Ascendance irlandaise à la présidence des Etats-Unis d’Amérique ?

Dans cette affaire “d’ascendance irlandaise” à la présidence des États-Unis d’Amérique, il faut distinguer les NORD- IRLANDAIS, qui sont généralement des Anglo-Saxons et de nationalité britannique, et les IRLANDAIS DU SUD, qui sont essentiellement des Celtes, donc des citoyens vraiment originaires de la République d’Irlande.

L’écrasante majorité des Nord-Irlandais sont des non Celtes. Ils sont généralement qualifiés de SCOTS-IRISH (Écossais-Irlandais). Ce sont des colons écossais que les envahisseurs Anglo-Saxons sont allés implanter en Irlande du Nord pour occuper suffisamment et majoritairement ce pays aux dépens des Celtes. Les Scots-Irish sont essentiellement de confession protestante, surtout presbytérienne et un peu disciple. C’est cette frange d’Irlandais du Nord qui a donné 7 présidents aux États-Unis, parmi lesquels Andrew Jackson (7eme) James Buchanan (15eme), Ronald Reagan. etc. Par sa mère, Barack Obama peut être rattaché à ces derniers.

Deux présidents américains sont d’origines celtiques, donc sud-irlandaises, et de religion catholique. Il s’agit de John F. Kennedy et de Joe Biden.

39 des 47 présidents restants sont d’origines :

anglaises (31),

allemandes ( 3):

écossaises (3):

et néerlandaises (2).

Voilà la réalité concernant ceux qui ont totalement franchi les escaliers de la Maison Blanche. Soit, au total, 45 présidents Protestants Anglo-saxons et 2 présidents d’origines celtiques/sud-irlandaises et de confession catholique.

Musene Santini Be-Lasayon




Emerse Faé en tête d’affiche du Symposium des Entraîneurs de la CAN CAF TotalEnergies jeudi et vendredi à Abidjan

Emerse Faé, l’homme à l’origine de la renaissance de la Côte d’Ivoire à la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, sera la tête d’affiche d’une longue liste des sélectionneurs qui participeront au Symposium des entraîneurs de la CAF les 12 et 13 septembre 2024.

Une cinquantaine d’entraîneurs issus des associations membres de la CAF arriveront à Abidjan, en Côte d’Ivoire pour l’événement de deux jours qui aura lieu le jeudi et le vendredi 12-13 septembre 2024.

Les deux finalistes de la CAN, Emerse Faé et l’ancien sélectionneur du Nigeria, Jose Peseiro, font partie du panel.

Le Symposium des Entraîneurs de la CAF se concentrera sur la performance des équipes nationales pendant la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023 – considérée comme la meilleure CAN dans l’histoire de la compétition.

Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, des représentants du gouvernement de Côte d’Ivoire et le président de la FIF, Yacine Idriss Diallo, ouvriront l’événement par une discussion axée sur l’héritage, soulignant l’impact durable du football africain sur la scène mondiale.

D’autres grands entraîneurs du continent seront également présents à ce rassemblement de deux jours, notamment les célèbres Avram Grant (Zambie), Sébastien Desabre (RD Congo), Nana Otto Oddo (Ghana) et Collin Benjamin (Namibie), entre autres.




L’ancien ministre Oly Ilunga libéré

L’ancien ministre congolais de la Santé publique, le docteur Oly Ilunga, a quitté la prison centrale de Makala hier lundi, après avoir purgé une peine de cinq ans pour détournement de fonds publics. C’est ce qu’a indiqué actualite.cd dans sa publication de ce mardi 10 septembre 2024.

Le 23 mars 2020, Oly Ilunga et son conseiller financier, Mbuyi Mwasa Ezechiel, ont été condamnés à quatre ans de travaux forcés pour le détournement supposé de 391 332 USD, et à un an supplémentaire pour le détournement supposé de 13 000 USD. La Cour avait cumulé les peines, portant la condamnation totale à cinq ans de travaux forcés.

Les accusations portées contre les deux hommes sont liées à la gestion des fonds alloués à la riposte contre l’épidémie d’Ebola, entre décembre 2018 et juin 2019. Le ministère de la Santé avait reçu plus de 1,4 million de dollars de financement du gouvernement congolais et de la Banque mondiale, mais des irrégularités dans la gestion de ces sommes ont conduit à leur condamnation.

Oly Ilunga, de son côté, a toujours affirmé que les fonds étaient correctement autorisés et justifiés par des documents signés de sa main, en tant que ministre de la Santé. Il a toujours nié avoir eu connaissance des sommes de 391 332 USD et 13 000 USD, qu’il aurait découvertes lors de son interrogatoire par la police judiciaire.

En plus de sa peine de prison, la Cour avait également prononcé une interdiction pour Oly Ilunga et son conseiller financier de voter, d’être éligibles, ou de bénéficier d’une libération conditionnelle pendant cinq ans après leur libération. Les avocats du Dr Ilunga avaient déposé un recours auprès du Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies, invoquant des violations du droit à un procès équitable et une privation de liberté illégale. Cette plainte figure parmi les premières dénonciations pour violation des droits de l’homme sous la présidence de Félix Tshisekedi.

Arrêté en août 2019 et condamné en mars 2020, les proches de l’ancien ministre de la Santé publique ont toujours dénoncé une injustice et ont contesté la légalité de sa condamnation.

Prince Yassa.




La Directrice exécutive de l’ONUSIDA en visite au Bénin

La Directrice Exécutive de l’ONUSIDA, également Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies, Mme Winnie Byanyima est en visite officielle au Bénin.

C’est une visite de 5 jours, soit du 09 jusqu’au 13 Septembre 2024, qui s’inscrit dans le cadre du partenariat stratégique avec Expertise France.

Au cours de son séjour, elle sera accompagnée d’une délégation d’Expertise France et de la Directrice régionale Mme Berthilde Gahongayire, et rencontrera le Chef de l’Etat, la Première dame, certains membres du gouvernement, des partenaires internationaux, ainsi que des acteurs de la société civile pour discuter des progrès réalisés dans le cadre du projet en partenariat avec Expertise France, financé à hauteur de 1.921.520 € pour la première année.

Ce projet vise à améliorer les réponses juridiques et sociales face au VIH dans six pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre : le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République Centrafricaine, le Sénégal et le Togo, en mettant l’accent sur l’accès aux traitements, la prévention et la sensibilisation au niveau communautaire.

Elle visitera également plusieurs sites de projets soutenus par ONUSIDA et Expertise France, où elle échangera avec les bénéficiaires et les professionnels de santé. En plus des problématiques touchées par le projet avec Expertise France, les priorités de l’ONUSIDA dans la sous-région et particulièrement au Benin, restent : le VIH pédiatrique, Education +, et le dépistage des hommes. Ces rencontres permettront donc d’évaluer les avancées sur le terrain et d’identifier les défis restants.

Cette visite marque un tournant dans le renforcement des efforts de l’ONUSIDA pour éradiquer la pandémie du VIH/SIDA dans la région d’Afrique de l’Ouest et du Centre d’ici 2030.

Prince Yassa




Dialogue en Rdc : Stratégie d’accéder au pouvoir ou l’intérêt du bien-être des Congolais (Bettens Ntumba) 

Depuis l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance à nos jours, la culture des dialogues politiques (la concertation nationale) est devenue héréditaire et une tradition pour accorder les violons politiques discordants.

La République démocratique du Congo a connu plusieurs dialogues politiques ou concertations nationales (sous les régimes de Kasavubu, Mobutu, Joseph Kabila, Félix Tshisekedi) suite à la crise multidimensionnelle, l’instabilité politique, le marasme socio-économique et les conflits armés persistant de l’Est.

Curieusement, ces dialogues ayant amené la classe politique (pouvoir et opposition) et les composantes de la société civile au dénominateur commun le partage du pouvoir équitable et équilibré sans tenir compte de l’intérêt de la population et de développement durable du pays.

Dans la mentalité de la classe politique congolaise, le dialogue étant moyen de la survie ou repositionnement politique. C’est ainsi que des transitions élastiques étaient au rendez-vous et ayant permis aux acteurs politiques d’être à la bourgeoisie prédatrice à travers le gouvernement d’union nationale ou de cohésion nationale.

Il sied de souligner que l’organisation sans succès des dialogues politiques ou concertations nationales ont conduit de passer d’un dialogue politique à un autre sans aucun résultat concret et durable.

Le dialogue politique ou la concertation nationale s’organise lorsque les nécessités de survie ou repositionnement politique s’imposent comme les seuls stimuli.

En réalités, les dialogues n’étaient qu’un replâtrage destiné aux dividendes politiques et parfois à la pérennisation au pouvoir. La conférence nationale souverain était un dialogue par excellence ayant été étouffé suite au débauchage. Le dialogues de Sun city (les seigneurs de guerre), Saint co-dialogue de glissement) et tant d’autres ayant rendu richissime les acteurs politiques sans tenir compte de bien-être de la population.

Aucun dialogue n’a porté la cohésion nationale ni le premier dialogue de la conférence de Tananarive en Mars 1961, ni la conférence de coquilatville en mai 1961, ni le conclave de Lovanium en juin et Août 1961, ni la conférence souveraine, ni le dialogue de Sun City, ni le dialogue de saint co et tant d’autres.

Le dialogue en soi ne pas mauvais mais dialoguer pour un seul objectif le partage du gâteau (pouvoir) devient préjudiciable à l’Etat de droit et à la démocratie.

Après les élections de 2023, l’idée de la nouvelle concertation (dialogue) commençait à germer dans la mentalité de la classe politique congolaise et de la société civile pour accéder au pouvoir comme d’habitude. Cette thèse est contraire à la constitution congolaise de 2006, le seul moyen d’accéder au pouvoir, c’est les élections.

La République démocratique du Congo a pris la voie constitutionnelle d’organisation des élections après 5 ans, restons dans cette voie légale au lieu de plonger le pays dans des dialogues interminables pour les intérêts égoïstes et mesquins.

Le dialogues politiques ont semé le désarroi et le désespoir au peuple congolais.

 

En 2028, seul le président actuel Félix Tshisekedi qui doit rendre compte au peuple congolais non les chercheurs du dialogue politique à travers le gouvernement de cohésion nationale ou d’union nationale.

Certes, la cohésion nationale, la paix sociale, le redressement de l’économie et la stabilité politique ne viendront pas du dialogue politique mais plutôt par le respect de la constitution et des droits fondamentaux des citoyens, la bonne gouvernance (la transparence de la chose publique, la justice équitable et effectivement indépendante, éradication de la corruption et détournements des deniers publics etc.), la mise en place d’une armée dissuasive, républicaine et professionnelle et de transformer les convoitises étrangères à l’opportunité de développement ainsi que le renforcement de la diplomatie au service de la paix avec les pays limitrophes mais aussi avec les grandes puissances.

Le dialogue politique lié à la survie ou repositionnement politique a déjà montré sa limite en République démocratique du Congo, suivons la voie des élections qui amènent à l’alternance au pouvoir cas de l’Udps.

Le gardien privilégié de la démocratie c’est les élections pour accorder au pouvoir.




Lutte contre le Mpox:  Laurent Muschel rassure que le vaccin reçu a été déjà utilisé en Europe et aux Etats-Unis

Le Directeur général de l’autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire, la HÉRA à l’Union européenne, a rassuré que le vaccin reçu par la République démocratique du Congo est de très bonne qualité, et a déjà été utilisé en Europe et aux Etats-Unis d’Amérique en 2022 pendant la crise contre l’épidémie de Mpox.

« C’est un vaccin danois. Ce vaccin a déjà été utilisé aux Etats unis, en Europe en 2022lorsqu’il y a eu la crise Mpox… C’est un vaccin que l’on connait bien, qui n’a pas de faits négatifs. C’est un vaccin autorisé par l’agence européenne des médicaments », a affirmé Laurent MUSCHEL lors d’un entretien eu dans le cadre justement de cette assistance qu’apporte l’Union européenne dans la riposte qu’organise la République démocratique du Congo contre l’épidémie de Mpox.

Hier jeudi, ce pays qui est le plus touché sur les 13 frappés par cette épidémie selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait reçu ses 100.000 premières doses de vaccin. Sauf imprévu, 100.000 autres doses arriveront demain samedi 07 septembre. Ce qui fera un total de 200.000 doses tout en espérant que d’autres partenaires se joindront à cette noble action de l’Union européenne.

« Ces vaccins ne sont pas destinés à toute la population mais aux personnes cibles, et c’est au gouvernement de la définir sa stratégie vaccinale en partenariat avec Africa CDC et l’Organisation mondiale de la Santé et les différents partenaires. L’idée, c’est d’aller dans les zones où il y a l’épidémie et d’essayer de contenir cette épidémie de Mpox (…) sur base d’une micro planification pour vacciner de manière la plus ciblée possible », a indiqué le diplomate européen.

Et donc pour lui, ces doses de vaccin devront être utilisées de la manière la plus ciblée possible, et devront permettre de répondre aux plus urgents.

Rappelons que ces vaccins font partie des 215 000 doses vaccinales MVA-BN® que l’autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA) de la Commission européenne a acquises et s’est engagée à partager avec les pays touchés en Afrique en réponse immédiate à l’épidémie de Mpox.

Par l’intermédiaire de l’Équipe Europe, 351 500 doses supplémentaires provenant de France, d’Allemagne, d’Espagne, de Malte, du Portugal, du Luxembourg, de Croatie, d’Autriche, de Pologne et, éventuellement, d’autres États membres, seront données à Africa CDC afin qu’elles soient distribuées aux pays touchés. Cela porte le nombre total de doses de vaccin données par l’Équipe Europe à au moins 566 500, dont les 215 000 doses susmentionnées qui ont été données par HERA en coopération avec l’entreprise pharmaceutique Bavarian Nordic.

Soutien de l’UE à l’épidémie Mpox Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un ensemble complet d’actions de l’UE mises en place dans le cadre de la stratégie de l’UE en matière de santé mondiale, qui représente la dimension extérieure d’une union européenne de la santé forte et constitue une composante essentielle de la stratégie « Global Gateway », afin de soutenir les partenaires du reste du monde.

La Commission coordonne activement la réaction des États membres de l’UE face à l’épidémie de Mpox au moyen de réunions régulières du conseil de HERA et du comité de sécurité sanitaire, ce qui permet une coordination rapide lorsqu’il s’agit de faire face aux menaces pour la santé.

Le centre de coordination de la réaction d’urgence (ERCC) est en contact avec les États membres de l’UE étant donné que, s’il est activé, le mécanisme de protection civile de l’Union (rescEU) peut être utilisé pour acheminer les vaccins et produits thérapeutiques contre le Mpox vers les pays qui en ont besoin. Une expertise spécialisée, des articles et des équipements médicaux pourraient également être déployés en fonction de ces besoins.

Dans le cadre de la stratégie d’investissement « Global Gateway », la Commission est déterminée à faire progresser la santé publique en Afrique. La Commission s’est concentrée sur le renforcement des systèmes de santé, la sécurisation des chaînes d’approvisionnement pharmaceutique et le développement de la fabrication locale par des investissements dans les infrastructures et un environnement réglementaire favorable. L’initiative de l’Équipe Europe sur la fabrication et l’accès aux vaccins, aux médicaments et aux technologies de la santé (Mav+) et sur la sécurité sanitaire durable en est un exemple.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) soutient le travail épidémiologique sur le terrain en RDC, en collaboration avec Africa CDC afin d’identifier les domaines prioritaires pour la recherche sur le Mpox, et dirige la coordination du réseau des grands centres de lutte contre la maladie à l’échelle mondiale. HERA collabore également avec Africa CDC dans le but d’élargir l’accès aux diagnostics et au séquençage du Mpox dans la région, avec une subvention de 9,4 millions d’euros prévue pour le début de l’automne.

Prince Yassa




Kinshasa abrite les travaux officiels des responsables des Programmes Élargis de Vaccination de l’Afrique centrale

Les responsables des Programmes Élargis de Vaccination (PEV) des dix pays de l’Afrique centrale et le Groupe régional de travail sur la vaccination ont salué les progrès réalisés dans les interventions vaccinales des pays de la sous-région lors de leur réunion annuelle dans la capitale de la République démocratique du Congo. Cette réunion coïncide avec le 50ème anniversaire du PEV, lancé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en 1974.

Lors de ce forum de quatre jours qui se tient du 09 au 12 septembre, les participants discuteront de diverses thématiques relatives à la vaccination, notamment des interventions vitales mises en œuvre pour réduire sensiblement l’impact des maladies évitables par la vaccination en Afrique centrale à travers les processus d’élaboration et de finalisation des Stratégies nationales de vaccination (SNV).

 

L’augmentation de la contribution par les fonds domestiques au financement des programmes de vaccination, de manière à prendre en compte les coûts additionnels liés au plan de rattrapage, l’introduction du vaccin contre le paludisme, la relance du vaccin contre le virus du papillome humain (VPH), et la finalisation du plan de rattrapage des enfants zéro-dose ou insuffisamment vaccinés, comptent également parmi les sujets cruciaux au menu de ces discussions.

 

Le Dr Samuel Roger Kamba, ministre de la Santé publique, de l’hygiène et de la prévoyance sociale a exprimé sa reconnaissance « pour le leadership et l’engagement au plus haut niveau des 10 États Membres de l’OMS de la sous-région sur les questions de vaccination et les dispositions nécessaires pour l’organisation des enquêtes de couverture vaccinale » dans ces différents pays. « En travaillant ensemble, avec d’autres programmes et d’autres secteurs, nous pouvons progresser plus rapidement dans nos pays vers l’atteinte de l’objectif de 90% recommandé dans l’Agenda de la Vaccination à l’horizon 2030 ».

 

Les responsables du PEV examineront également les stratégies communes visant à réaliser efficacement l’analyse des risques des épidémies de fièvre jaune et à élaborer les plans de gestion des risques identifiés en utilisant les outils développés par l’OMS. Les experts se pencheront aussi sur le renforcement des comités nationaux de vérification afin de documenter les progrès et de faire le plaidoyer en faveur de l’élimination de la rougeole, l’une des maladies qui touche nombre de pays du continent africain y compris la RDC. Cette dernière comptabilisant plus de 76 038 cas suspects de rougeole avec 1 877 décès (taux de létalité : 2,4%) depuis le début de l’année 2024 dans 24 de ses 26 provinces.

En RDC, 1 015 enfants ont déjà été paralysés au cours de ces deux dernières années par les poliovirus (variants de type 1 et de type 2), une maladie évitable par la vaccination, alors que le pays compte aussi un nombre élevé d’enfants zéro dose en raison, entre autres, des zones reculées et inaccessibles.

S’adressant aux participants lors de la cérémonie d’ouverture, le Dr Bah Keita, Représentant par intérim de l’OMS en RDC, a remercié le Gouvernement de la RDC d’avoir accepté d’accueillir ces travaux pour l’avenir de la vaccination en Afrique centrale ». Il a également félicité le président Félix-Antoine Tshisekedi de la RDC, qui fait « preuve d’un grand leadership en matière de vaccination et de l’éradication de la polio » après que son pays a organisé à trois reprises le Forum national sur la vaccination. « Nous devons faire face à plusieurs épidémies des maladies évitables par la vaccination, dans un contexte marqué par la survenue de la mpox, déclarée comme une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) par le Directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus le 14 août 2024 », a souligné le Dr Keita. « Nous avons en face de nous de nombreux défis à affronter, de nombreuses crises sanitaires, ainsi que les conséquences du changement climatique. Nous avons besoin de travailler ensemble, main dans la main pour le renforcement de ce grand partenariat vaccinal », a-t-il ajouté.

 

La réunion officielle des Directeurs du PEV en RDC fait suite à celle organisée en 2023 à Douala au Cameroun après 3 ans des réunions virtuelles. Au cours de la réunion de 2023, les Directeurs généraux de la Santé et plusieurs autres responsables des services de santé avaient été associés afin de favoriser l’intégration de la surveillance des maladies évitables par la vaccination (MEV) et de la vaccination tout au long de la vie dans les soins de santé primaires.

Ces travaux des directeurs des PEV à Kinshasa bénéficient de l’appui de Gavi, l’Alliance du vaccin, les Centres fédéraux pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC des Etats-Unis), UNICEF, l’OMS etc

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Prince Yassa




Aimé Boji présente un projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2024 motivé par l’évolution de la situation économique du pays

Pour sa part, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a fait l’économie de deux Projets de Loi, à savoir : (i) le Projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2024 ; et (ii) le Projet de Loi de finances pour l’exercice 2025 ; et (iii) un texte portant sur le Cadre Budgétaire à Moyen Terme 2025-2027 qui indique la trajectoire pluriannuelle.

Au sujet du Projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2024, il a évoqué quelques événements majeurs, motivés par l’évolution de la situation économique du pays, qui ont substantiellement affecté l’équilibre budgétaire et financier défini par la Loi de finances n°23/056 du 10 décembre 2023 pour l’exercice 2024.
Il s’agit respectivement de :
– Nouvelles priorités introduites dans le Programme d’Actions du Gouvernement comme mesures urgentes, en phase avec le Plan National Stratégique de Développement révisé 2024 – 2028 ;
– Pressions sur le cadre macroéconomique suite aux chocs externes et internes, notamment liés aux conflits géopolitiques à travers le monde et la situation sécuritaire dans l’Est du pays, entrainant l’intensification des efforts pour la pacification et l’augmentation substantielle du nombre de personnes déplacées et de besoins humanitaires y afférents ;
– L’issue heureuse des renégociations du contrat sino-congolais initiées par le Chef de l’Etat qui a permis d’engranger des ressources budgétaires additionnelles, réallouées aux projets d’investissement au niveau des infrastructures ; et
– L’aboutissement des négociations avec la Banque Mondiale pour des appuis budgétaires importants moyennant la mise en œuvre d’une série de réformes. Des appuis budgétaires sont également attendus de l’Agence Française de Développement.
Ainsi, les recettes et les dépenses du Pouvoir central ont été revues à la hausse et arrêtées en équilibre à 44.410 milliards de FC, équivalant à 15,8 milliards de USD, contre 40.986 milliards de FC de la Loi de finances initiales, soit une augmentation de 8,4%.
En ce qui concerne le Projet de Loi de finances pour l’exercice 2025, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a indiqué qu’il est arrêté équilibré, en recettes et en dépenses, à hauteur de 49.847 milliards de FC, dégageant un taux d’accroissement de 21,6% par rapport au budget de l’exercice 2024.
En effet, il aligne des crédits conséquents pour les secteurs prioritaires en privilégiant les politiques publiques et les actions gouvernementales qui concourent à la diversification de l’économie nationale.
Aussi, a-t-il expliqué, la structure des dépenses du budget général a subi les modifications au niveau de l’enveloppe salariale qui est passée de 9.029,4 milliards de FC à 9.609,5 milliards de FC, soit un accroissement de 18,3% par rapport à leur niveau de l’exercice 2024.
S’agissant des investissements, les prévisions allouées sont de l’ordre de 21.965 milliards de FC, soit un accroissement de 18,2% par rapport leur niveau de l’exercice 2024.
Terminant son intervention, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a présenté les grandes lignes du Cadre Budgétaire à Moyen Terme (CBMT) 2025-2027 qui intègre la politique budgétaire définie par le Gouvernement dans son Programme d’actions 2024-2028.
La trajectoire de la programmation budgétaire que ce document renforme tient compte de l’activité économique présagée sur la période, avec un taux de croissance économique moyen de 6,4% pour les trois prochaines années, ainsi que du contexte international. Il tient également compte de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays.
En matière de recettes, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a expliqué les réformes visant notamment l’élargissement de l’assiette fiscale, l’accroissement de la pression fiscale et le recours à l’emprunt sur le marché financier local et international.
Quant aux dépenses, il a souligné le renforcement de l’orthodoxie dans la gestion des finances publiques, la mise en œuvre de la Loi sur la programmation militaire, la poursuite du relèvement des défis de développement et la diversification de l’économie.
Après débats et délibérations, ces Projets de Loi et texte ont été adoptés.




Présentation d’un projet d’ordonnance portant organisation et fonctionnement du Gouvernement

Au nom du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, le Ministre d’Etat, Ministre du Développement Rural a soumis au Conseil le Projet d’Ordonnance portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, modalités de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du Gouvernement.

Ce texte vise à assurer la cohérence entre la configuration de l’actuelle équipe gouvernementale et les dispositions relatives à son fonctionnement ainsi qu’à la fixation des attributions des Ministères. L’application des dispositions y contenues garantissent l’efficacité du travail gouvernemental.

Une fois adoptée, a – t – il précisé, ce Projet d’Ordonnance sera soumis à la sanction suprême du Président de la République. Après débats et délibérations, ce projet d’Ordonnance a été ado

pté.




De la nécessité de mettre en place un système de certification des réserves minières de la Rdc 

Le Président de la République tient à la mise en place d’un système de certification de nos réserves minières. Ce dispositif permettra d’assurer la transparence et la traçabilité de l’exploitation de nos ressources, garantissant ainsi que chaque portion de carré minier attribuée est bien répertoriée et évaluée selon les standards internationaux.

Il a indiqué que cette certification permettra également de protéger nos intérêts nationaux lors des négociations commerciales tout en renforçant la confiance des investisseurs, notamment dans la lutte contre l’exploitation illégale et la corruption.

Le Président de la République a souligné le caractère indispensable de renforcer la transparence dans l’attribution des carrés miniers.

Le rôle du Cadastre Minier (CAMI) devrait être central dans ce processus. Une réforme de ses mécanismes de fonctionnement est à engager pour s’assurer que les critères d’attribution sont strictement respectés et que tout acte de contrevenance soit sévèrement réprimé.

A cet effet, il a instruit le Ministre des Mines à entamer, sans délai, les travaux nécessaires à la mise en place de ce système de certification. Une note technique d’orientation assortie d’un calendrier précis devra être présentée au Conseil des Ministres dans le mois.

Rappelant la responsabilité historique de gouvernants envers notre peuple, le Président de la République a martelé que les ressources minières appartiennent à la nation et aux générations futures et leur gestion doit répondre aux principes d’équité, de redevabilité et de développement durable.

C’est donc dans cette perspective, a – t – il souligné, qu’il faille obligatoirement promouvoir la certification des réserves minières jugées disponibles après recherche et envisager des réflexions qui tendraient à subordonner toute acquisition des carrés miniers exploitables à un appel d’offre préalable afin de garantir la transparence et la compétitivité objective dans le secteur minier, en s’assurant bien entendu de la promotion de la préférence nationale.

Sous la supervision de la Première Ministre, il a engagé le Ministre des Mines ainsi que d’autres Ministres sectoriels directement concernés à s’associer à des experts afin de nous produire cette réflexion, et les éléments de sa mise en œuvre en respect aux différents textes légaux. Un rapport est attendu dans les 30 jours.