Grâce à la conclusion de 6 revues avec le FMI, la Rdc a empoché 1,5 milliard de dollars

Le pays venait de réussir pour la première fois de son histoire, l’exécution d’un programme triennal du Gouvernement mis en œuvre avec l’assistance du FMI. Voudriez-vous dire un mot à ce sujet et quid de l’après programme ? Effectivement, reconnait Malangu Kabedi Mbuyi, le pays est arrivé à la conclusion de 6 revues dans le cadre d’un programme et c’est une réalisation très importante.
« Ce programme a été adopté par le conseil d’administration du Fonds monétaire international en juillet 2021. A l’époque, ce qui était craint, c’était la sortie de l’impact négatif du Covid-19. Mais dans la mise en œuvre, pendant les 3 années de ce programme, on l’a exécuté dans un environnement très difficile, marqué des chocs internes et externes qui ont affecté la situation économique du pays », reconnait-elle.
Mais malgré ces chocs, la situation a été suivie de très prêt et les mesures correctives ont été prises pour sécuriser la réalisation des objectifs qui étaient retenus dans le cadre de ce programme. Objectifs qui étaient, soutenir une croissance économique saine et durable, arriver à renforcer la gouvernance économique, arriver à renforcer la situation des finances publiques et soutenir la stabilité macroéconomique.
Ces objectifs devaient être atteints à travers une bonne gestion des politiques macroéconomiques, à travers l’assistance financière donnée par le Fonds monétaire, la mise en œuvre des réformes structurelles dans les domaines très importants, mais aussi la mise à disposition d’une assistance technique.
En termes de réalisations, concernant l’assistance financière, précise notre source, c’est tout de même 1,5 milliards de dollars qui ont été décaissés au terme de ce programme et qui a permis à l’augmentation de nos réserves de change.
Au niveau des réformes structurelles, le programme a fourni un cadre très important de réalisation des réformes importantes au niveau de la Banque centrale dans divers domaines. Des réformes qui ont permis à la Banque centrale de procéder à des renforcements de ses procédures et de ses actions.
Pour la Banque centrale entant que régulateur, un certain nombre de réformes sont été mises en place. Pour la mise en place d’une supervision bancaire basée sur les risques, pour veiller à ce que nous ayons un suivi efficace des dispositions mises en œuvre dans des banques, par rapport à la lutte contre le blanchiment des capitaux, comme vous le savez, notre pays est sur la liste grise du GAFI.
Donc, c’est un aspect très important de voir ce qui est mis en place tant par la Banque centrale que par les banques commerciales pour lutter contre le blanchiment des capitaux, des mesures mises en place pour évaluer les risques, pour tester la solidité du système bancaire et aussi pour la stabilité du système financier. C’est autant de réformes et de mesures qui ont été mises en place dans le cadre du programme au niveau de la Banque centrale. Ça c’est au niveau du secteur financier.
Au niveau des opérations de la Banque centrale, nous avons mis en place une batterie de mesures, y compris avec l’assistance technique, pour renforcer le cadre analytique et rationnel de la politique monétaire, y compris avec la mise en place des outils quantitatifs ; nous avons pris une mesure importante pour réduire la dollarisation de l’économie congolaise qui est la mise en place d’un système où la réserve obligatoire est mise en place dans les banques selon la monnaie du dépôt, ce qui n’était pas le cas avant. Des mesures ont été mises en place, y compris avec des décisions prises par le conseil de la Banque centrale pour renforcer la transparence et la crédibilité des actions prises par la Banque centrale.
Ex : la mise en place de la procédure de passation de marché qui n’existait pas au par avent, l’adoption des normes internationales pour la comptabilité. Nous sommes passés des standards IFRS et le renforcement des procédures d’audit à travers l’adoption par le conseil de la Banque d’une charte d’audit à la Banque centrale.




Chez Vital Kamerhe : Les Secrétaires généraux honoraires et émérites plaident pour leur prise en charge 

L’encadrement de la retraite des Fonctionnaires de l’état reste un problème partiellement résolu en République Démocratique du Congo (RDC).

Cette question était au centre des échanges entre le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe et une délégation des Secrétaires Généraux honoraires et émérites de l’administration publique.

Ces derniers sont venus lui faire part des difficultés qu’ils rencontrent depuis leur mise à la retraite par le Gouvernement.

Ces doyens de l’administration publique ont fait savoir au Speaker de la Chambre basse du parlement qu’ils ne bénéficient d’aucune pension de retraite ni de la rente de survie pourtant les textes en vigueur en matière de la mise à la retraite et d’équivalence des grades sont clairs sur la prise en charge dont doivent bénéficier les fonctionnaires retraités.

L’ancien Secrétaire Général au Ministère des Sports Barthélémy OKITO, qui conduisait la délégation a rappelé au Président de l’Assemblée Nationale, qu’ils sont au nombre de 81 Secrétaires Généraux émérites vivants et 25 décédés issus de la vague de 2009, 2017, 2018 et 2022 . Tous souffrent du problème de prise en charge notamment pour les soins médicaux et allocations funéraires. Par ailleurs, tous n’ont pas encore bénéficié d’une décoration du Gouvernement pour leurs loyaux services rendus à la Nation.

Le Président Vital Kamerhe, a salué la bravoure de ces fonctionnaires émérites pour le service rendu à l’état pendant des décennies dans des conditions de travail presque semblables aux bénévolats .

Il promet d’inscrire la question sur l’encadrement de la retraite des fonctionnaires de l’état dans le débat à la plénière au cours de la prochaine session. Il a par ailleurs exprimé son soucis de voir cette procédure de mise à la retraite et l’assainissement du personnel de l’administration publique se parachever afin d’arriver à une bonne mutualisation des efforts entre les structures sectorielles de l’état pour répondre aux attentes de la Population.




KIM JONG UN et son amour pour les enfants des régions sinistrées

KIM JONG UN, Secrétaire Général du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR) et Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité et sa vie et sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

a pour principe absolu de décrocher même la Lune s’il s’agit du bien des enfants. Grâce à sa sollicitude affectueuse et illimitée:

  • les rires de bonheur de ces derniers fusent toujours en le transmettant au monde entier
  • la cloche de l’étude pour la préparation d’un avenir radieux de la Patrie jaillit plus fort et plus haut dans le ciel bleu.

Et, voici un geste récent (16/08/2024) de KIM JONG UN.

  1. Se renseigner sur les préparatifs d’enseignement pour les élèves des régions sinistrées

KIM JONG UN a visité l’Hôtel 25-Avril (1932: date de la création de la Guérilla Antijaponaise par KIM IL SUNG, NDLR), lieu appelé à héberger les délégués aux grandes réunions du Pays, pour se renseigner sur les préparatifs d’enseignement pour les élèves des régions sinistrées (Provinces Nord-Phyongan, Jagang et Ryanggang, NDLR). Il a été accompagné par:

  • JO Yong Won, PAK Jong Chon et PAK Thae Song, Secrétaires du Comité Central (CC) du PTC
  • JU Chang Il et HAN Kwang Sang, Chefs de département du CC du PTC.

Sous le commandement du CC du PTC, sont:

  • aménagées, dans ledit Hôtel, les salles de classe provisoires
  • constituées les équipes d’enseignement mobiles composées d’enseignants et d’éducatrices des écoles primaires et secondaires et des établissements d’enseignement préscolaire de la Ville Pyongyang (Capitale de la RPDC et source de la Civilisation Taedong-gang de 5.000 ans avec son 1er Etat Co-Joson ou Corée antique, NDLR)
  • promus, pour de bon, les préparatifs d’enseignement pour le nouveau semestre scolaire.

Une fois arrivé à l’Hôtel, KIM JONG UN a:

  • assisté à un cours de démonstration pour les élèves de la classe primaire, organisé dans le cadre de la préparation de l’enseignement pour le nouveau semestre, destiné aux élèves des régions sinistrées
  • examiné, en détail, les installations pédagogiques et les articles didactiques, et aussi les fournitures scolaires dont se serviraient ces élèves
  • déclaré, en regardant, tout sourire, les élèves de différentes régions qui suivaient attentivement le cours: Je suis fier de ce que le CC du PTC a mis en œuvre la détermination qu’il avait prise promptement et correctement afin que l’on adopte des mesures d’enseignement provisoire pour les enfants, y compris enfants d’âge scolaire, des régions sinistrées et je le trouve méritant. Même pendant la réparation des dégâts, nous avons appliqué une mesure très importante, de sorte que le secteur de l’enseignement et toute la société se sont fait, de nouveau, une idée pertinente de l’importance de l’instruction des enfants.
  • fait le tour des salles de classe aménagées provisoirement pour les élèves d’écoles secondaires du 1er cycle et du 2ème cycle, faisant remarquer: Tous les élèves qui étudieront ici sont les enfants que la population des régions sinistrées a confiés en comptant entièrement sur notre PTC et notre Gouvernement. Il faut, donc, accorder une attention particulière et faire, pleinement, preuve de sincérité pour qu’ils puissent s’adonner à leurs études.

Puis, il s’est entretenu avec les cadres qui l’accompagnaient du développement de l’enseignement du Pays pour souligner:

  • La compétence de l’enseignant est justement la qualité de l’enseignement et la haute qualité de celui-ci permet une bonne formation des élèves, ce qui est lié directement à la vitesse de progrès et aux perspectives du Pays; l’innovation dans l’enseignement est, par essence, celle dans l’amélioration de la qualité des enseignants et un problème fondamental qui se pose pour mettre, pleinement, en évidence la valeur de la politique d’enseignement à la coréenne; il faut livrer, avec vigueur à l’échelle nationale, la course à la compétence visant à élever le niveau des enseignants et des éducatrices pour ainsi garantir, avec sûreté, l’avenir de la Patrie.
  • C’est l’objectif inébranlable et la volonté invariable de notre PTC que de faire de notre Etat le Pays de l’enseignement, Pays qui devient prospère et puissant grâce à celui-ci, et le Pays riche en talents. Chacun doit toujours se donner de la peine et s’efforcer, avec esprit de suite, pour le développement de l’enseignement. Il faut faire en sorte que la coutume qui veut que le PTC, l’Etat et la société entiers fassent grand cas de l’enseignement et le patronnent soit une coutume nationale propre à notre Etat.
  • Le PTC discutera sur les problèmes de haute importance qui se posent pour consolider, davantage, les assises matérielles et techniques du secteur de l’enseignement et porter l’ensemble de celui-ci à un palier nouveau et supérieur, et prendra des mesures rigoureuses pour y parvenir: l’enseignement est une œuvre importante permettant de continuer notre Révolution et de promouvoir le développement du Pays. Le développement du Pays et l’avenir de la Révolution dépendent de la façon d’éducation et d’instruction des membres de la génération montante. C’est pourquoi le PTC et le Gouvernement ne doivent pas négliger, même un seul instant, l’instruction des enfants, quelque difficile que soit cette entreprise.

Sur le terrain de repos, KIM JONG UN a vu les élèves qui se réjouissaient d’avoir reçu les uniformes neufs et les articles scolaires. En mettant lui-même le sac sur l’épaule d’élèves, il leur a dit avec satisfaction:

  • Habillés d’uniformes scolaires neufs, vous êtes tous vraiment jolis. Les mères venues dans la Capitale avec vous en seront heureuses. A l’avenir, vous devez étudier mieux et vous fortifier physiquement pour faire la joie des familles et du Pays.
  • Pendant la réparation des dégâts, on doit faire étudier bien les enfants et en même temps organiser, judicieusement, les programmes d’expérience variés afin que le séjour à Pyongyang reste un souvenir agréable et plaisant, à jamais inoubliable.
  • A la vue de ces enfants de joyeuse humeur, en nouvel uniforme scolaire, je suis vraiment heureux; les rires des enfants représentent le souffle vigoureux et l’esprit dynamique de la Patrie en progrès ainsi que le symbole de la puissance du socialisme à la coréenne.

Ce disant, il leur a souhaité un bel avenir.

  1. Envoyer les cadeaux aux enfants préscolaires et élèves des régions sinistrées

Les enfants de maternelle et élèves des régions sinistrées, qui allaient faire leurs études à Pyongyang grâce aux mesures spéciales prises par le PTC et le Gouvernement ont bénéficié, de nouveau, des bienfaits du père affectueux. A eu lieu la cérémonie de remise de cadeaux que KIM JONG UN avait envoyés aux enfants arrivés, à Pyongyang, le jour de la fête nationale (15/08/2024, Journée de la Libération de la Patrie, NDLR).

Le lieu débordait de la joie et de l’émotion immenses des enfants et élèves bénéficiaires des grands bienfaits de KIM JONG UN. Y ont pris part:

  • JO Yong Won, PAK Jong Chon et PAK Thae Song, Secrétaires du CC du PTC, et d’autres cadres du CC du PTC
  • les enfants préscolaires et élèves des régions sinistrées et leurs parents.

JO Yong Won a fait un discours de circonstance:

  • La vie et l’enseignement de nos enfants et élèves sont une des préoccupations majeures du respecté Maréchal KIM JONG UN qui dirige les travaux de réparation de dégâts: tous les cadeaux, dont les uniformes et articles scolaires, les cartables et les chaussures, étaient empreints de la profonde sincérité du père affectueux qui se préoccupe toujours d’amener les enfants des régions sinistrées à devenir plus brillants et plus beaux sans aucun souci.
  • Là, lieu de conférences et festivités nationales, ont été aménagés les salles de classe provisoires, les laboratoires et les salles de travaux pratiques destinés à l’enseignement des enfants et élèves, et un bon nombre d’éducatrices et enseignants y sont présents pour les accueillir. Scène émouvante jamais connue dans l’histoire de notre RPDC.
  • Quelques mois après, les logements, écoles et maternelles à la disposition des enfants et élèves des régions sinistrées feront leur apparition, méconnaissables. Entre-temps, les enfants et élèves devront être excellents dans leur étude et leur vie d’organisation (OEC ou Organisation des Enfants de Corée) pour entrer, dignes de ceux plus vigoureux et merveilleux, dans leur nouveau patelin érigé grâce aux bienfaits du père affectueux.

Puis, les cadres du CC du PTC ont remis les cadeaux imbus de l’affection de KIM JONG UN aux enfants et élèves. Ne pouvant s’empêcher d’éprouver d’émotions, les enfants et élèves et leurs parents ont remercié respectueusement le père affectueux.




Sahara marocain, le jour d’après: pour l’institut fédéral américain USIP, le conflit a (déjà) pris fin

Émanation du Congrès américain et institution fédérale spécialisée en résolution de conflits, United States Institute of Peace (USIP) prévoit la fin rapide du conflit artificiel autour du Sahara. Pour ce prestigieux think tank, et à la faveur de l’appui international ferme et grandissant à la souveraineté marocaine sur sa partie sud, les dés sont jetés. Les mercenaires et leurs sponsors n’ont désormais d’autre choix que de négocier une sortie honorable.

Le conflit du Sahara, c’est déjà de l’histoire ancienne et le Maroc a définitivement remporté la partie. C’est la conclusion, nette et sans bavures, à laquelle aboutit le prestigieux think tank United States Institute of Peace (USIP), une institution fédérale créée par le Congress et spécialisée dans l’analyse et le règlement des conflits dans le monde. Indépendante et non partisane, l’influente institution est à l’œuvre depuis 35 ans pour accroître la capacité de Washington à prévenir, atténuer et aider à résoudre les conflits internationaux sans violence.

 

Dans une analyse publiée le mercredi 14 août dernier et portant la signature du chercheur Thomas M. Hill, son directeur des programmes pour l’Afrique du Nord, l’USIP est catégorique: «L’une des guerres les plus longues d’Afrique a pris fin en juillet», et ceci «lorsque la France a reconnu la revendication de souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental».

Le think tank y voit l’aboutissement d’un long cycle de reconnaissances et d’appuis émanant de la communauté internationale. Un processus qui s’est accéléré depuis la proclamation américaine de 2020.

Cette année, le président Trump avait proclamé la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté marocaine sur l’ensemble du Sahara occidental, rappelle l’USIP. Ce changement de cap américain a soutenu la proposition marocaine d’autonomie du Sahara occidental comme la seule base pour une solution juste et durable au conflit, précise l’auteur de l’analyse.

«À l’époque, de nombreux partisans de l’indépendance sahraouie, dont l’Algérie, considéraient la proclamation de Trump comme un tournant dommageable, mais peu concluant. Cependant, 37 nations ont depuis suivi l’exemple américain», lit-on.

«Game over»

Parmi elles, des pays de l’Union européenne, notamment l’Allemagne et, surtout, l’Espagne, ancienne puissance coloniale au Sahara. «La plupart des États de la Ligue arabe et de nombreux États de l’Union africaine se sont également alignés. Des États influents comme la Chine, la Russie, la Turquie, la Grande-Bretagne et l’Italie restent officiellement neutres, mais pour combien de temps?», lit-on encore.

En cela, la reconnaissance de la France est décisive, écrit Thomas M. Hill. En tant que puissance coloniale la plus récente du Maghreb, la France est sans doute l’acteur étranger le plus influent de la région. Paris voit ainsi clairement son avenir économique lié au Maroc (et non à l’Algérie). Sa décision reflète et renforce un consensus international croissant en faveur des revendications de souveraineté du Maroc.

À l’arrivée, la dynamique internationale est entièrement du côté du Maroc. «Dans un avenir pas si lointain, le conflit autour du territoire du Sahara occidental sera effectivement terminé, seule une poignée d’États continuant de plaider en faveur de l’indépendance sahraouie», note l’USIP.

S’ajoute à cela la réalité sur le terrain, soit le contrôle de facto dont jouit le Maroc sur son Sahara et l’avantage militaire qualitatif du Maroc sur le Polisario. «Alors que les Nations unies n’ont fait aucun progrès réel vers un règlement pacifique, le Maroc contrôle plus des trois quarts du territoire, qu’il continue de développer, intégrant de plus en plus la terre et ses habitants dans l’État marocain», constate le think tank.

Négocier et/ou périr

Que reste-t-il donc à faire pour la milice armée et son parrain, l’Algérie? Négocier. «Leur meilleure option, et celle de leur bailleur de fonds, l’Algérie, est maintenant de saisir l’opportunité de négocier les meilleures conditions de paix possibles avec le Maroc. Mettre fin à une guerre qui maintient tant de personnes apatrides et vivant dans la misère, tout en éliminant un source majeure de conflit pour les relations maroco-algériennes, améliorera la stabilité régionale».

Pour la gestion de l’après, le plan d’autonomie du Maroc de 2007 est on ne peut plus clair. Il octroie aux populations sahraouies la pleine capacité de «gérer leurs affaires démocratiquement, par le biais d’organes législatifs, exécutifs et judiciaires jouissant de pouvoirs exclusifs». Le plan promet également «la pleine intégration, dans le tissu national, des personnes à rapatrier» des camps de Tindouf en Algérie. Il propose aussi une amnistie générale excluant toute poursuite judiciaire, arrestation, détention, emprisonnement ou intimidation de quelque nature que ce soit, sur la base des faits couverts par cette amnistie.

Guerres intestines en vue

Mais au sein du Polisario et en Algérie, l’imbroglio et les guerres intestines sur fond d’intérêts personnels risquent d’être les maîtres mots dans la phase à venir. Pour l’USIP, le Polisario chercherait probablement à obtenir des compensations matérielles, engageant les Nations unies et les États membres, en échange de son renoncement. Comme il pourrait vouloir obtenir davantage s’agissant de la proposition d’autonomie (plus de sièges au Parlement marocain ou au gouvernement).

«Pour que les dirigeants du Polisario renoncent formellement à l’indépendance et empêchent un putsch, ils doivent pouvoir revendiquer une victoire autrement définie», suppose l’USIP. Propagande et slogans creux mis de côté, l’acceptation par le Polisario de l’autonomie marocaine fournirait à l’Algérie la couverture nécessaire pour accepter également la souveraineté marocaine.

«En privé, l’Algérie découragerait probablement le Polisario d’accepter l’autonomie sans obtenir également du Maroc des concessions qui profitent directement à Alger», pointe l’analyse. Une chose est sûre: la «voie de sortie» n’est toujours pas évidente et «accepter cette réalité est une pilule amère à avaler, mais continuer à nier cette réalité ne fait que garantir un règlement final moins favorable… Agir autrement équivaudrait à nier que l’un des conflits les plus anciens d’Afrique touche enfin à sa conclusion», conclut le document de l’USIP. Avec ou sans le Polisario ni son tuteur.

Par Tarik Qattab




Le président de la République dominicaine transmet à SM le Roi le soutien de son pays à la souveraineté du Maroc sur le Sahara et son intention d’ouvrir un consulat à Dakhla

Selon un communiqué publié, ce jour, par le ministère des Affaires étrangères de la République Dominicaine, lors de l’audience que lui a accordée le Président de la République Dominicaine, M. Luis Abinader, a chargé le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita, de transmettre à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, “le soutien ferme de la République Dominicaine à la souveraineté du Maroc sur le Sahara et l’intention de considérer en tant que priorité dans les futurs plans d’expansion, l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla”.

M. Abinader a aussi réaffirmé que la République Dominicaine “considère le plan d’autonomie, proposé par le Maroc, comme l’unique solution au différend sur le Sahara”, précise le communiqué.

Lors de cette audience, qui a eu lieu au Palais National, en marge de la cérémonie d’investiture du Président de la République Dominicaine, représentant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, M. Bourita a transmis au Président Abinader les félicitations de Sa Majesté le Roi et Ses vœux de succès dans son nouveau mandat, poursuit le Communiqué

Selon la même source, le ministre a également transmis l’invitation de Sa Majesté le Roi à M. Luis Abinader pour effectuer une visite officielle au Maroc, une occasion pour mettre en place un cadre pour l’approfondissement des relations bilatérales dans divers domaines.

A cette occasion, le Président Abinader a souligné sa volonté de renforcer les relations bilatérales dans tous les domaines et son intention d’effectuer une visite au Maroc à l’invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, souligne le communiqué.

MAP




44è sommet de la SADC : Joao Lourenço d’Angola cède le fauteil à Emmerson Mnangagwa du Zimbabwe  

Le Président Félix Tshisekedi a participé, ce samedi à Harare, aux côtés de ses homologues de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC), à l’ouverture des travaux du 44e sommet des Chefs d’État et de gouvernement de cette organisation.

En plus des allocutions des Chefs d’État, la cérémonie a été marquée par la passation de la présidence tournante de la SADC entre le sortant Joao Lourenço d’Angola et l’entrant Emmerson Mnangagwa du Zimbabwe.




A Kinshasa : La délégation de l’Université président Kasa-Vubu visite les réalisations issues de la coopération sino-congolaise   

Une forte délégation de l’Université président Kasa-Vubu basée au Kongo Central, précisément dans la ville de Boma a échangé ce vendredi 16 août 2024 avec l’ambassadeur de Chine en République démocratique du Congo, M. Zhao Bin. Au cours de cette rencontre initiée pour mieux comprendre et découvrir la Chine. Il était aussi question d’examiner les relations bilatérales entre la Rdc et le pays de Mao Zedong, dans la perspective d’établir des liens forts d’amitié et de collaboration entre cet établissement public et la Chine par le truchement de son ambassade en Rdc.

Conduite par le recteur de cet établissement public, M. l’Abbé Darius Bamuene Solo, cette délégation composée des quelques cadres et des étudiants des différentes facultés de cette université qui séjourne à Kinshasa sur l’invitation de l’ambassade de Chine en RDC, avant d’être reçue par le diplomate de Pékin accrédité en RDC, a eu l’occasion de visiter quelques grands édifices emblématiques construits par la Chine au pays de Lumumba dans le cadre de la coopération sino-congolaise.

La visite a débouté au Palais du peuple de Lingwala, siège du parlement congolais qui a été inauguré en 1973 par le Maréchal Mobutu. Ce grand édifice qui a 4 grandes salles dont deux d’entre elles sont occupées par l’Assemblée nationale et le Sénat. Un chez d’œuvre dont le coût global s’élevait à une somme de 100 millions Uan, soit près de 14 millions de dollars américains.

Ensuite, la délégation s’est rendue à l’immeuble de la territoriale, un autre bâtiment sorti de terre au cœur de la capitale, fruit de la coopération sino-congolaise. Ce gigantesque bâtiment au format U qui abrite 8 cabinets ministériels du gouvernement central et quelques services spéciaux de l’Etat congolais.

Le Stade omnisports de Martyrs de la Pentecôte qui a été construit dans la période allant du 14 octobre 1988 au 14 octobre 1993, toujours dans le cadre de la coopération dynamique sino-congolaise, a été aussi visité par la délégation. Le grand et joyau centre culturel et artistique unique en son genre construit à la forme d’un tamtam situé en face du Palais du peuple a été aussi sur la liste des sites à visiter par la délégation de l’Université Président Kasa-Vubu sous une forte administration de ces derniers qui n’ont pas manqué de commentaires à leur entrée dans ce joyau architectural.

La dernière étape c’était l’institut Confucius à l’Académie diplomatique congolaise qui loge dans les locaux du bâtiment des Affaires étrangères de la Rdc, qui est aussi installée à Kinshasa depuis 6 ans. Cet établissement chinois est une institution éducative dédiée à l’enseignement de la langue chinoise et aux échanges culturels sino-congolais. La délégation a été accueillie par les autorités de cette institution.

Dans son mot, le Directeur de l’Institut Confucius, Dr. Ma Xinqiang qui a parlé de son institut a aussi promis de mettre en place un cadre structurant devant dispenser les cours de la langue chinoise aux étudiants de l’UKV avec l’idée de rendre possible les relations entre cette université et l’Institut Confucius à l’Académie diplomatique congolaise qui peut dans le prochain jour se matérialiser par la création d’une succursale de cet établissement chinois. A cette occasion, quelques petites notions de la langue chinoise ont été enseignées aux membres de la délégation de l’UKV.

Devant ses hôtes, l’ambassadeur de Chine en RDC a, dans son mot, parlé de l’existence de relations amicales et solides entre la Rdc et la Chine, lesquelles ont permis à la Rdc de bénéficier plusieurs avantages, notamment la construction des quelques bâtisses et autres.

Le monde académique s’exprime

Et pour sa part, le Recteur de l’Université président Kasa-Vubu, l’Abbé Darius Bamuene Solo a salué cette visite qu’il juge prometteur pour son établissement.

Le Coordonnateur des étudiants de cet établissement qui a pris la parole au nom de tous ces camarades, a salué cette initiative qu’il a jugée d’une expérience inoubliable dans leur cursus universitaire. Il a également sollicité un cadre d’échange entre les étudiants de l’UKV et ceux de la République populaire de Chine.

Delphin Kawanga, étudiant à la Faculté des sciences politiques, sociables et administratives dans le département des relations internationales s’est dit émerveillé de la réalisation de la Chine en RDC. « La Chine est parmi les puissances qui actuellement la Rdc peut compter pour son développement, car ces réalisations sont palpables ».

Joël Bilé, étudiant en relations internationales a déclaré que les relations sino-congolaises sont plus basées sur le pragmatisme et les réalisations. « Je suis maintenant convaincu que quand la Chine promet son accompagnement, elle finit par réaliser, la preuve palpable reste ces édifices qui font le bonheur de la capitale congolaise ».

Cette rencontre inoubliable s’est achevée par un échange de quelques livres entre les deux parties et une photo de famille a été prise pour immortaliser cette instance avec espoir de palper les fruits de cette visite dans les prochains jours.




En présence de la ministre provinciale des Finances et Economie : Les Directeurs de la DGRK signent des contrats de performance

Depuis son avènement à la tête des Finances et Economie de la ville province de Kinshasa, Mme Yvette Tembo Kulemfuka ne dort pas sur ses lauriers, dans le seul souci de maximiser davantage les recettes, afin de permettre à l’Exécutif provincial de se doter des moyens de sa politique, pour l’exécution effective de son ambitieux Programme d’actions quinquennal dénommé “Kin ezo bonga”.

C’est dans ce cadre que la ministre provinciale des Finances et Economie, Yvette Tembo Kulemfuka, a présidé une réunion technique avec la délégation de la Direction générale des Recettes de Kinshasa (DGRK), conduite par son Directeur général, Michée Musaka Mayelenkay. Réunion au terme de laquelle tous les Directeurs de toutes les directions de suivi des recettes de la DGRK ont, en présence du numéro un des Finances et Economie de Kinshasa, signé les contrats de performance. Cela, en perspective des missions de contrôle que la grande Régie financière provinciale de Kinshasa va bientôt effectuer sur le terrain auprès des assujettis.

Selon une dépêche parvenue à notre rédaction, ces contrats de performance reflètent les attendus que chaque Directeur avait proposés, en termes d’assignations minima, à la haute Direction de la Régie financière provinciale. Comme pour dire que rien ne leur a été imposé, mais plutôt fixé par chacun sur base des données personnelles en leur possession.

L’occasion a été pour Mme la ministre provinciale des Finances et Economie de Kinshasa d’inviter tous les signataires des contrats de performance à honorer les engagements pris, et à ne ménager aucun effort, pour une mobilisation accrue des recettes, afin d’accompagner le Gouvernement provincial dans la modernisation de la ville province de Kinshasa. “Aucun dérapage ne sera toléré, et tout acte de corruption sera sévèrement sanctionné”, a tapé du poing sur la table Yvette Tembo Kulemfuka, qui a, tout de même, rassuré ses interlocuteurs de sa collaboration, pour qu’ensemble, ils puissent atteindre voire dépasser les assignations.

Par ailleurs, Mme la ministre provinciale a invité les Directeurs présents à la réunion à faire diligence, pour déployer leurs équipes sur le terrain le plus tôt possible, avant la période de la courtoisie fiscale, question de ne pas faire échapper à la ville ce qui lui est dû.

Les différentes modalités de ces missions de contrôle

Peu avant, le Directeur général de la DGRK, Michée Musaka Mayelenkay, a présenté à l’argentière kinoise les différentes modalités de ces missions de contrôle. Parmi ces modalités figurent, entre autres, la liste exhaustive des contrôleurs ou missionnaires à déployer sur le terrain, ainsi que la celle des personnes physiques ou morales qui seront soumises au contrôle.

Sur le terrain, les contrôleurs auront comme travail de recenser les assujettis non répertoriés, dans le seul but de maximiser les recettes de la ville. Aussi, le système imposable rd-congolais étant déclaratif, ils auront à vérifier si ce que les contribuables avaient déclaré reflète la réalité sur le terrain.

Car, outre la fraude fiscale, Kinshasa connaît un sérieux problème d’évasion fiscale avec des contribuables de mauvaise foi. Ce qui fait que la DGRK, depuis sa création en 2008, ne mobilise que moins de 5% du potentiel fiscal kinois.

Aux Kinoises et Kinois, principaux assujettis, le Directeur général de la DGRK, Michée Musaka Mayelenkay, a lancé un appel en Lingala, l’une des quatre langues nationales rd-congolaises, afin de s’acquitter de leurs devoirs civiques, pour le développement de leur ville capitale.

Notez que ces missions de contrôle, dont le lancement est attendu dans les tout prochains jours, seront évaluées toutes les deux semaines, sous la supervision de madame la ministre provinciale des Finances et Economie, Yvette Tembo Kulemfuka.




Université chrétienne Cardinal Malula : Pitshou Mulumba défend avec brio son mémoire en SPA

La famille des politologues accueille un nouveau membre avec fierté. Vendredi 16 août, à l’Université chrétienne Cardinal Malula (UCCM) de Kinshasa, Pitshou Mulumba a officiellement intégré ce cercle prestigieux lors de la soutenance de son mémoire de fin d’études. Après cinq années de formation intense, l’étudiant, également journaliste professionnel et responsable du groupe Média 27, qui regroupe le quotidien infos27 et le média en ligne infos27.cd, a vu son travail reconnu par le jury. Son mémoire, intitulé « Analyse des discours de la campagne électorale du candidat président de la République Félix Tshisekedi et leurs concrétisations : Cas du programme ‘Le Peuple d’Abord’ 2018 », a été évalué avec la grande distinction.

Le jury, composé des chefs de travaux Patrick Mangusi (président du jury), Jean Sikatenda (1er lecteur) et Pablo Yodi Djume (2ème lecteur), a salué l’originalité et la pertinence de sa recherche pour le développement de la dynamique politique en République Démocratique du Congo. Avec une note remarquable de 17/20 et une mention très bien, Pitshou Mulumba a ainsi vu ses efforts couronnés.

« Je suis très émue. Ce résultat vient couronner des années de sacrifices pour cette formation. Cela n’a pas été facile de concilier plusieurs années durant les cours et le travail de journaliste actif dans le champ politique. Je suis donc très content d’avoir eu cette mention. Je remercie mon directeur de mémoire, M. Alphonse Mabaya Sita, Secrétaire général académique de l’UCCM, pour son soutien indéfectible et sa compréhension », a-t-il déclaré avec émotion, entouré de ses proches, dont son épouse, au sortir de la soutenance.

Dans son travail intitulé : « Analyse des discours de la campagne électorale du candidat président de la République Félix Tshisekedi et leurs concrétisations : Cas du programme ‘Le Peuple d’Abord’ 2018 », l’auteur de mémoire a mis en lumière que les discours électoraux sont souvent marqués par des promesses ambitieuses et des déclarations de bonnes intentions destinées à séduire les électeurs. Cependant, une fois élu, le candidat doit affronter la réalité complexe et souvent contraignante de la gouvernance. Le cas étudié, celui du candidat président de la République Félix Tshisekedi, ne fait pas exception à cette règle. Le défi réside dans la nécessité de démêler la rhétorique politique des véritables intentions et capacités d’action du candidat.

Pitshou Mulumba a ainsi expliqué le concept du programme “Le Peuple d’Abord” proposé par Félix Tshisekedi. Il s’agit d’une stratégie et de mécanismes mis en place pour répondre aux attentes de la population. La concordance entre le discours de campagne du président Tshisekedi et sa mise en pratique sur le terrain s’est traduite par des actions concrètes, telles que la gratuité de la maternité et de l’école primaire, réalisées par l’exécutif national dans les 145 territoires.

L’appréciation du peuple congolais, à la fin du premier mandat, a été positive, comme en témoigne la réélection de Félix Tshisekedi le 20 décembre 2023 avec un taux historique de 73,47 %.

Son travail, structuré en trois chapitres en plus de l’introduction et de la conclusion générale, a d’abord abordé le cadre conceptuel, théorique et le champ d’étude. Le deuxième chapitre a porté sur une analyse pragmatique du discours de campagne, tandis que le troisième chapitre a examiné la matérialisation de ce discours sur le terrain, en utilisant des observations directes, des entretiens avec des électeurs et des données empiriques.

En scrutant la volonté politique manifestée par le président Tshisekedi pendant son premier mandat (2018-2023), Pitshou Mulumba a mis en lumière la concrétisation de son discours de campagne, offrant une analyse approfondie de cette dimension cruciale de la gouvernance politique en RDC. Il a adopté une démarche méthodologique rigoureuse, combinant la méthode systémique, en considérant la RDC comme un système composé de sous-systèmes, et la méthode historique, pour produire des connaissances fiables sur le contexte électoral.

L’auteur de mémoire a contextualisé la campagne électorale dans le paysage politique congolais, en examinant les enjeux socio-politiques, économiques et culturels influençant le discours de Félix Tshisekedi. Il a mis en lumière les défis de la nation, notamment la sécurité et les conditions sociales, et a réalisé une analyse critique du discours électoral, évaluant sa cohérence, sa crédibilité et son efficacité. Le programme de campagne « Le Peuple d’abord » s’est concentré sur des axes clés tels que la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, l’amélioration de la sécurité, le développement économique inclusif et les services sociaux de base.

Ainsi, l’analyse de Pitshou Mulumba révèle un engagement stratégique et pragmatique en faveur du développement socio-économique de la RDC. Son mémoire ouvre également des perspectives pour de futures recherches, notamment sur l’influence des politiques extérieures sur la politique intérieure de la RDC.

Jean-Baptiste Leni/C. Kamba




Ligue des Champions Féminine : Tout ce qu’il faut savoir sur les qualifications de la zone CECAFA

Du 17 au 29 août, Addis Abeba, la capitale de l’Ethiopie, abrite le tournoi de la zone CECAFA qualificatif pour les phases finales de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024.

Stade

Les matchs se dérouleront au Stade d’Addis Abeba et au Stade Abebe Bikila

Equipes participantes

Commercial Bank of Ethiopia (Éthiopie)

Kenya Police Bullets (Kenya)

Yei Joint FC (Soudan du Sud)

Simba Queens (Tanzanie)

PVP Buyzenzi (Burundi)

Kawempe Muslim Ladies (Ouganda)

FAD Djibouti (Djibouti)

Rayon Sport (Rwanda)

Le déroulement du tournoi

Les huit équipes participantes sont réparties dans deux groupes distincts. Chaque victoire rapporte trois points, un match nul un point et une défaite aucun point. Les deux meilleures équipes de chaque groupe, celles qui auront accumulé le plus de points, seront qualifiées pour la demi-finale. Enfin, les vainqueurs de cette étape s’affronteront pour le titre, ce qui permettra à l’équipe gagnante de se qualifier pour les phases finales de la compétition.

Groupe A : Commercial Bank of Ehiopia, Kenya Police Bullets, Yei Joint, Rayon Sport

Groupe B : Simba Queens, PVP Buyenzi, Kawempe Muslim, FAD Djibouti

Le calendrier du tournoi

(les horaires sont indiqués en heures locales)

17/08

Commercial Bank of Ethiopia – Rayon Sport, 15h, Stade d’Addis Ababa

18/08

Kenya Police Bullets – Yei Joint, 15h, Stade d’Abebe Bikila

19/08

PVP Buyenzi – Kawempe Muslim, 12h, Stade d’Abebe Bikila

Simba Queens – FAD Djibouti, 15h, Stade d’Abebe Bikila

20/08

CBE – Yei Joint, 12h, Stade d’Abebe Bikila

Kenya Bullet Police – Rayon Sport, 15h, Stade d’Abebe Bikila

21/08

Simba Queens – Kawempe Muslim, 13h, Stade d’Addis Ababa

PVP Buyenzi – FAD Djibouti, 16h Stade d’Addis Ababa

22/08

Commercial Bank of Ethiopia – Kenya Police Bullets, 15h, Stade d’Addis Ababa

Yei Joint – Rayon Sport, 15h, Stade d’Abebe Bikila

23/08

Kawempe Muslim – FAD Djibouti – 15h, Stade d’Addis Ababa

Simba Queens – PVP Buyenzi – 15h, Stade d’Abebe Bikila

26/08

Demi-finale

1er Groupe A – 2e Groupe B, 12h, Stade d’Abebe Bikila

2e Groupe A – 1er Groupe B, 15h, Stade d’Abebe Bikila

29/08

Troisième place

Perdant 1ere demi-finale – Perdant 2e demi-finale, 12h, Stade d’Abebe Bikila

Finale

Vainqueur 1ere demi-finale – Vainqueur 2e demi-finale

Présentation des équipes engagées

Commercial Bank of Ethiopia (Éthiopie)

L’équipe féminine de l’Association sportive de la Commercial Bank of Ethiopia connue sous le sigle CBE SA, est un club de football féminin éthiopien situé à Addis-Abeba, la capitale du pays. Le club a remporté ses deux premiers titres de champion d’Éthiopie en 2014 et 2015. Après avoir été dominé pendant cinq ans par le Dedebit FC puis Adama City, le club a recruté la star éthiopienne Loza Abera en 2020 et a remporté à nouveau le championnat éthiopien cette même année. Le club a donc représenté l’Éthiopie lors de la première édition de la Ligue des champions féminine de la CAF, mais s’est incliné en finale du tournoi de qualifications de la CECAFA face aux Vihiga Queens du Kenya. En 2023, l’équipe a remporté le championnat pour la troisième fois consécutive. À de nouveau représenté son pays lors des qualifications est-africaines de la Ligue des Champions Féminine mais s’est une nouvelle fois incliné en finale contre les Tanzaniennes du JKT Queens.

Palmarès :

Championnat d’Éthiopie

Vainqueur en 2014, 2015, 2021, 2022, 2023, 2024

Coupe d’Éthiopie

Vainqueur en 2012 et 2013.

Tournoi de la CECAFA

Finaliste en 2021 et 2023

Kenya Police Bullets (Kenya)

Les Kenya Police Bullets sont une équipe de football féminine kényane basée à Nairobi. Il s’agit de la section féminine du club de football Kenya Police FC. Anciennement connues sous le nom des Thika Queens, la section féminine du club désormais disparu de Thika United, l’équipe est promue en première division en 2009. Elles remportent leur premier titre de championnes du Kenya en 2015, terminant avec un point d’avance sur les Spedag Ladies. En 2017, elles battent les Vihiga Queens en finale pour décrocher un deuxième sacre. En 2021, les Thika Queens dominent Gaspo en finale du championnat pour remporter un troisième titre. En juin 2023, le Kenya Police FC, un club masculin de première division, annonce l’acquisition des Thika Queens pour en faire sa section féminine, les Kenya Bullets Police. Cette décision fait suite à l’obligation de la CAF pour les clubs de disposer d’une équipe féminine afin de participer aux compétitions continentales. Les Bullets remportent le championnat 2023-2024 devant les Vihiga Queens et se qualifient pour la Ligue des champions du CECAFA. Elles sont cependant éliminées en demi-finale de la coupe nationale aux tirs au but par les Ulinzi Starlets.

Palmarès :

Championnat du Kenya

Vainqueur en 2015, 2017, 2021 et 2024.

Yei Joint FC (Soudan du Sud)

Le Yei Joint Stars FC est une équipe féminine de football originaire du Soudan du Sud, créée en 2019 et située à Yei. Le club fait partie des huit équipes fondatrices de la ‘South Sudan National Women’s League’ en 2021. Les Yei Joint Stars remportent le premier championnat, ce qui leur permet de participer à la première édition des qualifications est-africaines de la Ligue des Champions Féminine de la CAF. Néanmoins, elles s’inclinent 2-1 face à New Generation de Zanzibar lors de leur premier match et ne se qualifient pas pour la phase continentale. La même année, les Yei Joint Stars dominent les City Stars (6-0) en finale de la première édition de la coupe locale de Yei et conservent ensuite leur titre en coupe du Soudan du Sud. En 2022, malgré une large victoire (6-0) face au GRFC de Djibouti, les Yei Joint Stars sont à nouveau éliminées dès la phase de groupes du tournoi du CECAFA.

Palmarès :

Championnat du Soudan du Sud

Vainqueur en 2021, 2022

Simba Queens (Tanzanie)

Le Simba Queens Sports Club, club de football féminin basé à Dar es Salam en Tanzanie, représente la section féminine du Simba SC. L’équipe a été promue en première division tanzanienne en 2017. En 2020, elle a remporté le titre de la Women’s Premier League, mettant ainsi fin à la domination des JKT Queens. Les Simba Queens ont conservé leur titre la saison suivante, devançant les Yanga Princess d’un seul point. Elles ont donc représenté la Tanzanie lors de la première édition des éliminatoires de la CECAFA pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF. Lors de ce tournoi qualificatif, le club a été éliminé en demi-finales par les Vihiga Queens et a fini à la quatrième place, derrière les Lady Doves.

En 2021-2022, les Simba Queens ont ajouté un troisième titre national à leur palmarès. Elles se sont à nouveau qualifiées pour la Ligue des champions. Le club a accueilli le tournoi de qualification du CECAFA. Elles ont remporté tous leurs matches, y compris la finale contre les Ougandaises de She Corporate (1-0), ce qui leur a permis de se qualifier pour la phase finale continentale.

Lors de la phase finale de la Ligue des champions, les Simba Queens s’inclinent de justesse (0-1) face aux futures championnes de l’AS FAR. Elles terminent deuxièmes de leur groupe, derrière les Marocaines. Les Tanzaniennes sont ensuite éliminées en demi-finale par les Mamelodi Sundowns, détentrices du titre (0-1). Elles s’inclinent une nouvelle fois 1-0 face aux Bayelsa Queens lors du match pour la troisième place.

Palmarès :

Championnat de Tanzanie

Vainqueur en 2020, 2021, 2022 et 2024

Tournoi de la CECAFA

Vainqueur en 2022

PVP Buyzenzi (Burundi)

Le club de football féminin burundais PVP Buyenzi est situé à Bujumbura. En 2020-2021, le PVP Buyenzi a remporté le championnat, devançant le Fofila PF. Puis, en août 2021, le PVP Buyenzi a remporté la première édition de la Coupe de la Première Dame en battant le Fofila PF 4-2 en finale, ce qui lui a permis de se qualifier pour le tournoi CECAFA qualificatif pour la Ligue des champions 2021. Lors de ce tournoi, l’équipe a terminé troisième de son groupe, derrière les Lady Doves d’Ouganda et les Simba Queens de Tanzanie. Enfin, en 2023-2024, le PVP Buyenzi a reconquis son titre de champion, devançant les Buja Queens, le champion en titre.

Championnat du Burundi

Vainqueur en 2021 et 2024

Coupe du Burundi

Vainqueur en 2021

Kawempe Muslim Ladies (Ouganda)

Le Kawempe Muslim LFC est une équipe de football féminine ougandaise, établie à Kampala. Il s’agit de l’équipe de la Kawempe Muslim Secondary School. Pendant la période allant de 2015 à 2018, Kawempe Muslim a remporté quatre titres de champions d’affilée. En 2024, Kawempe Muslim a reconquis le titre national en devançant leur rivale locale, les Kampala Queens.

Championnat d’Ouganda

Vainqueur en 2015, 2016, 2017, 2018, 2024

FAD Djibouti (Djibouti)

Depuis plus de dix ans, le club de football des Forces Armées Djiboutiennes domine sans contestation le championnat national de football féminin de Djibouti. En 2024, cette équipe a remporté son dixième titre de championne nationale. À son palmarès, elle compte également 8 Coupes de Djibouti ainsi que de nombreuses distinctions individuelles pour les meilleures joueuses, buteuses et dirigeantes.

Palmarès :

Championnat de Djibouti

Vainqueur en 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021, 2022, 2023 et 2024.

Rayon Sport (Rwanda)

Le club féminin de football du Rayon Sports FC est une équipe rwandaise basée à Nyanza. Créé en 2022, le club de football Rayon Sports WFC a remporté le championnat de deuxième division rwandaise dès sa première saison, en battant Idahangarwa en finale (1-1, 4-3 tab). Le club n’a subi aucune défaite. L’internationale kényane Judith Atieno a été la figure de proue de l’équipe, inscrivant 37 buts cette année-là. En Coupe de la Paix, Rayon Sports est parvenu en finale, mais a perdu aux tirs au but (1-1, 2-3) face à l’AS Kigali, le club le plus titré du Rwanda avec douze championnats.

En 2023-2024, pour leur première saison en D1 rwandaise, les Blues détrônent l’AS Kigali et décrochent leur premier titre de champion du Rwanda. Le club accomplit même le doublé en remportant la Coupe du Rwanda la même année.

Palmarès du tournoi de la CECAFA

Vainqueur

2023 : JKT Queens (Tanzanie)

2022 : Simba Queens (Tanzanie)

2021 : Vihiga Queens (Kenya)

Meilleure buteuse

2023

Fazila Ikwaput (Kampala Queens – Ouganda) 8 buts

2022

Loza Abera ( Commercial Bank of Ethiopia) 11 buts

2021

Loza Abera ( Commercial Bank of Ethiopia) 13 buts