Ville de Goma: Les FARDC dans la traque de faux Wazalendo 

Les FARDC a décidé d’organiser la traque de faux volontaires pour la défense de la patrie dits « Wazalendo ». A l’issue d’une réunion présidée par le gouverneur du Nord-Kivu, lundi 12 août à Goma, l’Armée congolaise attribue de nombreux cas de tueries et autres vandalismes enregistrés ces derniers temps à Goma à de présumés faux Wazalendo.

Le porte-parole militaire du gouverneur de la province du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, affirme qu’une traque est planifiée contre ces personnes qui créent l’insécurité dans cette province.

« A l’issue de cette rencontre, il s’est dégagé un constat amer : celui des actes de vandalisme et de tueries perpétrés par de faux volontaires pour la défense de la patrie dit Wazalendo, à l’endroit de la population. Afin de lever tout malentendu et de séparer les vrais de faux Wazalendo, il a été décidé ce qui suit : les vrais volontaires pour la défense de la patrie (Wazalendo) doivent rejoindre les FARDC sur les lignes des fronts et les faux Wazalendo, seront traqués et en cas de force majeure, ils seront mis à la disposition de la justice militaire », a résumé le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko.

C’est dans cette optique le gouvernement provincial, avec l’appui du Gouvernement central, dit s’engager à poursuivre la prise en charge de vrais Wazalendo qui respectent les droits de l’homme et le droit international humanitaire, affirme le général-major Peter Cirimwami, gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu.

Willy K.

 




Enregistrement à l’état civil: Les professionnels des médias sensibilisés

Plusieurs professionnels des Médias des différents organes de presse, membres du Réseau des Journalistes Amis de l’Enfants » (Rjae) ont été sensibilisés sur l’importance de l’ « Enregistrement des naissances à l’Etat civil ».

C’était le vendredi dernier dans le cadre de la célébration de la «  Journée africaine de l’Etat civil », commémorée sous le thème: « « Renforcer les liens entre le système d’enregistrement des faits d’état civil, des statistiques y afférentes et le système d’identité juridique grâce à la transformation numérique du service ». Elle a été organisée par le Ministère de l’Intérieur avec l’appui du bureau pays du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF).

S’exprimant à cet effet, le Spécialiste Protection de l’enfant au bureau de cette agence des Nations Unies à Kinshasa, a fait savoir que la République démocratique du Congo connait un taux faible d’enregistrement des naissances à l’Etat civil.

« Il ressort, en ce qui concerne la République démocratique du Congo, un besoin du renforcement de communication sur la sensibilisation pour relever le taux d’enregistrement de naissance qui est de 40 % vers un taux meilleur d’atteindre les Objectifs de développement durable », a plaidé Massamba Diouf. Il a exhorté l’assistance à s’approprier de cette problématique afin de renverser la tendance.

Ainsi, a-t-il martelé, le renforcement de la communication est une nécessité pour cela. Cette activité tombe à pic, et pourra révolutionner les choses en amenant les professionnels à faire de l’enregistrement des naissances à l’Etat civil, une des priorités dans leurs différentes productions.

 

« Nous sommes très heureux pour cette activité qui nous a donné l’opportunité d’échanger sur plusieurs thématiques, notamment l’enregistrement des naissances en République Démocratique du Congo et en Afrique (…) La Rdc fournit des efforts… Cependant, il y a des défis à relever en la matière, par exemple, en ce qui concerne la collaboration entre les différents services de l’Etat et autres », a fait savoir ce fonctionnaire de l’UNICEF à Kinshasa.

Prenant à son tour la parole, le Chef de Division au Ministère de l’Intérieur et point focal national à l’Etat civil, M. Belly, a édifié les participants sur la prise en charge des opérations d’enregistrement, d’identification de la population par l’Etat, mais aussi sur le soutien financier et technique pour la production, notamment le registre et autres documents importants ainsi que le lien qui existe entre l’enregistrement à l’état civil et l’identification de la population ou l’identité juridique.

Des thématiques très capitales. Ce qui fait qu’il est difficile de parler de l’enregistrement des naissances à l’Etat civil sans évoquer la problématique de l’identification des populations. C’est ce qui a justifié la présence de l’Office national de l’Identification de la population (ONIP).

Selon son experte juriste Mme Chantal Lukadi, le fichier général de la population (FGP) est très important. Elle l’a démontré en ces termes: « Le système de l’Etat civil ne peut pas marcher seul sans le Fgp et vice-versa. Ce sont les faits de l’Etat civil qui alimentent le Fgp, notamment les nouvelles naissances, les décès, les mariages. Une fois qu’il y a mariage, naissance ou décès, on enregistre à la commune et on délivre une attestation de décès ou un acte de naissance avant de faire le rapport à l’Onip pour l’enregistrement dans le Fgp (…) Le Fichier général de la population est une référence unique pour l’identification des individus, une source unique des données utilisées pour la production de tous les titres et documents sécurisés (…) L’enregistrement à l’état civil concerne tout Congolais vivant sur le territoire national, tout étranger vivant sur le territoire national, tout Congolais vivant à l’étranger ».

En plus des professionnels des médias, plusieurs délégués des ministères, à savoir de l’Intérieur, de la Santé publique, de l’Institut national des statistiques, de l’ONIP avaient pris part à cette belle journée très édifiante au regard de la thématique.

Prince Yassa




En perspective des élections prévues du 26 au 30 aout prochains: Ibrahima Socé Fall promet une OMS pour l’Afrique plus opérationnelle, compétente…

« Santé pour tous et tous pour la santé », tel est le programme du Sénégalais, Ibrahima Socé Fall, candidat au poste de Directeur régional de l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) pour l’Afrique, dévoilé lors d’un webinaire, organisé par le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN).

Selon ce candidat, « Santé pour tous et tous pour la santé », est un programme régional pour promouvoir et protéger la santé, et fournir des soins de santé de qualité pour libérer la prospérité de l’Afrique.

«  Mon objectif est d’optimiser les approches et les partenariats existants tout en encourageant l’innovation afin de susciter des transformations positives dans le domaine de la santé mondiale….Nous avons passé trop de temps à être des consommateurs des décisions au niveau mondial », a déclaré ce candidat. C’était avant de dévoiler ses ambitions et visions de rendre l’OMS plus opérationnelle, compétente et crédible, à travers son programme très ambitieux.

Cinq priorités stratégiques constituent ce programme, qui selon lui, va apporter du changement.

La première consiste à renforcer les systèmes de santé pour assurer des soins de qualité à travers le continent. La deuxième vise apporter l’amélioration de la préparation, la prévention et la réponse aux pandémies et autres urgences sanitaires et crises humanitaires. La troisième stratégie consiste accélérer la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile ainsi que l’élimination et l’éradication des maladies transmissibles à fort impact. La quatrième vise la sensibilisation aux maladies non transmissibles et à la santé mentale. Enfin, la dernière concerne les données sanitaires pour assurer une bonne planification.

Un programme qui s’ouvre à tous et devra être soutenu par tous. Il bénéficie selon son auteur d’importantes opportunités de prospérité pour assurer la santé pour tous et par tous.

A travers ce programme, le Docteur Ibrahima Socé Fall s’est donné pour mission d’appuyer les Etats membres de la région pour fournir de manière cohérente des soins de santé complets et de qualité à tous les citoyens afin de favoriser le bien-être et la prospérité.

A cet effet, il estime que ceci est possible. Car, à l’en croire, les deux premières décennies du 21è siècle ont été marquées par des progrès sans précédent dans les secteurs de la santé et socio-économique à travers le continent.

Et donc, il est possible pour le continent des relever les défis en prenant en mains son destin avec des financements locaux plus accrus et l’appui extérieurs.

Une riche expérience à capitaliser

Très confiant en sa forte et riche expérience dans le domaine de la santé internationale, le candidat Ibrahima Socé Fall part favori de cette élection après avoir occupé plusieurs postes de leadership tant au niveau régional qu’international.

« Ce qui me distingue des autres candidats, c’est ma capacité à travailler dans des situations d’urgence tout en abordant des questions de développement. Chaque fois qu’il y a eu de gros problèmes en Afrique, l’Oms a fait appel à moi », a-t-il indiqué avec toute humilité.

Titulaire d’un doctorat (Phd) en Épidémiologie et santé international, Dr Socé Fall a fréquenté plusieurs grandes écoles africaines, européennes et américaines, et a occupé plusieurs postes au sein de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il compte remplacer Matshidiso Rebecca Moetis, à la tête de l’OMS pour l’Afrique.

Rappelons que l’élection du Directeur régional de l’Organisation mondiale pour la Santé (OMS) pour l’Afrique est prévue du 26 au 30 aout prochains à Brazzaville, capitale de la République du Congo.

Prince Yassa.




Gilbert Kabanda lance le Forum du génie scientifique congolais

Après la réussite du conclave du génie scientifique congolais en août 2023, le ministre de la recherche scientifique et innovation technologique, Gilbert Kabanda Kurhenga a procédé, ce mardi 13 2024 dans la salle des banquets du Palais du Peuple, au lancement officiel du forum national du génie scientifique congolais. Rendez-vous qui met en commun de très nombreuses têtes pensantes du monde scientifique congolais.

 

Évalués dès le démarrage à plus ou moins 300 génies, et ce chiffre va aller crescendo selon les estimations jusqu’à 500 participants. Ils sont chercheurs, inventeurs et innovateurs venus des quatre coins du pays et de l’étranger.

 

Le ministre de la recherche scientifique et innovation technologique a donné le coup d’envoi du Forum dont les assises vont durer jusqu’au 29 août en cours. Devant les chercheurs, inventeurs et innovateurs, Dr professeur Gilbert Kabanda Kurhenga devant ses pairs rassemblés, a eu les mots justes et forts pour expliquer le bienfondé de ce forum qui ouvre ses portes d’abord par un pré-forum, avant de motiver suffisamment les génies scientifiques à ne pas souffrir d’aucun complexe par rapport à ceux d’autres continents ou races déjà en avance sur plusieurs registres scientifiques. Selon ses propres termes, ils n’ont pas seuls le monopole en cerveaux créateurs. Le patron de la recherche scientifique au Congo a été on ne peut plus clair, et dans son esprit les génies scientifiques congolais sont en capacité de monter en puissance dans leurs œuvres au profit du développement du Congo dans tous les domaines.

 

Devant la presse, le ministre Kabanda s’est appesanti sur certains autres détails importants.

 

« Il s’agit d’une foire où vous allez exhiber devant la nation et devant le monde vos résultats de recherche, vos inventions et vos innovations qui sont faites pour développer la République. Convainquez-vous, ayez, intériorisez en vous que la République, sur le plan socioéconomique, dépend de chacun de vous, intériorisez-le », a déclaré le ministre Gilbert Kabanda.

 

Gilbert Kabanda a exprimé sa satisfaction devant ceux qu’il considère comme des successeurs légitimes et légaux de génies belges.

 

“Je suis heureux qu’au premier jour, il y ait à peu près 300 qui sont venus et je suis sûr que parmi vous, il y en a qui sont déjà suffisamment avancés avec leurs recherches pour pouvoir nous produire des prototypes de vos inventions, innovations. Prototypes qui seront, dans la deuxième partie du forum, exposés comme nous l’avons fait l’année passée, et qui seront visités par le président de la République, la Première ministre et les membres du gouvernement pour qu’ils constatent que les scientifiques de toutes les disciplines sont prêts à accompagner le gouvernement dans le développement du pays, la réalisation du programme du gouvernement et dans ce que nous chantons dans notre hymne national, dans la construction d’un pays plus beau qu’avant”, a-t-il ajouté.

 

Et de poursuivre : “maintenant, nous sommes, vous êtes conscients que nous pouvons, vous pouvez rivaliser avec ceux-là parce qu’ils ont un même cerveau que nous (…). Ce qui nous a manqué, c’était deux choses : la première, c’est le nombre, la masse critique. En 1960, on avait très peu de cerveaux congolais qui étaient suffisamment instruits dans les différentes disciplines scientifiques pour pouvoir commencer à rivaliser avec les Belges. Le deuxième manque et c’est l’interpellation que je vous fais, c’est la conviction que nous pouvons aussi faire comme les autres. Et c’est essentiellement sur ce dernier point que j’insiste auprès de vous, de ma hiérarchie. Bon nombre d’entre nous, la communauté nationale, sommes convaincus que la domination scientifique et technologique est un monopole que nous ne pouvons pas encore rivaliser, concurrencer. Je dis : ‘non’, et j’imagine que vous aussi êtes dans cet état d’esprit ; que vous pouvez rivaliser les Occidentaux, les Chinois, les Indiens, dans vos domaines respectifs. Mais le deuxième manque, c’est ce que je suis en train de mettre en place, c’est l’encadrement politique avec tout ce qui en découle. Mon rôle donc en tant que ministre, politique, est de mettre en place cet élément là qui manquait pour que les cerveaux congolais commencent à s’exprimer, créer, inventer et donc à construire le pays comme l’ont fait les autres cerveaux dans les pays que j’ai cités”, a dit le patron de la Recherche scientifique et innovation technologique.

 

Bernetel Makambo




Afrique : Le ministre congolais de l’intégration régionale Didier Mazenga a pris part au conseil des ministres de la SADC à Zimbabwe

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) travaille avec la Banque Africaine de développement (Bad) pour identifier les options de mise en œuvre d’un mécanisme pour financer les programmes régionaux.

S’exprimant lors de la réunion du Conseil des ministres de la SADC qui s’est ouverte mardi à Harare, la capitale du Zimbabwe, le secrétaire exécutif de l’organisation régionale, Elias Magosi, a déclaré que la Bad aide la SADC à formuler des recommandations sur les meilleures options pour lever des ressources pour le Fonds de développement régional (FRD).

« Avec le soutien de la Banque africaine de développement (BAD), nous avons élaboré un document de discussion sur le Fonds de développement régional », a affirmé M. Magosi.

Selon lui, les responsables ministériels des questions financières et d’investissement dans les 16 États membres de la SADC devraient convoquer une session dédiée, pour délibérer sur le document de discussion et « fournir des propositions concrètes pour mener à bien cette mission ».

Prenant plusieurs fois la parole à ces assises, Me Didier Mazenga Mukanzu, Ministre Congolais de l’Intégration Régionale a porté haut la voix de la République Démocratique du Congo en défendant ses intérêts auprès de la sous-région.

 

Jonsard Mikanda




Devant Mme Roxane De Bilderling : Me Guy Loando détaille les projets ambitieux en cours de développement

Le Ministre d’État, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Me Guy Loando, a eu l’honneur de recevoir en visite de courtoisie Madame Roxane De Bilderling, Ambassadrice de Belgique en République Démocratique du Congo, accompagnée de M. Stanley Mathys, Adjoint au Chef de Coopération à l’Ambassade de Belgique.

Au cours de cette rencontre, le Ministre a exposé à Mme l’Ambassadrice les priorités de son nouveau mandat à la tête du Ministère de l’Aménagement du Territoire. Il a détaillé les projets ambitieux en cours de développement, tout en mettant en lumière les réalisations accomplies dans son secteur. Ces efforts s’inscrivent dans la vision du Président Félix Antoine Tshisekedi et sont menés sous la direction de la Première Ministre Madame Judith Suminwa, avec un souci constant de servir au mieux la population congolaise.

Mme Roxane De Bilderling a exprimé son soutien aux initiatives du Ministre et a exploré les opportunités de renforcer le partenariat entre la République Démocratique du Congo et la Belgique.

Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, avec un accent particulier sur le développement durable et l’aménagement du territoire.




Sénat RDC : Le bureau définitif désormais au grand complet 

La chambre haute du parlement a désormais son bureau définitif, où les membres ont été élus le lundi 12 Août 2024.

Jean Michel Sama Lukonde a été élu président du sénat. Kalala Wa Kalala José a été choisi par ses paires comme 1er Vice-Président.

Le poste du 2e vice-Président a été occupé par Modeste Bahati Lukwebo. Nefertiti Ngudianza Kisula a été élue rapporteur. Et le

Rapporteur adjoint c’est l’opposant Jean Claude Baende, membre de la plateforme de Constant Mutamba.

Questeur Taupin Kabongo Mukengeshayi et Questeur adjoint, Pascal Omana. Ainsi se clôture les travaux de la session extraordinaire convoquée au sénat.

 

Mboshi




Kinshasa : la police se félicite pour l’ordre maintenu le lundi sur l’ensemble de la capitale 

Autrefois théâtre des affrontements entre les pro et les anti-Kabuya, secrétaire général de l’UDPS-Tshisekedi, le Hall du Palais du peuple et ses environs ont été hautement sécurisés lundi 12 août par les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) lors des élections des membres du bureau définitif de la chambre haute du parlement qui se sont déroulées sans le moindre incident.

 

Satisfait du résultat, le chef de la police ville de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba félicite ses hommes pour avoir imposé la paix et la quiétude durant les élections sénatoriales et la visite de travail à Kinshasa du Président angolais Joao Lourenço.

 

Après s’être rassuré de la sécurité au Palais du peuple, Blaise Kilimbalimba n’a pas lâché prise contre l’incivisme routier. Sur les différentes artères de la capitale, il a mis des dispositifs sécuritaires importants pour faire respecter la loi.

 

La police de Kinshasa sous la houlette du commissaire divisionnaire adjoint se professionnalise peu à peu. Blaise Kilimbalimba déploie tous les efforts nécessaires pour éradiquer l’insécurité qui bat son plein dans l’ex Léopoldville.

 

 

OSK




Interclubs CAF 2024-25 : L’action reprend de plus belle ce vendredi

Le coup d’envoi de la saison 2024/25 des compétitions interclubs de la CAF sera donné ce vendredi 16 août ; ce qui marque ainsi le début officiel de la course vers la suprématie continentale.

La Ligue des Champions CAF TotalEnergies et la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies, qui ont connu un dénouement heureux la saison dernière, reviennent sur le devant de la scène avec des tours préliminaires dès ce weekend.
Les rencontres aller se dérouleront du 16 au 18 août, tandis que les matchs retour sont prévus du 23 au 25 août 2024.
Le deuxième tour préliminaire se jouera du 13 au 15 septembre pour la manche aller et du 20 au 22 septembre pour la manche retour, ce qui permettra de finaliser le processus du tirage au sort des phases de groupe.
Les 12 meilleures équipes du classement CAF, parmi lesquelles le champion en titre de la Ligue des Champions Al Ahly (Égypte) et le finaliste de la dernière édition Espérance (Tunisie), sont exonérées du premier tour éliminatoire. Ce même système s’applique à la Coupe de la Confédération, où douze clubs participants, dont le tenant du titre Zamalek, sont dispensés du premier tour.
Malgré le fait que les deux compétitions n’en soient qu’à leurs prémices, les passionnés de football africain peuvent s’attendre à des rencontres de haut niveau. Les clubs de tout le continent mettront tout en œuvre pour se qualifier pour le deuxième tour, et finalement pour la phase de groupes des deux compétitions respectives.
Parmi les rencontres captivantes en Ligue des Champions CAF TotalEnergies, il faut noter l’affrontement entre les Young Africans, champions en titre de Tanzanie, et le Vital’O FC du Burundi.
Les Egyptiens de Pyramids FC, qui ont connu une saison exceptionnelle l’année précédente, seront face au JKU SC de Zanzibar, tandis que les Sud-Africains d’Orlando Pirates FC, rencontreront Disciples FC de Madagascar.
Dans le cadre de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies, les Zambiens de Zesco United affronteront les Zimbabwéens de Dynamos FC, une rencontre qui s’annonce captivante et pleine de suspense.
Le club marocain de l’UTS affronte le club ivoirien du RS Abidjan, tandis que le club ghanéen du Nsoatreman FC reçoit le club tchadien du TP Elect Sport.
Les fans sont conviés à prendre part aux discussions en temps réel sur les plateformes numériques de la CAF en utilisant les hashtags #TotalEnergiesCAFCL et #TotalEnergiesCAFCC.




Secteur pétrolier : « On ne peut pas appliquer la vérité des prix, mais diminuer le manque à gagner »

Devant la presse, le professeur Daniel Mukoko a reconnu qu’on ne peut pas appliquer la vérité des prix dans ce contexte. « Ce que nous faisons, c’est de diminuer le manque à gagner. Diminuer cet écart entre le prix vrai et le prix à la pompe. Stabiliser le taux de change, c’est stabiliser les prix des produits pétroliers. Nous allons travailler sur les prix moyens frontières pour avoir une certaine maitrise de cet élément externe. Nous avons une feuille de route pour diminuer le manque à gagner de 15 millions de dollars le mois », explique-t-il.

Ainsi, le gouvernement ne dit pas que ces mesures constituent une solution définitive.

Au sujet du taux directeur de la Banque centrale du Congo (BCC) qui est aujourd’hui à 25%, Daniel Mukoko explique que la Bcc est une banque et entant que tel, elle prête à un taux mère. Mais dans le cas précis, la Bcc joue le rôle de régulation de la liquidité. C’est un essuie-glace pour que le chauffeur ait la bonne visibilité.

« Quand l’Etat paye dans le compte de quelqu’un, vous pouvez avoir le niveau de liquidités excédentaires qui ont tendance à aller sur le marché de change. La Bcc doit venir retirer cette partie de la liquidité pour que notre économie fonctionne normalement. Et ce, en vendant les Bons Bcc. Et c’est ce taux directeur qui va s’appliquer en ce moment-là. Si le taux d’inflation est supérieur au taux d’inflation, il ne va pas acheter. La Bcc est restée prudente pour garder le taux directeur à ce prix-là. Mais elle a relevé le niveau des réserves obligatoires », note-t-il.

Pour l’Est du pays, le VPM à l’économie nationale précise que les mesures prises vont s’appliquer à toutes nos frontières. « Il y a des travaux en cours pour les opérateurs économiques opérant sous état de siège. Il s’agira des allègements fiscaux ou parafiscaux », souligne-t-il.