Vivement le Décret !

La population congolaise va-t-elle, dans les tout prochains jours, poussé un ouf de soulagement après tant d’années de sacrifices sociaux ?

La réponse à cette question ne peut qu’être dans l’affirmative, dès lors que le décret de la première Ministre, cheffe Gouvernement, qui va être incessamment publié, va permettre de couler en force de lois, un certain nombre de mesures prises contre la vie chère en RDC.

En effet, le Conseil des Ministres du vendredi 23 août 2024, tenu à la Cité de l’Union africaine, sous la houlette du Président de la République, Antoine-Félix Tshisekedi, est venu remettre les pendules à l’heure en ce qui concerne le panier de la ménagère

A cette occasion, le Patron de l’Economie congolaise, Daniel Mukoko Samba a sollicité et obtenu du Conseil, le projet de Décret modifiant et complétant le décret n°23/124 du 30 décembre 2023, qui porte suspension pour une durée de douze mois de la perception de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur dix produits de première nécessité, à savoir la viande, la volaille, le poisson, le poisson salé, le lait en poudre, les spaghettis, le riz, le maïs, l’huile végétale et le sucre.

Ainsi adopté ce vendredi-là et conformément aux dispositions légales en la matière et sans préjudice des allégements fiscaux prévus par les lois et règlements en vigueur, les produits alimentaires de première nécessité susmentionnés bénéficieront désormais d’un rabattement à hauteur de 50 % des taux de droits de douane, de la Taxe de Promotion de l’Industrie et d’autres perceptions parafiscales. « Sont également rabattues à hauteur de 50 % les perceptions autres que celles précitées, opérées à l’importation, des produits susvisés par les organismes et entités tels que : ANAPI, BCC, FONER, OCC, OGEFREM, RVA, SCTP, CVM, LCM, et SNCC », a expliqué Mukoko Samba dans le compte rendu, après la réunion du Conseil des Ministres.

Entre deux faits, l’annonce de la mesure et la signature du décret, il s’observe, malheureusement une effervescence inouïe dans le chef de certains compatriotes qui, tout compte fait, veulent voir les Congolais croupir dans la misère qu’ils ont, eux-mêmes mijotée.

Dans leur stratégie à tout anéantir, ils promettent le déluge à ces mesures qui, rappelons-le, ne visent qu’à baisser des prix sur le marché, permettant aux consommateurs d’acquérir plus facilement les produits de première nécessité et ainsi vivre dignement. Ces mesures, qui viennent couper l’herbe sous les pieds de tous les maffieux et autres agitateurs économiques d’une autre époque, ne peuvent qu’être saluées. C’est pour cela que le décret de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement est très attendu pour la stricte application de toutes ces réformes.

Les jacassements et autres bobards d’une autre époque n’aura d’effets que clouer au pilori leurs auteurs

Willy K.




Innovation technologique: Nécessité de s’adresser désormais au génie congolais 

La Première Ministre, Judith Suminwa a ouvert, lundi 26 août 2024 au Palais du peuple, la deuxième édition du Forum du Génie scientifique congolais. Organisées par le Ministère de la Recherche Scientifique et Innovation technologique, ces assises visent à promouvoir des inventions et innovations « Made in Congo ». La finalité étant de faire participer l’élite scientifique et technologique congolaise au développement socio-économique du pays.

Cette cérémonie est l’expression de la volonté exprimée dans le Programme d’Actions du Gouvernement et rappelée par la Première Ministre, le 25 juin 2024, lors de la clôture de l’atelier sur l’apport du Ministère de la Recherche scientifique et Innovation technologique dans le PAG. Au cours de cette rencontre, la Cheffe du Gouvernement avait reconnu que ce secteur pourrait booster tous les 6 piliers de ce programme gouvernemental.

En effet, la réussite de la transition de la RDC vers une société à haute intensité technologique constitue l’un des principes directeurs du PAG. Ce document souligne, par ailleurs, que notre pays doit apporter au monde ce qu’il sait produire pour mieux faire face à la concurrence internationale. « La RDC doit mettre en œuvre un certain nombre des projets stratégiques et faire de l’innovation technologique, le véhicule du progrès social, en promouvant l’ingéniosité, l’innovation et la connaissance » ; a-t-on dit.

Dans son discours d’ouverture, la Première Ministre a salué la tenue de cette rencontre qui traduit la détermination du Chef de l’Etat et de tout le Gouvernement de bâtir l’émergence économique et sociale de la RDC sur un socle incontournable et universel, celui de la recherche scientifique et de l’innovation technologique.

Elle a, par ailleurs félicité, le Ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique pour avoir fait siennes les instructions et missions lui prescrites l’année dernière par le Président de la République.

« Ces instructions ont notamment porté sur la nécessité d’identifier, d’évaluer et de recommander au Gouvernement pour injection dans l’économie congolaise, des œuvres méritoires du génie scientifique congolais. Pour cette raison, les ministères et services publics qui, habituellement, s’adressent au Génie scientifique et technologique étranger, devraient désormais s’assurer de s’adresser avant tout au Génie scientifique et technologique national, autochtone, afin que la donne recherche scientifique et innovation technologique nationale soit au centre de leurs programmes et activités et soit stimulée par tous », a-t-elle indiqué.

Pour sa part, le Ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique, Gilbert Kabanda, a plaidé pour que le Gouvernement initie un projet de Loi à soumettre au Parlement dans le meilleur délai pour la création et l’organisation d’un Fonds souverain d’appui au développement scientifique et technologique de la RDC.

La Cheffe du Gouvernement a ensuite visité quelques stands d’exposition et des box d’évaluation pour se rendre compte, par elle-même, des œuvres proposées par les chercheurs présélectionnés.

Au total 450 chercheurs, inventeurs et innovateurs venus de Kinshasa, de l’Intérieur du pays mais aussi de l’étranger ont concouru au départ ; avec des projets sur les sciences environnementales, la science médicale, l’art, lettre et sciences humaines, les sciences agronomiques, l’assainissement de l’environnement, l’innovation dans la navigation aérienne et la technologie appliquée.

Seuls 50 meilleurs projets seront retenus pour être primés après une rigoureuse cotation du jury, rappelle-t-on.

Bernetel Makambo




Maïs en provenance de la Zambie :  Le Gouvernement met à contribution les services œuvrant aux frontières  

Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo veut, à tout prix faire respecter les mesures interdisant l’entrée sur le territoire national des 8 marques de la farine contaminée à l’aflatoxine en Zambie. Il s’agit notamment de Pembe Roller Meal Number Three Meal, Africa Milling, Roller Meal and Breakfast, Farm Supet Dog Meal, Continental Milling, Shabco Milling, Girad Milling, Busu Milling et Star Milling y compris l’interdiction de leur consommation, commercialisation et distribution.

C’est dans ce sens que les experts des ministères concernés dont Agriculture, Pêche et Élevage ; Economie Nationale ; Santé Publique et Commerce Extérieur, mais aussi les représentants de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), de la Police Nationale Congolaise, de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) et de l’Association des consommateurs des produits vivriers , tous membres de la Commission Sanitaire et Phytosanitaires (SPS) se sont réunis ce lundi autour du Secrétaire général au Commerce Extérieur, Jules Muilu Mbo, président de cette structure.

Il a été décidé, à l’issue de cette réunion stratégique, que l’Office Congolais de Contrôle (OCC) va procéder au prélèvement des échantillons de farine de maïs au niveau des marchés et entrepôts dans l’espace Grand Katanga pour se rassurer davantage, et ce, avec la mise à contribution d’un laboratoire certifié basé dans le Haut-Katanga.

« Il s’avère également urgent de nouvelles stratégies pour renforcer le contrôle au niveau des frontières et pour mettre fin au phénomène « Bilanga » au niveau de Kasumbalesa et ailleurs, pratiques qui seront soumises au Gouvernement dans les heures qui suivent » a fait entendre le Secrétaire général au Commerce Extérieur, Jules Muilu Mbo.

Rappelons que le Ministre du Commerce Extérieur, Julien Paluku Kahongya réitère son appel au respect de la réglementation sur la circulation des marchandises.

Julien Paluku invite enfin invite la population congolaise à bannir la fraude sous toutes ses formes, afin de préserver la Nation des drames qui en découlent.

Le Quotidien




Doudou Fwamba s’implique dans l’assainissement de la capitale Kinshasa

Dans un contexte marqué par l’approche imminente de la saison des pluies et les défis persistants liés à l’insalubrité, M. Doudou Fwamba Likunde, ministre des Finances, a lancé un appel vibrant à la population de Kinshasa pour soutenir les efforts d’assainissement de la capitale. Cet appel a été formulé à l’issue d’une réunion de travail, tenue le mardi 27 août 2024, dans son cabinet, avec le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, Daniel Bumba.

Cette séance de travail, à en croire une dépêche de la Cellule de communication, s’inscrit dans le cadre des orientations du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui fait du rayonnement de la ville-province de Kinshasa un enjeu majeur de ce quinquennat. Le Gouvernement, sur instruction du Président de la République, a été mandaté pour envisager des subventions et des transferts à la ville, afin de la rendre plus propre et mieux structurée qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Le Gouverneur Bumba a présenté lors de cette rencontre les chaussées urgentes nécessitant une réhabilitation immédiate, telles que les avenues Kabinda, Asosa, Kalembelembe et Bokassa. Le programme de réhabilitation inclut plusieurs artères principales de la ville, totalisant 27,28 km, avec des tronçons sur les avenues Bokasa, Itaga, Flambeau, Kabinda, Kabambare, Kalembelembe, Kasavubu, Libération et Asosa.

En réponse, le ministre Doudou Fwamba Likunde a réaffirmé l’engagement du Gouvernement central à soutenir ces efforts en mobilisant l’ensemble des services spécialisés du Ministère des Finances, y compris le Bureau Central de Coordination (BeCeCo). Le ministre des Finances a par ailleurs rassuré Daniel Bumba que la reprise des subventions dès septembre 2024 permettra d’intensifier les travaux de curage et d’assainissement de la ville, en préparation de la saison des pluies.

De la qualité des infrastructures

Selon la même source, le ministre a particulièrement insisté sur la nécessité de garantir cette fois-ci la qualité des infrastructures : « Il vous souviendra que nous avons, à la fin ou au début du premier quinquennat du Chef de l’État, réhabilité presque toutes les voies dont nous parlons aujourd’hui. Cependant, après un court moment, nous avons constaté que les travaux réalisés n’ont pas été d’une qualité suffisante, et nous en sommes revenus à la case départ. Cet état de choses doit prendre fin. » Le ministre a souligné que pour cette nouvelle phase, il est essentiel que les entreprises choisies pour réaliser ces travaux aient la capacité et l’expertise nécessaires pour garantir une meilleure qualité des chaussées, afin qu’elles puissent être utilisées durablement. « Nous voulons que lorsque le Gouvernement appuie la ville, nous puissions obtenir des résultats palpables qui s’inscrivent dans une perspective de longue durée », a-t-il ajouté, tout en rassurant la population de l’engagement ferme du gouvernement central à accompagner la ville dans ces efforts.

Soulignons que le programme global, intitulé « Coup de Poing Kinshasa », repose sur trois axes prioritaires : l’assainissement, le drainage et curage des caniveaux, ainsi que la réhabilitation des voiries urbaines, dont certaines nécessitent des chaussées rigides en béton.

La rencontre a également permis de discuter des modalités de l’intervention du Gouvernement central, notamment sur la priorisation des projets et la mise en place de nouveaux indicateurs de performance pour assurer une meilleure gouvernance des infrastructures urbaines.

En somme, cette collaboration entre le Gouvernement central et la ville-province de Kinshasa vise à offrir aux Kinois une ville plus propre, mieux structurée, et prête à affronter les défis climatiques à venir. Le Ministre Doudou Fwamba Likunde et le Gouverneur Daniel Bumba ont réitéré leur engagement à travailler de concert pour le bien-être de la capitale et de ses habitants.

Le Quotidien




« Journée mondiale de la Population » L’UNFPA et le Gouvernement conviennent sur la nécessité de disposer des données fiables et inclusives…

«  Exploiter le pouvoir des données inclusives pour un avenir résilient et équitable pour tous ».  Tel est le thème de la commémoration de la Journée mondiale de la «  Population », édition 2024, dévoilé hier lors de la célébration de cette journée, qui a coïncidé avec la publication du Rapport sur l’état de la population.

Ce  thème, a dit le représentant du bureau du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) en République démocratique du Congo,  appelle à réfléchir au rôle indispensable des données inclusives dans la construction d’un avenir résilient et juste pour tous.

« Dans un monde d’incertitude et de changement, notre chemin vers un avenir pacifique et prospère est éclairé par le pouvoir des solutions fondées sur des données probants et l’utilisation stratégique de données fiables et inclusives », a déclaré le représentant de l’UNFPA en Rdc, Monsieur Mady Biaye.

 

S’appuyant sur ce Rapport sur l’état de la population 2024, lancé par la Directrice exécutive de l’UNFPA à Abuja en  avril de cette année, le numéro de l’UNFPA en Rdc a fait savoir que ce document démontre des progrès dans la lutte contre les besoins non satisfaits en matière de planification familiale, la prévention des décès maternels et l’élimination de la violence basée sur le genre, y compris les pratiques néfastes telles que les mutilations génitales féminines et le mariage précoce des enfants, précoce et forcé.

A l’en croire, une grande partie de ces progrès a été alimentée par la disponibilité accrue des données et des outils d’analyse sophistique qui ont permis une meilleure planification, un suivi efficace et une mise en œuvre d’intervention ciblées.

«  Cette approche axée sur les données a conduit à des  réalisations importantes. Cependant, il est essentiel de reconnaitre que ces progrès n’ont pas été uniformes dans toutes les communautés. Nos  conclusion révèlent que les populations les plus marginalisées et les plus vulnérables sont toujours laissées pour compte et que les disparités dans l’accès aux soins de santé se creusent à l’intérieur des pays et entre eux. Et donc, si les outils de collecte et d’analyse des données ont considérablement progressé, ces avancées ont également mis en évidence des lacunes critiques en matière d’information et des risques », a-t-il souligné.

Disons le, la République démocratique du Congo a connu un grand retard dans la production des données, et il faut une volonté politique afin de relever ce défi par l’organisation du deuxième recensement  après celui de 1984. C’est ce qu’a affirmé le représentant de l’UNFPA. Il l’a dit en ces termes :  «  En République démocratique du Congo, notre retard à produire des données complètes et actualisées par le biais du recensement général de la population et de l’habitat (RGPH) et d’autres exercices de production de données et d’analyse thématique a tellement alourdi la mesure des progrès réalisés que des données obsolètes sont utilisées pour évaluer nos progrès vers l’atteinte des Objectifs de développement durable (Odd) ( …) ». Alors que le « RGPH est la seule source de données permettant de fournir des informations géographiques fiables, complètes, actualisées et désagrégées, notamment sur l’âge, le sexe, le lieu de résidence, les conditions de vie, le logement et la taille de la population….. ».

Face à ce grand défi, le représentant de l’UNFA a assuré le Gouvernement congolais son aide et celle de tout le système des Nations unies à exploiter le pouvoir des données inclusives pour construire des systèmes et des sociétés résilients.

De manière claire, le thème exploité cette année, a dit le professeur José Mungandu, de la faculté de  science de la population et du développement à l’Université de Kinshasa, met l’accent sur les données. Ceci, dit-il : «  qu’on ne peut pas planifier,  on ne peut pas assurer un avenir résilient  sans données.  Les données sont à la fois le baromètre, mais sont aussi les balises pour toute action publique ».

 

Très conscient mais beaucoup optimiste à relever les défis notamment dans l’organisation de ce deuxième recensement, le ministre d’Etat, ministre du Plan, de la programmation de la politique de développement économique et social, Monsieur Guylain Nyembo Mbwinzia, a dit que ce deuxième recensement attendu dotera le pays  des données inclusives et faciliteront l’identification  des différents groupes sociaux répertoriés au sein de la société…

Enfin, le ministre d’Etat, ministre du Plan, de la programmation de la politique de développement économique et social, exhorte tous les acteurs qui œuvrent dans le domaine de la population et du développement  de contribuer aux initiatives de  collecte et d’utilisation des données, et de travailler ensemble  un avenir résilient et équitable pour tous.

Prince Yassa




Réduction de la facture énergétique sur le lac Kivu: Les leviers pour la transformation du gaz activés

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a échangé, ce mardi 27 août à la Primature, avec M. Paul Hinks, Directeur général de la société Myhydro, accompagné de sa délégation. Au cours de cette audience, deux points essentiels étaient au centre des discussions. Il s’agit notamment du projet de conversion du gaz du lac Kivu en électricité et du projet d’installation des micro barrages hydroélectriques dans trente-trois sites répertoriés à travers la République démocratique du Congo.

Face à la menace toxique du dioxyde de carbone présent dans les profondeurs du lac Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo, le Gouvernement veut lancer un vaste chantier d’exploitation du gaz pour la production d’électricité.

“Nous avons discuté premièrement sur le projet de conversion du gaz au lac Kivu en électricité. C’est pour fournir l’électricité au Nord-Kivu, Sud-Kivu et éventuellement en Ituri. Ce projet va consister à extraire le gaz pour le convertir en électricité. Nous sommes venus pour régler certaines questions de nature administrative avec la Cheffe du Gouvernement. Nous pensons que les questions qui étaient pendantes vont être résolues le plus rapidement possible. Si tel est le cas, dans les 3 mois à venir, nous allons initier les différentes étapes pour l’exploitation”, a expliqué Paul Hinks, Directeur général de la société Myhydro.

L’extraction régulière du gaz du lac Kivu va permettre à la RDC de diminuer les risques qui pèsent sur ce cœur d’eau.

En effet, le fond du lac Kivu contient d’importantes quantités de gaz toxiques qui, en cas de tremblement de terre ou d’éruption volcanique, risque de s’en échapper. Un danger justement redouté lors de l’éruption du Nyiragongo en mai dernier 2022.

Paul HINKS estime que l’exploitation de ce gaz va favoriser les investissements dans l’Est de la RDC.

“Les avantages que la population va tirer de ce projet sont énormes. La desserte en électricité dans cette partie du pays est très basse. Si nous parvenons à l’augmenter à travers ce projet, cela bénéficiera aux populations. Nous allons donner un appui social très important en permettant aux investisseurs de s’installer dans cette partie du pays. Nous comptons sur le soutien entier du Gouvernement pour matérialiser ce projet. Ça va favoriser plusieurs opportunités à la population, aux hommes d’affaires et aux industries”, a-t-il laissé entendre.

En outre, le Gouvernement envisage lutter contre la fracture énergétique grâce à ses ressources hydrologiques. Un autre projet d’installation des trente-trois microbarrages hydroélectriques est développé avec la société MYHYDRO.

“Le deuxième projet discuté au cours de notre audience concerne les projets d’hydroélectricité que nous comptons développer en RDC. Nous avons un accord avec les autorités congolaises pour installer les microbarrages hydroélectriques dans 33 sites répertoriés. Le premier dossier qui va être traité se fera sur la rivière Lubi à Kabeya Kamwanga”, a dit Paul Hinks.

Le Directeur général de la société Myhydro a, par ailleurs, salué la nouvelle législation du secteur énergétique mise en place en RDC, permettant d’investir dans la production d’électricité partant de la génération vers la distribution. En effet le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG 2024-2028) prévoit, à son sixième pilier une gestion durable et responsable de l’écosystème face aux changements climatiques. Et l’une des actions préconisées à ce sujet est d’utiliser les technologies intelligentes pour optimiser la gestion de l’eau et de l’électricité.

Signalons que le Ministre des Hydrocarbures, Aimé Sakombi Molendo et celui des Ressources hydrauliques et de l’électricité, Teddy Lwamba ont pris part à cette réunion.

Le Quotidien




Procès « Coup d’état manqué>> La peine de mort requise contre plusieurs prévenus 

Le procès sur les 51 prévenus à la tête desquels se trouvait Christian Malanga, tué lors de raids au Palais de la nation, poursuivi pour tentative de coup d’état dans la nuit du 18 au 19 mai dernier en République Démocratique du Congo qui se déroule au Tribunal militaire, garnison de Kinshasa siégeant en chambre foraine à la prison militaire de Ndolo tend lentement mais sûrement vers sa fin. L’audience d’hier mardi 27 août 2024 était consacrée à la poursuite de la plaidoirie des parties concernées par ce procès.

Après la partie civile, les avocats de la défense et de la République, c’était le tour du Ministère public pour son réquisitoire. L’organe de la loi a dans son réquisitoire exigé la peine de mort contre une dizaine des prévenus accusés notamment d’infractions d’attentat et de terrorisme, association des malfaiteurs dans cette affaire dont le but était de renverser le régime en place et d’attaquer la résidence de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale.

Dans ce réquisitoire, le Ministère public a requis la peine de mort pour tous les prévenus sauf Faustin Egwake, Alain Tikimo, René Mbayo, Bienvenu Mavungu pour ne citer que ceux-là à la peine capitale pour attentat. Tandis que d’autres sont condamnés, selon le réquisitoire de l’organe de la loi, à la peine capitale pour terrorisme, attentat et meurtre sauf Jean Jacques Wondo, Bienvenu Mavungu, Faustin Egwake, Ephraim Mungangu, Maguy Mata, Ange Luyindula, Judith Mukeba, René Kunda et Adolphe Mbayo.

Et la peine de mort a été requise pour tous les prévenus pour association des malfaiteurs excepté le prévenu Alain Tikimo. Quant à Youssouf Ezangi, Marcel Malanga, Tyler Thompson, Zalman Pollum Benjamin, Nkele Mbuela Rufin, Albert Malanda Vangila, une peine de 20 ans leur a été requise pour détention illégale d’armes de guerre. Aussi, le Ministère public a également demandé la confiscation des véhicules et des éléments ayant servi à la commission de l’infraction et que soient brûlés les drapeaux de leur mouvement « New Zaïre ».

Dans son exposé, l’Auditeur militaire a soutenu que les prévenus étaient constitués en une bande organisée avec comme membre de l’équipe d’attaque Youssouf Ezangi qui avait pris le pouvoir à la mort de Christian Malanga, Marcel Malanga qui était coordinateur des opérations, Tyler Christian Thomson, Zalman Pollum Benjamin, Nkele Mbuela Rufin. Toujours selon le Ministère public, ces prévenus ont été en possession des armes de guerre AK47, sans avoir reçu l’autorisation. Il a aussi soutenu que les responsables de l’auberge « Chez Momo » auraient financé les actes terroristes en donnant des logements aux assaillants, en les nourrissant et en leur fournissant un lieu de réunion.

Plaidoiries des parties civiles et de la République

La République Démocratique du Congo a été la première partie civile à prendre la parole. Soutenant qu’elle aurait subi des dommages moraux et matériels, puisque c’est le sommet même de l’État qui était attaqué. De ce fait, elle a sollicité un montant de 250 millions de dollars américains de dommages-intérêts. Le Tribunal a également reçu les demandes de Mme Stephie Elonga, veuve de Kevin Tamba et ses enfants qui ont sollicité 20 millions de dollars de dommages-intérêts. Constitués également en parties civiles, Ephraïm Mugangu, Maguy Mata et plusieurs autres personnes ont aussi sollicité la condamnation de Marcel Malanga et de ses amis aux dommages-intérêts.

Plusieurs autres parties civiles ont également demandé réparation, comme par exemple Faustin Egwake, Kadima Franck et Kalala Ilunga, ami du défunt Kevin Tamba. Certaines parties civiles font également partie des prévenus. Elles entendent obtenir la condamnation de leurs co-prévenus aux dommages-intérêts ou encore celle de la République, pour des tortures qu’auraient exercées les agents de l’ordre durant leurs détentions.

RSK




Vivement un coup de balai (André-Alain Atundu Liongo)

Afin d’exécuter convenablement le plan d’action du Gouvernement tel qu’avalisé par l’Assemblée Nationale, la Première Ministre devrait, en tant que Cheffe de Gouvernement, disposer d’un capital financier frais, susceptible d’accompagner le Gouvernement dans l’exécution annuelle de son budget pour atteindre les objectifs déterminés sur la feuille de route et les tâches d’administration courante.

A cet effet, force lui est de capturer et de disponibiliser toutes les recettes récoltées, d’éliminer ou tout au moins de réduire, de façon significative, les niches de coulage et de dépenses non conformes.

Au regard des scandales financiers comme la construction du Centre Financier International, des actes de corruption, des détournements, des révélations de l’IGF et des actions judiciaires consécutives l’opinion nationale et la population congolaise, fortement émues, sont en droit de se pencher et de s’interroger sur l’état réel des finances de la République.

Ce à quoi elles s’adonnent, à cœur joie, à travers les journalistes d’investigations et autres lanceurs d’alerte.

En tout état de cause, la tâche prioritaire de la Cheffe de Gouvernement devrait consister à chercher à voir clair dans l’embrouillamini financier, délibérément entretenu, pour déterminer avec plus ou moins d’exactitude les disponibles du Gouvernement, de toute évidence, camouflés et sous-estimés.

Dans cet ordre d’idées, il importe de rétablir l’orthodoxie en matière de gestion.

Notamment, la Transparence en tant que paravent contre les pratiques d’opacité et de confusion dans la présentation des données.

En effet, le fait et l’obligation de devoir communiquer à des responsables nommément désignés soit pour information, soit pour avis conforme, soit pour compétence et accord, diminuent, de façon notoire, le risque et la tentation des pratiques insolites et de n’agir qu’à sa guise.

En second lieu, devrait s’appliquer, sans faille ni concession, le respect rigoureux de la procédure pour consolider la transparence.

L’observance méticuleuse de la procédure garantit le cheminement correct et sans faille du processus de gestion et décourage, les pratiques frauduleuses à tous les niveaux.

D’autres dispositions d’accompagnement, apparemment banales, devraient compléter avantageusement ce dispositif comme le respect des délais d’exécution, une réglementation rigoureuse en matière de circulation et de déplacement tant du point de vue de la fréquence que de la composition des délégations et d’accompagnateurs, de la composition des cabinets des ministres.

Pour améliorer, de façon générale, la cagnotte gouvernementale, toutes les niches de coulage et de dépenses non prévues doivent être bouchées : comme les réceptions somptueuses.

De même, doivent être sécurisées la capture et la disponibilité des recettes perçues.

Somme toute, cette démarche fondamentale de la Première Ministre a pour objectif majeur et finalité ultime de gaspiller moins malgré les ressources accrues de l’Etat pour mieux dépenser afin d’améliorer, de façon notable, la gestion de la chose publique et de diminuer le train de vie de l’Etat.

Pour mener à bonne fin et réussir cette opération délicate et complexe, la Première Ministre devrait, selon les cas, donner un vigoureux coup de balai dans la fourmilière des dépenses.

 

Fait à Kinshasa, le 26/08/2024




Kinshasa : Au total, 212 cas suspects enregistrés, 31 cas confirmés et 2 décès dus à l’épidémie Mpox

La Ville de Kinshasa n’est pas épargnée par cette épidémie de la variole des singes, Mpox. La capitale congolaise compte à ces jours, 212 cas suspects, 31 cas confirmés et 2 décès déjà enregistrés dus à l’épidémie Mpox.

Selon le Docteur Praticien Gongo, ministre provincial de la Santé de Kinshasa qui livre cette information, fait savoir que la ville capitale a été déclarée urgence sanitaire internationale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

Et de poursuivre, “auparavant, on comptait 111 cas suspects, 21 cas confirmés et 2 décès”.

 

Et parmi les 11 zones de santé qui sont touchées, il ya entre autre, N’sele avec 3, limete 12, Kokolo 2, Kinshasa 1, Mont-Ngafula 1, Barumbu 4, Kasa-Vubu 4, Ngiri-Ngiri 1, Kintambo 1, Biyela 1, Kikimi 1

 

 

Mboshi




Nord-Kivu : 8 militaires condamnés à mort par le tribunal militaire de garnison de Goma pour meurtre.

Poursuivis pour les infractions de l’extorsion, meurtre et dissipation des munitions de guerre, 8 militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, dont 4 de l’unité de la Garde Républicaine et 4 autres de l’unité de la Police Militaire ont été condamnés à la peine de mort, tard dans la soirée du mardi 27 aout par le tribunal militaire de la garnison de Goma siégeant à l’audience foraine dans le territoire de Nyragongo à Munigi.

Ces hommes en uniforme ont été traduits en justice en date du 24 août 2024 en procédure de flagrance par l’auditeur militaire intérimaire de garnison de Goma, le capitaine Djembi Mondondo Michel. Il s’agit de : l’adjudant de 1er classe Sindika Mwandeni, sergent major Ngoyi Kabeya, sergent major Ntumba Tshibangu Frédéric, soldat de 1er classe Tshilonda Mwana Héritier, soldat de 1er classe Kabulo Balebule Junior, le caporal Beya Ndombi, caporal Ntumba Kalombo et Ntumba Bahikwamba Augustin un soldat de 2em classe.

Pour rappel, ces militaires avaient donné la mort à deux civils dans le village Buhombo en groupement Munigi dans le territoire de Nyragongo au Nord-Kivu.

 

 

Osk