Une base de la «  Force du Progrès «  neutralisée à Ngaliema 

C’est depuis l’avènement de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) au pouvoir qu’une de ses structures fait parler d’elle. Il s’agit de «  Force du Progrès », cette structure qui regroupe les jeunes de cette formation politique qui sont implantés dans presque tous les quartiers des communes de Kinshasa voire et des villes des autres provinces qui se veut «  le gardien tu temple ». Ils sont visibles dans les parlements debout de ce parti politique où ces jeunes passent leurs journées pour s’échanger les nouvelles du parti et de la marche du pays.

Cependant, leur comportement a plusieurs fois été décrié par plus d’une personne à cause des abus qu’ils commettent. Parfois ils se substituent à l’Etat en dictant leurs lois au vu et au su des forces de l’ordre impuissantes de les empêcher. Ils sont tellement intolérants si bien qu’ils n’acceptent pas les opinions contraires à la gouvernance du pays par le régime Tshisekedi. Au quartier Gramalic à Binza Ozone dans la commune de Ngaliema, la force du progrès fait sa loi au quotidien. « Dès que vous osez critiquer le régime en place, vous êtes interpellé et passer à tabac.

Dans cette base du quartier Gramalic, il y a même un amigo où des personnes qui sont interpellées sont parfois mises au niouf sans aucune forme de procès. Et le tout se passe sous l’œil impuissant d’un sous commissariat de la Police nationale qui se trouve à environs 100 mètre de là. L’opposant Franck Diongo qui habite ce quartier en a payéle prix de ces jeunes combattants de l’UDPS pour avoir critiqué Félix Tshisekedi. Il a été pourchassé jusqu’à son lieu de retranchement dans une église protestante et a été contraint de demander publiquement pardon à Félix Tshisekedi. Les images ont été balancées dans les réseaux sociaux ».

Quand la Police nationale congolaise décide de restaurer l’autorité de l’Etat

Face à toutes les dénonciations faites sur le comportement des membres de la force du Progrès, la Police nationale congolaise s’est vue dans l’obligation d’agir pour restaurer l’autorité de l’État. Ainsi, les évènements malheureux survenus le mercredi dans la commune de la Gombe avec le déguerpissement cavalière dans un immeuble et le raid contre la résidence de l’ancien Président de la République, œuvre de la force du progrès, auront été la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Ainsi, sous le commandement du chef de la police de Kinshasa, une opération a été menée dans la nuit de mercredi à jeudi à la base de la force du progrès située au quartier Gramalic à Binza Ozone dans la commune de Ngaliema. La moisson aura été abondante : 92 personnes interpellées dont 15 femmes, 7 bébés placés sous la protection de la police. Le chef de gang surnommé «  Anti balle »  arrêté, un lot important des machettes et autres armes blanches ainsi qu’un drone saisi.

Ce raid opéré par la Police nationale congolaise a été saluée par la population de ce quartier, victime des bévues de ces jeunes combattants. La police a été invitée à démanteler et à neutraliser toutes les bases de la force du progrès disséminée sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa. Ceci pour permettre à la population de vaquer librement à ses occupations surtout aux abords où sont implantés les quartiers généraux de la force du progrès.

 

RSK




Commémoration du « Génocost » à Kisangani, Muyaya : « Nous ne voulons plus jamais que ce type d’événements se reproduisent en Rdc »

Le Ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement Patrick Muyaya, la Ministre des Droits Humains Chantal Chambu Mwavita et le Directeur général a.i. du Fonds National de Réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) Kevin Ngunga Makiedi, ont co-animé ce jeudi 1er août à la Place de la Mairie à Kisangani dans la province de la Tshopo un briefing presse autour de la deuxième célébration de la Journée nationale du génocide congolais pour des gains économiques, « Génocost » prévue ce vendredi 2 août 2024.

Dans son mot introductif, Chantal Chambu a de prime abord rappelé la valeur de chaque vie humaine qui mérite d’être protégée, évoquant dans la foulée la loi numéro 22/065 du 26 décembre 2022 qui fixe les principes relatifs à la protection et à la réparation des victimes des violences liées aux conflits des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’homme.

Face aux violences et massacres des milliers de congolais, la ministre des Droits humains a appelé à la mobilisation derrière les FARDC.

“Genocost est ce cri de ralliement pour mobiliser tous les congolais à la cause nationale face à toutes les violences, aux massacres, au déplacement des milliers de compatriotes errant çà et là au gré des balles qui crépitent à longueur de journées mais sans ressources, ayant perdu leurs terres sans espoir de les récupérer. Mais c’est avec l’espoir de garder l’assurance, le retour à la paix et à l’intégrité territoriale tant prônée par le Chef de l’État. Nous devons nous mobiliser. Il y a aujourd’hui 12 millions, demain ça pourrait être nous. Nous devons nous mobiliser derrière nos forces armées. Nous devons leur faire confiance pour qu’ils puissent aller de l’avant et avoir la force et le courage de nous défendre comme des vaillants parce qu’elles travaillent jours et nuits et vous savez dans quelles conditions”, a-t-elle dit.

Prenant la parole à son tour, le Directeur général a.i. du Fonds National de Réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité Kevin Ngunga Makiedi a premièrement rappelé les missions du Fonarev, établissement public qui, seulement identifie les victimes, les aide à avoir accès à la justice, mais aussi leur octroie des réparations.

“L’institution d’une journée d’hommages aux victimes est une forme de réparation, parce que ça rentre dans le cadre des mesures de satisfaction. On essaie de réparer la mémoire collective”, a-t-il souligné.

Le Ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement Patrick Muyaya a martelé sur la symbolique d’une commémoration pour combattre les violences.

“Nous voulons toute cette symbolique parce que nous ne voulons plus jamais que ce type d’événements se reproduisent en République démocratique du Congo”, a-t-il dit.

En marge de cette deuxième commémoration ce vendredi 2 août à Kisangani, est prévu un recueillement au cimetière de la guerre de six jours. Ensuite la cérémonie officielle à la Place de la Mairie ponctuée des discours des officiels et des témoignages des victimes.

Le Quotidien




Coopération Sino-Africaine : la ville de Beijing plus que prête à accueillir le sommet du FOCAC 2024

La capitale de la Chine vibre déjà au rythme de la tenue du Forum sur la Coopération Sino-Africaine qui se tiendra du mercredi 4 au vendredi 6 Septembre.

 

Des bandeaux sur lesquels on peut lire “Ensemble pour un avenir meilleur” sont très sur les autoroutes, rues et ruelles de Beijing. Ceci montre l’importance qu’accorde la Chine à sa coopération avec l’Afrique.

 

De nombreux Chefs d’États Africains et des membres des gouvernements nationaux continuent d’arriver à Beijing afin de prendre part active à ces assises qui revêtent une importance particulière pour le développement du continent noir.

 

Le président de la République démocratique du Congo qui séjourne déjà à Béijing depuis le dimanche 01 Septembre, a été reçu ce lundi par son homologue Xi Jinping. Félix Tshisekedi conduit une forte délégation composée des ministres et chefs d’entreprises qui vont profiter de cette opportunité afin de multiplier les contacts avec les consortiums Chinois pour ensuite les inviter à investir en RDC.

 

Signalons que le Forum sur la coopération sino-africaine, FOCAC 2024 va se tenir sous le thème :”Unir nos forces pour faire progresser la modernisation et construire une communauté de destin sino-africaine de haut niveau”.

 

Ce sommet propose des conférences visant à mener des consultations sur un pied d’égalité, à approfondir la connaissance mutuelle, à élargir les domaines de coopération, à renforcer l’amitié et à promouvoir la collaboration.

 

Cette 9è édition édition sera co-présidée par le président Chinois Xi Jinping et le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso.

 

Derick Katola, depuis Beijing capi

tale de la Chine

 

 

 

 

 




Julien Paluku promet de proposer la réforme du système SYDONIA

Pour bien lutter contre la fausse dénomination et la sous-évaluation des marchandises qui constituent un grand manque à gagner à l’Etat et à l’Office Congolais de Contrôle (OCC), le ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya va proposer au Gouvernement la réforme du système SYDONIA en le rendant indépendant et l’intégration de l’OCC dans l’évaluation des marchandises.

C’est l’essentiel de la réunion technique sur l’état de lieu de l’Office Congolais de Contrôle (OCC) présidée ce mercredi à Kinshasa par le ministre du Commerce Extérieur ; réunion à laquelle ont pris part la Directeur général et les Directeurs Provinciaux de cet établissement public qui ont la mission de contrôler la qualité, la quantité et la conformité des marchandises qui sortent et entrent en République Démocratique du Congo.

C’était l’occasion pour Julien Paluku Kahongya d’appeler le comité de gestion, les Directeurs Provinciaux et les agents d’être performants pour maximiser la production de l’OCC, mais aussi de peaufiner des stratégies pour que l’OCC puisse se lancer dans la construction des laboratoires ultra-modernes certifiés, objectif promouvoir la compétitivité des produits congolais sur le marché international.

Également le social des agents a été évoqué au cours cette rencontre.




Affaire Mobondo: Laurent Batumona victime d’une cabale de la part de ses détracteurs

Une vidéo virale sur les réseaux sociaux accuse injustement Laurent Batumona, autorité morale du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), d’être impliqué dans l’affaire Mobondo dans le territoire de Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe. Cependant, il est important de noter que Laurent Batumona et son parti politique, le MSC, sont alliés à l’UDPS et proches du Président Félix Antoine Tshisekedi depuis plusieurs années. Malgré cela, des officines politiciennes mal intentionnées cherchent à ternir la réputation de ce valeureux Congolais en propageant des allégations mensongères et diffamatoires.

Laurent Batumona réaffirme son soutien indéfectible au Président de la République, Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi. De plus, il convient de souligner que Laurent Batumona exploite paisiblement sa ferme située au plateau de Bateke à Dumi, au village Talangayi, depuis 1983. Cette ferme, située à l’entrée de la localité de Dumi, à 20 km de la nationale n°1 en direction de l’ex-espace Grand Bandundu est un lieu où il cultive des arachides, du manioc et de la patate douce. Il y élève également du bétail (250 bovins, des chèvres et des porcs) et pratique la pisciculture. De plus, il a érigé un lac artificiel et un centre hospitalier.

Il est essentiel de mettre en lumière ces faits pour rétablir la vérité et protéger la réputation d’un homme engagé pour la paix et le développement de la République.

Didier Mbongomingi




Me Guy Loando et l’ARP célèbrent la Journée Internationale de la femme africaine

Le 31 juillet à l’espace Adeliz dans la commune de Kasa vubu, l’autorité de référence du parti Agissons pour la République, le ministre d’État Me Guy Loando Mboyo a répondu présent à l’invitation de la Ligue des Femmes AREP pour célébrer la Journée Internationale de la Femme Africaine. Ce moment de partage a permis aux femmes du parti de recevoir des enseignements enrichissants.

Ces échanges ont suscité une grande joie chez les participantes, qui ont exprimé leur gratitude envers le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, champion de la masculinité positive. Elles ont salué la nomination de Mme Judith Suminwa en tant que Première Ministre et Cheffe du Gouvernement, reconnaissant ainsi la valeur de la femme.

Ce type d’activité devient une pratique courante au sein du Parti AREP, qui place l’individu au centre de toutes ses préoccupations.




La LIFUDS invite la femme africaine à combattre l’impérialisme

La femme africaine a fêté le 31 juillet 2024 dernier le soixante-deuxième anniversaire de l’institution de la journée internationale de la femme africaine. À cette occasion, la Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS, Mme Charlotte Buimpe Diombelayi, a adressé un message aux femmes congolaises dans lequel elle les a invite à combattre l’impérialisme qui est à la base des maux dont souffre la Rdc. Ci-dessous, le texte intégral dudit message.

Message de la LIFUDS à l’occasion de la journée de la femme africaine
Chères Camarades,
Instituée le 31 Juillet 1962 à Dar-es-Salam en Tanzanie dans le cadre des premières assises constitutives de l’Organisation des Femmes Africaines par une poignée de femmes africaines, à peine l’Afrique se libérait de l’emprise coloniale, la Journée Internationale de la Femme Africaine s’inscrit dans l’agenda de l’amélioration des conditions de vie de la femme africaine et de son émancipation.
Au-delà des barrières linguistiques et de leurs différences politiques et ethniques, ces braves femmes décidèrent de prendre leur destin en main.
Ce mercredi 31 Juillet 2024, soit 62 ans après, la célébration de cette journée est une occasion de faire le bilan des droits des femmes en Afrique, de repenser nos actions pour une meilleure protection de nos droits et tant que femmes africaines pour mieux agir à tous les niveaux de responsabilité.
Certes, le chemin à parcourir reste encore très long. Mais, la femme africaine doit mettre l’accent sur l’éducation et l’emploi comme priorités. Car, faut-il rappeler qu’une femme éduquée et bien instruite, apporte sa contribution à l’édification de notre société.
Quant à contribue à l’emploi des femmes, il leur rend leur autonomie et leur épanouissement dans la société.
Plus il y a multiplicité d’acteurs responsables de leur vie, plus on sortira l’Afrique de la pauvreté.
Les femmes doivent prendre une part active pour la transformation sociétale en travaillant ensemble avec les hommes.
En ce qui concerne la République Démocratique du Congo qui ploie sous le poids du néocolonialisme, les femmes congolaises sont appelées à s’engager résolument dans la lutte contre le capitalisme dans notre pays.
À cet effet, la Ligue des Femmes de l’UDS, LIFUDS, invite toutes les femmes congolaises à combattre sans recul l’impérialisme, l’une des causes de notre retard.
Je vous demande enfin de suivre l’exemple de nos héroïnes africaines comme Kimpa Vita la congolaise, Aoua Keita la malienne et tant d’autres restées anonymes.
Fait à Kinshasa, le 31 Juillet 2024.
La présidente nationale de la LIFUDS,
Charlotte BuimpeDiombelayi




Lutte contre le VIH/SIDA: Le Réseau EVA salue les avancées mais pointe les « adolescents » comme des foyers des nouvelles infections

Le Directeur exécutif du Réseau des Enfant et VIH en Afrique (EVA) a reconnu les avancées réalisées ces dernières années dans la lutte contre le VIH pédiatrique tel qu’indiqué dans le Rapport du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), même si les adolescents constituent malheureusement des foyers des nouvelles infections.

D’après ce médecin qui s’exprimait lors du lancement de ce Rapport de l’ONUSIDA, intitulé : «  L’urgence du moment : Le SIDA à la croisée des chemins », le 23 juillet dernier à Dakar au Sénégal, on peut dire que le VIH  pédiatrique est l’enfant pauvre, mais il faut reconnaitre que ces dernières années, il y a beaucoup d’efforts qui ont été fournis.
« (…) il y a beaucoup d’efforts qui ont été fournis  avec des perspectives encourageantes, ces dernières années  les lumières sont mises sur le VIH pédiatrique. J’en veux pour preuve la mise en place de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH pédiatrique même si elle n’intègre pas tous les pays de la région, on a quand même quatre grands pays qui ont les prévalences les plus élevées qui sont membres de cette alliance », s’est réjoui le Directeur exécutif du Réseau EVA, le docteur Gères AHOGNON.
Parmi ces quatre grands pays, il y a le Nigeria, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire et le Cameroun, tous membres de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH pédiatrique.
En plus de l’Alliance globale pour l’élimination du VIH pédiatrique, soulignons qu’au niveau régional, un groupe de travail technique a été mis en place et se penche spécifiquement sur les questions du VIH pédiatrique.
Un autre progrès de taille, est qu’au niveau thérapeutique, il y a eu ces dernières années une nouvelle donne : « La formulation pédiatrique optimisée ». Autant d’avancées qui couronnent aujourd’hui  le succès rencontré dans la lutte contre cette maladie chez les enfants.
«  Le VIH pédiatrique est réellement au cœur des actions. En termes de chiffres, quand vous prenez le dépistage-la connaissance du statut sérologique,  globalement nous sommes au tour de 40% comparé aux années où nous étions toujours autour de 36…. Il y a des efforts qui sont faits et on peut s’en réjouir même s’il reste encore beaucoup à faire », a  fait savoir le Directeur exécutif du Réseau EVA.
Encore des défis  liés au VIH pédiatrique
A côté des avancées, le Réseau Eva, cette structure de la société civile, fait cependant remarquer qu’il y a encore d’énormes défis à relever  dans la lutte contre le VIH pédiatrique. Selon le Dr Gérès AHOGNON, le principal défi ici, c’est celui lié au renforcement du pouvoir économique des familles.
« Beaucoup de choses se jouent sur ce plan, et ça ne dépend pas que de nos Etats, parce qu’un enfant sous traitement doit être bien nourri pour avoir des chances de succès thérapeutiques.  Le traitement n’est pas que médical. En deuxième lieu, pouvoir mettre en place des stratégies différenciées, démédicalisées pour rechercher les femmes enceintes séropositives pour pouvoir les mettre sous traitement. Le traitement est efficace mais pour traiter, il faut bien pouvoir trouver ces enfants. Trouvez et les mettre sous traitement. Autre défis, le VIH est une maladie chronique. Ça veut dire, je commence à prendre aujourd’hui et je prends à vie. Donc, la personne qui est mise sous traitement il faut pouvoir  la maintenir  pour une bonne observance afin d’atteindre les objectifs thérapeutiques  (…) », a-t-il indiqué, soulignant que le traitement répond convenablement cependant, il faut une vie de qualité qui prend en compte l’environnement, l’accompagnement psycho-social et tout le reste qui va concourir.
Le vaccin, encore du chemin
Il y a encore du chemin à parcourir pour arriver au vaccin contre cette pandémie. Des recherches sont en court et il faudra de la patience pour voir le bout du tunnel. Cependant, des essais cliniques sont en train d’être faits et s’avèrent prometteurs.
«  Des essais sont en train d’être faits sur ce plan, mais il y  a aussi des avancées thérapeutiques. Il s’agit des formulations pédiatriques optimisées, et nous au sein du Réseau EVA, nous sommes en train de travailler sur l’acceptabilité et la faisabilité des traitements à longue durée d’action chez les adolescents. Ce sont des traitements, par voie injectable à prendre à intervalle de 2 voir 6 mois. Et là, nous espérons que cela réduira les problèmes d’inobservance: qui a pris ou qui n’a pas pris… Ce sont des choses qui ne sont pas spontanées. Il faut du temps pour faire la recherche. La recherche prend du temps. Donc, actuellement, nous menons un projet sur l’acceptabilité des traitements à longue durée surtout chez les adolescents, parce que chez un enfant, vous pouvez facilement lui donner mais chez un adolescent, vous n’avez aucun contrôle pour savoir s’il a pris. Les long- acting sont déjà utilisés chez les grandes personnes dans certains pays. L’idée, c’est de voir  quels sont les différents paramètres à maitriser  avant de passer à l’échelle, par exemple il y a toutes  les questions  de la chaine de froid qu’il faut », a fait savoir le Dr. Gères AHOGNON. C’était avant de préciser que l’étude qui est en train d’être menée concerne l’analyse de tous ces facteurs pour voir si chez les adolescents ça peut passer. Cette étude est menée  en Afrique de l’Ouest et du Centre avec certains pays dont le Benin. Elle pourra révéler si ce traitement peut passer chez les adolescents ou pas avec tout ce qu’il y a comme mesures thérapeutiques ou mesures  techniques à prendre.
Les adolescents, le focus actuellement du réseau EVA
Selon Directeur exécutif du Réseau Enfants et VIH en Afrique (Eva), actuellement sa structure se concentre sur la problématique des adolescents. Et c’est avec raison, car d’après le dernier rapport de l’ONUSIDA, les nouvelles infections à VIH sont concentrées entre 15 et 24 ans.
«  Le chantier actuellement pour nous, le gros focus, c’est sur la question des adolescents. Une étude récente sur le Burkina Faso et le Sénégal, nous a montré que la plupart des adolescents vivants avec le VIH ont des rapports sexuels non protégés. Sur 100 adolescents, à peine 4 utilisent le préservatif pour avoir des rapports sexuels. Sur 100 adolescents, plus de 36% ont des pratiques sexuelles avec de multiples partenaires. Donc, ce sont des chiffres qui interpellent. Et sur 100 adolescents, à peine 10 sont prêts  à dévoiler leur statut sérologique à leur partenaire par faute d’être discriminé ou rejeté.  Pour nous aujourd’hui, c’est une bombe à retardement. Parce qu’une adolescente qui ne se protège pas, même quand aujourd’hui elle prend correctement son traitement et qu’elle est indétectable, elle ne va infecter pas mais elle ne fait pas la charge virale chaque jour pour savoir si elle est indétectable ou pas. Une seule adolescente si elle a des pratiques multisexuelles, regarder le nombre des personnes qu’elle peut infecter et le nombre des personnes infectées qui peuvent retransmettre. Donc, pour nous aujourd’hui, c’est focus adolescents. La plupart de nos projets aujourd’hui, c’est au tour de la question des adolescents, parce que pour nous c’est là le domaine inexploré, inexploité qui va influencer l’avenir de la lutte contre le VIH », a-t-il conclu.
Prince Yassa depuis Dakar.




Commémoration du Genocost : Judith Suminwa déjà à Kisangani pour représenter le chef de l’État 

La Première Ministre Judith Suminwa est arrivée, dans les après-midi de ce jeudi à Kisangani, dans la Province de la Tshopo

pour la commémoration de la journée nationale du génocide congolais pour des gains économiques (GENOCOST).

La Cheffe du Gouvernement va représenter personnellement le Président de la République à cette cérémonie officielle qui va se dérouler sur plusieurs sites à Kisangani.

 

Il sied de dire que la République Démocratique du Congo rend hommage, ce vendredi 2 août, aux millions de congolais victimes d’atrocités liées aux conflits armés.

 

La Première Ministre qui prend toute la mesure du sort des victimes des violences sexuelles et des autres crimes contre la paix et l’humanité, a inscrit dans le programme d’actions de son Gouvernement (PAG) un certain nombre d’actions y relatives. Dans son pilier 2, ce programme prévoit entre autres les actions de consolidation des mécanismes de justice transitionnelle, notamment les poursuites judiciaires contre les auteurs de ces crimes, la mémoire, la réconciliation et la réparation.

 

Bien au-delà de Kisangani, c’est toute la nation qui est mobilisée pour cette commémoration du GENOCOST. Dans chaque province et dans la diaspora, les Congolais vont rendre hommage à ces millions de concitoyens atrocement tués et massacrés.

 

 

 

JL Makoyi




Acquisition du colis de fin d’année 2024 pour le personnel du fonds de promotion de l’industrie en deux lots distincts