Quatre mois après son accident : Le Maestro Kalaba chez le Chairman

Les liens sont très forts entre le Chairman Moïse Katumbi et ses joueurs, Ils dépassent souvent la sphère sportive, au point de devenir intenses avec un côté filial. Miraculeusement guéri suite à un accident de route en avril dernier, Rainford Kalaba a rendu une visite surprise au président Moïse, ce mardi 13 août 2024, dans sa résidence privée de Lofoï à Lubumbashi.

Ces retrouvailles étaient aussi souriantes et reconnaissantes. Rainford Kalaba est à nouveau bien sur ses deux jambes. “Je suis bien vivant et en bonne forme. Je suis venu rendre visite au Boss en signe de reconnaissance pour ce qu’il a fait. Il était venu me voir à l’hôpital après l’accident. Je l’ai toujours considéré comme un père, il me donne beaucoup de conseils. Je suis venu lui dire merci et que Dieu le protège “, a dit le Maestro.

L’ancien capitaine a passé sa licence C de la CAF et il n’est pas exclu de le voir prendre certaines responsabilités dans l’encadrement des jeunes des académies gérées par le TPM.

Victime d’un grave accident de la route le 13 avril dernier en Zambie, l’ancien capitaine du TP Mazembe a été pris en charge grâce à l’intervention du Président Moïse Katumbi. D’ailleurs, il s’était rendu à son chevet le 25 avril 2024.

Content de te voir en bonne santé, Maestro, Gloire au Seigneur !




Adjudications des Obligations du Trésor du 13 août 2024 

Les soumissions ont atteint 139,1 millions de dollars au prix de 100%, sur un montant total de 50 millions de dollars annoncé au taux d’intérêt de 9%, soit un taux de couverture de 278,2 %.

Le ministère des Finances remercie les banques commerciales pour leur participation active à cette opération. Il est d’avis que «ces résultats traduisent, non seulement la confiance renouvelée du système bancaire vis-à-vis du Gouvernement, mais également la bonne tenue des finances publiques consécutive aux politiques d’ajustement budgétaire actuellement mises en œuvre dans le but de garantir notamment la stabilité du cadre macro-économique».




Fily Traore prolonge avec les Corbeaux

Le TPM est heureux d’annoncer la prolongation du contrat de Fily Traore chez les Corbeaux. Le buteur malien a étendu son bail de deux saisons supplémentaires, il est donc désormais lié au club jusqu’au 30 juin 2027.

Fily Traore s’est relevé la saison dernière comme atout offensif des Corbeaux avec au passage 24 buts en Ligue 1. Arrivé au club en 2020 pour un contrat de 5 saisons soit jusqu’au 30 mai 2025, Fily Traore a tardé à révéler son potentiel au sein de l’effectif des Corbeaux. Prêté au CS Don Bosco l’année suivante, très vite il dévoile sur le terrain toutes ses qualités de buteur. Il revient en 2022 chez les Corbeaux et ses prestations sont pleines de promesses et la saison dernière, le Malien va s’imposer progressivement en attaque.

En signant pour deux saisons de plus, le TPM et Fily Traore consolident leur relation jusqu’au 30 juin 2027. Un geste de confiance mutuelle pour l’avenir du joueur autour des objectifs du club.




Moïse Katumbi constitue une Commission chargée de préparer la Convention de son parti

«En tant que démocrate engagé Moïse Katumbi vient de constituer une Commission chargée de préparer la convention de son parti.

Cet événement marquera une occasion privilégiée de dresser un bilan des succès et des échecs du parti, d’analyser les résultats électoraux à tous les niveaux, y compris les récentes élections au Bureau de l’Assemblée et du Sénat, et d’en tirer tous les enseignements.

La convention favorisera un débat démocratique et ouvert sur les enjeux fondamentaux, permettra l’adoption de résolutions pertinentes et stimulera des discussions sur l’orientation future du parti.

De plus, elle sera l’occasion d’élire ou de réélire les dirigeants clés, tels que le Président, le Secrétaire Général et les membres du Comité Exécutif, assurant ainsi une direction cohérente et un leadership fort.

Face aux grands défis auxquels est confrontée la Nation, aspire à demeurer un modèle d’organisation et d’action.

Rassembler, mobiliser, élargir la base et convaincre la majorité des Congolais de s’engager pour une RDC apaisée, plus juste et solidaire, capable d’offrir à tout le monde la chance d’une vie meilleure et digne, demeure notre objectif.

Il nous faut pour cela retrouver confiance en nous-mêmes, en nos capacités, en notre génie, et dans les valeurs héritées de nos ancêtres, pour assurer le véritable sursaut national et construire un autre Congo !»

(Olivier Kamitatu)




Sud-Kivu : Le gouvernement provincial et l’Assemblée provinciale réitèrent leurs engagements à travailler en synergie pour l’émergence de la province 

Il s’est tenue la toute première réunion inter institutionnelle entre l’Exécutif Provincial et l’Organe délibérant du Sud-Kivu, ce mercredi 14 Août 2024 dans la salle des plénières de l’assemblée provinciale. Durant deux heures, les animateurs de ces deux institutions ont passé en revue l’évolution du programme gouvernemental présenté par le Gouverneur de Province, le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki, en échangeant sur les conditions des vies et la prise en charge des députés provinciaux, des fonctionnaires administratifs de l’assemblée provinciale et ceux du Gouvernement provincial.

Le Gouverneur de Province a vivement remercié le Président de l’assemblée provinciale pour cette initiative louable de convoquer cette première réunion inter institutionnelle qui vient renforcer les relations entre les deux institutions. Le patron de l’exécutif provincial a sollicité l’appui de l’organe délibérant dans la réussite de diverses réformes mises en place dans le secteur minier et économique en Province, ceci avant de présenter les multiples projets en cours d’exécution par son Gouvernement, notamment l’installation des lampadaires sur l’étendue de la Province et la réhabilitation des routes en moins de 100 jours conformément au projet de société présenté lors des élections des Gouverneurs.

Le Chef de l’Exécutif Provincial a fait savoir à l’assemblée provinciale que depuis son installation à la tête de la Province, la population constate avec satisfaction l’evolution de plusieurs chantiers routiers sur la RN2 tronçon Evarie-Kigulube, le pavage de plusieurs avenues dans la ville de Bukavu, l’asphaltage du Quartier Muhumba, et plus de 15km sur la RN5 après l’ajout du tronçon Nyatende-Toyota, ceci avant d’annoncer le lancement des travaux de réhabilitation de plusieurs ponts sur la RN5 axe Kamanyola-Uvira afin de se ranger derrière la vision du Président de la République Felix Tshisekedi qui fait de la réhabilitation des routes son cheval de bataille dans le désenclavement et la réunification du pays.

 

L’autorité Provinciale n’a pas oublié de rappeller les réformes mises en place dans le secteur minier en Province, des réformes justement qui appellent les opérateurs miniers au respect du code minier congolais afin que les minerais du Sud-Kivu profitent à sa population.

À ces réformes minières s’ajoutent celles entreprises dans la Direction Provinciale de Mobilisation et Encadrement des Recettes DPMER en sigle, afin que cette régie provinciale mobilise des recettes capables de doter la Province les moyens de sa politique.

 

Le Président de l’assemblée provinciale l’honorable Feston Kabeza, a félicité le Gouverneur de Province pour le respect de son programme gouvernemental et ses efforts constatés par tous dans le développement de la Province.

Il a également assuré la population de très bonnes relations qui règnent entre l’assemblée provinciale et l’Exécutif Provincial afin que les deux institutions travaillent main dans la main pour l’émergence de la Province ceci avant d’ajouter que les démons de la déstabilisation des institutions ne passeront jamais par son organe délibérant.

 

Mboshi




Les bien tenir à l’œil !

Lutter contre la vie chère, tel est le credo du nouveau locataire du 5ème niveau de l’Immeuble Intelligent. Notamment au Ministère de l’Economie Nationale. Son animateur, le professeur Daniel Mukoko Samba, pense mettre le turbo pour remettre l’atmosphère économique de la RDC au pas. Celle de l’opérateur économique que du consommateur. Mais, à une seule condition ?

C’est là que Gouvernement, opérateurs économiques et consommateurs, chacun dans sa sphère, doit jouer sa partition et son franc-jeu devant les mesures quantitatives et qualitatives que le Cabinet Mukoko Samba vient de prendre pour lutter contre la vie chère en RDC ; pour avoir une certaine maitrise du cadre économique pour qu’en définitive, il se répercute sur la population et la soulager dans son vécu quotidien.

Signe prémonitoire ? La réponse est dans l’affirmative. Car, en circuitant certains bonzes de l’administration publique qui se comportent en roitelets dans les affections qui sont les leurs, Mukoko Samba a mis son doigt dans l’œil des administrateurs des territoires, de certains éléments de l’Armée et de la Police Nationale Congolaise affectés aux frontières et aux différentes barrières. Et aux différents services de l’Etat. Ceux-là qui, par leurs actes, posent des actes contraires aux Lois qui régissent le secteur de l’Economie nationale. Ils sont tenus à l’œil. « Ces épines économiques et sociales sont connues des administrateurs des territoires, autant que les éléments de l’Armée et de la Police seront radiés, autant les Autorités et les Ministres seront tenus responsables ».

Dans l’administration publique, une longue série de prélèvements affecte le prix d’un bien importé et vendu à Kinshasa particulièrement et en RDC en général. De lui-même, Mukoko Samba cite dans son briefing spécial de lundi 12 août, les prélèvements effectués par le Fonds pour la Promotion de l’Industrie (FPI), l’Office Congolais de Contrôle (OCC), l’Office Congolais de Fret Multimodal (OGEFREM), les Lignes Maritimes Congolaises (LMC), l’Office Congolais de Transport (ONATRA). Foi de Mukoko Samba !

Comme le crédo du Patron de l’Economie se résume en une trilogie, il ne tire pas la couverture du côté du Gouvernement dont il fait partie. Bien au contraire, il égrène un certain nombre de train de mesures que l’Exécutif national met sur le rail. Salutaires, certes oui. Mais il faut un suivi rigoureux. Il est prévu, assure-t-il, une réunion entre le Ministère de l’Economie Nationale et celui de la Justice pour examiner les dispositions de l’Arsenal juridique concernant ces genres de comportements. « Les mesures prévues seront appliquées de la manière la plus sévère », prévient Mukoko d’un ton ferme.

Comme pour l’Administration économique et pour le Gouvernement, de son côté, la populace appartenant à la Plèbe doit observer tout comportement de l’administration économique et du Gouvernement, le Gouvernement dont il fait partie. « Le jour où il y aura clameur publique, ces tracasseries prendront fin. Si vous envoyez les agents en mission, rassurez-vous qu’ils ont les moyens de subsistance ». La sanction ne tardera pas en cas de tâtonnements. En un comme en mille mots, la clameur publique sera au rendez-vous pour rendre au Gouvernement la pièce de sa monnaie. Car la plèbe en a assez de voir son social s’effriter chaque jour qui passe. « Trop c’est trop », fulmine-t-elle en sourdine.

Vient enfin les opérateurs économiques qui marchandent la vie de plus de 100 millions d’habitants. Nationaux et expatriés. Mukoko Samba ne leur fait pas la dentelle. Ils seront, eux aussi, sanctionnés en cas de fraude économique manifeste. Tous seront dans le même panier. « Il n’est pas exclu que certains d’entre eux soient expulsés du territoire national, s’ils sont impliqués dans des pratiques qui nuisent aux ménages congolais. L’Etat doit assumer son rôle. Un opérateur économique doit se prémunir contre les risques de change, mais il ne doit pas créer de l’instabilité sur le marché des changes ».

Ainsi, tout le monde est tenu à l’œil.

Willy Kilapi




RPDC: «L’aggravation de la crise de sécurité des 3 Pays peut-elle être considérée comme succès?»

Voici un commentaire (13/08/2024) de la KCNA (ou Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréenne) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC sise au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité et sa vie et sa souveraineté, sa sécurité, ses intérêts mais aussi la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR):

Récemment (05/08/2024):

  • le Secrétaire (Antony BLINKEN; 1962- ) d’Etat
  • le Secrétaire (Lloyd AUSTIN; 1953- ) à la Défense Nationale
  • le Conseiller (Jacob Jeremiah SULLIVAN; 1976- ) à la Sécurité Nationale de la Maison-Blanche

des USA, qui constituent les chefs de la diplomatie et de la sécurité de l’Administration Joseph Robinette BIDEN (1942- ), ont inséré ensemble, à leur presse (Washington Post; le quotidien de la Capitale des USA, NDLR), un article dans lequel ils ont défini la soi-disant menace nucléaire de notre RPDC comme un défi grave à la sécurité de la Région Indo-Pacifique et qualifié le renforcement de la coopération trilatérale de sécurité entre:

  • les USA (ou United States of America ou Etats-Unis d’Amérique; occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne dès 1945 jusqu’ici avec leurs 1.000 engins nucléaires et 30.000 GI’s coiffés des Casques Bleues censées être ôtées depuis 1975 grâce à la Résolution № 3390B 18/11/1975 de l’Assemblée Générale de l’ONU mais toujours en vain, après leur fiasco dans la 1ère invasion de la Corée en 1866 bientôt recouvré par leur réussite dans la domination 1905-1945 de procuration de toute la Corée par le Japon à travers la collusion USA-Japon 29/07/1905, cela selon l’esprit de leur Destinée Manifeste de 1845, NDLR)
  • le Japon (le plus obsédé ou ambitieux de l’expansion d’outre-mer avec sa 1ère invasion 1592-1598 de la Péninsule coréenne – sa plus voisine géographique – et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes immoraux les plus graves contre l’Humanité commis pendant sa domination 1905-1945 de la Corée occupée sous la collusion USA-Japon 29/07/1905, tels que le kidnapping et la réquisition forcée de 8,4 millions de jeunes et adultes coréens comme pare-balles et pour les travaux forcés, le massacre atroce de 01 million des Coréens et le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes, etc., NDLR)
  • la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée – créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord en ignorant ou négligeant, totalement, son homogénéité nationale – qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner; DROM-COM des USA – comme le Japon depuis 1945 – obligé ou forcé, afin de survivre ou subsister, de désigner la RPDC comme ennemi principal, NDLR)

contre notre RPDC comme un «succès» remarquable dans l’application de la politique extérieure de leur Gouvernement. Comme la Communauté internationale le reconnaît:

  • les USA nous ont poussés à l’acquisition du potentiel nucléaire
  • ce sont, toujours, les Administrations US successives qui nous ont amenés à renforcer la force de dissuasion nucléaire.

Personne ne va rester comme spectateur passif en face d’un cambrioleur qui pénètre dans sa maison avec un couteau. Plus les USA continuent leurs manœuvres d’étouffement contre notre RPDC, plus nous renforçons, d’un rythme accéléré, notre force absolue comme réflexe conditionné, et la menace que nos ennemis éprouvent pour leur sécurité s’accroît autant. C’est une loi déjà établie.

En définitive, en s’obstinant dans leur politique d’hostilités à l’égard de notre RPDC, les USA ont eu, pour effet, non pas l’atténuation de leur «crise de sécurité» et de leur «préoccupation de sécurité», mais une aggravation considérable de celles-ci.

En outre, le renforcement de la coopération trilatérale de sécurité dont les USA se vantent n’a pas rapporté des bénéfices à leurs 2 Pays suivistes, Japon et ROK; au contraire, les populations de ces 2 derniers sont condamnées à servir de chair à canon d’une guerre nucléaire. De surcroît, l’élargissement irraisonnable du système de bloc militaire basé sur le nucléaire sous la houlette des USA, consistant à détruire l’équilibre de la force dans la Région, ne suscite que la puissante contre-mesure des Etats souverains, possesseurs d’armes nucléaires.

Notre force évoluera en permanence et la puissante capacité des forces armées de notre RPDC ne connaîtra jamais ses limites.

Les USA en ruine ou en déclin devraient toujours retenir cette vérité: la paix de notre Pays est la source de leur tranquillité.




Projet-145 Territoires: La 4ème composante sur le Géo référencement bientôt lancé

La 4ème composante de développement local des 145 territoires, celle portant sur le Géo référencement devient une nécessité et une urgence. C’est le vice-Premier Ministre en charge du Plan, Guillain Nyembo, qui l’a souligné mardi à Kinshasa lors de la 3ème réunion du Comité Opérationnel National (CONA).

 

Guilain Nyembo qui présidait ces assises, a insisté sur l’urgence qu’il revêt de procéder au lancement de ce programme qui porte sur la 4ème composante du Programme de développement local des 145 Territoires, celle portant sur le « géo référencement ».

 

Selon le vice-Premier Ministre en charge du Plan, « cet outil numérique se veut d’un apport capital dans la réalisation des objectifs du PDL 145-T, car il permettra un suivi-évaluation efficace ainsi qu’un contrôle efficient aussi bien dans la mise en œuvre dudit programme que des projets d’investissements futurs liés à la République. La fluidité des données que fournira cet outil », a-t-il dit, « permettra à toutes les structures du cadre institutionnel du programme et à tous les ministères sectoriels de suivre, pratiquement en temps réel, l’évolution de l’exécution du PDL 145-T », a ajouté le Vice-Premier Ministre.

 

La 3ème réunion du Comité opérationnel national (CONA) du PDL-145 T a consisté mardi 13 août, à réfléchir sur la manière de bien mener le PDL 145 territoires en consacrant les énergies à la concrétisation de tous les volets alignés dans les différentes composantes prévues dans la première édition.

 

En effet, pour Guilain Nyembo, le Programme de développement local des 145 Territoires, (PDL 145-T), « est un programme qui, outre le fait de s’arrimer sur le Plan National Stratégique de Développement(PNSD), se place en droite ligne des sept (7) piliers consacrés par le programme gouvernemental chargé de matérialiser, pour les cinq prochaines années, la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ».

 

Il a indiqué, à cette même occasion, que l’ordre du jour retenu pour la 3ème session du Comité opérationnel national permettra de mener des réflexions visant notamment à accélérer la mise en œuvre du premier volet relatif à la construction des écoles, des centres de santé et des bâtiments administratifs, afin d’éviter les coûts supplémentaires pouvant découler des retards de financement. Il sera également question de voir dans quelle mesure le lancement du volet route du PDL 145-T pourrait être lancé.

 

Changement de paradigme

« Ce volet réduira le coût logistique exorbitant du PDL-145 T induit par le différentiel de transport des matériaux et équipements. Ces routes seront également très utiles au projet de diversification de l’économie. D’où la nécessité de proposer une feuille de route à suivre pour le lancement des autres composantes et volets du programme avec promptitude », a-t-on indiqué.

 

Notons que le PDL 145 T a pour vocation finale le changement du paradigme transcendant pour l’heure les milieux ruraux sur l’ensemble de 145 territoires, et par conséquent, celui de l’économie nationale, précise-t-on.

 

Il est un donc un Programme de Développement des 145 Territoires (PDL-145T), issu de l’initiative politique de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo et vise à lutter contre la pauvreté, les inégalités et à promouvoir le développement dans les 145 territoires du pays. Le programme se concentre sur quatre composantes principales : l’amélioration de l’accès aux infrastructures et aux services de base dans les zones rurales, la promotion du développement des économies locales, le renforcement des capacités de gestion du développement local et la mise en place d’un système de suivi géo-référencé pour évaluer en temps réel les progrès du Programme PDL-145T.

 

Evalué à 1.665 milliard de dollars américains, le PDL-145T est principalement assuré par le Gouvernement congolais, avec une contribution partielle des allocations des Droits de Tirage Spéciaux. Sa mise en œuvre est supervisée par trois Agences d’Exécution : le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Bureau Central de Coordination (BCeCo) et la Cellule d’Exécution des Financements en faveur des États Fragiles (CFEF), rappelle-t-on.

 

Bien que des progrès aient été réalisés dans la mobilisation des fonds et la planification des infrastructures, certains défis persistent, notamment le financement incomplet du programme, l’accessibilité difficile à certains sites, les délais dans les procédures de passation des marchés publics et des poches d’insécurité dans certains territoires.

 

Willy KILAPI




COMMUNIQUÉ OFFICIEL N°01/020/DGI/DG/CO/CK/2024




Tshisekedi, Kabila, Cenco et… cohésion nationale : isolement en marche ?

6 août 2024. Encore en convalescence car sorti d’une épreuve médicale, Félix Tshisekedi, à Bruxelles, fait face à Christian Lusakweno et Baudoin Amba Wetshy, deux journalistes professionnels. En réponse à la préoccupation exprimée pour la cohésion nationale, il révèle l’échange qu’il a eu avec les Évêques membres de la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo) représentant l’Eglise catholique romaine en République Démocratique du Congo. Ces derniers l’ont rencontré notamment à cet effet…

Félix Tshisekedi répond à la CENCO

Félix Tshisekedi déclare sa disponibilité à favoriser cette cohésion tout en s’interrogeant cependant sur celle des interlocuteurs. Selon ses propres termes : « Martin Fayulu n’a jamais reconnu les résultats de dernières élections. Comment est-ce qu’il acceptera ma main tendue ? Moïse Katumbi était prêt à faire la même chose. Mais grâce, évidemment, à la pression des siens, il a accepté qu’ils rentrent dans les institutions tout en restant, lui-même, borderline. Joseph Kabila, n’en parlons pas. Il a carrément boycotté les élections et prépare une insurrection parce que l’AFC, c’est lui”.

C’est si direct, si franc que toute repartie s’éteint côté intervieweurs. Par contre, côté intéressés (Fayulu, Katumbi et Kabila) elle est vive soit par eux-mêmes, soit par leurs collaborateurs.

De quoi rappeler le dernier précédent, car l’histoire du Congo depuis l’indépendance est celle des audiences que la Cenco sollicite des chefs de l’État lorsque des crises majeures surgissent. Entre 1990 et 2024, c’est devenu un modus operandi.

Joseph Kabila répond à la CENCO

26 janvier 2018. Joseph Kabila, Palais de la Nation, face aux professionnels des médias congolais et étrangers, réagit à la même préoccupation sur la : cohésion nationale. Cette fois-là, après le refus de l’opposition de participer au Dialogue de la Cité de l’Union africaine sous la facilitation d’Edem Kodjo. Il révèleTshisekedi, Kabila, Cenco et… cohésion nationale : isolement en marche ?

6 août 2024. Encore en convalescence car sorti d’une épreuve médicale, Félix Tshisekedi, à Bruxelles, fait face à Christian Lusakweno et Baudoin Amba Wetshy, deux journalistes professionnels. En réponse à la préoccupation exprimée pour la cohésion nationale, il révèle l’échange qu’il a eu avec les Évêques membres de la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo) représentant l’Eglise catholique romaine en République Démocratique du Congo. Ces derniers l’ont rencontré notamment à cet effet…

Félix Tshisekedi répond à la CENCO

Félix Tshisekedi déclare sa disponibilité à favoriser cette cohésion tout en s’interrogeant cependant sur celle des interlocuteurs. Selon ses propres termes : « Martin Fayulu n’a jamais reconnu les résultats de dernières élections. Comment est-ce qu’il acceptera ma main tendue ? Moïse Katumbi était prêt à faire la même chose. Mais grâce, évidemment, à la pression des siens, il a accepté qu’ils rentrent dans les institutions tout en restant, lui-même, borderline. Joseph Kabila, n’en parlons pas. Il a carrément boycotté les élections et prépare une insurrection parce que l’AFC, c’est lui”.

C’est si direct, si franc que toute repartie s’éteint côté intervieweurs. Par contre, côté intéressés (Fayulu, Katumbi et Kabila) elle est vive soit par eux-mêmes, soit par leurs collaborateurs.

De quoi rappeler le dernier précédent, car l’histoire du Congo depuis l’indépendance est celle des audiences que la Cenco sollicite des chefs de l’État lorsque des crises majeures surgissent. Entre 1990 et 2024, c’est devenu un modus operandi.

Joseph Kabila répond à la CENCO

26 janvier 2018. Joseph Kabila, Palais de la Nation, face aux professionnels des médias congolais et étrangers, réagit à la même préoccupation sur la : cohésion nationale. Cette fois-là, après le refus de l’opposition de participer au Dialogue de la Cité de l’Union africaine sous la facilitation d’Edem Kodjo. l révèle l’échange qu’il a eu deux ans plus tôt avec la même Cenco. Voici sa réponse : “Au mois de décembre 2016, le président de la Cenco et son vice-président étaient venus me voir pour me dire : Monsieur le Président, nous pensons que l’Accord signé au niveau de la Cité de l’Union africaine, c’est un bon accord, mais il reste encore une frange de l’Opposition. Est-ce que vous ne pouvez pas accepter que nous puissions faire un travail pour (…) ramener cette partie de l’Opposition à adhérer à cet accord, et comme ça nous aurons un accord complet ? J’avais dit : merci, je pense que c’est une bonne chose, une très bonne idée d’ailleurs. Vous avez le feu vert, mais il ne faut pas oublier qu’on n’a plus beaucoup de temps”.

Pas du tout bon signe

En comparant ces deux réponses distantes de six ans et demi (janvier 2018-août 2024), on est face à deux approches contradictoires.

Autant le second (JKK) permet aux membres de la Cenco d’entreprendre la mission de bons offices auprès de l’opposition pilotée par l’Udps (d’où les négociations du Centre interdiocésain ayant débouché sur l’Accord global et inclusif à la base des élections de décembre 2018 remportée par Félix Tshisekedi), autant le premier (Fatshi) ne permet pas à la même Cenco de rééditer l’exploit de 2016 !

L’a-t-il fait exprès ? Peut-être pas.

N’empêche que le résultat est le rejet de toute possibilité de dialogue.

6 jours après cette interview, les effets collatéraux se sont manifestés dans la composition du Sénat le lundi 12 août 2024. L’unique poste réservé à l’Opposition (rapporteur adjoint) a échappé au candidat d’Ensemble de Moïse Katumbi, le sénateur Salomon Kalonda, en faveur du candidat Jean-Claude Baende pourtant de l’Union sacrée de la nation !

Ainsi, excluant toute possibilité de dialogue avec l’Opposition armée et l’Opposition politique, Félix Tshisekedi, qui déclare avec raison de ne pouvoir négocier avec le criminel Paul Kagame, croit plutôt dans le Processus de Luanda.

Or, ce processus ne croit pas dans une solution armée…

Du Conseil de sécurité de l’Onu au Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine, de la Cirgl à la Cééac, de la Sadc à l’Eac, de Washington à Beijing, de Londres à Tokyo, de Paris à Pretoria, de Moscou à Dubaï, de New Delhi à Brasilia, le langage est unique dans le chef des décideurs impliqués dans la crise à l’Est : il faut absolument une solution politique.

Sur ces entrefaites, le Processus de Nairobi impliquant les groupes armés congolais est au point mort, laissant les 252 groupes armés écumant l’Est opérer librement.

Resterait-il dans le schéma de la guerre totale avec le Rwanda ?

Maintenant que les deux chambres peuvent siéger valablement et se prononcer légalement sur le déclenchement d’une guerre ” à la moindre escarmouche”, rien n’indique dans le chef des parlementaires Usn majoritaires à l’Assemblée nationale et au Sénat un soutien à cette voie.

Au final, Félix Tshisekedi est en train de fermer des portes à toute personne ou toute initiative avec qui ou avec quoi il est en désaccord réel ou supposé, au point d’en arriver à isoler même l’Udps et l’Usn, sinon de s’en isoler lui-même…

Vous qui avez la possibilité de l’approcher, dites-lui que ce n’est bon signe pour personne !

A commencer par lui-même…

PROCHAINEMENT : Qu’en est-il de ces messages “subliminaux” de Félix Tshisekedi à l’Udps : Force du Progrès, Augustin Kabuya, Nicolas Kazadi, Sama Lukonde !

Omer Nsongo die Lema