Constitution du fichier général de la population : la CENI accélère la mutualisation avec l’ONIP

Dans le cadre de la constitution du fichier général de la population congolaise, le Directeur général de l’Office National de l’identification de la Population (ONIP), monsieur Richard Ilunga a échangé ce vendredi 09 août au siège de la CENI avec le deuxième Vice-président, Didi Manara.

Les échanges entre les deux institutions ont porté sur la relance de la mutualisation des stratégies en vue de l’identification, de la constitution du fichier général de la population et de la délivrance des cartes d’identité aux congolaises et aux congolais.

Représentant personnel de Son Excellence Denis Kadima, Président de la CENI, le deuxième Vice-président de la CENI a rappelé à la délégation de l’ONIP, le protocole d’accord signé e. Juin 2023.

Intervenant à son tour, le DG de L’ONIP a salué l’expertise de la CENI.

Ces échanges ont eu lieu en présence du Secrétaire Exécutif National et du Directeur de Cabinet de la CENI .

Du côté de l’ONIP, la délégation a été constituée de Mme Directeur général adjoint et de quelques experts.




Le Gouvernement menace de sanctionner certains opérateurs économiques champions de la spéculation du franc congolais 

Le Comité de Conjoncture Économique s’est réuni à la Primature, ce jeudi 8 août 2024, sous la présidence de la Première Ministre Judith Sumwina afin d’examiner la situation économique du pays.

Déterminé à stabiliser la monnaie nationale et palier l’inflation afin de renforcer et protéger le pouvoir d’achat des citoyens, les membres du Comité de Conjoncture Économique ont, au cours de cette séance de travail, examiné la question relative à la situation économique et financière plus particulièrement le taux de change et la réduction des prix des denrées de première nécessité.

Le CCE a noté une stabilité relative du taux de change depuis le mois de juillet dernier suite aux mesures nécessaires prises par le Gouvernement pour stabiliser la valeur de la monnaie nationale.

“Nous nous réunissons autour de Mme la Première Ministre pour examiner la situation économique et financière plus particulièrement le taux de change qui préoccupe tant les Congolais. Le Gouvernement, à travers le ministère des Finances, le ministère du Budget et la Banque Centrale, a pris des mesures nécessaires pour stabiliser la valeur du franc congolais. Vous avez certainement noté que sur le marché de change, le taux de change n’a pas varié dans des proportions très importantes. C’est parce qu’il y a eu un effort de resserrement du budget, des dépenses publiques pour une meilleure qualité de la dépense publique et de la répartition des dépenses publiques à travers le territoire national”, a déclaré Daniel Mukoko Samba, Vice-premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale.

Le CCE déplore la spéculation du franc congolais faite par certains opérateurs économiques alors que le taux demeure relativement stable sur les marchés interbancaires et parallèles depuis le mois dernier. De ce fait, il annonce un début de contrôle pour contraindre les spéculateurs de la monnaie nationale à revenir à la raison.

“Nous voulons interpeller les différents secteurs d’activités, qu’il s’agisse des banques commerciales, des maisons commerciales, des sociétés de télécommunications, etc., qui ont leur propre taux et qui donc anticipent que le franc congolais va continuer à se déprécier. Ils imposent des taux différents de ce que l’on trouve sur les marchés interbancaires ou parallèles. Les opérations de contrôle vont être effectuées pour faire revenir ces opérateurs économiques à la raison et faire cesser la spéculation du franc congolais. Ils doivent faire confiance au gouvernement et à la Banque Centrale du Congo parce que nous avons un seul objectif, c’est de stabiliser le franc congolais et d’obtenir une réduction des prix des denrées de première nécessité”, a conclu Daniel Mukoko Samba.

Notons que depuis son entrée en fonction, le Gouvernement Suminwa milite pour la maîtrise de l’inflation et la stabilisation de la monnaie nationale dans le but de baisser le coût du panier de la ménagère.

L’amélioration du pouvoir d’achat des congolais par la stabilisation du taux de change fait partie des six engagements du Président Félix Tshisekedi annoncés lors de son investiture à la tête du pays pour son second quinquennat. Ces engagements du Président de la République sont transformés en piliers du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa.




Affaires foncières: Acacia Bandubola primée par l’ONG “Mwasi Ya Motuya et la Tribune des femmes des médias”

La Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo a été primée le jeudi 08 août 2024 par l’ONG Mwasi Ya Motuya et la Tribune des femmes des médias.

Pour l’ONG, la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières est une femme de valeur avec un parcours riche. Elle est un exemple pour d’autres femmes.

De l’autre côté, la Tribune des femmes des médias qui a aussi remis à la Minetat le trophée, le diplôme de mérite ainsi que d’autres cadeaux, a qualifié Acacia Bandubola Mbongo, d’une femme de distinction, femme brave et qui fait la fierté de la femme congolaise.

Son passage au ministère de l’économie nationale avec des résultats palpables, son élection aux législatives nationales de 2023 et la gestion de la campagne électorale du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo comme directrice de campagne, sont les éléments qui ont fait à ce que ces deux structures l’honorent aujourd’hui.

 

De son côté, la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola a exprimé sa gratitude à ces deux structures pour avoir pensé à elle, tout en appelant les jeunes à travailler dur, à avoir un esprit patriotique, parce qu’on a qu’un seul pays, la République Démocratique du Congo, à lutter contre le tribalisme et les anti valeurs.

 

Au sortir, les deux structures ont remercié la Ministre d’Etat, Ministre des affaires foncières pour cette hospitalité.

Signalons que, les deux structures à savoir, Mwasi Ya Motuya et la Tribune des femmes des médias ont été conduites par Rachidi Kimpanga et Rachou Shako. A la tête du ministère des affaires foncières, cette femme ne cesse de mettre son savoir faire pour redorer l’image de ce secteur.

 

Jonsard Mikanda




JO PARIS 2024 : Les athlètes chinois déplorent des tests anti-dopage excessifs

Durant les JO de Paris 2024, la performance exceptionnelle de l’équipe chinoise de natation a suscité une grande fierté chez la population chinoise mais une méfiance chez certains Occidentaux doutant de sa crédibilité. Plusieurs athlètes chinois se sont ouvertement plaints d’avoir à subir des tests antidopage excessifs. Pour essayer de comprendre la situation, notre journaliste s’est entretenu avec plusieurs spécialistes à Paris, dont le directeur de recherche à l’IRIS, responsable du programme Sport et Géopolitique, Monsieur Lukas Aubin.




JO PARIS 2024 : Un médecin du sport s’exprime

Les États-Unis ont tenu une audience au Congrès sur la question du dopage à la veille de l’ouverture des JO de Paris, qui avait pour principale cible les athlètes chinois. Et pendant les JO de Paris, des voix ont continué à s’élever de l’autre côté de l’Atlantique pour discréditer les athlètes chinois. Dans une interview accordée à CGTN, Jean-Pierre de Mondenard, médecin du sport français et expert indépendant des questions de dopage, a partagé sa réflexion sur la lutte mondiale antidopage et son observation sur les États-Unis à ce sujet.




Sondage CGTN : les personnes interrogées dans le monde entier expriment de sérieuses inquiétudes quant aux dissimulations présumées de l’USADA

Dissimulation, deux poids, deux mesures et abus de pouvoir. Le scandale de dopage entourant la star américaine de l’athlétisme Erriyon Knighton évolue rapidement vers une crise de crédibilité pour l’Agence américaine antidopage (USADA). Selon un sondage en ligne publié par CGTN, 95,57 % des personnes interrogées dans le monde pensent que l’USADA pourrait couvrir les athlètes américains impliqués dans le dopage.

En mars de cette année, Erriyon Knighton a été contrôlé positif à une substance interdite par l’Agence mondiale antidopage (AMA), mais l’AMA a évité sa suspension en l’attribuant à une contamination par la viande. L’AMA a publié une déclaration indiquant qu’en permettant à des athlètes contrôlés positifs de participer à des compétitions, l’USADA a violé les règles destinées à protéger l’intégrité de la compétition. L’AMA n’a jamais approuvé la pratique de l’USADA consistant à permettre à des athlètes dopés de participer à des compétitions au fil des ans.

Dans l’enquête, 90,15 % des personnes interrogées dans le monde estiment que la dissimulation par les États-Unis de la participation de Knighton aux Jeux Olympiques de Paris a gravement compromis l’équité et le caractère raisonnable des compétitions. 96,54 % des personnes interrogées ont critiqué cette dissimulation comme étant un exemple classique de “double standard américain”. En outre, 95,63 % des personnes interrogées soupçonnent sérieusement les athlètes américains d’être impliqués dans la diffusion de fausses informations. Il convient de noter que 96,23 % des personnes interrogées pensent que la fréquence des contrôles antidopage pour les athlètes américains devrait être augmentée pendant les Jeux Olympiques de Paris afin de rétablir la confiance internationale dans le fair-play.

Le phénomène des “exemptions médicales” et de la “consommation légalisée de substances interdites” est de plus en plus répandu aux États-Unis. En conséquence, l’opinion publique internationale est de plus en plus en colère et méfiante à l’égard de l’USADA. Dans l’enquête, 91,61 % des personnes interrogées soupçonnent fortement l’existence d’un dopage systématique dans le sport américain. 95,63 % des personnes interrogées demandent instamment à l’AMA de renforcer la surveillance des autorités américaines compétentes. 95,83 % des personnes interrogées pensent que les comportements de l’USADA portent gravement atteinte à l’équité et à l’intégrité de l’esprit olympique. Comme l’a noté le président de l’AMA, M. Bańka, les agences d’application de la loi du monde entier ont critiqué les États-Unis en tant que marché majeur pour la vente et la distribution de substances destinées à améliorer les performances. Compte tenu des problèmes profondément enracinés dans le sport américain, 93,85 % des personnes interrogées se demandent si les contrôles antidopage aux Jeux Olympiques de 2028 à Los Angeles seront équitables et transparents.

Cette enquête a été publiée sur les plateformes de CGTN en anglais, en espagnol, en français, en arabe et en russe. 14 580 internautes y ont participé et ont fait part de leurs opinions en 16 heures.

( Photo : VCG )




Processus de paix en RDC : T. Kayikwamba optimiste pour une solution durable

La salle de conférence internationale du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de la Francophonie a servi de cadre à la communication hier jeudi 8 août 2024 de la Vice-Première ministre et ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et de la Francophonie aux chefs de missions diplomatiques et représentants des organisations internationales accrédités en République démocratique du Congo.

Assistée de la vice-ministre des Affaires étrangères, Bestine Kazadi, Mme Thérèse Kayikwamba Wagner s’est fait le devoir de faire la restitution à l’assistance de toutes les rencontres et initiatives tant régionales qu’internationales tenues ces derniers jours dans le cadre de la recherche de solutions à la crise sécuritaire qui sévit dans la partie Est de la RDC. De la trêve humanitaire à l’adoption de la résolution 2746 du Conseil de sécurité des Nations unies en passant par la réunion ministérielle tenue à Luanda entre le Rdc et le Rwanda et les décisions prises par les partenaires qui accompagnent la Rdc dans le processus de Luanda, rien n’a été oublié par la cheffe de la diplomatie congolaise.

Tout en rappelant à l’assistance la trêve humanitaire négociée par les Etats-Unis d’Amérique, Thérèse Kayikwamba Wagner s’est réjouie du fait qu’elle a contribué à une atténuation de conflit entre les belligérants et a offert un répit tant espéré par la population civile meurtrie par la violence dans cette situation de crise. Voilà pourquoi, la Rdc a exprimé sa gratitude à l’administration américaine pour ses bons offices. Il en est de même pour les différentes mesures prises par les partenaires qui accompagnent la Rdc dans le processus de paix de Luanda sous la médiation de président angolais, Joao Lourenço. Il s’agit des sanctions imposées par les USA ciblant plusieurs entités et individus qui soutiennent les groupes armés en RDC y compris le M23 et l’AFC, les sanctions imposées par l’Union européenne ciblant neuf individus et une entité responsable de violation grave des droits de l’homme perpétrés en RDC.

Concernant la 2eme session de la réunion ministérielle entre le Rdc et le Rwanda, Mme Thérèse Kayikwamba Wagner a rappelé les résolutions prises. Le cessez-le-feu entre les deux pays qui devrait entrer en vigueur le 4 août, l’opérationnalisation du plan de neutralisation de Fdlr et l’élaboration du plan de désengagement des forces non invitées et opérant en RDC y compris le M23 et le RDF, telles sont les décisions prises à l’issue de cette rencontre. Et à la suite de cette dernière, les experts de deux pays se sont rencontrés le 7 et le 8 août 2024 à Luanda sous la facilitation des autorités angolaises pour examiner la proposition du médiateur relative au plan harmonisé de neutralisation des Fdlr et l’élaboration de plan de désengagement des forces sur terrain.

La Rdc salue l’implication de la communauté internationale

L’adoption de la résolution 2746 par le Conseil de Sécurité des Nations unies concernant la situation sécuritaire dans l’Est e la RDC n’a pas laissé indifférent le Gouvernement congolais. Mme Thérèse Kayikwamba Wagner l’a rappelé aux chefs de mission diplomatique et représentants des organisations internationales accrédités en RDC. Le soutien de la Monusco à la mission de la SADC en RDC, l’appui de conseil de sécurité au cessez-le-feu et l’emphase placée sur la médiation angolaise, la condamnation de l’activisme des groupes armés et de tout soutien étranger, la condamnation de l’exploitation illégale des ressources naturelles en RDC, la condamnation des interférences des signaux GPS dans le Nord Kivu et l’attachement continu de l’Onu au retrait progressif, coordonnée et planifié de la Monusco en RDC, tels sont les points qui ont retenu l’attention des autorités congolaises dans cette résolution.

Les inquiétudes du Gouvernement congolais

Cependant, en dépit de ces avancées sur le plan international et régional dans le cadre du processus de Luanda, la patronne de la diplomatie congolaise a exprimé à l’assistance les inquiétudes de son pays qui constituent les faits graves et dangereux. Il s’agit de la violation intentionnelle de la trêve humanitaire et le cessez-le- feu par l’armée rwandaise et ses supplétifs de M23 en occupant les localités de Nyamilima, Ishasha et Nyakakomba, les attaques de brouillage des systèmes GPS et l’usurpation d’identité «  spoofing » qui affectent l’espace aérien de Nord-Kivu autour de la ville de Goma et ses environs.

C’est dans ce cadre que le Gouvernement congolais a saisi la commission africaine de l’aviation civile et l’organisation de l’aviation civile internationale à ce sujet. Il prévient sur les conséquences que peut provoquer le brouillage des systèmes GPS sur le transport aérien et d’éventuels dangers de crash. Le Gouvernement condamne ce énième acte d’agression en violation de la convention de l’aviation civile internationale de 1944.

Toutefois, Mme Thérèse Kayikwamba a réitéré le vœu de son Gouvernement, celui de rester engagé dans la recherche d’une solution durable visant à restaurer l’intégrité territoriale de son pays. Ceci avant d’exprimer la reconnaissance envers la communauté internationale pour son accompagnement à travers l’adoption à l’unanimité de la résolution 2024/593 qui condamne clairement le Rwanda dans la violation de la souveraineté de la RDC.

 

RSK




Gestion des ressources humaines : Agrément du Cadre organique du ministère de l’Economie nationale

L’agrément du Cadre organique devant servir de boussole dans la gestion des ressources humaines au Ministère de l’Economie nationale est effectif et opérationnel. Plus de doute pour une Administration plus efficace et plus efficiente. La cérémonie d’agrément de cet Instrument présenté comme boussole pour les Administrations de l’Economie Nationale et celle de la Fonction publique, s’est déroulée jeudi 8 août 2024 à Kinshasa, entre le Professeur Daniel Samba Mukoko d’un côté et de l’autre, Jean-Pierre Lihau, respectivement Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale et Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du Service public.

En effet, devant mieux gérer les ressources humaines dans son secteur, Daniel Samba Mukoko ne pouvait inventer la roue. Au contraire, il devrait s’appuyer sur l’existentiel, en recourant aux mécanismes reconnus par la Loi et les textes régissant l’Administration publique. C’est ainsi qu’à sa prise de fonction, le Vice-Premier Ministre Daniel Mukoko avait tôt fait de procéder à un état de lieux afin de projeter l’avenir. Le Secrétariat générale à l’Economie fut sollicité et mis en contribution et le pont établi.

De ce qui ressort de ce pont, note-t-on au Ministère de l’Economie nationale, des avancées significatives ont été observées. Ce qui justifie la mise en branle du Cadre Organique dont les experts des trois administrations, à savoir l’Economie nationale, la Fonction publique et le Secrétariat à l’Economie nationale ont ficelé dans l’objectif de traduire les attentes de la population congolaise réunie au sein de l’Administration publique.

 

Assumer ses prérogatives

Les propos tenus par Mukoko Samba lors de l’agrément du Cadre organique, devant témoins, traduit son combat et son engagement, quoi qu’il en coûte, à gagner et à léguer des résultats escomptés lors de son passage à la tête du ministère de l’Economie Nationale.

Le Ministre de l’Economie place de mots juste pour faire entendre sa voix et se faire comprendre. « Tout en félicitant les experts qui ont travaillé sur ce dossier, je note que, entre l’état des lieux que m’avait présenté Monsieur le Secrétaire général à ma prise de fonction et ce qui ressort de ce travail, il y a une très belle évolution. Les missions du Ministère de l’Economie Nationale sont bien reflétées dans l’organisation de ce Ministère, pour que moi, en tant que Ministre de l’Economie nationale, je sache que je dispose des directions qui me permettent de remplir ma fonction de Ministre de l’Economie Nationale et d’assumer les prérogatives me confiées par son Excellence Monsieur le Président de la République ; j’ai cité : Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo »

Prenant à témoin l’assistance et devant Jean-Pierre Lihau qui a co-présidé cette cérémonie au Ministère de la Fonction publique, Samba Mukoko enchaine ses pensées et affirme que c’est une nouvelle ère qui va commencer au Ministre de l’Economie Nationale. Le Ministre affirme même qu’il continuera à bénéficier de l’appui du Ministère de la Fonction publique. Parce aujourd’hui que le Cadre organique est désormais opérationnel, « il va falloir maintenant le remplir, le remplir de la manière la plus efficiente et de la manière la plus intègre pour que les ressources humaines soient affectées aux fonctions qui conviennent à leur qualité. Qu’il s’agisse des ressources humaines de qualité et non pas de remplissage, de complaisance. Parce qu’il n’est pas simplement question de donner du travail aux gens, mais est question de recruter les meilleurs pour travailler pour l’Etat congolais » ; avertit le ministre.

 

« Un agent, un poste et un salaire »

Pour sa part, l’occasion faisant le larron, Jean-Pierre Lihau est aussi optimiste et déterminé : « nous n’avons pas de choix. Il faut que le processus puisse se perpétuer. Je pense que ce n’est un secret pour personne. Notre Administration publique, de manière générale, avait perdu le nord ; avait perdu la boussole. On ne savait plus où est qu’on allait. On naviguait à vue, en réalité. Aujourd’hui, il a plu à son Excellence Monsieur le Président de la République de nous orienter, de fixer un cadre pour le redressement de l’Administration publique, mais surtout pour doter notre pays des administrations publiques qui soient efficaces, efficientes, au rendez-vous du rendement et des résultats ».

Le Ministre de la Fonction publique sait ce qu’il affirme devant le Vice-Premier Ministre, avec qu’il co-préside cette cérémonie d’agrément. « Pour qu’une économie se porte bien, il faut qu’il y ait des hommes et des femmes qui soient véritablement à la tâche. Des fonctionnaires intègres qui puissent travailler notamment en ce qui concerne le contrôle de prix sur le marché parce que c’est d’actualité. Donc, nous avons besoin des fonctionnaires intègres. Et, pour que nous puissions avoir ces fonctionnaires intègres, il nous faut un cadre ».

L’on souviendra que si sous peu, l’Administration publique avait réformé et se retrouve aujourd’hui en pleine réforme du Cadre juridique, Jean-Pierre Lihau pense que c’est le Cadre organique qui « nous permet de mieux gérer les ressources humaines de l’Etat et aussi de mieux maîtriser la masse salariale qui va avec eux. Et c’est ça, c’est tout ce que nous avons eu à faire aujourd’hui, c’est-à-dire, de repréciser le Cadre et les structures organiques de l’Administration de l’Economie avec, évidement, un référentiel des emplois pour que nous puissions respecter les critiques ».

Pour lui, le principe qui sera désormais de rigueur est celui-ci : un agent, un poste et un salaire. Ce qui va permettre à la RDC de se doter « des fonctionnaires de qualité ». Et, lorsqu’il y a des postes qui se dégagent, « nous allons nous conformer à ce Cadre organique et faire des recrutements compétitifs, qualitatifs, afin d’avoir une Administration publique qui soit véritablement constituée des hommes et des femmes capables d’aider la République à avancer dans ce secteur. C’est ainsi que j’ai bon espoir que ce Cadre organique, ce nouveau Cadre organique va permettre à Son excellence Monsieur le Vice-Premier Ministre et à moi-même de mieux gérer le Personnel de cette administration et de faire en sorte que nous puissions être efficace et au rendez-vous des résultats », a prévenu le Ministre en clause de cette cérémonie d’agrément du Cadre organique.

Willy Kilapi




Du 18 au 25 août prochains: Tous les juifs à Kinshasa   

Du 18 au 25 août 2024, tous les Juifs, avec en tête le Seigneur Jésus-Christ lui-même vont se retrouver à Kinshasa, précisément à Kalembelembe, dans la commune de Kinshasa pour célébrer la deuxième édition de la Fête des Juifs. L’annonce a été faite ce mercredi à Kinshasa par le Pasteur François Mutombo, Représentant légal de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH). Placée sous le thème général : « Même dans une grande tempête, il y a de la faveur » (Jean 5, 1-9), cette grande manifestation de dimension internationale est un rendez-vous auquel Jésus-Christ est l’invité spécial. Et comme il sera là, même les problèmes les plus difficiles trouveront solution.

Le siège de la Communauté des Assemblées chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) va abriter, du 18 au 25 Août 2024, la grande célébration de la Fête des Juifs. L’annonce de Cette deuxième édition qui a pour thème : « Même dans la grande tempête il y a de la faveur » a été faite ce mercredi 7 Août 2024 au cours d’une conférence de presse organisée à l’hôtel du fleuve de la Gombe par le Pasteur François Mutombo Voici l’homme.

Ici, le visionnaire de la CAC/VH a eu l’occasion de répondre à quelques préoccupations des journalistes, notamment : Qui est Juif et qui ne l’ai pas ? Pourquoi nous Congolais devons dénommer une manifestation fête des Juifs et non fête des Congolais ? Quelle est la différence entre la mini et la grande fête des Juifs ? Il n’a pas manqué d’aborder certaines questions d’actualité sur les nouvelles mesures du ministre d’Etat en charge de la Justice, le chantier du nouveau temple de la CAC/VH et tant d’autres.

L’homme de Dieu a tenu d’abord à expliquer devant les chevaliers de la plume et du micro la source d’inspiration et le pourquoi de l’organisation de cette célébration, mais aussi son apport dans la vie des enfants de Dieu. Pour lui, la fête des Juifs tire son origine dans la bible, précisément dans l’évangile selon Jean au chapitre 5, 1-9 où on relate la tenue de la fête de juif à Jérusalem à la quelle Jésus Christ en son temps avait pris part ensemble avec ses disciples (Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem…).

François Mutombo a souligné que cette célébration qui se déroulera du 18 au 23 au temple de la CAC/VH à Kalembelembe et du 24 au 25 août à l’esplanade du Palais du peuple, s’inscrit dans le cadre de l’évangélisation. «C’est une célébration qui réunit tous les enfants de Dieu et du monde entier qui suivent ce programme à travers les différentes plateformes de l’église. Nous sommes suivis par plusieurs personnes même les païens, les musulmans et les gens d’autres confessions religieuses », dit-il.

Et de préciser que comme la bible le dit, quand il y avait la fête des Juifs à Jérusalem, Jésus est monté pour célébrer aussi cette fête, c’est-à-dire quand nous aussi nous allons nous réunir, Jésus sera obligé de venir pour guérir et opérer des grandes choses. Il y a des cas qui ont fait longtemps à l’église qui trouveront des solutions. « Vous allez comprendre qu’à cette manifestation, notre invité de marque c’est Jésus », martèle-t-il.

5 orateurs

Concernant les intervenants, François Mutombo a précisé que pour cette célébration, 5 orateurs ont été alignés pour édifier le peuple de Dieu pendant ces 8 jours de gloire. Il s’agit du Bishop David Burton des Etats-Unis d’Amérique, le Pasteur Dieumerci Mutombo (Congolais résident aux USA), le Pasteur Ivon Stabili, le Pasteur Florent Mwalimu tous venus du Canada est l’hôte de cette activité n’est autre que le Révérend Pasteur François Mutombo Voici l’homme de Kinshasa.

Sachez que cette célébration va se dérouler au sein de l’église mère de la Communauté des Assemblées Chrétiennes Voici l’homme (CAC/VH) située sur l’avenue Kalembelembe 72 dans la commune de Kinshasa. Cependant, la clôture de cette grande action évangélique interviendra à l’esplanade du Palais du peuple, siège du parlement congolais.

L’hôte de cette deuxième édition de la grande fête des Juifs qui a assuré que toutes les mesures nécessaires et sécuritaires ont été prises pour la tenue de cette célébration, a aussi saisi la balle au bond pour inviter toutes les Kinoises et Kinois de venir massivement suivre la parole de Dieu pendant ce moment propice pour vivre la main de Dieu dans leur vie.

OSK




L’Episcopat sera-t-il entendu ?

« Consolider le front intérieur afin de décourager les alliances avec les prédateurs étrangers », la phrase fait-elle mal aux oreilles et « picote-t-elle » dans les tympans des Autorité du pays ? N’étant pas sortie de n’importe quelle bouche, mais des Prélats catholiques, réunis au sein de l’Episcopat congolais, nous restons dans ce questionnement. Néanmoins, notre appréhension nous amène à croire que les Calotins ne trouveront pas gain de cause pour des raisons que voici.

 

Primo, en date du 30 juillet 2024, la République Démocratique du Congo et le Rwanda, représentés par leurs ministres de Affaires étrangères, se retrouvent à Luanda, la capitale angolaise autour d’une table. Les deux parties procèdent au dialogue direct, du reste sanctionné par un communiqué, laconique soit-il. Elles signent un accord cessez-le-feu sous l’égide du Président angolais ; « très écouté », selon une « source ayant requis l’anonymat », dans le cercle de l’Episcopat congolais, donc de la Conférence épiscopale Nationale du Congo (CENCO) dont un délégué aurait été aperçu quelques jours avant l’arrivée de la délégation à Luanda. Pour quelle mission. Le silence est comme celui d’une carpe d’eau douce. Premier acte.

 

Deuxième acte et c’est là que caquette la CENCO. Elle indexe les belligérants à chercher et à trouver l’impérieuse nécessité pour permettre à toutes ces femmes, à tous ces enfants et tous ces hommes déplacés et en errance à la suite de l’insécurité récurrente, privés de vivre dignement et de vivre en paix dans leurs terroirs les uns et les autres. Situation que les Evêques et Archevêque ne peuvent accepter et avaler. D’un ton qui leur est propre, la CENCO dit apprécier « les initiatives observées ces derniers temps, précisément la trêve humanitaire suivi et l’Accord de cessez-le-feu ».

 

Mais, quant à nous, nous estimons que ce cessez-le-feu et la trêve observés par la CENCO est imaginaire. Ils sont respectés sur papier car sur terrain, les choses se déroulent autrement. Pour ça, les Prélats n’en évoquent pas, ne voulant pas remuer le couteau dans la plaie. C’est pourquoi, cela n’engage que nous. Oui ; cela engage Le Quotidien au regard du tableau peu reluisant sur le terrain des opérations. Ainsi, tout porte à croire que la rencontre de Luanda ne s’est limitée que sur papier. Rien de concret, rien de réel et rien de rassurant. Les armes continuent à crépiter, dans la partie Est, en proie à ces conflits meurtriers. Les morts se comptent par centaine ; les déplacés par milliers, à la merci de l’errance humanitaire ! La CENCO ne peut broncher sur ce décor. Elle recourt donc au deuxième acte pour exhorter les belligérants à mettre de l’eau dans leurs vins. Pour quels effets ? La question reste posée.

 

Le troisième enfin et le dernier, en de termes à peine voilés, la CENCO parle et évoque « la cohésion nationale ». Qui dit cohésion nationale voit le rassemblement de tous les Congolais autour d’un même idéal. Qui dit idéal voit cette détermination à ne pas voir la RDC basculer vers la balkanisation. Qui dit balkanisation suppose que les tenants du pouvoir actuel et ceux qui sont « hors-jeu », donc l’Opposition (dans sa diversité, Ndlr) doivent s’assembler et se rassembler. Ainsi, dans son communiqué diffusé mercredi 7 août 2024 par son Secrétariat général, à travers le terme « cohésion nationale », la CENCO goudronne déjà le plan d’un dialogue autour d’une même table. Même si, lors de son interview accordée mardi 6 août à la radio Top Congo, le Chef de l’Etat a rabroué ce schéma, estimant « qu’il ne sera jamais, alors jamais question pour lui, tant qu’il sera au pouvoir, de dialoguer avec le M23 et l’AFC ». Or, dans le contexte qui est le nôtre, la détermination des uns et des autres, selon la CENCO, doit consister à redresser les défis sécuritaires surtout dans la partie Est du Pays et éplucher le développement autocentré de la RDC. Par quel mécanisme y parvenir ? Si ce n’est qu’à parler le même langage en lieu et place de sections mono-colorées qui ne feront que liquéfier davantage la partie Est de la RDC.

 

Il est donc temps que le message de la CENCO soit compris très philosophiquement, au lieu d’en déceler des contenus parcellaires de manière à faire sonner le glas de la liquéfaction totale et l’émiettement du pays. Le seul pays que nous possédons. La seule République Démocratique du Congo qui à revient à nous tous: la CENCO, Vous et Moi.

Willy Kilapi