« L’urgence d’aujourd’hui – Le SIDA à la croisée des chemins », le nouveau rapport de l’ONUSIDA

La directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima,  a lancé le rapport mondial actualisé sur le sida 2024, ce lundi 22 juillet 2024, sous le titre  « l’urgence d’aujourd’hui – Le SIDA à la croisée des chemins ». Ce rapport révèle que le nombre de nouvelles infections par le VIH ne diminue pas assez rapidement au niveau mondial et que les dirigeants mondiaux peuvent tenir leur promesse de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030. Le lancement a eu lieu  à Munich en Allemagne, lors de la 25e conférence internationale sur le Sida avec l’espoir d’éradiquer la maladie d’ici 2030.

« L’urgence d’aujourd’hui –Le sida à la croisée des chemins », tel est le titre de nouveau rapport mondial actualisé sur le sida 2024 lancé par l’Onusida.  On comprend que la riposte au VIH est à la croisée des chemins. Le monde doit faire des choix afin de lutter efficacement contre le sida.  La fin de cette maladie dans le monde dépend de la voie empruntée par les dirigeants. La voie à suivre pour mettre fin au sida n’est pas un mystère. Il s’agit d’un choix politique et financier. Certains sont réticents à l’idée de fournir les ressources nécessaires pour mettre fin au sida. Mais, comme le montre le rapport, le coût de la non-fin du SIDA serait exponentiellement plus élevé. D’aucuns pourraient souhaiter se désengager de la lutte contre le VIH parce que la fin est désormais à portée de main. Mais, comme l’indique ce rapport, nous ne pouvons  pas mettre fin partiellement à une pandémie. Les dirigeants ne peuvent mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique qu’en le vainquant partout, pour tous. Certains laissent entendre que les investissements et les réformes visant à mettre fin au sida empêcheraient de relever d’autres défis. Mais, comme le montre le rapport, les actions nécessaires pour mettre fin au sida contribueront à faire progresser la réalisation de tous les objectifs de développement durable, à faire en sorte que les pays soient prêts à surmonter les pandémies de l’avenir et à garantir un monde plus sûr et plus juste pour tous.

L’obligation de tenir les promesses

Les dirigeants mondiaux, indique le rapport,  peuvent tenir leur promesse de mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030 et, ce faisant, éviter des millions de décès liés au sida, prévenir des millions de nouvelles infections par le VIH et faire en sorte que les quelque 40 millions de personnes vivant avec le VIH aient une vie saine et bien remplie. Grâce à des études de cas percutantes et à de nouvelles données, le rapport montre comment certains pays sont déjà sur la bonne voie et comment tous les pays peuvent s’y engager. De façon globale, en 2024, le monde n’est toujours pas sur la bonne voie, les inégalités alimentant la pandémie  de VIH ne sont pas suffisamment prises en compte.

En matière de  prévention, le rapport note une absence de progrès,  le nombre de nouvelles infections par le VIH ne diminue pas assez rapidement au niveau mondial et que dans trois régions du monde, le nombre d’infections par le VIH est en hausse. Il montre que près d’un quart des personnes vivant avec le VIH ne reçoivent pas de traitement essentiel à leur survie, et que, par conséquent, une personne meurt de causes liées au sida toutes les minutes. Nous savons ce qui favorise la réussite. Les progrès contre le VIH ont été les plus importants dans les pays qui ont investi comme il se doit dans leur riposte et qui ont réformé leurs politiques pour permettre aux personnes d’accéder aux services dont elles ont besoin.

Pour accélérer la fin du sida en tant que menace pour la santé publique et pour garantir que les services et les systèmes soient en place pour répondre aux besoins des millions de personnes vivant avec le VIH pendant les décennies à venir, les ressources doivent être à la fois suffisantes et durables. La mise en place d’un environnement juridique facilitant l’accès à des services efficaces, équitables et centrés sur la personne – notamment en supprimant les lois pénalisantes et en s’attaquant à la discrimination – est essentielle pour faire avancer et pérenniser les progrès en matière de prévention et de traitement. Nous savons aussi ce qui fait obstacle au succès. Les progrès sont mis en péril par l’effritement de la solidarité entre les pays et à l’intérieur de ceux-ci. Lorsque l’engagement politique en faveur du financement intégral et des droits de l’homme est mis en péril, les progrès de la lutte contre le VIH le sont également.

Le financement, encore un obstacle

Un déficit de financement croissant freine la riposte au VIH dans les pays à revenu faible et intermédiaire, la marge de manœuvre budgétaire étant encore plus réduite en raison de la crise de la dette. La récente montée en puissance des politiques anti-droits, anti-genre et anti-démocratie suscite des craintes justifiées parmi les personnes issues de communautés marginalisées qui ont le plus besoin de services de prévention, de dépistage, de traitement et de soins du VIH, ainsi que parmi les travailleurs héroïques de première ligne qui les fournissent.

Les progrès technologiques, en particulier dans le développement d’options de traitement et de prévention à longue durée d’action, peuvent protéger la santé de toutes les personnes vivant avec le VIH ou exposées au risque d’infection, mais seulement si ces technologies sont partagées avec tous les pays à revenu faible et intermédiaire et si elles sont produites à grande échelle par de multiples fabricants dans le monde entier. Actuellement, les détenteurs de brevets n’ouvrent pas l’accès suffisamment largement pour permettre cette percée.

« On me demande parfois si je suis optimiste en ce qui concerne la riposte au VIH, parce que les progrès que nous avons accomplis montrent la voie à suivre pour mettre fin au sida, ou si je suis pessimiste, parce que les restrictions en matière de ressources et de droits mettent les progrès en péril. La réponse est que je ne suis ni optimiste ni pessimiste – je suis une activiste, parce que le succès dépend de la capacité à s’adapter au moment présent, à reconnaître l’urgence de l’instant présent. Nous pouvons mettre fin au sida, mais seulement si les dirigeants choisissent la bonne voie dès maintenant. Nous, les citoyennes et citoyens, veillerons à ce qu’ils le fassent », a conclu la directrice exécutive lors du lancement du rapport.

 

Prince Yassa, depuis Dakar




RDC : 7 mois impayés, les Conseillers communaux augmentent la pression et exigent la régularisation de leur situation, malgré l’ultimatum de 7 jours donné au gouvernement 

Malgré toutes les  organisées pour revendiquer l’organisation des élections des bourgmestres et le payement de leur salaire, les conseillers communaux ne voient aucun changement allant de le sens de répondre à leur desiderata. Sept mois après leur installation, la situation des élus communaux reste inchangée.

 

“Nous avons tellement usé de la patience au point que nous n’en pouvons plus”, lâche un conseiller communal.

 

Et d’ajouter : “Nous avons commencé le travail et totalisons à ce jour, 7 mois sans que nul ne puisse s’occuper de notre condition: pas de frais de fonctionnement ni d’installation, pas de rémunération, pas de primes, les moyens de transport pour se rendre au travail et personne ne s’en occupe…

En un mot, nous nous sentons abandonnés”, a-t-il poursuivi.

 

A l’unanimité, ces élus des communes haussent le ton pour exiger au gouvernement congolais de prendre en compte toutes leurs revendications afin de créer une paix sociale.

 

“Nous sommes abandonnés à notre triste sort par le gouvernement qui voit ses intérêts ailleurs. Une situation aggravée par le fait que les bourgmestres des communes avec lesquels nous travaillons se sentent en marge de leur infortune pour ne pas s’impliquer dans notre dossier, eux qui sont les survivants du mandat passé et qui attendent de céder leurs places aux bourgmestres qui seront élus. Mais cependant les dites élections se trouvent mises en veilleuse par la volonté de la Commission électorale nationale indépendante, pour manque des moyens financiers, selon le président de la Ceni.

Dans l’entretemps, nous les conseillers communaux, sommes sont victimes de l’amateurisme de la Centrale électorale qui prive ainsi aux bourgmestres élus qui plaideraient notre cause dès lors que c’est une cause commune”, déclarent ces conseillers communaux.

 

A les entendre parler, l’on sent le désespoir de ces élus, qui les a poussés à toquer à toutes les portes possibles sans que la solution ne soit trouvée à leur problème.

 

Il vous souviendra que le dernier acte en date est le mémo par lequel, ils donnent un ultimatum de 7 jours au gouvernement pour décanter leur situation.

Beaucoup d’entre-eux, rappelle le mémo, ont abandonné leurs boulots pour incompatibilité, mais ils se retrouvent payés en monnaie de singe par le gouvernement de leur pays.

Comme à chaque fois que l’occasion s’offre à eux, ils ont également profité de leur mémo pour réclamer l’organisation des élections des bourgmestres et de leurs adjoints, par la CENI. Logiquement, il faut finir le processus électoral en installant tous les élus possible, du sommet à la base.

 

 

 

Mboshi




Kongo Central : La ville de Boma et plusieurs autres agglomérations dans le noir à cause d’une panne d’un pylône 

La ville portuaire de Boma, située dans la province du Kongo Central et d’autres agglomérations se trouvent dans le noir depuis le dimanche 04 Août. Et pour cause, une panne d’un pylône appartenant à la société nationale de l’électricité, Snel. Dès sources surplace renseignent que le dit pylône s’est plié dans la forêt entre Kinzau-Mvuete et Lungavasa, district du Bas fleuve. Information confirmée par le centre de distribution de la Snel Bas-fleuve qui saisi en même temps son aimable clientèle quand à ce.

“…suite au défaut enregistré sur le pylône 152 de la ligne 132KV qui venait de se plier, une absence en fourniture énergétique est observée”, a lire dans le communiqué signé par M. Henry Phanzu, Chef de distribution.

On signale que cet incident s’est produit après la chute d’un arbre coupé par les villageois.

 

Mboshi




RDC: Jean-Pierre Tshimanga n’a jamais créé aucune structure concurrente à l’ONPA (mise au point)

La direction générale de l’Office national de pêche et aquaculture ONPA dément formellement l’information selon laquelle l’actuel ministre de pêche et élevage aurait créé une structure parallèle au sein de son ministère dénommée “service national de développement de la pêche et aquaculture” SENADEPA.

Ce démenti a été fait par par le directeur général de l’ONPA, Épicure Bohi.

Selon lui, Jean-Pierre Tshimanga Buana ne s’est jamais opposé à l’ordonnance présidentielle portant création de l’Office national de pêche et aquaculture en mettant en place une structure parallèle.

À en croire Bohi Épicure, toutes les allégations distillées sur les réseaux sociaux ne visent qu’à discréditer le ministre et à entraver les efforts qu’il a entrepris depuis son arrivée à la tête de ce ministère stratégique.

Il explique que le Service National de Développement de la pêche et aquaculture (SENADEPA), créé par le ministre Paluku Kisaka Yereyere à travers son arrêté ministériel de 2018 n’est pas l’œuvre du ministre actuel comme cela se raconte sur la toile par ce qu’il qualifie de “mauvaises langues”.

«En guise de réponse aux déclarations contenues dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le Service national de pêche et aquaculture (SENADEPA) n’est pas une œuvre de l’actuel ministre de Pêche et élevage, Jean-Pierre Tshimanga Buana. Ce service existe depuis plus de 6 ans, et l’Office national de pêche et aquaculture (ONPA) existe également depuis deux ans tandis que l’actuel ministre n’est là qu’à peine un mois et trois semaines. Contrairement à tout ce qui se dit, c’est depuis l’avènement de son excellence Jean-Pierre Tshimanga Buana à la tête du ministère de pêche et élevage que l’ONPA, qui est un établissement public de ce ministère est mis au cœur des débats. L’actuel ministre collabore avec le Conseil d’administration et le Comité de gestion de l’ONPA et sollicite l’implication de ses collègues du Budget et de l’Urbanisme pour obtenir des moyens nécessaires pour le fonctionnement de l’ONPA et un Bureau pour l’abriter », a déclaré le DG de l’ONPA.

Le directeur général de l’ONPA martèle sur le fait que l’actuel ministre de pêche et élevage Jean-Pierre Tshimanga Buana est une bénédiction pour l’Office national de pêche et aquaculture car, pour le peu de temps à la tête du ministère de pêche et élevage, il a mené déjà des efforts comme responsable du secteur pour mettre fin à la problématique de confusion des tâches entre l’Office national de pêche et aquaculture ONPA et le service national de développement de pêche et aquaculture (SENADEPA).

Face à ce que d’aucuns qualifient de machination, le cabinet du ministre de Pêche et élevage met en garde l’auteur de la vidéo distillée sur les réseaux sociaux et l’invite à la retirer faute de quoi il se réserve de recourir à toutes les voies légales.

Loup solitaire




Nord-Kivu: Reprise des combats entre les M23-RDF et les Wazalendo à Nyamilimadans le Rutshuru

Les combats ont repris ce dimanche 4 août dans la matinée entre les rebelles du M23 et les membres du groupe d’autodéfense pour la patrie, les Wazalendo, dans l’agglomération de Nyamilima, dans le territoire de Rutshuru.

Déjà le samedi 03 août, la coalition M23-RDF-AFC prend le controle de plusieurs villages dans le territoire de Rutshuru sans affrontements.

 

Parmi ces villages, figurent notamment Ngwenda, Nyabanira, Kasave, Kiseguro, Katwiguru et Kisharo, situés entre 15 et 30 km de la cité de Kiwanja, sur la route Kiwanja-Ishasha.

 

L’occupation de ces villages se réalise pendant que les FARDC observent encore la trêve humanitaire décrétée par les États Unis.

 

Loup solitaire




Sénat : L’élection du bureau définitif aura finalement lieu le samedi 10 août prochain 

Le bureau provisoire du Sénat a publié le calendrier réaménagé de l’élection du bureau définitif de la chambre haute du parlement Congolais.

Dans un communiqué publié le samedi 03 août, le secrétaire rapporteur du Senat renseigne que l’élection et l’installation du nouveau bureau aura lieu le samedi 10 août prochain.

 

Ceci fait suite à la réunion d’harmonisation pour la répartition des postes qui avait eu lieu samedi entre la majorité et l’opposition.

 

Ainsi, le dépôt des candidatures est prévu du lundi 5 au mardi 6 aout alors que l’examen des candidatures et la publication de la liste provisoire des candidats sont programmés pour le mercredi 7 août.

 

La publication définitive des listes des candidats est fixée au jeudi 8 août tandis quea campagne électorale interviendra le vendredi 9 août.

 

Loup solitaire




RPDC-FR: l’échange de Messages Moscou-Pyongyang

KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC située au nord de la Péninsule coréenne et créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à sauvegarder non seulement son idéologie, son système, sa dignité et sa vie mais aussi la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

vient de recevoir un Message de consolation de la part de Vladimir Vladimirovitch POUTINE, Président de la Fédération de Russie (FR) relatif aux graves dégâts causés par l’inondation et la pluie torrentielle (25.000 m3/s ou plus de 500 mm/j, NDLR) dans plusieurs régions de la RPDC.

Le Message de Moscou a été transmis, ce 3 août au soir, au Ministère des Affaires Etrangères de la RPDC par le biais de l’Ambassade de la FR à Pyongyang (Capitale de la RPDC et source de la Civilisation Taedong-gang de 5.000 ans avec son 1er Etat Co-Joson ou Corée antique, NDLR) pour être, immédiatement, rapporté à la Direction Suprême de la RPDC. A propos de l’apparition des dégâts de l’inondation dans la région Nord-Ouest de la RPDC, V.V. POUTINE a exprimé:

  • sa consolation sincère et son soutien à KIM JONG UN et au Peuple de la RPDC
  • sa volonté d’offrir, au plus tôt, une assistance humanitariste pour la réparation des dégâts.

KIM JONG UN en a témoigné sa profonde reconnaissance à V.V. POUTINE et à son Gouvernement, au nom du Gouvernement de la RPDC, du Parti du Travail de Corée (PTC, parti présidentiel depuis 1945, NDLR) et du Peuple de la RPDC, ainsi qu’en son nom propre. Exprimant sa gratitude, il a fait remarquer:

  • Je peux ressentir, suffisamment, un sentiment particulier de mon ami authentique dans la pire situation. Je reçois, de tout mon cœur, les consolations sincères des plus chers amis. Actuellement, notre Etat a pris les mesures (la direction de KIM JONG UN sur place 28/07-02/08/2024, NDLR) nécessaires pour dissiper, rapidement, les dégâts de l’inondation. Les travaux de relèvement s’effectueront suivant le plan déjà établi (la Décision du Bureau Politique -BP- du 8ème Comité Central du PTC «Pour réparer, au plus tôt, les dégâts dus à l’inondation dans les Provinces Nord-Phyongan et Jagang» adoptée dans la 22ème session 29-30/07/2024 élargie extraordinaire du BP sur le terrain, NDLR). En cas de l’aide inévitable, nous demanderons une aide à nos amis les plus sincères, à Moscou.
  • Notre Peuple doit être fort ému et encouragé du Message de consolation du Président V.V. POUTINE en éprouvant qu’il a un ami on ne peut plus intime à ses côtés: j’en témoigne, une fois de plus, ma profonde reconnaissance au nom du Gouvernement et du Peuple de la RPDC.




Algérie: le régime autorise un sit-in de solidarité avec le Polisario, mais interdit toute manifestation de soutien à la Palestine

Au lendemain de la mort du chef politique du Hamas, tué mercredi dernier à Téhéran, le régime d’Alger s’est retrouvé en état de panique maximale, craignant des manifestations spontanées en soutien à la Palestine, bien que celles-ci sont strictement interdites par une junte qui s’autoproclame héraut de la cause palestinienne. Comble du mépris pour les sentiments des Algériens, dont les regards sont rivés sur Gaza, le régime d’Alger a rameuté, le jeudi 1er août, quelques dizaines de personnes pour simuler un sit-in de solidarité avec les séparatistes du Polisario, suite à la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France.

Certains médias relevant directement du régime algérien ont fait état de la tenue, le jeudi 1er août, d’un sit-in devant l’«ambassade» du Polisario à Alger. On apprend ainsi que «des organisations et associations de la société civile ont organisé, jeudi, un sit-in de solidarité avec le peuple sahraoui… en protestation contre le soutien de la France au plan d’autonomie marocain comme seule base de règlement du conflit du Sahara» dans le cadre de la souveraineté marocaine.

Bien évidemment, c’est l’anonymat total qui a entouré l’identité desdites «organisations et associations de la société civile». Pas le moindre nom de l’une ces entités, ni de leurs dirigeants ou membres venus protester contre la décision du gouvernement français auprès du soi-disant représentant du Polisario à Alger. L’ambassade de France à Alger et ses nombreuses dépendances disséminées à travers la capitale algérienne ont donc été épargnées de ce brouhaha futile, destiné non pas à rabrouer le gouvernement français, mais seulement à la consommation locale.

En effet, l’on se demande pourquoi le régime algérien a toujours refusé d’autoriser des marches ou des rassemblements de soutien à la Palestine, au moment où il organise lui-même un sit-in de solidarité avec le Polisario. D’autant que depuis 2007, et la présentation du plan marocain d’autonomie, les soutiens à cette initiative n’ont cessé de se multiplier, et jamais un sit-in de protestation n’a été organisé à Alger avant celui de jeudi dernier.

Pour ne citer que les plus retentissants et récents soutiens à la marocanité du Sahara, pourquoi un tel sit-in n’a pas été organisé après la décision américaine de décembre 2020, ou celle de l’Espagne en 2022? Pourquoi maintenant?

Simplement parce que le régime algérien sait très bien que ce qu’il appelle «la cause sahraouie» n’intéresse pas les Algériens, en dépit d’une propagande forcenée et d’un formatage quotidien, alors que la cause palestinienne attire spontanément la foule. Or, c’est cette foule que craint le régime, la soupçonnant de vouloir réveiller le Hirak.

L’autorisation de ce sit-in en faveur du Polisario et l’interdiction de manifestations pour la Palestine montrent de façon claire l’échec du régime à établir un parallèle entre la «cause sahraouie», qui reste sa principale préoccupation, et la Palestine, qu’il utilise comme propagande pour légitimer son pouvoir plus que jamais contesté par les Algériens.

Ce qui est certain, c’est que les «organisations de la société civile algérienne» qui ont tenu un sit-in de soutien au Polisario n’ont pas eu besoin d’autorisation pour ce faire, mais ont été enrôlées pour servir de figurantes dans une théâtralisation visant à diaboliser la France, accusée à l’occasion de «tentatives de porter atteinte à la stabilité de la région».

Or, face à ce nouveau coup de Jarnac que vient de lui asséner la France, à la suite de sa décision historique de reconnaître la marocanité du Sahara, le régime algérien a réagi en dilapidant le peu de crédit diplomatique qui lui restait encore.

Pour la quatrième fois depuis 2020, il commet la même bêtise diplomatique en rappelant son ambassadeur en France, alors qu’il sait parfaitement que cette «sanction» a toujours été improductive et n’a jamais fait revenir Paris sur les décisions et prises de positons qui fâchent à Alger. Qu’il s’agisse de la fiction diffusée par Arte en mai 2020 sur les crimes et la corruption des généraux algériens, des propos d’Emmanuel Macron en octobre 2021 sur l’inexistence d’une nation algérienne, de l’exfiltration vers la France de la journaliste franco-algérienne Amira Bouraoui, ou de la reconnaissance ce 30 juillet de la marocanité du Sahara, le régime d’Alger a toujours fini par faire revenir son ambassadeur à Paris sans la moindre contrepartie. À part sa propre humiliation.

Par Mohammed Ould Boah




CULTE DOMINICAL AVEC LE PASTEUR FRANÇOIS MUTOMBO VH /DIMANCHE 4 AOUT 2024




Julien Paluku déterminé à doter l’OCC de 6 laboratoires ultramodernes certifiés    

Dans deux ans, l’Office Congolais de Contrôle (OCC) doit se doter de 6 laboratoires ultramodernes certifiés. Et ce, dans l’objectif de promouvoir la compétitivité des produits congolais sur le marché international, annonce faite ce vendredi à Kinshasa par le ministre du Commerce Extérieur après avoir visité les laboratoires de microbiologie, des produits agroalimentaires, des produits agricoles, des produits pharmaceutiques et chimiques installés dans la capitale congolaise.

Julien Paluku Kahongya avec à ses côtés le Directeur général a eu droit aux explications techniques et a salué la rigueur des techniciens de l’OCC pour faire respecter la qualité, la quantité et la conformité des produits qui sortent et entrent en République Démocratique du Congo.

« J’ai fait une visite ce matin, d’abord pour prendre contact avec l’OCC qui est un organisme très important pour la République, parce que comme vous le savez, le ministère du Commerce extérieur a comme attribution le contrôle de la qualité, de la quantité, de la conformité aux normes de tout ce qui entre, comme de tout ce qui sort. On ne peut pas le faire sans visiter le laboratoire qui assure ce travail. Voilà pourquoi j’ai commencé par la Direction générale pour finir par ce laboratoire », a indiqué Julien Paluku à l’issue de cette visite.

Et d’ajouter, je suis heureux qu’il y a des spécialistes dans le laboratoire et que l’un de nos laboratoires est déjà affecté sur le plan international. Ils m’ont rappelé qu’il y a deux exigences importantes auxquelles ils sont soumis. Il s’agit de l’impartialité et de la confidentialité. Nous avons convenu de multiplier le nombre des laboratoires pour nous rassurer que tous les produits qui sortent ici respectent les normes internationales. Il y a l’œil de l’Etat pour nous rassurer que les produits que nous consommons ou que nous exportons ne sont pas impropres à la consommation.

Peu avant, le ministre s’est rendu à la Direction générale où il a échangé avec le Directeur général de l’OCC, Étienne Tshimanga Mutombo entouré de ses Directeurs, et cela, avant de s’entretenir avec tous les agents très mobilisés pour l’écouter.

Au menu de ces rencontres, l’encouragement des agents et cadres pour le travail abattu, l’augmentation de la production de l’OCC en maximisant les recettes, le paiement des salaires avant le 25 de chaque mois et la mise en contribution d’un management pour accélérer l’installation des laboratoires ultramodernes certifiés à travers le pays mais aussi la problématique des retraités tout insistant que les biens de l’Etat ne doivent plus être considérés comme des sans maître.