Cinq piscines du sanctuaire de Lourdes vont rouvrir : Elles seront ouvertes pour le Pèlerinage national de l’Assomption en août 

Selon des publications de radio RCF et du journal La Croix, cinq piscines du sanctuaire de Lourdes vont être rouvertes, en août, à l’occasion du grand Pèlerinage national de l’Assomption, qui se déroulera du 12 au 16 août 2024. Une décision importante pour le sanctuaire, car l’immersion dans l’eau de Lourdes est une étape essentielle du pèlerinage. Jusqu’en 2020, presque 400 000 pèlerins pouvaient s’immerger entièrement chaque année dans les bains. Mais suite à la pandémie de Covid 19, les piscines ont toutes fermé pour des raisons sanitaires évidentes. Prévue pour la fin de l’année 2024, la réouverture des piscines a été avancée de quelques mois. Sur les dix-huit bassins, seuls cinq seront ouverts pour le Pèlerinage national de l’Assomption, pendant lequel près de 7 000 pèlerins sont attendus, dont 20 000 pour la messe du 15 août.

Le « geste de l’eau » a remplacé l’immersion

Depuis presque 4 ans, la plongée dans les bains a été remplacée par le « geste de l’eau ». Les pèlerins ont pu continuer à se rendre dans les bâtiments des piscines, mais juste pour se laver les mains, le visage ou encore boire l’eau de source. Cette réouverture « était vraiment attendue par la plupart des pèlerins. C’est un peu la signature de Lourdes. C’est le seul sanctuaire au monde – je crois – qui propose cette démarche d’être baigné dans l’eau miraculeuse de ce sanctuaire », a confié à RCF le P. Sébastien Antoni, assomptionniste et directeur du Pèlerinage national de Lourdes.

Mais l’hygiène restera cependant prioritaire. Même lorsque les dix-huit bassins seront tous rouverts, l’affluence devra être revue à la baisse pour des questions d’hygiène et d’organisation.

L’eau, symbole de purification et de renaissance

Se plonger dans les bassins de Lourdes, « c’est aussi retrouver une démarche en lien avec son propre baptême. On est plongé dans l’eau et on en ressort lavé et purifié », explique le directeur du Pèlerinage national de Lourdes. Lors de sa neuvième apparition, le 25 février 1858, la Vierge Marie a dit à sainte Bernadette « d’aller boire à la source ». « Je ne trouvai qu’un peu d’eau vaseuse, a rapporté Bernadette. Au quatrième essai je pus boire. » Si l’eau de Lourdes, tout à fait potable, ne présente aucune propriété thérapeutique, on lui associe de nombreux miracles. « Cette eau n’aurait pas de vertu sans la foi », a déclaré sainte Bernadette.




Deux nouveaux évêques au sein du Dicastère pour la doctrine de la foi : Un français et un irlandais reçoivent le titre d’archevêque 

Ce 29 juillet 2024, le pape a nommé deux nouveaux évêques au sein du Dicastère pour la doctrine de la foi, en6 leur conférant le titre personnel d’archevêque. Le prélat français, Philippe Curbelié, actuellement sous-secrétaire du Dicastère , devient évêque titulaire d’Utica, en Tunisie. Quant à l’irlandais John Joseph Kennedy, secrétaire de la section disciplinaire au sein du même Dicastère, il est nommé évêque titulaire d’Ossero, en Croatie.

Le Dicastère pour la doctrine de la foi est l’un des plus importants du Vatican. Actuellement dirigé par le cardinal argentin Victor Manuel Fernández, il a été institué par le pape Paul III en 1542. Parmi les autres membres, figurent le secrétaire de la section doctrinale, Mgr Armando Matteo, le secrétaire adjoint, Mgr Charles Jude Scicluna, et le promoteur de justice, le P. Robert Joseph Geisinger.

Mgr Philippe Curbelié

Âgé de presque 56 ans, Mgr Curbelié a été ordonné prêtre pour le diocèse de Toulouse le 30 avril 1995. Il est titulaire d’une licence en philosophie et d’un doctorat en théologie dogmatique de l’Université pontificale grégorienne de Rome.

À Rome, il a été membre du conseil de direction de l’Agence du Saint-Siège pour l’évaluation et la promotion de la qualité dans les universités et facultés ecclésiastiques. En septembre 2012, il a été nommé membre du Dicastère pour la culture et l’éducation, et nommé chef de bureau en 2014. Il est sous-secrétaire du Dicastère pour la doctrine de la foi depuis juillet 2022. En parallèle, Mgr Philippe Curbelié a été notamment le postulateur de la cause en béatification de Pauline Jaricot, proclamée bienheureuse le 22 mai 2022.

Mgr John Joseph Kennedy

Âgé de 56 ans, Mgr Kennedy a été ordonné prêtre en juillet 1993 pour le diocèse de Dublin, en Irlande. Après un travail pastoral à Dublin, il a continué ses études de droit canonique à Rome et est entré au service de la Congrégation pour la doctrine de la foi en 2003.

Au sein du Dicastère, le nouvel archevêque dirige la section disciplinaire depuis 2017, qui s’occupe de certains délits canoniques graves, notamment les abus.




Soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara : S.M. le Roi adresse un message à Emmanuel Macron

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé un message au Président de la République Française, Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron, suite à l’annonce du soutien officiel de la France à la souveraineté du Royaume sur son Sahara. Le Souverain a invité le président français à effectuer une visite d’Etat au Royaume.

Voici le texte intégral du Message de Sa Majesté le Roi :

“Monsieur le Président de la République,

J’ai reçu avec intérêt le Message important que Vous avez bien voulu M’adresser à l’occasion du 25ème anniversaire de la Fête du Trône.

Je Vous remercie de Vos vœux chaleureux et de Votre engagement personnel en faveur du renforcement du partenariat entre Nos deux pays.

Dans une évolution significative, le Président français annonce officiellement à S.M. le Roi qu’il “considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine”.

Je me réjouis, tout particulièrement, de la position claire et forte que la France adopte, dans Votre Message, au sujet du Sahara marocain.

J’apprécie pleinement le soutien clair que Votre pays apporte à la souveraineté du Maroc sur cette partie de son territoire, la fermeté de l’appui français à l’autonomie sous souveraineté marocaine comme issue à ce différend régional, consacrant, par là même, le plan proposé par le Maroc, dès 2007, comme la seule base pour y parvenir.

En reconnaissant au Maroc ses titres juridiques et ses droits immémoriaux, la France contribue à renforcer la dynamique internationale que portent d’ores et déjà de très nombreux pays et à mettre ainsi un terme à un conflit hérité d’une autre époque.

À la faveur de l’évolution significative de la position française et de Votre détermination à agir en conséquence aux niveaux interne et international, Nos deux pays pourront travailler conjointement afin de parvenir à une solution qui, dans le cadre des Nations Unies, respecte pleinement la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Le peuple marocain et ses forces vives mesurent toute l’importance de cette décision, qui émane d’un membre permanent du Conseil de Sécurité, intime connaisseur du passé et du présent de l’Afrique du Nord et témoin privilégié de l’évolution de ce différend régional.

Dans ce contexte, et grâce à la dynamique positive que connaissent Nos relations bilatérales, des perspectives prometteuses s’ouvrent à Nos deux pays dans de nombreux secteurs stratégiques, permettant de renforcer le partenariat d’exception bâti, des décennies durant, sur l’amitié et la confiance.

A ce titre, et comme cela avait été évoqué lors de Nos précédents échanges, Je serai heureux de Vous recevoir au Maroc dans le cadre d’une Visite d’Etat dont les dates seront arrêtées par la voie diplomatique.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, l’assurance de Ma haute considération”.

Le Matin




Sahara marocain : réactions de la classe politique après la position française

Sahara marocain : réactions de la classe politique après la position française

Dans un message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, le Président français, Son Excellence Monsieur Emmanuel Macron, annonce officiellement au Souverain qu’il “considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine”, a indiqué mardi le Cabinet Royal dans un communiqué. Une annonce qui a déclenché plusieurs réactions dans la paysage politique.

Le Président du Sénat français, Gérard Larcher a salué, mardi, la décision du Président de la République, Emmanuel Macron soutenant le plan d’autonomie comme “la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée, qui s’inscrive dans le cadre de la souveraineté marocaine”.

Dans un communiqué publié sur le site internet du Sénat, M. Larcher, qui estime qu’il s’agit là d’une “évolution diplomatique décisive, attendue de longue date”, a souligné qu’”il était temps de tenir compte des réalités et de sortir d’une ambigüité stérile”, relevant que “cette évolution est le fruit d’une longue maturation”.

Le Président du Sénat français rappelle avoir plaidé, dès le mois de mars dernier, dans une lettre adressée au Président de la République, pour une initiative diplomatique en ce sens, qui lui paraissait “incontournable”, notant que la décision de M. Macron est “un pas supplémentaire décisif” vers la résolution d’un différend qui a trop duré, minant l’intégration du Maghreb et pénalisant sa prospérité.

Dans une évolution significative, le Président français annonce officiellement à S.M. le Roi qu’il “considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine”.

La réaction de la ministre française de la Culture, Rachida Dati

Dans le contexte de l’annonce par le Président de la République française, Emmanuel Macron du soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara, la ministre française de la Culture, Rachida Dati s’est réjouie d’”un jour historique pour les relations franco-marocaines”.

“Honorée d’être présente au Maroc en ce jour historique pour les relations franco-marocaines. Ce cours de l’Histoire est essentiel et irréversible. Nous en sommes tous les architectes”, a déclaré Mme Dati sur son compte X.

La ministre française, qui a assisté aux festivités marquant le 25ème anniversaire de l’intronisation du Souverain, a rendu hommage à Sa Majesté le Roi et au chef de l’Etat français “pour leurs visions ambitieuses”.

“Hommages soient rendus à Sa Majesté le Roi Mohammed VI et au Président de la République Emmanuel Macron pour leurs visions ambitieuses pour nos deux peuples qui savent que, d’une rive à l’autre de la Méditerranée, notre avenir ne peut être que commun. Vive le Royaume du Maroc et Vive la France !”, écrit Mme Dati.

Le message adressé à S.M. le Roi Mohammed VI par le président français Emmanuel Macron vient conforter la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud, a-t-elle déclaré à la presse en marge de la réception, présidée mardi à M’diq, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône.

La ministre française a formé le voeu que cette nouvelle position de Paris permette de développer des partenariats stratégiques importants pour le Maroc, pour la France mais aussi pour l’Union Européenne, rappelant les liens et l’amitié historiques unissant le Maroc et la France.

La réaction du groupe d’amitié France-Maroc du Sénat

Le groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc a salué, mardi, la décision du Président de la République française, Emmanuel Macron soutenant la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Dans un communiqué publié sur le site du Sénat français, le groupe d’amitié France-Maroc, présidé par le Sénateur Christian Cambon, se réjouit de cette décision pour laquelle il a toujours plaidé.

Pour M. Cambon cité dans le communiqué, “cette décision réconcilie la France avec sa position historique, en soutien au Maroc et à ses efforts en faveur de la paix et du développement dans cette région”, notant qu’”il était temps que la France ajoute son nom à la longue liste de pays ayant déjà appuyé la proposition d’autonomie pour le Sahara sous souveraineté marocaine”.

Le président du groupe d’amitié France-Maroc a, par ailleurs, appelé à “écrire une nouvelle page de la coopération entre pays méditerranéens, en s’appuyant notamment sur le solide partenariat noué entre la France et le

Maroc”.

Le Matin




Le groupe d’amitié France-Maroc au Sénat se réjouit du soutien de la France sur le Sahara

Le groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc a salué la décision du Président de la République française, Emmanuel Macron soutenant la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Dans un communiqué publié sur le site du Sénat français, le groupe d’amitié France-Maroc, présidé par le Sénateur Christian Cambon, se réjouit de cette décision pour laquelle il a toujours plaidé.

Pour Cambon cité dans le communiqué, « cette décision réconcilie la France avec sa position historique, en soutien au Maroc et à ses efforts en faveur de la paix et du développement dans cette région ». « Il était temps que la France ajoute son nom à la longue liste de pays ayant déjà appuyé la proposition d’autonomie pour le Sahara sous souveraineté marocaine », note-t-il.

Le groupe d’amitié, dont des délégations se sont rendues à plusieurs reprises à Dakhla et Laâyoune, rappelle avoir « longtemps œuvré dans le cadre de la diplomatie parlementaire pour que la France soutienne sans équivoque le plan marocain (…) en étroite collaboration avec le groupe d’amitié Maroc-France de la Chambre des Conseillers du Maroc et ses présidents successifs ».

Le président du groupe d’amitié France-Maroc a, par ailleurs, appelé à « écrire une nouvelle page de la coopération entre pays méditerranéens, en s’appuyant notamment sur le solide partenariat noué entre la France et le Maroc ».




Publication de bulletin de santé de Tshisekedi: Erreur de communication ou devoir de transparence ?

C’est la ville de Kisangani dans la province de la Tshopo qui a été choisie par les autorités de la République démocratique du Congo pour abriter les cérémonies relatives à la commémoration de Genocost. Le choix de cette ville n’est pas un fait de hasard, car c’est là où plusieurs congolais ont été tués à la suite des affrontements en pleine ville des armées ougandaises et rwandaises, toutes venues à la rescousse des mouvements politico- militaires, à savoir le Mouvement de libération du Congo et le Rassemblement congolais pour la démocratie combattaient contre le régime de Laurent Désiré Kabila en l’an 2000 dans la guerre dite de 6 jours.

C’est à ce titre qu’un mémorial a été érigé dans cette ville pour honorer la mémoire des victimes de ces atrocités. Et pour marquer d’une pierre blanche cette cérémonie cette année où la République démocratique du Congo est victime de l’agression rwandaise, le Président de la République avait prévu de faire le déplacement de la ville de Kisangani. Et faisant d’une pierre deux coups, Félix Tshisekedi devrait aussi procéder à l’inauguration de l’aéroport international de Bangoka dont les travaux de la réhabilitation modernisation avaient déjà pris fin.

Malheureusement, c’est à la veille de cette commémoration qu’un communiqué de la cellule de communication de la Présidence de la République a annoncé l’indisponibilité de Félix Tshisekedi de faire le déplacement de Kisangani comme prévu. Et pour cause, son état de santé ne le lui permet pas. «  Le chef de l’Etat séjourne actuellement en Belgique pour un suivi médical préalablement programmé pour soigner une hernie discale qui était jusqu’à son déplacement pris en charge par des équipes médicales à l’hôpital militaire du camp Tshatshi »,  peut-on lire dans ce communiqué de la cellule de communication de la Présidence de la République.

Une première dans l’histoire de la RDC, car jamais la population n’a été mise au courant au moindre détail sur l’état de santé de son Président de la République. De Kasa-Vubu à Joseph Kabila, aucune fois les détails sur la santé du Président de la République n’ont été portés à l’intention de sa population. Toujours dans le même communiqué, il est mentionné que le chef de l’Etat se rendra à Kisangani, après son retour au pays pour inaugurer une série d’ouvrage récemment achevés, notamment l’aéroport de Bangoka, marquant ainsi sa détermination continue pour le développement et le progrès de la RDC.

Il s’agit d’une communication qui est venue couper court aux folles rumeurs devenues persistante sur l’état de santé du Chef de l’Etat. Plusieurs sources annonçaient que Félix Tshisekedi n’est pas au point pour bien exercer ses fonctions et qu’il se trouvait déjà à l’étranger pour des soins appropriés et cela lui demanderait un long moment de repos médical pour se remettre au travail. Et des supputations sont allées dans tous les sens dans l’opinion publique. Le fait que la cellule de communication ait été claire en informant la population congolaise sur non seulement l’état de santé de chef de l’État, mais surtout la nature de sa maladie est à ce jour au centre d’un débat toujours dans l’opinion publique.

Les uns estiment que le service de communication de la présidence a joué à la transparence au lieu de laisser les supputations mensongères aller dans tous les sens au risque d’induire la population en erreur. Voilà pourquoi il était temps d’agir et d’apaiser la population et de balayer d’un revers de la main ces allégations qualifiées de mensongères. Par contre, une autre opinion estime qu’il s’agit là de l’amateurisme dans le chef de la cellule de communication de Président de la République car communiquer au monde les détails sur le bulletin de santé du « Chef » c’est l’exposer au public et à ces détracteurs.

Et surtout que si cela peut avoir un impact sur la suite de son mandat à la tête du pays. Le contexte dans lequel cette communication a été faite est très mal choisi car le pays est en pleine agression rwandaise et celle communication peut prêter le flanc aux agresseurs. Aussi, le chef de l’Etat est à l’aube de son deuxième quinquennat à la tête du pays. De quoi à faire paniquer la population. Dans un sens ou dans un autre, l’état de santé d’un Président de la République, d’un Roi, d’un Empereur etc… a toujours constitué une question hautement sensible et communiquer là-dessus nécessite de tact pour ne pas alerter ou paniquer la population. Surtout il faut tenir compte de l’opportunité, de la nécessité et de son urgence pour se prononcer là-dessus.

 

RSK




Élection du bureau définitif : L’Union sacrée de la nation prend en otage le Sénat 

La chambre haute du Parlement est elle rattrapée par le syndrome de la chambre sœur dans sa quête de l’élection de son bureau définitif ? La question vaut son pesant d’or au regard de la situation qui prévaut au Sénat qui a du mal à épuiser les points inscrits à l’ordre du jour de sa session extraordinaire ouverte depuis le mois de mai dernier. En effet, alors que la phase décisive était déjà amorcée après avoir épuisé les points relatifs à la validation des pouvoirs et l’élaboration et l’adoption de son règlement intérieur déclarée conforme à la Constitution en dépit de certains articles à élaguer ou amender, et voilà le Sénat bloqué au dernier point de son ordre du jour.

Il s’agit de l’élection et l’installation de son bureau définitif. A peine rendu public, le calendrier réaménagé de l’élection du bureau définitif du Sénat vient d’être renvoyé à une date ultérieure. Un communiqué publié le 31 juillet 2024 dans la soirée par le bureau provisoire par le truchement de son Secrétaire-rapporteur Ivan Kazadi a surpris plus d’un. Dans ce communiqué, ce dernier qui rappelle l’article 26 alinéa 4 de règlement intérieur de leur chambre, indique que les candidatures aux différents postes au bureau définitif sont présentées suivant la répartition des postes attribués à chaque famille politique qui compose le Sénat.

Et ayant constaté qu’aucune famille politique ne lui a fait rapport de la répartition des responsabilités suivant le quota des uns et des autres, rapport qui devait lui parvenir 48 heures avant le dépôt des candidatures, le bureau provisoire s’est vu dans l’incapacité d’exécuter son calendrier électoral, quoi que réaménagé. D’où le report sine die de ce scrutin. Toutefois, le bureau provisoire « invite les sénateurs et leurs familles politiques à dégager le consensus autour de la répartition des postes à attribuer à chaque famille politique dans l’urgence pour permettre au processus déjà enclenchée d’aboutir à l’installation du bureau définitif dans un bref délai.

«  A lire le communiqué de bureau provisoire du Sénat, on comprend clairement qu’il s’agit d’un blocage dont l’auteur est l’Union sacrée de la nation. Car du côté de l’opposition, aucun problème ne se pose. Sur les 7 postes du bureau définitif, un seul poste revient à l’opposition, celui de rapporteur adjoint. Et ici, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, regroupement politique majoritaire au Sénat avait déjà jeté son dévolu au sénateur Salomon Kalonda Della pour occuper ce poste quand bien même qu’un autre sénateur Jean-Claude Bande s’est aussi porté candidat à ce poste.

A l’Union sacrée de la nation, les violons sont loin de s’accorder pour son ticket au bureau. L’attitude de l’Udps et ses mosaïques de vouloir occuper 3 postes sur les 6 qui reviennent à l’Union sacrée de la nation est mal perçue par les autres sociétaires. Et surtout que le parti politique d’Augustin Kabuya et ses mosaïques veulent occuper coûte que coûte le perchoir du Sénat. Ce que refusent les ressortissants de l’espace Grand Katanga qui s’en tiennent à la promesse du chef de l’Etat de leur octroyer la présidence du Sénat. Et le candidat idéal pour eux, c’est le sénateur Jean-Michel Sama Lukonde, ancien Premier ministre.

De l’autre côté, les ressortissants du Grand Équateur veulent aussi à tout prix occuper la Présidence du Sénat. Ceci au nom du respect de la géopolitique qui a déjà servi les Swahiliphones avec Vital Kamerhe, les Ne Kongo avec Judith Suminwa, les Luba avec Félix Tshisekedi. Donc c’est le tour des « Ngala » d’occuper ce prestigieux poste du Sénat. Il est donc impérieux que l’Union sacrée de la nation ne continue plus à donner à l’opinion nationale une mauvaise image de vouloir toujours prendre le pays en otage lorsqu’il s’agit de la répartition des postes ou de partage du gâteau. L’intérêt du peuple pour qui ses sociétaires prétendent travailler doit être au dessus des intérêts partisans. N’est ce pas que Félix Tshisekedi a toujours dit : Le salut du peuple, c’est la loi suprême ? La mauvaise expérience vécue à l’Assemblée nationale dans le processus de l’élection et l’installation de son bureau définitif devra être évitée. La session extraordinaire du Sénat a trop duré et il est temps de la clôturer et passer aux choses sérieuses.

RSK




Jacquemain Shabani mobilise pour la célébration du Genocost

En marge de la commémoration de la journée du “Genocost” ce 02 aout, le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, en séjour à Kisangani, chef-lieu de la province de Tshopo, a pris langue avec les conseillers communaux. Ces derniers qui ont profité de l’occasion pour faire un plaidoyer au VPM Shabani sur les problèmes liés à leurs conditions de travail depuis leur élection à cette 3ème législature. Ils ont également fait savoir au patron de la sécurité nationale, le manque de collaboration entre eux, les bourgmestres et l’Assemblée provinciale.

Un dialogue pour régler les conflits interethniques

Les députés provinciaux pour leur part ont évoqué plusieurs problèmes notamment sur le plan sécuritaire qui constituent un frein pour le développement de la province de la Tshopo. Ils ont par la suite formulé une demande sur la tenue d’un dialogue urgent pour régler les problèmes de délimitation des limites avec les provinces voisines, une situation qui doit être parmi les causes des conflits inter ethniques.

Même problème, et souhaits du côté du collectif des administrateurs des territoires de la province cher à Paulin Lendongolia. Ces derniers ont rassuré leur mobilisation tout azimut à la commémoration du Genocost le 02 août prochain.

Jacquemain Shabani qui a pris en compte toutes ces désidératas, promet des solutions graduelles. Il les a invités à la mobilisation pour réussite de la journée du génocide économique.

Rencontre avec les chefs coutumiers

Toujours dans le cadre de ce séjour, les conflits interethniques ont été au centre de l’échange entre le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières et le collectif des chefs coutumiers de la Province de la Tshopo.

Prenant la parole à tour de rôle, les gardiens des terres et de coutumes ont donné des explications claires sur les vraies causes du conflit Mbole et Lengola.

Si pour certains la vente illégale des terres, est à la base de cette guerre interethnique, pour d’autres, c’est le conflit foncier et la délimitation des provinces depuis l’avènement du démembrement qui sont des vraies causes qui opposent ces 2 ethnies voisines.

Ils ont révélé au Vice-Premier Ministre l’existence des 2 administrations parallèles dans certains territoires et chefferies sans oublier l’insécurité du pouvoir ancestral causée par l’influence des politiques.

Pour régler ces problèmes, ces dirigeants des entités coutumières ont sollicité l’implication de l’autorité gestionnaire des affaires coutumières au sein du gouvernement Suminwa, à la convocation d’un dialogue en vue d’une cohabitation pacifique entre les 7 territoires, 18 chefferies et 53 secteurs de la Tshopo.

Le VPM leur a rassuré de l’implication du chef de l’Etat pour la restauration de la paix et de l’instauration de l’autorité de l’Etat dans ce coin de la République Démocratique du Congo.

Le patron de la sécurité les a appelés à une cohabitation de pacifique, en attendant le dialogue.

Bernetel

Makambo




Enfin Bumba dévoile ses dix ministres

Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa a dévoilé, dans un arrêté, les noms des membres de son équipe gouvernementale. Ils sont au total 10 dont une femme. Cette équipe doit encore être investie par l’Assemblée provinciale avant d’entrer officiellement en fonction.

Fin juin, le premier gouvernement Bumba, composé de 10 ministres provinciaux et 10 commissaires généraux, avait été recalé par le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur qui tient au respect des textes réglementaires quant à ce.

Ci-dessous, l’intégralité de la liste :

1. Ministre des Finances et Économie : Madame Yvette TEMBO KULEMFUKA

2. Ministre des Infrastructures et Travaux publics: Monsieur Alain TSHILUNGU

3. Ministre de l’intérieur, Sécurité, Justice et Affaires coutumières: Monsieur Thierry TSHITENGA KABUYA

4. Ministre du Plan, Budget, Emploi et Tourisme: Monsieur Jésus-Noël SHEKE WA DOMENE

5. Ministre de l’Environnement, Propreté Publique et Embellissement de la Ville: Monsieur Léon MULUMBA MWANA NSHIYA

6. Ministre des Transports et Mobilité Urbaine: Monsieur Bab AMISSO YOKA

7. Ministre de l’Éducation et Citoyenneté: Monsieur Jeannot CANON LAROSE

8. Ministre de Partenariat Public-Privé, Commerce, Petites et Moyennes Entreprises: Monsieur Fiston LUKWEBO MUSENGO

9. Ministre des Mines, Hydrocarbures et Portefeuille: Monsieur Jackson MPUNGA TSHIMAKINDA

10. Ministre de la Santé, Hygiène et Prévention: Monsieur Patricien GONGO ABAKAZI

Bernetel Makambo




Commémoration du Genecost: La Rdc se souvient de ses morts

La République démocratique du Congo rend hommage, ce vendredi 2 août, aux millions de Congolais victimes d’atrocités liées aux conflits armés. La Première Ministre Judith Suminwa est arrivée cet après-midi à Kisangani dans la Province de la Tshopo pour la commémoration de cette journée nationale du génocide congolais pour des gains économiques (GENOCOST).

La Cheffe du Gouvernement va représenter le Président de la République à la cérémonie officielle qui va se dérouler sur plusieurs sites à Kisangani.

La Première Ministre qui prend toute la mesure du sort des victimes des violences sexuelles et des autres crimes contre la paix et l’humanité, a inscrit dans le programme d’actions de son Gouvernement (PAG) un certain nombre d’actions y relatives. Dans son pilier 2, ce programme prévoit entre autres les actions de consolidation des mécanismes de justice transitionnelle, notamment les poursuites judiciaires contre les auteurs de ces crimes, la mémoire, la réconciliation et la réparation.

Bien au-delà de Kisangani, c’est toute la nation qui est mobilisée pour cette commémoration du GENOCOST. Dans chaque province et dans la diaspora, les Congolais vont rendre hommage à ces millions de concitoyens atrocement tués et massacrés par les armées ougandaises et rwandaises qui se battaient sur le sol congolais.

Le Gouvernement a, d’ailleurs, pris un train de mesures à observer à travers la république, notamment : l’organisation des activités commémoratives dans toutes les provinces, la mise en berne du drapeau congolais du 1er au 2 août, l’observation d’une attitude de deuil ainsi que l’organisation des cultes œcuméniques à travers le pays.

Le Gouvernement congolais s’inscrit implacablement dans le travail de mémoire afin que tous ces morts ne soient jamais oubliés. Cette mémorialisation est considérée comme l’un des leviers de la reconstruction de l’État-nation à travers notamment la fabrique identitaire d’un idéal national et d’une conscience historique.

En effet, depuis plusieurs décennies des pays voisins, dont le Rwanda principalement, sont à l’origine d’importants conflits sur le territoire congolais, au cours desquels des populations civiles, entre autres les femmes et les enfants font systématiquement l’objet de graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme, à travers des massacres et viols à grande échelle, des exécutions sommaires et assassinats ciblés ; le tout dans le silence assourdissant de la communauté internationale.

C’est au regard de l’ampleur de ces crimes, qu’une journée nationale de commémoration du GENOCOST a été instituée par la loi n°22/065 du 26 décembre 2022, en hommage aux victimes et aux personnes qui leur ont rendu secours et assistance. Des victimes que la nation congolaise n’est pas près d’oublier.

Le Quotidien