Justice transitionnelle : Chantal Chambu et Léonnie Kandolo échangent avec le ministre Britannique des Affaires Étrangères

La Grande-Bretagne est déterminée à renforcer son partenariat dans différents domaines avec le gouvernement Congolais. Le ministre Britannique des Affaires Étrangères, Région Afrique Lord Collins a rencontré ce mercredi 21 août, les ministres congolaises des Droits Humains Chantal Chambu et celle du Genre, Famille et Enfant Léonnie Kandolo. C’était au cours d’une séance de travail au cabinet de la ministre des Droits Humains.

Le Ministre Britannique des Affaires Étrangères est venu rencontrer les ministres congolaises des Droits Humains et du Genre, Famille et Enfant. Lors Collins ensemble avec Chantal Chambu et Léonnie Kandolo planchent sur les questions de justice transitionnelle, l’autonomisation des femmes dans les domaines économique et politique, les violences basées sur le genre et tant d’autres sujets sectoriels. Le ministre Collins salut pour sa part la détermination de deux membres du gouvernement Congolais.

Ces aspects importants abordés au cours de cette séance de travail réconfortent les membres du gouvernement Congolais. Chantal Chambu et Léonnie Kandolo se veulent rassurante au regard de ces sujets qui rentrent dans la droite ligne de la vision du président congolais Félix- Antoine Tshisekedi. La ministre Léonnie Kandolo est en un peu plus claire.

Reste plus qu’à rendre effectif ces programmes pour le bien-être des congolais.




Léonnie Kandolo et les partenaires évaluent l’état d’avancement des préparatifs du forum 

Quel est l’état d’avancement des préparatifs du forum devant réunir les ministres en charge du Genre et les organisations féminines de la société civile? C’est à cet exercice que ce sont livrés la ministre du Genre Famille et les partenaires de son ministère. C’était ce mardi 20 août 2024, dans la salle de réunions, du rez-de-chaussée, de l’immeuble du gouvernement, dans la commune de la Gombe.

A 15 jours de la tenue du forum des Ministres en charge du Genre et des organisations féminines de la société, la ministre de tutelle en infatigable travailleuse réunie les partenaires de son ministère et préside.

C’est une rencontre récapitulative de tout ce qui est fait en prélude du forum de la province du Kongo-Central. Cette 8e réunion de la Task Force a enregistré plusieurs avancées dont: élaboration des termes de référence et des agendas des forums.

L’objectif est d’accélérer la promotion de l’égalité des sexes et les droits des femmes et la masculinité positive en RDC. La ministre Léonnie Kandolo attend, des membres de cette Task Force, une harmonisation de l’agenda dans son fond et dans sa forme.

Toutes les batteries sont mises en marche pour une bonne organisation réussie avec l’implication des uns et des autres. Celle-ci va faire avancer l’agenda du Genre, tel que relevé dans la feuille de route de la ministre du Genre Famille et Enfant, Léonnie Kandolo Omoyi.

A noter 331 personnes sont attendu dans ce forum, 7e du genre.




RDC: François souhaite que les béatifications à Uvira intercèdent pour la paix 

À l’issue de la prière mariale de l’angélus de ce dimanche 18 août, le Pape François a eu une pensée pour les trois missionnaires xavériens et le prêtre diocésain béatifiés le matin même à Uvira, en République démocratique du Congo. Le Saint-Père a exhorté les fidèles à s’inspirer de ces quatre martyrs assassinés en 1964 en haine de la foi. «Que leur exemple et leur intercession favorisent les chemins de la réconciliation et de la paix pour le bien du peuple congolais» a-t-il déclaré.

«Applaudissez les nouveaux béatifiés!» s’est exclamé le Pape François devant les centaines de fidèles réunis place Saint-Pierre à l’occasion de la prière mariale de l’angélus de ce dimanche 18 août. «Aujourd’hui, à Uvira, en République démocratique du Congo, ont été béatifiés Luigi Carrara, Giovanni Didoné et Vittorio Faccin, missionnaires xavériens italiens, ainsi qu’Albert Joubert, prêtre congolais, tués dans ce pays le 28 novembre 1964», a expliqué le Saint-Père. «Leur martyre a été le couronnement d’une vie dépensée au service du Seigneur et pour leurs frères» a-t-il précisé.

Les quatre martyrs ont été victimes du contexte antichrétien qui caractérisait la République démocratique du Congo au début des années 1960. Au lendemain de son indépendance après 60 ans de colonisation belge, le pays était devenu le théâtre de luttes de pouvoir et de guerres tribales, alimentées par l’Occident, l’URSS et la Chine.

Malgré ce climat hostile, et alors que la plupart des missionnaires catholiques et protestants quittaient le pays, les Xavériens avaient décidé de rester à l’est de la RDC pour continuer d’apporter le message du Christ aux communautés locales. Le frère Victor Faccin et le père Luigi Carrara seront assassinés le 28 novembre 1964 à Baraka par l’un des chefs des rebelles mulélistes, Abedi Masanga. Ce dernier se rendra ensuite le même jour à Fizi, où le père Giovanni Didonè et le père Albert Joubert seront tués à leur tour.

«Que leur exemple et leur intercession favorisent les chemins de la réconciliation et de la paix pour le bien du peuple congolais», a souligné François, alors que l’Est du pays est le théâtre de violences entre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda et l’armée congolaise.

 

Le Pape François a également appelé les fidèles à continuer de prier «pour que des chemins de paix s’ouvrent au Moyen-Orient, en Palestine, en Israël, ainsi que dans l’Ukraine martyrisée, en Birmanie et dans toutes les zones de guerre». Le Souverain pontife appelle les parties dans chaque conflit à «dialoguer et à négocier» en s’abstenant d’agir par des «actions et des réactions vio

lentes».




Le Pape a reçu le président du Malawi au Vatican 

Le Pape a reçu en audience privée le président de la République du Malawi, lundi 19 août, dans la bibliothèque du Palais apostolique. Lazarus McCarthy Chakwera a ensuite rencontré le cardinal Pietro Parolin et Mgr Paul Richard Gallagher à la Secrétairerie d’État.

Après 20 minutes d’audience privée avec le Souverain pontife ce lundi matin, le président du Malawi, en poste depuis 2020, s’est rendu à la Secrétairerie d’État. Des échanges «cordiaux» y ont eu lieu et les bonnes relations entre le Saint-Siège et le pays d’Afrique australe y ont été soulignées. Certains aspects de la situation politique et socio-économique du pays ont été abordés, notamment la collaboration avec l’Église catholique dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la formation professionnelle, a informé la Salle de presse du Saint-Siège dans un communiqué paru dans la foulée. La conversation avec Lazarus Chakwera, qui est également un théologien évangélique pentecôtiste, s’est poursuivie par un échange de vues sur les questions régionales et internationales, soulignant l’importance de promouvoir le dialogue et la réconciliation entre les peuples.

Échange de cadeaux

Pour le traditionnel échange de cadeaux, le Pape a offert au président un moulage en bronze représentant deux mains se serrant, sur fond de colonnade de Saint-Pierre, avec une femme accompagnée d’un enfant et un bateau de migrants, et l’inscription «Remplissons nos mains avec d’autres mains»; l’évêque de Rome a aussi donné le Message pour la paix de cette année 2024, ainsi que le livre sur la Statio Orbis du 27 mars 2020, édité par la Librairie éditrice vaticane (LEV).

Le président a pour sa part offert au Successeur de Pierre un relief en bois, sculpté par des artisans locaux et représentant la carte du Malawi avec les principales villes et les animaux qui habitent le pays.




Ligue des Champions Féminine / CECAFA : Les Simba Queens rejoignent le CBE en demi-finale

Lors de leurs deux matchs, les Simba Queens n’ont pas été battues. Grâce à leur victoire nette de 3-0 contre les Ougandaises du Kawempe Muslim Ladies, les Tanzaniennes se sont qualifiées pour les demi-finales du tournoi CECAFA en vue de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024, mercredi.

Il a fallu patienter jusqu’à la deuxième mi-temps du match pour que le jeu s’emballe et que les Queens parviennent à prendre le dessus sur leurs adversaires du jour. À la 61e minute, idéalement servie par Shikangwa, Aquino Corazon trouve l’embut et ouvre la marque pour son équipe. De passeuse, Jentrix Shikangwa se mue en buteuse à la 67e minute puis Elizabeth Wambui scelle la victoire des Simba Queens.

Lors de l’autre rencontre de la journée, le PVP Buyenzi et les Forces Armées Djiboutiennes n’ont pas réussi à se départager, terminant sur un score nul de 0-0. Chaque équipe repart donc avec un le point du match, nul leur premier dans cette compétition.




Ligue des Champions Féminine / UNIFFAC : Le TP Mazembe prend seul la tête

Les Congolaises du TP Mazembe sont en bonne voie pour se qualifier pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF. L’équipe dirigée par Lamia Bouhmedi a battu 4-0 les Équa-guinéennes de l’Atlético de Malabo.Cette victoire permet aux Congolaises de prendre la tête du classement de cette compétition organisée par l’UNIFFAC.

Sous les acclamations de leurs supporters, les joueuses congolaises ont pris l’ascendant dès le début de cette rencontre. À la 21e minute, Thelma Baffour a marqué seule, battant la gardienne de l’Atlético de Malabo. Quatre minutes plus tard, Esther Diskisha a à son tour inscrit un but.
Après la pause, les joueuses congolaises maintiennent leur rythme intense. Complètement délaissée par la défense de Malabo, Laogoli Kreto ne manque pas l’occasion à la 45e minute et accroît l’avance de son équipe, avant de doubler la mise deux minutes plus tard.
Lors de l’autre rencontre de la journée, le CSM Diables Noires et la Lekié Football Filles ont terminé sur un score nul et vierge de 0-0.
Jeudi, la zone UNIFFAC connaitra l’identité de son représentant à la Ligue des Champions Féminine de la CAF. Toutes les rencontres se joueront simultanément. Le TP Mazembe croisera le fer avec la Lekié Football Filles alors que le CSM Diables Noires affrontera l’Atlético de Malabo.
Résultat du jour
TP Mazembe 4 – 0 Atlético de Malabo
Buts : Baffour 21’, Dikisha 25’, Kreto 45’ & 47’ pour le TP Mazembe
CSM Diables Noires 0-0 Lekie Football Filles




Beni: Un militaire condamné à 20 ans de prison pour violation des consignes et l’ivresse au volant 

Un militaire des forces armées dea République Démocratique du Congo de deuxième classe, Kabeya-Simimon, c’est son nom, chauffeur du véhicule militaire renversé dimanche dernier à Ngadi vient d’être condamné à 20 ans de servitude pénale principale.

Le verdict a été rendu ce mercredi 21 Août par le tribunal militaire garnison de Beni, au cours d’une audience de fragrance tenue à la base logistique militaire de l’Ozacaf situé au quartier résidentiel commune de Bungulu .

Outre cette peine, le prévenu Kabeya Simon a été condamné au payement de 400.OOO de francs congolais pour frais des instances. Le capitaine magistrat Hubert Kabandani, officier du ministère public indique que ces audiences de flagrance en caractère pédagogique serviront d’une leçon pédagogique aux conducteurs des véhicules militaires qui roulent à vive allure.

De sa part, Maitre Joël Muhindo Nguru de la défense du prévenu rejete la décision du tribunal car selon lui, le droit n’a pas été dit. Il a promis interjeté appel pour que son client soit libéré .

 

 

Alain Wayire depuis Beni




Kinshasa : Dieudonné Kamuleta visite le deuxième bâtiment de la Cour Constitutionnelle en pleine construction 

Le Président de la Cour Constitutionnelle Dieudonné Kamuleta a visité le week-end dernier le deuxième bâtiment qui abritera le siège de la Haute Cour dont les travaux sont en phase d’achèvement à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

 

A l’occasion, le premier juge de la Cour Constitutionnelle a effectué la ronde de la bâtisse pour palper de ses doigts l’état d’avancement des travaux de cet édifice public. Il dit veiller au respect du timing tel que convenu avec l’entreprise qui exécute les travaux.

 

« C’est avec satisfaction que nous trouvons que les gros travaux sont finis. Je pense que nous serons dans le délai. N’oublions pas que c’est le chef de l’Etat qui est venu poser la première pierre. Il y a un timing qui a été donné. Et nous faisons tout pour que ce timing là soit respecté », a déclaré Dieudonné Kamuleta.

 

Il ne reste plus que quelques travaux de finissage notamment le carrelage, la peinture extérieure, la câblerie ainsi que la climatisation. Selon l’ingénieur délégué à pied d’œuvre de la firme MBTP, ce bâtiment comprend trois salles d’audience, une bibliothèque, le secrétariat, la direction du cabinet du président et autres.

 

« Tous les signaux sont au vert. La bâtisse est visible. Les travaux vont s’achever dans le délai imparti de 12 mois. Selon le planning, la remise de l’ouvrage est prévue pour le 4 octobre prochain », a rassuré Nicolas Nzongolu.

 

A travers le PNUD, le gouvernement Suédois finance les travaux à hauteur de 35% tandis que le l’Etat congolais assume le 65% autres pour sortir de terre ce bâtiment dont la première pierre a été posée par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en fin août 2023.

 

 

Osk




RDC : Les acteurs de la société civile réfléchissent sur l’accès à l’énergie des populations

Il s’est ouvert depuis mardi 20 août à Kinshasa, la deuxième édition du forum national de la société civile sur l’énergie FNSCE. Ces assises réunissent les acteurs de la société civile du secteur de l’énergie. Ils réfléchissent sur plusieurs défis à relever dans ce domaine notamment, l’évaluation de 10 ans de la mise en œuvre de la loi N°14 /011 du 17 juin 2014 relative  au secteur de l’électricité en RDC, faciliter les échanges entre les autorités en charge du secteur de l’énergie et les populations congolaises, et plus particulièrement les communautés locales et aussi formuler des propositions sur les points de la loi à réviser et renforcer le plaidoyer pour l’accès pour tous à l’énergie en RDC.

Pendant 3 jours des travaux, soit du mardi 20 au jeudi 22 août 2024 , plusieurs thèmes seront abordés dans les différents panels organisés dans ce forum à savoir : 10 ans de la mise en œuvre du cadre légal, règlementaire et institutionnel du secteur de l’électricité, électrification en milieu périurbain et rural, avancé et défis, politique de l’énergie de la RDC et planification énergétique, climat des affaires dans le secteur de l’électricité, transition énergétique en RDC et projets d’électrification, défis des opérations.

 

Dans son mot, Emmanuel Musuyu secrétaire exécutif de la coalition des organisations de la société civile pour le suivi des réformes et de l’action publique et coordinateur du forum national de la société civile sur l’énergie FNSCE estime que ce forum a entre autre comme objectif d’évaluer la loi, améliorer la déserte en énergie, le cadre légal, opérationnel du secteur 10 ans après.

 

“On se rend compte qu’ on est toujours à 7, 14 pourcent du taux d’accès à l’électricité. Ce qui veut dire que la loi n’a pas apporté grand chose. D’où, ce forum va pouvoir examiner les choses pour qu’on sache où sont les faibleses et contraintes qui font que le secteur n’a pas connu le progrès dans ces 10 ans. Le taux de l’accès à l’électricité soit toujours faible”, a-t-il déclaré.

 

Plusieurs recommandations seront formulées à l’endroit du gouvernement et du parlement congolais pour booster le secteur dans le prochain jour.

 

“Vous devez savoir que nous sommes riche en potentiel mais pauvre en accès en l’électricité. Il faut qu’il ait un changement, une nouvelle dynamique qui amène vers le souhait de tous à savoir, l’accès à l’électricité, 5 ans après une vingtaine de mesures d’application qu’il faut mettre en place mais la question reste, c’est le taux d’accès”, a-t-il ajouté.

Sachez que plusieurs personnalités du gouvernement central, des institutions de la république et aussi autres acteurs de la société civile prennent part à ce forum national. Le dernier jour de ces assises sera consacré à la visite de terrain d’un point énergétique à Kinshasa et au Kongo central, précisément à Inga.

 

 

Osk




Coopération Sino-Africaine : « De la Chine, l’Afrique n’a rien à craindre» (Prof Nkolo Foé du Cameroun)

S’exprimant lors de l’ouverture du 6è forum sur la coopération des médias Sino-Africains et dialogue de haut niveau des think-tank Sino-Africains, le professeur Nkolo Foé, enseignant à la faculté des lettres de l’Université de Yaoundé 1, a rejeté d’un revers de la main, les velléités protectionnistes du monde occidental visant à empêcher l’essor des pays du Sud.

« Les récentes années ont été marquées par l’aggravation de la compétition et de la prédation à l’échelle globale, d’où la multiplication des bases et des alliances militaires pour contenir les puissances émergentes du Sud, la Chine en particulier. Les Etats-Unis ont imposé ces pratiques immorales, y compris à leurs propres partenaires de

l’Europe, comme l’illustre l’affaire Alstom » a fustigé ce scientifique.

La construction des infrastructures et le soutien de la Chine à l’industrialisation de l’Afrique ont-ils des visées cachées, de type néocolonialiste et impérialiste ?

 

Non, répond le professeur Nkolo Foé.

Se basant sur la réflexion du militant anti-impérialiste Samir Amin, il estime qu’en l’état actuel des choses, la Chine «  n’a pas les moyens d’un éventuel absurde alignement sur les

pratiques prédatrices de l’impérialisme (le pillage des ressources naturelles de la Planète), faute de puissance militaire analogue à celle des Etats-Unis, laquelle constitue en dernier ressort, la garantie du succès des projets impérialistes».

 

« Dans la construction de sa puissance, la Chine fut bien inspirée d’éviter une absurde course aux armements qui aurait complètement ruiné ses efforts de développement

des forces productives » dit-il.

 

Rebondissant sur la question infrastructurelle, ce scientifique pense que les nouvelles routes de la soie, conduisent progressivement la Chine et l’Afrique vers l’unité qui est le premier impératif de la lutte contre le néocolonialisme, tel que voulu par l’ancien président Ghanéen et l’un des Panafricanistes, Kwameh Nkrumah.

« Le président ghanéen (Kwameh Nkrumah) saisissait l’unité à deux niveaux essentiels, interne et externe. Le niveau interne à l’Afrique impliquait pour lui la nécessité d’un gouvernement unifié à l’échelle du continent. Cet objectif a été repris par l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Quant au niveau externe, il impliquait, selon lui, le renforcement de la solidarité afro-asiatique et de l’esprit de Bandung » a rappelé le professeur Nkolo Foé.

Il a, à cet effet, invité les think tanks sino-africains à soutenir coûte que coûte l’initiative de la route de la soie et surtout, défendre la vision universaliste de l’Initiative « la Ceinture et la Route », qui est selon lui, la colonne

vertébrale de la politique de modernisation du Sud global.

En vrai défenseur de la politique Chinoise vis-à-vis de ses partenaires du continent noir, le professeur Nkolo Foé affirme que l’Afrique n’a rien à craindre de la Chine. Elle devrait plutôt se sentir solidaire de ses efforts et des progrès de la puissance chinoise.

« Pour cela, elle doit s’habituer à penser en termes de puissance globale, et ainsi, rompre avec le pessimisme historique, car elle n’est pas condamnée à la marginalisation » rassure-t-il.

Derick Katola depuis Beijing (Pékin), capitale de la Chine