Après l’élection du bureau définitif: L’AUC exhorte le Sénat à demeurer une véritable Chambre haute

Par l’entremise de sa Secrétaire générale, Elysée Mujinga Kalunga, l’Alliance pour l’Unité du Congo (AUC), parti politique dans la mosaïque UDPS et membre de l’Union Sacrée se félicite de l’élection du bureau définitif, lundi 12 août 2024. Toutefois, l’AUC demande instamment au Sénat congolais de ne s’allier aux fantasmes politiques pour ne pas être une caisse de résonnance.

Au cours d’une causerie morale qu’il a tenue, samedi 17 août 2024 à Limete avec une brochette des SGA, Elysée Mujinga a estimé que « le Sénat congolais doit avoir à l’esprit qu’il travaille pour l’intérêt de la Nation. Ainsi, il ne peut se transformer en caisse de résonance du régime. Mais au contraire, cet Organe délibérant est appelé à voter des lois qui ont auront une incidence directe avec la vie de la Nation. Et Non s’atteler à des fantasmes politiques qui profitent à des individus », a expliqué le SG de l’AUC.

 

Par ailleurs, elle s’est dit flatté du climat de sérénité qui a prévalu lors cette élection du 12 août, estimant que le choix porté par les Sénateurs aux membres du bureau définitif exige d’eux l’innovation pour donner des solutions aux problèmes du pays.

 

Pilier du développement

L’occasion faisant le larron, Elysée Mujinga Kalunga a aussi conseillé à la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, à créer des plates-formes, des conditions pour la diversification de l’agriculture, pilier du développement.

Pour ce, elle conseille « Judith » d’orienter sa politique vers la reconstruction des routes de dessertes presqu’inexistantes, la création de la classe moyenne en lui favorisant des conditions à la base avec la politique d’octroi des crédits agricoles, etc.

Pour ne pas « éparpiller » les recettes de l’Etat, l’AUC Elysée Mujinga exhorte « Judith » d’être une femme qui fait le contrôle et le suivi des actions de son Gouvernement. En clair, il s’agit pour elle d’asseoir une bonne politique en procédant à une bonne rémunération de « ces personnes chargées de collecter les recettes pour le compte de l’Etat afin de protéger l’intérêt général », prévient cette a

utre Dame.

 




Avis d’Appel d’Offres National ouvert




Découverte : « Tout le monde est pressé en Chine et scotché sur son téléphone »

Le temps, c’est vraiment de l’argent en Chine. Ici, chaque citoyen qui sort de chez lui pour une X destination, ne perd pas de temps en route pour bavarder sans motif valable. A l’exception de deux ou trois qui avaient déjà débuté leur chemin ensemble.

Le constat est que tout le monde (Chinois en général) marche très vite dans la rue pour soit attendre ou attraper un métro ou encore pour se rendre dans un centre commercial.

Selon Inés, une Chinoise rencontrée à Beijing (Pékin), il existe un aspect culturel en Chine où les citoyens sont habitués au rythme de vie rapide et qui se reflète dans leurs habitudes de marche.

« Dans les villes densément peuplées, marcher de manière efficace est crucial en raison du grand nombre de personnes. Cela signifie souvent que les gens marchent rapidement et avec détermination, et il est courant de continuer à avancer plutôt que de s’arrêter au milieu des allées. Cela aide à gérer le fort trafic piétonnier dans des endroits animés comme les stations de métro », explique Inés.

Dans le métro, peu d’entre eux s’échangent des mots. Leur seule interface, c’est le téléphone, un outil sans lequel un chinois ne peut vivre, selon notre observation. « Seuls les Africains et quelques Chinois, généralement en couple ou amis » qui se livrent à cœur joie au bavardage dans un lieu qui donne l’impression de ressembler à un cimetière (là où le silence règne en maitre).

Inés, notre interlocutrice indique que le silence qui sévit dans le métro ou train fait partie du concept de «l’ordre public et des bonnes mœurs ». Dans certaines villes, des sanctions correspondantes sont infligées à ceux qui sont accusés d’avoir fait de bruits ou d’avoir jeté des déchets dans le métro.

« Le concept de « l’ordre public et des bonnes mœurs » en Chine englobe les normes sociales et les standards moraux, visant à maintenir l’ordre social et l’intérêt public. Cette notion se reflète en partie dans le fait que les gens restent silencieux dans le métro. L’ordre dans les lieux publics est crucial pour garantir la sécurité et le confort de chacun. Dans les stations de métro et les wagons, le fait de rester silencieux, de ne pas cracher par terre, de ne pas manger et de maintenir l’environnement propre sont tous considérés comme des manifestations de « l’ordre public et des bonnes mœurs »… Il est également possible de considérer que les gens ont besoin de repos », déclare-t-elle.

Elle ajoute que les passagers des métros ou trains profitent de leurs trajets pour se rattraper les taches liées au travail notamment, de lire des e-mails, répondre à des messages ou participer à des réunions virtuelles. Cette tendance est forte à Pékin et Shanghai où les longs trajets sont courants, renseigne Inés.

Ce silence n’est pas du tout inquiétant pour les autres peuples qui, il faut le signaler, ne sont pas victimes d’une mauvaise appréciation de la part des Chinois qui se montrent trop aimant envers les visiteurs.« Un petit sourire fait l’affaire entre eux et nous ».

Une course dans le métro

Il suffit d’acheter une carte et la créditer afin d’emprunter le métro pour aller et rentrer et ce, à moindre coût. 4 Yuan soit 0,57 USD permettent de parcourir une longue distance dans des bonnes conditions. Le métro Chinois est climatisé alors qu’en France par exemple, il ne l’est pas.

En cas de pluie, un « imperméable » est remis à chacun àla sortie du métro pour se protéger de la pluie. Une vraie justice distributive.

Derick Katola depuis Beijing, capitale

de la Chine




Combat perdu d’avance contre Mukoko Samba  (Par Willy KILAPI, Avocat près la Cour, Journaliste et Chercheur indépendant)

En République Démocratique du Congo, il n’est pas étonnant de se retrouver en face des personnages qui dorment et rêvent débout. Ils se recrutent, malheureusement par centaines, dans les allées du pouvoir politique et économique, sur les réseaux sociaux et dans d’autres plates-formes médiatiques qu’ils assiègent et surfent avec comme finalité : distiller des fausses nouvelles et des rêveries contre des personnes qu’ils veulent voir tomber sur l’autel de leurs intérêts.

Ils sont nombreux, surtout ceux qui ne veulent pas voir notre Pays sortir du marasme économique que leurs capitaines se trouvant sur le sol congolais et d’autres marionnettes postées à l’étranger ont orchestré.

Trop versés dans des allégories montées de toutes pièces, dotés d’un cynisme qui les pousse à distiller des fausses informations et des nouvelles tronquées, ces personnages n’hésitent pas à chercher à liquider, à tout prix, leurs adversaires réels ou supposés sur l’autel de leurs intérêts. Ils sont toujours présents, postés dans leurs allées de mensonge, à la recherche d’un « topo », de qui abattre pour trouver leur compte.

En effet, aujourd’hui que, sous la houlette du Président de la République, Chef de l’Etat, Antoine-Félix Tshisekedi a instruit le Gouvernement de verrouiller tous les trous économiques, de briser la glace pour voir l’autre bout économique de la RDC, revoici ces personnages dont le passé récent rappelle l’indécence politique, la gabegie financière, l’aventurisme économique et le sprint odieux des valeurs immorales, évoluer à découvert pour contrecarrer cette vision. Ils montent au quotidien des stratagèmes grossiers en vue de nuire à tous ceux qui font de l’émergence économique et social de la RDC leur credo. L’actuel Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, est ainsi ciblé ; dans leur mire et constate se faire plonger dans le viseur de ce conglomérat d’aventuriers politiques, d’anciens jouisseurs et des bébés dinosaures économiques.

Heureusement pour nous, mais malheureusement pour eux, ces personnages odieux se retrouvent en face d’un vertébré économique qu’ils pensaient abattre dès leur première entame. Peine perdue car ils ont touché et visé du vent ; leur bataille étant perdue d’avance sans qu’ils n’atteignent leur cible. Leurs vociférations et leurs balivernes sont à jeter dans la poubelle de l’histoire. Que nous nous conterons un jour à la postérité pour qu’elles servent comme miroir !

N’ayant donc pas réussi leurs coups, ostentatoirement révoltés, ils versent désormais leur bile dans la nuisance, dans la diffamation et dans l’injure à peine voilée contre Daniel Mukoko Samba. Ils cherchent, à travers le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, à atteindre le Chef de l’Etat, Antoine-Félix Tshisekedi dont la hargne est de faire de la République Démocratique du Congo une oasis de paix, de reconstruction économique et de culture sociale.

Manque d’arguments

Révoltés de la manière dont Mukoko Samba s’est résolument engagé à respecter les instructions et orientations reçues lors de différentes Réunions du Conseil des Ministres, aux Réunions de l’Economie, Finances et Reconstruction (ECOFIR), ces apprentis-sorciers, qui manquent d’arguments probants à offrir à ceux qui ont du temps à les écouter et qui rêvent débout comme eux, présentent désormais Mukoko Samba comme leur goulot d’étranglement. Curieux, tout de même !

Faut-il rappeler à l’opinion que si Mukoko Samba dérange sur l’aspect économique-son domaine de prédilection dans lequel il nage comme un poisson dans l’eau-, c’est parce qu’il a obtenu de l’appui du Président de la République, Antoine-Félix Tshisekedi et bénéficié de la confiance de la Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka qui l’a placé à son poste ?

Faut-il encore rappeler à cette clique d’apprentis-sorciers économiques que dans le contexte constitutionnel qui est la nôtre, Daniel Mukoko Samba ne peut pas décider seul, sans passer par le Gouvernement ? Que dit la Constitution ?

Faut-il enfin rappeler à ces personnages au passé peu reluisant et sulfureux que c’est un raisonnement absurde que de déduire que les efforts que consent le Gouvernement dans le secteur économique ne vont pas aboutir ?

A l’analyse, cette façon de présenter Mukoko Samba et son Gouvernement résulte d’un aveuglement politique avéré et d’une bassesse d’esprit notoire, tant les Congolais ont compris que la gestion actuelle de la République Démocratique du Congo repose désormais sur des valeurs cardinales afin de refonder ce qu’eux ont détruit, ce qu’ils ont fait de ce Pays dans le passé. Et c’est justement pour ne pas pérenniser cette destruction économique que Tshisekedi a choisi Judith Tuluka comme Premier Ministre. Celle-ci a porté son choix, à son tour, à Daniel Mukoko Samba.

Choix du Technocrate

Judith Tuluka ayant porté son choix sur un Technocrate, le professeur Daniel Mukoko Samba, elle lui a enjoint d’axer son action sur l’amélioration du social de la population, la gouvernance économique, la recherche des résultats probants, la rigueur et l’efficacité dans la gestion de son secteur.

Ainsi choisi à la destinée de l’Economie Nationale, Mukoko Samba a pris un train de mesures drastiques pour tordre le coup à la surenchère économique, à la concurrence déloyale, à la vie chère et ses corolaires. Ce à quoi s’attèle ce professeur d’universités à ce jour, en concentrant l’ensemble de ses efforts pour l’accomplissement de cette mission lui confiée par la Haute Hiérarchie du pays.

Mais, une fois que le Ministre de l’Economie Nationale et son Equipe se sont lancés sur terrain, des indécis politiques et autres bavards à l’esprit tordus, tous des lanceurs de rêveries et d’autres allégories, se sont réveillés de leur sommeil pour remonter les bretelles et présenter Mukoko sous une autre facette. Cette attitude relève à la fois de l’irresponsabilité et de l’immaturité politique, de l’aventurisme béat et de cécité notoire.

Qu’à gagner Daniel Mukoko Samba pour s’opposer à celui qui l’a placé pour repeindre l’image de l’économie congolaise ? Que restera-t-il de sa crédibilité s’il oriente son action dans le sens voulu pour ses pourfendeurs qui veulent l’entraîner à suivre le vent ?

Vouloir opposer Mukoko Samba au Peuple congolais, par des diffamations aussi gratuites que gravissimes, n’est plus ni moins une façon de le détourner de ses objectifs, de la vision commune des Congolais moyens dont le seul souci est d’aspirer à un bel avenir de leur patrimoine commun : vivre dignement.

Les commentateurs, s’affichant scientifiques ou non, semblent s’inquiéter outre mesure sur le déficit que créeraient les allègements fiscaux et parafiscaux sur les recettes provenant de certains secteurs comme la DGDA, l’OCC. D’autres disent que l’attention portée davantage sur les produits importés réduit les chances de promotion de la production agricole interne. Ainsi, le conjoncturel effacerait tous les efforts visant le redressement structurel.

Et pourtant, les mesures prises récemment relèvent essentiellement de l’urgence, ainsi que l’ont souligné aussi bien le Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, la Commission ECOFIR, la Première Ministre que le Chef de l’Etat lui-même. Cela révèle le sens élevé de responsabilité sociale, qui refuse absolument de laisser pourrir une situation, en attendant une longue maturation d’un quelconque idéal théorique et spéculatif.

N’en déplaise donc au pourfendeurs de Mukoko, Félix Tshisekedi, l’ensemble du Gouvernement et le Peuple congolais n’étant pas dupes. Ils connaissent assez bien, assez mieux cette caste frappée de cécité politique et intellectuelle et dont leur seul souci est de voir la RDC revenir aux anciennes pratiques.

Malheureusement donc pour cette caste. Malheureusement pour eux car les temps ont changé. Nous vivons une autre époque.

 

Qu’on se le dise !




900 cas de Mpox à Kamanyola 

Des cas de Mpox dans la zone de santé de Nyangezi, sont passés de 700 à plus de 900 cas. Le foyer de contamination reste l’axe Kamanyola qui est au carrefour de deux pays Rwanda-Burundi.

 

Les autorités de ce coin du pays lancent à un appel à la multiplication des campagnes de sensibilisation afin d’endiguer cette épidémie », a fait savoir Dr Olivier Kabarati, médecin chef de zone de santé de Nyangezi cité l’ACP. « Nous avons confiance aux médias. Ils sont des canaux rapides de sensibilisation de masse. Les produits radiophoniques déjà fait en faveur des communautés, quant à ce, sont à féliciter et à continuer davantage car l’épidémie persiste toujours dans l’entité. La bonne information entre quand elle a été donnée à la communauté dans sa langue parlée couramment », a-t-il ajouté.

 

Les médias ont été invités à s’investir davantage dans la sensibilisation pour couper la chaîne de contamination de la variole du singe ou le Mpox, rapporte-on.




Conformément à la vision du Chef de l’Etat: L’ARSP et le FOGEC pour l’émergence d’une vraie classe moyenne  

Les autorités de ces deux établissements publics sous tutelle du Ministère de l’Industrie et Développement des PME ont au cours d’une séance de travail échangé sur les questions pratiques impliquant leur rôle dans le soutien aux entrepreneurs en vue de l’émergence d’une vraie classe moyenne congolaise.

 

La question de la redevance FOGEC sur le marché de la Sous-traitance a été également évoquée par les deux parties représentées côté ARSP par le Président du Conseil d’Administration Felly Samuna, le Directeur Général Miguel Kashal, le DGA Georgine Madiko et quelques experts et du côté FOGEC par son PCA, son Directeur Général et des experts.

Selon le Directeur Général du Fonds de garantie de l’entrepreneuriat au Congo (FOGEC), Laurent Munzemba, dans un entretien accordé à la presse après l’audience, les deux établissements sont engagés à matérialiser la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi.

« C’est déjà un entretien fraternel. C’est un moment d’échange entre deux entités qui évoluent sous la même tutelle. Le même écosystème pour le même objectif de matérialiser la vision du chef de l’État qui veut voir pendant son mandat des entrepreneurs qui vont créer de l’emploi. C’était un entretien sur la question de la redevance sur la sous-traitance mise en place pour pouvoir soutenir ce besoin là d’aider les entrepreneurs ».

De son côté, le DG de l’ARSP Miguel Kashal Katemb a estimé que les travaux avec le FOGEC sont importants pour soutenir ceux qui ont le contrat afin de les doter des moyens nécessaires afin de l’exécuter.

“Je tiens à remercier le président du conseil d’administration du FOGEC, celui de l’ARSP ainsi que les membres qui siègent dans cette commission. C’est aussi l’occasion de saluer l’implication du ministre de l’Industrie et entrepreneuriat, les travaux que nous venons de débuter, c’est aussi par le concours du FOGEC. Il ne suffit pas d’avoir seulement le contrat, mais aussi de l’exécuter, la capacité ainsi que les moyens financiers, et nous allons ensemble travailler pour qu’on ait de l’impact selon la vision du chef de l’État “, a martelé le DG de l’ARSP Miguel Kashal Katemb.

Le Quotidien




Nord-Kivu : 2 morts, bilan d’un accident de circulation routière à Béni 

Deux personnes ont trouvé la mort lors d’un accident de circulation routière survenu sur l’axe routier Beni – Kasindi à la hauteur du village Makisabo dans le secteur de Ruwenzori, la soirée du dimanche 18 Août 2024.

Il s’agit d’un véhicule actros qui a fini sa course sur deux personnes qui étaient sur une moto. Ces deux personnes, dont un habitant de Bulongo sont décédées sur place, d’après un témoin.

La même source évoque une panne du véhicule comme la cause de l’accident.

La police de circulation routière a ouvert les enquêtes afin d’établir les responsabilités.

 

Notons que cet accident intervient 24heures seulement après un autre qui s’est produit sur la route Beni-Oicha où un véhicule militaire s’est renversé causant des dégâts humains et matériels importants.

 

 

 

 

Alain Wayire depuis Beni




Vers la tenue des états généraux de la justice en Rdc 

La justice congolaise est malade, voire très malade. Il faut impérativement le guérir de tous les maux qui la caractérise et décriés par plus d’une personne. L’incurie, le clientélisme, le trafic d’influence, la corruption, l’impunité, l’iniquité, etc.

Voilà autant des maux qui rongent l’appareil judiciaire congolais et qui mérite une thérapeutique de choc. Ce n’est pas donc à tord que le Président de la République, Félix Tshisekedi, avait qualifié la justice congolaise de malade au regard de toutes les sagas judiciaire auxquels les justiciables congolaise étaient entrain de vivre. L’avènement à la tête de ministère de la justice de Constant Mutamba Tungunga était salué par plus d’une personne. Le leader de la Dynamique Révolutionnaire Progressiste se considère, à juste titre, le médecin recherché depuis longtemps par Félix Tshisekedi pour guérir la maladie dont souffre la justice congolaise. Cette guérison passe par la tenue des états généraux de ce secteur de la vie nationale auquel le Chef de l’Etat place son mandat à la tête du pays, à savoir «  L’Etat de droit ».

Voilà pourquoi, lors du dernier conseil hebdomadaire des ministres présidé par la première ministre Judith Suminwa, le ministre de la Justice, Constant Mutamba a présenté ce dossier dont ses collègues ont pris acte.

Thérapeutique de choc

Selon ce dernier qui n’a pas donné une date précise, ces assises dont les dernières se sont tenues en 2015 à Kinshasa, seront placées sous le thème : «  Pourquoi la justice congolaise est- elle qualifiée de malade ? ».

«  Neuf ans après les assises de 2015 et sans vouloir remettre en cause les conclusions et les recommandations pertinentes de celles -ci, il sera question d’évaluer le niveau de mise en exécution de celles-ci tout en formulant des actions concrètes au regard de l’état actuel de la justice. Face à ce triste constat partagé par tous les acteurs, il devient urgent de faire un diagnostic sans complaisance des maux qui rongent notre justice afin de lui administrer une thérapie de choc à travers les réformes profondes » a expliqué le patron de la justice congolaise dans sa note d’information lue dans le compte-rendu par le Porte- parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.

Ces assises se dérouleront en deux phases, l’objectif étant d’impliquer la base en vue d’apporter des réformes profondes.

« Conscient du rôle majeur de la justice dans la stabilité des institutions et la consolidation de la paix, car la justice élève une nation, il entend engager un processus de réforme partagé par tous les acteurs à l’issue des états généraux de la justice. Ceux -ci se dérouleront en deux phases : la première phase consistera à l’organisation préalable des consultations populaires à travers les provinces regroupées en pool en vue d’impliquer tous les acteurs à la base, ainsi que des travaux en session plénière et en commission spécialisées »,  a déclaré le ministre d’Etat à la justice en Conseil des ministres.

Il faut signaler que l’annonce de la tenue des états généraux de la justice en République démocratique du Congo intervient au lendemain d’une tension entre le syndicat autonome des magistrats du Congo, Synamac et le ministre d’État, Constant Mutamba, au sujet des sévères critiques émises par le Garde des sceaux congolais envers le corps judiciaire à cause de ce qu’il qualifie « des réseaux mafieux « qui existe en son sein et de ce fait s’est s’engagé à opérer des réformes profondes dans ce secteur.

RSK




Udps :  Des nuits cauchemardesques pour Kabuya 

Face au camp Déogratias Bizibu, le supposé secrétaire général “déchu” de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (Udps) Augustin Kabuya Tshilumba n’a plus sommeil. Ce dernier qui se considère toujours comme numéro 1 du parti présidentiel, rejette en bloc la décision de la Convention Démocratique du Parti (CDP), faisant de Déo Bizibu secrétaire général intérimaire de l’Udps.

Kabuya qui passe des nuits cauchemardesques, a réuni, samedi 17 août 2024 dans la soirée à la permanence du parti, la commission d’identification des membres de la CDP.

Dans son adresse, il a déploré les attitudes de certains cadres et militants qui favorisent les intérêts personnels au détriment des objectifs politiques du parti présidentiel.

« Je ne veux pas le triomphalisme. Car, nous tous, sommes les enfants de Fatshi Béton. Peut-être que certaines personnes se réjouissent de la situation que traverse notre parti. Mais, s’il y a quelqu’un qui souffre dans son cœur, c’est moi. Non pas parce que quelques personnes disent que je dois partir, mais parce que l’impression qui se dégage est que notre comportement ne s’intéresse plus aux intérêts de notre population. Nous commençons à nous baser sur nos intérêts personnels avec la politique de ôtes toi de là que je m’y mette”. Ça n’honore pas la mémoire d’Étienne Tshisekedi », a dit Augustin Kabuya, qui a appelé ceux qui soutiennent la légalité du parti au pouvoir, à privilégier les objectifs politiques de l’UDPS, axés sur l’amélioration des conditions de la population congolaise.

Exprimant sa crainte de voir les adversaires se servir de la confusion qui règne au sein de l’UDPS pour discréditer le parti, Augustin Kabuya Tshilumba a exhorté tous les membres du parti à revenir à la raison afin de consolider les chances de conserver le pouvoir le plus longtemps possible.

Bizibu et ses adeptes au mausolée du Sphinx

Se considérant déjà comme exécutif national de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le camp Déo Bizibu s’est rendu vendredi 16 août 2024 au mausolée de feu Étienne Tshisekedi wa Mulumba dans la commune de la N’sele.

Dans son mot devant une centaine des combattants de l’Udps l’ayant accompagné, le nouveau secrétaire général par intérim du parti présidentiel, Déo Bizibu Balola, a imploré la bénédiction du “Sphinx de Limete” pour la bonne conduite de l’UDPS.

« Nous sommes venus ici rendre hommage au feu docteur Étienne Tshisekedi, qui nous a tous formés. Nous sommes venus ici demander sa bénédiction sur nous, en vue de la bonne conduite de notre parti, afin que nous accompagnions le Chef de l’Etat pour que notre pouvoir aille au-delà de 2028 », s’est-il exprimé.

Deo Bizibu Balola a promis de faire preuve de la transparence dans la gestion du parti.

 

« On m’a confié un mandat de six mois. C’est un mandat de collaboration. J’ai dirigé l’UDPS comme président fédéral du parti à Bukavu. Tout était transparent », a déclaré le secrétaire général ad intérim de l’UDPS.

Remise et reprise reportée

Après N’sele, l’on a signalé des troubles samedi au siège du parti à Limete ; date de la cérémonie de la remise et reprise avec le camp Kabuya, telle qu’annoncée par le camp Bizibu.

Aux dernières nouvelles, cette cérémonie de présentation officielle de Déo Bizibu aux membres du parti a été reportée à une date ultérieure suite notamment selon le camp Bizibu aux “réglages protocolaires avec la Convention démocratique du parti (CDP)”.

Pour les adeptes de Déo Bizibu, la mobilisation de la journée de samedi autour du siège du parti, a scellé le départ d’Augustin Kabuya.

Gardant son sang froid, face à tout ce qui précède, Augustin Kabuya a lancé un appel à l’unité et à l’abandon des intérêts égoïstes.

Bernetel Makambo




Crise sécuritaire dans l’Est: Et si Tshisekedi et Kagame signaient un accord de paix ? 

Le facilitateur désigné par l’Union africaine dans la crise dans l’Est de la République démocratique du Congo reste déterminé à gagner le pari de la cessation des hostilités entre l’armée congolaise et l’armée rwandaise qui combattent aux côtés de leurs supplétifs la coalition M23-AFC à travers un accord de paix entre la République démocratique du Congo et son voisin des grands Lacs le Rwanda.

Voilà pourquoi, le Président de la République angolaise, Joao Lourenço ne ménage aucun effort pour obtenir cet accord entre le Président congolais, Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame. Il s’agit de la mise en application effective de la feuille de route de Luanda qui malgré sa signature est violée de manière intempestive par le Rwanda.

Contrairement au processus de Nairobi piloté par le président Kenyan William Ruto dont la médiation est remise en cause par le Président congolais, Félix Tshisekedi à cause de son penchant vers le Rwanda et le M23, le processus de paix de Luanda semble bien évoluer. La dernière tournée effectuée à Kigali et à Kinshasa le 11 et le 12 août dernier aura été un début de solution à cette crise qui n’a que trop duré entre les deux Etats.

En effet, lors de ces deux rencontres, le Président angolais a présenté à Félix Tshisekedi et à Paul Kagame un projet d’accord de paix qui est actuellement sous examen dans chaque partie. Joao Lourenço a d’ailleurs manifesté sa satisfaction pour ces deux rencontres grâce à ce qu’il a qualifié de grande volonté politique de deux parties à résoudre leurs conflits par la voie diplomatique plutôt que militaire.

Même si le contenu de cet accord de paix n’est pas encore dévoilé, l’on croit savoir qu’il s’agit de garantir et protéger les intérêts des uns et des autres exprimées lors des différentes négociations ou différents pourparlers. Étant donné que dans les négociations on n’obtient pas tout ce que l’on veut et on ne perd pas tout ce qu’on a, les deux parties sont appelées à faire des concessions pour une solution durable à cette crise.

La rencontre ministérielle entre la délégation congolaise et rwandaise qui se tiendra le 20 août prochain dans la capitale angolaise se penchera sur ce projet d’accord de paix. L’occasion sera donnée à chaque partie de présenter ses observations pour qu’aucune d’entre elle ne se sente laissée. La question de l’occupation illégale du territoire congolais par les troupes rwandaises, des Forces démocratiques pour le libération du Rwanda (Fdlr) que Paul Kagame ne cesse de présenter pour justifier sa présence en terre congolaise, le soutien du Rwanda à la coalition M23- AFC, le retour des réfugiés congolais et rwandais dans leurs pays respectifs, etc…Voilà autant de questions qui doivent être examinées sans complaisance par les deux parties sous la médiation angolaise.

Pendant ce temps lors de 44eme sommet de la Communauté économique de l’Afrique australe, SADC, tenu le samedi à Harare au Zimbabwe, outre les questions économiques et d’énergie, ces assises se sont aussi penchées sur des questions de paix et de sécurité dans la sous région avec un accent particulier sur la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo. A en croire la ministre d’État des Affaires étrangères, Coopération internationale et de la Francophonie Thérèse Kayikwamba Wagner, la troïka de la SADC a réitéré le soutien politique, diplomatique et militaire à la RDC.

« La Troïka de la SADC en particulier s’est réunie et a tablé sur la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Nous pouvons retenir l’engagement continu de la SADC par rapport à la SAMIDRC la présence de cette mission de la SADC en République Démocratique du Congo plus précisément au Nord-Kivu et aussi en particulier la présence des militaires de la SADC à savoir de l’Afrique du Sud, du Malawi et de la République Uni de la Tanzanie. Je pense qu’il est important de noter que la SADC a réitéré son appui politique, diplomatique et militaire à la République Démocratique du Congo face à la crise actuelle », a déclaré la cheffe de la diplomatie congolaise Thérèse Kayikwamba Wagner.

RSK