Assemblée nationale : Les députés UDPS-Tshisekedi en ordre de bataille pour la constitution des commissions permanentes

Le secretaire général de l’Udps Tshisekedi Augustin Kabuya compte placer les députés nationaux de son parti en avant plan et surtout en ordre utile quand à ce qui concerne la constitution des commissions permanentes au sein de l’Assemblée nationale.

D’après un communiqué signé par lui, le chef de l’administration du parti présidentiel réunira tous les députés nationaux et les élus Mosaïque ce mercredi pour tabler sur cette question.

 

Cette réunion qui aura lieu dans la soirée au Kempisky Hôtel Aura pour objectif, d’harmoniser des ambitions et aspirations autour des responsabilités au sein de ces commissions Permanentes. Il sera également question de communiquer la position du parti en rapport avec cette session budgétaire qui s’est ouverte le lundi dernier.

 

Parmi ces commissions permanentes, on peut noter,

 

1. Commission politique;

 

2. Administrative et juridique (PAJ);

 

3. Commission économique, financière et contrôle budgétaire (Écofin);

 

4. Commission sociale et culturelle (SC);

 

5. Commission relations extérieures (Relex);

 

6. Commission défense et sécurité (DS);

 

7. Commission environnement, tourisme, ressources naturelles et développement durable (ETRNDD);

 

8. Commission aménagement du territoire, infrastructures et nouvelles technologies de l’information et de la communication (ATI-NTIC) ;

 

9. Commission genre, famille et enfant (GFE), Commission suivi et évaluation de l’exécution des lois, des résolutions des recommandations et des politiques publiques (SE);

 

10. Commission Droits de l’homme (DH).

 

 

Il faut rappeler que le grand travail parlementaire se fait au niveau de ces commissions.

 

 

 

 

 

Mboshi




RDC-ONU: Judith Suminwa reçoit le soutien politique et opérationnel des Nations-Unies pour le retour de la paix dans l’Est

La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a reçu en audience, ce mardi 17 Septembre 2024, la délégation des Nations Unies conduite par Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de cette organisation en charge des opérations de paix.

Au cours de cette audience, le Haut fonctionnaire de l’ONU a réaffirmé à la Première Ministre la volonté de son organisation à réactiver le programme de désarmement, démobilisation et réintégration des combattants des groupes armés en vue de la paix dans l’Est de la RDC. En outre, les échanges ont porté sur la suite du désengagement de la Monusco au Sud-Kivu en mettant en place les structures de travail appropriées.

« Les structures de travail pour le désengagement du Sud-Kivu et la coordination de désarmement des groupes armés seront renforcés. Nous soutenons les efforts diplomatiques et de cessez-le-feu en RDC, pour aboutir à des progrès. Nous pourrions travailler ensemble avec le Gouvernement pour faire avancer ce processus. Le soutien politique des Nations Unies est opérationnel à ces efforts de paix à travers le soutien que la MONUSCO pourra apporter au mécanisme de vérification, de suivi pour un cessez-le-feu durable, a dit Jean-Pierre Lacroix.

Lors de cette rencontre, M. Lacroix a souligné que la protection des civils est une priorité majeure et déterminante. La MONUSCO apportera son appui à la poursuite de la protection des civils.

Accompagné de la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, le responsable onusien a également souligné la volonté de continuer à travailler en étroite collaboration avec le Gouvernement congolais pour un désengagement progressif et responsable de la MONUSCO.

« Je pense que nous sommes sur la même ligne, nous avons déjà engagé un travail qui va s’intensifier dans les prochaines semaines. En ce qui concerne l’évolution de la MONUSCO, puisque vous le savez certainement, la perspective du renouvellement de la MONUSCO se rapproche.

Entre-temps, nous voulons fournir un rapport au Conseil de sécurité. Nous devons procéder à un travail étroit avec le Gouvernement sur la sécurité », a-t- il renchérit.

Le programme du Gouvernement Suminwa accorde une place prépondérante à la protection du territoire national et la sécurisation des personnes et leurs biens. Ce deuxième pilier du PAG 2024-2028 prévoit entre autres de redéfinir et d’accompagner la nouvelle configuration de la présence onusienne en RDC.

Le Quotidien




Assemblée nationale: Jean-Pierre Lacroix échange avec le président Vital Kamerhe

En mission officielle en République Démocratique du Congo, le Secrétaire Général Adjoint des Nations-Unis en charge des opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix a échangé, mardi 17 Septembre avec le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe.

Leurs échanges ont tourné autour du processus de paix en RDC et sur le soutien des Nations-Unis aux efforts que fournit le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour pacifier la partie Est du Pays.

Jean-Pierre Lacroix a salué l’engagement de la République Démocratique du Congo notamment dans le processus de paix de Luanda et celui de Nairobi. Il a souligné la nécessité de l’engagement de toutes les parties prenantes pour le retour d’une paix durable dans la région.

«Il y a des centaines de milliers de personnes qui sont protégées par les Nations-unies, la Monusco, les agences humanitaires et les ONG. Ces Populations ont besoin d’un soutien continu en même temps ,le renforcement de la présence de l’Etat Congolais. C’est évidemment notre objectif qui est complémentaire avec la poursuite des efforts de paix. Nous sommes très engagés en ce domaine, à la fois pour le soutien politique aux efforts conjugués dans le cadre du processus de Luanda, sous les hospices de la médiation angolaise. Nous lui apportons aussi un soutien opérationnel avec les moyens de la Monusco pour soutenir notamment la vérification du cessez-le-feu”, déclaration Jean-Pierre La Croix.

Et de poursuivre : “Nous avons demandé et obtenu du Conseil de sécurité, un mandat pour soutenir davantage, avec les Moyens de la Monusco la Force de la Sadec… Donc vous voyez qu’il y a un ensemble des taches qui concourent tous au même objectif qui est de faire revenir une paix durable dans l’Est du Congo et dans l’ensemble de la région. J’ai écouté avec beaucoup d’intérêt les points de vue du Président de l’Assemblée Nationale, les mesures qui à son avis devraient intervenir pour faire de cet espace de la région des grands lacs, un espace de coopération, un espace de prospérité économique et sociale».

Il a par ailleurs rappelé au Président de l’Assemblée Nationale que le rôle que les Nations-Unis attend du parlement Congolais est celui de s’investir dans le renforcement de l’appareil sécuritaire congolais et de soutenir toutes les résolutions prises dans le cadre de la recherche de la paix en République Démocratique du Congo.

Pour sa part, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe a passé en revue les grandes lignes, charnières de l’aboutissement total du processus de paix dans la sous-région des grands lacs. Il a insisté sur la nécessité de l’implication de tous les acteurs dans la résolution finale issue du processus de paix déjà enclenché.

Il a par ailleurs relevé le fait que l’Assemblée Nationale, à travers, les élus nationaux, sensibilise la population sur le processus de paix en cours. Il a aussi fait savoir qu’à travers la diplomatie parlementaire agissante, l’Assemblée Nationale est déjà à pieds d’œuvre, en dénonçant cette Guerre injuste imposée à la RDC par le Rwanda et en invitant tous partenaires internationaux à s’impliquer dans la recherche de la paix en République Démocratique du Congo.

 

À la demande de Bintu Keita, Représentante du Secrétaire Général des Nations-Unies en RDC qui accompagnait Jean-Pierre Lacroix, le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a fait savoir qu’une plénière spéciale sera tenue sur la situation sécuritaire dans la partie Est du pays. Une tribune sera aussi offerte à la Monusco pour venir éclairer la lanterne des Elus Nationaux et la population sur certaines questions importantes en rapport avec l’exécution de sa mission.

Le Quotidien




Pour le stabiliser le taux de change:                        Le turbo orienté vers les dépenses d’investissements   

Le Ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Li-botayi a conduit, ce mardi 17 septembre 2024, la réunion de la Troïka politique. Dans cette séance de travail qui a connu la participation du vice-ministre du Budget, la vice-ministre des finances et du vice-gouverneur de la Banque Centrale de la République démocratique du Congo, Doudou Fwamba a donné des orientations claires pour stabiliser le cadre macroéconomique au bénéfice de la stabilité du taux de change constaté sur le marché ces cinq dernières semaines.

« Il n’y a que l’investissement qui peut permettre de créer des richesses qui vont à leur tour nous permettre de gérer durablement la situation de l’inflation et de maîtriser le taux de change. Il faut investir dans les secteurs productifs », a expliqué Félicien Mulenda, Coordonnateur du Comité technique de suivi et évaluation des réformes (CTR).

Cette orientation de l’argentier national figure dans le lot de « solutions structurelles de longue durée qui peuvent encrer la stabilité » et ainsi aller au-delà du simple conjoncturel pour lutter contre la dépréciation de la monnaie nationale et ses fâcheuses conséquences socio-économiques.

« Tant que nous allons continuer à dépendre infiniment dans une grande part des importations, ce mouvement, cette tendance à la détérioration de notre monnaie nationale va se poursuivre surtout que nous sommes une économie dollarisée. Les orientations ont été données. C’est dans cette perspective que les Ministres des Finances et du Budget travaillent pour mobiliser les ressources intérieures et extérieures», a-t-il renchéri.

Notons qu’ au cours de cette réunion, la Troïka politique a “constaté que la stabilité est en train de se consolider” et que la République démocratique du Congo “est à la cinquième semaine consécutive que l’inflation est en décélération”. Ce qui a poussé le Ministre des Finances à estimer qu’il faille aller au-delà du conjoncturel pour penser au structurel.

” Aujourd’hui, le ministre a estimé qu’au-delà du conjoncturel qu’on lutte en même temps pour stabiliser le cadre, le taux d’inflation, le taux de change, il faut aller au-delà et penser au structurel. C’est-à-dire trouver des solutions structurelles de longue durée qui peuvent encrer la stabilité. Ces solutions longues tiennent de la diversification de l’économie. Il faut augmenter l’offre, la production nationale pour qu’il y ait un impact sur la stabilité de la monnaie. Pour ça, il faut investir : dans l’agriculture, les transports, le développement rural. Il faut investir dans les secteurs productifs.”

Signalons par ailleurs que les récentes négociations entamées entre le Gouvernement Congolais et le Fonds monétaire international (FMI) ont été également abordées.

« On vient de passer en revue l’aide-mémoire de cette mission qui a noté les progrès réalisés sur le plan de la gestion des finances publiques et même sur le plan de notre richesse intérieure. La dernière mission a constaté que le taux de croissance, qui était pourtant estimé à 4,7%, est évalué, à ce jour, à 6% sur la base des réalisations à fin juin. D’ici la fin de l’année, on peut s’attendre à un taux de croissance beaucoup plus important que ce qui a été estimé au départ. Cela veut tout simplement dire qu’il y a un dynamisme qui s’est mis en place au pays », s’est réjoui Félicien Mulenda

La République démocratique du Congo compte mobiliser 2.5 milliards de dollars américains dans les programmes en négociation avec le FMI, a révélé le Coordonnateur du CTR à l’issue de cette réunion.

« Nous travaillons avec le FMI. Nous estimons mobiliser jusqu’à 2,5 milliards de dollars dont 1,5 milliard pour la Facilité élargie de crédit et 1 milliard pour la Facilité élargie de résilience et durabilité. Au-delà de ça, nous travaillons pour un appui budgétaire de la Banque mondiale de 1 milliard pour 2024-2026 ».

Une situation qui témoigne des efforts menés par les autorités pour, à la fois mobiliser les ressources, augmenter l’investissement, créer de la richesse.

Le Quotidien




Gouvernement Judith Suminwa: Voici les ministres qui se sont distingués en 100 jours 

Le 13 septembre 2024, le gouvernement dirigé par la Première ministre Judith Suminwa a totalisé cent jours depuis qu’il a été investi par les députés nationaux. Comme le veut la tradition, les observateurs se livreront à cette occasion, à l’évaluation des ministres qui composent ce gouvernement en mettant en exergue ceux d’entre eux qui, par leur savoir-faire, ont réussi à matérialiser dans leurs secteurs respectifs, les différents axes du programme gouvernemental que la Première ministre avait présenté à la représentation nationale. Comme d’habitude, notre institut de sondage et d’analyses socioéconomiques a demandé à ses correspondants dans les provinces d’interroger la population afin qu’elle désigne elle-même les ministres qui, pendant ces cent jours, ont montré de quoi ils sont capables. Ce sondage qui s’est déroulé du 10 août au 10 septembre courant, a donné les résultats ci-après, avec les noms desdits membres du gouvernement qui ont réalisé des performances, montrant par-là, qu’ils méritent bien le choix qui a été porté sur leur personne.

Doudou Fwamba: Finances, 80%

 

Lors de sa prise des fonctions, Doudou Fwamba s’est engagé à œuvrer notamment pour la stabilité du cadre macro-économique en vue de préserver le pouvoir d’achat et stabiliser le taux de change, pour la poursuite des réformes visant la simplification de la fiscalité et pour la réduction du train de vie des institutions sous le leadership du président de la République Félix Tshisekedi. Il a insisté sur la nécessité de travailler pour le bien-être social, en rappelant le projet de société de l’UDPS, à savoir: le peuple d’abord. Il a fait signer des contrats de performances aux dirigeants de toutes les régies financières, en leur demandant de doubler d’efforts pour la maximisation des recettes. Doudou Fwamba a encouragé les banques congolaises à investir dans des projets porteurs de croissance économique. Enfin, il a démarré le 9 septembre 2024, des discussions avec le Fonds monétaire international (FMI), dans l’objectif de conclure deux nouveaux programmes financiers. Il s’agit du programme de la Facilité élargie de crédit et de la Facilité élargie de résilience et durabilité. Ce second programme est une nouvelle facilité destinée à soutenir le pays dans la lutte contre les effets du changement climatique.

Constant Mutamba: Justice, 77%

A peine nommé au mois de mai, Constant Mutamba a tout de suite annoncé ses intentions et indiqué qu’il s’emploiera à administrer une thérapie de choc, par des réformes judiciaires courageuses et audacieuses dans le secteur judiciaire, tout en soulignant que des actions judiciaires fortes seraient initiées contre les auteurs de l’agression militaire rwandaise. Au mois d’août, lors des assises entre la Cour pénale internationale et la RDC, Constant Mutamba a appelé à l’émission d’un mandat d’arrêt contre le président rwandais pour des crimes commis dans l’est du pays. Il a également lancé une réforme visant la bancarisation des recettes judiciaires en RDC, en déclarant que les frais de justice ne seraient désormais plus perçus directement par des magistrats ou des greffiers, mais exclusivement via des guichets de banque, qui seront ouverts dans chaque juridiction du pays. «Tout celui qui s’opposera à cette mesure sera considéré comme complice de la mafia et sera immédiatement déféré devant la justice,» a averti Constant Mutamba, soulignant l’importance de cette réforme pour assainir le système judiciaire congolais.

Louis Watum: Industrie, 72%

Le ministre a réussi à signer un protocole d’accord à hauteur de 500 millions USD d’investissements chinois pour le développement industriel en RDC. Cet accord d’investissement va couvrir trois axes prioritaires, à savoir les mines, l’agriculture et l’aviation congolaise. S’agissant du secteur minier, la Sokimo sera bénéficiaire d’une enveloppe destinée à la réhabilitation de ses machines et pour le secteur de l’agriculture, l’investissement de la société chinoise permettra au gouvernement de doter les provinces en engins de génie civil en vue de la maintenance des routes de desserte agricole. Il sera question pour le secteur d’aviation, d’octroyer à la compagnie nationale, Congo Airways, une flotte lui permettant d’assurer une circulation efficiente des personnes et des marchandises sur toute l’étendue du territoire national ainsi qu’au-delà des frontières de ce pays.

Julien Paluku: Commerce extérieur, 70%

Avec un bilan élogieux à la tête du ministère de l’Industrie, le nouveau ministre du Commerce extérieur a donné les grandes lignes des actions qu’il compte mener. Ainsi, il promet la protection des industries locales en combattant vigoureusement le Dumping, la fraude et la sous-évaluation, la promotion des exportations pour améliorer notre balance commerciale, la régulation des importations par le contrôle de la qualité de ce qui entre en RDC, l’ouverture du marché congolais au monde par des accords commerciaux. Julien Paluku est revenu sur les efforts entrepris par le gouvernement afin de mettre fin aux pratiques étouffantes comme le transbordement des marchandises et dumping des États voisins. «Ces pratiques de dumping, de fractionnement des marchandises, de transbordement nous font perdre chaque année 5 milliards USD.

Raïssa Malu Dinanga: Education nationale, 60%

Pour la ministre de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté (EDU-NC), le 2 septembre 2024 aura été historique car elle a marqué la transformation audacieuse du système éducatif national. Avant la ronde de quelques écoles de la province du Kasaï, elle a moralisé des élèves et leurs encadreurs. Ces derniers ont été sensibilisés aux valeurs qui doivent caractériser un bon citoyen. La ministre a manifesté sa volonté d’apporter sa touche dans un système éducatif plein d’avenir. «Cette transformation, en parfaite harmonie avec la vision du président de la République Félix Tshisekedi, met l’accès sur l’éducation de qualité et l’inclusion», a-t-elle déclaré. Ĺe ministre d’Etat, Ministre du Budget, Aimé Boji Sangara met les bouchées doubles pour réitérer l’exploit des années antérieures en permettant au Gouvernement de la République de se conformer à la constitution, en déposant le Projet de loi de finances dans le délai. Après les travaux des consultations pré-budgétaires intervenus en début de cette semaine, ce jeudi 11 juillet 2024, à l’École Nationale de Finances, le Ministre d’Etat, Ministre du Budget a procédé au lancement des travaux des conférences de performance de l’exercice 2025.

Jean-Lucien Bussa: Portefeuille, 59%

Le ministère du Portefeuille et les mandataires des entreprises publiques ont signé des contrats de mandat, afin d’améliorer la bonne gouvernance desdites entreprises par une gestion orthodoxe de leur patrimoine et de prendre l’engagement à réaliser des résultats performants. Pour Jean-Lucien Bussa, la signature des contrats de mandat incarne l’engagement de l’Etat à aligner les entreprises sur des objectifs clairs et spécifiques visant à maximiser non seulement leurs performances individuelles, mais aussi leur contribution collective au budget national. Il a, dans ce cadre, appelé les mandataires publics à moderniser les outils de gestion et à assurer la transformation digitale, afin de se doter des nouveaux modèles économiques susceptibles de faire jouer aux entreprises du portefeuille de l’Etat leur véritable rôle en tant qu’épine dorsale de l’économie congolaise.

Jacquemain Shabani: Intérieur et sécurité, 55%

Le samedi 17 août 2024, le ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, a visité les compartiments et services du Camp Lufungula, dans la commune de Lingwala. Le même jour, il a visité plus ou moins cinq sous-Ciat et deux postes de la PNC triés sur le volet dans le district de la Funa. Il était question pour lui de palper du doigt les conditions dans lesquelles travaillent les agents de l’ordre au niveau des sous-Ciats et postes de police. Question de confronter les réalités avec les informations alarmantes qu’il reçoit chaque jour sur la précarité sécuritaire. Avec tous les éléments en sa possession, il compte mettre en marche des réformes sécuritaires pour permettre aux agents de l’ordre de travailler dans de bonnes conditions et assurer la quiétude du peuple congolais. En effet, l’insécurité bat son plein à Kinshasa comme dans le Congo profond.




Kongo Central : Julien Paluku en visite d’inspection au poste frontalier de Lufu 

Inspecter le travail qui se fait au niveau du poste frontalier de Lufu dans la province du Kongo Central et sensibiliser les responsables des services qui y sont commis pour leur implication dans la lutte contre les différentes formes de fraude dont ” Mabe Zero” qui font saigner le trésor public au profit des quelques individus; c’est l’objectif de la descente ce mardi du Ministre du Commerce Extérieur à Lufu où il a été Chaleureusement accueilli par la population très mobilisée.

Sur place, Julien Paluku a échangé avec les responsables de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), de la Direction Générale de la Migration (DGM) et du service de quarantaine animale et végétale mais aussi des services de sécurité.

Les questions du renforcement de contrôle des marchandises qui entrent et sortent par Lufu et du démantèlement les pistes frauduleuses où passent plusieurs marchandises mais également du renforcement de la logistique pour les services commis à la frontière ont été évoquées au cours de cette réunion stratégique.

Peu avant, le Ministre accompagné du Directeur Général de l’OCC, Étienne Tshimanga a visité le laboratoire de l’OCC et à cette occasion il a signifié aux agents et cadres qu’ils vont signer un pacte de bonne gouvernance, de lutte contre la corruption et la fraude ainsi que de maximisation des recettes publiques.

Julien Paluku Kahongya se fixe l’objectif de doter Lufu d’un laboratoire ultramoderne certifié et dont l’inauguration doit intervenir en 2025

VTR

Après Lufu, le Ministre du Commerce Extérieur s’est rendu à Matadi, Chef-lieu du Kongo Central.




Devant les conseillers en communication de tous les ministres: Muyaya rappelle que l’action gouvernementale doit être coordonnée et ordonnée 

Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a échangé, ce mardi 17 septembre dernier, avec les conseillers en communication de tous les ministres. Et ce, en conformément aux instructions du Président de la République et de la Première ministre, émises respectivement lors de la 1ère réunion extraordinaire du Conseil des ministres, tenue le 9 septembre, et de la 12e réunion du Conseil des ministres organisé le 6 septembre dernier.

Durant deux heures, le ministre Muyaya, accompagné du directeur de la communication de la Présidence de la République, Erick Nyindu, et de la directrice de la communication de la Primature, Myoto Liyolo, s’est tout d’abord apaisanti sur les propos du Président de la République, Félix Tshisekedi, rappelant que l’action gouvernementale doit être coordonnée et ordonnée. Il a fait écho de la communication de la Première Judith Suminwa portant sur la nécessité pour tous les membres du gouvernement de veiller à faire une communication coordonnée et cohérente à l’approche de 100 jours du Gouvernement Suminwa.

Muyaya, Nyindu et Liyolo ont, par la suite, exploré l’ordre du jour comprenant trois points notamment la Charte graphique (Centralisation et coordination de la communication [au niveau de la Primature ou du Ministère de la Communication], la Création d’un cadre de concertation pour la relecture et la diffusion des communications du gouvernement, et la Planification et proposition des campagnes de sensibilisation annuelles; la Formation (Organisation de media training, Formation à la production de contenus communicationnels et la Formation aux usages numériques) et les divers.

Le ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du gouvernement a, une fois de plus, rappelé et a insisté sur la nécessité de respecter la charte graphique du gouvernement qui marque l’identité visuelle et qui vend positivement la République Démocratique du Congo tant à l’interne qu’à l’externe.

De leur côté, Erick Nyindu et Myoto Liyolo ont martelé sur la vulgarisation du Programme d’actions du gouvernement (PAG 2024-2028) et ont appuyé l’idée de diffuser plus d’actions de terrains, plutôt que des audiences des membres du gouvernement dans les médias publics, l’ACP et la RTNC.

« J’avais déjà dit à la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka que nous devons montrer à nos compatriotes et au monde ce que fait le Chef de l’État depuis qu’il exerce son deuxième mandat. J’ai invité les directeurs généraux de l’Agence Congolaise de Presse et de la Radio Télévision Nationale Congolaise, justement pour vous faire comprendre comment ces deux médias publics sont les véritables vecteurs de l’action gouvernementale. Ils livrent à l’opinion nationale et internationale les informations officielles. À ce jour, il ne faut pas non plus négliger les réseaux sociaux et les sites web de vos différents ministères. Je plaide auprès de ma hiérarchie pour que la constitution d’une cellule de communication réponde aux défis actuels. C’est-à-dire un conseiller en communication, deux attachés de presse, deux cameraman, un photographe, un monteur et un web master doublé de community manager », a dit le ministre Muyaya à l’assistance.

Les intéressés saluent l’initiative

Désigné par ses collègues, Patrick Tete, conseiller en communication au ministère des Finances, a avancé ce qui suit : « Je salue l’initiative du ministre de la Communication. Cette initiative de fédérer tout le monde, tous les acteurs de la communication de différents ministères justement pour la coordination d’une communication structurée pour appuyer justement le programme d’actions du gouvernement et donc, nous sommes un corps, nous sommes une même famille et de ce fait on ne peut pas travailler de manière à disparaître et ça, c’est le premier point d’encouragement que je salue à l’endroit de son excellence ministre de communication ».

Et de poursuivre : « Les médias publics sont les grandes fenêtres par lesquelles les informations officielles doivent passer. Mais lesquelles les informations officielles doivent passer de manière plus ou moins structurées et hiérarchisées pour justement éviter qu’il aie des dérapages en terme de communication. Ceci va avec l’orientation du Président de la République, Son Excellence Félix Tshisekedi concernant la coordination de la communication. Chaque acteur de communication de chaque ministère devrait simplement s’aligner dans cette logique pour renforcer la communication notamment au niveau du gouvernement, mais également donner au Président de la République, les moyens efficaces de sa propre communication. Donc, une communication coordonnée permet de véhiculer la politique et la vision du Président de la République d’après les six engagements majeurs qu’il a pris devant la population congolaise durant la campagne électorale ».

L’ACP est disposée

Le Directeur général de l’Agence Congolaise de Presse, Bienvenue Marie Bakumanya, s’est exprimé en ces termes : « C’est une initiative que nous avons salué dans la mesure où, aujourd’hui, l’Agence Congolaise de Presse qui a fait de standard son cheval de bataille invite tous les ministères du gouvernement à communiquer à travers cet instrument du gouvernement de la République démocratique du Congo qu’est l’Agence Congolaise de Presse. Et aujourd’hui, l’ACP qui est en train de se déployer à travers le monde après le déploiement à l’intérieur dans les 26 provinces, est disposée à accompagner la communication du gouvernement en offrant la bonne information aux Congolais et aux étrangers à travers les médias partenaires. Ça tombe bien à propos de cette initiative de réunir tous les communicateurs de différents ministres de la république pour que justement cette communication du gouvernement soit cohérente parce que si ça va dans tous les sens, ça ne profite pas à la république, ça ne profite pas à l’image de la république. Tout ce que je peux ajouter c’est de dire que la république dispose d’un instrument qui s’appelle l’agence congolaise de presse, un instrument qui est apprécié, respecté ailleurs parce que travaillant dans le respect de strict respects de standard que cet instrument soit utilisé par les différents membres du gouvernement pour passer des communications. Je crois de mon point de vue qu’un médias fort, qu’une ACP forte, permettra à la parole de la République démocratique du Congo d’être également entendue partout à travers le monde ».

Il convient de rappeler que lors de la douzième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, le vendredi 06 septembre 2024, la Première Ministre avait attiré l’attention des membres du Gouvernement sur la nécessité de veiller à faire toujours une communication coordonnée et cohérente mais aussi de s’abstenir de tomber dans la dérive de la Gouvernance à travers les réseaux sociaux.

Elle a recommandé aux uns et aux autres de faire preuve de la plus grande circonspection dans la manière de communiquer.

Le Quotidien