Note de conjoncture en bref (Semaine du 02 au 09 mai 2024)




Projet-145 Territoires: La 4ème composante sur le Géo référencement bientôt lancé

La 4ème composante de développement local des 145 territoires, celle portant sur le Géo référencement devient une nécessité et une urgence. C’est le vice-Premier Ministre en charge du Plan, Guillain Nyembo, qui l’a souligné mardi à Kinshasa lors de la 3ème réunion du Comité Opérationnel National (CONA).

 

Guilain Nyembo qui présidait ces assises, a insisté sur l’urgence qu’il revêt de procéder au lancement de ce programme qui porte sur la 4ème composante du Programme de développement local des 145 Territoires, celle portant sur le « géo référencement ».

 

Selon le vice-Premier Ministre en charge du Plan, « cet outil numérique se veut d’un apport capital dans la réalisation des objectifs du PDL 145-T, car il permettra un suivi-évaluation efficace ainsi qu’un contrôle efficient aussi bien dans la mise en œuvre dudit programme que des projets d’investissements futurs liés à la République. La fluidité des données que fournira cet outil », a-t-il dit, « permettra à toutes les structures du cadre institutionnel du programme et à tous les ministères sectoriels de suivre, pratiquement en temps réel, l’évolution de l’exécution du PDL 145-T », a ajouté le Vice-Premier Ministre.

 

La 3ème réunion du Comité opérationnel national (CONA) du PDL-145 T a consisté mardi 13 août, à réfléchir sur la manière de bien mener le PDL 145 territoires en consacrant les énergies à la concrétisation de tous les volets alignés dans les différentes composantes prévues dans la première édition.

 

En effet, pour Guilain Nyembo, le Programme de développement local des 145 Territoires, (PDL 145-T), « est un programme qui, outre le fait de s’arrimer sur le Plan National Stratégique de Développement(PNSD), se place en droite ligne des sept (7) piliers consacrés par le programme gouvernemental chargé de matérialiser, pour les cinq prochaines années, la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ».

 

Il a indiqué, à cette même occasion, que l’ordre du jour retenu pour la 3ème session du Comité opérationnel national permettra de mener des réflexions visant notamment à accélérer la mise en œuvre du premier volet relatif à la construction des écoles, des centres de santé et des bâtiments administratifs, afin d’éviter les coûts supplémentaires pouvant découler des retards de financement. Il sera également question de voir dans quelle mesure le lancement du volet route du PDL 145-T pourrait être lancé.

 

Changement de paradigme

 

« Ce volet réduira le coût logistique exorbitant du PDL-145 T induit par le différentiel de transport des matériaux et équipements. Ces routes seront également très utiles au projet de diversification de l’économie. D’où la nécessité de proposer une feuille de route à suivre pour le lancement des autres composantes et volets du programme avec promptitude », a-t-on indiqué.

 

Notons que le PDL 145 T a pour vocation finale le changement du paradigme transcendant pour l’heure les milieux ruraux sur l’ensemble de 145 territoires, et par conséquent, celui de l’économie nationale, précise-t-on.

 

Il est un donc un Programme de Développement des 145 Territoires (PDL-145T), issu de l’initiative politique de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo et vise à lutter contre la pauvreté, les inégalités et à promouvoir le développement dans les 145 territoires du pays. Le programme se concentre sur quatre composantes principales : l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services de base dans les zones rurales, la promotion du développement des économies locales, le renforcement des capacités de gestion du développement local et la mise en place d’un système de suivi géo-référencé pour évaluer en temps réel les progrès du Programme PDL-145T.

 

Evalué à 1.665 milliard de dollars américains, le PDL-145T est principalement assuré par le Gouvernement congolais, avec une contribution partielle des allocations des Droits de Tirage Spéciaux. Sa mise en œuvre est supervisée par trois Agences d’Exécution : le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Bureau Central de Coordination (BCeCo) et la Cellule d’Exécution des Financements en faveur des États Fragiles (CFEF), rappelle-t-on.

 

Bien que des progrès aient été réalisés dans la mobilisation des fonds et la planification des infrastructures, certains défis persistent, notamment le financement incomplet du programme, l’accessibilité difficile à certains sites, les délais dans les procédures de passation des marchés publics et des poches d’insécurité dans certains territoires.

 

Willy KILAPI




Monkeypox en Rdc: Plus de peur que de mal !

Plus de peur que de mal. La phrase n’est pas exagérée vue l’ampleur de cette nouvelle pandémie.

C’est ce qu’on peut retenir du briefing spécial dont le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel Roger Kamba Mulamba, a pris part, hier jeudi 15 août, à côté du ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe. Le thème central de ce rendez-vous avec la presse était centré autour de : «Riposte structurée contre le Monkeypox en République Démocratique du Congo».

En effet, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré le Monkeypox comme urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) au titre du Règlement sanitaire international (2005) (RSI). Une façon de lancer un appel en vue de la mutualisation des efforts pour combattre ce virus. La RDC n’est pas totalement dans le box, frappée seulement dans certaines de ses provinces. Mais, il faut renforcer certaines mesures d’hygiène via le lavage des mains, la distanciation physique, la décontamination de véhicules, bateaux/embarquements et autres moyens de transport.

Déjà prévenue

L’alerte sanitaire de l’OMS était déjà là. A son plus haut niveau, face à la résurgence des cas de variole du singe (ou mpox ou Monkeypox) en Afrique. En RDC, il sied de rappeler que le Monkeypox humain a été d’abord confirmé en 1970. Durant les années 1980, l’OMS avait appuyé la surveillance active des maladies.

Après l’arrêt du programme de surveillance active des maladies en 1986, peu de maladies humaines ont été signalées. Dans le milieu des années 1990, des éclosions des maladies humaines ont été signalées à nouveau. Après l’an 2000, un système de surveillance plus objective du Monkeypox humain a été rétabli. Un rapport sur 760 laboratoires avait confirmé des cas de 2005 à 2007, se concentrant principalement sur le district de Sankuru.

« A ce jour, en RDC », explique le ministre, « 15 sur les 26 provinces sont touchées par cette variole, quatre parmi elles battent le record. Il s’agit notamment de la province de l’Equateur avec 5356 cas suspects, 485 cas confirmés, 9% testing et 298 décès.

En deuxième lieu, le Sud Kivu avec 2213 cas suspects, 913 cas confirmés, 41% et 17 décès. En troisième position, le Sankuru avec 1158 cas suspects, 54 cas confirmés, 5% testing et 49 décès. Dans le top, 4 nous avons aussi le Sud Ubangi avec 1069 cas suspects, 216 cas confirmés, 20% et 29 décès », précise le ministre de la Santé Publique.

Respect de gestes barrières

Face à cette résurgence, le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale recommande le respect de gestes barrières, notamment le lavage des mains, la distanciation physique, la décontamination de véhicules, bateaux/embarquements et autres moyens de transport.

Trois axes d’intervention

En termes d’intervention, trois axes constituent une priorité.

Premièrement, la sensibilisation pour prévenir les contaminations, limiter la propagation, impliquer tout le monde dans la lutte.

Deuxièmement, la prévention sanitaire qui passe par la vaccination. « Le pays a besoin d’à peu près 3,5 millions de doses de vaccins. Parce que nous estimons que si nous vaccinons un peu plus de 2,5 millions personnes dans notre pays, on pourrait stopper la maladie », a déclaré le ministre Samuel Roger Kamba Mulamba.

Troisièmement, la coordination notamment par la mise en place de groupes de travail, le suivi de surveillance de l’épidémiologie, renforcer l’impact de la riposte, maintenir le contrôle, activer l’unité nationale de communication en santé.

Des mesures à prendre ?

Le ministre Kamba a expliqué que toutes les maladies virales s’arrêtent toujours grâce à la vaccination. « Le Mankeypox que nous avons est une variante. Les générations antérieures vaccinées contre la variole humaine étaient protégées et ces générations ont disparues. La vaccination n’est pas la seule solution. Mais il faut insister sur la prévention », dit-il.

C’est ainsi qu’au niveau de l’Afrique, on a décidé de communiquer là-dessus pour que tout le monde se mobilise. Le vaccin ne résout pas tous les problèmes. Il y a d’autres mesures que l’on doit prendre. On aura un seul centre de Communication au niveau du ministère de la Santé, a-t-il révélé

A ce jour, il existe trois façons de combattre Monkeypox. Il s’agit de l’information. Ce sont des mesures d’hygiène à prendre. Le contentement grâce à l’isolement et la vaccination, et la prise en charge.

« Il y a peu de virus pour lesquels on a des médicaments. On n’a pas un traitement spécifique. En améliorant la prise en charge générale, on arrive à soigner beaucoup de gens », affirme le ministre de la Santé.

Soleil Kanda




Cercle fermé des administrations de sécurité sociale en Afrique Charles Mudiay positionne la CNSS en pole position

Sous le leadership de Charles Mudiay Kazadi, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) se positionne en pole position des administrations de sécurité sociale du continent. Et depuis l’organisation de dernières journées Portes ouvertes de juillet dernier, l’AISS est séduite parce qu’elle vient d’adresser une note de félicitations à son Directeur général Charles Mudiay Kazadi.
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) de la République Démocratique du Congo de nouveau à l’honneur. Elle a été reconnue pour ses contributions remarquables à la sécurité sociale, tant au niveau national qu’à travers le continent africain.


L’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS) fait des éloges à la CNSS pour son rôle proactif dans la promotion et l’amélioration des pratiques de sécurité sociale.
Dans une lettre adressée à M. Charles Mudiay Kazadi, Directeur général de la CNSS, Marcelo Abi-Ramia Caetano, Secrétaire général de l’AISS, a exprimé sa totale satisfaction en ce qui concerne les initiatives innovantes entreprises par la CNSS.
La lettre s’appesantit sur l’organisation récente de « journées Portes ouvertes » par la CNSS, un événement qui a réussi à mobiliser les assurés sociaux, les partenaires et le grand public.
Cette initiative, comme l’a si bien souligné l’AISS, sert de modèle pour montrer comment les administrations de sécurité sociale peuvent renforcer leurs relations avec leurs mandants, bâtir une plus grande confiance, et encourager une culture de sensibilisation à la sécurité sociale parmi la population.
Disons que les journées portes ouvertes ont non seulement permis aux assurés de mieux comprendre les services et avantages qui leur sont offerts, mais elles ont aussi permis à la CNSS de démontrer son engagement envers l’excellence dans la prestation des services.


L’événement a également été marqué par la participation active du Bureau de liaison pour l’Afrique centrale de l’AISS (BLAISAC), qui a profité de cette plateforme pour présenter la mission, les lignes directrices et les activités de l’AISS, soulignant au passage son rôle vital dans la région.
L’AISS a exprimé son intention de donner plus de visibilité à cette initiative via ses réseaux de communication, mettant ainsi en lumière l’importance des efforts déployés par la CNSS. Cette reconnaissance de l’AISS témoigne du leadership de la CNSS sous la direction de M. Charles Mudiay Kazadi et du dévouement de son équipe.
La CNSS continue d’être un pionnier en matière d’innovations en sécurité sociale en Afrique, établissant une norme élevée pour les autres nations. L’impact positif de ces initiatives sur le bien-être des populations congolaises est indéniable, et la CNSS reste déterminée à faire progresser la cause de la sécurité sociale en RDC et au-delà.
Alors que la CNSS se tourne vers l’avenir, sa collaboration avec des organismes internationaux tels que l’AISS sera importante pour renforcer davantage les cadres de sécurité sociale dans la région, assurant ainsi à un plus grand nombre de personnes de bénéficier d’une protection sociale complète.


Cette reconnaissance par l’AISS renforce non seulement le rôle de la CNS, en tant que leader dans le secteur de la sécurité sociale, mais aussi l’encourage de continuer à poursuivre l’excellence au service du peuple congolais.

Le Quotidien




Kongo Central : un incendie consume des grumes entassées au port de Matadi

Un important incendie a consumé, jeudi 15 août 2024, une partie de grumes exploitées dans le port de Matadi, l’un de plus grands ports de la République Démocratique du Congo, situé au Kongo Central.

Des sources expliquent que cet incendie a réduit en cendre une partie de ces grumes qui ont été entassés dans un parc. Médard Nsimba, directeur des ports maritimes de la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP), ex-Onatra, a fait savoir que « l’origine de cet incendie demeure inconnue, et que les équipements ont été mis en place conjointement par cette entreprise publique, ainsi que les sociétés d’exploitation en place, pour réduire l’impact de l’incendie ».

Signalons qu’il y a quelques jours passés, les installations du Port de Matadi a aussi connu un incendie dont des sources ont suspecté d’origine criminelle.




Baisse des prix des produits agricoles dans la province de Maï-Ndombe

A Maï-Ndombe, les prix des produits agricoles ont baissé sensiblement à Bolia dans la province du Mai-Ndombe, situé au Sud-ouest de la République Démocratique du Congo. Un sac de manioc est passé de 50.000fc à 30.000fc et le prix d’un seau de maïs est passé de 5000fc à 3500fc, selon le chef de secteur de Bolia interrogé par l’ACP.

« Nous avons, constaté, sur le marché la baisse du prix d’un sac de manioc qui se négociait à 50 000fc vient de baisser à 30 000fc, tandis que le prix d’un seau de maïs est passé de 5000fc à 3500fc, à Bolia », a déclaré, Nsongi Mabruti, chef de secteur de Bolia. Selon lui, « cette baisse du prix de ces produits agricoles, a permis à la population, en particulier les ménages à faibles revenus, d’avoir un meilleur accès aux denrées alimentaires et autres biens essentiels, dans l’espoir de réduire la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans le secteur », rapporte notre source.

Il a, par ailleurs, salué le combat que mène actuellement le gouvernement provincial de Maï-Ndombe, dans la contribution de la vie sociale de cette population, en la rendant capable de pouvoir s’approvisionner moyennant un faible coût des produits alimentaires, fait-on observ

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Rentrée scolaires : 500 USd exigés pour chaque enseignant

Les enseignants congolais retiennent encore souffle en attendant les retombées des travaux de la Commission paritaire entre le Gouvernement et l’intersyndical des enseignants qui se tiennent à Bibwa, dans la partie Est de la Capitale.

En effet, les représentants des enseignants dans ces travaux ne jurent que le paiement de plus ou moins 500 dollars américains pour chaque enseignant.

C’est ainsi que le Vice-Premier de la Fonction publique, Modernisation de l’Administration et Rénovation du Service Public, Jean-Pierre Lihau, ainsi que son collègue, la Ministre d’Etat en charge de l’Education Nationale et Nouvelle citoyenneté, Raissa Malu, ont, chacun donné les assurances pour que les travaux de la Commission paritaire puisse aboutir aux préparatifs d’une « rentrée scolaire 2024-2025 apaisée ».

Les travaux se poursuivent encore en commissions, informent des sources sur place.

 

 




Un atelier de plaidoyer pour l’amélioration des services d’état civil congolais

«  Renforcer les liens entre les systèmes d’enregistrement des faits d’état civil et les statistiques de l’état civil et les systèmes d’identité juridique par la transition numérique au service d’une inclusion plus forte », telle est la thématique de la 7e édition de la Journée africaine de l’état civil, exploité le mardi 13 aout 2024 lors d’un atelier de plaidoyer, organisé par le Ministère congolais de l’Intérieur avec l’appui du bureau du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) à Kinshasa, au Salon bleu de l’Hôtel du Gouvernement.

Cet atelier d’une importance capitale, a révélé qu’à moins de 6 années de la date butoir de l’atteinte des Objectifs de développement du durable (Odd), la République démocratique du Congo présente malheureusement un profil bas de 40 % seulement du taux actuel d’enregistrement des naissances. Ce qui doit interpeller les décideurs à prendre cette question de développement au sérieux.

Ce taux, a fait savoir la cheffe de la Protection de l’Enfant au bureau de l’UNICEF à Kinshasa, Madame Ramatou Touré, rappelle justement l’urgence de mettre un programme spécial, accéléré en vue de l’enregistrement universel des naissances, des mariages et des décès.

« Cette journée nous permet de faire le plaidoyer auprès de décideurs sur l’urgence de mettre en place un système d’Etat civil fiable et sécurisé en vue d’atteindre effectivement 100% d’enregistrement des naissances et 80% d’enregistrement de taux de décès conformément aux Objectifs du Développement Durable ( ODD) de 2030 », a-t-elle déclaré. C’était avant de plaider pour la mise en place d’un programme spécial, accéléré en vue de l’enregistrement universel des naissances, des mariages et des décès.

Outre la mise en place de ce programme, l’UNICEF a plaidé pour la modernisation des services d’état civil, qui au regard des enjeux actuels, passera obligatoirement par l’informatisation. C’est ce qu’a émis la Cheffe la cheffe de la Protection de l’Enfant. C’était en ces termes : « Ce thème nous invite à accorder une attention particulière à l’impérieuse nécessité d’aller vers la modernisation des systèmes de l’état civil en Afrique en prenant en compte l’informatisation des services, la digitalisation des procédures et la numérisation des actes d’Etat civil. Le tout accompagné d’une simplification nécessaire des procédures ». Soulignons que cette numérisation offre une opportunité unique d’améliorer l’accessibilité et la fiabilité des enregistrements sans oublier l’importance de la production des données statistiques de routine surtout d’état civil.

Prenant la parole à son tour, le secrétaire général au Ministère congolais de l’Intérieur, a reconnu que le pays a pris du retard pour organiser son service d’état civil et d’identifier sa population. Cependant, il espère que la République démocratique du Congo pourra se rattraper à travers la promulgation par le chef de l’état, de l’ordonnance loi n 23-010 du 13 mars 2023 portant code du numérique, qui selon ses dires, apportera tant soit peu une solution partielle en attendant que le Comité technique de coordination nationale et de suivi des activités de l’état civil propose des textes d’application et de mutualisation des services. Parce que pour relever ce défi et permettre au pays d’atteindre les Odd 16. 9 qui visent à fournir d’ici à 2030 une identité juridique à tous à travers l’enregistrement des naissances (…), il faut un engagement politique respecté. Mais en attendant d’y arriver, le secrétaire général Jean-Rigobert Tshimanga a exhorté l’assistance à ceci ; « Chers compatriotes, distingués participants, enregistrer la naissance de votre enfant à l’éta civil, enregistrer le mariage ou le décès constitue un geste d’amour pour assurer la protection et la sécurité de nous tous ainsi que celle des membres de la famille. Tâche noble à laquelle s’adonne le gouvernement de la République à travers mon ministère et les autres services publics impliqués dans le processus de l’enregistrement à l’état civil et d’identification de la population. Je vous convie donc, à vous engager quant à ce, et comprendre l’importance de ce services à travers la vie de nous-même et de toutes nos familles ».

Plusieurs de ses collègues secrétaires généraux des ministères de la Justice, Santé, Numérique, et directeurs généraux ainsi que les membres de différents cabinets des ministères avaient aussi pris part à cette activité.

Prince Yassa

 




74 lauréats bénéficient de la bourse « Excellentia »

74 lauréats ont bénéficié de la bourse « Excellentia » de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi. C’était le mercredi 14 aout lors d’une cérémonie de remise, organisée dans le cadre de la 5ème édition du programme « Excellentia » au Palais du peuple en présence du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi et de la distinguée Première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi.

« Très chers lauréats, vous êtes 74 aujourd’hui. Je vous félicite d’avoir été les meilleurs. Car, combien d’autres n’auraient-ils pas souhaité bénéficier de cette bourse ? Ce que vous représentez est à mes yeux, le symbole des grands espoirs. Des belles promesses et des belles espérances pour notre pays. Vous êtes les plus beaux visages de la République. Nous comptons beaucoup sur vous. Bravo pour votre persévérance, votre assiduité, votre détermination et votre audace. C’est sans doute encore cette même audace qui vous guidera, qui doit guider vos choix et vos pas. Je fais le pari de voir chacun de vous progresser et aller de l’avant (…) Vous êtes désormais les ambassadeurs d’une jeunesse congolaise ambitieuse, résolue à bâtir un avenir meilleur pour notre pays. Vous incarnez l’espoir et le potentiel infini de notre nation », s’était exprimée la première Dame, Denise Nyakeru Tshisekedi à l’endroit des boursiers, avant de les exhorter en ces termes: « Chers boursier, alors que vous vous apprêtez à poursuivre vos études ici ou à l’étranger, n’oubliez jamais que vous portez en vous l’espoir de toute la nation. Vous avez la responsabilité de réussir et de contribuer au développement de notre pays, de mettre à profit les connaissances et les compétences que vous acquerrez pour le bien de tous».

Crée en 2019, le programme «  Excellentia », continue lentement mais sûrement son chemin à la grande satisfaction des lauréats mais aussi des parents, qui depuis, ne prient que pour la pérennisation de ce programme qui a pour domaines d’interventions : l’éducation, la santé, la lutte contre les violences basées sur le genre, et l’autonomisation.

Et donc, cinq ans après, le programme «  Excellentia » est devenu ce rendez-vous régulier où l’éducation comme cerveau du développement occupe une place de choix. C’est ce qu’a dit sa présidente en ces termes : «  Cinq ans plus tard, le programme Excellentia n’a cessé de mettre en avant plan le rôle combien important de l’éducation dans la transformation de la jeunesse congolaise. Ce rendez-vous est devenu régulier et s’est accentué progressivement en faisant participer à cette grande aventure humaine des enfants issus de tous les quatre coins du pays et des horizons divers. Je suis donc fière de constater l’impact significatif qu’il y a eu jusqu’ici à travers tout le pays. Comme vous le savez, l’éducation demeure le socle sur lequel chaque enfant peut bâtir ses rêves les plus fous. C’est aussi pour cette raison que je me suis engagée sans relâche pour que chaque enfant puisse bénéficier de même chance de réussite dans la poursuite de sa formation ».

S’exprimant à son tour, le coordonnateur de la Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi, Monsieur Joël Makubikwa, a rappelé les conditions pour pouvoir bénéficier de la bourse « Excellentia ». Il faut avoir réussi à l’examen d’État avec au moins 85% et au moins 70% au test de sélection qu’organise la Fondation Denise Nyakeru. Les bénéficiaires sont pris en charge pendant un cursus universitaire de 5 ans.

A ce jour, le Programme « Excellentia » compte 313 boursiers dont 5 étudient aux États-Unis, 65 en France, 38 au Maroc et 205 en RDC.

Rappelons que «  La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi » est une organisation sans but lucratif créée par la distinguée première dame pour matérialiser sa vision qui est celle de pouvoir contribuer à une société congolaise dynamique où la femme sera libre, forte et valorisée, et apportera un regard innovent autour des valeurs du travail, éthique, de patience ainsi que de persévérance.

Prince Yassa




Près d’un demi-milliard d’enfants subissent au moins deux fois plus de journées extrêmement chaudes que leurs grands-parents, selon l’UNICEF

Dans huit pays, parmi lesquels le Mali, le Niger, le Sénégal, le Soudan et le Soudan du Sud, les enfants sont confrontés à des températures supérieures à 35 degrés Celsius / 95 degrés Fahrenheit plus de la moitié de l’année.

D’après une nouvelle analyse de l’UNICEF, 466 millions d’enfants, soit un enfant sur cinq, vivent dans des endroits enregistrant au moins deux fois plus de journées extrêmement chaudes par an qu’il y a à peine 60 ans.

En s’appuyant sur une comparaison de la moyenne des températures dans les années 1960 et de celle pour la période 2020-2024, l’analyse lance un sérieux avertissement sur la rapidité et l’échelle auxquelles se multiplient les journées extrêmement chaudes, définies comme des jours où les températures dépassent 35 degrés Celsius / 95 degrés Fahrenheit.

Près d’un demi-milliard d’enfants sont concernés à travers le monde, et bon nombre d’entre eux sont privés des infrastructures et des services permettant d’y faire face. « Les jours d’été les plus chauds sont devenus la norme », observe la Directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell. « Les épisodes de chaleur extrême se généralisent et menacent la santé, le bien-être et les activités quotidiennes des enfants ».

L’analyse a par ailleurs examiné des données de niveau national ayant révélé que, dans 16 pays, les enfants subissent désormais plus d’un mois de journées extrêmement chaudes supplémentaires par rapport à il y a 60 ans. Au Soudan du Sud, par exemple, elles sont passées de 110 par an dans les années 1960 à 165 au cours de la décennie actuelle. Au Paraguay, elles ont presque doublé, passant de 36 à 71 par an.

Toujours selon l’analyse, à l’échelle mondiale, les enfants d’Afrique de l’Ouest et centrale sont les plus exposés aux journées de chaleur extrême, et connaissent l’augmentation la plus importante de ces dernières au fil du temps. Aujourd’hui, 123 millions d’enfants, soit 39 % des enfants de la région, endurent des températures supérieures à 35 degrés Celsius pendant plus d’un tiers de l’année en moyenne, soit pendant au moins 95 jours. On dénombre jusqu’à 212 jours par an de chaleur extrême au Mali, 202 au Niger, 198 au Sénégal et 195 au Soudan. En Amérique latine et dans les Caraïbes, près de 48 millions d’enfants vivent dans des endroits où le nombre de journées extrêmement chaudes par an a plus que doublé.

Le stress thermique exercé sur le corps par l’exposition à la chaleur extrême fait peser des menaces sans égales sur la santé et le bien-être des enfants et des femmes enceintes, en particulier lorsqu’aucune solution pour se rafraîchir n’est disponible. Des liens ont été établis entre le stress thermique et certaines complications durant la grossesse, telles que des maladies chroniques gestationnelles ou des effets indésirables à l’accouchement, notamment la mortinaissance, l’insuffisance pondérale ou la prématurité. Des niveaux excessifs de stress thermique contribuent également à la malnutrition et aux maladies non transmissibles chez les enfants, en particulier celles liées à la chaleur. Les enfants sont aussi plus vulnérables aux maladies infectieuses qui se propagent sous de fortes températures, à l’instar du paludisme et de la dengue. Par ailleurs, des données probantes indiquent que le stress thermique affecte le développement neurologique, la santé mentale et le bien-être.

Les effets de la chaleur extrême sont d’autant plus préoccupants lorsque les épisodes s’étendent sur des périodes prolongées. Outre le fait que ces épisodes sont en augmentation dans tous les pays du monde, l’analyse montre que les enfants sont également exposés à des vagues de chaleur plus intenses, plus longues et plus fréquentes.

Plus de la moitié des enfants à travers 100 pays subissent aujourd’hui deux fois plus de vagues de chaleur qu’il y a 60 ans, notamment aux États-Unis, où ils sont 36 millions et 5,7 millions à être exposés respectivement à deux fois et à trois fois plus de vagues de chaleur qu’auparavant.

Les répercussions des aléas liés au climat sur la santé des enfants sont démultipliées par la façon dont ces mêmes aléas affectent la sécurité et la contamination alimentaires et hydriques, dégradent les infrastructures, interrompent les services – notamment éducatifs – destinés aux enfants, et provoquent des déplacements. Les vulnérabilités sous-jacentes des enfants et les inégalités auxquelles ces derniers sont confrontés en raison de leur statut socioéconomique, de leur genre, de leur situation géographique, de leurs conditions de santé et de leur contexte national influent par ailleurs sur la sévérité de ces répercussions.

Au cours des prochains mois, tous les États parties à l’Accord de Paris devront présenter leurs nouveaux plans nationaux d’action climatique, autrement désignés par l’expression « contributions déterminées au niveau national » (CDN 3.0). Ces plans orienteront l’action climatique des dix prochaines années. Ils représentent l’occasion de définir des solutions concrètes à échéance fixe, afin de réaliser les objectifs de l’Accord de Paris. À ce titre, l’UNICEF exhorte les dirigeants, les gouvernements et le secteur privé à mettre en œuvre de toute urgence des interventions climatiques audacieuses, qui garantissent le respect du droit de chaque enfant à un environnement propre, sain et durable, en s’employant à : RÉDUIRE d’urgence leurs émissions et respecter leurs obligations prises au titre d’accords internationaux ambitieux sur la durabilité et les changements climatiques, en vue de juguler l’augmentation des températures. PROTÉGER la vie, la santé et le bien-être des enfants, ainsi que la résilience de leurs communautés, notamment en adaptant les services sociaux essentiels aux effets des changements climatiques, des catastrophes plus fréquentes et de la dégradation de l’environnement. Par exemple, tous les agents de santé pourraient être formés à la détection et au traitement du stress thermique, et les installations sanitaires et éducatives pourraient être conçues dans une optique de résilience face à la chaleur extrême.

DOTER chaque enfant, tout au long de sa vie, des possibilités de développement, de l’éducation et des compétences qui lui permettront de défendre la cause environnementale.

« Les enfants ne réagissent pas à la hausse du thermomètre comme de petits adultes », explique Catherine Russell. « Leur corps est bien plus vulnérable à la chaleur extrême. Leur température augmente plus vite, et ils ont besoin de plus de temps pour se rafraîchir. La chaleur extrême est particulièrement risquée pour les bébés, dont la fréquence cardiaque est plus élevée. Le réchauffement climatique est donc encore plus alarmant pour les enfants ».

« Les gouvernements doivent agir pour endiguer cette hausse des températures, et l’occasion qui se présente actuellement est sans pareille. À l’heure où ils élaborent leurs plans nationaux d’action climatique, et où ils ont la possibilité de prendre les mesures qui s’imposent, ils ne doivent pas perdre de vue l’héritage qu’ils laisseront aux enfants d’aujourd’hui et aux générations futures et doivent tendre leurs efforts vers le monde de demain ».

Prince Yassa.