Félix Tshisekedi a présidé la 1ère réunion interinstitutionnelle

Ce jeudi 12 Septembre 2024, à la Cité de l’Union africaine, le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé une réunion interinstitutionnelle afin d’analyser la situation globale du pays.

Dieudonné Kamuleta, le président de Cour Constitutionnelle et président du conseil Supérieur de la magistrature ; Vital Kamerhe, le président de l’Assemblée Nationale; Jean-Michel Sama Lukonde, le président du Sénat et Mme Judith Suminwa, la Première ministre ont présenté au Chef de l’Etat leurs analyses de la situation du pays et proposé des pistes de solution.

Garant du bon fonctionnement des institutions, le Chef de l’État a donné des orientations claires aux quatre chefs de corps constitués.

Sur le plan économique, le Chef de l’État a réitéré sa « détermination de voir notre économie décoller avec notamment la baisse du taux directeur de la Banque centrale du Congo », a rapporté le Président de la Chambre basse du parlement Vital Kamerhe.

Concernant le secteur de l’Éducation, le Président Tshisekedi a insisté pour que « la gratuité de l’enseignement de base soit totalement parachevée », a ajouté l’honorable Vital Kamerhe.

Au chapitre de la Santé, le speaker de l’Assemblée nationale affirme que « le Président de la République a donné des instructions sur la prévention en provinces, un des piliers du système de santé. »

La réforme du système judiciaire a aussi été évoquée dans cette réunion : « les réformes dans le secteur de la justice doivent être parachevées afin que nous ayons une justice équitable », a martelé le Président Tshisekedi.

Enfin, la situation sécuritaire de la République Démocratique du Congo (RDC), particulièrement dans les provinces de l’Est et de l’Ouest, ainsi que le parachèvement du processus électoral dans certaines zones du pays ont aussi été abordés.

Cette séance de travail des chefs de corps au tour du président de la République est la première réunion inter institutionnelle depuis le parachèvement de la mise en place des institutions après les élections générales du 20 décembre 2023.




Rdc et Afrique du Sud: Un partenariat solide et une coopération renforcée 

Ce jeudi à la Cité de l’Union Africaine, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a accordé une audience à Dr Bejani Chauke, porteur d’un message du Président sud-africain Cyril Ramaphosa, concernant le renforcement des relations bilatérales sur le plan gouvernemental et politique entre la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Afrique du Sud.

Cette visite fait suite au dernier séjour de travail du Président sud-africain à Kinshasa, au mois de juillet 2023, au cours duquel les Présidents Tshisekedi et Ramaphosa avaient réaffirmé leur volonté de renforcer des relations d’amitié et de partenariat entre les deux pays, en donnant une large place à la coopération sécuritaire.

Plusieurs protocoles d’accord portant notamment sur les mines, l’emploi, les transports et les infrastructures avaient été signés entre les deux pays.

« En Afrique du Sud, nous avons un nouveau gouvernement issu des dernières élections et nous sommes décidés de faire en sorte que ce qui était conclu avec le gouvernement congolais soit mis en application », a fait savoir l’émissaire sud-africain, au sortir de l’audience.

Dr Bejani Chauke a, par ailleurs, rassuré à ce sujet que « très prochainement une commission mixte composée des ministres ainsi que d’autres officiels des deux pays sera mise en place




Le CSAC suspend à titre conservatoire la chaîne Canal + Pop pour une durée de 45 jours sur toute l’étendue de la Rdc 

Dans le souci de rendre salubre l’espace médiatique en RDC, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication a suspendu à titre conservatoire la chaîne Canal Pop diffusé sur le bouquet Canal + pour une durée de 45 jours sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. La décision a été prise à l’issue de la plénière extraordinaire présidée hier jeudi par son président Christian Bosembe.

Il est reproché à cette chaîne de diffuser la série «  The Bachelor », série déjà interdite de diffusion depuis le 5 septembre dernier. « Attendu qu’étant sous suspension, la chaine Canal pop a continué à diffuser allègrement et sans ambages le programme frappé d’interdiction, attendu que cette attitude constitue une violation délibérée des décisions du Conseil et frise la rébellion contre l’instance de régulation des médias, attendu que le CSAC constate et ou sanctionne le cas de non observance des sanctions par lui prononcées, vu l’urgence et la nécessité, prend à titre conservatoire.

Est suspendu sur toute l’étendue de la République pour une durée de 45 jours à dater de sa publication le chaîne Canal plus Pop », peut-on lire dans un communiqué parvenu à notre quotidien. Il est aussi demandé au Directeur général de Canal + RDC de se présenter au Conseil pour présenter ses moyens de défense en rapport avec le manquement relevé ci-avant endéans 7 jours.

Et au Procureur général près le Conseil d’État ainsi que le Directeur général du Renatelsat, il leur sont priés de concourir à la bonne exécution de cette décision qui entre en vigueur à la date de son interdiction de de diffusion de la série The Bachelor du bouquet Canal +.

Rappelons que « The Bachelor » est une télé-réalité dans laquelle plusieurs femmes, candidates, s’affrontent sur divers points pour essayer de séduire un homme. Déjà produite en Europe des années, le concept a été africanisé il y a 2 ans pour l’Afrique francophone. Le concept est déjà à sa troisième édition.

En effet, l’idée d’interdire la diffusion de cette émission en RD Congo date de depuis l’édition passée. Le régulateur des médias voulait interdire la diffusion de la version africaine de l’émission « The Bachelor ». C’est ce qu’avait annoncé le 9 décembre 2023 Christian Bosembe, le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). « Nous allons fermer The Bachelor. Cette émission de la honte, ignoble, abrutissante et perverse », a-t-il déclaré. « Cette émission véhicule des messages négatifs sur la femme et sur les relations amoureuses. Elle encourage la superficialité, la compétition et la violence », disait-il l’an passé.

RSK




Grâce au DG de l’ARSP Miguel Kashal Katemb: SICOMINES signe avec 5 sous-traitants    

Après la société Kamoa Copper Company et Tenke Fungurume Mining SA dans la province du Lualaba, l’accompagnement des entrepreneurs par l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) continue à produire ses fruits positifs pour l’avenir de la classe moyenne congolaise.

Le cas le plus patent actuellement est celui de la société SICOMINES avec la signature de 5 contrats de sous-traitance d’une valeur estimée à 63 millions de dollars américains.

Les cinq entreprises sélectionnées après appel d’offres vont livrer des biens et offrir des services de qualité à cette entreprise minière installée dans la province du Lualaba spécialisée dans l’exploitation et la commercialisation du cuivre et du cobalt.

Les entreprises sélectionnées à cet effet sont : Exel global services SARLU, Bishworld Sarl, Bofa Sarl, Jadex constructions Sarl et Lake Région Venture.

Avant l’avènement du Directeur général Miguel Kashal Katemb à la tête de l’ARSP, la SICOMINES était considérée par les entrepreneurs comme étant une société non concernée par la législation sur la sous-traitance et partant donc, totalement inaccessible aux sous-traitants congolais.

Un pas de géant

Cette signature des contrats avec des entreprises à capitaux majoritairement congolais sonne donc comme un pas important réalisé dans le cadre de l’application intégrale de la Loi sur la sous-traitance dans le secteur privé.

Cette étape marque l’accomplissement d’une promesse faite plusieurs mois auparavant lors du passage du Dg Miguel Kashal dans la ville de Kolwezi en mission de vulgarisation de la Loi sur la sous-traitance.

Pour cette mission, aussitôt arrivé dans la ville de Kolwezi pour un séjour de travail, le DG de l’Arsp a eu un échange en tête-à-tête avec la gouverneure de la province de Lualaba Fifi Masuka d’une franche collaboration visant le développement de la vraie classe moyenne.

Poursuivant avec son itinérance de récolte des résultats issue de sa lutte, le DG Miguel Kashal Katemb est chaleureusement accueilli dans les installations de la Sicomines

Ici, la cérémonie porte sur la signature des contrats des sociétés de sous-traitance qui ont gagné des marchés.

Cette première série est composée de quatre sous-traitants qui ont pu le faire en répondant aux appels d’offres SICOMINES lancés sur le site officiel de l’ARSP. Parmi les sous-traitants, une entreprise va travailler avec une autre entreprise sous-traitante qui vient de contracter avec elle.

Pour sa part, le Dg de l’ARSP Miguel Kashal Katemb a salué la clairvoyance du Président de la République qui soutient le travail en cours dans ce secteur.

« Nous allons continuer dans la mission que nous a confié le Chef de l’État afin de pouvoir développer la chaîne des valeurs. C’est une grande responsabilité et le pays vous regarde ainsi que les sociétés principales, soyez des modèles de discipline, faites la fierté au chef de l’État, il a dit qu’il veut créer une véritable classe moyenne et nous voulons le concrétiser, l’entrepreneuriat c’est beaucoup de sacrifices et de discipline », dit-il.

Les bénéficiaires s’expriment

Cette nouvelle page de l’histoire de l’entrepreneuriat au pays ne fait que susciter des témoignages et reconnaissance des bénéficiaires à l’endroit des autorités du pays.

« Sicomines était autrefois inaccessible, mais aujourd’hui l’accès est facile dans cette société. Nous saluons le leadership du Chef de l’État, il a changé la donne, et nous saluons également le dynamisme du Dg de l’Arsp. C’est un homme déterminé à changer les choses et cela nous motive. Ici personne n’accédait. Nous avons vu des inspecteurs fiscaux être auparavant chassés à la porte et le Dg Miguel mérite beaucoup de salut », a déclaré l’entrepreneur Ngoyi Ilunga.

Et pour un entrepreneur qui a également signé, il s’agit d’un rêve qui se concrétise tout simplement. « Je suis content de voir ce rêve devenir réalité par cet acte. J’encourage le Dg Miguel, je félicite également le Chef de l’Etat de l’avoir placé à ce poste, nous en tant que sous-traitants œuvrant dans les mines, les premières visées sont la communauté impactées dans le sens de finir le chômage car on forme les jeunes » a déclaré Alfred Mwidia

« La Sicomines avec l’Arsp ont atteint les objectifs du Chef de l’État qui a voulu que tous les congolais participent à la gestion de leur pays en créant une classe moyenne, aujourd’hui avec notre signature c’est chose faite et nous remercions le Chef de l’État c’est une occasion pour la jeunesse » Kisonka entrepreneur

« Nous sommes honorés d’avoir eu cette opportunité. Nous sommes parmi les premières entreprises ayant obtenu des contrats chez Sicomines, nous remercions l’Arsp et le chef de l’Etat », s’exprime M. Maurice, un entrepreneur.

Le Quotidien




Notre Ituri à nous !

À Fataki, en Ituri, des milliers de personnes fuient l’insécurité dans leurs villages. Une insécurité créée par les divers groupes rebelles dont les ADF/Nalu et d’autres locaux à la solde des étrangers et qui tuent leurs propres frères !

Ce qui fait qu’à ce jour, des villages entiers se sont vidés de leur contenu. Car, leurs populations ne trouvent mieux que se réfugier près de la base de la MONUSCO, rassurés par la présence des Casques bleus népalais.

Ce qui rend encore difficile la vie des ces compatriotes dont le seul péché est d’appartenir à la Nation congolaise, à Fataki et à la Province de l’Ituri.

Triste, alors triste de constater que des paisibles citoyens qui vivraient paisiblement sur leurs terres, sont aujourd’hui condamnés à l’errance sociale pendant que certains politiciens congolais s’amusent, surtout ici à Kinshasa, à ne pas prendre la mesure du désastre, de la vie de leur concitoyens.

Ils sont nombreux, notamment ici à Kinshasa, qui s’évertuent à saper les actions visant la cohésion nationale, l’unité du pays et le resserrement des rangs pour mettre un terme à la crise.

Cherchant à tout prix à avoir la cerise sur leurs gâteaux, du reste, «  arrachée » de la manière que l’on sait, ils s’évertuent à prendre le Chef de l’Etat en otage, pourvu que leurs intérêts financiers et économiques soient sauvegardés.

Par leur manœuvres politiques et jongleries scélérates, ils se réjouissent de cette situation d’insécurité pour trouver leur gain dans des commerces illicites des matières précieuses qu’ils «  pompent » à travers leurs acolytes basés dans la partie Est et Orientale du Pays.

Pourtant, cette insécurité donne des insomnies au que Numéro 1 d’entre les Congolais qui fait du retour de la paix, son cheval de bataille. Mais, malheureusement, pensons-nous, certains caciques, avides de lait et du miel n’ont que faire de son souci majeur, au risque de perdre avantages, prébendes et autres festins fastes.

Félix Tshisekedi a donc tout intérêt à regarder, et il le fait, la misère de ses propres Fils et Filles vivant désormais dans l’errance sociale, en arrachant à tout prix, la pacification du pays. Cela passe, inéluctablement, par certains préalables dont la diplomatie agissante sur le plan international, le renforcement des capacités, toutes options confondues de l’Armée nationale et le resserrement des rangs en interne. Chose que certains caciques ne veulent pas entendre parler.

Dommage pour le politique congolais !

Willy Kilapi




75 ans des Conventions de Genève : Des échanges sur le Droit international humanitaire

En marge de la commémoration des 75 ans des Conventions de Genève, le Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR), l’Ambassade de Suisse en République Démocratique du Congo et l’Université de Kinshasa (UNIKIN) ont organisé, conjointement, une table ronde sur la mise en œuvre et l’application du Droit international humanitaire (DIH) en RDC.

Le 12 août 2024, les Conventions de Genève ont totalisé 75 ans. Ces conventions constituent le socle sur lequel est bâti le DIH. La table ronde organisée le 11 septembre va réunir des représentants du gouvernement, du corps diplomatique, des organisations internationales, de la société civile, du milieu universitaire et les acteurs humanitaires ainsi que les praticiens du droit.

 

L’événement a notamment pour but de discuter des défis et des opportunités en lien avec

l’application du Droit international humanitaire en RDC et d’identifier des mesures concrètes pour son meilleur respect.

« Favoriser les échanges à l’instar de ceux d’aujourd’hui est capitale pour nous ».

La RDC est touchée par plus de deux décennies de conflits armés et ce sont plus de 6 millions de personnes qui sont déplacées et grandement affectées. Le CICR continue de maintenir un dialogue humanitaire bilatéral et confidentiel avec l’ensemble des parties au conflit, en vue de promouvoir le respect du droit humanitaire international et protéger les civils », explique François Moreillon, chef de délégation du CICR en RDC.

Universellement ratifiées, les Conventions de Genève sont le fruit d’une volonté politique de tous les Etats. Elles sont un instrument juridique, source d’obligations pour toutes les parties au conflit.

« Au cœur des Conventions de Genève se trouve notre humanité commune. Ces Conventions fixent des limites à la guerre afin d’en protéger les victimes et, ultimement, faciliter le retour à la paix. Aujourd’hui, nous sommes réunis pour réitérer l’importance de ces conventions et rappeler le fait que le monde entier s’est mis d’accord sur la nécessité de les respecter. La Suisse est dépositaire des quatre Conventions de Genève et de leurs protocoles additionnels. Ainsi, la Suisse a fait du respect, de la promotion et de la mise en œuvre du droit international humanitaire une constante de sa politique étrangère. Surtout la protection des civils dans les conflits armés constitue l’une de nos priorités et la Suisse reste et restera engagée en République Démocratique du Congo, à côté de nos partenaires », indique Chasper Sarott, Ambassadeur de Suisse en RDC.

Prince Yassa




Lutte antifasciste : Pari gagné pour Nicolas Maduro

Le Premier Congrès Mondial contre le fascisme, le néofascisme et les expressions similaires qui vient de se tenir, du 10 au 11 septembre 2024 dernier à Caracas (Venezuela) a vécu.

Ces assises des anti-impérialistes du monde a réuni plus de 1200 personnalités venues de 95 pays de la planète parmi lesquels les représentants des partis, dess mouvements sociaux, les influenceurs, les universitaires et les intellectuels qui, durant quarante-huit heures, ont travaillé sans relâche pour échanger des visions et arrêter des stratégies en vue d’élaborer un agenda mondial de lutte contre ces manifestations qui menacent l’existence de l’être humain sur terre.

Au regard de la qualité des exposés de haute facture des orateurs réunis à Caracas, ce premier Congrès Mondial antifasciste a tenu ses promesses. De l’avis de nombreux participants, cette grand-messe mondiale anti-impérialiste valait la peine d’être organisée. Tout le monde s’est dit satisfait.

L’événement international a servi d’espace de débat et de réflexion pour prendre des mesures concrètes contre l’ingérence occidentale.

Dans ce contexte, l’événement comprenait des forums et des présentations, avec l’occasion de présenter un documentaire qui aborde le rôle des réseaux sociaux dans la guerre des médias.

En outre, un rapport intitulé « Guerre cognitive : une attaque contre la paix des Vénézuéliens » a été publié et sera diffusé dans tous les États du pays.

Création de l’internationale antifasciste

La cérémonie de clôture a été présidée par le Président vénézuélien Nicolas Maduro Moros en personne. Dans un discours émouvant devant les congressistes, il a annoncé la création de l’internationale Antifasciste dont le siège est installé à Caracas, capitale de la République Bolivarienne du Venezuela. Cela avec l’incorporation du Prix Libertador pour la Pensée Critique.

Il a profité de cette tribune libre pour avertir le monde ” qu’il n’est pas possible de faire confiance aux États-Unis d’Amérique. En plus, ils sont menteurs et méchants”.

Le Président Maduro a expliqué que “la fonction de cette Internationale Antifasciste, avec l’inclusion de ce Prix Libérateur, sera de lutter pour un monde nouveau ».

S’agissant du lancement de la 13ème édition du Prix Libertador pour la Pensée Critique, il a précisé qu’il est destiné aux écrivains et intellectuels du monde entier appelés à présenter, de septembre à décembre, leurs travaux sur le phénomène du néofascisme et la bataille des réseaux sociaux.

“Si nous parvenons à dénoncer les nouveaux phénomènes qui se présentent comme un courant mondial de regroupement du projet fasciste et des alternatives viables et des modèles alternatifs au néolibéralisme, la mission sera accomplie avec cette internationale”, a déclaré Maduro.

En revanche, le Chef de l’Etat vénézuélien a rappelé que « le Venezuela a vu le diable affronter le fascisme les 29, 30 et 31 juillet, après les élections présidentielles du 28 juillet dernier”.

Cependant, “le pays a démontré en parfaite union qu’il était préparé à cette épreuve car en 48 heures la paix et l’harmonie ont été rétablies”.

Le président Nicolas Maduro a rappelé que le 31 juillet 2024, des porte-parole de l’extrême droite nationale avaient appelé à une intervention militaire au Venezuela.

“Les expressions du fascisme que nous vivons à travers les réseaux sociaux, les scènes de harcèlement, de siège et de violence destinées à attaquer le palais présidentiel de Miraflores”, a-t-il dénoncé.

Il a condamné le silence des Nations-Unies sur ces événements violents qui ont coûté la vie à 27 personnes.

« Jusqu’où vont l’hypocrisie et la complicité avec le fascisme au Venezuela ? Il a juré que le fascisme n’arriverait jamais au pouvoir politique, rassurez-vous, il n’y a aucun moyen, il n’y a aucun moyen », a aussi déclaré.

Enfin, le Président Nicolas Maduro Moros a conclu “qu’il est fier et très engagé dans cette initiative de l’internationale antifasciste, anticolonialiste et anti-impérialiste et a demandé le soutien des mouvements sociaux du monde dans la lutte que nous menons contre le fascisme en marchant ensemble avec les drapeaux de l’amour et du bonheur, car, il y a beaucoup de travail à faire pour les batailles du présent et du futur”.

Jean Kabeya Mudiela Ndungu/Cp




RDC : Vodacom Congo lance “Future Skills”, une formation gratuite en numérique  

Dans le cadre de sa mission sociale, Vodacom Congo SA, a lancé officiellement ce jeudi 12 septembre 2024, en partenariat avec Kinshasa Digital Académie, Kadea, une initiative de formation numérique gratuite.

Cette cérémonie officielle a connu la présence du ministre de la Formation professionnelle, des responsables de Vodacom Congo ainsi que d’autres personnalités et invités de marque.

Selon l’un des responsables de Vodacom, représentant le Directeur financier, cette initiative vise entre autre, à réduire la fracture numérique en offrant des compétences numériques essentielles aux jeunes, afin de leur permettre de réussir dans ce monde numérique indispensable à ces jours, dans le but d’augmenter leur chance dans les marchés de l’emploi pour contribuer à la croissance économique du pays.

Dans un jeu de questions – réponses, les panelistes ont réaffirmé que cette initiative de Vodacom Congo, reflète également son engagement envers les principes environnementaux, sociaux et de gouvernance, en vue de créer un avenir plus durable et inclusif pour tout le monde.

Cette formation sera basée en Word, Excel, marketing digital et autre. Kadea Académie est chargée de dispenser des connaissances gratuites aux apprenants pour répondre aux besoins des marchés du travail. L’éducation étant la clé de la bonne gouvernance et du progrès, les jeunes qui seront formés dans le numérique vont exactement répondre à cette préoccupation de la société, grâce à Vodacom Congo SA.

S’agissant de Future Skills, qui veut dire, le métier du Futur, c’est un programme qui s’investit dans la formation des jeunes pour accompagner le développement de la RDC. Vodacom Congo pense qu’il faut investir dans l’éducation afin de garantir la bonne gouvernance, gage du progrès, en ayant des notions basiques.

Le gouvernement congolais attend beaucoup de ces jeunes

Le gouvernement congolais à travers le ministère de la Formation professionnelle se dit satisfait de cette initiative qui retient son attention, dans le sens où elle accompagne la jeunesse dans le développement. Le ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila qui a salué l’engagement de Vodacom, l’encourage à faire encore plus pour la jeunesse.

Marc Ekila rappelle que le président de la République accorde une place de choix à la formation professionnelle, qui vise à outiller et renforcer la capacité des citoyens pour leur rendre utile et compétitif dans la société. Il réaffirme la volonté du gouvernement à travailler avec les privés dans un partenaire public-privé bien sûr, afin de certifier toutes les filières organisées dans son secteur.

Il a promis sa disponibilité à accompagner les apprenants et Kadea Académie dans cette formation.

Rappelons que depuis 22 ans en RDC, Vodacom ne cesse de mettre au service du développement socio-économique, sa technologie en fournissant une large gamme de produits et services technologiques innovants.

Jonsard Mikanda




Christelle Muabilu plus que convaincante à l’Expo Béton

Invitée comme paneliste à la 8ème édition de l’Expo Béton qui s’est ouvert depuis le mardi 10 septembre 2024 au Centre Financier de Kinshasa, c’est ce jeudi 12 septembre 2024 que Mme Christelle Muabilu, a dans sa peau de Directeur général adjoint de l’OCC, édifié l’assistance dans un exposé qui a tourné sur : «  Les respects des normes, gage d’une urbanisation dynamique ». Mme Christelle Muabilu qui est une femme bien rodée dans le domaine de la communication et surtout habituée à la grande masse, a tenu son assistance en haleine.

D’entrée de jeu, le Directeur général adjoint de l’OCC, Mme Christelle Muabilu révèle que l’urbanisation durable est un enjeu majeur dans le développement de tout pays et le développement de la RDC en dépend. C’est ainsi que le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi en a fait son cheval bataille. Raison pour laquelle, cela nécessite une application stricte des normes afin de garantir la qualité, la sécurité et la durabilité des infrastructures.

L’OCC en tant qu’organisme évaluateur, est chargé de vérifier la conformité des produits et des services aux normes nationales, régionales et internationales en assurant ainsi le contrôle des matériaux utilisés pour la construction, tout en respectant les exigences requises telles que la qualité, la sécurité et la durabilité des infrastructures urbaines.

Parachevant son énoncé, Mme Christelle Muabilu a par ailleurs expliqué à l’assistance de l’existence au sein de l’Office Congolais de Contrôle des plusieurs Département notamment : le Département Métrologie qui permet de faire l’étalonnage, Département Contrôle Technique, Département de Normalisation ainsi que le Département de l’Environnement. Tous ces départements permettent à faire une bonne expertise avant de construire.

En réponse à une question qui lui a été posée, Mme Christelle Muabilu, dans sa casquette de Directeur général adjoint a expliqué que l’OCC évalue, analyse et certifie que les produits utilisés sont d’une bonne qualité pour les consommateurs.

Il sied de noter que le Président du Panel, M. Yan Lerou a précisé que cet atelier revêt d’une grande envergure et porte deux objectifs majeurs qui s’articule sur deux axes : Améliorer la sécurité de la population et améliorer la compétitivité afin d’attirer les investisseurs. Pour lui, ce panel permettra de définir un cadre de réglementation, de faire voter des lois et de sortir des inspecteurs de conformité.

 




La Chine et la RDC :  « Travaillons main dans la main pour réaliser la modernisation et embrasser un avenir meilleur »  par S.E.M. Zhao Bin, Ambassadeur de Chine en RDC

En cette belle saison d’automne, le Sommet 2024 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), le plus important événement diplomatique organisé par la Chine cette année, s’est tenu à Beijing où flottent les drapeaux nationaux de la Chine et des 53 pays membres africains du FOCAC, reflétant l’amitié, la rêve et l’espoir. La « Semaine Chine-Afrique » a débuté par la rencontre amicale entre le Président chinois XI Jinping avec le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO le 2 septembre. Dans les jours suivant, une série d’activités se sont succédées : banquet d’accueil, cérémonie d’ouverture, 4 Conférences de haut niveau, 8e Conférence des entrepreneurs chinois et africains, etc, au cours desquelles les participants ont, autour du thème « Travailler ensemble à promouvoir la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau », passé en revue le parcours de l’amitié sino-africaine, apporté une haute appréciation aux progrès obtenus dans les actions de suivi du FOCAC et dégagé un consensus politique fort sur le renforcement de la coopération dans tous les domaines. Cet événement d’importance majeure a été couronné de plein succès et a attiré l’attention du monde entier.

Ce succès est sans équivoque au niveau des relations bilatérales sino-congolaise. Les deux Chefs d’État se sont de nouveau échangés juste un an après leur première rencontre, marquant un nouvel « moment fort » dans les relations sino-congolaises. Ils ont dégagé un consensus important sur la consolidation de la confiance politique, le raffermissement du soutien mutuel et l’approfondissement de la coopération dans différents domaines par les deux parties. De plus, les parties chinoise et congolaise ont signé plusieurs documents de coopération bilatérale en matière d’économie, de formation, de douane et de média au cours du Sommet. Les hauts représentants des autorités et des entreprises des deux pays ont échangé en profondeur leurs points de vue à l’occasion du Forum économique RDC-Chine.

Les accomplissements remarquables de cette semaine d’or se démontrent également au niveau des relations sino-africaine.

Premièrement, les relations entre la Chine et les 53 pays membres africains du FOCAC ont toutes été portées au niveau du partenariat stratégique. La Chine devient ainsi l’un des rares pays du monde qui ont pu maintenir une confiance mutuelle avec quasiment tous les pays du continent africain.

Deuxièmement, les relations Chine-Afrique (entité collective) sont désormais rehaussées à une communauté d’avenir partagé de tout temps à l’ère nouvelle. Le terme « nouvelle » souligne la nécessité pour les relations sino-africaines de s’aligner avec la tendance de l’époque. Les termes « de tout temps » signifient que quelle que soit l’évolution de la situation internationale, la Chine et l’Afrique se prêteront toujours un soutien mutuel et que la Chine soutiendra toujours l’Afrique, en se positionnant du côté des pays en développement.

Troisièmement, les deux parties ont lancée six grandes propositions pour que la Chine et l’Afrique travaillent ensemble à promouvoir la modernisation. En réponse aux questions qui se posent devant les pays africains et à tous les pays du Sud global (Comment réaliser la modernisation ? Quelle type de modernisation à réaliser ?), le Président XI Jinping a appelé à promouvoir ensemble une modernisation marquée par la justice et l’équité, l’ouverture et le gagnant-gagnant, la primauté au peuple, la diversité et l’inclusion, le respect de l’écologie, la paix et la sécurité (« six grande propositions » de modernisation ), ce qui a été largement consenti par les dirigeants africains. Ce consensus profond dégagé par la Chine et l’Afrique aura une influence majeure et de long terme sur la promotion de la modernisation mondiale.

Enfin, la Chine et l’Afrique ont élaboré un vaste plan de coopération pour la prochaine étape et adopté la Déclaration de Beijing sur la construction conjointe d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle et le Plan d’action de Beijing (2025-2027) du FOCAC. Le Président XI Jinping a avancé dix Actions de partenariat sur la modernisation que la Chine entreprendrait avec l’Afrique dans les trois ans à venir (« dix Actions de partenariat sur la modernisation ») et a annoncé de nombreuses mesures pragmatiques dans différents domaines de la coopération sino-africaine en faveur de la modernisation africaine. Par exemple, la Chine a décidé d’accorder le traitement de tarif douanier zéro à 100% de catégories de produits exportés vers la Chine par les pays les moins avancés ayant avec elle des relations diplomatiques, dont 33 pays africains, et continuera à appuyer l’Afrique dans les domaines d’infrastructure, de santé, d’agriculture, d’échanges culturels et humain, de développement vert et de sécurité. Dans les 3 ans à venir, le Gouvernement chinois accordera à l’Afrique un soutien financier de 360 milliards de yuans RMB, y compris 210 milliards de yuans RMB de ligne de crédit, 80 milliards de yuans RMB d’aides sous différentes formes et au moins 70 milliards de yuans RMB d’investissements d’entreprises chinoises en Afrique, ce qui constituera un appui fort pour la mise en œuvre des dix Actions de partenariat.

Dès le début de la semaine Chine-Afrique, le Président XI Jinping a clairement indiqué à son invité congolais que la Chine est en train de promouvoir sa modernisation sur tous les plans par un développement de haute qualité et la RDC est entrée dans une nouvelle phase dans son développement et redressement. Les deux pays sont l’un pour l’autre un compagnon dans la voie vers la modernisation. Le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a réagi positivement, exprimant sa volonté de considérer la Chine comme le partenaire prioritaire de coopération.

Alors, que doivent faire les deux parties pour mettre en œuvre le consensus important atteint par les deux Chefs d’État et transformer effectivement les accomplissement du Sommet du FOCAC en bénéfices concrets pour les peuples chinois et congolais ? À cet effet, j’aimerais apporter 3 points de propositions :

— Il faut renforcer la confiance stratégique et raffermir le soutien mutuel. Si la Chine et la RDC ont noué une amitié profonde dans le processus historique de la lutte pour leur émancipation nationale respective, cette amitié est encore plus précieuse à nos jours où les deux pays marchent côte à côte pour réaliser leur rêve de modernisation. Il nous appartient de consolider la confiance politique, d’approfondir les échanges en matière de gouvernance et de continuer à se prêter un soutien mutuel solide sur les questions touchant aux intérêts vitaux de part et d’autre.

— Il faut approfondir la coopération mutuellement bénéfique et rechercher un développement commun. Depuis plus d’un an, la coopération pragmatique sino-congolaise dans divers domaines est devenu un modèle pour les pays en développement en termes de promotion conjointe de la modernisation. La partie chinoise entend travailler avec la partie congolaise à saisir les opportunités offertes par le Sommet du FOCAC et la signature des nouveaux documents de coopération bilatérale pour mener en profondeur leur coopération dans différents domaines comme l’agriculture, la transformation des produits miniers et la formation professionnelle et continuer à soutenir la partie congolaise dans la transformation de ses avantages en matière de ressources naturelles en force motrice de développement.

— Il faut libérer le potentiel des échanges humains et renforcer le sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité des deux peuples. Réaliser le libre et plein épanouissement de l’homme est l’objectif ultime de la modernisation. La partie chinoise entend continuer à appuyer la partie congolaise dans les domaines qui tiennent le plus au cœur du peuple congolais comme la santé, l’agriculture et la formation professionnelle pour assister la RDC à transformer effectivement ses accomplissement de développement en davantage de bien-être du peuple.

Un proverbe africain dit : « Un vrai ami est quelqu’un avec qui vous partagez le chemin. » Après cette semaine d’or à Beijing, la Chine et l’Afrique sont désormais sur un nouveau point de départ historique. De belles perspectives s’ouvrent devant nous pour réaliser nos rêves de modernisation. Je suis convaincu que la Chine et la RDC deviendront, l’un pour l’autre, bons frères qui partagent la même aspiration, bons partenaires qui mènent une coopération gagnant-gagnant et bons amis qui œuvrons ensemble pour la paix et un avenir meilleur.