25 ans de règne. Voie express Tiznit-Dakhla, port Dakhla Atlantique, CHU de Laâyoune… Quand le Sahara marocain a son plan Marshall

Depuis son accession au Trône, le roi Mohammed VI a orchestré un changement significatif à travers le Maroc, en particulier au Sahara. L’initiative phare, le modèle de développement des provinces du Sud, couplé avec la régionalisation avancée, symbolise un tournant majeur, visant à transformer cette région en un hub économique vital, reliant le Maroc à son extension africaine. Décryptage.

Il ne se passe pas un jour sans que l’on observe les engins de construction en action et les nombreux projets en cours de réalisation. Chaque lever de soleil charrie avec lui le bourdonnement des machines et le travail assidu des équipes sur le terrain, concrétisant la vision ambitieuse du Souverain pour une intégration économique et sociale profonde de ces provinces.
Des ponts se dessinent au loin, des routes s’étendent à perte de vue, et des bâtiments émergent du sol… Chaque coup de pioche, chaque mètre de goudron déroulé, chaque pierre posée ne peut être que le témoignage d’une volonté royale de transformer radicalement les provinces du Sud en un hub économique et social de grande envergure.
La voie express Tiznit-Dakhla, un catalyseur de connexion et de croissance régionale
Les provinces du Sud ont connu une métamorphose sous l’impulsion de projets d’infrastructure ambitieux. La voie express Tiznit-Dakhla en est un exemple éloquent, avec plus de 950 kilomètres déjà opérationnels. Les équipes sur place s’emploient activement à finaliser les derniers travaux.
Ce mégaprojet comprend le dédoublement et l’élargissement de la route nationale n°1 sur une distance de 1.055 kilomètres. Dotée d’un budget de 10 milliards de dirhams, la voie express vise à réduire les temps de trajet, à prévenir les interruptions de circulation dues aux inondations ou aux ensablements, et à améliorer le flux de marchandises vers et depuis les provinces du Sud, renforçant ainsi leur lien avec les principaux centres de production et de distribution nationaux.
Les études préliminaires se sont déroulées entre 2016 et 2018, suivies de près par les appels d’offres et l’approbation des contrats en 2017-2018, avant de lancer les travaux de construction en 2017.
La Cité des métiers et des compétences de Laâyoune, un pôle d’innovation et de formation au cœur du Sahara
La formation et l’éducation figurent au centre de ce nouveau modèle de développement, avec des institutions clés comme la Cité des métiers et des compétences (CMC) de Laâyoune, qui offre une formation adaptée aux besoins locaux et régionaux. Cette approche permet non seulement de doter les jeunes de compétences pertinentes, mais aussi de les intégrer efficacement dans le marché du travail.
D’une superficie de 6 hectares, la CMC est érigée en véritable complexe grandeur nature dédié au savoir et à la formation, munie des meilleurs moyens matériels et pédagogiques au cœur du Sahara marocain. Fruit d’un investissement de 300 millions de dirhams et dotée d’une capacité d’accueil globale de 2.000 places pédagogiques/an, cette CMC a accueilli dès son ouverture, en 2022, 1.250 stagiaires, dont 630 en formation diplômante (1ère année) et 620 en formation qualifiante.
Précédemment interrogé par Le360, Tayeb Sami Assolh, directeur régional de la formation professionnelle à Laâyoune, avait affirmé que cette structure s’inscrit dans le cadre de la feuille de route visant la réforme de la formation professionnelle au Maroc, présentée devant le roi Mohammed VI en 2019. «L’objectif est double: doter la région des compétences dont elle a besoin pour son plein essor économique et faciliter l’intégration socio-économique de ses jeunes en mettant toutes les chances de réussite professionnelle entre leurs mains. Le tout dans le cadre du Nouveau modèle de développement des provinces du Sud», avait-il précisé.
Directrice de la CMC de Laâyoune, Jamila Dimani nous avait expliqué que «cet établissement de nouvelle génération propose une offre de formation diversifiée couvrant 46 filières réparties en pôles métiers: santé, doté d’une unité pédagogique de soins; pêche, équipé d’une chaîne de valorisation des produits de la pêche; artisanat, transport et logistique, doté d’une plateforme logistique et de pistes de conduite; et gestion et commerce, incluant une entreprise virtuelle et digitale».
La CMC de Laâyoune est également pourvue d’un Centre de langues et soft skills, agencé et équipé de manière à répondre aux finalités pédagogiques, d’un espace de coworking, d’une digital factory et d’un incubateur qui favorisent l’interaction entre les stagiaires. S’y ajoute un Centre d’orientation professionnelle pour l’accompagnement des jeunes, du choix de la filière jusqu’à l’appui à l’insertion professionnelle, en passant par la recherche de stage.
Cet établissement compte également une médiathèque offrant l’accès aux apprenants à un large éventail de ressources didactiques (physiques et digitales), incitant à la lecture et à la connaissance. «L’idée est non seulement de promouvoir la compétence et la maîtrise d’un métier donné, mais aussi tous les atouts à même d’aider nos stagiaires à s’épanouir et réussir leur développement personnel dans sa globalité», avait précisé Ali Ellih, responsable de la médiathèque de la CMC de Laâyoune.
La Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune, un véritable temple du savoir
C’est un véritable antre du savoir. La Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune, qui peut accueillir jusqu’à 2.500 étudiants, joue un rôle clé dans la stratégie nationale visant à augmenter le nombre de médecins formés chaque année et à doubler la densité médicale du pays. Elle est également destinée à améliorer l’enseignement supérieur et l’offre pédagogique dans les trois régions du sud du Royaume.
Ce projet d’envergure, qui tend à étoffer l’offre de formation dans la région, a mobilisé une enveloppe budgétaire de 270 millions de dirhams, et s’étend sur une superficie de 10 hectares, dont 24.000 m² couverts. Les installations de cette faculté comprennent un espace d’accueil, des bureaux administratifs, une bibliothèque, des centres de formation et de recherche, des salles pour les travaux dirigés, un amphithéâtre de 400 places, quatre amphithéâtres de 300 places chacun, et des espaces verts aménagés.
Le futur CHU de Laâyoune ou comment construire le futur de la santé à Laâyoune
S’étendant sur 18 hectares, dont 9,5 hectares de superficie couverte, ce centre hospitalier disposera de 500 lits et a nécessité un investissement de 1,5 milliard de dirhams. Il comprendra une gamme étendue de services spécialisés, tels qu’un pôle médico-chirurgical, des blocs opératoires, des unités d’endoscopie et d’imagerie interventionnelle, ainsi qu’un pôle de cardiologie. Des salles d’imagerie, des urgences et un laboratoire sont également inclus dans le projet, assurant une infrastructure complète pour les soins de santé avancés.
Une fois livré, ce CHU jouera un rôle crucial à deux niveaux: enrichir l’offre de soins de santé dans la région et soutenir la formation des étudiants de la Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune.
L’Institut africain de recherche agricole, un incubateur pour les technologies avancées
Le développement durable est également une priorité, comme en témoigne la création de l’Institut africain de recherche agricole à Foum El Oued. Cet établissement se concentre sur l’innovation en agriculture pour répondre aux défis du changement climatique, illustrant l’engagement du Maroc envers des pratiques durables et la résilience environnementale.
Le port Dakhla Atlantique: une vision royale, une vocation résolument africaine
Parallèlement, la construction du port Dakhla Atlantique progresse, promettant de stimuler l’économie maritime et de renforcer les liens commerciaux avec l’Afrique et au-delà. Cet investissement massif vise à positionner Dakhla comme un carrefour maritime majeur, reflétant la vision stratégique du Roi pour le Maroc en tant que pont entre l’Europe et l’Afrique.
Avec déjà 20% des travaux réalisés, les composantes de ce projet titanesque commencent à prendre forme. Les infrastructures se dessinent déjà: les quais commerciaux devraient s’allonger sur plusieurs centaines de mètres, avec des spécifications techniques permettant d’accueillir des navires de grande envergure. De plus, des sections dédiées à la pêche et à la réparation navale sont en cours de développement, avec des quais spécifiques pour chaque activité. Ces installations sont conçues pour booster l’économie maritime de la région, tout en intégrant des aspects environnementaux et durables dans leur conception.
Avec un investissement total de 12,5 milliards de dirhams, le port Dakhla Atlantique inclura diverses structures essentielles: un bassin de commerce avec un poste pétrolier, un bassin pour la pêche côtière et hauturière capable de gérer un trafic annuel de près d’un million de tonnes de produits maritimes, et un bassin de réparation navale. Le projet comprendra également plusieurs infrastructures de connectivité, telles qu’un pont d’accès maritime et une route de 7 kilomètres reliant le port à la route nationale n°1, parmi d’autres installations.
Par Ali Tantani, Hajar Kharroubi et Abderrahim Et-Tahiry




Commémoration du Genocost: Le Kongo Central Gouverneur rend hommage aux millions de morts du 2 Août à Kisangani 

La province du Kongo Central n’est pas restée indifférente face à cette commémoration du génocide congolais aux fins économiques qui a eu lieu à Kisangani en 2000. Cette journée nationale du Genocost a vécu aussi dans cette province située dans la partie Ouest de la RDC.

Le Gouverneur de province, Grâce Nkuanga Bilolo et son équipe gouvernementale se sont réunis à l’esplanade du gouvernorat afin de rendre un hommage digne aux millions de morts injustement massacrés par le Rwanda et ses alliés.

 

Un recueillement spécial était au rendez-vous pour témoigner la solidarité du Kongo Central vis à vis de Kisangani, la ville martyre, située dans l’actuelle province de la Tshopo.

 

Rappelons que le Genocost signifie « le génocide pour des gains économiques ». C’est une combinaison de Génocide et Coût. Ce terme explique la nature économique du génocide en RDC. Ceci dévoile le discours trompeur, souvent mené par certains médias, soutenant que les conflits tribaux ou ethniques sont la cause première du génocide et de l’instabilité au Congo.

 

 

 

Mboshi




RDC : Le ministre de la communication et médias lance la campagne de soutien aux FARDC et d’éveil patriotique, dénommée “Tout pour la Patrie”

Le Ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement Patrick MUYAYA et le Porte-parole des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, Général-Major Sylvain EKENGE BOMUSA EFOMI ont co-animé un Special Briefing Presse ce vendredi 2 août 2024 à 19h30 à la Mairie de Kisangani, province de la Tshopo autour du thème central : Lancement de la campagne de soutien aux FARDC et d’éveil patriotique “Tout pour la Patrie !”

D’entre de jeu, Patrick MUYAYA a présenté cette campagne qui s’aligne dans la logique de “Bendele Ekweya Te”. Son spot publicitaire de deux minutes montre les forces de défense en action sur les lignes de front contre l’ennemi, traduit le serment de nos vaillants militaires des FARDC, qui se présentent comme les “gardiens de notre terre, sentinelles de l’aube et porteurs d’espoir”.

Il sied de signaler que “Tout pour la patrie !” est le serment des vaillants FARDC.

“Nous allons circuler dans toutes les provinces pour la campagne sur l’éveil patriotique. En nous mobilisant autour de notre armée. Pour que tous les crimes commis contre l’humanité soient punis” a-t-il expliqué aux participants présents à ce lancement.

À la question de savoir la différence entre la trêve humanitaire et le cessez-le-feu, le ministre MUYAYA a souligné que la trêve a été obtenue par les États-Unis d’Amérique, mais le cessez-le-feu par l’accord de Luanda.

Cette campagne sur l’éveil patriotique intervient après celle axée sur “Défendons la patrie”. Et s’il faut faire un bilan, les acquis sont bel et bien visibles”, a-t-il indiqué.

“Aujourd’hui, nous sommes dans une posture où nous comprenons mieux ce qui se passe à l’Est. Nous voulons rallumer la flamme patriotique”, a précisé le porte-parole du gouvernement.

Pour sa part le Général a insisté que l’armée ne peut pas évoluer sans sa population sur qui elle compte pour vaincre cette guerre.
“Notre armée est déterminée à en découdre avec l’agresseur et récupérer tous les espaces perdus. Nous avons identifié les problèmes qui rongeaient l’armée. Nous avons plusieurs fronts : L’armée s’occupe du front militaire et le gouvernement du reste (diplomatique, médiatique, judiciaire et économique).

Ci-dessus, le discours du ministre lors du lancement officiel de la campagne :

Mesdames et Messieurs, Distingués téléspectateurs, Chers compatriotes,
Kisangani,
Ville symbole de la résistance et de la résilience, Bastion des pères fondateurs et ville porteuse d’espoir.

C’est dans cette ville et dans ce beau cadre qu’on s’est souvenu, au courant de la journée, de nos millions des morts et de tous ceux qui ont été affectés par les affres de la guerre, et dont les âmes resteront à jamais profondément meurtries par la barbarie et l’innommable violence dont elles ont été victimes.
Depuis 1994, notre pays paie le prix du génocide rwando-rwandais de triste mémoire.
Aujourd’hui, 30 ans plus tard, nous comptons dix fois plus des morts.
Des crimes tous les genres ont été commis dans le seul objectif de continuer le processus de pillage systématique de nos ressources.
Cette œuvre maléfique continue aujourd’hui, à travers des terroristes, des supplétifs sans aucune idéologie ni projet si ce n’est le choix d’être l’épouvantail d’un régime cruel, criminel, pilleurs et receleur.
Devant la résistance héroïque de nos soldats portés par la détermination du Commandant Suprême des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale Congolaise (PNC), le Rwanda a subi d’énormes et lourdes pertes. Ce qui l’a poussé à accroitre ses effectifs jusqu’à 4.000 pour penser pouvoir continuer son aventure sans lendemain sur nos terres.

« Notre résistance et notre résilience viendront à bout de l’agresseur. Quoi qu’il en coûte ! »

Ces mots ne sont pas les miens mais du Président de la République, Son Excellence Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, prononcés ce matin par la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Son Excellence Judith SUMINWA TULUKA.
C’est autour de cette détermination que se fonde notre action. Et ce soir, nous voulons, dans la dynamique « Bendele Ekweya Te », lancer la campagne « Tout pour la Patrie !»
Plus qu’un cri de guerre, c’est un appel au don de soi pour la patrie, un engagement patriotique renouvelé à utiliser toutes les ressources à notre disposition pour combattre, individuellement et collectivement, avec la dernière énergie cette agression insensée.
Notre armée est le socle de notre victoire, la protectrice de nos frontières et de nos ressources naturelles.
Nos soldats sont nos premiers héros qui, chaque jour et au péril de leurs vies, s’engagent, donnent de leur jeunesse, sacrifient leurs familles respectives pour s’assurer que nous dormons en paix.

En lançant cette campagne de la défense de la patrie et d’éveil patriotique, nous voulons dire à chaque Congolais combien son engagement compte dans ce combat collectif,
Et combien nous devons nous unir autour du Commandant Suprême, au-delà de nos divergences, appartenances et croyances, pour non seulement résister mais aussi protéger, à toute épreuve, ce que nous avons de plus cher : notre Nation, la République Démocratique du Congo.

Dans les minutes qui suivent, nous allons vous présenter le premier spot de notre campagne qui va s’étendre à travers le pays.
Il y aura une composante médiatique mais une dédiée à la communication hors- médias. Ce mix va nous permettre communiquer de manière optimale non seulement à travers les canaux traditionnels mais surtout directement avec nos populations.

À ce sujet, je tiens à vous annoncer que pendant que la diffusion médiatique de la campagne commence, nous allons tenir, dès demain samedi 03 août 2024, ici à Kisangani, avec mes collègues de l’ESU et celle de la Jeunesse et Eveil patriotique, une matinée d’échanges parler à nos jeunes de la Tshopo, nous assurer qu’ils comprennent les vrais enjeux du pays et qu’ils s’engagent au même titre que nos militaires.
Pour la paix et la sécurité, chacun de nous est un vaillant soldat dans son secteur de vie.
C’est un véritable patriote appelé à utiliser l’instrument à sa disposition pour défendre la patrie.

Levons-nous, Défendons la patrie, Bendele Ekweya Te !
Pas un seul centimètre ne peut plus être laissé à quiconque.
La République Démocratique du Congo est une et indivisible.

 

Mboshi




Kisangani : Un hommage national aux victimes du GENOCOST

Après Kinshasa en 2023, c’est au tour de la ville de Kisangani d’abriter cette année la cérémonie commémorative du « Genocost », le génocide congolais pour des gains économiques.

Le point d’orgue de cet hommage s’est déroulé dans la commune de Makiso, au cimetière des victimes de la guerre de 6 jours, où est érigé désormais un monument aux victimes de cette tragédie qui endeuille notre pays depuis des décennies.

Représentante personnelle du Président de la République Félix Tshisekedi, la Première ministre Judith Suminwa est allée se recueillir et rendre hommage, au nom de la nation congolaise, aux compatriotes victimes des violences sexuelles liées aux conflits ainsi qu’aux victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité en République Démocratique du Congo (RDC).

Accueillie sur ce site par le directeur général du Fonarev Kevin Ngunga, la cheffe du gouvernement a reçu des explications techniques et historiques sur le site ainsi que la symbolique de chacun des éléments mémoriels.

Au rythme de la fanfare de la garde républicaine, la représentante du Chef de l’État a fait sa procession depuis l’entrée jusqu’au pied des trois stèles qui surplombent le mémorial où elle a déposé une couronne des fleurs.

Mme Judith Suminwa s’est aussi inclinée devant la fosse commune n°1 où gisent les corps de 8 membres d’une même famille tués par une bombe dans les affrontements entre les armées du Rwanda et de l’Ouganda sur le sol congolais.

Ce fut un moment de grande émotion pour la seule rescapée de cette famille qui a témoigné devant la première ministre 24 ans après cette horreur pour marquer l’hommage solennel et national rendu à ses proches parents.

Dans ce cimetière qui abrite désormais 3 stèles représentant chacune une catégorie des victimes.

La stèle du Centre est dédiée à tous les Congolais victimes des agressions du Rwanda et de l’Ouganda. En effet, du 5 au 10 juin 2020, les troupes des armées de l’Ouganda et du Rwanda se sont affrontées en plein ville tuant des milliers des personnes prises au piège sous les balles.

La ville de Kisangani avait alors servi de champ de batailles aux deux belligérants étrangers.

Les deux autres stèles sont dédiées respectivement aux victimes dont les corps ont été jetés dans le Fleuve Congo et la rivière Tshopo par ces troupes criminelles ainsi qu’aux milliers d’autres compatriotes enterrés dans des cimetières de fortune à travers la ville sous les coups des canons des agresseurs.

Plusieurs croix symbolisant l’année 1993, considérée comme étant le début des violations massives des droits humains, constituent le champ des souvenirs de ce mémorial.

À travers cette commémoration, le Président de la République a exprimé la solidarité nationale et la reconnaissance officielle de toutes les victimes.

Des victimes qui savent désormais que la Nation congolaise ne les oubliera jamais.




Magouille au Foner : Un protocole d’accord de 500 millions de dollars dévoilé

L’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete Key, a dénoncé le Directeur Général du Foner, l’ex-ministre des Finances, et le ministre de l’ITP pour un protocole d’accord controversé de 500 millions de dollars avec la BGFI Bank. Ce protocole, signé sans autorisation ni justification, concerne des travaux de construction de routes.

Dans une correspondance adressée au DG du Foner, Alingete a souligné : « Devant l’importance de ce montant et le montage financier y relatif, eu égard à la nature juridique des ressources de Foner qui sont un compte d’affectation spéciale du Budget du pouvoir central et à l’objet du Foner dont le champ d’intervention exclut les travaux de construction et de réhabilitation des routes, l’Inspection Générale des Finances tient à examiner les contours de cette opération pour s’assurer de sa légalité, sa régularité, son opportunité et son impact sur les ressources du Foner pré affectées au financement de l’entretien routier. »

Alingete a également exigé « toute affaire cessante, ledit protocole d’accord et procès-verbal du Conseil d’Administration du Foner ayant identifié et approuvé le projet d’infrastructures visé par ce financement avec l’approbation de la tutelle, la liste desdits projets approuvés, l’autorisation préalable de la tutelle pour cet emprunt, les garanties fournies à cette banque prêteuse, le budget 2019 du Foner prévoyant cet emprunt, les textes vous autorisant à vous engager sur les ressources de l’État pré affectées et au-delà de votre capacité de mobilisation annuelle, les moyens de remboursement dont vous disposez et le soubassement du lien avec la banque UBA dans le cadre de ce dossier. »

Didier Mbongomingi




Rutshuru : Reprise des hostilités ce vendredi, entre les rebelles du M23 et les patriotes Wazalendo à Binza

Les violants affrontements ont opposé depuis tôt le matin de ce vendredi 2 Août 2024, les rebelles du M23 aux jeunes patriotes Walezando sur plusieurs lignes des fronts dans le groupement de Binza en territoire de Rutsuru.

Cette nouvelle est livrée ce vendredi par Aimé Mbusa Mukanda, l’un de notable du territoire de Rutsuru qui souligne que ces rebelles du M23 ont lancé leurs premières attaque contre la position de Wazalendo dans la vallée de Gwenda près de Nyabanira.

Notre source déplore l’occupation de plus de 12 groupements du territoire de Rutsuru par les rebelles du M23.

Ces nouveaux affrontements ont occasionné un déplacement massif des habitants de ce groupement vers d’autres Zones.

 

Alain Wayire/Béni




Douze agents de l’ANAPEX formés en gestion opérationnelle du personnel  

Douze agents de l’ANAPEX ont été formés en gestion opérationnelle du personnel. Cette session de renforcement des capacités organisée par l’agence Coaching Service Business, CSB, s’est déroulée du 24 juin au 26 juillet à Kinshasa.

“Maîtrise des techniques de recrutement”, “connaissance juridique”, “dialogue social”, autant des thèmes qui ont fait l’objet de cette formation qui a permis aux participants d’acquérir des compétences essentielles pour une gestion optimale des ressources humaines. L’occasion pour eux de se doter des outils pratiques pour améliorer leur efficacité au sein de l’ANAPEX. Cette session a été sanctionnée par des brevets.




Doudou Fwamba se frotte les mains pour avoir réduit de 22% à 7% des paiements en urgence  

En marge de son séjour dans la province de la Tshopo, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi, a animé une conférence devant les étudiants et le corps scientifique de l’Université de Kisangani autour de son ouvrage sur les réformes des finances et de l’administration publique en RDC.

Il a souligné que la bonne gouvernance, la rigueur, la transparence et la maîtrise des outils d’aide à la décision pour une gestion optimale des deniers publics, moteurs de la croissance économique et du développement. Parmi les résultats : réduction des paiements en urgence de 22% à 7%, constitution d’une réserve de plus de 1.000 milliards de CDF, et paiement de plus de 6 mois de rétrocession aux provinces.

À la fin de la conférence, une minute de silence a été observée en hommage aux victimes de l’agression rwandaise. Ce 2 août, les membres du gouvernement, sous la présidence de la Première ministre Suminwa Judith représentant le Chef de l’État à Tshopo, commémorent le Génocost, marquant ainsi le souvenir du génocide congolais (GENOCOST).




L’ANAPEX a exposé à la 2ème édition du marché agricole de Kinshasa

“Produire, nourrir la ville d’aujourd’hui et de demain”, tel est le thème de la 2ème édition du marché agricole “Bilanga ya Betu” qui s’est tenu du 22 au 28 juillet 2024 au collège Boboto à Kinshasa, visant à promouvoir le secteur agricole de la RDC.

Agriculteurs, entrepreneurs, chercheurs, institutions publiques et privées dont la plateforme Plurielles ainsi que des décideurs politiques ont pris part à ce grand rendez-vous d’exposition des produits agricoles made in RDC.

L’ANAPEX, présente à ce marché pour le compte du Ministère du Commerce extérieur, a animé un stand où étaient présentées les missions de l’Agence et son accompagnement aux producteurs pour le rayonnement des produits made in RDC.

À côté des stands érigés pour la circonstance, la foire était également marquée par des panels sur différentes sous-thématiques liées à la chaîne de valeur.

Ci-dessous quelques photos de cette foire agricole




GENOCOST : Le CNC demande aux autorités de dénoncer régulièrement le génocide congolais dans leurs différents déplacements

A l’occasion de la commémoration ce vendredi 02 Août 2024 du GENOCOST, le Congrès National Congolais, CNC parti cher au Leader Majeur, l’honorable Pius Muabilu Mbayu Mukala se réjouit de la mobilisation de tous les Congolais autour du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour faire de cette tragédie une véritable cause Nationale. A cet effet, le CNC présente ses sincères condoléances au Président de République, à la population congolaise en général et celle de la Province de la Tshopo en particulier.

Dans un message de condoléances adressé au président de la République, le CNC à travers le Secrétaire National en charge de la communication et Médias, Porte-parole, Celé Kanangila Beya, demande par ailleurs aux Autorités de dénoncer régulièrement et ostentoirement le Génocide Congolais dans leurs différents déplacements à l’intérieur tout comme à l’extérieur du pays pour faire de la date du 02 Août, une véritable journée de la solidarité Nationale.

Tout en demandant l’érection d’un monument en mémoire de victimes, le parti de Pius Muabilu en appelle au soutien indéfectible aux forces armées de la République Démocratique du Congo dans leur mission de sécuriser le Pays et exhorte le gouvernement à prendre une batterie de mesures pour éviter la répétition de pareille tragédie en RDC.