Félix Tshisekedi n’aurait jamais dû être interviewé !

Question pertinente : que retenir d’essentiel de l’interview de Félix Tshisekedi à Christian Lusakweno et Baudouin Amba diffusée le mardi 6 août 2024 ? Visiblement, un chef d’Etat prêt à en découdre avec ses adversaires internes (notamment l’aile radicale de l’Opposition) et ennemis étrangers (Rwanda en particulier). Question : était-ce utile de se livrer à cet exercice au sortir d’une épreuve médicale autour de laquelle des versions se sont télescopées ? Dans l’atmosphère surchauffée par des rumeurs, des humeurs, des horreurs etc., elle peut s’expliquer et se justifier. Mais, en réalité, elle n’était pas utile. Quand la colère va tomber – car elle finira bien par tomber- on réalisera qu’on aurait pu s’en passer. Déjà, la voix trahit l’interviewé. Oui, c’est bien celle de Félix Tshisekedi en chair et en os, mais sans la tonalité habituelle. On perçoit facilement les effets de la convalescence…

Pouvoir d’achat : dollar !

L’année passée, dans l’interview de fin de la campagne électorale pour la présidentielle, la question sur le dollar lui a été posée. On se souvient de la réponse : il avait engagé la responsabilité du Premier ministre Sama Lukonde. Partant de la même logique, c’est à la Première ministre Judith Swaminua Tuluka de savoir la sienne engagée. Pas celle du Chef !

Gouvernement Judith Sumwinua

Et, à en croire le Chef de l’État, il va falloir excuser ce Gouvernement à peine arrivé ! Ok ! Mais, il y a quand même une préoccupation fondée : l’équipe a trouvé des acquis du bilan positif à consolider, acquis ayant permis au peuple congolais de lui renouveler la confiance à hauteur de 73,34% ! Constat normal : le Gouvernement semble flotter ; donnant l’impression d’un retour à la case départ.

Révision de la constitution

Le Chef de l’Etat a attribué à la Constitution la responsabilité des difficultés de la mise en place des installations politiques de la République : Président de la République, Assemblée nationale, Sénat et Gouvernement.

A ce qu’on sache, l’élaboration et l’exécution du calendrier électoral ne sont pas une matière constitutionnelle. Ce sont des matières fixées dans la loi électorale.

Quant à la nouvelle qualité qu’on veut imposer aux Gouverneurs des provinces (Représentants personnels du Chef de l’Etat), elle suscite une autre préoccupation : pourquoi limiter la représentation aux Gouverneurs ? Il faut plutôt l’étendre aux maires, aux bourgmestres, aux chefs des quartiers (en milieux urbains), aux chefs des districts, des territoires, des secteurs, des groupements et des localités (en milieux ruraux).

Et là, une question survient : va-t-on réserver les élections uniquement aux organes délibérants (Assemblées provinciales, Conseils urbains, Conseils municipaux, Conseils des quartiers (en milieux urbains) ainsi que des Conseils des districts, des territoires, des secteurs, des groupements et des localités ? On peut déjà appréhender les crises qui vont surgir entre, d’un côté, les exécutifs représentants personnels du Chef de l’État parce que nommés, et, de l’autre côté, les délibérants élus dont certains ne seront pas de sa famille.

Notons au passage que la Constitution venue d’ailleurs a pourtant permis à Félix Tshisekedi, primo, d’être élu et, secundo, d’avoir eu pour son premier mandat un bilan positif ! Si, aujourd’hui, on attribue à la même Constitution les difficultés du bon fonctionnement, on doit bien se demander par quelle magie le bilan du premier mandat a-t-il été positif !

Détournements et corruption

L’impression dégagée est celle de la formule kamerhienne «pièce contre pièce». C’est comme si Félix Tshisekedi veut prendre à témoin l’opinion pour une comparaison du genre « Lequel du régime Kabila et du régime Tshisekedi a volé, dérobé et détruit le plus le pays ». Puisqu’il déclare : «On va bientôt sortir des cadavres des placards. Et le peuple verra dans quelle mesure le pays a été volé, trahi avant moi », a-t-il déclaré. Espérons qu’il a pris la mesure d’une telle déclaration.

Les Bangala disent : «Ebembe ebandaka kopola te» (Le cadavre ne redoute pas la putréfaction). Combattus systématiquement par l’Udps, les régimes Mobutu et double Kabila peuvent avoir des cadavres dans leurs tiroirs, mais pas le régime Fatshi arrivé aux affaires au nom du Changement auquel les Congolais ont sacrifié jusqu’à leur vie.

En plus, plusieurs Mobutistes et Kabilistes évoluent au sein de l’Union sacrée de la nation. Au travers du déballage total et global annoncé, c’est l’Usn qui va en pâtir.

Croyant finalement menacer ses adversaires internes, Félix Tshisekedi fragilise en réalité les partenaires de sa coalition. Moralité : il ne rassure personne. Le plus grave dans cette déclaration est l’impression donnée de prendre fait et cause pour les personnes soupçonnées de détournements et de corruption. Vrai désaveu pour ses communicateurs.

Sécurité à l’Est

D’abord, il y a lieu de faire observer que le Processus de Luanda est de nature diplomatique. Ne concernant que la RDC et le Rwanda, il n’engage pas le M23, ni l’AFC, ni un autre groupe armé.

La tactique pour les rebelles de prendre des localités et des villes la veille, pendant ou après une rencontre est propre à toutes les guerres. Celles de l’Ukraine et de Gaza le rappellent.

D’ailleurs, Jean-Pierre Bemba peut le témoigner. Le 10 juillet 1999, alors qu’il était attendu en Zambie pour la signature de l’Accord de Lusaka, il avait fait faux bond pour ne se rattraper que le 1er août après avoir, bien entendu, repris ou pris quelques localités et villes. Le RCD avait emboîté le pas au MLC en signant l’Accord le 30 août 1999 ; le temps de grignoter quelques localités et villes. Dans les négociations, le rapport des forces se détermine par le nombre des territoires pris.

En plus, en confirmant l’implication de son prédécesseur dans l’insécurité qui prévaut à l’Est («Joseph Kabila prépare une insurrection, l’AFC, c’est lui !», a-t-il dit dans son interview), Félix Tshisekedi a conscience des effets qui doivent se produire à deux niveaux :

-au premier niveau, la Haute cour militaire est obligée d’ajouter au procès en cours un nouvel élément : la comparution de Joseph Kabila, son procès et sa condamnation à la peine capitale,

-au second niveau, les poursuites à charge des prévenus « Anti-Balle » et Joël Kitenge n’ont plus de sens ! Par conséquent, même désavouée dans cette interview, ‘Force du Progrès’ sort “vainqueur” de l’épreuve.

-on peut même ajouter un troisième élément : le Président de la République ne dénonce pas Kabila pour une insurrection en cours, mais pour une insurrection en préparation ! Le droit a un principe connu : il lui revient de fournir à l’organe de loi les preuves de l’accusation.

Crise au sein de l’Udps

Évidemment, l’interview a été recueillie avant les incidents du 6 août 2024 du Palais du Peuple entre pro et anti Augustin Kabuya. A dire vrai, ces incidents étaient prévisibles pour cause des désordres ayant élu domicile au sein de l’Udps, désordres ayant pour point de départ la violation des statuts de l’Udps depuis février 2017, à la mort d’Etienne Tshisekedi.

Félix Tshisekedi n’avait pas imposé le respect des textes concernant la succession du président national en cas d’empêchement. Les statuts prévoient 30 jours pour suppléer à une vacance. L’Udps a tenu son congrès en mars 2018, soit plus d’un an après. Investi Président de la République en 2019, Félix Tshisekedi a convenu avec Jean-Marc Kabund d’un poste non-statutaire de président intérimaire. Kabund parti, la violation n’a pas été réparée. Au contraire, elle s’est consolidée avec la désignation d’Augustin Kabuya au poste de président intérimaire tout en étant secrétaire général ! Question : à qui faut-il imputer la responsabilité de la crise ?

Réseaux sociaux

Trois fois enfin : le Chef de l’État s’en est pris aux réseaux sociaux. Pourtant, il n’est pas sans savoir que c’est par les réseaux sociaux que l’Udps organise la diabolisation de ses adversaires et de ses ennemis. On découvre maintenant que c’est aussi et désormais la faute à ces réseaux.

Opportunité de l’interview

Retour au constat servant de titre : «Félix Tshisekedi n’aurait jamais dû être interviewé !». Rien, dans tous les cas, ne l’y obligeait, même si l’intention au départ aurait été de tordre le cou aux rumeurs de la détérioration de son état de santé (suivez mon regard).

Le problème de Félix Tshisekedi est d’avoir du micro une addiction trop forte. D’où son adduction consistant à dérouter par moments l’opinion.

A leur corps défendant, ses communicateurs officiels et officieux ne peuvent nullement être accusés de quoi que ce soit. Ils ont fait correctement leur part de boulot. Un boulot dur à exercer avec un chef d’Etat tellement charmeur qu’il en vient souvent à faire danser des serpents qui peuvent pourtant le mordre, à moins de se mordre lui-même la langue !

Avec cette interview post-rencontre médicale, la langue l’a vraiment trahi…

Omer Nsongo die Lema




TPM : Troisième semaine à Futuka

Les Corbeaux sont internés à Futuka depuis la reprise, au lendemain du 15 juillet 2024. Loin de la pression urbaine, les hommes de Lamine Ndiaye sont placés dans des conditions optimales de préparation, en ce début de saison où concentration et tranquillité sont exigées.

L’équipe a démarré sa troisième semaine avec au menu du travail foncier et de la technique entre les arbres dans le parc animalier de la ferme Futuka. Tous les joueurs sous contrat travaillent à fond aux côtés des joueurs locaux et étrangers que le staff technique a fait venir. Les noms seront communiqués sous peu aux supporters.

En attendant la publication du calendrier de la Ligue 1, le menu chronologique des Corbeaux avance bien et d’ici quelques jours l’équipe entamera la période des matchs amicaux. L’équipe restera au centre jusqu’au samedi après la séance matinale, le dimanche est consacré au repos à Lubumbashi et le retour au centre est prévu le lundi en début de matinée.




Paris 2024 : Une nouvelle consécration pour Dahane Beida

Arbitre central de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Côte d’Ivoire 2023, Dahne Beida fera partie des sifflets qui officieront lors de la finale du Tournoi Olympique du Tournoi de Football, Paris 2024, opposant la France à l’Espagne qui aura lieu vendredi, au Parc des Princes.

Le Mauritanien a été désigné pour officier en tant que quatrième arbitre lors de cette rencontre. C’est une nouvelle reconnaissance qui s’ajoute à ses brillantes réalisations. À 33 ans, Dahane Beida faisait partie des arbitre de la finale de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Indonésie 2023™, a été le sifflet principal de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 CAF TotalEnergies, tout comme de la dernière finale de la Ligue des Champions de la CAF.

À noter que l’Angolais Santos Jerson, sera lui l’arbitre réserviste de cette finale olympique.

La composition de l’équipe arbitrale de la finale olympique

Arbitre principal : Abatti Ramon (Brésil)

Arbitre assistant 1 : Alves Rafael (Brésil)

Arbitre assistant 2 : Camilo Guilherme (Brésil)

4ème arbitre : Beida Dahane (Mauritanie)

Arbitre réserviste : Santos Jerson (Angola)




Sahara. Appui de la Finlande au plan d’autonomie: une percée de la diplomatie marocaine dans les pays scandinaves

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et Elina Valtonen, ministre finlandaise des Affaires étrangères, lors de leur rencontre à Helsinki, le 6 août 2024.

La nouvelle position exprimée par la Finlande dans le dossier du Sahara, soutenant le plan d’autonomie proposé par le Maroc, est le résultat d’une décision d’État impliquant toutes ses sphères, tant exécutif que législatif. En effet, elle a été prise en concertation avec le Président, le gouvernement et la commission des affaires étrangères du Parlement finlandais, marquant ainsi un engagement solide en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et du plan d’autonomie.

Une évolution significative, voire un pas de géant dans la position finlandaise dans le dossier du Sahara marocain, a été actée ce mardi 6 août 2024. La République de Finlande devient en effet le premier pays nordique à soutenir formellement le plan d’autonomie proposé par le Maroc pour résoudre le conflit autour du Sahara.

Dans le communiqué conjoint publié ce mardi 6 août à Helsinki, à l’issue de la rencontre entre Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et Elina Valtonen, ministre finlandaise des Affaires étrangères, la Finlande affirme que le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine est «une bonne base pour une solution» au différend régional autour du Sahara marocain.

La décision de la Finlande vient renforcer l’élan au sein de l’Union européenne (UE), qui devient ainsi le 17ème pays membre à soutenir l’initiative marocaine. Elle a été prise en concertation avec le Président, le gouvernement et la commission des affaires étrangères du Parlement finlandais, marquant ainsi un engagement solide en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et du plan d’autonomie.

Une décision historique

L’évolution, historique, est à mesurer dans le temps, car elle correspond à un changement significatif par rapport aux positions antérieures de la Finlande, qui se contentait jusqu’ici de soutenir les efforts des Nations unies dans le règlement du différend autour du Sahara. Avec ce soutien clair et déterminé au plan d’autonomie, Helsinki s’aligne sur une voie mondiale, où la majorité des pays expriment leur appui à la proposition marocaine.

La nouvelle position finlandaise s’inscrit en effet dans la dynamique internationale impulsée par le roi Mohammed VI durant ces dernières années, et qui voit de plus en plus de pays, de toutes les régions du monde, exprimer leur soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara et au plan d’autonomie proposé par le Royaume.

Cette nouvelle position survient, rappelons-le, à peine une semaine après celle annoncée par la France, qui considère désormais que «le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine».

Par Saad Bouzrou




Un portail brésilien invite à la dé couverte des multiples facettes de la destination Maroc

Un portail brésilien invite à la découverte des multiples facettes de la destination Maroc brésilien a mis en avant les multiples facettes de la destination Maroc, quelques mois avant la reprise de la liaison aérienne directe Casablanca-Sao Paulo pruévue en décembre.

“À partir de décembre, Royal Air Maroc reprendra ses vols vers le Brésil, facilitant ainsi l’accès à l’une des destinations les plus fascinantes au monde : le Maroc”, souligne le portail “Mais Midia”.

A la faveur d’un riche mélange d’histoire, de culture vibrante et de paysages naturels époustouflants, le Maroc offre une expérience unique aux voyageurs, poursuit-il.

“Le Royaume du Maroc séduit par son authenticité et sa diversité. Les voyageurs doivent être ouverts à la découverte, des villes impériales au désert du Sahara, en passant par les petits villages”, écrit le site, citant Carol Caro, directrice d’une agence de voyage brésilienne.

Soulignant l’importance de bien planifier son voyage pour profiter au maximum de ce que le Maroc promet d’offrir, le portail livre aux Brésiliens quelques conseils pratiques pour un voyage mémorable et une immersion complète dans la culture et les paysages du pays.

MAP




Algérie : quand la corruption politique devient de l’art 

L’Algérie nous offre une fois de plus un spectacle digne des meilleures tragédies grecques, où trois candidats à la présidentielle, Saïda Neghza, figure influente de la Confédération générale des entreprises algérie 6nnes (CGEA), Belkacem Sahli, chef de l’Alliance nationale républicaine (ANR), et Abdelhakim Hamadi, directeur d’un laboratoire vétérinaire, sont au cœur de ce scandale.

Les trois, ont été placés, dimanche, sous contrôle judiciaire pour des accusations de corruption. En cause : l’achat présumé de parrainages d’élus. Leurs dossiers de candidature ont été rejetés par la Cour constitutionnelle le 31 juillet, sous des accusations aussi sordides que prévisibles.

Les accusations de corruption n’ont pas seulement discrédité les candidats impliqués ; elles ont aussi dévoilé la mécanique bien huilée de la manipulation électorale. L’achat de parrainages, loin d’être un acte isolé, reflète une pratique généralisée qui maintient le statu quo. Les parrainages, censés représenter le soutien populaire, sont devenus des marchandises dans un marché dans lequel la démocratie est le grand absent.

Opposition muselée et tragédie du peuple

Le véritable perdant dans cette mascarade est le peuple algérien. Loin d’avoir une voix dans le processus démocratique, les citoyens se trouvent réduits à des spectateurs impuissants d’une élection jouée d’avance. Les espoirs de changement et de progrès sont étouffés par un système résistant à toute transformation authentique.

Le scénario de cette élection ne laisse aucune place à une véritable opposition. Saïda Neghza, par exemple, a vu ses ambitions balayées non seulement par des accusations judiciaires, mais également par un système dans lequel le jeu est truqué dès le départ. Les appels à la réforme et à la transparence résonnent comme des échos vides dans un environnement où l’autorité suprême verrouille chaque issue.

Parrainages : entre pots-de-vin et promesses mirifiques

L’obtention des parrainages nécessaires pour valider une candidature présidentielle en Algérie – 600 signatures d’élus ou 50 000 d’électeurs – semble avoir viré au marché noir. Les élus auraient reçu de 20 000 à 30 000 dinars pour leurs précieuses signatures. Ah, la démocratie à l’algérienne, où chaque vote a son prix !

Mais, qu’on se rassure, pour baliser la route au président sortant, 68 autres individus, comprenant des élus locaux et des intermédiaires, sont par ailleurs poursuivis. Cependant, nos trois protagonistes, dans un coup de théâtre digne des meilleures séries, ont échappé à l’incarcération immédiate, bien que leur liberté reste sous surveillance judiciaire stricte.

La voie dégagée pour un second mandat

Du coup, le président sortant, au nom imprononçable, et ses deux rivaux restants, le candidat d’Abdelaali Hassani Cherif, candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamiste), et celui de Youcef Aouchiche, du Front des forces socialistes (FFS, social-démocrate) ont la voie dégagée pour conduire l’un des deux séniles du Muppets show made in Algeria vers l’élection.

Cela-dit, Saïda Neghza, toujours aussi combative que réactive, n’a pas manqué de dénoncer des fraudes et des pressions pour discréditer cette candidature assurée de la victoire finale dans un mois, le 7 septembre prochain. Neghza, connue pour ses critiques acerbes de la gouvernance actuelle, avait déjà mis en garde contre une gestion économique désastreuse sous le règne “du monarque de la démocratie“ investi par la junte de Chenegriha & Co.

La récente incursion dans la course présidentielle du bonhomme, a été accueillie par une avalanche d’accusations, révélant un paysage politique où l’ironie le dispute à l’absurde. Malgré ces rebondissements, le véritable défi réside dans la capacité de l’Algérie à restaurer la confiance en son processus électoral. Car, à ce rythme, même les farces les mieux écrites pourraient un jour lasser les spectateurs les plus indulgents.

Ainsi, l’Algérie continue de jouer sa partition sur la scène internationale, offrant un mélange de drame, de comédie et de corruption. Reste à savoir si le public, aussi patient soit-il, tolérera encore longtemps ce spectacle sans fin.

Election jouée d’avance : le scénario parfait pour un avenir scellé

L’élection présidentielle algérienne de 2024 se profile comme un théâtre d’ombres où les dés semblent déjà jetés. Les candidats encore en lice, malgré leurs discours enflammés, n’apportent aucune surprise dans une course dont le résultat paraît écrit d’avance. L’élimination judiciaire de trois prétendants pour « corruption politique » n’a fait que renforcer cette impression de contrôle absolu par les forces en place.

Le président sortant, fort de son appareil d’État, a su balayer toute opposition sérieuse. Les quelques rivaux restants, tels qu’Abdelaali Hassani Cherif et Youcef Aouchiche, apparaissent comme de simples figurants dans cette mise en scène où l’élu militaire endosse le rôle principal. La domination écrasante du président sortant et la faiblesse des prétendants sont des indices clairs que la compétition est une farce orchestrée.

La prochaine élection présidentielle algérienne ne sera ni plus ni moins qu’une confirmation de l’ordre établi. Les mécanismes de corruption et de contrôle étatique garantissent que le pouvoir reste entre les mains de ceux qui le détiennent déjà. Dans ce théâtre politique, la démocratie n’est qu’une illusion, et l’avenir politique du pays semble scellé bien avant le premier vote.

Ainsi, l’Algérie continue d’évoluer dans un cadre où l’issue électorale n’est que la réaffirmation de l’immuabilité du pouvoir. Les réformes devront attendre encore et encore, les espoirs de changement resteront en suspens, et le peuple, las de ces jeux politiques, observera passivement un avenir déjà décidé par un pouvoir corrompu.

Mohamed Jaouad EL KANABI




La MONUSCO salue l’adoption de la résolution 2746 (2024) du Conseil de Sécurité autorisant son soutien à la force SAMIDRC en Rdc

La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) exprime sa satisfaction à la suite de l’adoption par le Conseil de Sécurité des Nations Unies de la résolution 2746 (2024). Celle-ci autorise le soutien renforcé de la MONUSCO aux opérations de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en République démocratique du Congo (SAMIDRC). Cette résolution constitue une marque d’engagement de la communauté internationale en soutien aux efforts de sécurité et de stabilisation en RDC.

En vertu de cette résolution, la MONUSCO est mandatée pour apporter une assistance à la SAMIDRC, notamment à travers une coordination améliorée, un partage d’informations, et un soutien technique et logistique, dans le but de renforcer les capacités de la SAMIDRC, tout en assurant le respect des normes internationales en matière de droit international humanitaire et de droits de l’homme. Par ailleurs, le soutien de la MONUSCO à la SAMIDRC devra se faire sans préjudice du mandat existant de la MONUSCO, y compris la protection des civils, le soutien au processus de Luanda et au mécanisme de vérification ad hoc renforcé, et le soutien aux forces de sécurité nationales.

« Le Conseil de Sécurité réitère que tout soutien doit être en stricte conformité avec la Politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme des Nations Unies (HRDDP), à toutes les phases des opérations, y compris les phases préparatoire, de conduite et de révision, et appelle la SAMIDRC à coopérer pleinement avec les Nations Unies dans la mise en œuvre de la HRDDP, notamment en veillant à ce que les mécanismes de suivi et de communication de l’information appropriées et soient en place et fonctionnels » indique la Résolution 2746 (2024).

Dans ce contexte, la Mission se tient prête à soutenir les mécanismes civilo-militaire et de protection des droits humains et du droit international humanitaire que la SAMIDRC a mis en place pour éviter les pertes civiles. Plus particulièrement, la MONUSCO est appelée à fournir une expertise sur la protection des civils, y compris les femmes, les filles et les enfants, ainsi que sur la prévention de la violence sexuelle liée aux conflits. La Mission devra mettre à disposition ses actifs aériens et logistiques pour les opérations médicales et les évacuations de blessés, tout en facilitant les mouvements des troupes de la SAMIDRC et en préservant la sécurité de ses personnels.

Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Chef par intérim de la MONUSCO, M. Bruno Lemarquis, réaffirme la disponibilité de la MONUSCO à travailler avec tous les partenaires pour atteindre les objectifs de paix, de sécurité et de protection des civils en RDC. Dans ce contexte, alors qu’un cessez-le-feu est en vigueur depuis le 4 août, il appelle toutes les parties prenantes au respect de leurs engagements pour donner une chance au processus politique porté par l’An

gola.




Le Maroc, une destination attractive pour les investissements internationaux

Désormais, le Maroc s’affirme comme une destination de premier choix pour les investisseurs internationaux, selon un rapport récemment dévoilé par l’organisation « Giambrone », spécialisée dans le conseil juridique international. Cette attractivité est attribuée à sa situation stratégique, sa stabilité politique et ses politiques favorables aux affaires.

Intitulé « Investir au Maroc : une destination prometteuse pour les affaires internationales », le rapport souligne que le Royaume bénéficie d’une « économie diversifiée, d’une infrastructure prospère et d’un accès privilégié aux marchés internationaux grâce à de nombreux accords commerciaux. Les incitations fiscales et un environnement juridique favorable augmentent encore l’attractivité du Maroc, en faisant un lieu idéal pour la création et le développement d’entreprises ».

Le rapport met également en avant le secteur des énergies renouvelables comme l’un des plus prometteurs pour les investissements au Maroc. Le pays marque des avancées significatives dans l’énergie solaire et éolienne, avec pour objectif de devenir un leader régional dans le domaine de l’énergie propre. Ces initiatives visent non seulement à réduire la dépendance aux combustibles fossiles, mais aussi à offrir des opportunités substantielles pour les investisseurs.

Quant au secteur du tourisme et de l’hôtellerie, il est également perçu en tant que moteur clé de la croissance économique du Maroc. Grâce à son histoire riche et à sa culture vibrante, le Maroc attire des millions de touristes chaque année. Les investissements dans les infrastructures hôtelières et les services touristiques sont en constante augmentation, offrant ainsi de nombreuses opportunités aux investisseurs dans ce domaine.

Le secteur aéronautique et spatial connaît au Maroc une « expansion notable« , avec des entreprises internationales établissant des installations de production et de maintenance dans le pays. Elles tirent parti d’une main-d’œuvre qualifiée et de coûts compétitifs. L’agriculture durable demeure un pilier essentiel de l’économie marocaine, avec des opportunités d’investissement dans des technologies agricoles innovantes qui améliorent l’efficacité et la productivité. De plus, l’industrie de la production mécanique, notamment dans la fabrication de pièces et de composants automobiles, offre un potentiel considérable.

Le secteur du commerce électronique connaît, à son tour, au Maroc une « croissance rapide« . L’expansion de l’Internet et des appareils mobiles favorise le développement des plateformes numériques et des services logistiques, créant ainsi de nouvelles opportunités pour les investisseurs dans ce marché en plein essor.

Le rapport indique que le gouvernement marocain propose une série d’incitations fiscales pour attirer les investissements étrangers, telles que des exonérations fiscales, des subventions et des facilités pour le rapatriement des bénéfices. Les investisseurs peuvent bénéficier d’exonérations fiscales au cours des premières années d’activité et de réductions d’impôt sur les sociétés, ce qui améliore considérablement la rentabilité de leurs projets.

En ce qui concerne le cadre juridique marocain, « Giambrone » le décrit comme étant adapté aux affaires. La loi 24-10 régule la concurrence sur le marché, assurant un environnement équitable et transparent pour les entreprises. Le Conseil national de la concurrence supervise la concurrence sur le marché et interdit les pratiques anticoncurrentielles. Par ailleurs, la loi 5-96 fixe les exigences pour la création et le fonctionnement des sociétés anonymes, garantissant la transparence et la bonne gouvernance des entreprises.

Le rapport précise également que la création d’une entreprise au Maroc nécessite plusieurs démarches imposées par le gouvernement pour assurer la conformité avec les régulations locales. Cela inclut l’enregistrement de l’entreprise au registre du commerce, l’obtention d’un certificat de non-inscription, ainsi que le respect du montant minimum de capital requis. L’obtention des licences et des autorisations nécessaires dépend du secteur d’activité, et l’inscription au régime de la sécurité sociale est également obligatoire.

De surcroît, divers organismes et institutions gouvernementales, tels que les Centres régionaux d’investissement et l’Agence marocaine de développement des Investissements et des Exportations (AMDIE), offrent des conseils et un soutien aux investisseurs. Ces agences aident à la création d’entreprises, à l’obtention des licences et des autorisations, et fournissent des informations et du soutien aux investisseurs étrangers intéressés par le Maroc.

Zineb Jazouli




Lubero: Deux morts, bilan d’un accrochage entre deux factions Maï-Maï

Un accrochage entre deux factions des miliciens Maï-Maï a été signalé au marché de MTB , Musimba au Sud de la ville de Butembo au Nord-Kivu.

Ces accrochages ont été déplorés ce mercredi 7 août 2024 pendant que les deux factions dont les combattants wazalendo basés dans leur campement de Ndondo et ceux de Vweteta qui se disputaient le recouvrement des taxes auprès des marchands du marché de MTB/Musimba, une entité du territoire de Lubero.

Selon des sources concordantes, deux personnes ont trouvé la mort, dont un civil Taximan de son état et un élément Muzalendo.

La société civile forces vives de Butembo condamne ce fait et appelle ces deux groupes Maï-Maï de privilégier le patriotisme .

Cette structure citoyenne insiste sur le fait que pour le moment où le pays est menacé, ces deux groupes devraient unir leur force afin de bouter dehors l’ennemi.

Notons que suite à cette situation, les activités socio-économiques sont restées paralysées ce mercredi, les habitants craignent les représailles.

 

Alain Wayire/Béni




RDC: La coalition Lamuka de Fayulu invite Félix Tshisekedi à ne pas faire la politique de l’autruche qui “l’a coupé de tout sens de réalité et de responsabilité”

La dernière sortie médiatique de Félix Tshisekedi continue de susciter des réactions dans l’opinion.

Refusant de tirer sur “l’ambulance”, la coalition Lamuka de Martin Fayulu souhaite un bon rétablissement au chef de l’État Congolais.

 

Néanmoins, Prince Epenge, porte-parole de cette plateforme de l’opposition invite Félix Tshisekedi à se ressaisir car, selon lui, le peuple Congolais qui meurt en silence, a besoin des solutions, des réponses et non la politique de l’autruche qui “l’a coupé de tout sens de réalité et de responsabilité”.

 

“Mais comment fait Félix Tshisekedi pour penser un seul instant que Martin Fayulu peut reconnaître les résultats des simulacres d’élections organisées pendant sept longs jours et sept longues nuits, sans témoins, sans compilation et avec des milliers des machines distribuées ” s’est interrogé Prince Epenge.

 

Pour ce cadre de Lamuka, la main tendue de Félix Tshisekedi à Martin Fayulu sous-tend le débauchage des opposants aux esprits “faibles” dont a toujours fait montre le chef de l’État Congolais.

 

Loup solitaire