Les combats de l’armée israélienne à Gaza sont terminés (télévision publique)

Les combats de l’armée israélienne dans la bande de Gaza ont pris fin, a rapporté vendredi soir la chaîne de télévision publique israélienne Kan TV.

Selon la chaîne qui a cité de hauts responsables de la sécurité, Israël pourrait y revenir de nouveau “lorsqu’il y aura de nouveaux renseignements”, mais, de manière générale, l’activité de l’armée israélienne dans l’enclave palestinienne est terminée.

L’armée israélienne a confié aux décideurs que la brigade Rafah du Hamas avait été vaincue et qu’elle n’existait pratiquement plus, a rapporté Kan TV, ajoutant que ces propos avaient été tenus au niveau politique lors des discussions sur l’évaluation de la situation sécuritaire de ces derniers jours.

De hauts responsables israéliens de la défense ont également déclaré à l’échelon politique que le moment était venu d’entamer une négociation sur les otages à l’heure où la plupart des unités de combat du Hamas sont en voie de dissolution, a indiqué la télévision.

La délégation israélienne qui a participé vendredi aux négociations en vue d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza n’est pas arrivée au Qatar par avion, par crainte d’une attaque iranienne. Elle a atterri à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis, et s’est rendue à Doha sans prendre l’avion, selon Kan TV.

Un communiqué conjoint des Etats-Unis, de l’Egypte et du Qatar publié vendredi indique qu'”au cours des dernières 48 heures à Doha, de hauts responsables de (leurs) gouvernements se sont engagés dans des discussions intensives en tant que médiateurs afin de conclure l’accord de cessez-le-feu et de libérer les otages et les détenus”.




L’armée chinoise reproche aux Etats-Unis de tenter de maintenir leur hégémonie au moyen d’armes nucléaires

Zhang Xiaogang, porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale, a dénoncé vendredi les Etats-Unis qui tentent de maintenir leur hégémonie et d’intimider le monde avec des armes nucléaires.

Il a fait ces remarques en réponse à une question des médias concernant la reconstitution des Forces américaines au Japon par les Etats-Unis et le Japon, et leur accusation contre la Chine de développer son arsenal d’armes nucléaires.

Les Etats-Unis et le Japon ont récemment mis en avant la soi-disant “menace militaire chinoise” pour justifier le resserrement de leurs liens militaires. De tels actes provoquent une confrontation entre blocs, et sapent la paix et la stabilité régionales, a indiqué M. Zhang, en exprimant sa ferme opposition.

Les Etats-Unis représentent la plus grande menace nucléaire pour le monde, a rappelé M. Zhang, ajoutant qu’ils possédaient l’arsenal nucléaire le plus important au monde et qu’ils suivaient une politique nucléaire autorisant l’utilisation en premier des armes nucléaires.

Il a ensuite dénoncé le Japon, seul pays victime de frappes nucléaires, qui n’a pas tiré les leçons de l’histoire, mais s’est plié aux exigences des Etats-Unis pour obtenir la soi-disant “dissuasion nucléaire”.

La Chine poursuit une stratégie nucléaire d’autodéfense et est attachée à la politique de non-recours en premier aux armes nucléaires, a affirmé M. Zhang, soulignant que la Chine maintenait ses capacités nucléaires au niveau minimum requis pour la sécurité nationale.

“Nous exhortons les Etats-Unis et le Japon à abandonner leur mentalité de guerre froide, à reconnaître qu’une guerre nucléaire ne peut être gagnée et ne doit jamais être menée, à réduire le rôle des armes nucléaires dans les politiques de sécurité nationale et collective, ainsi qu’à prendre des mesures concrètes pour promouvoir la stabilité stratégique mondiale, au lieu de faire le contraire”, a poursuivi M. Zhang.




Construction d’un pont long de 12 mètres a Fataki, en Ituri

A Fataki, dans la province de l’Ituri, les Casques bleus népalais de la MONUSCO ont construit un pont de 12 mètres sur la rivière Juda.

L’ouvrage, qui a couté 18.600USD, doit faciliter la circulation des populations de ce secteur, essentiellement des agriculteurs, et contribuer à la protection des civils, apprend-on des sources proches de la MONUSCO.

L’Ituri est une contrée en proie à a toutes sortes d’exactions orchestrées, non seulement par les ADF, mais aussi par des centaines des groupes armées qui y pullulent, rappelle-t-on.




Découvrir des sports matinaux prisés par les Chinois

Quel est le secret pour les personnes âgées chinoises de se maintenir en forme ? Découvrons-le dans le parc Ritan à Beijing, où Sabrina Massima, journaliste de Gabon 24, et sa consœur Marie Wu de CGTN Français, se sont entraînées avec des gens qui se réjouissent de leurs vies colorées après la retraite.




Une plongée authentique et enrichissante dans la culture chinoise millénaire

Le Hanfu est bien plus qu’un simple vêtement, c’est un symbole vivant de la riche histoire et de la culture millénaire de la Chine. Remontant à l’époque des dynasties anciennes, le Hanfu a traversé les âges tout en conservant son authenticité et sa beauté unique. Aujourd’hui, Sabrina Massima, journaliste de Gabon 24, et Marie Wu, journaliste de CGTN Français, portent le Hanfu et se promènent dans le parc Beihai. Une immersion totale dans la culture ancienne.




Initiative des « Partenaires Africains » pour renforcer davantage la coopération médiatique sino-africaine

À l’occasion du Sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine à

Beijing, le China Media Group et les médias africains partenaires ont

élaboré conjointement un nouveau plan pour la coopération médiatique

sino-africaine. Les membres du mécanisme de coopération médiatique «

Partenaires Africains » sont parvenus à un large consensus concernant la

nécessité de tirer davantage parti du rôle des médias et de promouvoir

une communauté sino-africaine avec un avenir partagé « de vérité, de

résultats réels, d’affinité et de bonne foi ». Le China Media Group, ainsi

que les grands médias de nombreux pays africains, ont publié

conjointement l’initiative des « Partenaires Africains » pour renforcer

davantage la coopération médiatique sino-africaine comme suit :

1. Construire ensemble un partenariat médiatique sino-africain de haute qualité, unir les confrères des médias chinois et africains par

des actions concrètes et élargir continuellement le cercle des amis

des « Partenaires Africains ». Tous les médias, groupes de réflexion et

autres institutions engagés dans le renforcement de la coopération

tous azimuts entre la Chine et l’Afrique sont invités à rejoindre le

mécanisme du « Partenaires Africains » et à exploiter pleinement sa

capacité afin de promouvoir le développement continu des relations

sino-africaines basées sur les notions « de vérité, de résultats réels,

d’affinité et de bonne foi ».

2. Insister sur le fait d’être un moteur du développement sino-africain,

un témoin de l’amitié sino-africaine et un promoteur des échanges

sino-africains. Il est également nécessaire de se défaire des

ingérences extérieures et de faire entendre objectivement et équitablement la voix des pays du Sud, y compris du grand nombre de

pays en développement d’Afrique, afin que le monde puisse mieux

comprendre l’Afrique et en apprendre davantage sur la Chine.

3. Explorer continuellement de nouveaux modèles de coopération

pratique entre les médias chinois et africains. Grâce à des activités

médiatiques conjointes, à la co-création et au partage de contenus, à l’innovation technologique, à la recherche et au développement, à la

formation et aux échanges de personnel, à l’expansion et à la modernisation industrielles et d’autres moyens, les médias chinois et africains pourront mieux jouer leur rôle et promouvoir l’apprentissage mutuel entre les civilisations chinoise et africaine, promouvoir les échanges entre les peuples entre la Chine et l’Afrique

et construire conjointement une communauté de destin

Chine-Afrique haut niveau.




La note de conjoncture note une stabilité du taux de change tant à l’officiel qu’au parallèle  

Compte tenu des facteurs de risque externe et interne, la note de conjoncture de la semaine du 02 au 09 août 2024 recommande la poursuite de l’orientation restrictive de la politique monétaire, afin de réduire progressivement les pressions sur la demande des devises ; poursuite d’une politique budgétaire rigoureuse et saine, permettant la constitution et l’accumulation des marges de trésorerie ; mise en place des mesures visant à encourager la demande de la monnaie nationale ; coordination des politiques budgétaires et monétaires ; mise en œuvre des actions de politiques sectorielles visant à diversifier l’économie, à réduire la dépendance aux matières premières et aux importations, tout en favorisant une croissance économique durable et inclusive.

Abordant la question du développement de la conjoncture économique en Rdc et perspectives, la note de conjoncture économique en bref, de la semaine du 02 au 09 août 2024 renseigne que l’orientation restrictive des politiques économiques continue de jouer un rôle essentiel et déterminant dans la consolidation et le maintien de la stabilité des prix intérieurs.

Cette stabilité des prix, renseigne notre source, est cruciale pour le développement économique, car elle devrait favoriser les investissements, stimuler la consommation et assurer une croissance économique durable.

Au sujet de la croissance économique et de l’inflation, ce document de la Banque centrale du Congo (BCC) renseigne que les prévisions indiquent que l’économie de la Rdc devrait maintenir une croissance ferme (4,7%) et supérieure à la moyenne de l’Afrique Subsaharienne (3, 7%).

Sur le marché des biens et services, au cours de la première semaine du mois d’août 2024, l’inflation hebdomadaire est ressortie à 0, 186% contre 0, 178% la semaine précédente, portant le cumul annuel à 8, 85%.

En glissement annuel et en annualisé, l’inflation s’est établi respectivement à 15, 29% et 14, 78% contre une réalisation de 23, 8% à la fin décembre 2023 et une prévision de 11, 3% à fin décembre 2024.

En fonction « Produits alimentaires et boissons non alcoolisées » représente la principale contribution à l’inflation observée cette semaine avec 0,11 point de pourcentage, soit une contribution de 59,70%. Elle est suivie par la fonction « Transport » qui contribue à la hauteur de 0,02%, représentant 8,83%. La fonction « Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles » affiche une contribution de 0,02 point correspondant à 8,64%.

Il nous revient que selon le tableau de suivi de la situation financière de l’Etat produit par la BCC, au 08 août 2024, les recettes de l’Etat se sont chiffrées à 294,7 milliards de CDF et les dépenses à 552,6 milliards.

Du côté du taux de change, il est noté une stabilité du taux de change dans les deux segments du marché. La monnaie nationale s’est apprécié de 0,3% en rythme hebdomadaire, sur le marché officiel, et s’est dépréciée de 0,6% au parallèle. Au 09 août 2024, le dollar américain s’est échangé à 2.841,3 CDF et à 2.871,3 CDF, respectivement à l’indicatif et au parallèle.

Facteurs explicatifs de l’évolution de la conjoncture intérieure

Au niveau intérieur, la note de conjoncture renseigne qu’aux six premiers mois de 2024, l’économie a fait preuve d’une résilience notable. « Cette tendance est soutenue par l’expansion du commerce international. En effet, les pays développés ont enregistré une croissance robuste, portée à la fois par la consommation et l’investissement, tandis que les pays émergents et en développement ont connu des évolutions économiques variées », indique ce document.

Sur le plan des produits de base, il a été noté ce qui suit :

Le prix du baril du pétrole s’est situé à 78,36 USD, enregistrant une baisse de 2,44% en rythme hebdomadaire. Rapproché à la situation de décembre 2023, ce cours affiche un accroissement de 0,63%.

Le cours du cuivre a enregistré une baisse de 3,57%, se fixant à 8.802,00 USD la tonne. Comparé à son niveau à fin décembre 2023, ce prix indique une hausse de 3,18%.

Le prix du cobalt a augmenté de 8,51%, en rythme hebdomadaire, s’établissant à 28.137,51 USD la tonne. Comparé à décembre 2023, ce prix renseigne une baisse de 14,08%.

Les prix du riz et du maïs ont enregistré des baisses respectives de 1,76% et 0,15%, se situant à 333,55 USD et 147,02 USD. Rapprochés à fin décembre 2023, ces cours ont baissé de 13,92% et 14,53%.

Au niveau domestique, signalons que la bonne coordination des politiques budgétaires et monétaires s’inscrivant dans une optique restrictive. C’est dans ce cadre que le Comité de politique monétaire (CPM) en date du 08 août 2024 a décidé du relèvement du coefficient de la Réserve obligatoire sur les dépôts à vue en monnaie nationale, lequel est passé de 10% à 12%.

Facteurs de risque et recommandations

Au plan externe, les facteurs de risque sont entre autres, la recrudescence des tensions géopolitiques, la persistance des tensions commerciales entre la Chine et certains pays occidentaux et les effets du changement climatique.

Au plan interne, les facteurs de risque sont : la guerre dans la partie Est du pays et ses effets sur les finances publiques et l’économie ; le changement climatique et ses conséquences sur la production agricole ; la persistance des déficits importants des comptes des services et des revenus primaires de la balance des paiements.




Découverte : « Mes premières heures à Beijing (Pékin), capitale de la Chine »

Après plus de 12 heures de vol, nous voici finalement arrivés à l’aéroport international de la capitale Beijing (Pékin), capitale de la République Populaire de Chine. Il était donc 17h13 (heure de Pékin), soit 10h13 (heure de Kinshasa) lorsque le Boeing A350-900 de la compagnie Ethiopian Airlines finissait ses manœuvres d’atterrissage. Ouf! Enfin!

Un sentiment de soulagement et de réjouissance m’a animé en voyant que tout s’était bien passé depuis Kinshasa où nous avions quitté le jeudi 15 Août à 13h25 (heure de Kinshasa) pour au finish arrivé à Pékin le vendredi 16 août pour une mission de service.

À l’extérieur de l’avion, c’est un climat doux (23°C) qui nous a accueilli. Pas de quoi m’inquiéter moi qui vient d’une zone tropicale.

Accompagné des autres passagers, nous avions pris la direction de l’immigration pour des formalités administratives. Bien avant, nos empreintes nous ont été exigées par les premiers agents de l’aéroport et qui nous ont donné par la suite, le code wifi pouvant nous permettre d’accéder à nos réseaux sociaux dans les installations aéroportuaires. Il faut le dire, les Chinois ont été accueillants.

L’aéroport international de Beijing, mais quelle pure merveille !

Entre un espace grandiose, des équipements sophistiqués, des trains sans conducteurs, des escalators par-ci par-là et la qualité des services sans oublier la gentillesse des agents aéroportuaires, difficile de retenir son souffle.

Accueil par le CIPCC

Une jolie demoiselle, souriante et répondant au nom de “Mélina” (son nom Français puisqu’elle a un nom Chinois) nous attendait à la sortie de l’aéroport avec son un indicatif en main. Avec son français qui nous donnait l’air d’être à Kinshasa, Malina nous avait fait monter dans un bus jusqu’à notre appartement situé à 1h de route de l’aéroport international de la capitale Beijing.

Beijing une ville verte!

Tout autour de l’autoroute et des autres voies, des arbres sont bien présents constituant une zone boisée admirable est bien entretenue dans le but de lutter contre le réchauffement climatique alors qu’à Kinshasa, il n’existe presque plus d’arbres au centre-ville même dans les autres communes. Pathétique !

Ici, les immeubles nouvellement bâtis cohabitent avec ces arbres qui dégagent l’air frais loin des stéréotypes existantes du côté du camp occidental qui accuse la Chine de violer les règles environnementales dans son élan de développement.

Après 1heure de route, nous voici dans notre quartier général situé à…..un beau cadre qui n’a rien à envier des hôtels “5 étoiles de Kinshasa”. Le Congo-Kinshasa a encore du chemin à parcourir.

Enfin, une bonne douche pour chasser la fatigue, un bon repas, et puis…. un super sommeil.

À la prochaine épisode….

Derick Katola depuis Beijing (Pékin), capitale de la Chine




Barque USN, c’est comment ?

Les flots arrivent de toute part. Les vents sont violents, es vagues épaisses. Si les bateliers et autres mécanos n’y prennent garde, le navire va chavirer avec tous ses occupants. Et ce sera vers le fond des eaux profondes que le navire va échouer.

Cette emphase s’accommode bien au train de vie et des us qui minent désormais l’Union Sacrée de la Nation (USN), la Majorité au pouvoir. Du pouvoir politique, économique et social de la République Démocratique Congo. Un regroupement qui traverse des vagues dues à la gestion catastrophique de ses propres ambitions. Sans qu’une force extérieure ne vienne le faire persifler.

 

Ainsi, d’elle-même, cette Union Sacrée brandit désormais l’autre facette de l’Iceberg dont une partie est déjà en état de liquéfaction. Pour autant qu’il se raconte assez souvent que certain de ses membres n’y ont pas adhéré par conviction ou par idéologie politique. Mais pour leurs propres intérêts économique et financier. Après la formation du gouvernement, puis l’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale, les coutelas de certaines formations politiques, déjà aiguisés en sourdine, les revoici sortis de leurs tanières, fous de rage et tirant à bout portant sur leur propre édifice. Ils y sortent pour l’ultime bataille. Au nombre, le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba et Ensemble pour la République de Moïse Katumbi Chapwe qui ne décolèrent plus.

 

Face à ce qu’ils considèrent comme injustices, intolérances et pièges tendus contre eux, ils ont compris que les tares qu’ils décrient leur donne raison. Ils sont les dindons de la farce de leurs alliés. Ils citent notamment l’UDPS de « flouer et de dribbler ses alliés ». Le verre déjà plein, risque de se renverser après les élections des membres du bureau définitif du Sénat. Le MLC ne cache pas sa rage. Il la fait savoir à travers Daniel Mbau, secrétaire national en charge des questions juridiques et des droits de l’homme du MLC. Juriste, l’homme sait et mesure la portée de ses mots quand il parle. Ce n’est pas n’importe qui. « Nous réalisons que l’UDPS n’a ni d’égards à l’alliance ni à l’amitié, moins encore la fraternité. Le MLC, en dépit des humiliations, a fait preuve de constance ; de loyauté, de sincérité et voire d’humilité béate ; après ce vaste complot ourdi du Sénat doublé des tâtonnements libératifs, le MLC devra, dans les jours qui suivent, à mon avis, tirer les conséquences de sa participation au sein de l’USN ». Vous avez bien lu : « Tirer les conséquences » ?

 

L’autre verve oratoire provient du parti politique Ensemble. Quand Olivier Kamitatu ouvre sa bouche et envoie ses piques, c’est l’intello qui doit bien interpréter sa pensée. Pas n’importe qui. Ses propos sont repris dans les médias parus hier à Kinshasa. Délibérément ? Difficile de répondre à cette question. Mais au moins, l’on sait qu’il ne voulait pas rater cette occasion pour dénoncer la défenestration de leur poulain, Salomon Idi ; qui a perdu face à Kalumba Mwana Ngongo au poste de rapporteur adjoint du Sénat. L’unique poste réservé à l’Opposition. Là aussi, Olivier Kamitatu voit le spectre de l’UDPS. Ses coups sentent comme une massue : « « le rejet délibéré du candidat représentant le seul parti de l’Opposition du bureau du Sénat, anéanti toute illusion d’inclusivité et de réconciliation ; ce geste illustre à quel point la démocratie congolaise est devenue une caricature grotesque, révélant la vraie nature d’un régime corrompu, aveuglé par le tribalisme, le népotisme et un mépris flagrant des lois et des engagements », selon Olivier Kamitatu cité par notre consœur La Référence en sa manchette du jeudi 15 août.

 

A lire les deux déclarations (si authenticité en existe), il apparait que le risque est réel. Si les « choses se passent comme elles se passent maintenant », avec cette politique d’autruche, les jours ne sont-ils pas comptés pour l’USN. Le navire ne va-t-il bientôt chavirer ?

 

Nous ne sommes pas devin, Le Quotidien étant un journal d’analyses et d’informations.

 

Willy Kilapi




Commerce extérieur: La Rdc déterminée à protéger sa production locale 

La décision des autorités zambiennes portant fermeture unilatérale de ses frontières avec la République Démocratique du Congo, à la suite d’une décision de la RDC de d’interdire l’importation de certains produits vers la Zambie, a produit un effet boomerang. Si bien qu’une rencontre s’est tenue à Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga, entre les Gouvernements congolais et zambien afin d’en déceler les conséquences.

En effet, la décision zambienne fait suite à la réciprocité des mesures prises par les autorités congolaises qui avaient interdit, en début de semaine, l’importation des boissons gazeuses ainsi que de certains produits de construction dont les carreaux, les faïences, le ciment gris ; etc.

Cette réciprocité a produit des effets économiques néfastes en RDC, notamment dans les milieux du Patronat congolais réuni au sein de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et des consommateurs congolais. Face à cette situation, le gouvernement a été mis au pas. Qui, dans ses prérogatives d’assurer le bien-être collectif de ses administrés, a approché l’Exécutif zambien pour en savoir un peu plus ; pour en décortiquer les mobiles réels de sa décision jugée unilatérale à Kinshasa.

Mesures de sauvegarde

Ainsi, au cours du briefing de presse-restitution co-animé, dans la soirée du mercredi 13 août par le Ministre de Commerce Extérieur, Julien Paluku, et son collègue de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, les pendules ont été remises à l’heure. Il était question pour les deux membres du Gouvernement d’expliquer à la population congolaise, à travers la presse triée sur le volet, du mobile réel qui a d’abord conduit le gouvernement congolais à prendre des mesures sur l’interdiction d’importation vers la Zambie de certains produits.

« L’idée principale derrière la décision de la RDC était la protection de la production locale à cause de certaines pratiques jugées illicites de la part des autorités zambiennes ainsi que certains pays voisins qui commercent avec la RDC », a soutenu Pour Julien Paluku, Ministre du Commerce extérieur.

 

Mesures de sauvegarde

Pour ce ministre, les autorités congolaises se sont basées sur les dispositions de l’Accord de l’Organisation Mondiale de Commerce (OMC) qui prévoient « les mesures de sauvegarde pour protéger sa production locale lorsqu’elle est menacée », a-t-il prévenu.

L’occasion était donnée à Julien Paluku de fustiger quelques pratiques illicites dont la RDC était victime dans le Commerce International. Il s’agit d’abord du transbordement des marchandises ou le fractionnement des marchandises. « Cette pratique consiste en ce qu’une marchandise destinée par exemple à la RDC, en quittant un pays X, avant d’arriver à destination qui est la RDC, les pays de transit procèdent à l’ouverture de ces marchandises pour que la RDC bénéficie de régime transfrontalier au profit des États de transit qui gagnent plus que la RDC », a affirmé le ministre de Commerce Extérieur. La conséquence directe est que le pays perd jusqu’à 5 milliards de dollars par an à cause de cette pratique. Il y a aussi la pratique du « dumping ».

Cette pratique consiste à ce que le pays vend des produits à des prix artificiellement bas sur le marché de l’autre pays. En d’autres termes, a mieux expliqué le ministre, cette pratique consiste à vendre une marchandise sur le marché étranger à un prix inférieur à celui pratiqué sur le marché intérieur, parfois même à vil prix. L’Etat subventionne par exemple injustement les produits de l’agriculture pour faire baisser le coût de production.

« Ce sont toutes ces raisons qui ont poussé la RDC à prendre des mesures de protection de sa production. Malheureusement, cela été mal perçu par la Zambie qui a constaté que la RDC a mis des pratiques qui consistent à venir prendre ses devises », a déploré le Ministre de Commerce Extérieur. « En représailles, la Zambie a pris des mesures disproportionnées en violant l’Accord commercial qui la lie à la RDC. Suivant cet accord, il est stipulé que lorsqu’un État prend des mesures de sauvegarde, le pays signataires de l’Accord doit saisir soit par écrit, soit diplomatiquement l’Etat voisin. Et dans les 39 jours, les deux États doivent se rencontrer pour discuter sur la question. C’est ce qui justifie la rencontre de Lubumbashi », a précisé Julien Paluku. A l’issue des discussions, a-t-il révélé, un compromis a été trouvé entre les deux États jusqu’à ce que la Zambie ait rouvert ses frontières.

Quid de l’organisation de l’AGOA en 2025 en RDC  ?

Julien Paluku a profité de ce briefing spécial pour rappeler à l’assistance dela manière dont la République Démocratique du Congo a obtenu l’organisation de prochain Agoa sur son territoire alors que d’autres pays tels que Rwanda avait aussi cette ambition.

Ainsi, l’avantage de cette politique américaine dans le commerce international est une façon de pousser les États africains de booster leurs économies. Pour obtenir l’organisation de cette rencontre commerciale en RDC, la délégation congolaise conduite par Julien Paluku a décliné son argumentaire sur plusieurs points.

Il s’agit notamment du fait que l’Afrique Centrale ne l’a organisée qu’ne seule fois alors que d’autres parties du continent noir l’ont fait plus d’une fois. Aussi, la RDC s’est engagée à prendre en charge toute l’organisation de cette rencontre. Ce qui lui a été accordée. Ainsi, l’organisation en juillet 2025 de de l’AGOA sera une première dans l’histoire de la République Démocratique du Congo.

RSK