Nord-Kivu : Des villages abandonnés par les congolais seraient occupés par les sujets Rwandais à Rutshuru 

Depuis quelques jours, il s’observe une nouvelle installation des plusieurs familles composées des sujets Rwandais dans des localités occupées par les terroristes du M23 en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

La nouvelle est livrée par Aimé Mbusa Lukunda, l’un des notables de Rutshuru qui soutient que la plus part de ces deniers sont des jeunes filles et Femmes qui se sont installées dans des domiciles abandonnés par les habitants, qui craignaient la présence des éléments M23 .

Il profite de cette occasion pour appeller le gouvernement congolais à autoriser les Forces Armées de la République Démocratique du Congo à déclancher les opérations militaires contre les territoires du M23, afin de déloger ces rebelles dans les localités sous leur contrôle.

Notons que cette présence des sujets Rwandais se fait remarquer, alors que les rebelles du M23 continuent à avancer vers le grand Nord.

 

 

Alain Wayire/Béni




Tshisekedi préside un conseil des ministres restreint 

Revenu ce mercredi matin d’un séjour médical à Bruxelles, en Belgique, le Chef de l’État Félix Tshisekedi préside, ce mercredi à la Cité de l’Union africaine, une réunion restreinte du gouvernement.

La Première ministre Judith Suminwa et une dizaine de ministres sectoriels prennent part à cette séance de travail.

Des questions liées à la crise sécuritaire dans l’Est du pays, la situation humanitaire et au contexte socio-économique sont abordées au cours de ce Conseil restreint.

Le Président de la République donne des orientations claires et précises dans divers domaines pour des actions concrètes.




Assemblée nationale : Les conseillers communaux plaident pour une décentralisation effective

Ayant appris la tourmente dans laquelle se trouvent les conseillers communaux de la République Démocratique du Congo, le Président de l’Assemblée Nationale le Professeur Vital Kamerhe accompagné du Rapporteur Jacques Djoli et de la Questeur Adjointe Grâce Neema les a réunis ce mardi 06 août dans la salle de banquet du Palais du peuple pour échanger autour de leurs désidératas.

Prenant la parole au nom de tous les conseilleurs communaux de la RDC, le Conseiller Willy Nzembela, élu de la commune de Bipemba au Kasaï Central, a brossé succinctement les grandes lignes de leurs revendications. Il s’agit notamment :

– du report intempestifs des élections des Bourgmestres et Bourgmestres Adjoints en violation de l’article 204 de la loi électorale qui exige l’organisation des élections des bourgmestres 15 jours après l’installation des conseillers communaux

– de la dichotomie entre la loi organique numéro 08/016 du 07 octobre 2008 sur les ETD qui régit les conseillers communaux et du décret-loi numéro 0082 du 02 juillet 1998 portant statut des autorités chargées de l’administration des circonscriptions territoriales qui régit les Bourgmestres. Ce qui fait des Bourgmestres actuels non redevables devant les conseillers communaux. Cette situation ne peut se résoudre que par l’organisation des élections des Bourgmestres

– le non paiement de leur frais d’installation et de fonctionnement ainsi que de leur rémunération depuis maintenant 6 mois. Une situation qui entrave leur dignité.

– le manque d’infrastructures où travailler

Ces différentes revendications ont été coulées dans un mémo dans lequel les conseillers communaux appellent de tous leurs vœux le Président de l’Assemblée Nationale à s’impliquer à travers un lobbying auprès du gouvernement afin de résoudre la question de leur prise en charge.

Avec une oreille attentive, le Président de l’Assemblée Nationale a écouté chacun des intervenants avant de rencontrer un à un chaque problème soulevé. Il a relevé le fait que les conseillers communaux ont droit de jouir de leur mandat en travaillant dans de bonnes conditions avec un bon traitement car ils ne sont pas moins que les députés nationaux, étant donné que tous sont des élus du peuple. Le président Vital Kamerhe a, par la suite, donné sa ferme promesse de prendre à bras le corps le problème des conseillers communaux en appelant à l’implication du gouvernement. Il a par ailleurs annoncé qu’il va réunir, au niveau de Kinshasa, le Gouverneur de la ville, les différents Bourgmestres et les conseillers communaux de la capitale afin de définir un cadre de travail où doit régner la cohésion.




Procès contre corneille Nangaa : la Cour militaire rend son verdict ce jeudi 

La cour militaire va rendre son arrêt ce jeudi dans l’affaire qui oppose le ministère public à Corneille Nangaa et ses complices. Une audience foraine est annoncée à la prison militaire de Ndolo.

Rappelons que l’ancien président de la CENI et ses complices, sont poursuivis par la justice militaire pour “trahison, crime de guerre et participation à un mouvement insurrectionnel”.

 

Outre Corneille Nangaa, Sutani Makenga, Bertrand Bisimwa, Willy Ngoma, Jean Jacques Mamba et le journaliste Magloire Paluku sont notamment sur le banc des accusés. Sachez aussi que le ministère public avait requis la peine de mort contre 25 sur les 26 prévenus impliqués dans l’affaire Corneille Nangaa.

 

Par ailleurs, 20 ans de prison a été requis contre l’oncle de l’ancien président de la CENI, Putters Nangaa.

 

Loup solitaire




Bilan de santé des nageurs chinois : plus de 600 tests, aucune infraction 

Les nageurs de l’équipe de Chine aux Jeux olympiques de Paris 2024 ont été soumis à pléthore de tests antidopage, et aucune infraction n’a été constatée, malgré les accusations qui circulent dans certains médias.

Le fait est que les nageurs chinois sont les athlètes les plus testés pour la piscine de Paris.

Le nombre total de contrôles sur l’équipe chinoise de natation a dépassé les 600 depuis janvier 2024, chaque nageur ayant été contrôlé environ 21 fois, alors que leurs principaux rivaux ont été contrôlés en moyenne quatre à six fois, selon les statistiques officielles de World Aquatics publiées le 23 juillet. World Aquatics est la fédération internationale reconnue par le Comité International Olympique (CIO) pour l’administration des compétitions internationales dans les sports aquatiques.

“Ils sont entièrement testés”, a déclaré Mark Adams, directeur de la communication du CIO, lors d’une conférence de presse le 2 août.

Selon Pau Gasol, membre du CIO et double champion de la NBA, certains de ces tests ont été effectués dans le seul but de rassurer les autres athlètes.

“Plusieurs fois aux premières heures du jour et de la nuit, ce n’est pas facile pour les athlètes, surtout parce que cela perturbe le repos, l’entraînement et d’autres programmes”, a noté M. Gasol.

“En tant qu’athlète, j’apprécie la coopération des nageurs chinois dans cette affaire”, a déclaré M. Gasol. “J’espère que cela n’arrivera pas à d’autres athlètes d’autres pays.

Les tests n’ont révélé aucune infraction.

Les tests intensifs auxquels est soumise l’équipe chinoise “sont un bon moyen de prouver sa clarté”, a déclaré Dong Jun, commentateur sportif basé à Beijing, à CGTN. “Le résultat parlera de lui-même.”

Certains médias ont fait état des résultats positifs de 23 nageurs chinois en 2021, sept mois avant les Jeux olympiques de Tokyo. Toutefois, une enquête a montré que les nageurs avaient absorbé les substances interdites en mangeant accidentellement des aliments contaminés, ce qui n’est pas si rare dans le monde.

“Il n’y a eu aucune infraction ou violation des règles antidopage dans ce cas”, a déclaré David Lappartient, membre du Conseil de fondation de l’Agence mondiale antidopage(AMA).

M. Lappartient, qui est également membre du CIO et président du Comité national olympique et sportif français, a déclaré à CGTN que c’était “clairement la conclusion” de l’AMA et des procureurs indépendants impliqués.

“Il n’y a aucune raison de douter de la position de l’AMA dans cette affaire”, a déclaré M. Lappartient.

Les efforts de la Chine en matière de lutte contre le dopage

La Chine ne ménage pas ses efforts en matière de lutte contre le dopage. L’Agence chinoise antidopage a déclaré le 25 juillet qu’elle travaillerait avec toutes les parties concernées pour assurer l’intégrité de la gouvernance mondiale antidopage.

Le ministère chinois des Affaires étrangères s’est fait l’écho de cette position. Le porte-parole du ministère, Lin Jian, a déclaré en juin que le gouvernement chinois adoptait une attitude de “tolérance zéro” à l’égard du dopage, qu’il se conformait strictement au code mondial antidopage et qu’il protégeait résolument la santé des athlètes et le fair-play dans le sport.

La lutte contre le dopage est également un élément important du plan chinois de développement du sport pour la période du 14e Plan quinquennal (2021-2025). Ce plan prévoit la modernisation du système antidopage, la révision des lois correspondantes et le développement de technologies innovantes pour la détection des drogues.

 

(Photo : CFP)




Crise à l’Unisic : Les bureaux administratifs bloqués par le syndicat 

Les activités sont paralysées ce mercredi 07 août à l’université des sciences de l’Information et de la Communication.

Tous les bureaux sont bloqués, aucun véhicule n’accède à la cours et personne n’entre dans l’auditoire. Ceci est fait sous ordre du syndicat lors d’une Assemblée tenue avec le personnel de cet alma mater le mardi 06 août dans une de leur salle.

Dans la lecture de la décision, ce comité syndical constitué des scientifiques avait donné un ultimatum de 24h pour acter le départ du comité de gestion en place.

Une situation qui inquiète certains agents mécontents de la démarche entreprise par un groupe d’agents à la recherche du monopole, se permettant de couper le rythme avant même la fin de leur ultimatum accordé à la hiérarchie.

Sans activités dans son sein, l’Université des sciences de l’Information et de la Communication est à présent sous contrôle de la police nationale congolaise.

 

 

JL Makoyi




Unisic: les étudiants et le personnel partagés sur la décision de désavouer le comité de gestion

A l’université des sciences de l’information et de la communication (UNISIC), des vives tensions ont été observées ce mardi 06 août dans les après-midi.

Tout a commencé avec l’assemblée générale du personnel de ladite institution convoquée par les membres du comité syndicale de l’ex Ifasic, où la liste de présence des participants était convertie en décideurs du départ du professeur Kambayi Bwatshi et son équipe.

Dans leur déclaration, les syndicalistes se servent de l’augmentation des agents dans cette institution qu’ils jugent contre logique et promettent de bloquer les portes de ce site dans 24 h pour réclamer le départ du recteur Bwatshia.

Cette décision est contredite par certains membres du personnel qui déplorent la méchanceté d’un groupe de gens de mauvaise volonté qui se prennent pour autochtones et ayant droit de cet alma mater.

“Nous étions dans cette assemblée, nous n’avons pas trouvé le fondement majeur qui fait désavouer le comité de gestion. Ce qui est vrai est que, quelques figures veulent s’approprier l’institution de l’état par la méchanceté. Nous demandons aux autorités compétentes de ne pas adhérer aux idées des égoïstes”, a dit un des participants sous anonymat.

Pour les étudiants de cette université, la démarche du personnel est dépourvue de sens, car la gestion est bonne et personne n’est impayée.

Ils devraient faire des déclarations sur l’amélioration du système de l’enseignement et non viser aux intérêts égoïstes et aux discours creux.

 

 

JL Makoyi




RDC : Vital Kamerhe promet de s’impliquer aux revendications des conseillers communaux 

La situation des conseillers communaux de la République Démocratique du Congo a préoccupé le Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe, qui a échangé personnellement avec eux. Il était accompagné du Rapporteur Jacques Djoli et de la Questeur Adjointe Grâce Neema dans cette audience le mardi 06 août dans la salle de banquet du Palais du peuple. Tout a été centré autour des désidératas de ces conseillers.

 

Au nom de tous les conseilleurs communaux de la RDC, Willy Nzembela, élu de la commune de Bipemba au Kasaï Central, a brossé succinctement les grandes lignes de leurs revendications. Il a rappelé le rapport intempestif des élections des Bourgmestres et Bourgmestres Adjoints en violation de l’article 204 de la loi électorale qui exige l’organisation des élections des bourgmestres 15 jours après l’installation des conseillers communaux.

 

Il a également fait le point de la dichotomie entre la loi organique numéro 08/016 du 07 octobre 2008 sur les ETD qui régit les conseillers communaux et du décret-lois numéro 0082 du 02 juillet 1998 portant statut des autorités chargées de l’administration des circonscriptions territoriales qui régit les Bourgmestres. Ce qui fait des Bourgmestres actuels non redevables devant les conseillers communaux. Cette situation ne peut se résoudre que par l’organisation des élections des Bourgmestres.

 

Le non paiement de leur frais d’installation et de fonctionnement ainsi que de leur rémunération depuis maintenant 6 mois n’étaient pas oublié. Une situation qui entrave leur dignité, a souligné le porte-parole de l’équipe.

 

Le manque d’infrastructures où ils devront

travailler. Cette question était évoquée.

 

Toutes ces différentes revendications ont été coulées dans un mémo dans lequel les conseillers communaux appellent de tous leurs voeux le Président de l’Assemblée Nationale à s’impliquer à travers un lobbying auprès du gouvernement afin de résoudre la question de leur prise en charge.

 

Avec une oreille attentive, le Président de l’Assemblée Nationale a écouté chacun des intervenants avant de rencontrer un à un chaque problème soulevé. Il a relevé le fait que les conseillers communaux ont droit de jouir de leur mandat en travaillant dans des bonnes conditions avec un bon traitement, car ils ne sont pas moins que les députés nationaux, étant donné que tous sont des élus du peuple. Le président Vital Kamerhe a, par la suite, donné sa ferme promesse de prendre à bras le corps le problème des conseillers communaux en appelant à l’implication du gouvernement. Il a par ailleurs annoncé qu’il va réunir, au niveau de Kinshasa, le Gouverneur de la ville, les différents Bourgmestres et les conseillers communaux de la capitale afin de définir un cadre de travail où doit régner la cohésion.

 

 

 

 

Mboshi




Union Sacrée de la Nation : Halte au démon de la division !

La chose la plus difficile en politique est la gestion des ambitions qui une fois mal gérées, cela peut avoir des conséquences incalculables dans le fonctionnement des formations, regroupements ou plateforme politiques. C’est le moins que l’on puisse dire du fonctionnement de l’Union Sacrée de la Nation (USN), au regard de ce qui se passe en son sein au moment où le Sénat s’apprête à organiser l’élection et l’installation de son bureau définitif.

En effet, faute de consensus dans le choix de ticket qui va représenter cette plate-forme va se présenter à ce scrutin avec six postes lui réservés. Malheureusement, elle ressemble à un avion qui est en train de passer dans la zone de turbulence sans précédent et qui risque, si l’on n’en fait pas attention, de provoquer sa désintégration.

Contrairement à l’Assemblée nationale où les ambitions ont été bien gérées à la présidence de cette chambre du Parlement avec l’organisation des primaires pour départager Kamerhe, Bahati et Mboso, il n’en est pas le cas, malheureusement à la chambre sœur. De six postes réservés à l’Union Sacrée de la Nation au bureau du Sénat, aucun n’a enregistré une candidature.

De la présidence à la questure adjointe en passant par le poste de rapporteur, plus d’une candidature sont déposées à la commission ad hoc mise en place pour la circonstance. Ici, l’enjeu se trouve à la présidence de la chambre haute où le duel est annoncé entre l’ancien Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde porté par son regroupement politique, Alliance des Nationalistes et Bâtisseurs côté et les ressortissants de l’espace « Grand Katanga » d’une part et de l’autre part, Idrissa Afani Mangala dont la candidature est portée par son parti politique l’Udps. L’ancien Premier ministre et son camp sont rassurés de la promesse leur faite par Félix Tshisekedi au cours de son dernier séjour à Lubumbashi de leur accorder la tête du Sénat. La parole du Chef étant sacrée, Sama Lukonde et son camp mobilisé comme un seul homme, sont convaincus que le Chef demeure fidèle et respectueux de sa parole.

A l’opposé, c’est le parti au pouvoir qui dit ne pas transiger au poste de speaker du Sénat au regard de l’enjeu qu’il représente à savoir, le suppléant constitutionnel du Président de la République en cas de décès, d’empêchement définitif ou de démission, conformément aux prescrits de la Constitution. Ainsi pour l’Udps et ses partis politiques mosaïques, occuper la Présidence du Sénat c’est une question de vie ou de mort. Et toujours en ce qui concerne la course au perchoir du Sénat, l’espace «  Grand Équateur » ne veut pas lâcher. Il faut un candidat originaire de l’espace linguistique «  Bangala » pour occuper la Présidence.

Dans cette rude bataille, aucun camp ne veut lâcher prise ou faire des concessions. Il en est de même pour d’autres postes où les sociétaires de la même famille politique s’affrontent. Qu’adviendrait si un camp perd ce scrutin au détriment de l’autre à la présidence du Sénat ? Est-ce que l’implosion de l’Union Sacrée de la Nation partira du Sénat après les résultats de l’élection de son bureau ? Voilà autant des questions que se posent plus d’une personne à la suite de l’imbroglio qui règne en prévision de l’élection du bureau de la chambre basse du Parlement. Il s’agit d’une question que l’autorité de référence et le directoire de l’USN devront gérer avec sérénité pour éviter le pire.

Entre-temps, le décor de l’implosion au sein de cette famille politique est déjà planté. Un homme averti en vaut deux dit- on.

RSK

 




Dans une interview à Bruxelles: Tshisekedi accuse Joseph Kabila d’être derrière l’AFC

Après un bref séjour médical à Bruxelles, capitale du Royaume de Belgique, où il a été pris en charge pour son hernie discale dont il a souffert, le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo a annoncé son retour très prochainement au pays pour poursuivre son travail dans la gouvernance du pays. C’était au cours d’une interview accordée aux confrères de la radio Top Congo FM dans l’enceinte de l’ambassade de la République démocratique du Congo en Belgique.

De son état de santé à la crise au sein de son parti politique l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) en passant par la situation sécuritaire, la justice congolaise et ses relations avec l’opposition, toutes ces questions ont été abordées au cours de cette interview.

D’entrée de jeu, Félix Tshisekedi a rassuré la population congolaise qu’il se porte très bien tout en l’appelant au calme. Voilà pourquoi il va rentrer au pays incessamment et se rendre à Kisangani où il était attendu dernièrement pour la commémoration du Genocost et l’inauguration de l’aéroport international de Bangoka et de la centrale hydroélectrique pour alimenter la ville de Kisangani et ses environs en énergie électrique.

Son état de santé ne lui a pas permis d’être au rendez-vous. Concernant la main qu’il a tendue à l’opposition pour lutter ensemble contre les antivaleurs qui gangrènent le pays dont la corruption, Felix Tshisekedi n’a pas ménagé certains leaders de l’opposition qui ont carrément rejeté sa main tendue. C’est le cas de Joseph Kabila qui selon Félix Tshisekedi prépare une insurrection au pays en étant derrière l’Alliance Fleuve Congo de Corneille Nangaa. Ceci après avoir boycotté le processus électoral de 2023. Il n’a pas aussi manqué de condamner l’attitude de Martin Fayulu qui n’a jamais reconnu les résultats des scrutins de 2018 et 2023. Il en est de même de Moïse Katumbi qu’il n’a pas épargné dans ses critiques. Par contre, il a félicité Denis Mukwege et Adolphe Muzito pour des observations objectives et constructives sur la gouvernance du pays.

Au sujet de la situation sécuritaire dans la partie Est du pays, le chef de l’Etat a réitéré son refus de s’engager dans un quelconque dialogue avec le Rwanda. Au lieu de dialoguer avec son homologue Rwandais, Félix Tshisekedi a préféré parler avec lui pour lui poser la question sur ce qui justifie sa présence en République démocratique du Congo. La question de crise de leadership qui secoue son parti politique l’Union pour la démocratie et le progrès social n’a pas été éludée. Selon le Président de la République qui s’est référé à celui qu’il qualifie son mentor, à savoir Étienne Tshisekedi, son père biologique, il s’agit «  de la vitalité politique ». Tout en la relativisant, il a déclaré que ça prendra fin un jour. Toutefois, il ne veut pas que ça devienne comme ce qui se passe à la Force du progrès qu’il condamne fermement.

RSK