CAN 2025 : Voici le calendrier complet des éliminatoires

Le coup d’envoi des éliminatoires de la CAN 2025 approche à grands pas.

Zoom sur le calendrier des qualifications.

Les éliminatoires de la CAN 2025 se dérouleront sur une période très courte, de septembre à novembre 2024, avec deux journées couplées à chaque fois lors de chacune de trois dates FIFA prévues sur cette période.

 

Les 48 sélections participantes, à l’issue du tour préliminaire, ont été réparties en 12 groupes de 4 équipes. Les deux premiers de chaque poule accéderont à la phase finale.

 

Le calendrier des éliminatoires de la CAN 2025

 

Les heures sont indiquées à l’heure française, soit GMT+2

 

1ère journée

 

4 septembre, 17h : Comores – Gambie (Groupe A)

4 septembre, 18h : Libye – Rwanda (Groupe C)

4 septembre, 18h : Tanzanie – Éthiopie (Groupe G)

4 septembre, 21h : Soudan – Niger (Groupe I)

5 septembre, 15h : Malawi – Burundi (Groupe F)

5 septembre, 17h : Centrafrique – Lesotho (Groupe B)

5 septembre, 18h : Congo – Soudan du Sud (Groupe J)

5 septembre, 18h : Ghana – Angola (Groupe D)

5 septembre, 18h : Guinée-Bissau – Eswatini (Groupe E)

5 septembre, 21h : Algérie – Guinée Équatoriale (Groupe H)

5 septembre, 21h : Tunisie – Madagascar (Groupe L)

6 septembre, 15h : Kenya – Zimbabwe (Groupe K)

6 septembre, 18h : Afrique du Sud – Ouganda (Groupe M)

6 septembre, 18h : RD Congo – Guinée (Groupe G)

6 septembre, 18h : Sierra Leone – Tchad (Groupe K)

6 septembre, 18h : Togo – Libéria (Groupe H)

6 septembre, 20h : Maroc – Gabon (Groupe B)

6 septembre, 21h : Côte d’Ivoire – Zambie (Groupe J)

6 septembre, 21h : Égypte – Cap-Vert (Groupe F)

6 septembre, 21h : Mali – Mozambique (Groupe E)

6 septembre, 21h : Sénégal – Burkina Faso (Groupe D)

7 septembre, 18h : Cameroun – Namibie (Groupe M)

7 septembre, 18h : Mauritanie – Botswana (Groupe C)

7 septembre, 18h : Nigéria – Bénin (Groupe L)

2ème journée

 

8 septembre, 17h : Gambie – Tunisie (Groupe A)

9 septembre, 15h : Burundi – Sénégal (Groupe F)

9 septembre, 15h : Zambie – Sierra Leone (Groupe J)

9 septembre, 17h : Madagascar – Comores (Groupe A)

9 septembre, 17h : Niger – Ghana (Groupe I)

9 septembre, 18h : Guinée Équatoriale – Togo (Groupe H)

9 septembre, 18h : Ouganda – Congo (Groupe M)

9 septembre, 20h : Lesotho – Maroc (Groupe B)

9 septembre, 21h : Angola – Soudan (Groupe D)

9 septembre, 21h : Éthiopie – RD Congo (Groupe G)

10 septembre, 15h : Botswana – Égypte (Groupe C)

10 septembre, 15h : Eswatini – Mali (Groupe E)

10 septembre, 15h : Mozambique – Guinée-Bissau (Groupe E)

10 septembre, 15h : Rwanda – Nigéria (Groupe L)

10 septembre, 15h : Soudan du Sud – Afrique du Sud (Groupe M)

10 septembre, 18h : Gabon – Centrafrique (Groupe B)

10 septembre, 18h : Guinée – Tanzanie (Groupe G)

10 septembre, 18h : Libéria – Algérie (Groupe H)

10 septembre, 18h : Namibie – Kenya (Groupe K)

10 septembre, 18h : Zimbabwe – Cameroun (Groupe M)

10 septembre, 21h : Bénin – Libye (Groupe C)

10 septembre, 21h : Burkina Faso – Malawi (Groupe F)

10 septembre, 21h : Cap-Vert – Mauritanie (Groupe C)

10 septembre, 21h : Tchad – Côte d’Ivoire (Groupe J)

Pierre-Emerick Aubameyang, Gabon

© Imago

3ème journée (11 octobre 2024)

 

Afrique du Sud – Congo (Groupe M)

Algérie – Togo (Groupe H)

Angola – Niger (Groupe D)

Bénin – Rwanda (Groupe C)

Burkina Faso – Burundi (Groupe F)

Cameroun – Kenya (Groupe K)

Cap-Vert – Botswana (Groupe C)

Côte d’Ivoire – Sierra Leone (Groupe J)

Égypte – Mauritanie (Groupe C)

Gabon – Lesotho (Groupe B)

Ghana – Soudan (Groupe I)

Guinée – Éthiopie (Groupe G)

Guinée Équatoriale – Libéria (Groupe H)

Madagascar – Gambie (Groupe A)

Mali – Guinée-Bissau (Groupe E)

Maroc – Centrafrique (Groupe B)

Mozambique – Eswatini (Groupe E)

Namibie – Zimbabwe (Groupe M)

Nigéria – Libye (Groupe C)

Ouganda – Soudan du Sud (Groupe M)

RD Congo – Tanzanie (Groupe G)

Sénégal – Malawi (Groupe F)

Tunisie – Comores (Groupe A)

Zambie – Tchad (Groupe J)

4ème journée (15 octobre 2024)

 

Botswana – Cap-Vert (Groupe C)

Burundi – Burkina Faso (Groupe F)

Centrafrique – Maroc (Groupe B)

Comores – Tunisie (Groupe A)

Congo – Afrique du Sud (Groupe M)

Eswatini – Mozambique (Groupe E)

Éthiopie – Guinée (Groupe G)

Gambie – Madagascar (Groupe A)

Guinée-Bissau – Mali (Groupe E)

Kenya – Cameroun (Groupe K)

Lesotho – Gabon (Groupe B)

Libéria – Guinée Équatoriale (Groupe H)

Libye – Nigéria (Groupe C)

Malawi – Sénégal (Groupe F)

Mauritanie – Égypte (Groupe C)

Niger – Angola (Groupe D)

Rwanda – Bénin (Groupe C)

Sierra Leone – Côte d’Ivoire (Groupe J)

Soudan – Ghana (Groupe I)

Soudan du Sud – Ouganda (Groupe M)

Tanzanie – RD Congo (Groupe G)

Tchad – Zambie (Groupe J)

Togo – Algérie (Groupe H)

Zimbabwe – Namibie (Groupe M)

5ème journée (11 novembre 2024)

 

Angola – Ghana (Groupe D)

Bénin – Nigéria (Groupe C)

Botswana – Mauritanie (Groupe C)

Burkina Faso – Sénégal (Groupe F)

Burundi – Malawi (Groupe F)

Cap-Vert – Égypte (Groupe C)

Eswatini – Guinée-Bissau (Groupe E)

Éthiopie – Tanzanie (Groupe G)

Gabon – Maroc (Groupe B)

Gambie – Comores (Groupe A)

Guinée – RD Congo (Groupe G)

Guinée Équatoriale – Algérie (Groupe H)

Lesotho – Centrafrique (Groupe B)

Libéria – Togo (Groupe H)

Madagascar – Tunisie (Groupe A)

Mozambique – Mali (Groupe E)

Namibie – Cameroun (Groupe M)

Niger – Soudan (Groupe I)

Ouganda – Afrique du Sud (Groupe M)

Rwanda – Libye (Groupe C)

Soudan du Sud – Congo (Groupe M)

Tchad – Sierra Leone (Groupe J)

Zambie – Côte d’Ivoire (Groupe J)

Zimbabwe – Kenya (Groupe K)

6ème Journée (15 novembre 2024)

 

Afrique du Sud – Soudan du Sud (Groupe I)

Algérie – Libéria (Groupe B)

Cameroun – Zimbabwe (Groupe J)

Centrafrique – Gabon (Groupe H)

Comores – Madagascar (Groupe A)

Congo – Ouganda (Groupe I)

Côte d’Ivoire – Tchad (Groupe J)

Égypte – Botswana (Groupe K)

Ghana – Niger (Groupe E)

Guinée-Bissau – Mozambique (Groupe G)

Kenya – Namibie (Groupe K)

Libye – Bénin (Groupe C)

Malawi – Burkina Faso (Groupe D)

Mali – Eswatini (Groupe G)

Maroc – Lesotho (Groupe H)

Mauritanie – Cap-Vert (Groupe K)

Nigeria – Rwanda (Groupe C)

RD Congo – Éthiopie (Groupe F)

Sénégal – Burundi (Groupe D)

Sierra Leone – Zambie (Groupe J)

Soudan – Angola (Groupe E)

Tanzanie – Guinée (Groupe F)

Togo – Guinée Équatoriale (Groupe B)

Tunisie – Gambie (Groupe A)

 

ST




RDC : Les magistrats démentent leur implication dans l’affaire tentative d’évasion à Makala 

Réuni ce mercredi 04 septembre 2024 dans la salle des plénières de la Cour constitutionnelle sous la conduite de son président Dieudonné Kamuleta Badibanga, le bureau du Conseil supérieur de la Magistrature a analysé tous les faits liés à la tentative d’évasion à la prison centrale de Makala. Il est monté au créneau en rejettant des déclarations du vice ministre de la justice selon lesquelles, les magistrats sont les responsables dans ce dossier de tentative d’évasion dans cette maison carcérale.

 

‹‹ Contrairement aux déclarations faites lors des sorties médiatiques du vice-

ministre de la justice, les magistrats ne sont pas responsables de la tentative

d’évasion qui a eu lieu à la prison de Makala ››, ont-ils précisé dans leur déclaration.

 

Le bureau du CSM s’est aussi opposé à la décision du vice ministre de la justice relative à l’interdiction de transfèrement des détenus préventifs à la prison centrale de Makala et à la prison militaire de Ndolo.

 

‹‹ Certes l’arrestation est l’exception, mais devant la hausse de la criminalité dans la ville, les arrestations et les détentions opérées par les magistrats constituent une réponse légale et idoine pour sécuriser la population. En effet, le suspect,

est toute personne soupçonnée d’avoir commis une infraction ou violé la loi

Pénale. Demander au magistrat de ne pas l’arrêter ni le transférer à la prison, constitue une violation flagrante de la loi et surtout une autre manière d’installer,

au sein de la société congolaise, les règles de la vengeance privée et la loi du plus fort ››, peut-on lire dans cette même déclaration.

 

Cependant, le Bureau du Conseil supérieur de la Magistrature a invité les magistrats à

poursuivre l’accomplissement des tâches de la profession dans le strict respect de la Constitution et des lois de la République pour l’émergence de l’État de droit en RDC. Par conséquent, ils sont tenus de rester calme et de respecter en toutes circonstances les règles d’éthique et de déontologie.

 

OSK




A Beijing, Kibassa Maliba signe deux mémorandums d’entente pour la mise en place des systèmes de surveillance des réseaux sociaux (…) en RDC

A Beijing, où il séjourne dans le cadre du Forum économique RDC-Chine sur les opportunités d’investissements, le Ministre des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba, a procédé ce mercredi 4 septembre 2024, à la signature de deux mémorandums d’entente avec deux entreprises chinoises dont le FDDC (China Friendship Dévelopment International Engineering Design & Consulting Co., Ltd).

Ces mémorandums d’entente portent sur la mise en place des systèmes de prévention des catastrophes naturelles, de surveillance des réseaux sociaux et de l’identité numérique en République démocratique du Congo. La cérémonie de signature s’est déroulée à l’ambassade de la République démocratique du Congo à Beijing.

Il s’avère important de rappeler que le Ministre congolais des Postes, Télécommunications et Numérique a participé du 2 au 3 septembre, au Forum économique RDC-Chine sur les opportunités d’investissements. Le 3 septembre, il s’est exprimé devant une centaine d’investisseurs chinois à qui il a présenté les opportunités d’investissements dans le secteur des Postes, Télécommunications et Numérique en RDC.

Dans son exposé, Augustin Kibassa Maliba a de prime abord, parlé du cadre légal du secteur du numérique en République démocratique du Congo avant de faire un aperçu chiffré sur la connectivité au pays de Lumumba.

Il s’est ensuite apaisenti sur les parts des marchés et les défis du développement numérique en RDC.

Au sujet des défis du développement du numérique, il a évoqué la nécessité de construire les infrastructures numériques, faciliter l’accès, moderniser l’Administration Publique et former les jeunes ayant des compétences dans le domaine du numérique.

Concernant les besoins d’investissements, Augustin Kibassa a évoqué six projets qui doivent être mis en place en RDC.

Il s’agit entre autres de :

– Extension et Construction du Réseau

National à Fibre Optique 50 000km Back Bône ;

– Construction du centre d’Excellence ;

– Extension de la Couverture 3G et 4G en Zones Rurales (8406 villages) ;

– Construction des Data Center Nationaux ;

– Infrastructure Satellitaire ;

– Télé centres communautaires.




FOCAC : la Chine et l’Afrique visent une communauté d’avenir partagé de haut niveau

Placé sous le thème « Joindre les mains pour faire progresser la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau », le Sommet 2024 du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC) se tient du 4 au 6 septembre à Beijing.

Il s’agit d’une autre heureuse réunion de la famille amicale Chine-Afrique, après les sommets de Beijing 2006, de Johannesburg 2015  et de Beijing 2018.  C’est également le plus grand événement diplomatique organisé par la Chine ces dernières années avec la participation du plus grand nombre de dirigeants étrangers.

Le président chinois Xi Jinping participera à la cérémonie d’ouverture le 5 septembre à Beijing et prononcera un discours clé, dans lequel il élaborera de nouvelles idées et propositions pour la construction d’une communauté d’avenir partagé de haut niveau entre la Chine et l’Afrique et annoncera de nouvelles actions et mesures pour la coopération pratique avec l’Afrique.

Egalement, lors de ce sommet, les dirigeants chinois et africains vont discuter de projets de coopération, tracer un nouveau plan pour le développement des relations sino-africaines et donner une forte impulsion aux efforts du Sud global en faveur de la paix et du développement.

Modèle de coopération Sud-Sud et étendard pour piloter la coopération internationale avec l’Afrique, le FOCAC, après 24 ans de développement, est désormais une grande famille de 55 membres. Au cours de la dernière décennie, des « dix programmes de coopération » aux « huit initiatives majeures » en passant par les « neuf programmes de coopération sino-africaine » dans le cadre du FOCAC, la Chine et l’Afrique se sont mutuellement aidées sur la voie du développement économique et du redressement national et n’ont cessé d’élargir leurs domaines de coopération.

Selon le Rapport sur la coopération entre la Chine et les pays africains dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route» récemment publié par la Chine, au cours des dix dernières années, les entreprises chinoises ont signé des contrats de travaux pour plus de 700 milliards de dollars américains en Afrique, et les projets concernés ont bénéficié à plus de 900 millions d’Africains, ce qui a fortement stimulé le développement économique et social du continent.

La coopération sino-africaine repose sur une amitié qui s’inscrit loin dans l’histoire. Historiquement, la Chine et les pays africains ont lutté côte à côte sur la voie de l’anticolonialisme et de l’anti-impérialisme et ont gagné l’indépendance nationale et la libération nationale. Le peuple chinois n’oubliera pas l’aide précieuse de ses frères africains pour rétablir la Chine nouvelle dans son siège légitime au sein des Nations unies ainsi que leur soutien ferme sur les questions liées aux intérêts fondamentaux de la Chine.

Pour sa part, la Chine soutient fermement l’Afrique dans ses efforts de parler d’une seule voix dans les affaires internationales ; elle a été la première à prendre position en faveur de l’adhésion de l’Union africaine au G20. « Tout ce que nous avons promis à nos frères africains, nous le ferons avec toute notre énergie et tout notre cœur. » Tel est l’engagement solennel de la Chine envers l’Afrique.

La coopération sino-africaine est fondée sur l’égalité. Au fil des ans, attachée à une juste conception de l’équilibre entre l’équité et l’intérêt propre ainsi qu’au principe de « sincérité, pragmatisme, amitié et franchise », la Chine soutient les efforts des pays africains visant à explorer une voie de développement adaptée à leurs conditions nationales, ne s’immisce pas dans les affaires intérieures africaines, n’impose pas sa volonté à l’Afrique, n’assortit pas ses aides à l’Afrique de conditions politiques quelconques et ne poursuit pas d’intérêts politiques égoïstes dans la coopération en matière d’investissement et de financement.

La coopération sino-africaine vise une coopération gagnant-gagnant. La Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique depuis 15 années consécutives. Les échanges commerciaux entre la Chine et l’Afrique se sont élevés à 282,1 milliards de dollars en 2023, un record historique. Au cours du premier semestre de cette année, les importations chinoises en provenance d’Afrique se sont chiffrées à 60,1 milliards de dollars, soit une augmentation de 14 % en glissement annuel, et le montant des produits agricoles importés d’Afrique a connu une croissance pendant sept années consécutives.

La Chine est également le plus grand pays en développement en termes d’investissement en Afrique. Au cours des trois dernières années, les investissements chinois ont créé plus de 1,1 million d’emplois locaux, ont favorisé la transformation de la chaîne industrielle africaine, et ont accru la valeur ajoutée des produits africains.

À l’heure actuelle, alors que la Chine promeut sa modernisation à la chinoise dans tous les domaines, l’Afrique avance à un rythme accéléré vers les visions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine en vue du développement et du redressement du continent. Les deux parties joindront les mains pour promouvoir la modernisation, ce qui est essentiel à la « construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ».

Aujourd’hui, la Chine travaille au développement des forces productives de nouvelle qualité afin de promouvoir un développement de qualité, ce qui promeut également la montée en gamme de la coopération sino-africaine. Il convient de noter une croissance continuelle de la part de smartphones, de véhicules à énergie nouvelle et d’autres produits chinois dans les exportations chinoises vers l’Afrique. Sans oublier de nombreux autres exemples : la « Route de la soie du commerce électronique » favorise l’innovation numérique en Afrique ; la « Silicon Valley de l’Afrique » construite conjointement par la Chine et le Kenya contribue au processus de numérisation en Afrique …

Ces dernières années, la coopération sino-africaine dans des domaines émergents tels que le développement vert et l’innovation numérique a battu son plein. La Chine et les pays africains ont créé plus de 10 laboratoires ou centres de recherche conjoints pour mener des recherches conjointes dans les domaines de la télédétection des ressources, des énergies renouvelables, de l’agroécologie et d’autres domaines. Une occasion importante pour l’Afrique de promouvoir sa transformation économique et d’améliorer sa position dans la chaîne industrielle mondiale

La Chine est le plus grand pays en développement au monde, et l’Afrique, le continent regroupant le plus grand nombre de pays en développement. Membres naturels du Sud global, elles constituent des forces importantes dans la promotion de l’amélioration de la gouvernance mondiale. Les deux parties partagent des points de vue similaires sur de nombreuses questions internationales et régionales d’importance majeure, pratiquent le véritable multilatéralisme, s’opposent aux séquelles néfastes du colonialisme et à toutes sortes de pratiques hégémoniques, et appellent à faire entendre davantage la voix des pays en développement. Face à un monde en proie à de nombreux bouleversements et mutations, la Chine et l’Afrique, main dans la main, préserveront mieux les droits et les intérêts légitimes des pays en développement et favoriseront un ordre international plus juste et plus rationnel.

La Chine et l’Afrique ont toujours été liées par une communauté d’avenir partagé. On a toutes les raisons de s’attendre à ce que ce sommet de Beijing trace la voie à suivre pour le développement des relations sino-africaines, donne un nouvel élan à leurs modernisations respectives et contribue davantage à la promotion de la modernisation du monde. Ensemble, la Chine et l’Afrique œuvreront à une communauté d’avenir partagé de haut niveau au bénéfice des 2,8 milliards de Chinois et d’Africains.




Un vice-PM chinois rencontre le président de la RDC

Le vice-Premier ministre chinois, Ding Xuexiang, a rencontré lundi, à Beijing, Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC).

M.Tshisekedi se trouve à Beijing pour participer au Sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).

M.Ding, également membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois, a déclaré que la Chine était disposée à renforcer l’alignement des stratégies de développement avec la RDC, à soutenir son industrialisation, et à nourrir conjointement de nouvelles croissances dans la coopération dans les domaines de l’agriculture, de l’économie numérique, des soins de santé, de la culture et de l’éducation.

M.Tshisekedi a salué l’importance du partenariat stratégique global de coopération pour les deux parties, ajoutant que la RDC était prête à élargir davantage la coopération avec la Chine dans divers domaines et à améliorer le bien-être des deux peuples. F




Tentative d’empoisonnement au bureau du Ministre de la Justice : “Un acte ignoble qui ne freinera pas les réformes de Maître Constant Mutamba”, dixit Jean Thierry Monsenepwo

Des réactions frisent de partout, à l’annonce de la tentative d’empoisonnement au ministère de la justice congolaise. Selon Tshierry Monsenepwo, l’acte d’empoisonnement perpétré au bureau de Constant Mutamba, Ministre d’État, Ministre de la Justice, constitue une attaque indigne et lâche qui illustre la détermination des ennemis du progrès à saboter les réformes essentielles entreprises dans le secteur de la justice.

 

“Cet acte odieux n’est rien d’autre qu’une manifestation désespérée d’une engeance qui s’oppose farouchement aux changements nécessaires pour instaurer une véritable justice distributive et équitable pour le peuple congolais, conformément à la vision éclairée du Président de la République”, a-t-il déclaré.

 

Cet acteur politique constate que depuis sa prise des fonctions, le Ministre de la Justice s’est engagé à porter haut le flambeau des réformes visant à renforcer les institutions judiciaires, à promouvoir l’État de droit, et à garantir que chaque citoyen ait accès à une justice transparente et impartiale.

 

“Ces efforts, bien que salués par une grande majorité de la population, suscitent également l’ire des forces rétrogrades qui ne souhaitent que maintenir un statu quo qui leur est profitable. L’empoisonnement, en tant que méthode vile et sournoise, n’a d’autre objectif que de semer la peur et de décourager le Ministre dans sa mission noble et vitale pour l’avenir de notre pays”, explique ce PCA.

 

“Nous condamnons fermement cet acte barbare, qui démontre une fois de plus, que certains individus, tapis dans l’ombre, sont prêts à tout pour entraver le progrès et maintenir un système de justice corrompu et inefficace. Cependant, nous tenons à réaffirmer notre soutien indéfectible en la vision du chef de l’état dans ce secteur clef de la justice, portée aujourd’hui par le Ministre Constant Mutamba. Nous l’encourageons à ne point désemparer face à cette tentative d’intimidation, mais au contraire à voir en cet acte la confirmation de la noblesse et de la justesse de la lutte qu’il mène pour la justice congolaise. Cette attaque, loin de l’ébranler, doit renforcer sa détermination à poursuivre son œuvre de redressement de notre système judiciaire”, a-t-il écrit.

Et d’ajouter :

“Aux agents du Ministère de la Justice, nous lançons un appel à la vigilance et à la fidélité aux valeurs d’intégrité et de justice qui doivent guider leur action. Ne cédez pas aux menaces et aux manœuvres de ces traîtres, qui ne cherchent qu’à diviser et à corrompre. Le peuple congolais, dans son immense majorité, soutient à 100% les valeurs que véhicule aujourd’hui cette nouvelle vision du Président Félix Tshisekedi en matière de justice”.

Cet acteur politique estime que cet acte ne va pas freiner l’élan déjà pris dans la lutte contre les anti valeurs.

“Cet acte ne réussira en rien à détourner le gouvernement de ses objectifs. Au contraire, il nous renforce dans notre conviction que le chemin emprunté est le bon. La justice triomphera, et ceux qui tentent de l’assassiner dans l’ombre seront exposés à la lumière de la vérité. La lutte continue, et la victoire appartient au peuple et à ceux qui œuvrent pour un Congo juste et équitable”, renchérit Monsenepwo.

 

 

Mboshi




Xi Jinping rencontre le président de la RDC

Le président chinois Xi Jinping a rencontré, lundi à Beijing, le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi.

M.Tshisekedi se trouve à Beijing pour participer au Sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).

Rappelant que la Chine et la RDC ont rehaussé leurs relations bilatérales au niveau d’un partenariat de coopération stratégique global en mai 2023, M. Xi a déclaré que les deux parties avaient promu la coopération pratique dans divers domaines depuis l’élévation des liens bilatéraux et étaient devenues un modèle pour les pays en développement en termes de promotion conjointe de la modernisation.

La Chine souhaite consolider la confiance politique mutuelle et rechercher un développement commun avec la RDC, approfondir la coopération bilatérale dans l’agriculture, le traitement des minéraux et la formation professionnelle, et poursuivre son aide à la RDC pour faire de ses avantages en ressources des leviers de croissance, a-t-il noté.

M.Xi a souligné que lors du sommet du FCSA à venir, la Chine et l’Afrique annonceraient un nouveau positionnement des relations sino-africaines et une série de principales mesures pour promouvoir conjointement la modernisation, afin de tracer un nouveau plan pour les relations Chine-Afrique.

M.Tshisekedi a pour sa part déclaré que la RDC considérait la Chine comme le partenaire de coopération le plus prioritaire, tout en approfondissant l’amitié et la coopération pratique dans divers domaines.

Le FCSA a fourni des opportunités importantes aux pays africains pour réaliser leur rêve de développement, a-t-il noté, ajoutant qu’il était convaincu que le sommet serait un succès total et apporterait davantage de résultats tangibles aux populations africaines.

Lors du sommet, la Chine et la RDC signeront des documents de coopération bilatérale sur le développement conjoint du partenariat économique, le développement des ressources humaines, le renforcement des capacités douanières et le journalisme.




Le sommet du FCSA place les relations Chine-RDC à un “nouveau point de départ”, selon l’ambassadeur chinois (INTERVIEW)

Le sommet à venir du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA) devrait placer les relations entre la Chine et la République démocratique du Congo (RDC) à un “nouveau point de départ historique et prometteur”, a déclaré Zhao Bin, ambassadeur de Chine en RDC, dans une récente interview accordée à Xinhua.

Au cours de l’année écoulée, la Chine et la RDC ont connu des progrès remarquables dans leurs relations, marqués notamment par la visite d’Etat du président de la RDC Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en Chine en mai 2023 qui a conduit à la mise à niveau des relations bilatérales vers un partenariat de coopération stratégique global, a affirmé M. Zhao.

Cette mise à niveau reflète une confiance politique renforcée, une coopération pratique approfondie et des échanges interpersonnels et culturels accrus entre les deux pays, a-t-il indiqué.

Les deux pays ont fait preuve d’un soutien mutuel fort sur les questions internationales, ce qui résulte de la solide confiance politique entre les deux pays, a noté M. Zhao.

L’ambassadeur chinois a rappelé que la Chine avait toujours soutenu l’équité et la justice concernant la situation dans l’est de la RDC et activement promu le dialogue. En outre, la RDC a toujours défendu le principe d’une seule Chine et la collaboration s’étend aux affaires multilatérales, dans lesquelles les deux pays défendent conjointement les intérêts des pays en développement, a-t-il poursuivi.

En ce qui concerne la coopération pratique entre la Chine et la RDC, M. Zhao a relevé que les deux pays avaient aligné leurs stratégies de développement respectives et qu’ils travaillaient ensemble sur divers projets de haut niveau dans le cadre de l’Initiative la Ceinture et la Route et de l’Initiative pour le développement mondial.

Le diplomate a également déclaré que les échanges culturels et interpersonnels de plus en plus fréquents et marquants étaient devenus l’un des points forts des relations bilatérales.

L’Initiative pour la civilisation mondiale a favorisé de nombreuses activités culturelles, notamment la “Semaine du film chinois” récemment lancée et des opportunités de formation pour les jeunes Congolais, a-t-il noté.

Le Centre culturel et des arts d’Afrique centrale, dont la construction vient de s’achever, est devenu un nouveau symbole de la coopération amicale entre la Chine et la RDC et servira de plate-forme importante pour renforcer les échanges culturels Chine-RDC et Chine-Afrique, a-t-il fait remarquer.

Les relations sino-congolaises se trouvent à “nouveau point de départ historique et prometteur” et le sommet du FCSA à Beijing, où les dirigeants chinois et africains parviendront à un nouveau consensus et ouvriront de nouvelles voies dans la coopération sino-africaine, est appelé à définir de nouvelles orientations pour ce partenariat de coopération stratégique global, a conclu M. Zhao.




RDC : Alerte à l’empoisonnement au ministère de la Justice 

Une nouvelle alarmante vient de secouer les sphères du pouvoir en République Démocratique du Congo. Le ministère de la Justice a été la cible d’une tentative d’empoisonnement, comme l’a révélé ce mercredi un communiqué officiel.

Selon le cabinet du ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, une substance blanche poudreuse a été disséminée dans plusieurs endroits du bureau, y compris sur les meubles, les équipements informatiques et même dans des documents. Un liquide suspect a également été retrouvé dans le réfrigérateur, et les toilettes ont été contaminées par un produit dégageant un gaz toxique.

 

Ces actes malveillants ont eu des graves conséquences. Plusieurs collaborateurs du ministre ayant eu un contact avec le bureau contaminé ont été hospitalisés après avoir présenté des symptômes d’intoxication. Ils sont actuellement pris en charge médicalement.

 

Il convient de rappeler que ce n’est pas la première fois que le ministère de la Justice fait face à une telle menace. Un précédent communiqué avait déjà signalé des faits troublants, mettant en évidence un climat de tension et d’insécurité au sein de cette institution.

 

 

Orchidée




Climat des affaires : Doudou Fwamba s’attaque à la normalisation du processus de création d’entreprises

Sur instruction de Mme la Première ministre, Judith Suminwa, et en réponse à la requête de la tutelle de l’Établissement public Guichet Unique de Création d’Entreprises (GUCE), le ministre des Finances, M. Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a tenu, avant son départ pour le Forum Chine-Afrique à Pékin, une importante séance de travail consacrée à l’assainissement des affaires en République Démocratique du Congo. Cette rencontre avait pour principal objectif de réformer et de normaliser le processus de création d’entreprises, avec pour ambition de ramener ce délai à trois jours.
Cette séance de travail s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’une résolution du Conseil des ministres, qui insiste sur la nécessité d’améliorer le climat des affaires dans le pays. Il a été convenu de renforcer le Guichet Unique de Création d’Entreprises (GUCE), un acteur central dans la simplification des démarches administratives pour les entrepreneurs. Des subventions spécifiques seront allouées à cette institution, sous réserve de la mise en place des préalables nécessaires pour garantir une application rigoureuse des nouvelles directives.
Parmi les problématiques majeures abordées, l’attribution du Numéro d’Identification Fiscale (NIF) par la Direction Générale des Impôts (DGI) a retenu une attention particulière. Le NIF, qui est essentiel pour toute entreprise souhaitant opérer légalement en RDC, fait actuellement face à des difficultés en raison de la dispersion des procédures d’obtention des documents. Cette situation va à l’encontre du rôle du Guichet Unique, qui vise justement à centraliser et simplifier ces démarches.
Pour remédier à cette situation, il a été décidé que l’attribution du NIF devra désormais être précédée d’une vérification stricte de l’adresse physique du demandeur ainsi que des documents relatifs à l’entreprise. Cette centralisation au sein du GUCE est conforme à sa mission initiale et vise à garantir la fluidité des démarches administratives pour les entrepreneurs.
Cette initiative témoigne de la volonté du gouvernement de simplifier les processus administratifs et de rendre l’environnement des affaires plus attractif en République Démocratique du Congo. Les aspects techniques de la réforme ont également été abordés en profondeur lors de cette rencontre, afin de s’assurer que chaque étape soit mise en œuvre efficacement.
Ont pris part à cette séance de travail le Directeur Général du Guichet Unique de Création d’Entreprises (GUCE), des représentants de la Direction Générale des Impôts (DGI) ainsi que d’autres experts du secteur. Leur expertise a été cruciale pour affiner les mesures adoptées et garantir une coordination optimale des réformes.

En somme, le retour à la normalité dans la création d’entreprises constitue un pas décisif vers l’amélioration du climat des affaires et le soutien au développement économique de la République Démocratique du Congo.