Jacquemain Shabani s’active pour la protection et promotion des droits des peuples autochtones

Le Vice-Premier Ministre Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières Jacquemain Shabani Lukoo a lancé officiellement ce jeudi 15 août au centre culturel Boboto à Kinshasa, l’atelier de présentation et d’harmonisation des outils de vulgarisation de la loi Numéro 22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones.

Bientôt la mise en œuvre effective de la loi portant protection et promotion des droits des peuples autochtones en RDC.

Face à cette communauté réunie, le VPM Shabani a transmis le vœu du chef de l’État Félix Tshisekedi qui accorde une importance capitale aux peuples autochtones. Aussi, il a exhorté les parties prenantes à cet atelier de travailler en toute responsabilité afin que cette loi joue pleinement son rôle au bénéfice des peuples autochtones Pygmées vivant en République Démocratique du Congo.

Pour sa part, le représentant des peuples autochtones a premièrement remercié le VPM Shabani pour sa présence à ces assises avant de plaider pour une étroite collaboration entre le ministère de tutelle, les réseaux des organisations civiles des peuples autochtones pouvant aboutir au bien-être des peuples autochtones longtemps marginalisés.

Un autre plaidoyer de cette communauté émis, c’est aussi la mise en place d’un cadre de concertation multi-acteurs composé des partenaires techniques et financiers.

La cérémonie s’est clôturée par la remise des outils de la mise en œuvre de cette loi au vice-premier ministre de l’intérieur.

Bernetel Makambo




Présentation du rapport RIF 2024: Bodom Matungulu remet le prestigieux prix du « Soldat des infrastructures » à quelques nominés 

Au cours d’une cérémonie dans un hôtel de la place, M. Bodom Matungulu, président du Think Tank Rdc Stratégie a présenté le mercredi dernier le rapport final de la 2ème édition de Rdc Infrastructures Forum (RIF 2024), qui reprend les conclusions et propositions émanant des échanges riches et constructifs entre les différentes parties prenantes sur le crucial sujet des infrastructures en Rdc.

A l’occasion, il a aussi remis le prestigieux prix du « Soldat des infrastructures » à quelques nominés (experts locaux et internationaux, des décideurs politiques, des entreprises privées et des acteurs de la société civile) qui se sont distingués par leur engagement exceptionnel dans le secteur des infrastructures et contribuent de manière significative à l’avancement des projets d’infrastructures en Rdc.

En présence du Directeur de cabinet du chef de l’Etat, Antony Nkinzo Kamole, tout a commencé par le mot de bienvenu de Mme Eunice Mbala du Think Tank Rdc Stratégie, qui a précisé que pour les secteurs stratégiques qui constituent le cheval de bataille et fondations sur lesquels, l’on s’appuie pour l’édifice de l’émergence de la Rdc, sont au nombre de quatre. Il s’agit du capital humain, des infrastructures économiques de base, de la bonne Gouvernance, les réformes institutionnelles et le climat des affaires ; et l’Environnement, les ressources naturelles et énergétiques.

« De manière régulière, le Think-Tank rassemble des personnalités influentes des domaines politique, économique, scientifique et de la société civile pour débattre de diverses thématiques. Ces échanges constituent la matière première pour la rédaction de notes d’opinion et stratégiques, qui cristallisent le point de vue du Think-Tank sur les sujets abordés », dit-elle, avant d’ajouter que tous les pays du monde, la RDC y compris ne peuvent pas se développer sans un accès approprie aux infrastructures en quantité suffisante et de bonne qualité.

Intervenant à son tour, M. Matungulu pense que les recommandations sont une réponse aux défis complexes que doit relever la Rdc. C’est ainsi qu’il souhaite vulgariser les facteurs de succès pour faire de la Rdc un pays émergent à l’horizon 2050.

Ce rapport de 112 pages qui est une opinion de Rdc Stratégie, contient trois parties. La gouvernance (à travers le renforcement du cadre juridique) ; le financement (nécessité de changer de paradigme en matière de mobilisation des ressources) et la dernière partie opérationnelle (à travers une vision et des actions).

Abordant la 2ème partie de cette cérémonie qui concernait le RIF AWARD 2024, Bodom Matungulu a expliqué comment sa structure a décidé, pour cette année 2024, d’innover en décernant le prix du Soldat des infrastructures. « Nous considérons le contexte. Notre pays fait face à une guerre injuste. Mais nous faisons aussi face à une guerre économique avec la bataille des infrastructures, donc des défis à relever », note-t-il.

C’est dans ce sens que des trophées ont été remis à quelques nominés qui se sont distingués par leur engagement exceptionnel dans le secteur des infrastructures et contribuent de manière significative à l’avancement des projets d’infrastructures en RDC.

Soulignons par ailleurs que le Secrétaire général, représentant le Vice-Premier ministre, ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, ainsi que le Directeur de cabinet du ministre des Ressources hydrauliques et électricité se sont aussi exprimés pour saluer et féliciter M. Bodom Matungulu, le Président de la Rdc Stratégie pour cette initiative louable.

Soulignons que la 2éme édition de Rdc Infrastructure Forum (RIF 2024) s’est déroulée du 18 au 20 Juin 2024 et qui a rassemblé de nombreux experts locaux et internationaux, des décideurs politiques, des entreprises privées et des acteurs de la société civile avec comme objectif principal de définir des stratégies afin d’accélérer la mise en œuvre et la réalisation des projets infrastructures en RDC.

Le Quotidien




Rentrée de septembre: La Première Ministre s’attaque aux défis d’insécurité, de mobilité et d’insalubrité à Kinshasa

La Première Ministre Judith Suminwa veut que Kinshasa redevienne une ville où il fait beau vivre. La Cheffe du Gouvernement a eu une séance de travail, ce mercredi 14 août 2024, avec plusieurs ministres sectoriels, ainsi que le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, sur les différents maux qui détériorent la qualité de la vie dans la capitale.

Au cours des échanges, il a été question de passer en revue les différents secteurs à problème, entre autres la sécurité, le transport, la mobilité urbaine, les infrastructures routières ainsi que l’assainissement.

Après avoir posé le diagnostic d’une situation peu reluisante, la Première Ministre a décidé que le Gouvernement central vienne en appui à la capitale, siège des institutions, considérée comme le miroir de la république.

« Elle a été interpellée sur le fait que les Kinois vivent des moments particulièrement difficiles. Voilà pourquoi elle a tenu à ce que les solutions idoines soient prises. Des solutions qui feront bientôt l’objet d’une communication particulière », a précisé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur Jacquemin Shabani.

Pour le patron de la territoriale, ces mesures permettront également d’assurer une rentrée scolaire dans les bonnes conditions, d’une part, et de prévenir les dégâts que pourrait causer le retour de la saison des pluies, d’autre part.

S’agissant de la sécurité des Kinois, il a été évoqué l’urgence de renforcer les capacités opérationnelles de la police à Kinshasa, puis dans le reste du pays ensuite.

Invité à cette réunion, le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa a loué l’initiative de la Première Ministre, qui a décidé de voler au secours de son gouvernement provincial afin de juguler les maux qui rongent la capitale. « Bientôt ces problèmes trouveront solution pour soulager les habitants de la capitale », s’est félicité Daniel Bumba, au sortir de la réunion.

Parlant de l’insalubrité qui caractérise sa ville, le Gouverneur se veut optimiste. « Ce sont des questions qui nécessitent des réflexions approfondies afin de mettre dans les oubliettes les problèmes d’insalubrité. Dans peu de temps, la population va voir ce changement », a-t-il assuré.

La Première Ministre qui tient à l’aménagement des villes, a inscrit cette question au troisième pilier de son Programme d’actions. Pour la Cheffe du Gouvernement, la modernisation des infrastructures de transport et l’aménagement du territoire jouent un rôle essentiel dans la stimulation de la croissance économique, l’amélioration de la qualité de vie et la promotion du développement durable.

Ont pris part à cette séance autour de la patronne de l’Exécutif central le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières ; le Vice-premier Ministre, Ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement ; le Vice-premier Ministre, Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants ; le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale ; le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics ; le Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières ; le Ministre de l’Urbanisme et Habitat ; le Ministre du Tourisme ; le Vice-ministre du Budget et le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa.

Le Quotidien




RPDC: le 15-Août et les traditions de la Révolution antijaponaise

En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité et sa vie et sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

le 15 août 2024 marque le 79ème anniversaire de la Libération de la Patrie, œuvre historique qu’a réalisée KIM IL SUNG en conduisant, à la victoire, la grande Guerre contre le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne – sa plus voisine géographique – et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR).

Cette Lutte révolutionnaire antijaponaise d’une vingtaine d’années (1925-1945) était une guerre d’une dureté sans précédent dans l’histoire de la libération de l’Humanité. Engagé tôt dans la voie de la Révolution coréenne à l’époque sombre où la Nation subissait le plus grand malheur dans son Histoire, KIM IL SUNG a:

  • Indiqué, sous un jour nouveau, la voie de la Révolution coréenne
  • organisé ladite Lutte en portant, haut, le drapeau de l’indépendance nationale
  • présenté une Ligne de lutte et des stratégies et tactiques, originales
  • regroupé, étroitement, toutes les forces patriotiques
  • conduit, victorieusement, la Lutte en bravant le 1er toutes les crises et difficultés.

Sa perspicacité peu commune, son éminent art de commandement et son ardent amour pour sa Patrie et son Peuple ainsi que pour ses Camarades constituaient la source fondamentale de la victoire sur l’impérialisme japonais, armé jusqu’aux dents. Grâce à KIM IL SUNG qui a libéré le Pays du joug colonial japonais:

  • le Peuple a pu retrouver la souveraineté nationale
  • de radieuses perspectives se sont ouvertes pour l’édification d’un Pays riche et puissant.

En conduisant la Lutte révolutionnaire antijaponaise à une issue victorieuse, KIM IL SUNG a établi les glorieuses traditions de la Révolution coréenne. Ces traditions qui incarnent totalement l’idéologie, la théorie et la méthode directrices qui serviront de guide tout au long de l’œuvre révolutionnaire et synthétisent de riches expériences de combat et des exploits précieux ont permis de:

  • réaliser, avec succès dans un court laps de temps après la Libération, les tâches de fondation du Parti du Travail de Corée (10/10/1945), de la RPDC (09/09/1948) et de l’Armée Populaire de Corée (08/02/1948)
  • remporter la victoire dans la Guerre 1950-1953 déclenchée par les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR)
  • produire, de décennie en décennie, les miracles séculaires et les événements étonnants dans l’édification du socialisme à la coréenne.




Qu’en est-il de ces messages ‘subliminaux’ de Félix Tshisekedi à l’Udps via Force du Progrès, Augustin Kabuya, Sama Lukonde, Nicolas Kazadi !

Dur, très dur par ces temps d’être communicateurs de la famille politique ou biologique des Tshisekedi, surtout tshisekediste pur ou dur, et croire garder la sérénité. Félix Tshisekedi ‘post-épreuve médicale’ est devenu insaisissable autant pour ses proches que pour ses partenaires. A commencer par ceux qui se réclament de lui-même dans leurs dérapages, allusion faite aux éléments dits “Force du Progrès”, aujourd’hui en disgrâce. Doivent se sentir interpellés aussi ceux qui sont cités en titre. Tenez !

Force du progrès : peu sont les chances de survie

Ayant défrayé la chronique dans une sale affaire de “coup de main” pour un procès de conflit foncier et immobilier ethnotribalisé et politisé, affaire ayant dérapé avec une intrusion maladroite dans le voisinage de la résidence de Joseph Kabila, la sortie de “Force du Progrès” le 31 juillet dernier a donné lieu à des actes portant atteinte à l’autorité établie. On a vu, par exemple, Me Joël Kitenge défier le chef de la Police provinciale de Kinshasa, le général Blaise Kilembalrmba, avant de se rétracter. Le tort de l’officier est d’avoir procédé à l’arrestation au sein de cette structure. On a vu et entendu les éléments aux arrêts entonner l’hymne du parti en plein procès ; de quoi rappeler les “Makesa” d’un certain Ne Muanda Nsemi dans les mêmes circonstances d’arrestation et de procès.

Dans son compte x.com du 9 juillet dernier, Steve Wembi va relayer les les propos de Gecko Beya suivants : “Le président m’avait demandé de ne plus gérer ce mouvement pour faire autre chose. Ces derniers temps, il a fait appel à moi, pour me dire que la force du progrès était en train de prendre une autre dimension”. Par président, Gecko parle de Félix Tshisekedi.

Ce qu’on sait du procès en flagrance ouvert le 5 août 2024 à charge des meneurs du “coup de main” se résume en ceci :

-peine de mort prononcée contre 17 prévenus dont le chef de bande Anti-balle, de son vrai nom Kennedy Ngandu wa Ngandu ;

-condamnation d’autres à 10 ans prison ;

-condamnation à 2 ans de prison du bâtonnier honoraire ayant eu recours à Force du Progrès pour l’exécution d’un jugement ;

-acquittement d’une cinquantaine d’éléments arrêtés.

Depuis, personne à l’Udps n’ose prendre publiquement fait et cause pour “Force du Progrès” au risque d’entrer en contradiction avec le chef de l’État et la justice.

Peu sont alors les chances de cette structure impliquée dans plusieurs actes infractionnels à Kinshasa et en provinces de survivre.

Augustin Kabuya : président intérimaire non statutaire contre CDP statutaire

Gecko Beya, c’est l’homme qui a enclenché à la suite de Dr Eteni Longondo la fronde contre le président intérimaire (poste non statutaire) assumant concomitamment celui de secrétaire général (poste statutaire) de l’Udps : Augustin Kabuya.

Faisant de la résistance, ce dernier a reçu un message “subliminal” qu’il se devait de comprendre : son ticket pour le Sénat avec le candidat Udps Afani Idrissa Mangala a été retoqué. Surtout après d’autres incidents entre pro-Kabuya et anti-Kabuya survenus au Palais du Peuple avec casses. La Haute Autorité de Référence (HAR) Félix Tshisekedi a préféré s’en tenir à la promesse faite aux alliés Katangais, promesse fortement médiatisée par un Dany Banza sérieusement pris à partie par les communicateurs… tshisekedistes.

Droit dans ses bottes, la HAR a jeté son dévolu sur Jean-Michel Sama Lukonde.

Jean-Michel Sama Lukonde, Kabiliste ?

Une campagne de diabolisation virulente (et dont seul l’Udps détient le secret) a été menée par les mêmes communicateurs contre ce candidat dont ils ont rappelé le passé kabiliste, originaire d’un Katanga redevenu kabiliste !

Tous, par anticipation, vont se mettre en tête le schéma d’un impeachment à l’américaine au cas où Félix Tshisekedi venait à abandonner le poste pour cause de maladie, de démission ou de décès. Pour certains, la succession doit rester dans l’Udps (ce qui est normal, même au profit d’une autre province). Pour d’autres, elle doit revenir à un luba, pour d’autres encore à la famille Tshisekedi !

Certains, pris de zèle, en sont venus à qualifier de zéro le bilan de Sama Lukonde à la primature, oubliant que ce bilan est d’abord celui du Chef de l’Etat ! Ils ne se sont plus souvenus de la terminologie utilisée dans les comptes rendus des conseils des ministres, notamment les bouts de phrase du genre : “Le Président de la République a instruit”,”Le Chef de l’Etat a recommandé”…

Nicolas Kazadi : la dignité bafouée

C’est la même équipe de communication qui a descendu en flammes le ministre des Finances Nicolas Kazadi comme jamais cela n’a été fait à un argentier du pays depuis quasiment l’indépendance.

Certes, les communicateurs tshisekedistes ont fait oeuvre utile puisqu’ils ont estimé préserver la dignité, l’image du Chef de l’État, se sont-ils dits.

Mais, dans l’interview du 6 août 2024, Félix Tshisekedi a ouvertement exprimé son désaccord pour la méthode employée. _”On veut juste jeter Nicolas Kazadi en pâture_”, a-t-il déploré.

Résultat : face à ce message “subliminal”, les communicateurs tshisekedistes ont dû avaler leur langue !

Aux Tshisekedistes d’ouvrir l’œil, et le bon

Entre-temps, le déchaînement des éléments touche jusqu’à l’existence même de l’Udps, car la crise y va crescendo.

La présidence intérimaire (non statutaire) assurée par le secrétariat général (statutaire) remet en cause les actes de la CDP, elle-même structure statutaire du parti !

Pour plus de compréhension, on assiste à une véritable première : un organe *non existant* dans les statuts de l’Udps (présidence intérimaire) contexte les actes de la CDP qui, elle, est statutaire.

Or, au lieu de se prévaloir de son titre de secrétaire général (statutaire) qui lui permet d’agir dans la “légalité” du parti, Augustin Kabuya préfère plutôt agir en président intérimaire (non statutaire) pour affronter la CDP statutaire.

Et Félix Tshisekedi dans tout ça ? Il se contente de considérer qu’il s’agit d’une crise passagère. “Vitalité démocratique”, a-t-il tranché.

Sans préjuger de quoi que ce soit, les Tshisekedistes doivent apprendre à réfléchir à haute voix. Son second mandat étant acquis (il est en poste jusqu’à 2028 tant que rien ne vient troubler son mandat, et encore qu’il y ait dialogue ou pas dialogue), Félix Tshisekedi n’a nullement besoin d’un parti qui l’affaiblit en interne et en externe avec des hérésies comme celles de “Force du Progrès”, des misères comme celles d’Augustin Kabuya, des insultes comme celles adressées à Sama Lukonde, de l’opprobre comme celle jetée sur Nicolas Kazadi.

Est-ce une première au pays des ” premières ” ? Pas du tout.

Ce “désamour” a été observé :

-sous Mobutu à partir du 24 avril 1990 par rapport au Mpr fait privé ;

-sous Laurent-Désiré Kabila à partir du 2 août 1998 par rapport à l’Afdl ;

-sous Joseph Kabila à partir du 24 janvier 2019 par rapport au Pprd/Fcc.

On a l’impression qu’à un moment de leur carrière, quelque chose se casse dans la vie des chefs d’État. Ce qui les amène à se fier à un pré-carré composé essentiellement de spécialistes en Constitution, Lois de la République et Droit international, en sécurité civile et militaire, en Diplomatie, en Finances et en Communication.

Preuve qu’une fois à la tête du pays, ces compatriotes voient les choses différemment du commun des mortels que nous sommes.

Et là, la fameuse “Pyramide Renversée” ou “Pyramide Inversée” a tout d’un boulet que Fatshi ne veut plus traîner à ses pieds.

Le “message subliminal” envoyé à l’Udps est apparemment celui de l’observation. Lorsque les camps en présence auront fini de s’étrangler, peut-être que c’est sur le survivant Félix Tshisekedi va miser pour sa remontanda. Ou sa retraite.

Moralité : ses messages “subliminaux” à l’Udps via Force du Progrès, Augustin Kabuya, Sama Lukonde et Nicolas Kazadi sont à interpréter calmement.

L’autre dirait plutôt froidement…

Omer Nsongo die Lema




64 ans d’indépendance de la République du Congo : Denis Sassou-N’Guesso appelle à la responsabilité 

Le président de la République du Congo, Denis Sassou-N’Guesso, a appelé ses compatriotes à la responsabilité. Appel lancé dans son message à la nation, le mercredi, 14 Août, à l’occasion du 64ème anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance.

« Le sens de la responsabilité nous interpelle et nous rappelle aussi cette opinion d’Antoine de Saint- Exupéry lorsqu’il dit que : « être un homme, c’est précisément être responsable. Nous sommes tous responsables de tous », a déclaré le président Sassou-N’Guesso dans son message radio-télévisé. « Cela m’inspire de placer la célébration du 64ème anniversaire de l’accession de notre pays à sa souveraineté, sous le sceau de la responsabilité », a-t-il souligné.

Selon lui, notre pays est à certains moments, confronté aux fluctuations d’un contexte économique et financier international préoccupant. Et pour permettre à notre pays de résister aux chocs de l’économie mondiale, nous sommes parfois amenés à faire des réformes douloureuses et aussi à prendre des mesures dont les résultats positifs ne sont pas toujours immédiats. Mais, celles-ci permettront, soutient-il, aux générations montantes et futures de profiter des retombées de l’action des aînés.

La mission des générations appelées à prendre le relais est, insiste-t-il, de continuer de développer et moderniser le pays, en assumant leur responsabilité demain. A ce propos, a-t-il poursuivi, les jeunes doivent avoir une attitude positive vis-à-vis des infrastructures déjà construites à grands frais par les aînés, car celles-ci leur permettront de se consacrer aux défis de leur temps.

Par ailleurs, s’adressant toujours à la jeunesse qui constitue l’un des piliers de son projet de société, Denis Sassou-N’Guesso rappelle que la prise de conscience est une responsabilité qui incombe à tous, à commencer par les aînés engagés dans la gestion des affaires publiques et, ensuite, aux jeunes qui attendent de prendre le relais des aînés.

« Contre tout égoïsme, la responsabilité des aînés est de transmettre leur expérience, leur savoir, leur savoir-faire aux générations montantes et futures », a-t-il fait remarquer.

Par contre, aux jeunes générations, a-t-il relevé, leur responsabilité les appelle à l’humilité, cette vertu qui devrait leur permettre d’apprendre pour hériter de l’expérience des anciens ; de faire montre de beaucoup de courage, d’être entreprenants, de saisir toutes les opportunités d’emploi disponibles, d’éviter les raccourcis de la facilité et de l’impatience, de s’élever par l’effort.

Denis Sassou-N’Guesso a également mis l’accent sur son combat, depuis plus de 40 ans, pour la préservation de l’environnement, en lien avec l’urgence de protéger les populations des incidences nocives des changements climatiques.

« Cette vision met en évidence notre responsabilité dans l’obligation de protéger les jeunes générations des calamités qui pourraient s’accentuer si ces pratiques ne sont pas prises en compte. L’avenir de l’humanité est dans les forêts qui constituent l’or de demain, non seulement pour le bois mais plus pour le carbone qu’elles séquestrent et l’oxygène qu’elles dégagent, vital à la survie de l’espèce humaine », a soutenu le chef de l’Etat.

La République du Congo célèbre ce 15 Août le 64ème anniversaire de son accession à l’indépendance, sous le thème « Patriotisme, responsabilité et bonne gouvernance ».

 

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo.




Nord-Kivu : Marche de protestation contre l’assassinat d’un Défenseur Judiciaire à Butembo 

Les avocats et défenseurs des droits humains étaient dans la rue de Butembo ce mercredi 14 août 2024.

À travers cette marche pacifique, ils protestent contre l’assassinat d’un de leur la nuit de lundi au mardi dernier dans la commune Bulengera au Nord-Kivu.

Les manifestants ont dans leur mémorandum exigé l’ouverture des enquêtes en vue de mettre la main sur les criminels, et aux autorités, d’assurer la protection des auxiliaires de la justice.

 

Après la mairie, une plainte contre inconnu a été déposée à l’auditorat militaire garnison de Butembo.

 

 

 

 

 

Alain Wayire /Béni




Tenue du Congrès de l’UNPC : Le gouvernement disponibilise des Fonds pour son effectivité 

Le gouvernement congolais, par le biais du ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, a annoncé la disponibilité des Fonds alloués pour la tenue prochaine du congrès extraordinaire de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC).

C’était au cours d’une réunion de concertation, tenue le 13 août de l’année en cours, avec la délégation d’une vingtaine de membres de l’Union nationale de la presse du Congo conduite par le Président ai Modeste Shabani.

« Il nous a été annoncé la disponibilité de Fonds par notre ministre pour la tenue prochaine du congrès extraordinaire de l’Union nationale de la presse du Congo. C’est l’occasion pour nous d’annoncer à tous les journalistes du pays que le Congrès tant attendu aura bel et bien lieu dans la période entre 15 au 20 septembre 2024. Incessamment, nous allons préciser la date exacte », a indiqué le président ai de l’Unpc.

A cette occasion, Modeste Shabani a appelé les journalistes à l’apaisement.

« Nous demandons à tous les journalistes d’être calme, car c’est ensemble que nous devons reconstruire notre corporation et notre profession pour l’intérêt supérieur de notre pays et l’accompagner pour le développement de la démocratie. Car, la presse, c’est le quatrième pouvoir qui nécessite une organisation plus efficace », a-t-il renchéri.

Selon des sources au ministère des Finances contactées par nos confrères d’Econews, le gouvernement aurait débloqué une enveloppe de près de 300.000 USD, destinée à assurer la réussite de ce congrès qui a pour objectif d’améliorer la «salubrité médiatique» en RDC.

Les préparatifs étant lancés, la date et le lieu seront précisés dans les jours qui viennent.

Patrick Muyaya a insisté sur la transparence entre toutes les parties impliquées dans l’organisation du Congrès.

 

 

JL Makoyi




Soutien au changement de la Constitution à Kinshasa : La police a réprimé les manifestants dans la commune de Kalamu 

Les militants du parti Congo Positif en marche de soutien au changement de la Constitution de la République Démocratique du Congo ont été réprimés par la police nationale congolaise qui a usé des gaz lacrymogènes pour les disperser dans la commune de Kalamu, où la rencontre était fixée.

Cette action de la formation politique chère à Dieudonné Nkisi est étouffée dans l’œuf pendant qu’ils prenaient la possession de la place victoire dans la commune de Kalamu, lieu prévu pour le départ.

Ces derniers ont été contraints par les éléments de la PNC Commissariat de cette municipalité de disparaitre, sans atteindre leurs objectifs.

Malgré les explications fournies par le secrétaire général de Congo Positif qui conduisait les troupes et certains membres du comité national, la police a usé des gaz lacrymogènes pour leur disperser et procéder à l’arrestation de quelques militants.

Les militants interpellés, le secrétaire général du parti et quelques membres ont été conduits au bureau de la police.

Le parti de Dieudonné Nkishi dénonce la violation des droits de manifester et d’expresssion garantis par la Constitution à tous les citoyens congolais, car précise-t-il, cette manifestation avait été autorisée par les autorités de la ville et que la police devrait encadrer les manifestants jusqu’au point de chute.

Il faut signaler que cette manifestation était convoquée par cette formation politique pour soutenir le changement de la Constitution de la RDC et exiger au gouvernement congolais de se retirer du processus de paix de Luanda.

 

JL Makoyi




Congo : semi-marathon internationale de Brazzaville (SMIB)

Plus de 3000 athlètes, professionnels et amateurs toutes versions confondues, ont pris le départ de la 19ème édition du Semi-marathon international de Brazzaville (SMIB) courue, le 14 août sur les grandes artères de la ville capitale. Réalisant un chrono de 1h02mn59s, le rwandais, Félicien Moyitira, a battu le record de 2023 (1h03mn) détenu par le kenyan Jeoffrey Kipego.

Le record du SMIB 2023 est tombé ce matin du 14 août. Il est désormais détenu par Félicien Moyitira, en version masculine pour le compte du plateau international. Cet athlète rwandais a bouclé la distance de 21km 100 en 1h02mn59s empochant ainsi le trophée et le chèque de 2,5 millions de f CFA mis en compétition.

Chez les dames, le Rwanda a encore imposé sa suprématie. Avec un chrono de 1h15mn 41s, Emeline Imamizabayo a franchi, la première la ligne d’arrivée derrière l’ougandaise Cheyaye Dolo Toloussa et la kenyane Cherime Chemousto.

 

Pour les athlètes congolais, la palme d’or est revenue en version masculine à Nelson Mandela Biyoko et à Missamou Bafoundissa Léonce Chardevie, avec respectivement un chrono de 1h07mn54s et 1h19mn05s. Ces deux athlètes congolais ont bénéficié d’un stage de formation à Nairobi au Kenya.

Une participation en hausse qu’en 2023

Avant le coup d’envoi par le président, Denis Sassou N’Guesso, le président du comité de direction du SMIB, Raymond Ibata, a remercié le chef de l’Etat congolais pour avoir donner à la jeunesse cette compétition qui a regroupé cette année, selon lui, 3472 athlètes nationaux et 91 étrangers. « Neuf athlètes congolais dont 4 hommes et 9 dames pour 3 ans d’entrainement en vue d’affronter le SMIB avec sagacité… » -t-il souligné.

Pour lui, en 2025 l’année de la célébration du 65ème anniversaire de l’indépendance s’inscrit dans la vision de Denis Sassou N’Guesso de faire du SMIB une grande compétition de renommée internationale.

Pour sa part, le ministre de la jeunesse et des sports, Hugues Ngouélondélé, a salué l’inscription massive des athlètes nationaux à cette édition.

Répondant à la presse, le Dg de la société national des pétroles du Congo. (SNPC), sponsor officiel du SMIB, Maixent Raoul Ominga, a précisé que les nombreux athlètes, dont le nombre a été vu à la hausse, répond à la vision du chef de l’Etat qui a voulu décréter 2024 comme l’année de la jeunesse.

« La fondation SNPC ne ménage aucun effort pour former les jeunes athlètes congolais afin qu’ils aient les aptitudes nécessaires pour défendre les couleurs nationales. » a poursuivi Raoul Maixent Ominga

Il, en outre, annoncé que son institution compte ouvrir, sous peu, un lycée d’excellence à Dolisie, à l’image de celui d’Oyo, dans le département de la Cuvette. Aussi, a-t-il révélé que la SNPC est à pied d’œuvre pour envoyer en formation des jeunes congolais pour leur formation à Bakou au Kazakhstan.

Adossée aux festivités marquant le 64 ème anniversaire de l’indépendance du Congo, cette 19ème édition a connu la participation de près de 3472 athlètes venus de différents pays africains. Ils étaient 1 095 inscrits sur la liste des compétiteurs en 2023.

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo.