RDC : 8 jours après, Seth Kikuni toujours introuvable 

Des voix continuent à s’élèver pour exiger la libération de l’opposant Seth Kikuni Masudi arrêté depuis le 2 septembre dernier à l’Agence nationale de renseignements (ANR).

Depuis plus d’une semaine, la famille biologique de l’opposant, ses proches ainsi que les membres de son parti n’ont pas toujours des nouvelles de Seth Kikuni. Plus les jours avancent, plus l’inquiétude gagne le terrain.

 

Au cours d’un point de presse organisé mardi à Kinshasa, la Voix de sans voix, VSV, une structure qui milite pour le respect des droits a sollicité ensemble avec la famille et le parti, “Piste pour l’émergence (PE)”, la libération pure et simple de cet acteur politique de l’opposition Seth Kikuni, candidat à la présidentielle de 2018 et de 2023.

 

 

Dans un état de traumatisme, sa mère biologique, Albertine Ndedika, se dit préoccupée de la situation de son fils. Elle a cependant plaidé auprès des autorités compétentes pour libérer immédiatement son fils. Elle informe que l’endroit où son fils se retrouve en ce moment n’est même pas connu.

 

“A ce jour, nous ne savons pas l’endroit exact où se trouve notre fils. Qu’on nous dise là où il est gardé. C’est quelqu’un qui est soumis au régime alimentaire car tout ce qu’il mange est contrôlé parce qu’il vient de subir une intervention chirurgicale”, déclare t-elle.

 

Et d’ajouter : “J’ai besoin qu’on relâche mon fils. Il n’a pas tué quelqu’un ni volé les biens d’autrui. Mon seul et unique souci est de le voir relâché car sa femme et ses enfants ont besoin de lui. D’ailleurs, c’est l’unique enfant qui me soutient dans ce pays”.

 

Par la même occasion, l’épouse de Kikuni n’a pas manqué de détailler l’état de santé de son mari qui est en détention quelque part.

 

“Mon mari est sous régime alimentaire après sa récente intervention chirurgicale. Comment se nourrit-il depuis qu’il a été arrêté ?”, s’interrige t-elle, signalant que Seth Kikuni se trouve dans un état de santé très préoccupant.

 

Pour sa part, la Voix de sans voix, VSV a invité les autorités congolaises à permettre aux membres de famille et avocats, de visiter Seth Kikuni et de procéder dans le même esprit, à la libération sans condition, du président du parti politique “Piste pour l’émergence”, afin de privilégier la cohésion nationale et l’esprit de l’unité. Cette structure a en outre lancé un appel aux dirigeants du pays, à mettre fin à la détention au secret, en le présentant devant une juridiction compétente pour être jugé, si infraction y en a.

 

 

Mboshi




États-Unis d’Amérique : 23 ans déjà depuis l’attentat du 11 septembre 2001

Ce mercredi 11 septembre marque jour pour jour, les 23 ans des attentats, où l’Amérique a subi quatre attaques perpétrées par des membres du réseau Djihadiste Islamiste Al-Qaïda avec pour commanditaire Oussama Ben Laden.

Ces attentats qui ont donc rayé de la carte, les deux grattes ciel du World Trade Center de New-York a plongé le monde dans l’effroi. Ces attaques ont également fait près de trois milles morts et plus de six milles blessés. Un triste souvenir pour les États-Unis d’Amérique connus comme grande puissance mondiale.

 

Pour rappel, un certain 11 septembre 2001, deux avions de ligne détournés par des pirates de l’air avait détruit les tours jumelles du World Trade Center qui étaient dans le quartier de Manhattan à New York. Un autre avion s’écrase contre le Pentagone près de Washington et un quatrième à Shanksville, à une centaine de kilomètres de Pittsburgh (Pennsylvanie).

A l’époque, le président français Jacques Chirac en déplacement à Rennes, avait adressé au nom de la population française, “l’immense émotion” à la suite de “ces attentats” qui venaient de frapper les États-Unis d’Amérique, avant de regagner la ville de Paris en urgence.

 

 

 

Mboshi




En vacances parlementaires dans le Grand Katanga, Sama Lukonde recueille les préoccupations de sa base

Remerciements et appels à la consolidation des acquis par le travail, à l’unité ainsi qu’à la cohésion nationale autour du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour mettre fin à l’insécurité qui sévit en RDC, ont été les maîtres mots du président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde qui a communié avec toutes les couches sociales durant ses récentes vacances parlementaires dans le Grand Katanga. Dans tous les meetings populaires comme dans ses différentes réunions avec les députés nationaux et provinciaux, les Sénateurs, les autorités politico-administratives, les animateurs des associations socioculturelles, et autres notables, le speaker de la Chambre haute du parlement a insisté sur le travail tout en appelant à l’unité et à la cohésion nationale autour du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avant de recueillir les préoccupations des populations en termes de développement socioéconomique et de mieux-être.

Il a également posé des gestes de bienfaisance en faveur de la population, la distribution des kits scolaires aux élèves, en vue de soutenir les actions du Gouvernement selon la vision du Président de la République, Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi. Il a aussi visité des infrastructures construites dans le cadre du PDL-145 Territoires alors qu’il était Premier ministre.

Arrivé par Lubumbashi, le vendredi 06 septembre dernier, Jean-Michel Sama Lukonde s’est rendu dans le Katanga profond, très précisément à Kasenga, son fief électoral, pour se faire, lui-même, une idée plus claire sur l’état général de cet espace géographique de la RDC et rendre compte dans son rapport parlementaire.

En effet, avant son élection comme sénateur et son élévation au perchoir de la Chambre haute du parlement bénéficiant de l’appui de toutes les populations et la notabilité du Grand Katanga, l’honorable Jean-Michel Sama Lukonde était déjà élu député national de la circonscription de Kasenga. Ce qui justifie ses vacances parlementaires dans cette partie de la République. A l’en croire, le sénateur Sama Lukonde repart avec tous les éléments nécessaires pour rendre compte dans son rapport parlementaire et pour en faire le suivi.

Pour boucler la boucle, il a reçu les députés provinciaux et les chefs coutumiers de la province du Tanganyika pour les mêmes raisons. Et, avant de regagner Kinshasa, la capitale par l’aéroport de la Luano à Lubumbashi, le président du Sénat a accordé une interview à la presse, déclarant ce qui suit :

” Nous sommes venu dans le cadre de nos vacances parlementaires indépendamment du fait que nous soyons président du Sénat. Nous avons cette responsabilité constitutionnelle. Nous avons été bien accueilli par la population katangaise et toute la notabilité. Notre message de cohésion et d’unité pour le développement du pays en général et de soutien à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État sur la question sécuritaire que nous avons dans l’Est de la République, a été très bien reçu. Nous avons organisé des activités dans le cadre de la gratuité de l’enseignement, étant donné que nous sommes à la rentrée scolaire, pour en voir l’effectivité et accompagner celle-ci avec les travaux qui sont faits dans le cadre du PDL-145 Territoires, encourager le gouvernement, à travers madame la première ministre, sur le travail qui doit se faire au niveau de nos territoires. Nous repartons avec un rapport complet de toutes ces couches que nous avons rencontrées pour pouvoir faire notre rapport parlementaire et rester dans le suivi”, a rassuré le président du Sénat à la fin de ses vacances parlementaires.




Le rôle de la jeunesse du Nord-Kivu pendant la guerre d’agression au centre de l’échange entre Fiston Khetha du FNJ et la ministre Noëlla Ayeganagato

C’était dans un entretien à l’hôtel Serena que le premier vice-président du forum national de la jeunesse (FNJ) a échangé avec la ministre congolaise de la Jeunesse et de l’éveil patriotique.

Cet échange entre Fiston Khetha et Noëlla Ayeganagato s’est déroulé dans un contexte très particulier où les Congolais inhumaient au cimetière de GENOCOST plus de deux cents des compatriotes morts de faim et des maladies dans les différents camps des déplacés autour de Goma et dans le territoire de Nyiragongo.

En présence de Guy Kibira Ndoole, chef de division provinciale de la Jeunesse au Nord-Kivu, le premier vice-président provincial du forum National de la jeunesse du Nord-Kivu a brossé le tableau très sombre de la situation de la jeunesse en cette période de guerre ou la RDC est agressée par le Rwanda sous le bras séculier du M23-AFC et étaler les différents actes de violation des droits de l’homme que subissent les milliers des compatriotes dont la majorité est composée de la jeunesse.

Fiston Kheta a épinglé le fait que plusieurs jeunes n’ont pas accès à l’emploi, ce qui le rend de plus en plus vulnérables et près à céder à toutes les sollicitations des groupes armés. Très accrochée et attentive aux différentes doléances de ce jeune leader du Nord-Kivu en faveur des jeunes de la province, Noëlla Ayeganagato Nakwipon a loué le courage et la détermination de la jeunesse du Nord-Kivu pour accompagner les efforts de paix consentis par le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui s’est résolument engager avec les efforts de tout le peuple à pacifier totalement l’Est du pays en particulier et le pays tout entier.

L’un des émissaires de la Première ministre Judith Suminwa tuluka a encouragé cette jeunesse qu’elle a qualifié de résiliente malgré la menace et les sollicitations aussi bien du M23 que d’autres milices qui endeuillent la Province du Nord-Kivu en particulier et toute la RDC en général.

Abordant la question relative à l’emploi des jeunes, la ministre de la Jeunesse et de l’éveil patriotique a rassuré son hôte sur la volonté du Gouvernement Suminwa et celle du chef de l’Etat et Président de la République de créer plus d’opportunités pour la jeunesse du pays. A ce sujet d’ailleurs Mme Noella Ayeganagato Nakwipon a invitée la jeunesse de Goma en particulier et celle de toute la province du Nord-Kivu de soutenir et de s’impliquer dans divers programmes du Président de la République tel que le programme des développements locaux PDL 145 territoires, le Programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation, P-DDRCS et bien d’autres afin d’obtenir quelques opportunités d’emplois.

Marty Dacruz Olemba




40e Journée des enseignants en Chine : Xi Jinping prône l’ouverture du secteur éducatif au monde

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.) 

Le mardi 10 septembre a marqué la 40e Journée des enseignants en Chine. Un vibrant hommage a été rendu au monde éducatif à travers tout le pays. Piliers incontournables dans toutes les sociétés, les enseignants sont les remparts contre l’ignorance et le mal. Ils sont des phares qui illuminent les esprits et guident les enfants vers la vertu et la connaissance. Au cours de cette journée spéciale, la nation chinoise a reconnu le mérite de plusieurs centaines d’enseignants modèles de tous les cycles éducatifs. Au total, 716 personnes ont reçu le titre d’enseignant modèle national.

À l’occasion de cet événement solennel, le président chinois Xi Jinping a salué les efforts de tous les personnels du monde éducatif et les a encouragés à travailler inlassablement à l’atteinte de l’objectif stratégique qui est de faire de la Chine un pays leader dans le domaine de l’éducation. De ce fait, il a évoqué l’importance de la formation d’un corps enseignant de haut niveau, l’impératif de rehausser le statut, la rémunération et le bien-être des enseignants afin de faire de l’enseignement l’une des professions les plus respectées.

Tout en insistant sur l’intérêt de mettre l’accent sur l’inclusivité, l’accessibilité et la commodité de l’éducation en tant que service public, le président Xi Jinping a souligné également l’utilité d’ouvrir davantage le secteur éducatif chinois au reste du monde. Il s’agit de favoriser de plus en plus les échanges académiques internationaux en élargissant la coopération dans les domaines de l’éducation et la recherche scientifique pour une inspiration mutuelle des pratiques.

Déjà, la coopération en matière d’éducation entre la Chine et l’Afrique est exemplaire dans la mesure où elle a produit des résultats tangibles sur le terrain. Le cas des Ateliers Luban installés en Éthiopie est un exemple significatif en matière de coopération dans le secteur éducatif. La Chine met à la disposition des étudiants le savoir-faire technologique nécessaire à leur insertion socioprofessionnelle par le biais de cette initiative.

Le Centre de recherche conjoint Chine-Afrique, la toute première institution scientifique et éducative complète construite à l’étranger par la Chine en 2013 est aussi un exemple parlant en matière de coopération dans le secteur éducatif. Cet établissement réunit des institutions de recherche scientifique et d’enseignement de 16 pays africains et de la Chine pour des collaborations fructueuses dans des domaines tels que les enquêtes et les évaluations de la biodiversité, les ressources en eau et la surveillance de l’environnement écologique. Il a permis de mettre en place un réseau qui intègre la recherche scientifique et la formation des talents. En plus de cela, plus de 600 articles ont été publiés grâce à la collaboration fructueuse entre les chercheurs de ce centre. Ces derniers ont par ailleurs initié plus de 30 cours de formation internationale et sessions techniques et formé plus de 300 étudiants de 14 pays africains. Dans cette dynamique de coopération, les centres Confucius participent aussi à ouvrir des passerelles entre les systèmes éducatifs chinois et africains.

Lors du dernier Forum sur la coopération sino-africaine qui s’est tenu récemment à Beijing, au nombre des actions proposées pour les trois prochaines années, la Chine envisage, dans le cadre des échanges humains et culturels, de créer un institut d’ingénierie et de mettre en place dix Ateliers Luban. Elle proposera 60 mille places de formation en faveur des femmes et des jeunes africains.

Ce sont autant d’initiatives qui méritent d’être encouragées afin de permettre à l’Afrique et à la Chine de s’enrichir mutuellement en matière d’éducation et de préparer la jeunesse aux défis contemporains et futurs. L’éducation demeure la clé qui ouvre les portes de l’avenir. Soutenir et renforcer la coopération en matière d’éducation dans les pays en développement, c’est prendre un pari pour l’avenir. L’ouverture du secteur éducatif chinois au monde, notamment l’Afrique passe nécessairement par une coopération soutenue. Il faudra véritablement s’y investir et diversifier cette coopération, car l’éducation demeure le tremplin vers l’excellence, la voie par laquelle une société appréhende son destin et bâtit son avenir.

(Photo : VCG)




RDC: Jean Claude Mvuemba et Franck Diongo s’opposent à la candidature du Congo, comme membre du conseil de l’ONU pour les droits de l’homme

La République Démocratique du Congo veut siéger au conseil des Nations-Unies pour les droits de l’homme. Entant que candidat, le Congo Kinshasa multiplie des stratégies pour faire valoir sa candidature afin d’arracher ce poste au niveau international.

A l’occasion de la projection du film “l’Empire du silence” du réalisateur Belge Tshierry Michel au palais des Nations à Genève en Suisse organisée le 6 septembre dernier, plusieurs interventions ont tourné autour de la thématique sur les droits humains en République Démocratique du Congo, particulièrement sur le rapport Mapping, document du haut commissariat des Nations-Unies pour les droits de l’homme qui reprend les crimes commis en RDC de 1993 à 2003.

Un scandale a été créé par les acteurs politiques congolais de l’opposition ayant également pris part à cette conférence.

Jean Claude Mvuemba et Franck Diongo qui séjournent en Suisse, ont rejeté en bloc, toutes les interventions des officiels congolais qui ont expliqué au monde que “le gouvernement congolais respecte les droits de l’homme”. Un discours prononcé dans le but de renforcer la candidature congolaise entant que membre du conseil des droits de l’homme de l’ONU. Les opposants congolais qui ont créé un scandale en pleine conférence ont haussé le ton pour dénoncer les violations des droits humains en République Démocratique du Congo.

Franck Diongo a pour sa part, rappelé le dernier événement de l’évasion à la prison centrale de Makala à Kinshasa estimant que les faits sont jusque-là négligés par les dirigeants du pays. Il a dénoncé l’attitude ou le comportement du gouvernement de Félix Tshisekedi qu’il qualifie des génocidaires, face aux malheurs du peuple.

“Ils sont venus se moquer des congolais ici. Ils ont tué plus de deux milles congolais en prison. Ils ont fait arrêter les journalistes. Deux milles personnes ont été tuées, sans même décréter le deuil national. Un gouvernement des génocidaires. Ils disent qu’ils ne violent pas les droits de l’homme. Le Congo ne peut pas être membre au conseil des droits de l’homme de l’ONU. Le Congo ne respecte pas les droits de l’homme”, dénonce Franck Diongo sous un ton imposant devant des conférenciers venus des différents pays du monde.

De son côté, Jean Claude Mvuemba a lui aussi désapprouvé le fait que la modératrice a refusé d’accorder la parole à l’opposition congolaise. Il a dénoncé cette complicité qui vise à étouffer la voix du peuple congolais.

“Pourquoi ils refusent de nous donner la parole ? Ils viennent mentir au nom du peuple congolais, un peuple meurtri. C’est anormal. Nous sommes des figures emblématique de la politique congolaise. Je suis député national depuis 18 ans, président de l’Assemblée provinciale du Kongo Central, grand leader Ne Kongo. Soyons sérieux et il faut respecter les gens”, gronde Mvuemba.

Plusieurs analystes sont allés dans le même sens, ne trouvant aucune opportunité pour le Congo Kinshasa de siéger là où les décisions sont prises au niveau international en matière des droits humains, car le pays n’est pas un modèle dans ce domaine là.

 

Mboshi




L’ASADHO alerte sur l’arrestation et la détention des jeunes défenseurs des droits humains

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, signé par Me Jean-Claude Katende l’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme (ASADHO) s’inquiète sérieusement du fait de plusieurs atteintes portées à la liberté d’expression et d’opinons par le régime du Président Tshisekedi, en République Démocratique du Congo.

Elle dénonce et condamne l’arrestation et la détention arbitraires de deux défenseurs des droits de l’Homme à la Direction Générale des Renseignements à Kinshasa. Il s’agit des Messieurs Jack Sinzahera (membre du mouvement citoyen Amka Congo) et Gloire Saasita (membre du mouvement citoyen Génération Positive), tous à basés à Goma, dans la province du Nord-Kivu.

En date du 01/08/2024, Messieurs Jack Sinzahera, Gloire Saasita et d’autres jeunes des mouvements citoyens avaient tenu une conférence de presse, au terrain de basket de l’ISC/Goma où ils ont critiqué l’état de siège et ont demandé sa levée pure et simple au vu des faibles résultats obtenus.

Après la conférence, indique la même source, les deux défenseurs des droits de l’Homme qui étaient déjà ciblés par les autorités de la province du Nord-Kivu ont été enlevés par les agents de la police d’investigation.

Dix jours après leur enlèvement, ils ont été transférés à Kinshasa où ils sont détenus arbitrairement à la Direction Générale des Renseignement, sans accès à leurs familles ni aux avocats.

L’ASADHO rappelle que c’est dans les régimes à pensée unique que les citoyens peuvent être inquiétés pour leurs opinions. Le fait de critiquer l’état de siège n’est pas une raison suffisante pour emprisonner une personne. Tout le monde sait par rapport aux résultats attendus de l’état de siège que cette mesure est devenue un poids énorme sur les populations déjà affaiblies par l’agression rwandaise.

Face à ces atteintes récurrentes à la liberté d’expression et d’opinion, l’ASADHO recommande au Président de la République d’imposer le respect de tous les droits fondamentaux consacrés par la Constitution dont la liberté d’expression et d’opinions à tous les services publics dont l’ANR ; Ordonner que les défenseurs des droits de l’Homme, Jack Sinzahera et Gloire Saasita, arrêtés à Goma et détenu arbitrairement à Kinshasa, soient libérés.

A l’ANR de s’abstenir de tout acte de violation des droits humains reconnus aux personnes arrêtées et détenues dans ses locaux.

Aux organisations de la société civile de s’élever contre les atteintes à la liberté d’expression et d’opinions qui deviennent de plus en plus nombreuses à travers le pays.




Coupe d’Afrique des Nations 2025 : Le Mali et le Mozambique gagnent, le Nigeria bute sur le Rwanda

Au cours de la deuxième journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2025, qui a eu lieu mardi, le Mali et le Mozambique ont réussi à décrocher des victoires cruciales, leur permettant de se positionner aux deux premières places du Groupe I.

Lors d’un match en Afrique du Sud, le Mali a triomphé 1-0 contre l’Eswatini. Yves Bissouma a été l’auteur du but gagnant à la dixième minute, permettant aux Aigles de décrocher leur première victoire avec leur nouvel entraîneur, Tom Sainfiet.

Suite à un premier match nul insatisfaisant de 1-1 à domicile contre le Mozambique, le Mali a su se ressaisir et partage maintenant la première place du groupe avec quatre points. Ils auront l’occasion de se mesurer à nouveau au Mozambique lors de deux rencontres en octobre.

Dans le même groupe, le Mozambique a remporté une victoire laborieuse de 2-1 face à la Guinée-Bissau. Guima a ouvert le score pour les Mambas dès la cinquième minute avec un tir extérieur à la surface, mais Mama Baldé a égalisé pour la Guinée-Bissau à la 24e minute. Le match est resté à égalité jusqu’à la 72e minute, moment où le remplaçant Elias, introduit par l’entraîneur Chiquinho Conde, a marqué le but décisif. Grâce à cette victoire, le Mozambique prend la tête du Groupe I, à égalité de points avec le Mali. Les deux équipes tenteront de renforcer leurs positions lors des qualifications du mois prochain.

La frustration des Super Eagles du Nigeria face au Rwanda

Pendant ce temps, les Super Eagles du Nigeria ont fait match nul 0-0 contre le Rwanda à Kigali mardi, un résultat frustrant lors de leur deuxième rencontre des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 (CAN TotalEnergies).

Malgré sa domination lors d’une grande partie du match, le Nigeria n’a pas réussi à infiltrer la défense bien organisée du Rwanda, portant ainsi à six sa série d’invincibilité contre les Amavubi.

Après une victoire impressionnante de 3-0 contre la République du Bénin, les attentes étaient élevées pour que les Super Eagles poursuivent sur leur lancée dans les qualifications. L’entraîneur Austin Eguavoen n’a effectué qu’un seul changement dans son équipe de départ, remplaçant Alex Iwobi par Fisayo Dele-Bashiru, tandis que Victor Osimhen, le meilleur buteur, a commencé sur le banc.

Le Nigeria a rapidement pris l’ascendant dans le match, avec Ademola Lookman comme atout offensif majeur. L’attaquant de l’Atalanta croyait avoir ouvert le score à la 22e minute, mais son but a été annulé pour un hors-jeu. Cette occasion a suivi un tir puissant de Victor Boniface qui a heurté le poteau, mais le rebond n’a pas pu être exploité.

La première mi-temps s’est terminée sans but, et Eguavoen a effectué deux changements à la pause, introduisant Osimhen et Moses Simon pour ajouter plus de puissance offensive. Cependant, le Rwanda, encouragé par la présence du président Paul Kagame dans les tribunes, a défendu de manière acharnée.

Le gardien Fiacre Ntwari a montré une excellente performance en réalisant plusieurs arrêts décisifs, y compris un arrêt spectaculaire de la tête face à Osimhen dans les derniers instants du match, maintenant ainsi le score à égalité. Le Nigeria a continué à exercer une pression, mais n’a pas réussi à concrétiser ses occasions.

Bien que des points aient été perdus, les Super Eagles conservent la première place du Groupe D avec quatre points, tandis que le Rwanda se classe deuxième avec deux points. Le Nigeria jouera contre la Libye lors de son prochain match de qualification en octobre, avec l’espoir de retrouver la voie du succès.




En vacances parlementaires à Kasenga: Sama Lukoknde à la rescousse des élèves

Profitant de son séjour dans le territoire de Kasenga, le président de la chambre haute du Parlement a effectué une descente sur le terrain pour apporter du sourire aux élèves de cette partie du pays. Il leur a offert un lot important des Kits scolaires, un geste salutaire qui vient en appui et en accompagnement des efforts du Gouvernement de la République dans le secteur de l’éducation.

Comme il l’avait promis lors de son adresse à la population dimanche dernier, juste après son arrivée, le speaker de la chambre haute n’est pas venu bredouille. Il a ramené les kits scolaires pour tous les élèves des 7 écoles répertoriées dans la circonscription de Kasenga, d’où son passage à titre symbolique à l’école primaire Kasenga.

S’exprimant devant les élèves, il a souligné que son geste constitue simplement un accompagnement des actions du Gouvernement.

Chers élèves bonjour. Je suis très content d’être avec vous ce matin. Je suis venu ici pour vous rendre visite et vous apporter un petit accompagnement pour cette nouvelle année scolaire. Cet accompagnement qui vient à la suite des efforts faits par le gouvernement de la République, sous les instructions du Président de la République, le Chef de l’Etat, Son Excellence Antoine-Felix Tshisekedi Tshilombo, qui continue à réaliser ce que nous appelons le programme de 145 territoires. Dans ce programme, nous construisons des écoles parce que la Constitution nous demande à ce que nous puissions avoir la gratuite de l’enseignement parce que l’éducation, c’est ça même le développement du pays. On voudrait que parmi vous les élèves que je vois aujourd’hui, garçons comme filles, demain qu’on puisse voir une autre personne, peut-être elle, elle pourra devenir présidente du Senat demain, peut que ça sera le petit garçon là-bas, qui pourra devenir premier ministre.

Mais pour pouvoir y arriver, il faut vous former et il faut l’éducation. A ce programme de la gratuité de l’enseignement, moi je viens aussi apporter mon petit édifice pour accompagner ce programme et soulager les parents parce que la gratuité de l’enseignement c’est pour permettre à ce que nous puissions avoir plus d’élèves à l’école et alléger les parents. Je viens aussi de les alléger à mon tour avec ces petits kits scolaires qu’on va distribuer à chacun d’entre vous. Ici, bien sûr, ce n’est qu’un échantillon. Ce kit scolaire ne sera pas seulement donné dans cette école. On va les donner aussi à tous vos amis, tous les élèves des autres écoles, ici à Kasenga centre mais aussi à d’autres secteurs de Kasenga pour accompagner les élèves de manière à ce qu’ils puissent se former, s’éduquer parce que c’est ce qui va permettre le développement de notre pays demain”, a dit le speaker du Sénat.

Il a, par ailleurs, exhorté les élèves à travailler d’arrache-pied pour gagner le pari de cette année scolaire.

« Vous devez travailler dur cette année parce qu’on ne veut voir personne échouer. On veut vous voir tous réussir et on veut vous voir être tous demain des grands hommes des grandes dames qui vont construire notre pays. Et donc c’est ça le petit message que je voulais apporter aux élèves d’abord mais aussi aux parents et encourager surtout le gouvernement à poursuivre avec ce programme qui permet la gratuité de l’enseignement mais surtout la formation de notre population. Ce n’est pas moi seulement qu’il faut applaudir mais surtout le Président de la République, il faut applaudir le travail que le gouvernement fait et surtout il faut applaudir ceux qui sont en train de vous former », a-t-il martelé.

Par ce geste louable et généreux de plus de 4500 kits scolaires, qui tombent une semaine après la rentrée scolaire, Sama Lukoknde a rencontré favorablement l’assentiment des fils et filles de Kasenga et surtout des élèves qui n’ont pas hésité d’exprimer leur satisfaction par des applaudissements à l’endroit de leur bienfaiteur, l’honorable président du Sénat.

De leur côté, les enseignants ont exprimé leur joie par rapport à ce don des kits scolaires. Un enseignant de l’Ep/ Kasenga a souligné qu’ils sont contents d’avoir reçu le don du sénateur et président du Sénat constituer de cahiers; des mallettes. Pour les parents, la période semble être difficile parce qu’ils n’ont pas encore acheté les kits scolaires. C’est une lourde tâche pour eux. Mais grâce à ce don, les parents sont allégés.

Signalons que c’est dans l’après-midi de du lundi que le président du Sénat a regagné la ville de Lubumbashi.

Le Quotidien




Tentative d’évasion au Cprk: Félix Tshisekedi promet des sanctions sévères contre les auteurs 

De retour au pays en provenance de la Chine où il a conduit une forte délégation des officiels congolais pour participer au forum Chine-Afrique, le Président de la République a convoqué un conseil des ministres extraordinaire au Palais de la nation. Les incidents malheureux survenus dans le Centre pénitencier de rééducation de Kinshasa, ex- prison de Makala ont occupé une place de choix surtout que ces faits se sont produits à l’absence de Félix Tshisekedi.

Après un tour d’horizon sur ce qui s’est passé dans cette maison carcérale, le Chef de l’État a demandé que la commission d’enquête mise en place fournisse le rapport dans les 7 jours qui suivent. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias et porte-parole du Gouvernement intervenant sur la chaine française, France 24, a annoncé qu’au nom de de la transparence, certaines organisations de la société civile et le bureau conjoint des nations unies aux droits de l’homme seront associés à ces enquêtes.

«  Nous voulons tous connaître ce qui s’est passé exactement ce jour-là et les raisons qui ont conduit à cela », a déclaré Patrick Muyaya. C’est dans ce cadre que tout en déplorant ces incidents, il a indiqué que le Président de la République a annoncé des sévères sanctions contre les auteurs directs et indirects de ces bavures. Concernant le bilan, le porte-parole du Gouvernement a parlé de 131 morts car deux autres personnes ont succombé de suite de leurs blessures».

Le Président de la République a demandé à ceux qui s’occupent de l’enquête de pouvoir faire rapport dans les sept jours qui suivent, mais d’abord c’est le regret et la profonde tristesse quand vous regardez le nombre de morts on parle de 129, mais il y a deux autres qui ont succombé de leurs blessures », a indiqué Patrick Muyaya, invité sur le plateau de France 24.

Sur place au Cprk, des mesures ont été déjà prises pour remettre les choses à l’ordre. L’eau et l’électricité ont été déjà rétablies. Il en est de même pour les mesures d’accompagnement des femmes qui ont été violées qui sont prises en charge médicalement et psychologiquement. A la question de savoir si ces évènements n’étaient pas prévisibles étant donné qu’il y avait une forte surpopulation à l’ex prison de Makala , le porte – parole du Gouvernement congolais a précisé que cette question avait été déjà prise en charge avec le processus de désengorgement des prisons au pays qui est en cours et piloté par le ministre d’État à la justice, Constant Mutamba.

Et il y a aussi le projet de construction de nouvelles prisons. Dans la foulée, Patrick Muyaya a annoncé la délocalisation dans les jours à venir de l’ex Prison de Makala située en plein quartier résidentiel vers un autre endroit approprié. Entre temps, un procès en flagrance a été ouvert à la prison centrale de Makala, où deux groupes de détenus « présumés » impliqués dans les actes de barbarie perpétrés lors de la tentative d’évasion des prisonniers ont été identifiés devant le tribunal de garnison de Kinshasa-Ngaliema et le verdict se fait toujours attendre.

RSK