Football/Eliminatoires CAN Maroc 2025: Liste officielle de Sébastien Desabre pour les deux confrontations

En prévision des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc 2025, le sélectionneur des Léopards football seniors, Sébastien Desabre, a dévoilé la liste officielle pour les deux rencontres en vue RDC vs Guinée, le 3 septembre 2024 et Ethiopie vs RDC, le 09 septembre 2024.

Ci-après la liste officielle :

Gardiens

T. Fayulu (Sion, Belgique)

L.Mpasi (Rodez, France)

D. Bertaud (Montpellier, France)

Défenseurs

G.Kalulu (Lorient, France)

J.Kayembe (Genk, Belgique)

A.Masuaku (Besktas, Turquie)

C.Mbemba (Olympique Marseille)

H. Inonga (FAR Rabat, Maroc)

D.Batubinsika (St Etienne, France)

A. Tuanzebe (Ipswich Town, Angleterre)

R. Bushiri (Hiberman, Ecosse

Milieux

N.Mukau (Lille, France)

C.Pickel (Cremonese, Italie)

E. Kayembe (Watford, Angleterre)

S.Moutoussamy (Sivasspor, Turquie)

N.Sadiki (Union St Gilloise, Belgique)

G.Kakuta (Esteghal, Iran)

N.Mbuku (Augsburg, Allemagne)

T.Bongonda (Spartak Moskva, Russie)

M. Elia (Young Boys, Suisse)

C. Akolo (St Gallen, Suisse)

Attaquants

Y.Wissa (Brentford, Angleterre)

F.Mayele (Pyramids, Egypte)

S. Banza (Sporting Braga, Portugal)

S. Essende (Augbburg, Allemagne)

De Bonsambo




Régies financières : Doudou Fwamba réactive la prime de plus-value

M. Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, ministre des Finances, a rassuré le banc syndical des régies financières sur la restauration imminente de la prime de plus-value, à un taux significativement amélioré. Cette assurance a été donnée lors d’une réunion tenue ce jeudi 29 août 2024, au cabinet du ministre.

La prime de plus-value, supprimée en juin 2023, était au cœur des préoccupations exprimées par les représentants syndicaux lors de cette rencontre. “Le premier souci que nous avons présenté est l’arrêt de la prime de plus-value, qui nous pénalise depuis. Le ministre s’est déjà engagé sur ce dossier,” a déclaré Willy Mutiya, président de l’Intersyndicale des régies financières, au terme de la réunion.

Lors de sa visite à la Direction Générale des Impôts (DGI) le lundi 26 août dernier, dans le cadre de sa tournée d’itinérance, le ministre des Finances avait déjà annoncé la signature imminente d’un arrêté visant la restauration de cette prime, ainsi que d’autres avantages, pour garantir la motivation des agents, essentielle à une mobilisation accrue des recettes.

En plus de la prime de plus-value, la délégation syndicale des trois régies financières du pays (DGI, DGRAD et DGDA) a soulevé la question de la prime spécifique. “Nous allons préparer un cahier des charges pour que chaque régie présente ses préoccupations,” a indiqué Willy Mutiya.

Concernant le paiement à temps de la rétrocession, le président de l’Intersyndicale a souligné l’importance d’avoir à la tête du ministère une personne issue de la maison, qui connaît bien les enjeux. “Nous sommes déjà en bonne voie pour résorber tous les arriérés,” a-t-il affirmé.

Satisfait de l’écoute attentive du ministre, Willy Mutiya a exprimé l’engagement du banc syndical à soutenir le ministre des Finances dans ses fonctions, pour la réalisation des engagements du Président de la République, Félix Tshisekedi, inscrits dans le programme gouvernemental dirigé par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.

Enfin, l’Intersyndicale a profité de cette rencontre pour présenter ses civilités au ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, en poste depuis mi-juin 2024. “Nous sommes venus féliciter le ministre pour sa nomination et le remercier pour l’impulsion déjà donnée à sa mission,” a conclu Willy Mutiya.

Le Quotidien




Bravo Bob Amisso !

Bravo à Bob Amiso, ministre provincial des Transports et Voies de communication pour la ville de Kinshasa. Il a osé là où les autres hésitaient encore. Il a regardé la réalité en face de lui et droit la situation dans ses yeux. Il a pris le courage de prévenir le danger qui guetterait nos enfants, une fois rentrés lundi 02 septembre 2024 à l’école, en demandant le report de cette rentrée. Avis émis lors de son entretien avec le ministre national du Transport, Jean-Pierre Bemba, le mercredi 28 août en mettre le turbo dans le secteur des transports.

À l’origine de cette requête, l’évolution alarmante de l’épidémie de Mpox dans la capitale congolaise. Ainsi, en faisant une proposition de repousser la rentrée scolaire, en attendant des mesures urgentes, plus prudent que Bob Amisso, il n’y a pas deux. Qui ne veut pas voir les enfants plus exposés et victimes. Car, la montée vertigineuse de cas de contaminés de la variole de singe, Mpox, donne des insomnies.

Tenez-vous bien : « 35 cas de décès viennent d’être enregistrés, passant ainsi de 575 à 610 décès sur l’ensemble du territoire national ». C’est ce qu’a indiqué le dernier rapport du ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, présenté par le ministre Samuel Roger Kamba, pour le compte de la semaine 33. Au cours de cette même période, « 1.372 nouveaux cas suspects et 206 nouveaux cas confirmés ont été enregistrés. Le taux de létalité est actuellement de 3,4 %, un chiffre préoccupant pour les autorités sanitaires. Les provinces les plus touchées par l’épidémie se situent à l’ouest (Équateur, Sud-Ubangi, Maï-Ndombe), à l’Est (Sud-Kivu, Nord-Kivu), au sud (Lualaba, Haut-Lomami), au centre (Tshuapa, Tshopo, Sankuru, Kasaï) et au nord (Mongala, Nord-Ubangi) », indique le rapport rendu public. Donc de façon officielle par les instances habilitées.

Face à cette propagation rapide du virus, le ministre provincial des Transports estime qu’il est nécessaire de prendre des mesures supplémentaires pour protéger la santé des élèves et de leurs familles. Le report de la rentrée scolaire apparaît ainsi, pour Bob Amisso, comme une solution envisageable. A moins de faire le maquillage politique pour envoyer, le 02 septembre, les enfants à l’école.

A-t-il eu tort de prévenir ? Même si cette prérogative relève du Ministère de l’Education nationale et Nouvelle Citoyenneté. L’avenir, pas lointain nous le dira.

Willy Kilapi




Avec 100 millions USD dans son escarcelle: L’ARSP honore Felix Tshisekedi

La cérémonie de signature des contrats entre sous-traitants et entreprise principale riche en couleurs a eu lieu au siège d’exploitation de la société Tenke Fungurume Mining SA à Fungurume dans la province du Lualaba.

Il s’agit d’une première en effet, car le volume financier des contrats signés entre les 7 sociétés sous-traitantes et l’entreprise principale TFM est estimée à 100 millions de dollars américains.

Le Directeur général de l’ARSP Miguel Kashal qui a personnellement fait le déplacement de Fungurume a pu ainsi bouger les lignes et matérialiser la promesse du président Félix Tshisekedi de promouvoir une classe moyenne en République Démocratique du Congo.

L’événement historique qui a eu lieu en présence du Directeur général de l’ARSP Miguel Kashal a concerné 7 entreprises sous-traitantes.

Il s’agit essentiellement de : Invest Congo Mining SARL, Mundo Construction SARL, Almer Engineering SARL, Victor Mining SARL, KM-Oil, Panaco SARL et Groupe Kongo Oil.

Ces entreprises ont gagné, après appels d’offres, des contrats de prestation de services et livraison des biens auprès de ce grand opérateur minier basé dans la province du Lualaba.

Pour le DG de l’ARSP, cette manifestation marque un grand jour en RDC et témoigne de la volonté du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi en vue promouvoir l’entrepreneuriat.

“Le président Félix Tshisekedi, ce qu’il est aujourd’hui en train de faire, je pense qu’aux yeux de tout le monde, ça n’a pas existé dans ce pays depuis l’indépendance. Mettez-vous au travail et soyez des modèles de discipline. Nous devons soutenir et encourager les efforts du président de la République qui est aujourd’hui en train de corriger les erreurs de l’histoire économique de notre pays et nous devons être derrière lui ensemble avec les expatriés», a déclaré le Directeur général de l’ARSP.

« Vous avez vu qu’il y a un expatrié qui vient de signer un contrat et ce n’est pas seulement les Congolais, car la loi n’exclut pas les expatriés. Elle parle d’un partenariat gagnant-gagnant dans la sous-traitance et c’est ce qui est en train d’être fait, ce qui bénéficie des marchés au Congo ensemble avec les expatriés, et ça permet le développement de l’économie nationale et ça crée de l’impact de vos investissements dans la population, c’est ça le combat du Chef de l’État: la création de l’emploi. »

Et de conclure : « Les sociétés sous-traitantes qui viennent de signer des contrats ont aussi l’obligation de sous-traiter à leur tour. C’est une valeur ajoutée à tous les niveaux qui reste dans le pays pour développer l’économie nationale, une société d’excavation ne peut pas engager moins de 150 agents, ça va toujours au-delà, et c’est le pays qui gagne “, a-t-il conclu.

Soulignons que cette cérémonie a connu la participation de plusieurs entrepreneurs et de la société civile du Lualaba qui ont salué cette initiative très importante et ayant un impact visible sur la population.

Le Quotidien




Reçu par Fatshi : Le DG de l’OMS confirme l’arrivée imminente des vaccins MPOX en Rdc

De retour de Brazzaville où il a assisté à l’élection du nouveau Directeur Afrique de l’OMS, Dr Docteur Tedros Adhanom, le Directeur général de l’OMS a été reçu ce jeudi 29 août, à la cité de l’union africaine par le Président de la République Félix Tshisekedi.

Conduit par le ministre de la santé publique, hygiène et prévoyance sociale Roger Kamba, le patron mondial de l’OMS est allé présenter les civilités au Chef de l’État, mais aussi lui dire le soutien des organisations internationales pour accompagner la RDC dans toutes les urgences qu’elle rencontre.

Le numéro un de l’OM dans le monde a confirmé l’arrivée, en RDC, dans les jours avenirs des vaccins contre la Mpox.

“J’ai rassuré le Président de la République, je vais faire en sorte que les choses soient beaucoup plus expéditives, et que la livraison des vaccins se fasse le plus tôt possible”, a déclaré le Dr. Tedros.

Le Directeur général de l’organisation mondiale de la santé a rassuré que son institution ainsi que d’autres partenaires travaillent ensemble pour soutenir la RDC et aussi les pays qui sont frappés par cette épidémie. Il a salué l’engagement du Chef de l’État à éradiquer cette pendemie, avec la mobilisation de 10.000.000 USD pour essayer d’avancer beaucoup plus rapidement.

“Quel que soit le Covid ou Mpox, une chose est très claire, il faut qu’il y ait un traité des pandémies au plus tard la fin de l’année. Je suis très content que nous soyons en train de travailler sur le processus d’arrêt de cette pendemie “, a conclu le patron de l’OMS dans le monde.




Maîtrise du circuit de procédures à l’import- export: Le curseur du Gouvernement placé sur le SEGUCE

Dix ans après la création du Service Unique Intégral du Commerce Extérieur, (SEGUCE), l’heure est à l’évaluation des réformes déjà engagées par l’Etat congolais avec des réalisations et des obstacles, mais aussi des perspectives.

Cette évaluation a été au centre de la première réunion du Comité de supervision du Guichet Unique Intégral du Commerce Extérieur tenue jeudi 29 août, à l’immeuble du Gouvernement, au ministère de l’Economie.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Daniel Mukoko Samba, le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku, le vice-Ministre des Finances et celui du Budget ont pris part à cette réunion.

Ces Membres du Comité de supervision du Guichet Unique avaient à leurs côtés certains animateurs des structures techniques dont l’Office Congolais de Contrôle (OCC), la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), l’Office de Gestion du Fret Multimodal, (OGEFREM) ainsi que le Guichet Unique du Commerce Extérieur-SEGUCE.

Maîtriser le circuit

En effet, c’est en vue de maîtriser le circuit de la dématérialisation de tous les documents liés à l’import-export, de toutes les procédures et de toute autre transaction économique qui intervient dans ce circuit et pour en finir avec les tracasseries dont les opérateurs économiques étaient victimes en République Démocratique du Congo, que le Gouvernement avait tôt fait d’entreprendre des réformes à travers le Guichet Unique du Commerce Extérieure.

Dix ans après sa création, ce Comité de supervision du Guichet Unique s’est retrouvé autour d’une table afin de mettre les points sur les «  i ».

Au cours de cette réunion de plus d’une heure, il a été dit que « le Gouvernement consolide les stratégies pour maîtriser le circuit de dématérialisation des documents et procédures des exportations et importations, et ce, à travers le Guichet Unique du Commerce extérieur, au regard des plaintes enregistrés », selon Daniel Mukoko. Il est donc le fruit de l’imagination du gouvernement congolais mis en place dans l’objectif de simplifier le processus de pré-dédouanement, dédouanement et post dédouanement, mais aussi « dématérialiser des documents qui entrent en ligne de compte dans le processus des importations et exportations » , et, en final, «  mettre fin aux multiples plaintes des opérateurs économiques. Une instruction formelle du Cher de l’État », a-t-il.

Pour sa part, le ministre du Commerce extérieur a expliqué qu’avec ces batteries stratégies, la RDC se résout désormais de prendre des dispositions qui s’imposent. « Le cas de 8 marques de farine de maïs contaminée à l’aflatoxine en provenance de la Zambie devrait être éviter; mais la bonne nouvelle est que le Gouvernement, à travers, ses services spécialisés, a renforcé le contrôle au niveau des frontières et l’OCC a lancé les prélèvements des échantillons de toute farine de maïs au niveau des marchés et entrepôts dans les espaces grand Katanga et grand Kasaï » a ajouté Julien Paluku.

Quant au Coordonnateur et le directeur général du Guichet Unique du Commerce Extérieur-SEGUCE, ils ont salué cet engagement du Gouvernement.

On rappelle que les train des mesures prises lors de cette réunion, aura des effets fastes, puisque le Chef de l’Etat, Felix Tshisekedi a instruit le Gouvernement de faire en sorte que la «  RDC puisse se ranger sur la trajectoire des Etats modernes qui ont réussi à ne pas manipuler les documents, de l’argent mais réussi dématérialiser tout, de manière à permettre qu’il y ait de moins en moins des mains qui touchent aux documents de l’État » , a-t-on insisté, citant Felix Tshisekedi.

Willy K.




A travers la visite de Helaina Matza en Tanzanie: Les USA déterminés à poursuivre l’expansion du corridor de Lobito et infrastructures américaines sur le continent africain

A partir du Centre médiatique régional pour l’Afrique du département d’État des États-Unis, Helaina Matza, coordinatrice spéciale par intérim du Partenariat pour l’investissement dans les infrastructures mondiales (PGI) a tenu un point de presse dans lequel elle est revenue sur son déplacement du 21 au 28 août en RDC et en Tanzanie, et notamment sur les possibilités de prolongation du corridor de Lobito à la RDC et d’intégration de la Tanzanie aux investissements du corridor de Lobito, ce qui permettrait de progresser concrètement vers la vision d’un corridor transafricain allant de l’océan Atlantique à l’océan Indien. La coordinatrice spéciale Matza a passé en revue les investissements en cours à l’initiative des États-Unis dans la mise en valeur du corridor de Lobito, en particulier les progrès de la ligne ferroviaire Zambie-Lobito, et a mis en exergue les nouveaux investissements qui permettent de prolonger le corridor économique jusqu’à l’océan Indien.

Dans son allocution d’ouverture, Mme Matza a commencé par dire que c’est un privilège d’être ici en Tanzanie pour représenter le travail du gouvernement américain visant à favoriser l’intégration régionale, le développement économique durable, et tout cela en continuant à investir dans des infrastructures de qualité.

« Notre mission dans le cadre de ce déplacement est de poursuivre l’expansion du corridor transafricain. Il s’agit notamment de relancer notre partenariat avec la RDC et de travailler avec le gouvernement tanzanien et le secteur privé sur les prochaines étapes de l’extension du corridor économique jusqu’à l’océan Indien. Comme l’a dit le président Biden dès le premier jour du lancement de cette initiative phare, ce corridor n’a jamais eu pour seul objectif de construire des infrastructures ; il s’agit de construire l’avenir de la région », explisue-t-elle.

C’est vraiment là le but du Partenariat pour l’investissement dans les infrastructures mondiales, ou PGI comme nous aimons l’appeler. Il s’agit de proposer des projets d’infrastructure durables et de grande qualité qui génèrent une croissance économique durable. En tirant parti des financements publics et privés et en s’engageant à la transparence, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, ces projets sont conçus pour créer des emplois, faciliter les échanges commerciaux dans la région et à l’échelle mondiale et stimuler de nouveaux investissements dans l’agriculture, la connectivité numérique, la sécurité alimentaire et l’énergie propre, tout cela au service du développement économique des populations de ces pays et de la création d’emplois. Pour la RDC et la Tanzanie, et pour l’ensemble de la région, nous espérons que cela se traduira par davantage d’opportunités et une croissance économique durable dans tous ces secteurs. Nous sommes ici aux côtés de nos partenaires africains pour répondre à ces besoins en infrastructures tels qu’ils sont priorisés par ceux-ci pour leurs communautés et pour améliorer la vie, nous l’espérons, de nombreuses générations à venir.

« Nous travaillons à cet effet avec le gouvernement ici, en Tanzanie, et dans toute la région, ainsi qu’avec le secteur privé, afin de mieux comprendre les besoins locaux et les meilleures modalités de prolongation du corridor transafricain, à la fois physiquement, par l’infrastructure ferroviaire de base dans laquelle nous avons contribué à investir, et, et je donnerai plus de détails au cours de cette conversation, aussi dans la perspective d’importants projets cumulés qui aideront à tirer parti de la réduction des délais de transit dans une région », rassure-t-elle.

Lorsque l’on ramène les trajets commerciaux de 45 jours à 36 heures, on ouvre des perspectives sans précédent pour les marchés, et c’est ce que nous testons ici aujourd’hui : comment pouvons-nous aider les nouvelles entreprises agroalimentaires à se développer ? Quelles sont les bonnes localisations pour l’entreposage frigorifique, le stockage, la logistique ? Quels producteurs locaux de denrées alimentaires pouvons-nous ainsi aider ? Il s’agit là d’un aspect important de notre soutien à la chaîne d’approvisionnement en énergie propre, non seulement s’agissant de notre travail sur les projets de minerais essentiels, mais aussi des activités de transformation dans la région et des solutions que nous envisageons en matière d’énergie propre pour ces projets.

En fait, durant mon séjour, nous avons eu l’occasion, avec le ministre des Mines et le PDG de Lifezone Metals, Chris Showalter, d’annoncer un projet – excusez-moi, de présenter et d’annoncer l’assurance de projet pour l’engagement de la Société de financement du développement à fournir à Lifezone ce nouveau produit qui s’inscrit dans le cadre de nos actions au titre du PGI. La particularité de ce projet et son importance en tant qu’investissement pour la diversification économique de la Tanzanie et notre engagement à contribuer à ces investissements du secteur privé, tiennent en partie au fait qu’il ne s’agit pas seulement d’aider à la mise en service d’un important projet de nickel, ce qui, en soi, constituerait déjà une excellente contribution ; mais il s’agit de travailler sur la connexion entre Kabanga et Kahama, et sur les modalités de développement d’une zone économique spéciale qui non seulement crée des opportunités de transformation ici dans le pays – les produits de nickel transformés – mais aussi, nous l’espérons, plus de matières premières provenant d’autres parties du pays et de la région, tout en investissant en même temps dans la formation des Tanzaniens pour qu’ils puissent participer à chaque élément de la chaîne de valeur de cette industrie.

Voilà les types de projets que nous cherchons à identifier et sur lesquels nous continuons à travailler. C’est ainsi que nous envisageons le corridor, nous, les États-Unis, mais aussi le G7 dans son ensemble. Je vais donc peut-être faire une pause ici, et c’est avec plaisir que j’entrerai un peu plus dans les détails, bien sûr, sur certains des travaux que nous avons réalisés en RDC pour reprendre ces conversations importantes sur les mêmes sujets. Mais revenons à vous toutes et tous, et c’est avec plaisir que je répondrai à toutes vos questions.

M. Julian Pecquet, de The Africa Report : « Quelle est la raison pour laquelle les États-Unis veulent relier le corridor de Lobito à l’océan Indien ? » Madame la coordinatrice spéciale, êtes-vous là ?

Donc, dès – merci, merci. Dès le premier jour, lorsque le président Biden a engagé les États-Unis, par l’intermédiaire du PGI, à soutenir le développement du corridor de Lobito, qui est en fait une initiative des présidents de l’Angola, de la RDC et de la Zambie, nous savions que nous voulions poursuivre ce travail jusqu’à l’océan Indien. C’était l’intention de nos investissements et notre réponse à l’Agenda 2063 de l’Union africaine, aux priorités de la CDAA et vraiment à la vision de la connectivité régionale des transports qui a émergé ici sur le continent.

Le corridor transafricain s’appuie sur la volonté commune du continent de renforcer l’intégration et la prospérité partagée, et nous voulons nous assurer qu’alors que le continent se rassemble autour de l’opportunité du premier chemin de fer transcontinental, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour faciliter l’aboutissement de ce projet, étape par étape. Et nous l’avons fait d’une manière qui, nous l’espérons, a répondu aux attentes de nos partenaires sur le terrain.

Nous pensons que les investissements dans le secteur ferroviaire s’accompagneront d’avantages exponentiels pour les communautés tout le long du corridor, comme je l’ai déjà mentionné, mais nous devons procéder par étape. L’opportunité de financer la remise en état d’une ligne ferroviaire existante nous a semblé un excellent point de départ. La DFC s’est donc engagée à financer initialement à hauteur de 250 millions de dollars un consortium occidental pour restaurer et exploiter la ligne de chemin de fer de Benguela qui traverse l’Angola et pour moderniser des tronçons clés de cette ligne en République démocratique du Congo.

Nous savions cependant qu’il ne s’agissait que d’une partie du projet et que nous ne tirions pas parti des besoins de nos autres partenaires, notamment, comme le dit le président Hichilema, des possibilités offertes par la Zambie en matière de liaisons terrestres et de connexion au reste de la région, à l’instar du point d’accès au port de Dar que constitue la Tanzanie pour ses six voisins. Nous nous sommes donc plus particulièrement intéressés à un projet ferroviaire entièrement nouveau – le premier projet de ce type pour les États-Unis depuis plus d’une génération : 800 kilomètres de voies ferrées entièrement nouvelles construites en partenariat avec les trois pays actuels de Lobito, alors que nous progressons vers, nous l’espérons, la connectivité de la voie transafricaine jusqu’à l’océan Indien.

Il s’agit d’une évolution très intéressante pour nous, car nous avons mis au point un nouveau type de financement avec nos partenaires de l’Union européenne, du gouvernement italien, de la Banque africaine de développement et avec le promoteur de notre projet, l’Africa Finance Corporation. Nous sommes maintenant prêts pour la troisième phase, qui consiste à approfondir notre travail en RDC, à étendre les avantages économiques à la Tanzanie et à réfléchir, au-delà du rail, aux secteurs, comme je l’ai mentionné dans mon allocution d’ouverture, auxquels nous pouvons offrir les meilleures opportunités de soutien, car ils sont représentatifs des besoins et des souhaits de croissance des pays dans lesquels nous travaillons.




Tshisekedi s’engage à promouvoir la recherche scientifique et l’innovation technologique

Au cours de la cérémonie de clôture du Forum du génie scientifique congolais qu’il a présidé ce jeudi au Palais du peuple à Kinshasa, le président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait part de sa détermination à soutenir la recherche scientifique et l’innovation technologique en RDC.

Dans son allocution de clôture, le Chef de l’État a chargé le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique à présenter, dans les plus brefs délais, un projet de texte législatif au Conseil des ministres qui garantira un financement innovant et adéquat pour nos chercheurs et innovateurs.

Le Président Tshisekedi a également enjoint le gouvernement « d’accompagner substantiellement la Recherche scientifique et l’Innovation technologique, et d’envisager par ailleurs des allocations beaucoup plus ambitieuses pour ce secteur dans les années à venir. »

Le Chef de l’Etat a aussi demandé que les innovations retenues durant ce forum bénéficient d’une large promotion et d’une réelle prise en charge par le gouvernement.

« Je veillerai à ce que ce secteur soit soutenu non seulement par des paroles, mais aussi par des actions concrètes », a-t-il rassuré.

Le président de la République s’est montré émerveillé par les prouesses réalisées par les innovateurs congolais qui ont exposé, dans le chapiteau du Palais du peuple quelques produits de leur génie créateur.

Ouvert lundi dernier, ce deuxième forum avait pour objectif de promouvoir les inventions « Made in Congo » et de faire participer l’élite scientifique congolaise au développement du pays.

Sur plus de 400 projets des inventeurs résidant au pays et à l’étranger, 50 ont été primés après décision du jury.

Le Quotidien




Chine: Le président Xi Jinping pour une relation coordonnée et solidaire avec les États-Unis d’Amérique 

La question de la coopération gagnant-gagnant entre la Chine et les États-Unis d’Amérique était au centre d’une rencontre le jeudi 29 août au Grand Palais du Peuple à Beijing entre le président Xi Jinping et le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan.

Au cours de cet entretien, le numéro 1 chinois a souligné l’importance de la solidarité et de la coordination entre les deux pays en lieu et place de la division ou de la confrontation à cette époque où les turbulences se font de plus en plus sentir.

“Les gens veulent l’ouverture et le progrès, pas l’exclusion ou la régression. En tant que deux grands pays, la Chine et les États-Unis doivent être responsables de l’histoire, du peuple et du monde, et doivent être une source de stabilité pour la paix mondiale et un moteur du développement commun”, a martelé Xi Jinping.

Xi Jinping a aussi réitéré la position de son pays en ce qui concerne sa politique étrangère qui demeure ouverte, transparente. Il a en même temps fait valoir ses intentions stratégiques honnêtes pour la bonne marche de l’humanité.

“La Chine se concentre sur la bonne gestion de ses propres affaires et continuera d’approfondir ses réformes globales pour améliorer et développer davantage le système de socialisme à la chinoise qui convient aux conditions nationales de la Chine. La Chine suit une voie de développement pacifique. Tout en réalisant son propre développement, la Chine est également prête à travailler avec d’autres pays pour un développement commun et à construire conjointement une communauté de destin pour l’humanité” a-t-il fait savoir.

Il a par ailleurs, exprimé l’espoir que les États-Unis travailleront dans la même direction avec la Chine et considéreront le développement de deux pays comme une opportunité plutôt qu’un défi, pour une coexistence pacifique.

“La relation (Chine-USA) reste inchangée, son principe de gestion des relations basé sur le respect mutuel, la coexistence pacifique et la coopération gagnant-gagnant reste inchangée, sa position de sauvegarde ferme de la souveraineté, de la sécurité et des intérêts de développement du pays reste inchangée et ses efforts pour faire progresser l’amitié traditionnelle entre les peuples chinois et américain reste inchangée.

Le président Xi a exprimé l’espoir que les États-Unis travailleront dans la même direction avec la Chine, considéreront la Chine et son développement sous un jour positif et rationnel, considéreront le développement de chacun comme une opportunité plutôt qu’un défi, travailleront avec la Chine pour trouver la bonne voie. pour que la Chine et les États-Unis, deux pays aux civilisations, systèmes et voies différents, coexistent en paix et parviennent à un développement commun sur cette planète, et œuvrent au maintien de la stabilité des relations Sino-Américaines”.

Pour sa part, le conseiller à la sécurité nationale Sullivan a réitéré que les États-Unis ne cherchent pas une nouvelle guerre froide, que les États-Unis ne soutiennent pas « l’indépendance de Taiwan » et qu’ils ne recherchent pas le conflit avec la Chine.

“La politique d’une seule Chine des États-Unis n’a pas changé et ils n’ont pas l’intention d’utiliser Taïwan comme outil pour contenir la Chine. Les États-Unis espèrent maintenir une communication stratégique avec la Chine et trouver un moyen pour les États-Unis et la Chine de coexister en paix et pour que les relations entre les États-Unis et la Chine se développent de manière durable”, a précisé Jake Sullivan.

Le président chinois Xi Jinping s’est dit prêt à rester en contact avec son homologue américain pour guider et piloter le développement des relations Sino-Américaines.

Derick Katola depuis Beijing, capitale de la Chine




Coopération : POWERCHINA, une solution à tous les problèmes électriques en Afrique 

Le comité directeur de la société de construction électrique de Chine, POWERCHINA, était ce jeudi 29 août face aux journalistes Africains et d’Asie en formation au Centre international de communication et de presse de Chine (CIPCC).

Il a été question au cours de cette rencontre de faire le point sur les différentes réalisations de ce consortium Chinois en Afrique mais aussi ses projections dans des énergies renouvelables et du développement des ressources hydroélectriques non seulement sur le continent noir mais aussi dans le monde.

Au cours de ces échanges, ce consortium Chinois a invité les pays africains à s’éloigner des énergies fossiles mais aussi à réduire leur dépendance à l’énergie hydroélectrique.

Et pour y arriver, POWERCHINA préconise le soutien d’autres pays notamment de la Chine aux gouvernements africains pour passer de leur dépendance aux énergies non renouvelables à des sources d’énergie propres.

Selon un responsable de ce groupe chinois de construction électrique, le fait que de nombreux pays africains dont la RDC, bénéficient d’un ensoleillement abondant pendant une grande partie de l’année devrait favoriser la production d’énergie solaire et en faire une priorité pour mettre fin aux carences électriques sur tout le territoire Congolais.

Avec le soutien de la Chine et de l’expertise de POWERCHINA, la République Démocratique du Congo peut facilement opter pour l’énergie propre afin de réduire le risque de pollution et l’épuisement des combustibles fossiles et ainsi garantir un avenir meilleur.

Notons que La Power Construction Corporation of China (POWERCHINA) a été fondée en septembre 2011. Elle propose une gamme complète de services allant de la planification, de l’étude, de la conception, du conseil, de la construction de travaux de génie civil à l’installation et à la fabrication de matériel électrique et électrique dans les domaines de l’hydroélectricité, de l’énergie thermique, des nouvelles énergies et des infrastructures. Cette entreprise s’étend également aux services immobiliers, d’investissement, de financement et d’exploitation et de maintenance.

POWERCHINA propose des services EPC de premier plan dans le développement de projets d’hydroélectricité, d’ouvrages hydrauliques, d’énergie thermique, de nouvelles énergies et de transmission et de distribution, en plus des réalisations dans les domaines des infrastructures, de la fabrication d’équipements, de l’immobilier et de l’investissement.

Elle possède par ailleurs une technologie de pointe dans l’ingénierie et la construction de barrages, l’installation d’unités turbine-générateur, la conception de fondations, l’investigation et la construction de cavernes souterraines extra-larges, l’investigation, l’ingénierie et le traitement de hautes pentes de terre/roche, les travaux de dragage et de remblayage hydraulique, la construction de pistes d’aéroport, la conception et la construction de centrales thermiques et hydroélectriques, la conception et l’installation de réseaux électriques, ainsi que les équipements et machines hydrauliques connexes.

Derick Katola depuis Beijing, capitale de la Chine