Retour triomphal à Kinshasa:  Martin Fayulu prône le dialogue

Après son séjour américain, l’opposant congolais Martin Fayulu Madidi a regagné Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo, samedi 31 août 2024. Un retour triomphal pour celui que ses militants appellent “commandant du peuple”, avec des foules à sa sortie de l’aéroport international de N’djili jusqu’au lieu où il a tenu son meeting.

L’homme qui appelle à “un dialogue entre congolais” pour faire face aux multiples crises que connaît le pays, est très vite récusé par ses pairs de l’opposition politique.

Toujours critique envers le régime Tshisekedi, le président de l’Ecide affirme que le pays est plongé dans une situation “chaotique, marquée par la misère généralisée, les conflits ethniques, la corruption, les détournements de deniers publics ou encore les violences dans l’Est et même aux portes de Kinshasa”. C’est ainsi qu’il appelle à la consolidation de la “cohésion nationale”, qui constitue à ce jour une réponse efficace à ces défis.

« Avec l’Union sacrée au pouvoir, plus de 100 localités congolaises sont actuellement sous le contrôle du Rwanda via le groupe rebelle M23. La persistance des activités des Mobondo, la montée de l’insécurité, la criminalité urbaine à Kinshasa et dans d’autres régions, ainsi que la misère et la souffrance généralisées de la population. L’Union sacrée ne représente pas les intérêts de la population congolaise dans sa gestion du pays », a affirmé Martin Fayulu devant plusieurs milliers de ses sympathisants.

Martin Fayulu a souligné l’importance de prendre en compte les questions relatives aux droits de l’homme lors des discussions entre responsables politiques. Il a notamment cité les cas de Jean-Marc Kabund et Mike Mukebayi, deux opposants politiques toujours détenus à la prison centrale de Makala pour avoir exercé leur liberté d’expression.

« Kabund et Mukebayi se retrouvent à Makala. Alors que des gens qui ont volé des millions de dollars sont en liberté », a-t-il dénoncé.

Vivement un dialogue

Pour Martin Fayulu, il est essentiel que toutes les parties prenantes s’unissent pour surmonter ces crises ; c’est dans ce cadre qu’il propose ce dialogue qui va réunir toutes les tendances sous la facilitation des chefs religieux. Ainsi, il préconise des concertations sous le thème « Vérité – Réconciliation – Cohésion nationale ».

« Les questions que nous devons nous poser sont bien plus profondes et pertinentes. Comment faire face à l’agression rwandaise et ougandaise dans l’Est ? Comment éradiquer la mauvaise gestion et les détournements de fonds qui se répètent sans cesse ? », a-t-il déclaré.

Pour Fayulu, il est donc impératif d’engager des discussions sérieuses sur les réformes institutionnelles, notamment électorales pour s’assurer que les prochaines élections soient crédibles, transparentes, impartiales et apaisées.

Ensemble pour la République dit non au dialogue

Pour Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, il n’existe aucune équivoque. Sur son compte X, Me Hervé Diakiese, porte-parole de l’opposant Katumbi se questionne : « A quoi servira-t-il de dialoguer si nos compagnons de lutte restent emprisonnés par un régime issu de la tricherie ? A quoi servirait-il de dialoguer si aucune enquête sur la mort de Chérubin Okende n’a désigné les auteurs et les commanditaires de ce crime crapuleux ? A quoi servirait-il de dialoguer si les auteurs des tueries de Luilu, Kilwa, Kilobelobe n’ont pas été poursuivis ? A quoi servirait de dialoguer alors que les services de sécurité, transformés en police politique, kidnappent et gardent en détention secrète quiconque déplaît à un régime qui ne masque plus ses tendances dictatoriales ?»

De son côté, Olivier Kamitatu reste également catégorique.

« Ceux qui s’accrochent à l’idée que le regretté Chérubin Okende a mis fin à ses jours de lui-même, ceux qui croient fermement en la culpabilité de Mukebayi, ceux qui acceptent sans sourciller que le coût réel d’un forage d’eau est de 370.000 dollars, et que le vieux Samih Jamal a vraiment livré toutes ses maisons low cost, ces âmes candides peuvent tout aussi croire que Moïse Katumbi est concerné par une prétendue table ronde ! Rien n’est plus faux ! Quoi qu’on en dise, dialogue, négociations ou table ronde, ces attrape-nigauds lancés par le pouvoir ont pour seul but de leurrer une opposition dont certains membres semblent déjà essoufflés », a-t-il lâché.

Bernetel Makambo




Ce lundi à Beijing : face-à-face Tshisekedi – Xi Jinping

Le Président Félix Tshisekedi est arrivé dans la nuit de ce dimanche à Beijing, en Chine, pour prendre part à la neuvième édition du Forum sur la coopération Chine – Afrique (FOCAC) qui va se tenir du 04 au 06 septembre 2024.

Le Chef de l’État a été accueilli par le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi ainsi que par une délégation congolaise composée notamment du vice-Premier ministre, ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement Jean-Pierre Bemba, de la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie Thérèse Kayikwamba et de l’ambassadeur de la RDC en Chine François Balumuene.

Ce lundi, le Président Tshisekedi aura un tête-à-tête avec son homologue chinois Xi Jinping. Cette rencontre sera la première que le Président chinois tiendra avec un Chef d’État africain en marge de ce forum. Les deux dirigeants auront ensuite une séance de travail bilatérale élargie.

Le FOCAC est une plateforme favorisant les relations entre l’Afrique et la Chine. La finalité est de mener des consultations sur un pied d’égalité, d’approfondir la connaissance mutuelle, d’élargir les terrains d’entente, de renforcer l’amitié et de promouvoir la coopération.

54 États africains prennent part à ces assises et 46 Chefs d’État du continent ont spécialement effectué le déplacement pour rallier Beijing où devrait s’écrire un nouveau chapitre de l’amitié entre les peuples chinois et ceux d’Afrique.

La Chine est le premier partenaire commercial de la République Démocratique du Congo (RDC). En 2023, la RDC était la première destination des investissements chinois en Afrique. En outre, le 14 mars 2024 à Kinshasa, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé la cérémonie de signature du contrat minier renégocié avec le Groupement des entreprises chinoises (GEC).

Il s’agissait du 5ème avenant de cette convention de collaboration, conclue en avril 2008, relative au développement d’un projet minier et d’un projet d’infrastructures en RDC. L’amendement de ce contrat a rétabli l’équilibre dans ce partenariat en le rendant gagnant-gagnant entre les deux parties.

Le Quotidien




Christelle Muabilu honorée par les architectes à travers sa commission genre   

Il faut dire que le mois d’août 2024, n’a pas été de tout repos pour Mme Christelle Muabilu, Directeur général adjoint de l’Office Congolais de Contrôle. Après ces deux interventions notamment au Challenge DKN, du Rassemblement des Jeunes Patriotes et en salle des conférences du Ministère des Affaires étrangères où elle a partagé son expérience avec les Jeunes entrepreneurs du Développement du Congo, c’est autour de l’’Ordre National des Architectes de la République Démocratique du Congo (ONA) à travers sa commission genre de la convier à un partage d’expérience.

C’est ainsi que dans le cadre de la deuxième édition du Matrimoine « LIBULA », les architectes de la République Démocratique du Congo à travers sa commission genre a pensé à cette femme de grande vertu en l’invitant à la journée qu’elles ont organisé le vendredi dernier sous le thème : « Investir dans le matrimoine, c’est investir dans toute une génération », au Chapiteau du Sultani River, à Kintambo.

Invitée comme paneliste, Mme Christelle Muabilu a axé son intervention sur la question : « quel est le retour sur l’investissement lorsqu’il s’agit d’investir dans les femmes ? ».

Christelle Muabilu est devenue une référence dans le cadre de l’entrepreneuriat et n’est plus à présenter. Cette grande dame a compris depuis son jeune âge que l’entrepreneuriat reste le seul levier pour le développement de la République Démocratique du Congo. C’est ainsi que chaque organisation cherche à s’imprégner de son parcours et surtout de son expérience.

Le Directeur Général Adjoint de l’Office Congolais de Contrôle a dans son intervention, insisté sur le fait qu’investir dans l’homme tout comme dans la femme revient au même. Sauf, a-t-elle souligné, la femme a une particularité. Lorsque l’on investit dans la femme, c’est toute une génération qui est investie. Quand la femme a les moyens de son autonomie, elle pense à toute la communauté.

Christelle Muabilu qui est une femme d’Etat, entrepreneure, patronne d’entreprise et gestionnaire des projets, a interpelé les architectes réunis dans la salle, a toujours rêvé « Grand ». Car, elle a toujours personnellement, cru en l’avènement d’un Congo, grand, beau et prospère où chacun pourra jouer son rôle dans l’Unité.

Femme dynamique et de conviction, Mme Christelle Muabilu a insisté sur le fait que l’avènement de l’internet a révolutionné le monde. Aujourd’hui, toute personne désireuse peut apprendre à partir de l’Internet. C’est ainsi qu’elle les a incité à apprendre continuellement.

Tout en louant l’esprit d’ingéniosité et de créativité de la jeunesse congolaise qui ne cesse de concevoir de projets des grandes envergures, Christelle Muabilu a interpellé les mamans architectes a toujours avoir la mentalité des gagnants.

A l’issue de cette rencontre, Mme Christelle Muabilu a été déclarée Personnalité « LIBULA » pour ses services extraordinaires et contributions à la nation congolaise et un certificat de mérité lui a été remis.

Le Quotidien




Modernisation du port de Matadi: La FEC prête à collaborer avec MCTC

Depuis la signature du contrat de concession du Terminal à conteneur de Matadi, le 25 avril 2022, suivie de la signature, le 29 février 2024 du procès-verbal pour l’entrée sur le Terminal à Conteneur de Matadi et le démarrage des activités de MCTC, sans oublier la décision du Vice-Premier ministre, ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement fixant la date du 27 juillet 2024 pour l’entrée sur le Terminal, Matadi Corridor Terminal à Conteneurs s’approche petit à petit de bénéficiaires de ses service. Cela, pour non seulement expliquer le sens de la modernisation qu’il compte apporter dans ce vieux port, mais aussi solliciter leur accompagnement.

C’est dans ce sens qu’une réunion d’information sur les activités de MCTC a été organisée ce 30 août 2024 dans la ville de Matadi, province du Kongo Central, au profit de la communauté portuaire (l’Union des déclarants en douane, les agences en douane, les entreprises d’import-export et des banques).

Assisté du directeur d’exploitation, Jean-François Urbain et du Directeur financier, Jacques Creutz, le Directeur général de MCTC, Christian Ngoy a présenté à ses invités les activités de MCTC entant que géant dans le monde portuaire.

Occasion pour lui de faire une brève présentation de MCTC avec son projet de réaménagement, d’équipement et d’exploitation du parc à conteneurs du port maritime international de Matadi.

MCTC se présente aux hommes d’affaires

A l’en croire, le but de cette rencontre était d’informer la communauté portuaire de l’arrivée de MCTC, du processus dans lequel on se trouve aujourd’hui, celui de la remise et reprise avec l’ONATRA et de la préparation du démarrage des activités.

« Nous nous sommes présentés en entreprise, nous avons exposé notre projet, celui du réaménagement de l’équipement et de l’exploitation du terminal à conteneurs de Matadi. Nous avons eu à échanger avec la communauté portuaire sur notre prochaine collaboration ; nous avons expliqué notre vision et les améliorations que nous comptons apporter au Terminal à conteneurs de Matadi », a expliqué Christian Ngoy à la presse.

Images à l’appui, le DG Christian Ngoy a porté à la connaissance de la communauté portuaire de Matadi la détermination de MCTC à moderniser les PIER 5, 6 et 7 concernés par la mise en concession. Et ce, grâce aux matériels et équipements de nouvelle génération.

Ils a ensuite présenté le circuit des opérations avec MCTC tant à l’importation qu’à l’exportation. Comme dans toutes les rencontres du genre, les partenaires n’ont pas manqué de soulever des questions pertinemment importantes. « Leurs préoccupations seront prises en compte. Nous allons commencer à travailler sous une situation dégradée que nous allons devoir améliorer progressivement. Il est donc extrêmement important d’écouter tous les acteurs du port pour qu’ensemble, on puisse trouver des solutions pour améliorer la qualité du service », rassure le DG de MCTC.

M. Jean-François Urbain, Directeur d’exploitation a dit en des termes clairs ce qui sera fait dans l’immédiat pour permettre aux opérateurs économiques de ne pas souffrir de la modernisation du port de Matadi.

Selon lui, à cause des réparations, on va être obligé de modifier le Terminal. « On va faire des choses qui sont simples, c’est-à-dire, les voies d’entrée et de sortie simplifiées, on va enlever le maximum des conteneurs vides pour laisser des places à des conteneurs et pour le déchargement. Ensuite, on va réduire le temps de chargement des camions et je pense qu’on va arriver à entrer dans une bonne synthèse. Maintenant ça va prendre un peu temps », précise-t-il. « Dire que demain matin on va révolutionner, non. Ça va prendre du temps, mais on va le faire intelligemment. Et surtout, on va le faire en équipe et c’est hyper-important. Une équipe, ce ne pas « je » mais c’est « nous ». On essaye de trouver des solutions qui sont acceptables pour tout le monde », dit-il.

La FEC satisfaite de l’échange avec MCTC

M. Flavien Kiasa, président provincial de la FEC/Kongo Central, les corporations des déclarants en douane, les sociétés d’importation et d’exportation ainsi que les banques n’ont pas manqué de saluer l’arrivée à Matadi de MCTC.

Il a salué l’attitude de MCTC qui a bien voulu s’approcher de la FEC/Kongo Central pour bénéficier de cet accompagnement et tenir aussi cette réunion d’information. Voilà qui a été fait. Maintenant qu’ils ont atteint leur objectif de pouvoir passer cette information, nous pensons que l’objectif a été atteint et pour nous, c’est une satisfaction.

Peu bavard, le président de la FEC s’est contenté de dire que c’est une première réunion et qu’il y aura des réunions au cours desquelles les choses seront dites un peu en détail. C’est là que les différents enjeux, les différents challenges seront évoqués pour pouvoir répondre aux attentes des opérateurs économiques et de différents importateurs.

Il a reconnu qu’à l’issue de cette première réunion d’information, nous avons pu constater que la bonne volonté est là et que MCTC est prêt à s’embarquer dans cette concurrence. « Ils pensent bien relever le niveau pour que ça soit conforme aux attentes des différents opérateurs économiques », martèle-t-il.

Le Quotidien

 




Can 2025: Début ce lundi de regroupement des Léopards à Kinshasa

Le regroupement de l’équipe nationale sénior de la RDC, Les Léopards , débute ce lundi 02 septembre avec l’arrivée des joueurs à Kinshasa. Cela, en prévision du match de la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Maroc 2025, groupe.

Les Léopards recevront le Syli National de la Guinée le vendredi 6 septembre à 17h00 au stade des Martyrs.

Six joueurs dont Gaël Kakuta, Fiston Mayele, Meschack Elia et Lionel Mapsi sont attendus ce lundi, à partir de 08h50 matin jusqu’à midi à Kinshasa.

Les autres joueurs convoqués par le manager-sélectionneur Sébastien Desabre arriveront à partir de 23h30, heure locale, dans la capitale congolaise.

Les Léopards se regrouperont dans leur site habituel, Hilton Hôtel de la Gombe, quelques heures après leurs arrivées à l’aéroport international de Ndjili.

Les séances d’entraînement sont programmées du lundi 2 au jeudi 5 septembre. Elles se dérouleront à huis clos dans la salle de musculation de l’hôtel Hilton et au stade des Martyrs, à l’exception de la session officielle ouverte aux médias pendant les quinze premières minutes.

Les 25 joueurs sélectionnés par le technicien Français Sébastien Desabre disputeront deux matches des éliminatoires de la Can 2025 au cours de ce mois de septembre.

La RDC recevra la Guinée le vendredi 6 à Kinshasa et se déplacera à Dar-Es-Salam en Tanzanie pour affronter l’Ethiopie le lundi 9 septembre dans le cadre de la deuxième journée de ces éliminatoires pour le groupe H.

Ci-dessous la liste de 25 joueurs convoqués :

GARDIENS

1. Timothy FAYULU

2. Lionel MPASI

3. Dimitry BERTAUD

DÉFENSEURS

4. Gédéon KALULU

5. Joris KAYEMBE

6. Arthur MASUAKU

7. Chancel MBEMBA

8. Henock INONGA

9. Dylan BATUBINSIKA

10. Axel TUANZEBE

11. Rocky BUSHIRI

MILIEUX

12. Ngal’ayel MUKAU

13. Charles PICKEL

14. Edo KAYEMBE

15. Samuel MOUTOUSSAMY

16. Noah SADIKI

17. Gaël KAKUTA

18. Nathan MBUKU

19. Chadrac AKOLO

20. Théo BONGONDA

ATTAQUANTS

21. Yoanne WISSA

22. Meshack ELIA

23. Fiston MAYELE

24. Simon BANZA

25. Samuel ESSENDE




A l’ex hôpital Maman Yemo, la délégation syndicale réclame la présence de son délégué dans le Conseil d’administration

La délégation syndicale de l’hôpital général de Kinshasa, l’ex Maman Yemo, appelle le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, à respecter son arrêté en nommant son délégué dans l’actuel Comité de gestion.

D’après le coordonnateur national de l’intersyndicale du secteur de la Santé en République démocratique du Congo, il y a des faiblesses dans la décision du ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Roger Kamba, du 22 aout 2024.

« Nous sommes très contents de voir qu’aujourd’hui le ministre vient de nommer les dirigeants de l’hôpital général, l’ex Maman Yemo. Parmi les catégories, nous avons les membres du Conseil d’administration, ce qui n’existait pas avant, et les membres du Comité de gestion. Mais malheureusement, nous avons constaté une faiblesse dans cette décision du 22 aout 2024, parce que le ministre n’a pas tenu compte de la participation syndicale conformément à son arrêté 2023. Parce qu’il a été prévu que dans le Conseil d’administration de cet hôpital qu’il y ait six membres. Mais le ministre a nommé cinq à la place de six. Le sixième, c’est la participation syndicale. Raison pour laquelle nous demandons au ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, de respecter son arrêté tout en nommant un délégué syndical dans le Conseil d’administration. C’est ca, un Etat des droits », a déclaré Jean-Fidèle Boyoo.

Et de conclure en ces termes: « Nous félicitons les nominés tout en leur demandant de lutter contre les antivaleurs, de gérer correctement cette institution. Nous ne voulons pas le tribalisme, pas de détournement. Tous les syndicats sont là pour veiller au bon fonctionnement de cette institution conformément au vouloir du peuple congolais ».

Prince Yassa




Kasai : Raisa Malu lance officiellement la rentrée scolaire 2024-2025 dans la ville de Tshikapa ce lundi

Dans la ville de Tshikapa depuis samedi, la ministre nationale de l’éducation a officiellement lancé l’ouverture de l’année scolaire 2024-2024 à l’Institut Tshikunga devant un échantillon d’élèves et quelques responsables de l’enseignement dans la province du Kasaï.

“Chers élèves, nous croyons à vous, l’avenir de la RDC est vous, allez y étudier pour votre avenir pour la société congolaise, votre réussite sera le résultat de vos efforts de chaque jour, le secret de votre réussite est la discipline”, a déclaré Madame la ministre Raisa Malu dans son message aux élèves.

 

Après lancement, la ministre de l’éducation a visité quelques écoles de la commune de Dibumba 1 et 2.

 

 

 

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Nord Kivu : Un incendie s’est déclaré dans une école à Bantangi-Mbau dans le territoire de Beni.

S’était aux petites heures de la matinée de ce dimanche 1er septembre qu’un incendie d’une origine inconnue s’est déclaré à l’institut Mabasele, un établissement scolaire de Mavivi, localité du groupement de Bantangi-Mbau dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, faisant un important dégât matériel. Informés de cet incident, les casques bleus de la Brigade d’intervention de la MONUSCO (FIB) et l’unité anti-incendie de la Mission Onusienne basée à Beni au se sont dépêchés sur le lieu du sinistre avec l’aide de quelques jeunes, et ont réussi à maitriser le feu.

 

Luc Matabishi Belungu, le 2e rapporteur de la société civile du Groupement de Bantangi-Mbau, qui salue cette intervention rapide des casques bleus de la MONUSCO, a précisé que cet incident n’a pas causé des pertes en vies humaines, en revanche, les dégâts matériels sont importants. Notamment, le mobilier scolaire (c’est-à-dire les bancs, tableaux, chaises et tables en bois), “la charpente et le plafond de deux salles de classe sont partis en fumée avant l’arrivée de la MONUSCO, dont nous saluons une fois encore la prompte intervention”, renseigne un membre de la société civile locale.

 

A noter que l’institut Mabasele de Mavivi compte environ 200 élèves, qui devraient reprendre le chemin de l’école ce lundi 2 septembre. Face à cette situation, la société civile lance un appel pour la réhabilitation rapide de cette école.

 

«Deux salles de classe sur les dix que compte l’Institut ont été incendiées. Nous lançons un S.O.S. au gouvernement de nous aider rapidement à remplacer le mobilier parti en fumée et à réhabiliter les deux salles incendiées », a déclaré Luc Matabishi Belungu.

 

 

 

Osk




Lutte contre le Mpox : l’OMS préconise un accès rapide aux tests et invite les fabricants à procéder à un examen d’urgence

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) préconise un accès rapide aux tests de diagnostic mpox (variole simienne) et invite les fabricants de soumettre une manifestation d’intérêt pour l’inscription sur la liste des utilisations d’urgence (EUL). C’est ce qu’indique une dépêche de cette agence onusienne, publiée ce vendredi.

La demande d’expression d’intérêt par les fabricants est le dernier développement en date de ces discussions, précise l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui rappelle discuter régulièrement avec les fabricants de la nécessité de disposer de diagnostics efficaces, en particulier dans les pays en développement.

Le dépistage est essentiel pour que les personnes puissent bénéficier d’un traitement et de soins le plus tôt possible et pour empêcher la propagation du virus. Depuis 2022, l’OMS a fourni environ 150.000 tests de diagnostic dans le monde, dont plus d’un quart au continent africain.

Dans les semaines à venir, l’agence onusienne fournira 30.000 tests supplémentaires aux pays africains.

Avec pas moins de 1000 cas suspects signalés dans la seule République démocratique du Congo cette semaine, la demande de tests de diagnostic est en hausse. Dans ce pays fortement touché, l’OMS a collaboré avec ses partenaires pour renforcer les capacités de diagnostic afin de faire face à la recrudescence des cas.

L’importance des tests PCR

Depuis mai 2024, six laboratoires supplémentaires ont été équipés pour diagnostiquer le mpox, ce qui a permis de décentraliser les capacités de dépistage des grandes villes vers les provinces touchées.

Deux de ces laboratoires se trouvent dans le Sud-Kivu et ont été sélectionnés pour répondre à l’épidémie de la nouvelle souche virale, appelée Ib. Grâce à ces efforts, les taux de dépistage se sont considérablement améliorés dans le pays, avec quatre fois plus d’échantillons testés en 2024 qu’en 2023.

Le Directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré le 14 août 2024 que la recrudescence du mpox en RDC et dans un nombre croissant de pays d’Afrique constitue une urgence de santé publique de portée internationale.

La détection de l’ADN viral par PCR (amplification en chaîne par polymérase) est l’étalon-or pour le diagnostic de la variole simienne. Elle permet de détecter l’ADN du virus dans des échantillons prélevés sur des lésions cutanées, telles que le liquide ou les croûtes des vésicules ou des pustules.

Les tests sanguins ne sont pas recommandés pour le diagnostic de routine et les méthodes de détection des anticorps peuvent être utilisées pour la classification rétrospective des cas, mais pas pour le diagnostic.

Même initiative avec les fabricants de vaccins

Il est urgent d’élargir l’accès aux services de diagnostic, car les tests sont essentiels pour prendre des mesures cruciales telles que le renforcement des capacités des laboratoires, l’amélioration des enquêtes sur les cas, la recherche des contacts, la collecte de données de surveillance et l’établissement de rapports en temps opportun. Selon l’OMS, l’ensemble de ces mesures aide les pays à identifier les chaînes de transmission, à détecter rapidement les cas, à prévenir la propagation et à surveiller le virus en temps réel.

A noter que l’OMS avait invité également le 9 août dernier les fabricants de vaccins contre le mpox à soumettre leur dossier pour une évaluation d’urgence. Elle demandait aux fabricants de soumettre des données garantissant que les vaccins sont sûrs, efficaces, de qualité garantie et adaptés aux populations cibles.

Prince Yassa




Lutte contre le Mpox : La Banque mondiale dote la Rdc de 105 tonnes de médicaments

La Banque mondiale a doté la République démocratique du Congo de 105 tonnes de médicaments dans le cadre du projet REDISSE (Renforcement des Systèmes de Surveillance des Maladies en Afrique de l’Ouest). C’est ce qu’a annoncé hier le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance sociale.

«  Ravi de vous annoncer qu’hier, jeudi 29 aout, nous avons reçu une dotation de 105 tonnes de médicaments, fournie par la Banque mondiale dans le cadre du projet REDISSE, en réponse à une demande formulée par la Coordination des Urgences de Santé Publique (COUSP). Cette contribution permettra de couvrir les besoins de plus de 15.000 patients, assurant ainsi une prise en charge de plus de 80 % des cas de Mpox recensés à ce jour. Je tiens également à souligner que pour garantir un accès équitable aux soins pour toutes et tous, le traitement des personnes atteintes de Mpox reste entièrement gratuit », a déclaré le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba, lors de la réception de ces produits des mains du Docteur Michel Mavudi, spécialiste principal en santé et gestionnaire des projets au bureau de la Banque mondiale en Rdc.

Rappelons qu’en plus de la Banque mondiale, la République démocratique du Congo attend plusieurs autres dotations, dont notamment les doses de vaccins contre cette épidémie, promises par le Royaume de Belgique, le Japon et les Etats unis.

Selon le gouvernement congolais, le pays a besoin d’environ 3 500 000 doses pour la vaccination.

Prince Yassa