




Diplomatie : La Chine se réjouit des éloges faits par la RDC sur la coopération Sino-Africaine

Réagissant aux propos du porte-parole du gouvernement de la République Démocratique du Congo lors du 6è forum sur la coopération des médias Sino-Africains qui avait fait des éloges de la coopération Sino-africaine, le vice-ministre Chinois des Affaires étrangères estime que cela montre l’aspiration des peuples Chinois et Africains.

 

“Si nous faisons un bilan de l’histoire de nos échanges, depuis les années 60 du siècle dernier, les populations chinoises et africaines se témoignent mutuellement compréhension et soutien et ont lutté ensemble pour l’indépendance de leurs pays respectifs. Et à l’ère nouvelle, nous avons travaillés ensemble dans la construction du pays, dans l’amélioration du bien-être social, dans le développement économique. Dans ce processus, nous sommes solidaires et nous nous soutenons mutuellement “, a martelé Chen Xiaodong.

À l’en croire, vingt-quatre ans d’histoire, des échanges entre la Chine et l’Afrique, démontrent à suffisance que la confiance mutuelle entre les deux parties s’approfondissent sans cesse.

 

“Nous sommes sincères et nous avons une amitié particulière”, a lâché Chen Xiaodong, vice-ministre chinois des Affaires étrangères.

 

Derick Katola depuis Beijing (Pékin), capitale de la Chine

 




Choisir notre avenir : l’éducation, un outil puissant de l’action climatique

Comment les systèmes éducatifs peuvent-ils préparer et former les jeunes aux enjeux du changement climatique et renforcer leur capacité d’action ?

Travail de sensibilisation, changement des comportements et développement des compétences nécessaires à la transition écologique : l’éducation joue un rôle essentiel dans la lutte contre la crise climatique. Cet outil est pourtant grandement négligé, avec à peine 1,5 % des financements climatiques consacrés au secteur de l’éducation en 2021.

Dans le monde entier, l’éducation est le facteur le plus déterminant de la prise de conscience climatique, et les études montrent que des niveaux d’instruction plus élevés vont de pair avec des comportements écologiques, une préférence pour des politiques respectueuses de l’environnement et une plus grande capacité d’adaptation. L’éducation peut permettre la généralisation à grande échelle des compétences nécessaires pour porter la transition écologique, en préparant les jeunes d’aujourd’hui à environ 100 millions de nouveaux emplois verts ou à des métiers existants qui nécessiteront ce type de qualification.

Alors que l’éducation est un outil puissant de l’action climatique, les dérèglements du climat entravent les progrès de l’éducation dans le monde.

Les fortes chaleurs et plus généralement les phénomènes météorologiques extrêmes provoqués ou exacerbés par le changement climatique perturbent considérablement les apprentissages. On estime que 404 millions d’élèves ont ainsi vu leur école fermer entre janvier 2022 et juin 2024. Les pays qui ont fermé leurs établissements scolaires en raison de chocs climatiques ont perdu en moyenne 28 jours d’enseignement, et ceux à faible revenu en ont payé le plus lourd tribut. Même quand les écoles restent ouvertes, les apprentissages pâtissent de la hausse des températures. Face à l’augmentation de la fréquence et de la gravité des phénomènes météorologiques extrêmes, il est évident que les systèmes éducatifs doivent s’adapter au changement climatique.

À l’occasion de la publication du rapport Choosing Our Future: Education for Climate Action, cet évènement montrera comment les pays peuvent mettre leurs systèmes éducatifs au service de l’action climatique et adapter leurs écoles aux dérèglements du climat. En tirant les leçons de l’expérience, les intervenants se pencheront sur les mesures et les stratégies de financement qui permettront d’y parvenir.




Boumehdi : “Une finale pour une coupe et voir plus loin”

Le titre est plus proche pour les dames du FCF TPM. En jouant ce vendredi 23 août face aux Camerounaises de Lekié Football, Esther DIKISHA et ses partenaires ont les cartes en main pour remporter le trophée de la zone UNIFFAC, et par ricochet, le billet qualificatif pour la phase finale de la Ligue des Champions féminine. A condition… de gagner.

Avec 6 points et une différence de buts confortable (+11), les « noir et blanc » sont favorites dans cet ultime duel. Néanmoins, il leur faudrait rester lucides pour obtenir un bon résultat. L’entraineur Lamia BOUMHEDI et l’attaquante Laogali KRETO se sont exprimées en conférence de presse d’avant-match.

Lamia BOUMHEDI : “Nous allons jouer ce match comme une finale, en restant concentrées. L’équipe de Lekié a de bonnes joueuses qui sont fortes physiquement…Ce qui nous a beaucoup aidé, ce sont les matchs de préparation que nous avions livrées avec les garçons où il y a eu plein de duels.

J’ai des bonnes joueuses, j’en suis fière. Je leur demanderais juste davantage d’application sur la ligne d’attaque. Il faudrait qu’elles respectent aussi les consignes tactiques. C’est un autre combat, un autre match. La finale reste une finale. Nous devons la jouer à fond pour remporter la coupe”.

Laogali KRETO : “Nous sommes complémentaires dans notre équipe. Je pense que vous pouvez compter sur nous. Chacune de nous est mentalement prête à disputer n’importe quel match. Par la grâce de Dieu, nous allons donner le meilleur de nous-mêmes.

Je tiens à féliciter notre présidente qui s’est impliquée dans toutes ses démarches pour obtenir l’accord de toutes ses joueuses. Nous sommes fortes dans tous les compartiments (défense, milieu et attaque). Nous allons tout donner pour ce match.”




Atlético Femenino dominé, les féminines inarrệtables!

Ça se rapproche mais ce n’est pas encore fait. La qualification de l’équipe féminine du TPM en phase finale de la Ligue des Champions. Les Dames ont disposé (4-0) d’une bonne équipe équato-guinéenne à l’occasion de la deuxième journée, ce mercredi 21 août, à Kinshasa.

C’est la petite ghanéenne Thelma BAFFOUR qui lance le bal en ouvrant le score dès la 21ème. A la suite du nul inattendu entre les Brazzavilloises de Diables Noirs et les Camerounaises de Lekié 0-0, le TPM sait qu’il doit s’imposer pour consolider sa place en tête des qualifications. Esther DIKISHA marque son troisième but du tournoi à la 25ème et à 2-0 la victoire tend les bras aux Corbeaux. En l’absence de Merveille KANJINGA, c’est l’autre avant-centre, l’Ivoirienne Loagali KRETO, qui prend le relais avec un doublé aux 45ème et 47ème. Le match étant plié, la coach Lamia a essayé de faire tourner et s’en sort avec ce précieux et deuxième succès du tournoi.

A la clôture de la 2ème journée, la finale (pour arracher le seul ticket qualificatif de la zone UNIFFAC) se jouera vendredi 23 août à 15h00 GMT entre les Congolaises du TPM (6 points) et les Camerounaises de Lekié (4 points). Diables Noirs (1 point) et Atlético Femenino (0 point) s’affronteront dans un match sans enjeu le même vendredi à 12h00 GMT.




Les 60 ans du Palu célébrés à travers une soirée culturelle et scientifique

Les militantes et militants et cadres de ce parti de masse étaient hyper motivés pour cette célébration historique de 60 ans de leur parti. 22 Août 1964- 22 Août 2024, cela fait exactement 60 ans jour pour jour, que le Patriarche Antoine Gizenga Fundji créa ce parti, ils déferlèrent dans l’enceinte de l’hôtel Béatrice de la Gombe avec la bravoure d’Antoine Gizenga, l’immortel.

La salle était archi-comble, car personne ne voulait manquer un tel moment de l’histoire. Le Secrétaire Général, Chef du Parti et autorité de référence Didier Mazenga a à travers un speech, lancé publiquement la série des activités qui marqueront ces 60è anniversaire du Parti Lumumbiste Unifié PALU

C’était l’ouverture du bal d’une série des activités qui vont marquer la célébration de 60 ans du PALU, plusieurs invités avaient répondu présents à ce rendez-vous, à l’instar de certaines personnalités du pays comme le Professeur Ndaywel, Lambert Mende, Didier Mumengi, Thomas Luhaka, Freddy Kita et tant d’autres, ils étaient tous venus, non seulement pour fêter les 60 ans du parti, mais rendre un vibrant hommage à l’immortel Antoine Gizenga.

Comme c’était une soirée culturelle et scientifique, le moment fort était celui des interventions de différentes personnalités présentes dans la salle, la première intervention c’était celle du Professeur Isidore Ndaywel, qui a retracé l’histoire d’Antoine Gizenga, son parcours en exil, dans la diaspora, son retour à Kinshasa pour la conférence souveraine et son projet que l’on regrette à ce jour, celui de réunir tous les nationalistes Lumumbistes, au sein d’un seul parti.

Après le Professeur Ndaywel, c’était le tour de Lambert Mende, qui également a parlé de la vie de Gizenga, ce qu’il sait de lui comme étant une figure historique de notre pays, qu’il avait vu pour la première fois lors de son retour de l’exil à Beach Ngobila.

Didier Mumengi était le 3è intervenant, dont le père fut le directeur de cabinet d’Antoine Gizenga, il retraça l’histoire de cet homme qui a été sa motivation en politique et expliqua comment lui et sa famille étaient proches du Patriarche. Thomas Luhaka, lui qui est connu à travers son émission “je connais le Congo” où il raconte pratiquement de fond en comble l’histoire du Congo et de nos aïeux, lors de son intervention, il parlera de la vie de Gizenga depuis son jeune âge, toutes les péripéties qu’il a connu durant son parcours, de Gungu à Kikwit, en passant par Kinshasa, de son exil et de son retour au pays, jusqu’à la création de son parti PALU.

Il s’en est suivi de Freddy Kita et de Robert Ngambi le SPPP du PALU qui martela qu’il n’existe pas deux PALU à ce jour, il y en a qu’un seul, dirigé par Didier Mazenga, le dernier fils idéologique d’Antoine Gizenga.

Pour boucler cette soirée culturelle et scientifique, l’autorité de référence Didier Mazenga reviendra afin de remercier vivement les différents intervenants pour leurs interventions combien riches et pour avoir honoré son invitation.

Il va mettre l’accent également sur la construction du mausolée du Patriarche Antoine Gizenga à Bumadans sa demeure dans la commune de la N’sele, dont le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi s’y est impliqué personnellement.

Il a mentionné également que les rideaux des activités de ces 60 ans seront tirés ce samedi 24 Août 2024 à Buma, où la plus grande célébration aura lieu avec tous les militantes et militants du PALU, avant de faire appel aux filles et fils PALU égarés de revenir à la maison.




Du 26 au 30 août 2024 : Brazzaville va abriter la soixante-quatorzième session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique

Les ministres de la Santé des 47 pays de la Région africaine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se réuniront à Brazzaville (Congo), dans le cadre de la soixante-quatorzième session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique.

Organe décisionnaire de l’OMS dans la Région, le Comité régional se réunit chaque année pour examiner et approuver les politiques, les activités et les plans financiers régionaux destinés à améliorer l’état de santé et le bien-être des populations de la Région africaine.

Cette soixante-quatorzième session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique se tiendra à Brazzaville, du 26 au 30 août 2024. Près de 500 participants sont attendus, parmi lesquels : le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, les Ministres de la santé des 47 États Membres de l’OMS dans la Région africaine, de hauts responsables des ministères de la santé, des représentants d’institutions du système des Nations Unies, de la société civile, d’organisations bilatérales et multilatérales, ainsi que des partenaires de développement. Cet événement constitue le rendez-vous annuel phare pour ces partenaires.




Via Nicolas Kazadi, l’Etat de droit, c’est aussi préserver la présomption d’innocence !

Reportage vidéo sur son arrivée à l’aéroport de Mbuji-Mayi par vol régulier CAA en provenance de Kinshasa, accueil chaleureux par une foule portant les signes distinctifs Udps à la sortie des installations aéroportuaires, triomphe à son arrivée à Miabi (sa circonscription électorale) : Nicolas Kazadi, accompagné de son épouse, a pris ses vacances parlementaires depuis le 20 août 2024, quasiment 25 jours avant l’ouverture de la session parlementaire ordinaire de septembre à décembre.

Dégâts discréditants, dévalorisant le pays

Les observateurs avertis n’en sont pas surpris. Deux signaux, ou plutôt trois, ont été perçus clairement :

– le retour de l’intéressé au pays pendant qu’on le supposait parti pour longtemps, sinon pour de bon à l’étranger ;

– le coup de colère du Chef de l’Etat dans son interview du 6 août dernier contre les pratiques consistant à porter gratuitement atteinte à la dignité humaine et

– la liberté provisoire accordée à l’ex-ministre du Développement rural Rubota fêté en famille chez lui et dont la vidéo a été rapidement mise en ligne !

Un analyste s’est lancé le défi de voir le procureur général près la Cour de cassation ouvrir une information judiciaire à charge du député national Nicolas Kazadi.

Coup dur surtout pour ceux des communicateurs de la Tshisekedie ayant «massacré» l’ex-argentier national des mois durant. Autant ils ont vite fait de l’«enterrer» vivant, autant vont-ils le «déterrer» non mort !

Combien sont-ils cependant, les Congolais jusque-là «massacrés» de la même manière, voire plus, et à ne pas jouir de la «grâce présidentielle», simplement parce qu’on ne leur a pas reconnu le droit à la présomption d’innocence !

Certains ont fait le choix de quitter le pays, d’autres y sont restés et ont connu diverses fortunes. Soit ils ont fait la prison en prévenus ou en condamnés, soit ont perdu l’emploi. Même si les plus chanceux sont revenus aux affaires, il n’en reste pas moins que la «déculpabilisation» ne leur a pas restitué la dignité !

Et cette saleté – n’ayons pas peur du mot – est à la base de plusieurs dégâts infligés au pays.

Il n’est pas bon d’être en conflit avec les Tshisekedi

Puisque la vérité doit être dite, on ne connaît pas, en dehors de l’Udps, parti politique en RDC à détenir le titre de «champion du monde toutes catégories» en matière de diabolisation. Chantre de l’Etat de droit, ce parti n’a pas au pays son pareil dans ce domaine, si bien que Joseph Kasa-Vubu et Patrice-Emery Lumumba vivants en auraient eu pour leurs comptes.

Il est établi que depuis le 24 avril 1990 – date symbole de la libéralisation politique (fin du Mpr Parti-Etat) – il n’est jamais bon d’être en conflit avec les Tshisekedi (père, mère, enfants, surtout ceux qui sont en politique).

Hier, c’était avec Étienne Tshisekedi. Mobutu, Laurent-Désiré Kabila et Joseph Kabila n’avaient eu droit à aucune compassion. Ils se faisaient arroser copieusement. Des mensongers grossiers passaient pour paroles d’évangile. Même les compagnons du Sphinx n’étaient pas épargnés. On a vu comment Dikonda, Ngalula, Lihau, Kibassa, Birindwa, Kyungu, Phongo, Bazinga, Moleka, Kengo, Nguz, Iléo, Diangienda, Etsou, Marini, Monsengwo, etc. avaient été vilipendés…

Aujourd’hui, c’est avec Félix Tshisekedi. Même modus operandi. Seuls ceux que Fatshi a dû récupérer de justesse de la machine à diaboliser et à broyer de l’Udps ont (eu) la vie sauve. Cas de Vital Kamerhe et de Nicolas Kazadi. Mais à quel prix ?

Pas après coup

Ce qui est en train de se passer actuellement au sein de l’Udps est la conséquence logique du “déni de l’Etat de droit”, concept qui, pour ce parti, permet qu’on puisse accuser quelqu’un d’un délit – n’importe lequel – sans en produire la preuve.

Pourtant, tout le monde le sait : la preuve, ça ne se cherche pas où ça ne construit pas après coup. Elle se montre au moment où on rend publique l’accusation.

Malheureusement, la com’ de l’Udps est et reste fondée sur un stratagème criminel : accuser et exiger de l’accusé les preuves de son innocence !

On ne fait pas attention aux effets collatéraux. L’affaire Nicolas Kazadi en est l’illustration. Pendant qu’on la perçoit dans sa dimension financière, on ne réalise pas qu’elle impacte le climat des affaires, les investissements, les différents programmes du Gouvernement et même le dispositif sécuritaire.

Et pendant qu’on s’extasie ou on s’égosille pour les sommes colossales «détournées», les investisseurs qui s’apprêtent à venir hésitent, les programmes comme le PDL-145 T sont freinés et la peur du lendemain gagne du terrain au point d’affecter la sécurité nationale.

On imagine les effets d’une accusation de grande envergure !

Ne suivez pas mon regard…

D’où l’injure facile, le mensonge aisé

Pour atterrir, la piste doit être débarrassée de tout objet susceptible de provoquer des accidents.

Pour autant qu’il soit alors dans la logique de la Justice qui élève une Nation, Constant Mutamba, ministre d’Etat en charge de la Justice et Sceaux, sait ce qu’il doit faire : rappeler aux Congolais le devoir de préservation de l’innocence des citoyens. C’est à l’article 17 de la Constitution ainsi libellé : «Toute personne accusée d’une infraction est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été établie par un jugement définitif».

Dans la culture kinoise, l’annonce d’une accusation est présentée en culpabilité. Malheureusement, des communicateurs confirment leur allégeance à tel camp ou à tel autre en présentant la culpabilité en fait avéré sans d’ailleurs que cela n’interpelle l’organe en charge de la régulation. En l’occurrence le Csac.

A l’Udps particulièrement – puisse le leadership de ce parti ne pas y trouver un harcèlement – cette notion n’a jamais été enseignée. D’où l’injure facile, le mensonge aisé, oubliant que les deux actes sont des infractions du droit commun.

Avec la prise de position du Président de la République dans son interview du 6 août 2024 (il n’aurait jamais dû l’accorder), Constant Mutamba a le feu vert : frapper toute personne physique ou morale qui se rend coupable d’accusation sans preuve. Même en utilisant le conditionnel !

Le Congo en a trop souffert.

Omer Nsongo die Lema