Pour une issue viable et durable à la guerre du Rwanda contre la RDC

Dans le monde d’aujourd’hui, devenu forcément multipolaire et à plusieurs paradigmes, il n’existe aucun Etat ou groupe d’Etat qui peut se targuer d’être l’unique gendarme ou arbitre suprême en cas de crise régionale ou internationale. Il s’en suit donc qu’en dernière analyse, chaque Etat ne doit compter que sur ses propres ressources de défense, compte tenu des exigences géo-environnementales. Toute prétention d’intervention autoritaire de la part d’un Etat n’est, dès lors, que gesticulation ou prestidigitation destinée à impressionner les Etats faibles, en sans apporter une solution définitive et viable au conflit.

Principes de base
1. On fait la guerre avec détermination, pas avec compassion ou par complaisance. Ces dernières sont un facteur de démobilisation ;
2. Les Services de Renseignement et d’intelligence doivent garder et sauvegarder un contact et un dialogue permanents avec les services ennemis. Ne jamais rompre complètement les liens ;
3. Il faut se déterminer et agir en fonction des réalités et faits qu’on ne peut pas modifier ou influencer : contre les faits, les arguments ne valent rien ;
4. Il faut se mettre à la place de l’ennemi pour savoir s’il vous comprend ou s’il est capable de vous comprendre : objet, objectifs, motivations ;
5. Les négociations doivent porter sur les véritables enjeux et intérêts (politiques, économiques, stratégiques, leaderships ou conjoncturels) et non sur les apparences qui sont souvent trompeuses.
Il faut être sur la même longueur d’onde pour négocier efficacement.
6. Inventorier les intérêts vitaux et existentiels que l’on ne peut ni abandonner ni sacrifier ou céder ;
7. Inventorier et étudier les contreparties réciproques ;
8. Garder un secret absolu sur les contacts, les lieux, les acteurs et l’objet des contacts ou négociations entre services.
9. Il faut savoir être généreux dans la victoire et humble dans la défaite.
La victoire ne garantit pas nécessairement l’avenir des relations, tout comme l’échec ne le condamne pas indubitablement.
Les vaincus d’hier peuvent devenir les grandes puissances de demain ;
10. Il ne faut jamais humilier l’adversaire ou accepter une humiliation de sa part ;
11. Il faut apprécier le rôle des contacts et des intermédiaires en fonction des objectifs et de la finalité de l’action ;
12. Il faut ménager l’avenir, surtout pas l’injurier : JAMAIS et TOUJOURS sont à proscrire puisqu’ils pourraient introduire le venin de doute sur la sincérité des débats. Tout passe, rien n’est définitif.
13. Il ne faut jamais sous-estimer son ennemi.
Objectif des contacts
1. Moyen de mettre fin à l’exploitation illicite et frauduleuse des minerais sur le sol congolais ;
2. Evaluer les conséquences en cas de poursuite et les avantages en cas d’entente sur un modus vivendi ;
3. Sanctuariser les sites d’exploitation par la RDC ;
4. Etudier et déterminer les avantages communs et comparatifs ;
5. Concevoir et se mettre d’accord sur les termes et les objectifs d’entente ;
6. Projeter les étapes et les objectifs pour une solution crédible et acceptable ;
Constat
1. Les USA ménagent et soutiennent le Rwanda dont le leadership est considéré comme ferme et efficace en termes de résolution et de réalisation.
Jamais, dans les circonstances actuelles, les USA ne vont favoriser la RDC à écraser le Rwanda étant donné que la RDC ne réunit pas actuellement les conditions pour exercer, sur la région, son leadership naturel et son rôle géostratégique de gendarme ;
2. Pour les mêmes raisons, l’UE ne peut annuler, sans autre forme de procès, la signature du MOU avec le Rwanda sur les matières stratégiques inexistantes au Rwanda et dont l’origine congolaise ne fait l’ombre d’aucun doute ;
3. Le soutien occidental à Kagame justifie une certaine raideur politique du Rwanda vis-à-vis de la RDC ;
4. Considérer le principe de sanction contre le Rwanda comme un paramètre de bonne foi qui doit déterminer la position et l’attitude de la RDC vis-à-vis des Etats de l’UE pris individuellement.
Données de terrain
1. La persistance voire la recrudescence de l’exploitation illicite des minerais par le Rwanda avec la complicité des Etats de l’UE au profit des multinationales occidentales ;
2. L’incapacité de la RDC à sanctuariser les sites d’exploitations et de sécuriser le commerce des minerais stratégiques;
3. Le sentiment d’abandon des populations déplacées suite à l’absence d’une politique efficace et de mécanisme d’intégration et de réinsertion sociale ;
4. Une situation d’urgence sanitaire non déclarée au bénéfice des populations déplacées ;
5. Résultat peu probant et mitigé de la stratégie défensive dans les zones sous le régime d’Etat de siège ;
6. La présence des groupes armés divers créés et soutenus par les leaders de la contrée et présents dans les institutions de la République ;
7. L’incidence négative de détournement des millions de dollars, de l’inaction et de l’impunité avec des répercussions contreproductives sur l’opinion pour l’image de la RDC et du Président Tshisekedi ;
8. Présence massive des troupes rwandaises en RDC, confirmée dans le rapport de l’ONU, affublée de quelques congolais de service pour’’congoliser’’ la présence et les actions des troupes rwandaises en se prétendant Dirigeant de la rébellion pour atténuer, sinon éliminer l’hostilité des populations congolaises. Le cas le plus emblématique et l’opération la mieux réussie sont l’instrumentalisation de NAANGA lors de la prise d’une localité par les troupes rwandaises opérant sous le nom de code « M23 » ;
9. Le statu quo sur le terrain avec une pression croissante et constante des troupes rwandaises sur les positions défendues par les FARDC ;
10. Communication chaotique de la situation sur le théâtre des opérations de la part, aussi bien des soldats de rang que de tout venant, avec comme résultat la démoralisation des troupes combattantes et des populations des zones d’occupation.
11. Ni le Gouvernement ni l’Union Sacrée n’ont aucune communication de guerre pour encadrer et motiver les populations congolaises en ce moment de dure épreuve
Conclusion
Les services congolais, sous la direction du Président TSHISEKEDI, doivent entamer, sans délai, le processus fastidieux et malaisé de contact avec les services Rwandais pour raison d’Etat en position de force ou de montée en puissance, mais dans le secret absolu et loin du continent.
La puissance de la RDC tient à 4 choses :
1. Une économie forte et diversifiée sous la direction des congolais ;
2. Une force armée dissuasive, débarrassée des traitres ou des infiltrés et capable d’infliger un revers militaire retentissant au Rwanda ;
3. Les recherches scientifiques ad hoc pour réduire la dépendance technologique dans tous les domaines et forcer le respect de nos partenaires ;
4. Une administration performante et sans tracasseries ;
5. La neutralisation des traitres et autres infiltrés.
Ces cinq éléments permettront à la RDC d’accéder au leadership régional et au statut de Puissance, soutenue par une Justice opérante dans l’objectif de rétablir la confiance des citoyens et des partenaires.
Concernant la situation au front et pour ne pas démoraliser les troupes combattantes, le Chef de l’Etat, en tant que Commandant Suprême, doit prendre certaines mesures drastiques comme :
1. La création d’un ministère de la Guerre, différent de celui de la Défense Nationale. Chacun étant doté d’un budget propre conforme à ses exigences ;
2. La formation spécifique d’un corps expéditionnaire d’élite pour renforcer et remplacer les troupes et le commandement actuel ;
3. Une enquête de loyauté rigoureuse et un audit éthique pour tout le corps expéditionnaire sans exception, c’est-à-dire du commandement aux hommes de troupe ;
4. Châtiment sévère et exemplaire pour tous les cas de défaillance dans les zones opérationnelles ;
5. Réglementation exceptionnelle pour les communications des faits de guerre : toutes communications doit avoir le quitus du Commandant des opérations.
La démarche pour une solution viable et durable à la crise RDC-RWANDA doit se jouer sur plusieurs tableaux. Outre les hauts faits d’arme sur le front militaire, la diplomatie secrète doit avoir pour acteurs, de part et d’autre, les services secrets congolais et rwandais : la diplomatie officielle doit prendre le relai en temps opportun, enfin une rencontre au sommet entre les deux Présidents doit couronner toute la démarche.
La diplomatie secrète, notamment à travers les contacts entre les services congolais et rwandais, doit avoir pour objectif de mettre les 2 Chefs d’Etat sur la même longueur d’onde, c’est-à-dire s’assurer qu’ils cherchent tous la conclusion d’un accord équitable dans le même état d’esprit.
Ce serait tragique de confondre le sens profond des efforts diplomatiques du Président TSHISEKEDI avec une certaine impossibilité à comprendre la volonté de domination du Président KAGAME sur la RDC : grossière erreur ; pendant que l’un s’investit sur le soft power, l’autre sur le hard power ; l’un cherche un accord et l’autre la victoire.
La création d’un ministère de la Guerre, différent du ministère de la Défense Nationale, pourrait utilement contribuer à déceler, sinon à contrecarrer, ce dessein de mauvaise foi.
Dans ce cas de figure, la réal politique en tant que simple gestion des rapports de force ne fait pas bon ménage avec une politique réaliste fondée sur la recherche d’une stabilité politique sur la base de la notion de légitimité de la vocation régionale voire africaine de la RDC, acceptée par les deux Pays à travers les prises de position et les initiatives politico-diplomatiques des Président KAGAME et TSHISEKEDI.
Sinon le Président TSHISEKEDI n’aura d’autre choix que faire la guerre puisqu’il est des principes comme l’intégrité territoriale, qu’il ne faut sacrifier même au prix de la paix, pour ne pas introduire un élément de précarité structurelle, génératrice, sans aucun doute, des conflits futurs entre les deux Pays.
Car dans ce cas, le risque et la menace ne sont plus seulement politiques ou militaires mais plutôt existentiels.
Dans ce contexte, la crédibilité de la diplomatie ‘‘TSHISEKEDIENNE’’ repose sur sa capacité à relier tous les problèmes inhérents dans les tractations, à savoir attitude ambigüe des USA et des Nations Unies, les deux MOU signés par l’Union Européenne avec Kinshasa d’une part, et Kigali d’autre part ; l’assistance d’un milliard des USD promise à Kigali par la Corée du Sud et l’accord de défense signé avec la Pologne.
En tout état de cause, la démarche diplomatique, pour être crédible et espérer d’aboutir à bonne fin, doit impliquer l’usage de la force selon les vœux profonds et publiquement exprimés par la population concernée.
Le tout doit être enveloppé par une communication politique adéquate différente des comptes rendus institutionnels.
Durant toutes les tractations secrètes entre services, l’armée ne doit pas baisser la pression sur le théâtre des opérations, car l’évolution de la situation militaire est un élément déterminant dans l’issue et dans la bonne fin de cette opération clandestine.
La diplomatie seule ne peut suffire à renverser l’équilibre des forces sur le théâtre des opérations.
Mettre fin, de façon crédible et durable, à la guerre annexionniste que mène le régime du Président KAGAME du Rwanda contre la RDC et les contrées du KIVU s’avère aujourd’hui une nécessité impérieuse en tant qu’impératif de développement et de démocratie.
Il est, en effet, impensable sinon irréalisable d’entreprendre des actions de développement conformément au programme du Gouvernement et d’organiser les élections ou tout autre exercice démocratique dans une contrée ou, par suite des opérations de guerre, l’Etat ne peut ni exercer son autorité ni assurer l’ordre public et la paix.
Alors que paradoxalement, cette guerre a favorisé au Rwanda une économie de croissance. Voire les statistiques des exportations des matières stratégiques appuyées par les M.O.U signé avec l’U.E.
Mettre fin à cette guerre immorale est aussi la volonté unanime du Peuple congolais rangé derrière son Chef.
La situation sécuritaire dans les contrées du Nord et Sud Kivu et en Ituri ainsi qu’une certaine nonchalance de nos troupes sur le théâtre des opérations doivent profondément nous préoccuper en tant que citoyen congolais ou tout simplement en tant que citoyen du Monde sur notre avenir immédiat.
En effet, en examinant l’étiologie des coups d’Etat au Mali depuis ATT, au Niger et au Burkina Faso, il apparait que cette brutale suspension des institutions par l’instauration d’un régime d’exception et non conforme, tire son origine profonde d’un sentiment d’humiliation, de frustration ou d’abandon de l’Armée qui se sent, dès lors, investie d’une mission messianique de salut qu’elle s’empresse d’en présenter les grandes lignes dans la foulée.
Il faudrait donc considérer avec circonspection la multi surdité ou la somnolence de la grande muette. Est-ce le calme avant ou après la tempête, ce silence annonce-t-il une bourrasque dans le cas d’espèce ? Dans cet ordre d’idées, le présent document se veut une piste de solution à même d’aboutir à une paix viable et durable.
Ambassadeur André-Alain Atundu




RDC : La police nationale congolaise dotée d’un lot de 50 bus anti-émeutes et 20 motos par le VPM Jacquemain Shabani 

Cette dotation vient renforcer la police nationale congolaise dans sa mission de sécurisation de la population ses biens.

Au total, 50 bus anti-émeutes sur les 250 commandés et 20 motos ont été remis aux responsables des policiers à titre symbolique par le patron de la territoriale.

Ces bus et motos viennent soulager et désengorger le problème de la mobilité de la police dans les opérations sur terrain. Le patron de la sécurité le premier à inaugurer ce charroi automobile et engins roulant à exhorté les bénéficiaires d’en faire bon usage.

Satisfait par ce geste le Commissaire Divisionnaire principal, le général Alongaboni à son tour les a remis au directeur de la logistique de la PNC avec une seule instruction celle de l’utilisation en bon escient par le maintient, le secours, et le rétablissement de l’ordre public.

Rappelons que cette acquisition du premier lot de ces bus est un appui logistique du gouvernement congolais pour la Police Nationale Congolaise.

 

 

Mboshi




Affaires foncières: l’Unikin sollicite un cimetière pour les professeurs et un espace à lotir

La délégation de l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN) conduite par le professeur David Lubo Yambele a été reçue par la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo dans son cabinet de travail ce jeudi 29 août 2024.

Selon le chef de la délégation, le Président de l’APUKIN, les professeurs de l’Université de Kinshasa ont posé quelques problèmes à Madame la Ministre d’Etat, notamment : le problème lié à leur espace de Brasserie, faciliter la tâche aux professeurs pour avoir un espace à lotir, un cimetière réservé aux professeurs et un partenariat entre le ministère des affaires foncières et l’Université de Kinshasa.

“l’APUKIN comme dans ses missions, nous avons rencontré un certain nombre de Ministres, aujourd’hui, c’était le tour de la Ministre des affaires foncières. Nous avons posé quelques problèmes, notamment : le problème lié à notre espace de Brasserie, nous avons aussi sollicité bel selon ses attributions, si elle pouvait faciliter la tâche aux professeurs pour avoir un espace à lotir, nous avons demandé comme ailleurs en France et partout, où il y a le cimetière réservé aux professeurs. Du reste, nous avons souhaité que le ministère soit en partenariat avec l’Université de Kinshasa. Et comme ça, l’université produit des connaissances avec la société qui les consomme pour agir en synergie et les choses vont aller de l’avant. Nous sommes prêts à accompagner Madame la Ministre d’Etat. Elle est satisfaite de notre requête et de notre démarche. Elle est ouverte par rapport à notre sollicitation et elle a promis qu’on puisse dorénavant marcher ensemble pour les problèmes de deux institutions. Elle a été attentive, elle est praticienne et nous allons combiner la théorie à la pratique pour le bien-être de ce pays. Nous sortons très satisfaits de cette étape”, a déclaré le Professeur David Lubo, Président de l’association des professeurs de l’université de Kinshasa

Signalons que, l’APUKIN est une association des professeurs de l’Université de Kinshasa qui défend les intérêts de la corporation des professeurs de l’UNIKIN. Elle a été créée pour consolider les liens entre pairs et cultiver les valeurs morales par la promotion de l’excellence, de la noblesse de la profession.

 

 

Mboshi




Mpox en RDC : Une journée scientifique s’est tenue à L’INRB sur les évidences actuelles de cette épidémie et l’implication de la riposte 

“Les évidences actuelles du Mpox et l’implication de la riposte en République Démocratique du Congo”, tel est le thème de cette journée scientifique organisée ce jeudi à l’Institut national de recherches biomédicales, INRB, en vue d’éclairer l’opinion publique sur cette épidémie et voir comment limiter son impact sur terrain. Les intervenants ont prouvé que la maladie existe depuis 54 ans et nécessite une bonne surveillance afin de protéger la population dont la santé est menacée.

Il était question au cours de cette séance hautement scientifique, de partager les informations fiables concernant l’épidémie Mpox qui sévit dans plusieurs provinces du pays. Dans leurs exposés, les orateurs ont fait savoir que le virus a une grande affinité avec la peau ; et que les contacts avec les rongeurs et les écureuils sont des contacts à haut risque. La transmission elle est zoonotique, c’est-à-dire de l’animal à l’homme, mais elle est également interhumaine. S’agissant des symptômes, le Mpox se manifeste notamment par des fièvres et l’éruption cutanée. Dans leurs explications, les orateurs ont informé que le Mpox a un traitement symptomatique, car il n’existe pas à ces jours, des traitements spécifiques. A les en croire, la surveillance reste le moyen de contrôle efficace, y compris la prise en charge et la sensibilisation, en attendant la vaccination. Le professeur Steve Ahuka de L’INRB a invité la population à la prudence pendant cette période, tout en observant les mesures barrières édictées par les équipes de riposte.

“La maladie existe en RDC depuis 54 ans. Il ya plusieurs coins qui sont déjà affectées. Il se manifeste à travers les éruptions cutanées et au niveau des organes génitaux. Éviter de toucher les malades avérés à l’hôpital et contrôler sa sexualité. Le traitement est sympathique. Il n’existe pas des traitements spécifiques. Les mesures d’hygiène, notamment, porter des gants, se laver systématiquement les mains, reste des mesures de prévention”, a déclaré le professeur Steve Ahuka.

 

Au nom de l’Institut national de la santé publique, le professeur Pierre Akilimani a estimé que la population doit être informée et sensibilisée afin de savoir se protéger.

 

“Ces évidences vont aider les équipes de riposte à bien communiquer sur terrain pour lutter contre la propagation du virus et orienter la riposte”, a-t-il expliqué.

 

A travers cet état des lieux, les participants sont alors outillés pour faire un travail de terrain dans le but de limiter la fréquence de transmission de cette maladie Mpox, car plus de 22 provinces de la République Démocratique du Congo sont déjà affectées.

 

Jonsard Mikanda




Kinshasa : 50 bus anti-émeute remis à la PNC pour renforcer la sécurité

Dans un contexte marqué par la recrudescence de l’insécurité dans plusieurs quartiers de la capitale, le gouvernement congolais vient de renforcer les moyens de la Police Nationale Congolaise (PNC). Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani Lukoo, procéde ce jeudi 29 Août à la remise officielle de 50 bus anti-émeute à la PNC.

Selon la cellule de communication du VPM de l’Intérieur, ces nouveaux véhicules ont pour objectif de renforcer la logistique de la PNC, lui permettant ainsi d’intervenir plus efficacement sur le terrain. Ces bus anti-émeute seront d’une aide précieuse pour les opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre public.

Cette initiative gouvernementale répond à un besoin pressant exprimé par la police congolaise, confrontée au quotidien à une criminalité de plus en plus complexe et diversifiée. Les Kinois, qui réclament depuis plusieurs mois une intensification des patrouilles et des interventions policières, peuvent désormais espérer une amélioration de la situation sécuritaire.

Par ailleurs, l’entretien régulier de ces nouveaux véhicules est un enjeu crucial. Il faudra veiller à ce que ces bus soient maintenus en bon état de fonctionnement pour garantir leur disponibilité en cas de besoin. En attendant, cette remise de matériel est un signal fort envoyé par les autorités congolaises, qui démontrent ainsi leur volonté de lutter contre l’insécurité et de protéger les citoyens.

 

Orchidée




Table Ronde Inclusive de la Jeunesse: “vous êtes ici pour que votre voix soit entendue et prise en compte”, dixit Judith Suminwa aux jeunes

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a procédé, ce mercredi 28 août 2024, au lancement officiel de la Table Ronde Inclusive organisée par le Ministère de la Jeunesse et Éveil Patriotique. Cette table ronde axée sur le thème : “l’éveil de la jeunesse dans le processus de paix pour le développement durable en RDC”, intervient à un moment crucial de l’histoire de la République démocratique du Congo marquée par une crise sécuritaire persistante dans l’Est et des conditions sociales rudes pour la population, les jeunes en particulier.

 

L’objectif principal de cette table ronde inclusive qui réunit la jeunesse et le Gouvernement est de créer un espace de dialogue constructif où les jeunes peuvent exprimer leurs préoccupations, notamment sur les difficultés identifiées telles que le manque d’insertion professionnelle, l’absence d’un environnement propice à l’épanouissement personnel, le faible taux d’accompagnement des jeunes entrepreneurs par les autorités politico-admnistratives.

 

La Première Ministre a salué la tenue de ces assises qui permet d’échanger sur les difficultés identifiées de la jeunesse congolaise. Le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG 2024-2028) à son 4eme pilier prevoit quelques actions en faveur de la promotion des jeunes et leur insertion socio-économique.

 

“Je salue la tenue de cette Table Ronde inclusive, et nous, Membres du Gouvernement, apprécions grandement l’opportunité d’échanger directement avec les représentants des différentes catégories de jeunes sur des concepts généraux, notamment la “paix” et le “développement”, mais qui englobent néanmoins les difficultés identifiées qui concernent notre jeunesse, à savoir le manque d’insertion professionnelle, l’absence d’un environnement propice à l’épanouissement personnel, le faible taux d’accompagnement des jeunes entrepreneurs par les autorités politico-admistratives”, a déclaré la Première Ministre Judith Suminwa.

 

“Vous êtes ici pour faire entendre vos idées, vos espoirs, vos préoccupations, et surtout, pour définir l’avenir de notre nation dans la paix”, a-t-elle renchéri.

 

Les idées et aspirations des jeunes, directement adressées aux décideurs politiques visent le développement durable de la République démocratique du Congo.

 

Dans son allocution, la Cheffe du Gouvernement a aussi appelé la jeunesse congolaise à enraciner la culture de la paix et de la tolérance et à transcender des simples rencontres et discussions.

“Il est indéniable que la consolidation de la paix est un processus indissociable et indispensable au développement durable de notre pays. Aussi, partant du rôle majeur et constructif que vous endossez, il nous faut donc enraciner une culture de paix et de tolérance à travers une éducation de qualité, fondée sur l’éveil de la conscience collective de la jeunesse congolaise”, poursuit la Première Ministre.

 

Non aux antivaleurs

 

Répondant aux questions des jeunes, la Première Ministre a découragé les pratiques liées aux antivaleurs, telles que le népotisme, le tribalisme, la corruption.

 

Notons qu’au cours de cette table ronde 20 projets des jeunes considérés comme les plus innovants seront présentés aux participants. Des financements sont prévus pour accompagner ces jeunes. Cette table ronde de jeunesse sera sanctionnée par des recommandations qui vont sous-tendre les actions à mener.

 

 

 

Mboshi




Monkey-Pox à Kinshasa : Bob Amiso propose le report de la rentrée scolaire 2024-2025 

Une nouvelle qui risque de bouleverser les plans de nombreux parents et élèves : la rentrée scolaire prévue pour ce lundi 2 septembre sur toute l’étendue du territoire national pourrait être reportée. Cette proposition a été émise par Bob Amiso, ministre provincial des Transports, lors d’un entretien avec le ministre national du transport, Jean-Pierre Bemba, le mercredi 28 août.

 

À l’origine de cette requête, l’évolution alarmante de l’épidémie de Mpox dans la capitale congolaise. En effet, le nombre de cas suspects a connu une hausse vertigineuse, passant de 81 à plus de 111 en seulement 24 heures. Parmi ces cas, 31 ont déjà été confirmés, selon les derniers chiffres communiqués par le ministre provincial de la Santé, Pratricien Gongo.

 

Face à cette propagation rapide du virus, le ministre provincial des Transports estime qu’il est nécessaire de prendre des mesures supplémentaires pour protéger la santé des élèves et de leurs familles. Le report de la rentrée scolaire apparaît ainsi comme une solution envisageable.

 

Jean-Pierre Bemba, pour sa part, s’est engagé à soumettre cette proposition au gouvernement lors du prochain conseil des ministres. La décision finale reviendra donc aux autorités nationales. En attendant, il exhorte chacun à rester vigilant et à respecter les mesures barrières pour limiter la propagation du virus.

 

 

Orchidée




Ligue des Champions Féminine / UNAF : l’AS Far et Tutankhamun en tête  

Lors de la deuxième journée des éliminatoires de la zone UNAF pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024, les Marocaines et les Égyptienne ont chacune décroché leur deuxième victoire consécutive.

Les militaires ont remporté le match 5-0 contre l’Association Féminine de Sousse, tandis que l’équipe de Tutankhamun a gagné 4-2 contre Akbou à Alger.

Lors de la rencontre opposant l’AS Far à Sousse, Safaa Bennouk s’est distinguée en réalisant un coup du chapeau aux 33e, 89e et 90+4e minutes. Les deux autres buts ont été marqués par Sanae Mssoudy à la 58e minute et Najat Badri à la 69e minute.

La deuxième rencontre entre Tutankhamun et Akbou a connu un déroulement similaire, grâce à la remarquable prestation de l’attaquante burundaise Sandrine Niyonkuru, qui a réalisé un quadruplé, assurant ainsi trois points cruciaux pour les Égyptiennes. Les deux buts d’Akbou ont été l’œuvre de Rahima Ben Aichouche et Khloud Ourani.

L’équipe de Tutankhamun se trouve actuellement en première position du classement avec 6 points, bénéficiant d’une meilleure différence de buts que l’AS Far, qui possède également 6 points. Les équipes d’Akbou et de l’Association Féminine de Sousse n’ont quant à elles pas encore obtenu de point.

La rencontre décisive de la troisième et ultime journée entre Toutânkhamon et les Forces Armées Royales marocaines désignera le champion et le représentant de la zone UNAF lors de la phase finale de la Ligue des Champions Féminine de la CAF 2024.

Résultats de la deuxième journée

Mardi 27 août

Association Féminine de Sousse 0-5 Forces Armées Royales marocaines

Buts : Safaa Bennouk 33e, 89e et 90+4e, Sanae Mssoudy 58e, Najat Badri 69e.

Akbou 2-4 Tutankhamun

Buts : Sandrine Niyonkuru 45e, 60e, 62e et 90+5e pour Tutankhamun/ Rahima Ben Aichouche 55e, Khloud Ourani 67e




Hommage aux 22 journalistes assassinés : Patrick Muyaya interpellé  

Alors que la République Démocratique du Congo continue de se battre pour la liberté de la presse, une lourde tâche pèse sur les épaules du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya : celle de rendre hommage aux 22 journalistes assassinés en RDC pour avoir exercé leur métier. Ces crimes restent, pour la plupart, non résolus, laissant un voile d’impunité qui ternit l’image du pays et compromet la liberté d’expression.

Patrick Muyaya, figure de proue du gouvernement congolais en matière de communication, se trouve à un tournant décisif de son mandat. Son engagement envers la liberté de la presse et la protection des journalistes ont souvent été mis en avant, mais le défi d’honorer ces 22 martyrs de l’information reste immense.

En tant que porte-voix de l’exécutif, il a une opportunité unique de changer la donne. Il est attendu qu’il prenne des mesures concrètes pour rendre justice à ces journalistes, dont les familles continuent de réclamer vérité et réparation. Parmi ces mesures, on espère voir la réouverture des enquêtes sur ces assassinats, la mise en place de mécanismes de protection efficaces pour les professionnels des médias, ainsi qu’une collaboration plus étroite avec les organisations de défense des droits de l’homme. L’érection d’un mémorial en leur honneur sur une place publique à Kinshasa est également souhaitée.

Rappelons que les 22 journalistes assassinés ne sont pas de simples chiffres ; ils représentent une génération de voix étouffées, de vérités non dites, et d’espoirs brisés. Honorer leur mémoire ne se résume pas à des discours, mais à des actions concrètes qui garantiront que de tels actes ne se reproduiront plus.

Il est crucial de souligner que Patrick Muyaya est l’homme qui, par son engagement et sa détermination, pourrait redonner un sens à la lutte pour la liberté de la presse en RDC. Le temps est venu pour le ministre de prouver que la mémoire de ces journalistes ne sera pas oubliée et que la liberté de la presse n’est pas un concept creux, mais une valeur inaliénable que la RDC est prête à défendre coûte que coûte.

Rodanyme Robergison Lulengô




La CAF dévoile la nouvelle identité visuelle de la Supercoupe de la CAF 

La Confédération Africaine de Football a lancé la nouvelle identité visuelle pour la Supercoupe de la CAF TotalEnergies, annonçant ainsi un nouvel épisode palpitant dans l’histoire en constante mutation du football africain.

La Supercoupe de la CAF TotalEnergies est l’une des principales compétitions de clubs de la CAF. Elle met aux prises les vainqueurs de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies et de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies.

C’est à Riyad, en Arabie Saoudite, que la Supercoupe de la CAF TotalEnergies 2024 aura lieu le 27 septembre.

La refonte de l’identité visuelle de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies puise son inspiration dans le trophée actuel, tout comme l’identité visuelle récemment dévoilée par la CAF pour la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies en début d’année.

Grâce à l’expansion et à la popularité grandissante du football africain dans le monde, le lancement de la nouvelle identité visuelle de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies confirme la détermination infaillible de la CAF à optimiser continuellement l’image de marque de l’ensemble de ses compétitions.

Le Secrétaire Général de la CAF, M. Véron Mosengo-Omba, a affirmé que la présentation de la nouvelle identité de la Supercoupe de la CAF TotalEnergies marque une étape supplémentaire dans l’essor du football africain, qui a été reconnu et acclamé partout dans le monde ces dernières années.

Cette année, deux rivaux du football égyptien s’affronteront lors de l’édition à venir : Al Ahly SC, lauréat de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, et Zamalek SC, détenteur de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies.

La présentation de la nouvelle image de marque renforce l’enthousiasme croissant entourant cet affrontement, qui aura lieu pendant la Riyadh Season 2024 et s’inscrit dans la lignée du succès de cet événement dans l’accueil de plusieurs grands événements sportifs ayant attiré une attention internationale considérable ces dernières années.