Ministère des Finances: Doudou Fwamba conforté par des résultats prometteur

Depuis l’investiture du gouvernement en juin 2024, le Ministère des Finances, dirigé par Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a entrepris un vaste programme de réformes visant à restaurer la stabilité macroéconomique du pays. Ces mesures, cruciales pour redresser les finances publiques de la République Démocratique du Congo (RDC), commencent à porter leurs fruits, comme l’indiquent les récents résultats présentés par le ministère.

L’une des réussites notables est la réduction significative de l’inflation. À la fin du mois d’août 2024, le taux d’inflation cumulée s’établissait à 9,4 %, contre 17,5 % sur la même période en 2023. De plus, le taux de change, qui avait fortement fluctué au cours des dernières années, s’est stabilisé autour de 2.880 CDF/USD entre juillet et août 2024, réduisant les pressions sur la monnaie nationale.

Contrairement aux années précédentes marquées par des déficits, l’État congolais a enregistré un excédent de trésorerie de 164 milliards CDF sur les mois de juillet et août 2024. Cette performance résulte d’une amélioration dans la collecte des recettes publiques, qui ont totalisé 4.582 milliards CDF, contre des dépenses de 4.418 milliards CDF. En 2022 et 2023, les mêmes périodes avaient enregistré des déficits de 154 milliards CDF et 1.297 milliards CDF respectivement.

Une autre mesure phare a été la réduction des dépenses en procédure d’urgence. Ces dépenses, qui représentaient 33 % du total des dépenses publiques en février 2024, ont été réduites à 12 % à la fin du mois d’août. Cette rationalisation permet au ministère de renforcer le contrôle des dépenses et de mieux allouer les ressources publiques.

En seulement trois mois, de juin à août 2024, les recettes publiques ont atteint 6.714 milliards CDF, représentant une part considérable des revenus générés depuis le début de l’année. Le ministère des Finances attribue cette performance à une meilleure coordination avec les régies financières et à l’efficacité des réformes fiscales.

Le ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi a également fait de la lutte contre la corruption une priorité. Le ministère a mis en place des mécanismes pour éliminer les pratiques frauduleuses dans la chaîne des dépenses publiques, tout en renforçant la transparence. La coordination avec la Banque Centrale du Congo (BCC) a permis d’aligner les politiques budgétaires et monétaires pour mieux réguler la gestion des fonds publics.

Ces réformes marquent le début d’une nouvelle ère pour la gestion des finances publiques en RDC. Le ministère des Finances entend poursuivre sur cette lancée en maximisant les recettes publiques, en augmentant les investissements dans les infrastructures, et en promouvant la bonne gouvernance. Le ministre réaffirme que ces efforts visent à assurer une croissance durable et à stabiliser l’économie du pays, tout en répondant aux besoins urgents de la population.




Découverte : La médecine traditionnelle chinoise, une autre richesse de l’Empire du milieu

En dépit de sa modernisation, la République Populaire de Chine n’a pas négligé ses racines et sa culture faisant d’elle, un cas atypique dans ce monde où certains peuples tournent le dos à certaines notions ancestrales. La médecine traditionnelle chinoise (MTC) est une étude de la physiologie, de la pathologie, de la prévention et du diagnostic des maladies.

Rappel historique

La médecine traditionnelle chinoise a fait de grands progrès sous la dynastie Song et ses théories sont devenues de plus en plus systématiques et normalisées. Elle était devenue une vraie science. À cette époque, les professionnels de la médecine ont amélioré ses théories malgré d’énormes pressions et difficultés.

La MTC se concentre sur le Yin, le Yang et cinq éléments, à savoir : le métal, le bois, l’eau, le feu et la terre. Elle a quatre méthodes de diagnostic, qui sont : l’observation, l’auscultation, l’enquête et la prise du pouls.

Les médecins pratiquant la médecine traditionnelle Chinoise sont en mesure de connaître la nature, la localisation, la cause et le mécanisme de la maladie et de ressentir les changements dans les organes, les canaux et les articulations.

Il est alors possible de déterminer une maladie d’en déterminer la nature exacte. Diverses techniques, notamment les herbes chinoises, l’acupuncture, les massages, les ventouses et la thérapie diététique peuvent être utilisées pour équilibrer le Yin et le Yang à l’intérieur du patient, qui se rétablira alors progressivement.

 

« De l’Antiquité à nos jours, la médecine traditionnelle chinoise (MTC) est un trésor de la Chine. Il y a plus de 3 000 ans, les hommes ont commencé à consigner des méthodes de maintien de la santé et de traitement des maladies. Nos ancêtres ont utilisé les méthodes sages de l’observation, de l’écoute, du questionnement et de la prise de pouls pour diagnostiquer les maladies et ont eu recours à des traitements spéciaux tels que la phytothérapie et l’acupuncture pour soigner des patients » peut-on découvrir dans un documentaire du centre linguistique et culturel de Beijing.

 

Des ouvrages classiques tels que le Shenong Benkao Jing et le Huangdi Nejing répertorient plus de 365 plantes, dont certains sont encore utilisées aujourd’hui dans les traitements médicaux.

Sous la dynastie Ming, le médecin Li Shizhen a rédigé le Compendium of Materia Medica, qui détaille les utilisations et les effets de nombreuses plantes médicinales et propose des méthodes de classification et de traitement des maladies, aidant ainsi les médecins à mieux soigner leurs patients.

« Lors des Jeux olympiques de Pékin en 2008, les cliniques de MTC proposant des traitements à base de plantes ont attiré des athlètes du monde entier. De plus en plus de personnes ont commencé à s’intéresser à la MTC, à en tirer des enseignements et même certaines célébrités sont devenues des étudiants de cette sagesse ancestrale » renseigne-t-on au LCC.

 

La médecine traditionnelle chinoise a été d’un grand apport dans le diagnostic et le traitement lors de la pandémie de COVID -19 qui avait frappé l’humanité en 2020. Elle avait aidé les gens à traverser des périodes difficiles sans aucun effet indésirable.

Mais savez-vous comment fonctionne la médecine chinoise ?

La médecine traditionnelle chinoise est transmise en Chine depuis des milliers d’années, aidant le peuple chinois à traiter les maladies et à résoudre les problèmes. Aujourd’hui, non seulement en Chine, la MTC est également réputée pour ses effets curatifs à l’échelle internationale.

 

La théorie de ses propriétés comprend les quatre attributs, les cinq saveurs, les méridiens attributifs, les propriétés d’élévation, d’abaissement, de flottaison et d’enfoncement, ainsi que la toxicité.

 

Les quatre attributs différents de la médecine chinoise sont le froid, le chaud, la chaleur et la fraîcheur. D’une manière générale, les médicaments chinois aux attributs froids sont bons pour évacuer la chaleur, purger le feu, refroidir le sang et éliminer les substances toxiques. Ils peuvent atténuer ou soulager les syndromes de chaleur chez les jeunes.

Les médicaments chinois aux attributs chauds ou tièdes ont pour effet de réchauffer l’intérieur, de disperser le froid, de rétablir les jeunes de l’effondrement, de réchauffer les méridiens, d’activer les clartés, de compléter le feu et de soutenir les jeunes, ils peuvent atténuer ou soulager les syndromes de froid.

Les cinq saveurs des médicaments chinois sont l’âcre, le doux, l’acide, l’amer et le salé. Elles sont déterminées par les goûts et les effets réels des médicaments.

En général, les médicaments âcres ont pour fonction de disperser et de favoriser la circulation du chi et du sang.

 

Les médicaments sucrés sont tonifiants, régulent le gel moyen et soulagent les spasmes. Les médicaments aigres ont pour effet d’élever et d’arrêter l’écoulement. Les médicaments à base de scarabées sont utilisés pour purger, assécher et fortifier.

 

Les médicaments salés peuvent adoucir une masse et disperser une stagnation. Ce sont des purgatifs qui favorisent la défécation et suppriment l’excès de jeunes. Soulever, abaisser, flotter et couler sont des termes utilisés pour décrire la direction de l’action médicinale.

 

Différence entre la médecine traditionnelle chinoise et la médecine occidentale

 

La médecine traditionnelle chinoise et la médecine occidentale sont deux ensembles de théories pour le même phénomène médical humain. Dans la pratique, le traitement se distingue par son concept d’holisme et son traitement basé sur la différenciation des syndromes.

 

La médecine occidentale recherche la cause de la maladie et utilise ensuite les médicaments appropriés en fonction des systèmes physiologiques du corps humain. Le médecin occidental concentre son attention sur les catégories et les causes de la maladie. Les considérant comme des cibles, le médecin occidental isole, modifie, contrôle ou détruit ces maladies.

 

Le médecin occidental part d’un symptôme clinique puis, par le biais d’un check-up minutieux et d’examens de laboratoire, recherche le mécanisme sous-jacent, la cause précise d’une maladie spécifique. Un diagnostic précis donne lieu à une prescription quantifiable exacte pour la maladie.

 

Par contre, le médecin traditionnel chinois se préoccupe davantage de l’état général de la personne. « L’observation joue un rôle essentiel dans le diagnostic du médecin chinois. Tout ce qui concerne la personne est observé » apprend-on.

 

Le médecin traditionnel chinois recueille toutes les informations pertinentes, les symptômes et les autres facteurs liés au patient, tels que le cadre de vie, la météo, les habitudes, les humeurs, etc. et les intègre dans un schéma de dysharmonie, càd, une appréciation du déséquilibre dans le corps du patient.

Avec la montée en puissance de la Chine au niveau international, la médecine traditionnelle Chinoise deviendra une étoile brillante dans le domaine de la santé et du bien-être.

Derick Katola depuis Beijing capitale de la Chine




La Chine s’oppose à l’ingérence des Etats-Unis dans les questions liées à Hong Kong (porte-parole)

La Chine est fortement mécontente et s’oppose résolument aux mesures prises par les Etats-Unis pour manipuler les questions liées à Hong Kong et entraver le développement de Hong Kong, a déclaré mercredi la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Mao Ning.

Mme Mao a fait ces remarques lors d’une conférence de presse régulière en réponse à l’examen et à l’adoption par la Chambre des représentants des Etats-Unis de la “Loi sur la certification du Bureau économique et commercial de Hong Kong (Hong Kong Economic and Trade Office – HKETO)”.

Elle a déclaré que le HKETO était une organisation économique et commerciale d’outre-mer créée par le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK), et que son fonctionnement réussi et harmonieux était propice à l’expansion de la coopération économique et commerciale pratique entre Hong Kong et les pays et régions concernés, avec des résultats gagnant-gagnant.

Mme Mao a ajouté que le projet de loi politisait et instrumentalisait la coopération économique et commerciale normale, qu’il discréditait délibérément les institutions de Hong Kong à l’étranger et qu’il était de très mauvaise nature.

Hong Kong est la deuxième source d’excédent commercial pour les Etats-Unis et plus de 1.200 entreprises américaines ont investi à Hong Kong, selon Mme Mao. Une telle décision de la part des Etats-Unis ne fera que nuire à leurs propres intérêts, a-t-elle observé, ajoutant que la Chine avait fait des démarches solennelles auprès des Etats-Unis.

“La Chine demande instamment aux Etats-Unis de cesser de faire avancer le projet de loi, afin de ne pas nuire davantage à la stabilité et au développement des relations entre la Chine et les Etats-Unis”, a déclaré Mme Mao, ajoutant que si les Etats-Unis insistaient pour suivre leur propre voie, la Chine prendrait des contre-mesures pratiques et efficaces.




Les 500 premières entreprises chinoises connaissent une croissance régulière

Les 500 premières entreprises chinoises ont affiché des performances stables l’année dernière, avec des revenus en hausse et une plus grande attention portée à l’innovation, a-t-on appris mercredi d’un rapport de classement industriel.

La liste 2024 des 500 premières entreprises chinoises a été publiée par la Confédération des entreprises de Chine (China Enterprise Confederation, CEC) et l’Association des directeurs d’entreprises de Chine.

Les 500 plus grandes entreprises ont généré des revenus combinés de 110.070 milliards de yuans (15.460 milliards de dollars) en 2023, en hausse de 1,58% sur un an. Leurs bénéfices nets ont atteint 4.510 milliards de yuans l’année dernière, soit une augmentation de 5,01% par rapport à l’année précédente.

Selon Wang Jiming, vice-président de la CEC, les 500 premières entreprises chinoises ont surpassé les 500 premières entreprises du classement Fortune Global en termes de croissance des revenus et des bénéfices au cours de la période citée.

Les entreprises figurant sur la liste Fortune Global 500 de cette année ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de 0,1% et leurs bénéfices de 2% par rapport à l’année précédente en 2023, d’après les chiffres publiés le mois dernier.

M. Wang, également académicien de l’Académie d’ingénierie de Chine, a déclaré que le seuil de revenus pour figurer sur la liste des 500 premières entreprises chinoises a augmenté pendant 22 années consécutives, atteignant 47,38 milliards de yuans cette année, soit une augmentation de 383 millions de yuans par rapport à l’année précédente.

Les données publiées mercredi montrent également que l’intensité moyenne en termes de recherche et développement (R&D) de ces entreprises a augmenté pour la septième année consécutive. Leurs dépenses totales en R&D représentaient 1,9% de leurs revenus combinés, soit le niveau le plus élevé depuis 2002.

En outre, la liste comprend un nombre croissant d’entreprises des secteurs de l’industrie de pointe et des services modernes, ce qui met en évidence leur rôle dans la transformation économique de la Chine.

Au total, 31 entreprises des secteurs de la fabrication d’équipements pour les nouvelles énergies, des batteries de stockage d’énergie, de la fabrication d’équipements de communication et d’ordinateurs, ainsi que de la fabrication de semi-conducteurs et de panneaux figurent sur la liste de cette année, soit 18 entreprises de plus qu’au cours des cinq dernières années.




Ouverture de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies

La 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) a été déclarée ouverte mardi par Philemon Yang, nouveau président de l’Assemblée générale.

Dans son discours d’ouverture, M. Yang a déclaré que le monde est confronté à de nombreux défis, tels que le changement climatique qui dévaste la planète et met en danger d’innombrables vies et sociétés, ainsi que les conflits et la violence armée qui se déroulent du Soudan à Haïti, de l’Ukraine à la bande de Gaza, laissant une traînée de mort, de destruction et de misère arbitraire dans le monde entier.

“Les souffrances causées par la pauvreté et la faim continuent de persister”, a-t-il déploré, ajoutant que les préjugés et la haine, souvent amplifiés par de nouveaux outils numériques qui apportent des possibilités mais comportent aussi des risques, continuent d’alimenter les tensions et les conflits.

Il a appelé à s’inspirer de la charte des Nations Unies et des principes de la coopération internationale pour répondre à ces incertitudes.

M. Yang a souligné que la coopération internationale demeure l’outil le plus efficace pour résoudre les problèmes profonds et sans frontières, et a estimé que “la coopération entre les Etats membres nous permet d’utiliser nos ressources collectives et notre ingéniosité pour réaliser les plus grandes aspirations de l’humanité telles que la paix, la justice et le développement durable.”

L’Assemblée générale est la plate-forme la plus puissante pour assumer pleinement sa promesse, a-t-il affirmé.

M. Yang a décrit les priorités de son mandat, en se concentrant sur les principes de l’unité dans la diversité, la promotion de la paix, le développement durable et “un engagement approfondi et sans compromis envers la dignité humaine, pour tout le monde, partout”.

Les autres priorités comprennent le multilinguisme dans les travaux de l’Assemblée générale, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

Il a réitéré son engagement à s’acquitter des mandats de l’Assemblée générale, notamment la réforme du Conseil de sécurité, la revitalisation de l’Assemblée générale et le Sommet social 2025.

Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a noté que l’Assemblée générale est “l’endroit où des solutions sont trouvées” aux nombreux défis auxquels le monde est confronté aujourd’hui, y compris des solutions pour reprendre les objectifs de développement durable et mettre fin à la pauvreté et à l’inégalité; des solutions pour stimuler le progrès économique et la création d’emplois pour tous; des solutions pour combler les divisions politiques et mettre fin aux conflits; et des solutions pour mettre fin à la catastrophe climatique.

“Alors que nous ouvrons cette 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, nous sommes confrontés à un monde en difficulté. Mais la bonne nouvelle est que nous pouvons faire quelque chose à ce sujet”, a-t-il souligné.

Pour faire face aux défis, l’AGNU demeure un outil indispensable et une voie vitale vers un avenir pacifique et juste pour tous les peuples, selon M. Guterres.

M. Yang, originaire du Cameroun, a prêté serment à la clôture de la 78e session de l’AGNU mardi matin.




Etats-Unis : premier face-à-face entre Harris et Trump à la campagne présidentielle de 2024

La vice-présidente des Etats-Unis Kamala Harris et l’ancien président Donald Trump ont débattu face à face mardi soir à Philadelphie pour la première fois dans le cadre de la campagne présidentielle américain de 2024.

Mme Harris et M. Trump se sont affrontés sur des questions clés telles que l’économie, l’avortement, l’immigration, le conflit israélo-palestinien, la crise ukrainienne et le retrait des Etats-Unis d’Afghanistan, afin de séduire les électeurs de tout le pays.

Ils se sont serré la main à l’issue du débat de 90 minutes qui a débuté à 21H00, heure de l’Est (01H00 GMT).

Animé par ABC News, ce débat est le deuxième débat présidentiel de l’élection de 2024, après le premier entre le président actuel Joe Biden et M. Trump en juin dernier. A l’issue de celui-ci, M. Biden s’est retiré de la course face à des pressions croissantes.

Le débat de mardi a eu lieu à un moment critique, les sondages montrant une course serrée à deux mois de l’élection.




57è session du CDH : Une quarantaine de pays réaffirment leur soutien à la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara

Une quarantaine de pays ont réaffirmé, mardi, leur soutien à la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, lors de la 57è session du Conseil des droits de l’Homme (CDH), qui se tient au Palais des Nations à Genève.

Ce groupe de pays a exprimé son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume dans une déclaration prononcée en son nom par l’ambassadeur, représentant permanent de la République dominicaine, Hector Virgilio Alcántara, au cours du débat général sur le rapport annuel du Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme consacré à la situation des droits humains dans le monde.

A cet égard, le groupe a mis en avant l’interaction “constructive, volontaire et profonde” du Maroc avec le système des droits de l’Homme de l’ONU.

“Le Maroc s’est engagé depuis de nombreuses années dans une interaction constructive, volontaire et profonde avec le système des droits de l’Homme des Nations-Unies, en particulier le bureau de la Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme (HCDH), pour la promotion et le respect des droits de l’Homme sur l’ensemble de son territoire”, a affirmé M. Virgilio Alcántara dans cette déclaration au titre du Point 2 de l’ordre du jour de la session.

Dans ses résolutions sur le différend du Sahara, a-t-il rappelé, le Conseil de sécurité de l’ONU se félicite du rôle joué par les Commissions nationales et régionales des droits de l’Homme à Dakhla et Laâyoune et de l’interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies.

Dans sa déclaration, le groupe s’est félicité par ailleurs de l’ouverture, par de nombreux pays, de Consulats généraux dans les villes de Dakhla et Laâyoune, qui constituent “un levier de renforcement de la coopération économique et des investissements, au profit des populations locales, du développement régional et aussi continental”.

“La question du Sahara est un différend politique traité par le Conseil de sécurité qui reconnaît la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc comme crédible et sérieuse pour une solution politique définitive au différend régional sur le Sahara”, a-t-il encore rappelé.

A cet égard, le groupe affirme soutenir les efforts visant la relance du processus politique exclusivement onusien sur la base du format consacré lors des deux tables rondes de Genève, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, notamment la dernière résolution 2703 du 30 octobre 2023, visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et qui repose sur le compromis à ce différend régional.

“La résolution de ce différend régional contribuera à concrétiser les aspirations légitimes des peuples africains et arabes en matière d’intégration et de développement, objectif que le Maroc continue de viser et pour lequel il déploie des efforts sincères et continus”, a conclu l’ambassadeur dominicain.




Le TPM déjà à Ndola pour rencontrer Red Arrows ce samedi

C’est l’info du jour : les Corbeaux sont déjà à Ndola, deuxième plus grande ville zambienne, dans la province de Copperbelt. Entre l’aéroport international de la Luano de Lubumbashi et Simon Mwansa Kapwepwe de Ndola, ce mercredi 11 septembre, les hommes de Lamine Ndiaye ont mis 24 minutes de vol à bord d’un Embraer 145 de la compagnie AirFast affrété par le Chairman Moïse Katumbi.

Le boss des Corbeaux a pris le même vol avec les 20 sur 21 joueurs retenus par le coach Lamine. Ibrahima Keita, retenu en sélection avec la Mauritanie, rejoindra le groupe directement en Zambie. Pour cette mission commando, de la logistique à la condition physique, la direction a mis le paquet double : un vol affrété pour éviter les longues heures de bus entre deux villes pourtant proches, et un logement haut de gamme juste en face du Levy Mwanawasa Stadium.

L’après-midi de ce mercredi est consacré au repos après l’entraînement du matin au CEF de Futuka où était interné le groupe avant le voyage.




Les CAF Ambassadors Okocha et Diouf rejoignent une liste de légendes du football africain qui participent au Symposium des Entraîneurs de la CAF à Abidjan jeudi et vendredi

Abidjan accueillera du 12 au 13 septembre, le Symposium technique des Entraîneurs de la CAF, un événement qui rassemblera de nombreuses légendes du football africain, telles que Jay Jay Okocha (Nigeria), El Hadji Diouf (Sénégal) et Gadji Celi (Côte d’Ivoire).

L’ancien portier camerounais Antoine Bell, le défenseur sud-africain Mark Fish, ainsi que l’entraîneur ghanéen Otto Addo des Black Stars, participeront également à ce séminaire de deux jours.

Ils seront membres d’un panel prestigieux comprenant également l’ancien défenseur nigérian Augustine Eguavoen, la légende de Fulham Luis Boa Morte, qui est actuellement entraîneur de la Guinée-Bissau, et le Sénégalais Pape Thiaw, parmi d’autres.

Ce symposium sera la première occasion pour les entraîneurs africains de se rencontrer, avec la participation prévue de 50 entraîneurs d’équipes nationales représentant les associations membres de la CAF.

Une plateforme sera proposée pour favoriser l’échange d’idées et d’expériences entre les meilleurs entraîneurs africains, comme Emerse Fae, qui a emmené la Côte d’Ivoire au sacre lors de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies 2023.




Sébastien Desabre : “‘Il est impératif d’être impliqué à 150 % dans ce métier” 

Lors de son échange avec Cafonline, Sébastien Desabre, demi-finaliste de la récente Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies avec la République Démocratique du Congo, a évoqué divers sujets en amont du Symposium Technique des Entraîneurs de la CAF, qui se tiendra ce jeudi à Abidjan. La Côte d’Ivoire, théâtre des exploits des Léopards lors de la CAN, et première terre d’accueil du tacticien français sur le sol africain. Oscillant entre souvenirs et ambitions, celui que le peuple congolais désigne avec affection sous le nom de “Maseba Wetu” (qui se traduit par “Cher Oncle”) partage ses pensées en exclusivité.

Cafonline.com : Cela fait maintenant deux ans que vous êtes à la tête des Léopards. Comment vous sentez-vous dans votre rôle de sélectionneur ?

Sébastien Desabre : J’éprouve un immense plaisir à travailler avec la République Démocratique du Congo. Nous avons réussi à créer un cadre de travail favorable aux performances, en insufflant un nouvel élan en termes de management et en établissant de nouvelles interactions avec les joueurs et la fédération. Avec l’appui du ministère, nous avons la possibilité d’agir de manière transparente et de toujours connaître les règles qui régissent notre activité. À chaque fin de stage, un rapport est produit dans lequel je partage mes réflexions et examine les axes d’amélioration. Nous cherchons à progresser d’un stage à l’autre afin de perfectionner et corriger les éléments qui ont été mal gérés.

Vous êtes actuellement sur une série de six matches sans défaites lors des phases qualificatives en Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies. Quels sont les ingrédients de ce succès ?

En sélection, tout va très vite. On est sur cette série mais on se projette déjà sur les prochaines échéances avec le match contre la Tanzanie. Ces statistiques indiquent que nous sommes dans une bonne dynamique. Cependant, les données sont principalement bénéfiques pour les journalistes et les supporters. Nous maintenons notre attention sur nos objectifs. Quand un match est terminé, nous pensons déjà au prochain et à l’idée de le gagner, avant de tirer des conclusions à la fin de notre parcours. Cela indique que nous n’avons jamais gagné un match avec un score de cinq zéro. Il y a donc encore des domaines à améliorer, mais nous avons également la capacité de triompher dans nos rencontres.

Vous avez débuté votre parcours en tant que coach en 2006. Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir cette voie ? Quels changements majeurs avez-vous observés depuis ce temps ?

Je dirai la mentalité des joueurs avec tout ce qui va avec comme les réseaux sociaux.

Ce n’est pas le même mode de management. Il faut rester dans le coup. Sur le plan strictement footballistique, le jeu a connu une évolution majeure. Aujourd’hui, ma perception du football est très différente de celle que j’avais au début de ma carrière. Au commencement, j’ai commis des erreurs qui m’ont permis d’apprendre et de grandir. C’est grâce à ces erreurs que j’ai atteint aujourd’hui ce niveau d’expérience en Afrique. Ayant passé plus de temps sur le continent que la plupart de mes joueurs, je considère cela comme un atout essentiel pour réaliser nos objectifs avec la République Démocratique du Congo.

Vous avez commencé votre carrière de tacticien sur le sol africain avec l’Asec Mimosa. Vous revoilà de nouveau en Côte d’Ivoire en prélude de ce Symposium Technique des Entraîneurs de la CAF…

C’est un clin d’œil du destin. Il est vrai que j’ai vécu ici à l’époque avec ma famille, mes fils étaient très jeunes à l’époque, ils ont bien grandi depuis. Cela me rappelle de bons souvenirs. On a passé de très belles années ici avec un peuple très accueillant. On a gardé beaucoup d’amis. Et puis après, une petite cerise sur le gâteau, c’est qu’effectivement maintenant, à chaque fois que je vais revenir, ici. Je vais me rappeler que c’était sur ces terres qu’avec la RDC nous avons accompli de belles choses.

Ce qu’on a vécu et partagé à la CAN, c’est un lien fort qui nous unit. Et nous avons envie de revivre ces beaux moments. On travaille pour ça ! Cela a été un moment magique dans la carrière d’un joueur et d’un entraîneur et de partager tout cela avec le peuple congolais, ça n’a pas de prix.

Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans votre profession ?

Personnellement, ce que je préfère, ce sont les matchs ainsi que la préparation tactique et technique lors des séances d’entraînement. Il est important de mettre en œuvre des stratégies et de travailler à leur application. Ensuite, nous pouvons évaluer leur efficacité sur le terrain. Si, durant le match, certains éléments ne fonctionnent pas, il est essentiel de pouvoir apporter des ajustements, c’est une part de notre responsabilité.

Se dire qu’on prépare le plus professionnellement possible, on pense à mettre en place quelque chose, et quand ça réussit c’est une satisfaction.

De nos jours, le sélectionneur est souvent décrit comme le deuxième personnage le plus important d’un pays, après le président de la République. Ce rôle peut-il être perçu comme un fardeau difficile à porter ?

Être en première ligne implique d’accepter certaines pressions. Lorsque celles-ci sont négatives, cela ne signifie pas qu’il faut changer de voie, bien au contraire. Certes, tout ne fonctionne pas toujours comme on le souhaite, mais l’important est de se rappeler que dans des rôles aussi exposés et importants, il est impératif d’être impliqué à 150 % dans ce métier afin de ne pas regretter les moments où les choses tournent mal. Le football n’est pas une discipline exacte. Il est donc primordial de tout donner, pour que, en vous observant dans le miroir, vous puissiez affirmer avoir réalisé tout ce qui était possible.