Affaire GLM sous la bannière des Forces du Progrès : Une attaque planifiée d’avance 

C’est ce lundi que reprend le procès en flagrance au Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe dans l’affaire qui oppose le Ministère public à 65 membres de la structure de base de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, dénommée «  Force du Progrès ». Il est reproché à ces jeunes « combattants de l’UDPS » des actes de vandalisme, de pillage, tentative de déguerpissement à l’immeuble Kamuleta Inter et l’attaque contre la résidence de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, dans la commune de la Gombe à Kinshasa. Ouverte le vendredi dernier à la place des évolués, la première audience était consacrée à l’identification des prévenus.

Seuls 22 des 65 prévenus arrêtés dans la nuit de mercredi à jeudi dernier par la Police nationale sous le commandement du commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, chef de la police, ville de Kinshasa, à leur base située au quartier Gramalic à Binza ozone dans la commune de Ngaliema ont été identifiés à cause de l’insuffisance de la lumière à l’endroit où ce procès se tenait. Parmi les personnes arrêtées figure leur chef de bande, Ngandu wa Ngandu Kennedy alias anti balle. Malgré la demande de la liberté provisoire de ses clients, la Cour a refusé de leur accorder à cause de l’incertitude de leurs adresses. La quasi-totalité des prévenus ont donné l’adresse de leur siège au quartier Gramalic comme étant l’adresse de leurs résidences. Voilà pourquoi, il a été décidé de les maintenir en détention.

Une attaque bien planifiée quelques jours avant

Juste après leur interpellation, les membres de la force du Progrès ont réfuté les allégations selon lesquelles ils ont lancé le raid contre la résidence de couple Kabila. Selon eux, ils étaient de passage en provenance de l’immeuble Kamuleta Inter où seraient logées des personnes soupçonnées d’être de connivence avec les terroristes du M23 et la Police les a dispersés. Et en retour, ils ont réagi à ce qu’ils ont qualifié de la provocation des forces de l’ordre.

Cependant, le Secrétaire général de l’Udps, Augustin Kabuya avait démenti les allégations selon lesquelles ces jeunes combattants étaient membres de son parti politique dans un communiqué publié quelques heures après leur interpellation. Par ailleurs, dans une vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux, le chef de bande Ngandu wa Ngandu alias Anti balles, assis confortablement dans son bureau, avait déjà prévenu l’opinion d’une éventuelle attaque de la résidence de couple Kabila.

Dans cette vidéo de 2 minutes 18 secondes, Anti balles s’adresse aux autorités en ce terme : «  Nous n’avons jamais été d’accord que les militants du PPRD dont certains de leurs membres se rallient chaque jour au M23 et habitent à l’immeuble GLM car si nous souffrons aujourd’hui, c’est à cause de leur chef le Rwandais Kabila. Vous allez apprendre qu’un jour nous les avions délogés de là. Nous avons constaté que Christian Malanga avait recouru à certains d’entre eux pour tenter de renverser le pouvoir au Palais de la nation.

Là où ils sont logés constitue une insécurité pour le chef de l’Etat. Cette base reviendra à la Force du progrès ; je vous préviens déjà. Nous viendrons l’occuper et advienne que pourra même s’il y aura des gens qui vont mourir là. L’opposant n’habite pas le centre ville, l’opposant n’habite pas là où se peaufinent diverses stratégies du pouvoir. Nous n’avons jamais été d’accord de les voir s’y installer en plaçant les effigies de Kabila partout. Nous allons les déloger là bas ».

Aux yeux de l’opinion, il s’agit d’un message qui dit tout sur l’assaut de la semaine passée à la résidence GLM qui n’était pas un fait de hasard mais bien préparé. Il ne restait qu’une occasion se présenta pour l’exécuter.

Les menaces contre le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba

L’arrestation des membres de la Force du progrès de l’Udps a été sévèrement critiquée par certains cadres de ce parti parmi lesquels Me Joël Kitenge, Communicateur du parti et avocat conseil de ceux qui sont arrêtés. Dans une vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux, cet avocat d’un ton menaçant, s’en prend au chef de la Police de Kinshasa. « Nous vous mettons en garde. Ça c’est l’UDPS et je parle en pesant mes mots. Cette vidéo va vous parvenir. Si tu peux prouver qui es- tu, tu peux aussi organiser mon arrestation. Et je doute fort si tu oses le faire tu resteras même pendant deux jours le chef de la police de Kinshasa et je donne ma main à couper pour ça (…). La force du Progrès n’est pas l’UDPS. Quand un chef de la Police s’attaque au symbole de l’UDPS, nous trouvera sur son chemin », a menacé Me Joël Kitenge.

Un autre groupe au sein de l’Udps accuse Augustin Kabuya, l’ex-Première dame Olive Lembe Kabila et le chef de la Police de Kinshasa de vouloir liquider le parti politique à travers la force du Progrès, accusations que rejette l’Asbl Initiative Plus de Mme Olive Lembe Kabila qui séjourne actuellement à Lubumbas

hi.

RSK




Après moults tergiversations: L’élection du Bureau définitif au 9 août

Renvoyée à une date ultérieure faute de compromis entre les familles politiques, l’élection et de l’installation du bureau définitif de Sénat aura finalement lieu en date du 8 août prochain. Ainsi a annoncé le bureau provisoire que préside le doyen d’âge Pascal Kinduelo. C’est le résultat du compromis trouvé le week-end dernier à l’issue d’une réunion convoquée à l’intention des familles politiques en présence à la chambre haute du parlement concernant l’harmonisation des postes au bureau définitif.

Ainsi, les postes de président, premier vice-président, deuxième vice-président, rapporteur questeur et questeur adjoint reviendront à la majorité et l’opposition ne se contentera que du poste de rapporteur adjoint comme il en est le cas à l’Assemblée nationale.

Déjà dès ce lundi 5 août, débute le dépôt des candidatures pour être clôturé le mardi 6 août 2024. Tandis que le vendredi 9 août prochain sera consacrée à la campagne électorale qui consistera à l’audition des messages des candidats en séance plénière.

Cependant, au niveau de l’Union sacrée de la nation, les violons ne sont pas encore pour la désignation de son ticket au bureau définitif de la chambre haute du parlement. Les deux jours consacrés au dépôt des candidatures seront certainement mis à profit pour l’harmonisation des vues au sein de la famille politique qui soutient Félix Tshisekedi.

RSK.




Commémoration de Genocost: J.P Bemba le plus grand absent

La République Démocratique du Congo s’est souvenue le 2 août dernier des ses 12 millions des morts massacrés les 30 dernières années sur son territoire à la suite des conflits armés dans sa partie Est. Ceci à travers «  Le Genocost », entendre par là, Génocide congolaise à des fins économiques.

A cet effet, plusieurs activités ont été organisées dans toutes les provinces sur instruction de la Première ministre Judith Suminwa. La plus grande cérémonie a été organisée dans la ville martyre de Kisangani dans la province de la Tshopo. Le choix de cette ville n’est pas sans raison au regard de son histoire sombre vécue en l’an 2000 où entre le 5 et le 10 juin 2000, deux armées étrangères se sont affrontées en pleine ville. Le bilan de ces affrontements était lourd, environs 1000 morts et 3000 blessés.

C’est à juste titre que plusieurs officiels congolais dont les membres du Gouvernement à la tête desquels se trouvait la Première ministre, Judith Suminwa, représentante personnelle du Chef de l’Etat, ont fait le déplacement de la « ville martyre » non pas seulement pour honorer la mémoire de toutes ces victimes, mais aussi témoigner de leur solidarité envers les rescapés de cette tragédie et tous les crimes commis par les groupes armés nationaux et étrangers sur toute l’étendue du territoire national.

Une façon de dire à toutes ces victimes qu’elles ne sont pas « seules » comme l’indique bien la devise du Fonds national de réparation des victimes des conflits en RDC (Fonarev). Cependant, alors que l’on avait aperçu une fourchette importante des membres presséants du Gouvernement à Kisangani comme à Kinshasa et en province prendre part à cette commémoration, un d’entre eux était invisible partout. Il s’agit de Vice–Premier ministre et ministre des Transports, voies de communication et désenclavement, Jean-Pierre Bemba Gombo.

Même si la raison de son absence n’a pas été portée à la connaissance du public, l’on croit savoir que cela est dû au passé de celui qu’on appelle affectueusement «  Bayi moto » en sa qualité d’ancien chef de guerre et chef d’un ancien mouvement politico-militaire à savoir le Mouvement de Libération du Congo (MLC).

Ainsi, il est difficile de parler des crimes des conflits armés en RDC sans parler de Jean-Pierre Bemba Gombo. L’armée de Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba était très active dans la province de la Grande Orientale si bien que plusieurs exactions contre la population civile notamment les actes de cannibalisme à Bafuasende et le recrutement des enfants civiles étaient mis sur son dos.

Dans la ville de la Tshopo où l’armée ougandaise qui s’était affrontée avec celle du Rwanda en l’an2000, sa présence sur le sol congolais était à l’invitation de l’ALC de Jean-Pierre Bemba dont elle était l’alliée principale alors que le Rwanda soutenait le RCD-KML de Mbusa Nyamuisi. Donc tous ces massacres perpétrés pendant la guerre dite de six jours sont à placer dans l’  «actif » de Jean-Pierre Bemba et son mouvement politico-militaire. Quoi de plus normal que l’homme dont la conscience est chargée soit absent dans une telle commémoration pour ne pas être interpellé en public.

Des critiques de Olivier Kamitatu et Kudura Kasongo

Et l’absence de Jean Pierre Bemba à la commémoration de Genocost n’a pas laissé indifférente certaines personnalités congolaises de l’opposition. D’abord son ancien sociétaire, Olivier Kamitatu devenu l’un des bras droit de Moïse Katumbi s’est moqué de lui dans son compte X. «  Au jeu des devinettes : Il dit chanter l’hymne national, servir une seule patrie, prévenir les tentatives de Genocost : l’absence remarquée de Jean Pierre Bemba à Kisangani deshackets de changer les résultats des élections, mais redoute des rendre à Kisangani pour honorer la mémoire des victimes de guerre de 6 jours. Qui suis-je ? ». Peut-on lire dans le compte de Olivier Kamitatu.

Une façon de rendre la pareille à Jean-Pierre Bemba pour ses attaques verbales contre Moïse Katumbi lors de la campagne électorale pour la présidentielle de 2023. Une autre réaction est venue de Kudura Kasongo, ancien porte-parole de Joseph Kabila. «  Qu’a-t-on fait des criminels dont Jean-Pierre Bemba qui, dans un pays normal, ne pouvait plus occuper une fonction officielle », a écrit Kudura Kasongo dans son compte X. De toutes ces critiques, aucune réaction du parti politique de Jean-Pierre Bemba n’a été enregistrée.

RSK




Impossible d’être à la fois Tshisekediste et pro-Force du Progrès !

Impossible de l’être et saluer les saletés du fameux “Dinosaure” ou se reconnaître dans les menaces de Joël Kitenge à l’endroit du chef de la police provinciale Blaise Kilimbalimba

Des vidéos de «Force du Progrès» comme s’il en pleuvait ! Des menaces à l’égard des acteurs institutionnels et non institutionnels comme s’il en pleuvait également ! Depuis le 31 juillet 2024, «Force du Progrès» est en pleine démonstration de sa force, allant jusqu’à défier l’Autorité établie incarnée par Félix Tshisekedi. Très mauvais signal au regard de l’article 6 de la loi régissant les partis politiques…

Un Léviathan qu’il ne sait plus contrôler

Branche ou pas de l’Udps, «Force du Progrès» devient un danger réel pour le parti présidentiel et sa plateforme (Union sacrée de la nation), tout comme pour le reste de la communauté, notamment les Congolaises et les étrangères résidant au pays.

A l’analyse de ses faits et gestes actuels, rien n’indique dans son chef la moindre connaissance des dispositions légales qui régissent les partis politiques. Il y a pourtant violation délibérée de la Constitution et de la loi régissant les partis politiques.

Pour la Constitution, les 4 premiers alinéas de l’article 6 sont les suivants : «Le pluralisme politique est reconnu en République Démocratique du Congo. Tout Congolais jouissant de ses droits civils et politiques a le droit de créer un parti politique ou de s’affilier à un parti de son choix. Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs. Les partis politiques sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d’unité et de souveraineté nationales».

Pour la Loi n° 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques, l’article 3 dispose : «Les partis politiques se créent, s’organisent et exercent leurs activités librement sur toute l’étendue du territoire national dans le respect de la constitution, des lois et règlements de la République ainsi que de l’ordre public et des bonnes mœurs. Ils sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d’unité et de souveraineté nationales».

L’énoncé de son article 6 est : «Sous peine de dissolution, toute activité à caractère militaire, paramilitaire ou assimilée, sous quelque forme que ce soit, est strictement interdite aux partis politiques».

Or, par ses actes inciviques, «Force du Progrès» tombe sous le coup de l’article 190 de la Constitution selon lequel «Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, paramilitaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée».

Bref, à ce stade, on peut dire de l’Udps qu’il a créé un Léviathan qu’il ne sait plus contrôler.

Comment, du reste, y parviendrait-il lorsqu’Augustin Kabuya, dans son communiqué du 31 juillet dernier en réaction aux incidents qui venait de se produire, a signé en qualité de «président a.i.», fonction qui n’existe pas dans les statuts en vigueur du parti.

Des violences physiques…

Depuis avril 1990, chaque fois que des incidents se produisent au cours des activités engageant l’Udps (manifestations publiques principalement), son leadership brandit rapidement l’argument «non-violence».

On l’a vu le 15 décembre 2023 avec le saccage de la résidence de Franck Diongo et des installations de la paroisse CBCO dans la cité des Anciens Combattants, commune de Ngaliema, aux environs de Gramalic. L’expédition punitive avait été menée par «Force du Progrès» ayant squatté depuis plusieurs années une propriété privée à la hauteur de l’arrêt dit Upeko.

Augustin Kabuya avait surpris l’opinion en niant tout lien entre l’Udps et cette organisation. «Je tiens à préciser que l’UDPS n’a pas cette structure en son sein. Chercher à nous faire porter le chapeau, c’est malhonnête. La force du progrès n’est pas une structure de l’UDPS qui n’entretient pas une milice pour régler les comptes à des adversaires politiques», avait-il déclaré le 17 décembre.

Lors des manifestations de protestation organisées en février 2024 contre les missions diplomatiques et la Monusco, les premiers indices ont impliqué «Force du Progrès». A l’époque VPM en charge de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, l’Udps Peter Kazadi a contredit Augustin Kabuya en déclarant le 14 février 2024 de cette structure : «Elle est bien structurée et a des dirigeants qui l’engagent».

Les incidents du mercredi 31 juillet dernier survenus en période de perturbations au sein du parti présidentiel ont obligé Augustin Kabuya à se dédire.

Cependant, pour son malheur, les éléments de «Force du Progrès» affirment dans les vidéos qu’ils mettent eux-mêmes en ligne être auteurs des actes des violences physiques perpétrés !

…Aux violences verbales

Le problème avec les responsables de l’Udps est généralement de vouloir circonscrire les violences dans l’aspect physique (voies de fait, casse etc.) alors qu’il y a aussi les violences verbales.

Depuis 1990 – année de proclamation de la libéralisation politique que l’Udps considère comme son œuvre – jamais parti politique dans ce pays n’a l’injure et le mépris aussi faciles que celui managé par la famille Tshisekedi.

Au cours de ces 34 dernières années, personne ne sera épargnée.

-Parmi les acteurs politiques : Mobutu, Nguz, Kengo, Iléo, Ngalula, Gizenga, Lihau, Kibassa, Birindwa, Kyungu, Kabila Mzee, Kabila Joseph, Bemba, Kamerhe, Fayulu, Katumbi, Mukwege.

-Parmi les acteurs religieux : J. Diangienda, Etsou, Marini, Monsengwo, Ambongo, Nshole, et désormais Muteba.

-Parmi les pays étrangers : Congo-Brazzaville, Angola, Tanzanie, Zimbabwe, Kenya, Rwanda, Ouganda, RCA, États-Unis, France, Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne, Pologne…

-Parmi les institutions communautaires : Onu, Union européenne, Union africaine, CEEAC, EAC et même SADC…

Tout le monde est mauvais, tout le monde est méchant, tout le monde est jaloux…

Aujourd’hui, même en étant au Pouvoir, c’est-à-dire en étant en devoir de se comporter de façon digne, l’Udps se révèle incapable de sanctionner ceux de ses communicateurs réputés impolis. Cas du fameux «Dinosaure» et, maintenant, hélas ! de Joël Kitenge.

C’est à croire qu’il ne se trouve au sein de l’Udps ni de la famille biologique des Tshisekedi aucun homme, aucune femme, aucun religieux, aucune religieuse, aucun journaliste, aucun activiste des Droits de l’homme, aucun beau-père ni belle-sœur, moins encore un enfant pour les ramener à la raison.

Un incident de parcours

Or, Félix Tshisekedi est censé le savoir : tous les faits et gestes des leaders politiques ayant pignon sur rue sont sous surveillance. Tout est sélectionné, tout est traité. Les ambassades et même les corresponds de presse des médias accrédités au pays font ce travail de façon méticuleuse.

L’Udps y a mauvaise presse, et cela du fait d’un leadership peut être trop tolérant à l’égard de ses «faucons» qui, probablement, ont perçu différemment les incidents du mercredi 31 juillet 2024.

Il n’est toutefois pas exclu que des téléphones, des tweets x.com, des mails aient été adressés à qui de droit, et que la neutralisation de «Force du Progrès» et la mise en accusation de ses «Blé Goudé» opérées en deux temps trois mouvements soient la réponse donnée. Car, les partenaires extérieurs n’ont pas oublié, eux, que les manifestants de février dernier de la première heure n’ont pas été ceux de la deuxième heure.

Quand on connaît toutes ces subtilités et qu’on se proclame tshisekediste, on ne peut pas prendre fait et cause pour une «Force du Progrès» se comportant en milice. A moins de n’avoir rien compris au sens de la dénomination Union pour la Démocratie, fondement du Progrès Social. Ce qui fait dire à d’aucuns – et ils n’ont pas tort – que l’Udps est juste un incident de parcours !

Normalement, avec tous ces déchaînements d’éléments négatifs au même moment, son leadership devrait en appeler à un congrès extraordinaire…

Omer Nsongo die Lema




Célébration du Genocost à Kisangani: Aziza Munana appelle les Congolais à un éveil des consciences 

La République démocratique du Congo a célébré le 2 août 2024 le Génocide congolais pour des gains économiques. Présidée par la première ministre Judith Suminwa, qui a représenté le président de la République empêché, la cérémonie officielle s’est tenue à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, en présence de plusieurs autres membres du gouvernement.

Les séquences de la commémoration du Genocost à Kisangani ont vu la ministre des Affaires sociales, Actions humanitaires et Solidarité nationale Aziza Munana, être ovationnée par les Tshopolais pour le travail abattu depuis sa prise de fonctions.

N’hésitant pas d’appeler à son passage la population à une prise de conscience pour que ces massacres cessent et que justice soit faite, Aziza Munana, a exprimé profondément sa compassion à l’adresse des victimes de ces atrocités macabres.

Visite des Divisions des affaires sociales et actions humanitaires

En marge de la célébration du Genocost, la ministre Aziza Munana a introduit une nouvelle approche dans la gestion des affaires sociales de la province de la Tshopo.

C’est une première fois depuis plus de 30 ans qu’un ministre national visite la Division provinciale des Affaires sociales.

Aziza Munana a saisi l’occasion d’échanger avec le chef de Division qui a voulu via ce ministère, faire passer son message au chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi. Elle a aussi accordé une oreille attentive aux cadres et agents de la Division et Inspection provinciale des Affaires sociales de la Tshopo, un moment d’échanges, d’écoute et de propositions des pistes de solutions.

Après la division des Affaires sociales, Direction division actions humanitaires, où Aziza Munana a prêté son écoute au chef de Division avant que les cadres et agents ne transforment leur discussion en arbre à palabres.

Toutes les doléances des uns et des autres ont été exposées devant la ministre qui promet toute son implication pour des solutions idoines.

Bernetel Makambo




Les étudiants de l’UNIKIS sensibilisés à la campagne d’éveil patriotique « Tout pour la patrie »

Durant près de trois heures, quatre membres du Gouvernement Suminwa ont vivement présenté cette suite de la campagne « Bendele Ekweya Te » aux étudiants de diverses institutions d’enseignement supérieur et universitaire de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
A la tribune, il y avait Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, Safi Sombo, ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Noëlla Ayenaganagato, ministre de la Jeunesse et Éveil patriotique et Samy Adubango, vice-ministre de la Défense nationale et Anciens combattants. Chacun selon son portefeuille a expliqué à l’auditoire le bien-fondé de cette campagne citoyenne qui consiste à renforcer la confiance et le soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) pour la récupération et la sécurisation des frontières.
« Nous avons sensibilisé les étudiants, parce que c’est une affaire qui nous concerne tous. Car, c’est d’abord le pays. Ce n’est pas qu’une question qui est liée au Président de la République individuellement ou à son gouvernement, c’est une question qui nous lie tous, et dans une ville qui a été victime par la guerre. Aujourd’hui, il est important que nous puissions soutenir notre armée dans ses efforts de relance, parce qu’elle doit être en mesure de nous sécuriser, mais aussi de défendre l’unité nationale. Et dans ce travail, chacun a son rôle, y compris vous les médias », a expliqué le Ministre de Communication et Médias.
Et d’ajouter :
« Nous tous, nous pouvons nous engager (…) La conférence de ce matin à l’UNIKIS avait pour strict objectif de parler aux jeunes, de leur communiquer la nécessité pour eux de se lever et de comprendre les enjeux du pays. Mais aussi de jouer un rôle pour qu’ils soient dans la défense de la patrie. Nous sommes plutôt satisfaits de la réceptivité des jeunes de la Tshopo, mais aussi des échanges que nous avons eus. Nous pensons que c’est la première d’une longue série ».


Durant cet échange convivial et enrichissant, le ministre de la Communication et Médias a rappelé aux Congolais qu’ils étaient à Kisangani dans le cadre d’une grosse délégation gouvernementale pour communier avec la population de Kisangani, mais aussi de la Tshopo et de la grande Province Orientale autour du Genocost, le génocide congolais pour des raisons économiques. « Hier, nous avons eu cette puissante cérémonie où nous avons entendu des témoignages, mais aussi l’engagement réitéré du Président de la République à la fois pour réparer les personnes qui ont été blessés par cette aventure meurtrière mais aussi l’engagement de continuer les efforts pour la sauvegarde de la patrie », a annoncé Patrick Muyaya.
L’armée n’est pas réservée aux abrutis
Pour le Général Sylvain Ekenge, les FARDC sont constituées des intellectuels.
« Les militaires que vous voyez, celui qui est en train de filmer, a étudié ici et continue à étudier ici. Il prépare son doctorat ici même à l’Université de Kisangani. C’est pour vous dire que l’armée n’est pas une organisation des gens qui ne réfléchissent pas. Ce n’est pas réservé aux abrutis, mais c’est une armée des intellectuels. Même celui qui vous parle est passé par l’université. Et ils sont nombreux ici à Kisangani, les généraux que vous voyez sont passés par l’université. Aujourd’hui, la guerre n’est pas que l’affaire des militaires, mais l’affaire de tous », a-t-il dit.
S’agissant de la viralité des fausses informations en plusieurs formats sur les réseaux sociaux, le ministre Muyaya invite les jeunes à ne plus se laisser emporter par les ennemis de la République Démocratique du Congo en partageant des vidéos et autres contenus qui discréditent les Fardc.
« Je dois vous dire que la République démocratique du Congo, depuis 1885, c’est un pays qui est convoité, c’est un pays qui est combattu. Léopold II a tué 10 millions de Congolais pour prendre le caoutchouc et construire la Belgique. Depuis 1960, on a toujours attaqué le Congo pour prendre ce qui appartient aux congolais. Mais jamais les Congolais n’ont baissé les bras. C’est pour ça que nous avons encore un pays entier. C’est d’abord la défense de son territoire. Et même ceux qui sont là aujourd’hui, ils sont en train d’essayer, mais arriveront-ils ? Ils n’y arriveront pas parce que vous et nous, nous sommes présents », a indiqué le ministre Muyaya aux étudiants.
Prenant de nouveau la parole, le Porte-parole national des FARDC, le général Sylvain Ekenge a déclaré ceci : «  L’armée n’a pas de choix. Elle doit accomplir sa mission régalienne celle de défendre l’intégrité territoriale et les frontières du pays, et celle de ramener la guerre d’où elle est venue. Et l’armée doit le faire. L’armée est en train de prendre des dispositions qui s’imposent pour renforcer la posture de guerre. Et aujourd’hui, c’est que vous avez attendu, vous ne l’attendrez plus. Parce que l’armée est en posture de gagner la guerre. Et elle ne gagnera qu’avec vous et avec la population congolaise ».
Le Quotidien




Julien Paluku va doter l’OCC de 6 laboratoires ultramodernes certifiés

Dans deux ans, l’Office Congolais de Contrôle (OCC) doit se doter de 6 laboratoires ultramodernes certifiés. Et ce, dans l’objectif de promouvoir la compétitivité des produits congolais sur le marché international, annonce faite ce vendredi à Kinshasa par le ministre du Commerce Extérieur après avoir visité les laboratoires de microbiologie, des produits agroalimentaires, des produits agricoles,des produits pharmaceutiques et chimiques installés dans la capitale congolaise.

Julien Paluku Kahongya avec à ses côtés le Directeur général, a eu droit aux explications techniques et a salué la rigueur des techniciens de l’OCC pour faire respecter la qualité, la quantité et la conformité des produits qui sortent et entrent en République Démocratique du Congo.

« J’ai fait une visite ce matin, d’abord pour prendre contact avec l’OCC qui est un organisme très important pour la République, parce que comme vous le savez, le ministère du Commerce extérieur a comme attribution le contrôle de la qualité, de la quantité, de la conformité aux normes de tout ce qui entre, comme de tout ce qui sort. On ne peut pas le faire sans visiter le laboratoire qui assure ce travail. Voilà pourquoi j’ai commencé par la Direction générale pour finir par ce laboratoire », a indiqué Julien Paluku à l’issue de cette visite.

Et d’ajouter : «  Je suis heureux qu’il y a des spécialistes dans le laboratoire et que l’un de nos laboratoires est déjà affecté sur le plan international. Ils m’ont rappelé qu’il y a deux exigences importantes auxquelles ils sont soumis. Il s’agit de l’impartialité et de la confidentialité. Nous avons convenu de multiplier le nombre des laboratoires pour nous rassurer que tous les produits qui sortent ici respectent les normes internationales. Il y a l’œil de l’Etat pour nous rassurer que les produits que nous consommons ou que nous exportons ne sont pas impropres à la consommation ».

Peu avant, le ministre s’est rendu à la Direction générale où il a échangé avec le Directeur général de l’OCC, Étienne Tshimanga Mutombo entouré de ses Directeurs, et cela, avant de s’entretenir avec tous les agents très mobilisés pour l’écouter.

Au menu de ces rencontres, l’encouragement des agents et cadres pour le travail abattu, l’augmentation de la production de l’OCC en maximisant les recettes, le paiement des salaires avant le 25 de chaque mois et la mise en contribution d’un management pour accélérer l’installation des laboratoires ultramodernes certifiés à travers le pays mais aussi la problématique des retraités tout insistant que les biens de l’Etat ne doivent plus être considérés comme des sans maître.

Le Quotidien




Le CNC demande aux autorités de dénoncer régulièrement le génocide congolais dans leurs différents déplacements

A l’occasion de la commémoration ce vendredi 02 Août 2024 du GENOCOST, le Congrès National Congolais (CNC) parti cher au Leader Majeur, l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala se réjouit de la mobilisation de tous les Congolais autour du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour faire de cette tragédie une véritable cause nationale. A cet effet, le CNC présente ses sincères condoléances au Président de République, à la population congolaise en général et celle de la Province de la Tshopo en particulier.

Dans un message de condoléances adressé au président de la République, le CNC à travers le Secrétaire National en charge de la communication et Médias, Porte-parole, Celé Kanangila Beya, demande par ailleurs aux autorités de dénoncer régulièrement et ostentoirement le génocide congolais dans leurs différents déplacements à l’intérieur tout comme à l’extérieur du pays pour faire de la date du 02 Août, une véritable journée de la solidarité nationale.

Tout en demandant l’érection d’un monument en mémoire de victimes, le parti de Pius Muabilu en appelle au soutien indéfectible aux forces armées de la République Démocratique du Congo dans leur mission de sécuriser le Pays et exhorte le gouvernement à prendre une batterie de mesures pour éviter la répétition de pareille tragédie en RDC.

Le Quotidien




Magouille au Foner : Un protocole d’accord de 500 millions de dollars dévoilé

L’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete Key, a dénoncé le Directeur Général du Foner, l’ex-ministre des Finances, et le ministre de l’ITP pour un protocole d’accord controversé de 500 millions de dollars avec la BGFI Bank. Ce protocole, signé sans autorisation ni justification, concerne des travaux de construction de routes.

Dans une correspondance adressée au DG du Foner, Alingete a souligné : « Devant l’importance de ce montant et le montage financier y relatif, eu égard à la nature juridique des ressources de Foner qui sont un compte d’affectation spéciale du Budget du pouvoir central et à l’objet du Foner dont le champ d’intervention exclut les travaux de construction et de réhabilitation des routes, l’Inspection Générale des Finances tient à examiner les contours de cette opération pour s’assurer de sa légalité, sa régularité, son opportunité et son impact sur les ressources du Foner pré affectées au financement de l’entretien routier. »

Alingete a également exigé « toute affaire cessante, ledit protocole d’accord et procès-verbal du Conseil d’Administration du Foner ayant identifié et approuvé le projet d’infrastructures visé par ce financement avec l’approbation de la tutelle, la liste desdits projets approuvés, l’autorisation préalable de la tutelle pour cet emprunt, les garanties fournies à cette banque prêteuse, le budget 2019 du Foner prévoyant cet emprunt, les textes vous autorisant à vous engager sur les ressources de l’État pré affectées et au-delà de votre capacité de mobilisation annuelle, les moyens de remboursement dont vous disposez et le soubassement du lien avec la banque UBA dans le cadre de ce dossier. »

Didier Mbongomingi




Une année pour un serviteur discret mais efficace

Professeur des Universités et Doyen de la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) Jean-Louis Esambo est naturellement un adepte de l’Ecole de Jean Baptiste. A l’approche de l’arrivée de Jésus, Jean Baptiste a clairement annoncé qu’il n’était pas digne de délier la courroie de sa sandale.

Les méthodes de travail du Conseiller Spécial sont très proches de cette idéologie. Très effacé de la scène publique, il est resté distant des caméras et des photos, dans le seul souci de faire émerger les idées du Chef de l’État. S’il faut compter le nombre de fois qu’il est apparu sur les écrans des Télévisions ne dépasse pas le nombre de 5 sur 365 jours ; et c’est notamment :

– Lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York;

– lors de la cérémonie d’investiture et de la Prestation des serments du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi au Stade des martyrs à Kinshasa ;

– lors de l’Accueil du Président gabonais à la présidence de la République ; et

– lors du conseil de sécurité à l’issue du coup d’État manqué.

Il sied de préciser que, cette attitude a été maintenue à l’égard des exploitants miniers. Il n’a ni centimètre, ni mètre ni non plus un seul carré minier. On dit de lui qu’il n’est pas complaisant vis à vis des indo-pakistanais et chinois. C’est ce qui explique une campagne accentuée de lutte contre la corruption dans les institutions du pays.

Le Conseiller Spécial du Chef de l’État en matière de Sécurité Jean-Louis Esambo arrive au pouvoir dans un contexte particulièrement difficile où la Communauté Internationale, certaines puissances internationales ainsi que des multinationales avec des puissants moyens médiatiques ont préparé l’opinion publique nationale et internationale à accepter la situation du chao conçu et préparé pour discréditer le président de la République.

Félix Tshisekedi, avait pourtant mobilisé toutes les ressources nécessaires pour l’organisation des élections réussies de décembre 2023 afin de doter des institutions, des animateurs crédibles issus de la volonté du peuple souverain. Ce travail est sapé tous les jours dans des réseaux sociaux et certains médias traditionnels financés et appuyés par des multinationales ; entre-temps, la guerre d’agression dans la partie Orientale du pays est présentée par les mêmes médias comme un fait national. C’est tout le contraire des rapports des experts des Nations unies sur “la guerre d’exploitation économique”.

Du moment où, trop des flèches sont tirés sur le Président de la République, dans le seul but d’anéantir ses efforts à développer le Congo et ramener totalement la paix particulièrement dans l’est du pays, la tâche du Conseiller Spécial du Chef de l’État en matière de sécurité restera immense et ardue

Grâce à ses atouts majeurs (Intelligence, Discrétion, Sagesse et Probité morale), Jean-Louis Esambo a su contourner stratégiquement certaines situations socio-politiques et sécuritaires au bénéfice de la paix.

Les fruits sont multiples mais retenons à titre indicatif que, le plus grand résultat reste l’organisation réussie des élections municipales, législatives et surtout présidentielle, pour une fois, non contestée par les opposants. L’Ingénierie Politique et Electorale de Jean- Louis est admirable pour avoir réussi à impliquer les forces politiques et sociales de l’opposition à rejoindre le processus électoral et de participer, par la suite, aux institutions issues des élections.

Le deuxième grand résultat est l’organisation réussie de la prestation de serment du chef de l’État.

Jean-Louis Esambo restera donc un Conseiller Spécial flic et stratège.

La troisième réalisation est la tenue régulière des réunions de la Communauté du Renseignement dont il assure la coordination et rend régulièrement compte au Président de la République et Chef de l’État.

Un an de travail dans le silence avec les résultats palpables. L’homme a toujours la confiance de son chef.

Louis David Kenda/Cp