L’UDS s’oppose à une prétendue enquête internationale sur les événements de Makala

L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, vient donner sa position sur la prétendue enquête internationale autour de la tentative d’évasion de la prison de Makala dans un communiqué de presse signé par son Secrétaire général, M. Cyrille Mwauka Masimango.

Ci-dessous, le texte intégral.

Communiqué de presse

En rapport avec les tragiques événements qui se sont produits dans la nuit du 01 au 02 septembre 2024 dernier à la prison centrale de Makala de Kinshasa, l’Union des Démocrates Socialistes, en sigle UDS, s’exprime en ces termes :

–           1. En mémoire des victimes de la tentative d’évasion de la prison de Makala de Kinshasa, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, présente ses sincères condoléances à leurs familles respectives.

–           2. L’UDS condamne, avec la dernière énergie, le comportement irresponsable des commanditaires de cette triste évasion et des naïfs prisonniers qui se sont laissés embarquer aveuglement dans cette funeste aventure. Car, les pensionnaires de la prison de Makala, condamnés pour leurs méfaits dans la société, devraient accepter de purger leurs peines au lieu de s’évaporer dans la nature au risque de leur vie et au mépris des lois du pays, cette tentative d’évasion ayant aggravé leurs cas.

–           3. L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, qui considère, avec raison, que les malheureux événements de la prison de Makala relèvent des affaires intérieures de notre pays, demande au gouvernement de la République d’ouvrir une enquête nationale devant éclaircir l’opinion publique congolaise sur cette rocambolesque affaire.

Cependant, l’UDS s’oppose catégoriquement à toute idée d’une enquête internationale avec la participation des organisations étrangères qui n’ont jamais été neutres et qui roulent pour leurs maîtres.

–           4. L’UDS rappelle que des cas d’évasion des prisonniers se comptent par centaines à travers le monde, notamment aux Etats-Unis d’Amérique, au Canada, au Mexique, en France, en Grande-Bretagne et ailleurs, sans qu’ils fassent l’objet d’une quelconque enquête internationale. L’UDS estime, pour sa part, qu’il s’agirait d’une ingérence étrangère inacceptable.

L’UDS rejette totalement cette idée sordide évoquée par certains traitres congolais en ce sens qu’elle porte atteinte à la souveraineté nationale. Ainsi donc, toutes les organisations congolaises qui appellent à une enquête internationale se dévoilent au grand jour comme des agents des puissances étrangères hostiles à notre pays.

–           5. Au regard des derniers événements de la prison de Makala, l’Union des Démocrates Socialistes, UDS, encourage le Ministère de la Justice à poursuivre, sans relâche, sa politique de désengorgement de nos maisons carcérales et d’amélioration des conditions de vie dans les établissements pénitentiaires congolais.

–           6. L’Union des Démocrates Socialistes, UDS, demande enfin au gouvernement de la République de ne pas céder à une quelconque pression pour l’ouverture d’une quête internationale.

Fait à Kinshasa, le 05 Septembre 2024.

LE SECRETAIRE GENERAL DE L’UDS, PORTE-PAROLE,

Cyrille MWAUKA MASIMANGO




Chine-Afrique : la Chine annonce une aide de 50 milliards de dollars sur trois ans

La Chine va allouer 50 milliards de dollars sur trois ans pour la mise en œuvre de dix actions de partenariat devant permettre le développement et la modernisation de l’Afrique, a annoncé Xi Jinping, à Beijing, le 04 septembre, à l’ouverture du au 9ème sommet Chine-Afrique,

« Pour assurer la mise en œuvre des dix actions de partenariat, le gouvernement chinois accordera, à l’Afrique, un soutien financier de 360 milliards de yuans RMB dans les trois ans à venir, y compris 210 milliards de yuans RMB de ligne de crédit, 80 milliards de yuans RMB d’aides sous différentes formes et au moins 70 milliards de yuans RMB d’investissements d’entreprises chinoises en Afrique », a indiqué Xi Jinping aux Chefs d’Etat et de gouvernements africains présents à ce sommet.

Au nombre de ces actions de partenariat, figure celui relatif au commerce où la Chine décide d’accorder le traitement de tarif douanier zéro à 100% des produits exportés vers la Chine par les pays moins avancés qui ont des relations diplomatiques avec elle. Parmi ces pays, 33 sont africains. Au niveau de la coopération sur les chaînes industrielles, la Chine s’’est engagée à construire avec l’Afrique un centre de coopération sur les technologies numériques. Elle réalisera, sur le continent, 20 projets de démonstration du développement numérique, afin d’embrasser ensemble la nouvelle vague de la révolution scientifique et technologique et de la transformation industrielle.

S’agissant de la coopération pour le développement, la Chine entend publier avec la partie africaine, la Déclaration conjointe sur l’approfondissement de la coopération dans le cadre de l’Initiative pour le développement mondial et réalisera, en Afrique, 1 000 projets de bien-être social Petits et Beaux. De nouveaux fonds seront apportés à la Facilité du partenariat Chine-Groupe de la Banque mondiale (CWPF) pour contribuer au développement en Afrique. Elle soutiendra l’organisation sur le continent des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’Été en 2026 et de la Coupe d’Afrique des Nations en 2027. Le gouvernement chinois travaillera également pour que les fruits du développement bénéficient davantage aux peuples chinois et africains.

Sur le plan de la sécurité commune, la Chine entend instaurer avec l’Afrique un partenariat pour mettre en œuvre l’Initiative pour la sécurité mondiale. Lempire du milieu fera de cette initiative un exemple de la coopération dans le cadre de la sécurité.

L’Afrique recevra de la Chine des aides militaires sans contrepartie d’un milliard de yuans RMB et formera pour l’Afrique, 6 000 professionnels militaires, 1 000 agents de police et d’application de la loi et invitera 500 jeunes officiers africains à venir en visite en Chine.

Elle travaillera avec l’Afrique à mener des exercices, entraînements et patrouilles conjoints entre les armées chinoise et africaines et à mettre en œuvre l’action de déminage pour l’Afrique en vue de préserver ensemble la sécurité des projets et des personnels.

Près de la quasi-totalité des 54 pays africains prennent part au 9ème sommet Chine-Afrique qui a pour thème : « s’associer pour promouvoir la modernisation et construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau ». Il prendra fin le 6 septembre prochain.

Par Roch BOUKA/correspondant de la RTGA World au Congo.




Situation socio-économique : Voici les avis Consultatifs du Conseil économique et social

Dans sa qualité de seul organe habileté à donner des avis consultatifs aux plus hautes Institutions du Pays à savoir la Présidence de la République, l’Assemblée Nationale et le Sénat, le Conseil Économique et Social à travers son Président Jean-Pierre Kiwakana, a remis, le jeudi 5 septembre, une série d’avis consultatifs émis dans plusieurs secteurs socio-économiques du Pays parmi lesquels  figurent :

– deux réformes salutaires sur la formation de base et la gratuité de l’enseignement

– diagnostic de la situation socio-économique de la République Démocratique du Congo de 1960 à nos jours

– les propositions pour vaincre la corruption dans le Pays et tant d’autres.

Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a salué le travail abattu par le Conseil Économique et Social sous le leadership de son Président Jean-Pierre Kiwakana. Il  lui a rassuré une bonne collaboration entre  cette structure et la chambre basse du Parlement durant tout son mandat.

 

 




Collaboration interinstitutionnelle : La Première Ministre reçoit les prévisions budgétaires du pouvoir judiciaire

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience, ce jeudi 05 Août 2024 à la Primature, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature et de La Cour Constitutionnelle. Les échanges entre les deux autorités ont tourné autour de la collaboration entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire pour la bonne marche du pays.

Dieudonné Kamuleta Badibanga a saisi l’occasion pour présenter à la Cheffe du Gouvernement les prévisions budgétaires du pouvoir judiciaire pour le prochain exercice.

“Le pouvoir judiciaire doit rester en permanence en contact avec les autres pouvoirs. Dans un premier temps nous sommes venus dans le cadre de la collaboration nécessaire entre les deux institutions. Nous avons également amené les prévisions budgétaires du pouvoir judiciaire que nous venons de remettre à la Première Ministre comme la loi l’exige “, a-t-il indiqué au sortir de l’audience.

Concernant la tentative d’évasion survenue la nuit du dimanche 1ᵉʳ au lundi 2 septembre 2024  à la prison centrale de Makala, le numéro un du CSM dit avoir déposé les PV de la réunion de son institution à la Cheffe du Gouvernement.

“Il s’agit de la justice congolaise. Nous ne voyons aucune institution congolaise qui n’est pas concernée par la bonne marche de notre pays. Nous sommes obligés de collaborer parce que, tous, nous appartenons aux institutions du pays. Il n’y a pas de solution miracle ou individuelle. La solution pour la bonne marche du pays va passer par la collaboration et ensemble main dans la main nous allons arriver à réaliser la vision du chef de l’État “, a-t-il renchéri.

Accompagné du Procureur Général près la Cour Constitutionnelle et membre du bureau du Conseil Supérieur de la Magistrature, Jean-Paul Mukolo Nkokesha, M. Kamuleta s’est félicité de la détermination de la Première Ministre pour une justice de qualité en Rdc.

En effet, la Première Ministre a placé la restauration de l’appareil judiciaire au deuxième pilier du Programme d’Actions de son Gouvernement. L’objectif étant de garantir l’accès au droit et à une justice de qualité pour tous et d’améliorer la performance de l’administration de la justice.

 




A l’ex-hôpital Maman Yemo, la délégation syndicale réclame la présence de son délégué dans le Conseil d’administration

La délégation syndicale de l’hôpital général de Kinshasa, l’ex Maman Yemo, appelle le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, à respecter son arrêté en nommant son délégué dans l’actuel Comité de gestion.

D’après le coordonnateur national de l’intersyndicale du secteur de la Santé en République démocratique du Congo, il y a des faiblesses dans la décision du ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Roger Kamba, du 22 aout 2024.

« Nous sommes très contents de voir qu’aujourd’hui le ministre vient de nommer les dirigeants  de l’hôpital général, l’ex Maman Yemo. Parmi les catégories, nous avons les membres du Conseil d’administration,  ce qui n’existait pas avant, et les membres du Comité de gestion.  Mais malheureusement, nous avons constaté une faiblesse dans cette décision du 22 aout 2024, parce que le ministre n’a pas tenu compte de la participation  syndicale conformément à son arrêté 2023.  Parce qu’il a été prévu que dans le Conseil d’administration de cet hôpital qu’il y ait six membres. Mais le ministre a nommé cinq  à la place de six. Le sixième, c’est la participation syndicale. Raison pour laquelle nous demandons au ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, de respecter son arrêté tout en nommant un délégué syndical dans le Conseil d’administration.  C’est ca, un Etat des droits », a déclaré Jean-Fidèle Boyoo.

Et de conclure en ces termes: « Nous félicitons les nominés tout en leur demandant de lutter contre les antivaleurs, de gérer correctement  cette institution. Nous ne voulons pas le tribalisme, pas de détournement. Tous les syndicats sont là pour veiller  au bon fonctionnement de cette institution conformément  au vouloir du peuple congolais ».

Prince Yassa

 




Lutte contre le VIH/SIDA: L’Asbl « JECS » se dote d’un nouveau local

L’Association « Jeunes éclairés contre le SIDA » (JECS) s’est dotée d’un nouvel local, situé dans le grand bâtiment du Programme national multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA (PNMLS) sur le boulevard Triomphal. Son inauguration est intervenue le vendredi 30 aout 2024 en présence de plusieurs de ses membres et partenaires.

C’est un local simple, avec des bureaux et une salle de réunion, tous équipés et suffisamment aérés afin d’assurer et faciliter une bonne ambiance de travail pour ces volontaires, dont le dévouement est visible.

« C’est un grand plaisir pour moi d’être avec vous pour l’inauguration officielle de ce nouveau local, qui désormais abritera le bureau de JECS au sein de l’Immeuble du Programme national multisectoriel de lutte contre le SIDA, le PNMLS (…) Après 5 ans d’activité de lutte contre le VIH/TB, JECS ouvre une nouvelle page de son histoire. Grâce à cette nouvelle implantation, elle va pouvoir jouer avec toujours plus d’efficacité son rôle d’animateur de la communauté, mais aussi accompagner davantage les populations vulnérables pour une meilleure réinsertion dans notre société », avait déclaré la coordinatrice nationale de JECS, Madame Paulette Sefu Lokonya, visiblement fière de cet exploit, et très reconnaissante à l’endroit du Secrétaire national du PNMLS et de ses partenaires, dont Médecins Sans frontières (MSF-B).

Faisant d’une pierre deux coups, la coordinatrice nationale de JECS a profité de cette occasion pour remettre des fonds pour les activités génératrices des revenus à quelques femmes et hommes de la société civile. Une manière de les encourager à susciter l’indépendance en eux et à emerger.

« Nous avons besoin d’une émergence forte du secteur privé et de l’entrepreneuriat local pour assurer une croissance résiliente, mais surtout inclusive », s’était-elle adressée aux bénéficiaires, très émus.

Rappelons que l’Asbl « JECS » regroupe des jeunes filles vulnérables et des adolescents pour lutter contre le VIH/SIDA, la Tuberculose et d’autres maladies à caractère épidémiologique.

Prince Yassa




Les retraités de la sucrière de Kiliba plaident auprès de Vital Kamerhe 

Les retraités de la Sucrerie de Kiliba ont échangé avec le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, pour lui Présenter une situation de détresse que connaît actuellement cette sucrerie.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la recherche du redémarrage de cet outil de production qui jadis faisait la fierté de la Province du Sud-Kivu avec une capacité de 25 000 Tonnes et employait plus de 4000 Personnes.

Aujourd’hui, selon Alexandre Mwarabu, ancien Directeur d’exploitation, la Sucrerie de Kiliba se meurt avec une production qui a chuté jusqu’à 3000 tonnes avec comme conséquence la baisse du développement économique et le délabrement du paysannat local.

À la base, c’est la disparition presque totale de la participation de l’État dans cette entreprises dont les parts sont partagées avec le secteur privé à la hauteur de 51% pour l’État et 49% pour le secteur Privé. On observe une forte dégradation de l’industrie de la Sucrerie malgré ce partenariat public-Privé.

Les retraités de la Sucrerie de Kiliba sollicitent l’implication personnelle du Président de l’Assemblée Nationale, afin d’amener le Gouvernement à intervenir pour sauver cette entreprise appelée à l’époque la Gécamines du Sud-Kivu.

Ils ont par ailleurs rappelé que depuis leur mise en retraite, leur pension n’a été payée qu’à 30%.

«Avec cette situation chaotique que connaît cette entreprise, ils ne savent plus à qui s’adresser”, a précisé Alexandre Mwarabu, parlant au nom de la délégation.

Très réceptif et concerné par cette douleur qu’il partage avec les Fils et Filles du Sud-Kivu, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a pris l’engagement de faire tout ce qui est de son pouvoir pour ramener tous les intervenants nécessaires à réfléchir sur les voies et moyens de sauver cette sucrerie.




Coupe d’Afrique des Nations 2025 : Libyens et Rwandais se neutralisent, pas de vainqueurs entre les Comores et la Gambie

Ce mercredi a marqué la fin de la première journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies. En plus de la victoire du Soudan face au Niger, trois autres matchs ont été disputés.

Libye 1-1 Rwanda

Buts : Sobhi Al Dawi (16’) pour la Libye, Innocent Ntshui (47’) pour le Rwanda

Le Rwanda a réussi à égaliser avec un précieux but face à la Libye (1-1). Lors d’un match très monté en intensité, les Chevaliers de la Méditerranée ont été plus performants durant la première période. Après une superbe action sur le côté gauche, Sohbi Al Dawi a inscrit un but d’une frappe du droit, permettant aux Nord-Africains de prendre l’avantage. Cependant, suite à des fautes défensives des Libyens, le Rwanda a pu revenir au score grâce à Innocent Ntshui.

Comores 1-1 Gambie

Buts : Y. Mchangama (37’) pour les Comores, M. Barrow (45+1)

Au Maroc, les Comores affrontaient la Gambie. Bien en jambes, les joueurs de Stefano Cusin ont ouvert le score grâce à un coup franc direct de Youssouf Mchangama, inscrit à la 37e minute, juste devant la surface de réparation. Cette réalisation a réveillé les Gambiens, qui ont égalisé avec un superbe coup franc de Musa Barrow qui s’est logé en pleine lucarne.

Tanzanie 0-0 Éthiopie

L’opposition entre la Tanzanie et l’Éthipioe, ma quatrième et dernière rencontre de cette première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies, Maroc 2025 s’est soldée par un score nul et vierge.




Travailler ensemble à promouvoir la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé

Discours de Monsieur Xi Jinping

Président de la République populaire de Chine

à la cérémonie d’ouverture du

Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine

Beijing, le 5 septembre 2024

Excellence, Monsieur le Président Bassirou Diomaye Faye,

Excellence, Monsieur le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani,

Président en exercice de l’Union Africaine,

Excellences, Chefs d’État et de gouvernement, Chefs de délégation,

Excellence, Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres,

Excellence, Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine Moussa Faki Mahamat,

Chers Amis,

Distingués Invités,

La floraison au printemps donne des fruits en automne. Une bonne récolte récompense le travail assidu. En cette belle saison de récolte, je suis très heureux de retrouver les amis anciens et nouveaux à Beijing pour envisager ensemble l’amitié et la coopération entre la Chine et l’Afrique à l’ère nouvelle. Tout d’abord, au nom du gouvernement et du peuple chinois, je tiens à vous souhaiter une chaleureuse bienvenue.

L’amitié sino-africaine, en transcendant le temps et l’espace et en traversant les montagnes et les océans, s’est transmise de génération en génération. La création du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) en 2000 a posé un jalon important dans l’histoire des relations sino-africaines. Durant les 24 ans passés, notamment à l’ère nouvelle, la Chine et ses frères et sœurs africains ont avancé main dans la main dans l’esprit de sincérité, de résultats effectifs, d’amitié et de bonne foi. Dans le monde d’aujourd’hui qui traverse des transformations inédites depuis un siècle, nous avons œuvré côte à côte pour défendre fermement les droits et intérêts légitimes de part et d’autre. Face à la grande vague de la mondialisation économique, nous avons renforcé nos capacités et développé une coopération fructueuse au bénéfice des milliards de Chinois et d’Africains. Devant les catastrophes naturelles et les épidémies, nous avons combattu dans la solidarité, écrivant des histoires émouvantes de l’amitié sino-africaine. Par la compréhension mutuelle et le soutien réciproque, nous avons donné l’exemple du nouveau type de relations internationales.

Grâce aux efforts assidus depuis près de sept décennies, les relations sino-africaines se trouvent aujourd’hui dans la meilleure période de l’histoire. Pour leur ouvrir de nouvelles perspectives, je propose de porter au niveau stratégique les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec elle, et de rehausser les relations sino-africaines à une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle.

Chers Amis,

Distingués Invités,

La modernisation est un droit inaliénable de tous les pays du monde. La voie occidentale a infligé de profondes souffrances aux pays en développement. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les pays du tiers-monde, dont la Chine et les pays africains, ont successivement accédé à l’indépendance et réalisé le développement, et œuvré sans relâche à corriger les injustices historiques dans le processus de modernisation. La République populaire de Chine célébrera cette année son 75e anniversaire. Elle reste déterminée à promouvoir sur tous les plans l’édification d’un grand pays socialiste moderne et le renouveau de la nation par la modernisation à la chinoise. L’Afrique connaît quant à elle un nouvel éveil et avance solidement vers les objectifs de la modernisation fixés par l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Dans notre recherche commune de la modernisation, nous lancerons une vague de modernisation du Sud global et écrirons un nouveau chapitre dans la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.

—Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par la justice et l’équité. La modernisation d’un pays doit non seulement respecter les règles générales, mais aussi et surtout s’adapter aux conditions nationales. La Chine entend renforcer ses échanges sur les expériences de gouvernance avec l’Afrique, soutenir les différents pays dans l’exploration d’une voie de modernisation adaptée aux réalités nationales, et travailler à assurer l’égalité des droits et des chances pour tous les pays.

—Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par l’ouverture et le gagnant-gagnant. La coopération mutuellement bénéfique est la bonne voie à suivre qui correspond aux intérêts fondamentaux et de long terme de tous les pays. La Chine entend approfondir sa coopération avec l’Afrique dans les domaines tels que l’industrie, l’agriculture, les infrastructures, le commerce et l’investissement, promouvoir une coopération exemplaire de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et donner l’exemple de la mise en œuvre de l’Initiative pour le développement mondial.

—Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par la primauté au peuple. Réaliser le libre et plein épanouissement de l’homme est l’objectif ultime de la modernisation. La Chine entend mener activement une coopération avec l’Afrique dans les domaines tels que la formation des ressources humaines, la réduction de la pauvreté et l’emploi, pour que nos peuples aient un plus grand sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité dans le processus de modernisation et que la modernisation apporte des bénéfices à tous nos peuples.

—Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par la diversité et l’inclusion. Le développement coordonné sur les plans matériel et spirituel est le noble idéal de la modernisation. La Chine entend intensifier ses échanges humains et culturels avec l’Afrique et préconiser le respect mutuel et la coexistence inclusive entre différentes civilisations dans le processus de modernisation, de sorte à faire fructifier davantage l’Initiative pour la civilisation mondiale.

—Nous devons promouvoir ensemble une modernisation respectueuse de l’écologie. Le développement vert est une caractéristique marquante de la modernisation à l’ère nouvelle. La Chine entend accompagner l’Afrique dans la création des moteurs de croissance verte et la réduction de l’écart en matière d’accessibilité aux énergies, et poursuivre le principe de responsabilités communes mais différenciées, en vue de promouvoir ensemble la transition verte et bas carbone dans le monde.

—Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par la paix et la sécurité. Un environnement de développement pacifique et stable est indispensable à la modernisation. La Chine entend accompagner l’Afrique dans le renforcement de ses capacités à préserver la paix et la stabilité par ses propres efforts, travailler à promouvoir une mise en œuvre prioritaire en Afrique de l’Initiative pour la sécurité mondiale et favoriser un renforcement mutuel entre le développement de qualité et la sécurité de haut niveau, de sorte à préserver ensemble la paix et la stabilité dans le monde.

Chers Amis,

Distingués Invités,

La Chine et l’Afrique représentent un tiers de la population mondiale. Sans la modernisation de la Chine et de l’Afrique, il n’y aura pas de modernisation mondiale. Dans les trois ans à venir, la Chine entend travailler avec l’Afrique pour développer dix Actions de partenariats sur la modernisation, approfondir la coopération sino-africaine et guider la modernisation du Sud global.

Premièrement, l’Action de partenariat pour l’inspiration mutuelle entre civilisations. La Chine bâtira avec l’Afrique une plateforme sino-africaine d’échanges d’expériences sur la gouvernance, un réseau Chine-Afrique de connaissances sur le développement et 25 centres d’études sur la Chine et l’Afrique. Elle accompagnera l’Afrique dans la formation des talents en matière de gouvernance en s’appuyant sur les académies de leadership africaines et invitera 1 000 personnalités de partis politiques africains à venir en Chine dans le cadre des programmes d’échanges, afin d’approfondir les échanges d’expériences sur l’édification des partis politiques et la gouvernance d’État.

Deuxièmement, l’Action de partenariat pour la prospérité du commerce. La Chine élargira de sa propre initiative et de façon unilatérale l’ouverture de son marché. Elle a décidé d’accorder le traitement de tarif douanier zéro à 100% des produits exportés vers la Chine par les pays les moins avancés ayant avec elle des relations diplomatiques, dont 33 pays africains. Premier pays parmi les grands pays en développement et les principales économies du monde à adopter cette mesure, la Chine entend faire du grand marché chinois une grande opportunité pour l’Afrique. Elle élargira l’accès des produits agricoles africains à son marché, approfondira la coopération sino-africaine sur l’e-commerce et autres domaines, et mettra en œuvre un programme sino-africain sur le rehaussement de la qualité. Elle est prête à conclure avec la partie africaine des accords-cadres de partenariat économique pour le développement partagé afin de fournir au commerce et à l’investissement entre la Chine et l’Afrique une garantie institutionnelle durable, stable et prévisible.

Troisièmement, l’Action de partenariat pour la coopération sur les chaînes industrielles. La Chine travaillera avec l’Afrique à bâtir des cercles du développement de la coopération industrielle, à développer la zone pilote Chine-Afrique pour la coopération économique et commerciale approfondie et à lancer un programme de renforcement des capacités des PME africaines. Elle construira avec l’Afrique un centre de coopération sur les technologies numériques et réalisera sur le continent 20 projets de démonstration du développement numérique, afin d’embrasser ensemble la nouvelle vague de la révolution scientifique et technologique et de la transformation industrielle.

Quatrièmement, l’Action de partenariat pour l’interconnexion. La Chine mettra en œuvre 30 projets d’interconnexion des infrastructures en Afrique, travaillera avec ses partenaires africains à une coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et bâtira un réseau d’interconnexion terrestre et maritime Chine-Afrique pour le développement coordonné. Elle est prête à apporter de l’assistance au développement de la ZLECAf et à approfondir la coopération logistique et financière pour contribuer au développement transrégional sur le continent.

Cinquièmement, l’Action de partenariat sur la coopération pour le développement. La Chine entend publier avec la partie africaine la Déclaration conjointe sur l’approfondissement de la coopération dans le cadre de l’Initiative pour le développement mondial et réalisera en Afrique 1 000 projets de bien-être social Petits et Beaux. Elle apportera de nouveaux fonds à la Facilité du partenariat Chine-Groupe de la Banque mondiale (CWPF) pour contribuer au développement en Afrique. Elle soutiendra l’organisation sur le continent des Jeux Olympiques de la Jeunesse d’Été en 2026 et de la Coupe d’Afrique des Nations en 2027 et œuvrera pour que les fruits de développement bénéficient davantage aux peuples chinois et africains.

Sixièmement, l’Action de partenariat pour la santé. La Chine travaillera avec l’Afrique à créer une alliance des hôpitaux chinois et africains et des centres de médecine conjoints. Elle enverra en Afrique 2 000 professionnels médicaux, réalisera 20 projets d’infrastructures médicales et de lutte contre le paludisme, favorisera l’investissement par les entreprises chinoises dans la production pharmaceutique en Afrique et continuera de faire au mieux de ses capacités pour aider l’Afrique à lutter contre les épidémies. Elle soutiendra le développement du CDC africain afin d’accompagner les pays africains dans le renforcement de leurs capacités de santé publique.

Septièmement, l’Action de partenariat pour le développement de l’agriculture au bénéfice de la population. La Chine fournira à l’Afrique des aides alimentaires d’urgence d’un milliard de yuans RMB, construira en Afrique des zones de démonstration agricole standardisées d’une superficie de 100 000 mu (environ 6 670 hectares), enverra 500 agronomes dans les pays africains, créera sur le continent une alliance Chine-Afrique pour l’innovation scientifique et technologique agricole et y réalisera 500 projets d’intérêt public. Elle encouragera l’investissement et l’opération des entreprises chinoises et africaines dans les deux sens et veillera à ce que la valeur ajoutée des industries reste en Afrique et qu’au moins un million de postes d’emploi soient créés pour le continent.

Huitièmement, l’Action de partenariat pour les échanges humains et culturels. La Chine travaillera avec l’Afrique à faire avancer de façon approfondie « Avenir de l’Afrique – plan de coopération Chine-Afrique sur la formation professionnelle », à créer un institut d’ingénierie et à mettre en place dix Ateliers Luban. Elle proposera 60 000 places de formation en faveur notamment des femmes et des jeunes africains. Elle mettra en œuvre ensemble avec l’Afrique le Programme sino-africain « Route de la Soie culturelle » et un programme de coopération sur l’innovation audiovisuelle. Les deux parties sont convenues d’organiser en 2026 l’Année sino-africaine des échanges humains et culturels.

Neuvièmement, l’Action de partenariat pour le développement vert. La Chine mettra en place 30 projets d’énergies propres et des plateformes sur l’alerte météorologique précoce en Afrique et développera avec l’Afrique une coopération sur la prévention, la réduction et la gestion des catastrophes naturelles ainsi que la conservation de la biodiversité. Elle mettra en place un forum Chine-Afrique sur l’utilisation pacifique des technologies nucléaires, construira avec l’Afrique 30 laboratoires conjoints, et développera une coopération sino-africaine sur l’application de la télédétection par satellite et l’exploration de la Lune et de l’espace profond, afin de contribuer à la réalisation du développement vert du continent.

Dixièmement, l’Action de partenariat pour la sécurité commune. La Chine entend instaurer avec l’Afrique un partenariat pour mettre en œuvre l’Initiative pour la sécurité mondiale et en faire un exemple de la coopération dans le cadre de cette Initiative. Elle fournira à la partie africaine des aides militaires sans contrepartie d’un milliard de yuans RMB, formera pour l’Afrique 6 000 professionnels militaires et 1 000 agents de police et d’application de la loi et invitera 500 jeunes officiers africains à venir en visite en Chine. Elle travaillera avec l’Afrique à mener des exercices, entraînements et patrouilles conjoints entre les armées chinoise et africaines et à mettre en œuvre l’action de déminage pour l’Afrique en vue de préserver ensemble la sécurité des projets et des personnels.

Pour assurer la mise en œuvre des dix Actions de partenariat, le gouvernement chinois accordera à l’Afrique un soutien financier de 360 milliards de yuans RMB dans les trois ans à venir, y compris 210 milliards de yuans RMB de ligne de crédit, 80 milliards de yuans RMB d’aides sous différentes formes et au moins 70 milliards de yuans RMB d’investissements d’entreprises chinoises en Afrique. La Chine encouragera et soutiendra également l’émission par la partie africaine d’obligations Panda sur le marché chinois pour apporter un soutien énergique à la coopération pragmatique sino-africaine dans tous les domaines.

Chers Amis,

Distingués Invités,

En juillet dernier, le troisième plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois s’est tenu avec succès et a pris des dispositions systématiques sur l’approfondissement continu de la réforme sur tous les plans et la promotion de la modernisation à la chinoise. Cela non seulement inaugurera des transformations plus profondes en Chine, mais aussi apportera de nouvelles opportunités et impulsions aux pays africains de même qu’aux efforts conjoints de la Chine et de l’Afrique pour réaliser le rêve de la modernisation.

Un proverbe africain dit : « Un vrai ami est quelqu’un avec qui vous partagez le chemin. » Sur le chemin de la modernisation, nul ne doit être laissé pour compte. À nous de rassembler la force des plus de 2,8 milliards de Chinois et d’Africains, de poursuivre main dans la main notre marche vers la modernité et de contribuer, par la modernisation de la Chine et de l’Afrique, à la modernisation du Sud global. Ensemble, nous inscrirons de nouvelles pages brillantes dans les annales du développement de l’humanité et ferons avancer notre monde vers un avenir radieux de paix, de sécurité, de prospérité et de progrès.

Je vous remercie.

(Source : Ministère chinois des Affaires étrangères)

 

 




Absence du territoire de Mwenga parmi les animateurs de Primera Gold Rdc SA : Le député provincial Josée Nepangi saisit le président de la République

C’est dans une correspondance adressée au président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avec copies réservées aux deux chambres du parlement, au ministre du Portefeuille et au gouverneur de la province du Sud-Kivu, que le député provincial Wilondja Nepangi Josée s’est exprimé quant à ce. L’élu du territoire de Mwenga de surcroît juriste de son état bien averti précise dans ses explications que cette ordonnance, a suscité et continue à susciter des mécontentements dans le chef de ces contrées après ceux crées lors de la désignation récente des membres du Gouvernement national.

A lui d’ajouter que la population de Mwenga, qui supporte des impacts environnementaux et sociaux de l’exploitation minière, a légitimement I ‘impression que ses intérêts et ses aspirations ne sont pas pris en compte au niveau de la gestion de ses ressources et vit impuissamment la théorie véhiculée dans la légendaire Rumba congolaise « Bana mike bazo beta mbunda, bakolo bazo bina », pour dire les petits enfants jouent au tambour, les adultes dansent.

Poursuivant sa désapprobation après avoir suivi la lecture de cette ordonnance, Me Wilondja Nepangi Josée  précise que grande a été sa surprise ainsi que celle de la population du territoire de Mwenga, sa circonscription électorale ainsi que celle du territoire de Shabunda, de constater que lesdits territoires gisement de l’or Sud-kivutien qui contribuent à eux seuls à hauteur de plus 85% de l’or exploité dans la province du Sud-Kivu et commercialisé par la Société PRIMERA GOLD RDC SA, sans oublier le territoire de Flizi, voient malheureusement ses fils et filles exclus de cette nomination.

C’est dans cette optique qu’il a sollicité du président de la République Félix Antoine Tshisekedi la revisitation de cette ordonnance dans le but non seulement d’assurer une gestion plus inclusive, mais aussi de renforcer la cohésion nationale et la confiance des populations envers les institutions de la République.

« Il est donc possible pour son Excellence Monsieur le Président de la République de revisiter cette ordonnance dans le but de tenir compte de I ‘importance d’une représentation de la population du Territoire de Mwenga au sein de l’équipe dirigeante de I’Entreprise primera Gold RDC SA. Cette démarche salvatrice serait un signal fort en faveur de l’équité, de l’inclusion et de la reconnaissance du rôle crucial que joue la population du territoire de Mwenga dans la prospérité en Or de notre pays et qui a massivement voté pour vous lors des dernières élections », peut-on lire dans les colonnes de cette correspondance du député Wilondja Nepangi Josée.

A lui de renchérir en rappelant au premier citoyen congolais que la richesse d’une nation ne se mesure pas seulement par l’abondance de ses ressources, mais aussi par la manière équitable dont elles sont distribuées au profit de toute la population, tel que le veut la Constitution du pays et qu’il est donc très important que les nominations à des postes clés reflètent la diversité de notre pays et intègrent les représentants des régions directement impactées par les activités économiques, et ce à I ‘honneur d’un Etat de droit, son cheval de bataille.

Pour rappel, c’est en date du 21 Août dernier que l’ordonnance du président de la République portant nomination des animateurs de Primera Gold RDC SA, une société de commercialisation de l’or avait été rendu publique sur les antennes de la chaîne officielle.

Marty Dacruz Olemba